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| Confidences sur l'oreiller [Philippe] | |
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Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
ADMIN TRAVESTIE Monsieur fait très Madame
► Âge : 27 ans
► Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
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► Date d'inscription : 03/01/2007
| Sujet: Confidences sur l'oreiller [Philippe] 25.04.10 0:50 | |
| Des talons claquant sur le sol de bois. Inlassablement. Quelques soupirs d'impatience, d'inquiétude, quelques regards jetés à la porte obstinément fermée, un visage fermé, fébrile. Voilà le portrait rapide de Monsieur dans ses appartements, une pièce plus loin que celle de son lit, là où se trouvait le Chevalier avec son médecin personnel, Esprit, vieil homme savant dont le calme et le professionnalisme s'avérait sans reproche depuis qu'il était au service du Prince et de sa famille. Il l'avait fait appeler en urgense pour soigner les maux de son amant, victime d'un malaise dans les jardins il y a peu. Et maintenant, il fallait attendre, encore inlassablement, le temps ne semblait pas vouloir passer, il s'allongeait même et ne pas connaître l'avis du médecin l'angoissait. S'il restait autant de temps, cela voulait-il dire que c'est grave ? Les questions s'enchaînaient dans sa tête à allure folle. C'était sa faute si son amour se retrouvait dans cet état, son monstre d'orgueil le reconnaissait … Si on lui cherchait des excuses, on dirait qu'il est jaloux que l'on tourne autour, qu'il ne met pas toujours la forme dans ce qu'il dit et se croit au-dessus des autres mais que cela n'est le résultat de son éducation à tout lui céder. D'autres diront qu'il n'est qu'un simple égoïste, qu'il ne pense qu'à lui et ne voit qu'à travers sa propre personne, que l'amour pour lui n'est qu'un jeu. Rien n'était totalement faux mais le Prince, certes imbu de lui, avait appris à aimer et tentait ces dernières années à se racheter. Cinq années d'une promesse qui lui semblait interminable, mais il savait que cela vaudrait le coup. Et là on ne peut pas parler d'égoïsme ! Il aurait pu dire oui et continuer ses coucheries en cachette mais non, il voulait montrer à son chevalier qu'il tenait vraiment à lui, qu'il l'aimait réellement. Mais il n'est qu'un homme et au cours de ces années, il eut quelques erreurs de parcours, trois ou quatre tout au plus. En cinq longues années, cela était peu et il n'avait pas préféré le cacher, lui savait mieux que personne que tous les secrets revenaient à la surface tôt ou tard … Ses pensées se stoppèrent net lorsque la porte s'ouvrit. Il bondit pour se rendre à la rencontre du médecin, il voulait tout savoir et nul besoin de parler, son visage criait sa peur d'un quelconque malheur au sujet de son amant chéri. L'homme garda le silence quelques instants avant de dénier ouvrir la bouche. Médecin : Monseigneur, il lui faudra beaucoup de repos. A mon avis, ses jours ne sont pas en danger mais un si violent malaise n'est jamais bon signe. Il faut le ménager et surtout le laisser dormir. Monsieur : Mais il n'a rien de grave ? Vous en êtes sûr ? Médecin : La médecine n'est pas une science exacte, nous le savons tous mais d'après ce que j'ai pu observé, il est un jeune homme en plein santé, son malaise n'est qu'accidentel. Il faut éviter que cela se reproduise. Le Prince hocha de la tête et put enfin entrer dans la chambre, passer cette porte qu'il avait vu trop longtemps fermé pour ne pas déranger le médecin. Il n'y avait personne mis à part Philippe allongé sur le lit, endormi. Il était si beau ainsi, on ne pouvait pas imaginer homme plus beau sur cette planète. De plus, le Chevalier, ainsi positionné, était tout bonnement parfait : ses cheveux blonds sur l'oreiller encadrait un visage paisible, des traits doux, cette bouche divine où l'on aimerait s'y pendre pour l'eternité. Si l'on descendait, on vit que le médecin avait du déboutonné la chemise pour probablement écouter son coeur battre, et cela rendait encore plus parfait aux yeux d'un Prince qui n'avait pas bougé d'un centimètre en l'observant. Puis il osa s'approcher du lit, y grimper et s'asseoir auprès de son amant platonique, sans dire un mot, lui prendre la main et la lui caresser amoureusement. Il veillerait sur lui jusqu'à ce que ses paupières révèlent d'incroyables iris bleus, un océan de regard où Monsieur s'y perd d'amour à chaque fois qu'il s'y plongeait dedans. Il s'en voulait, cela était de sa faute si Philippe se retrouvait là, dans cet état. Il avait voulu jouer au plus malin, écraser tout le monde de sa supériorité hiérarchique pour avoir raison. A vouloir éviter une dispute en jouant son méprisant, il avait récolté la détresse. Mais à la vue d'Alfie proche de son amour, son sang n'avait fait qu'un tour. Il ne supportait pas que cet avorton, ce méprisable cafard s'approche trop près, surtout avec les idées qu'il avait derrière la tête. Monsieur n'était pas un idiot, il avait remarqué le manège de l'anglais, le voir sourire bêtement et surtout ses rencontres qui relevaient de tout sauf du hasard ! Cela l'horripilait, à voir Philippe se promener et puis Alfie qui débarquait aussi. Monsieur voyait cela des fenêtres ou se l'imaginait bien lorsque son amant racontait sa rencontre « hasardeuse » avec ce cher anglais. Est ce que le Chevalier s'était rendu compte que toutes ces coïncidences ? Si non, il ne voyait pas le mal qui se tramait autour delui. Si oui, cela voulait dire que les deux se jouaient de la personnalité princière … Non, cela n'était pas possible, pas lui, pas SON Philippe ! Trop intègre, franc et droit pour cela. Il ne jouerait pas avec les sentiments, ce n'est absolument pas son genre. Non, impossible. Alors il ne voyait rien ? Croyait-il vraiment aux coïncidences sans se poser une seule fois les questions ? Si tel était le cas, Monsieur n'aurait pas du s'en prendre à lui de la sorte … Mais il ne pouvait pas non plus s'en prendre à Alfie en présence de son amant car celui-ci prendrait sa défense, ne trouvant pas la véritable raison de cet acharnement. Doit-il tout lui dire ? Peut être mais c'est là que l'amitié qu'il porte à l'anglais se développe puisque Alfie, aveuglé par l'amour, lui serait fidèle au moins … Oh non, ce serait bien trop horrible ! Monsieur avait une telle peur de le perdre … Pendant ce temps, l'amant dormait paisiblement encore. Toujours aussi beau, aussi parfait. Mais toujours endormi et cela en devenait presque angoissant. Pourquoi n'ouvrait-il pas les yeux puisqu'il était en bonne santé d'après le médecin. Avec délicatesse, la main princière effleura le visage angélique de son cher et tendre. Sa peau douce avec une barbe naissante était un véritable nid à amour où Monsieur aimait le couvrir de baisers ! Il n'avait aucune fièvre alors ce n'était pas ça. Peut être avait-il juste besoin de repos … Mais qu'est ce que c'était angoissant ! Toujours à tenir sa main, Monsieur ne savait pas quoi faire à part attendre. Il l'observa longuement et repensa à toutes ces fois où le Prince se réveillait le premier et le regardait. Il était si beau que si le temps se suspendait à l'instant, cela n'avait plus aucune importance. Et il y avait tellement longtemps qu'ils ne s'étaient pas retrouvés tous les deux dans ce lit. Philippe n'y venait plus ces dernières années, à cause de cette maudite promesse d'attente. Ma frustration pesait au fil des années, Monsieur ne pouvait le nier et rosit à quelques pensées disons osées. Plusieurs heures passèrent où Monsieur retira son pourpoint, regarda par la fenêtre, pria et surtout, attendit, assis sur le lit à lui tenir la main, à lui caresser les cheveux, le visage, caresser délicatement ses lèvres et le couvait du regard. Le temps passait et la fatigue le prenait au corps. Il luttait pour ne pas s'endormir mais Morphée s'acharnait et il finit par rendre les armes et ferma les paupières aux côtés de son amant, toujours en lui tenant la main, de peur qu'il parte, encore une fois ...
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Invité
| Sujet: Re: Confidences sur l'oreiller [Philippe] 28.05.10 23:43 | |
| La tête de ce Massimo de malheur était la dernière chose qu’il avait vue, c’est donc elle qui hanta les cauchemars qui secouèrent son esprit nauséeux. Philippe s’était leurré, lamentablement leurré ! Depuis cinq ans, il avait cru supporter, il avait cru tolérer et il avait bel et bien supporté, il avait tout aussi bien toléré, mais il arrivait aujourd’hui à saturation ! Pourquoi aujourd’hui ? Lui-même n’aurait su répondre, c’était ainsi ! Peut-être à cause de cette dispute et de cette honteuse scène de jalousie que Monsieur avait osé lui faire. Mais si ça n’était que la goutte, il fallait par conséquent se reporter sur le vase, qui lui donnait l'impression d'être aussi brisé que ceux passés entre les mains de Monsieur !
Un vase rempli de sacrifices, de frustration tant sentimentale que charnelle, de trahisons, d’infidélités à répétition ! Le chevalier était à bout, à bout de patience, à bout d’amour, de cet amour qui le détruisait à petit feu, à bout de haine aussi, à bout de Versailles, à bout de ces intrigues, à bout de tout. Trop de sentiments se déversaient en lui et il ne pouvait plus les contrôler. Sa raison n’existait plus. Philippe avait rechuté dans ses extrémités pour la première fois depuis son exil en Lorraine, où il avait cru qu’après ce mariage manqué, tout serait différent. Alors oui ça l’était mais d’un autre côté, Guillaume et Massimo étaient toujours là en ombres tenaces autour de son amant, comme des parasites dont on ne se débarrasse pas. Au paroxysme de son aversion pour ses deux hommes en particulier, l’imagination de Philippe prit le dessus et il se vit planter son épée en travers du corps de ses ennemis. Mais à peine heureux de les avoir éliminés, il les voyait se relever, le narguer avec la plus ignoble méchanceté. " Monsieur nous aime ! Il nous aime ! Il nous aime ! Tu n’es qu’une passade ! " " Non ce n’est pas vrai ! "
Leur rire diabolique s’éleva alors dans les airs et les tympans de Philippe en souffrirent terriblement, tandis que ses yeux déversaient des larmes de sang. Yeux qui s’ouvrirent quelques secondes, sur un autre monde. Quel était le monde réel et fictif ? Dans son inconscience, il n’en savait rien. Qui était donc cet homme qui se penchait sur lui, et lui prenait le pouls. Un médecin ? Pourquoi ? Le praticien lui parla, mais il ne comprit absolument rien et comme il ne saisissait pas un traître mot, sa léthargie le reprit dans ses filets.
Combien de fantômes vit-il ? Il ne put les compter mais ils furent nombreux. Parmi eux Lulli, le jour du bal de l’amour à qui il avait présenté ses compliments avant d’apprendre … qu’il était passé dans le lit de Monsieur. Ce jour là, il avait dû renoncer à un duel à cause son infidèle amant. N’était ce pas exagéré ? On lui volait son amour mais aussi sa vengeance qui aurait pu lui rendre cette perte moins amère ! Devait-il toujours donc prendre sur lui ? Monsieur l’appelait son ange, mais Philippe était également homme, et son cœur dépérissait. Trop c’était trop, il lui fallait imposer une certaine autorité à Philippe d’Orléans et malgré l’amour qui les unissait, sinon leur relation ne pourrait plus durer.
Philippe ? Où était-il maintenant ? Le chevalier le rechercha dans le labyrinthe de ses cauchemars, il ne le trouva pas. Alors il en vint à cet autre monde, celui dans lequel se trouvait le médecin. Sa main était à présent prisonnière d’une autre main. Ses paupières s’ouvrirent à cet étrange contact et il aperçut Monsieur à son chevet. Il sourit tout simplement, mais ce sourire portait en lui toute la tendresse, qu’il pouvait porter à cet être endormi. Ses prunelles balayèrent un instant, la pièce et il ne lui en fallut pas plus pour reconnaître les appartements de Monsieur. Tout de suite après cette reconnaissance des lieux, Philippe caressa de son pouce les doigts de son amant et grâce à son autre main libre, il fit de même avec sa soyeuse chevelure.
Peu à peu Monsieur s’éveilla et le chevalier lui offrit un autre sourire, bien plus resplendissant, traduisant à merveille l’intensité de son amour. Comme la vision de son amant à son chevet l’avait touché jusqu’au fond de l’âme, il voulut la graver dans la roche de l’éternité.
- Vous êtes si beau. murmura le chevalier avec un ton empreint du sentiment qui l’animait. Si beau … si vous saviez comme je vous aime.
Malheureusement il se souvint qu’il ne devait pas trop s’attendrir et que tous deux devaient avoir une conversation sérieuse. Philippe se redressa donc sur ses oreillers et s’assit dans le lit. Il fallait néanmoins aborder le sujet avec tact, il ne lâcha donc pas la main de Monsieur.
" Pourtant Philippe, il faudrait que nous parlions d’une chose capitale. Si nous voulons que notre couple survive à l’adversité, nous devons y remédier. Mais tous deux, comprenez-vous ? " |
| | | Philippe d'Orléans
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► Date d'inscription : 03/01/2007
| Sujet: Re: Confidences sur l'oreiller [Philippe] 02.06.10 10:29 | |
| La fatigue l’avait pris au corps, Monsieur n’arrivait plus à contrôler ses lourdes paupières et la lutte contre le sommeil fut perdue d’avance. Pourtant, il s’acharna et combattait aussi longtemps qu’il le pouvait afin de voir son Chevalier se réveiller. Quelle inquiétude de le voir ainsi, bien que simplement endormi. La dispute de toute à l’heure fut celle de trop et si le prince n’avait en général pas envie d’endosser toute la responsabilité, il n’y avait pas que lui dans l’histoire. Néanmoins, aujourd’hui était complètement différent et il s’en rendait bien compte à force d’attendre et de se poser des questions : sa jalousie allait le rendre fou. S’il connaissait les mauvaises intentions d’Alfie, cet idiot d’anglais qui tourne autour de son amant tel un vautour amoureux, il ne savait pas pour Philippe et il n’avait pas à douter. Son chevalier ne lui avait-il jamais montré une fidélité à toute épreuve ? Et avec l’honneur comme principale qualité, il ne serait pas homme à tromper ou à mentir de manière aussi vile. Décidemment, Monsieur s’était simplement laissé emporter, cela partait d’Alfie pour se retourner contre celui qu’il aimait. Et il s’en voulait. La culpabilité ne faisait pas vraiment parti de son caractère ni de son mode de vie mais avec Philippe, cela était différent. Il ne pouvait se prendre pour le Prince de France, celui qui a tout en claquant des doigts et qui chouine pour un rien. Avec Philippe, cela ne fonctionnait pas, il savait lui tenir tête. Et si cela avait plusieurs fois blessé l’égo de Monsieur, il avait appris à faire avec et se calmer en sa présence. Pas toujours certes, mais assez pour voir qu’il faisait de véritables efforts. Autant dire que tout à l’heure, tout était revenu au point de départ. Il s'en était rendu compte que trop tard, une fois que son amant était à terre. Et là, épuisé, il s'assoupit à côté de Philippe sans pour autant lui lâcher la main. Ce petit lien était peut être infime aux yeux de beaucoup mais pas pour Monsieur qui s'accrochait à celui qu'il aimait. Il avait tellement eu du mal à le récuperer, obligé de mettre son orgueil de côté pour lui parler avant son mariage et sentir presque le monde s'écrouler si le Chevalier aurait refusé de venir avec lui. Et depuis tout ce temps, cette promesse où il avait flanché quelques fois mais s'était racheté une conduite ensuite. Comme ces derniers temps, Monsieur se montrait sage comme une imag, bien loin du libertin que tout le monde connaissait ! Alors il ne devait pas tout gâcher à nouveau et lorsque Philippe se réveillerait, ils devront avoir une sérieuse discussion, sans cris ni vases cassés cette fois çi. Une conversation, pas une dispute. Mais en attendant, Monsieur dormait et profitait de ce petit instant de son amant à ses côtés, il y a tellement longtemps qu'il n'était pas venu dans ce lit et n'était sûrement pas prêt à y revenir après la scène dans les jardins. Enfin, tout cela était si loin pour le Prince en cet instant, il dormait juste d'épuisement … Puis il sentit quelque chose. Effleurer sa main tout d'abord et ensuite ses cheveux. C'était doux et agréable comme … comme une caresse. Monsieur, croyant tout d'abord à un rêve trop réel, ne voulut pas ouvrir les yeux, de peur que tout cela s'écroule. Puis, suffisamment éveillé pour se rendre compte que ce n'était pas un rêve, ouvrit délicatement les paupières pour apercevoir une apparition divine. IL était là, réveillé et tellement … beau ne serait pas suffisamment éloquent pour traduire ce que pensait le prince à ce moment là. Et ce sourire le transperça en plein coeur qu'il ne pu que lui rendre la pareille avec un aussi beau sourire, seule parole muette en guise de réponse. Son amant platonique était parfait, il n'avait plus l'air de lui en vouloir, un soupir s'échappa, à la fois de soulagement et d'amour. Mais il fallait se rendre à l'évidence qu'ils ne pouvaient pas laisser un pareil moment en suspens éternellement, il fallait revenir à la réalité et donc discuter. A croire que les grands esprits se rencontrent puisque Philippe le proposa en premier. Monsieur s'assit sur ses propres genoux et ne tenant pas non plus à lâcher cette main qui l'unissait à lui. Il fallait déjà voir le bon côté des choses : les mots « notre couple » et l'emploi du nous était déjà un bon pas. Restait à continuer sur cette voie. Avec deux forts caractère cela n'est pas toujours évident mais le moment n'était pas à la grande dispute. Monsieur : Bien sûr, je le pense aussi. J'ai beaucoup réflechi lors de votre malaise. Après tout je ne pouvais faire que cela et prier pour que vous vous réveillez. Je sais que j'ai agi comme le dernier des crétins, je me suis laissé emporter et pour cela j'espère que vous me pardonnerez pour cela. Sa seconde main emprisonna davantage celle du Chevalier et ses yeux émeraudes démontrait toute sa sincérité dans ses paroles. Monsieur savait assez peu mentir. Avec le reste du monde sans aucun problème, mais pas avec Philippe qui lisait en lui comme dans un livre ouvert. Et il ne voulait pas lui manquer de respect. Enfin, personne ne pourrait mettre en doute la véracité de ses propos et d'ailleurs il poursuivit. Monsieur : Je sais pourtant que je peux vous faire une confiance aveugle, qu'il n'y a que vous en mon entourage qui tient véritablement ses promesses, place son honneur par-dessus tout le reste et que vous ne pourriez pas agir derrière le dos des autres, dans mon dos. Vous n'êtes pas moi et grand bien vous fasse d'être si honnête. Mais si j'ai confiance en vous, il n'en est pas de même avec les autres … En ces derniers mots, il pensait bien entendu à Alfie mais ne dirait mot, il attendrait que Philippe le fasse. Monsieur ne voulait pas trop en dire, sait on jamais les réactions et il voulait aussi savoir si le chevalier voyait le véritable agissement du duc anglais où s'il avait un voile devant les yeux. Toutes les cartes étaient entre ses mains, Monsieur ne possédait que celle de la sincérité.
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