Au cœur de Paris, non loin des Tuileries, trône le monumental hôtel des Longueville à la façade majestueuse faite de lignes épurées et droites. Après avoir passé les grilles, on se trouve dans une cour d'entrée, réservée aux visiteurs prestigieux avant de pénétrer par un perron dans la demeure elle-même. A partir de ce hall d'entrée, on peut se rendre à l'étage inférieur et aux arrières-salles réservées aux serviteurs mais les invités, dirigés par des corridors jusqu'aux salons, ne le verront jamais. Un grand salon décoré d’œuvres de maîtres et d'objets de prestige, cadeaux des souverains, font la fierté des propriétaires. Plus intimes, les petits salons bleu et vert sont surtout utilisés par la famille pour se délasser ou écouter de la musique. Un grand escalier permet de se rendre aux étages supérieurs, entièrement privés. Le premier est celui de Gabrielle de Longueville, le deuxième celui de son frère Paris (il se murmure qu'un passage secret permet d'aller l'un à l'autre) tandis qu'une partie est réservée à leur frère – toujours absent – Jean-Louis. Dans ces lieux, l'hôtel ressemble à un vrai dédale avec ses couloirs et ses passages réservés aux domestiques mais il est exclu de s'y perdre avec l'activité qui y règne toujours.

Le lieutenant de police loge dans son hôtel particulier attenant à l'hôtel de police de Paris. La maison est donc en deux parties: celle de gauche comporte donc l'hôtel de police et celle de droite, l'hôtel particulier de monsieur de la Reynie. Elle est décorée de façon extrêmement dépouillée, de boiseries en chêne plutôt sombres et les murs simplement blanchis à la chaux. Il n'y a aucune décoration aux murs. Tout est parfaitement bien rangé, excepté le bureau du maître de maison, un fouilli indescriptible en jonche les tables et le sol.

C’est un hôtel luxueux situé au cœur de Paris que la comtesse des Barres a choisie pour y vivre et donner ses fêtes somptueuses. Les appartements sont spacieux, lumineux, décorés avec goût et avec vue soit sur la cour intérieure ou soit sur le petit jardin à l’arrière de la demeure. La cour d'entrée est spacieuse pour laisser place à plusieurs voitures et refermée par un luxueux porche fermé d’une porte en bois massif ouvragé. La façade du bâtiment est soutenue par deux colonnes et décorée de macarons à l’effigie de Dionysos et de muses. Derrière le bâtiment, un petit jardin des plus soignés, ayant un miroir d’eau, offre de nombreux petits espaces à l’abri des regards pour laisser certains amants à s’adonner à leurs passions. Laissez-vous envoûter par la maitresse de ces lieux ! Tous succombent sous son charme et ses remarques pleines d’esprit !

Dans la rue des Petits Augustins, se dresse un petit hôtel particulier, loué par notre abbé qui, par les revenus de l'Abbaye de Baignes, a soudainement décidé de déserter sa maison bourgeoise. Est-ce l'attrait de l'apparat, malgré ses fausses récriminations contre l'étalement des richesses? Certainement. Ce cossu petit hôtel abrite donc son bureau quotidien, lieu de nombreuses missives, quelques salons et chambres, et évidemment, un oratoire plus somptueux que le reste des pièces!

Grâce à l'intervention de monsieur de la Reynie, Rebecca of Richmond loue des petites dépendances pour chacune de ses fausses identités.