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| La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini | |
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| Sujet: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 01.11.12 0:54 | |
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Philippe-Julien
Mancini
Matt Bomer
« « Dieu n'appartient pas au savant, au logicien, il est aux poètes, au rêve, il est le symbole de la Beauté, la Beauté même. » »
► 25 ans ► Duc de Nevers - Surintendant du Palais-Royal ► Italienne ► Célibataire ► Catholique ► Bisexuel Noblesse Française
♕ PROTOCOLE ♕ ► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?
Quand son oncle le Cardinal Mazarin venait rendre visite à ses neveux et sa famille restée en Italie, il leur parlait avec la plus grande adoration de Paris, ses châteaux, le Louvre qui était magnifique et qu’il connaissait bien, étant la demeure principal de la mère du futur Louis XIV, Anne d’Autriche, malgré la froideur des lieux, ils étaient d’après les dires de l’oncle magnifique et valaient le coût d’être connu. Philippe-Julien avait donc écouté ce discours avec ferveur, rêvant de mille façons différentes ce Paris dont il avait tant entendu parler, des beautés du Château de Saint-Germain, ou même le Palais-Royal, qui portait le nom de Palais-Cardinal car fondé par le Cardinal Richelieu. Des merveilles que Philippe-Julien mourrait d’envie de s’absorber, sûr que sa soif des arts serait ainsi enfin comblé. Et ses attentes furent amplement comblées, mais ce n’était rien comparé au projet de Louis XIV, la belle et internationale Versailles ! Joyau finement taillé de la monarchie française. Il en avait beaucoup entendu parler durant ses voyages en Europe, tous les jeunes nobles en parlant avec effusion, sa curiosité fut ainsi piqué à vif mais il préféra laisser les travaux s’avancer un maximum avant de découvrir ce nouveau château. Et l’attente fut gagnante car quand le Duc de Nevers se rendit à Paris pour retrouver ses anciens contacts, ses anciennes relations, il ne put trouver Monsieur au Palais-Royal ni au Château de Saint-Cloud mais dans la demeure de son frère le Roi, Versailles. Ce qu’il vit la première fois le marqua à vie, ce qui dut être le cas de n’importe quel homme arrivant dans le nouveau siège de la Royauté. Tout n’était que dorures, peintures de grands artistes et luxe. La richesse y était aussi présente que les arbres taillés dans les jardins, ou que l’eau des si nombreuses fontaines.
La qualité de ces lieux ne pouvait qu’accueillir les plus nobles voyageurs et gens bien nés… L’aspect de cette demeure le fascine et le fait rêver. Et l’ambiance qui y baigne le rend intrigué. Au début, il eut du mal avec tant de mièvrerie, et de faux semblants face au Roi alors que les ragots couraient plus vite que les lièvres dans son dos, mais finalement, il s’y trouva bien aise car ce fut pour lui le théâtre de ses nouvelles manipulations, l’occasion d’accomplir son rêve en montant les échelons et en fomentant un réseau de contacts hauts placés. La manipulation et les arnaques y sont maitresses, et Versailles ressemblait plutôt à un théâtre quotidien plutôt qu’à une cour selon l’Italien, et il s’amusait d’en être un spectateur privilégié en tant que Surintendant du Palais-Royal de Monsieur. Rien ne le choquait et il s’était vite habitué à la démesure des repas et des bals, la nourriture et les boissons coulant à flot. Pourquoi se priver lorsque l’on appartenait à la noblesse de France plutôt qu’au bas peuple ? Versailles était donc en définitive un océan où Philippe-Julien nageait plutôt bien, à condition de n’y point voir de plus gros requins que lui s’affairaient autour de poissons… Un joyau qu’il fallait chérir si on ne voulait pas en être chassé.
► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?
Un complot ? Si vous posiez la question à Philippe-Julien, il vous dirait tout simplement : lequel ? Oui car les complots sont selon lui monnaie courante dans une cour aussi fournie que celle du Roi Soleil. Qui ne jalouse pas le Roi en lui-même ? Si beau et si puissant, il attire bien des convoitises, surtout de la part des femmes, mais dans ce cas, c’est plutôt un complot contre la Reine dont on parle n’est-ce pas ? Combien y a-t-il de courtisanes à Versailles qui vendraient leur âme au Diable pour devenir la Favorite du Roi ? Eh bien c’est simple, autant que de courtisanes tout simplement, sans distinction aucune, enfin c’est ce que pensait Mancini. De la même façon, bien que tout le monde semblait bien s’entendre pour avoir les faveurs du Roi, il ne fallait pas se fier aux apparences, et de nombreux groupuscules existaient à Versailles pou être les plus en vue, les mieux vus par Louis XIV… Et les coups de chausses n’étaient pas rares pour atteindre ces buts orgueilleux. Mais vous voulez peut-être parler de la rumeur de ce complot contre le Roi lui-même ? Destinant à le déposséder de son trôner pour y mettre un autre homme. Et bien ce n’est pas qu’une rumeur, pour sûr. Sinon Philippe-Julien n’aurait pas pu surprendre quelques conversations secrètes dans les couloirs des lieux de résidence de Monsieur le Frère du Roi. Le complot existe bel et bien, n’en déplaise aux optimistes. Ces discussions il les écoute… Mais n’en dit mot à personne tant que le danger n’est pas trop réel. Qui oserait s’en prendre au Roi ? Personne selon Mancini. Ce n’était qu’un rêve inaccessible, mais pour sa propre sécurité – après tout, si le Roi tombait, son frère aussi et Philippe-Julien perdrait ainsi tous ses privilèges- il préférait tout tenir dans un journal, prêt à tout dévoiler le moment venu et ainsi arrêter les coupables. Tant qu’il ne s’impliquait pas, rien ne pouvait lui arriver et personne ne se méfierait de lui, derrière son sourire affable et ses bonnes manières. Si par contre le Roi lui demandait d’espionner explicitement les suspects incriminés, le Duc de Nevers le ferait sans hésitation, son cœur appartenant désormais à la Couronne de France.
► COLOMBE OU VIPÈRE ?
Philippe-Julien, une vipère ? Loin de là, au pire un majestueux Cobra rien de plus. Les ragots, il s’y était habitué depuis son arrivée à Paris. Monsieur, qu’il servait nuit et jour, en était un grand adorateur et autant dire que le Surintendant du Palais-Royal ne pouvait qu’entendre ce qui se disait dans les couloirs du château. Il avait d’ailleurs toujours l’art et la manière de glisser son oreille indiscrète là où elle n’aurait pas dû trainer. Ainsi, cela faisait bien longtemps qu’il était au courant du manège du Chevalier de Lorraine, cet homme que chérissait Monsieur mais qui prenait ce dernier pour le premier des imbécile et le plus beau pigeon de son existence, lui assurant le luxe sans devoir en payer le prix. Un vrai profiteur celui-là, encore pire que Mancini, car bien qu’il soit arriviste lui-aussi, il n’hésitait pas à mouiller le maillot comme on dit dans le bas peuple, en prenant du plaisir certes, car où serait l’utilité d’un tel travail s’il n’était que déplaisir ? Les rumeurs allaient donc bon train sur Philippe d’Orléans, et Philippe-Julien n’osait les lui rapporter, sauf à sa demande bien entendu, Monsieur connaissant déjà son opinion sur cet amant sans envergure. Les ragots qu’il aimait le plus étaient ceux sur sa personne, en effet quoi de plus plaisant que d’entendre le monde parler de soi comme d’un sujet d’actualité très frais. Tantôt on lui prêtait des aventures surfaites avec quelques galantes dames du château, tantôt on touchait du doigt la vérité, mais jamais au grand jamais quiconque n’avait réussi à trouver le véritable fond des aventures de Mancini, il se gardait bien de les partager. Quand on lui demande quoique ce soit, que ce soit sur lui ou sur Monsieur, il ne dit jamais rien, ne participant pas à ce genre de ragot… Mais il n’en est pas de même pour ceux concernant des dames compromises, car là il y va de sa petite bile prêt à jouer et à manipuler avec l’esprit naïf des colporteurs. Plus le mensonge est gros, et plus vite il est avalé, voilà une chose que Philippe-Julien avait apprise et qu’il avait vite appliquée, en profitant pour monter quelques petites arnaques au passage. Compromettre ses ennemis, voilà la prochaine tâche de notre Italien.
► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?
☁ Si une chose qu’adore Philippe-Julien c’est bel et bien la littérature, et ce sous toutes ses formes ! Les poèmes, les sonnets, le théâtre, il préfère de loin ces ouvrages aux connaissances qu’il juge inutile pour lui en Astronomie ou en Mathématiques, matières que ses professeurs avaient pourtant essayer de lui inculquer avec la plus grande patience et persévérance. Ce n’était qu’en découvrant la beauté qu’un auteur pouvait mettre dans ses lignes que Mancini s’était enfin intéressé à quelque chose. Au point même de s’essayer lui-même à l’écriture, et en discutant avec certains auteurs connus de leur texte, parfois de manière un peu galvaudé et trop franche, ce qui avait déclenché la fameuse affaire des sonnets. Et cette affaire était pour sûr loin d’être finie.
☁ La musique, deuxième grande passion de Philippe-Julien. Il eut même l’immense chance de connaitre un homme qui lui donna quelques leçons de musique et ainsi dès qu’il en a un peu le temps, il n’est pas rare de croiser le Duc de Nevers en train de s’entraîner et de jouer une sonate sur un piano ou un clavecin, instrument qu’il chérissait au plus haut point. La musique, il l’avait pour ainsi dire dans la peau et la pratiquer ne lui était pas suffisant, il voulait aussi la mettre en valeur par la danse. Danseur émérite, il éblouissait de ses pas clairs et concis, plein de force et de vigueur. C’était d’ailleurs grâce à cet art élégant qu’il avait réussi à conquérir pour quelques nuits le cœur et le corps de Monsieur…
☁ Philippe-Julien a des faiblesses comme tout homme qui existe sur cette Terre crée par Dieu le Père, mais il a su en tirer une force. Quelle faiblesse me direz-vous ? Eh bien il s’agit tout simplement des femmes et des hommes. Se sachant charismatique, il n’hésite pas à séduire les proies qui attirent son œil fin et il n’est pas rare qu’il finisse la nuit avec la dite-proie, quand bien même elle soit déjà mariée, après tout, la chose n’en était-elle pas encore plus excitante ?
☁ Son vice se situe aussi dans l’art, mais cela sous toutes ses formes, que ce soit bien entendu la musique, mais aussi la gastronomie (qui est bien meilleure en France qu’en Italie, n’en déplaises aux patriotes), la peinture, les sculptures et les bijoux. Une telle passion qui se comprend lorsque l’on voit sa précieuse collection qui lui a fait dépenser tant d’argent.
♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕ ► Rémi/Asclépios (Monsieur me reconnaitre je pense) ► 19 ans ► Le plus souvent possible, je passerai regarder les nouveautés tous les jours et répondraient au moins une fois par semaine. ► Code bon (by Steph) ► Pub RPG Design ► Rien de particulier
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 01.11.12 0:54 | |
| NAISSANCE
D'UN ANGE _________________________________________________ La grossesse avait été dure et éprouvante pour la jeune italienne qu’était la sœur du Cardinal Mazarin, susnommée Hiéronime Mazarin (de son natal Geronima Mazzarini). Certes ce n’était pas la première fois que la noble femme portait un enfant de son mari, Michel-Laurent Mancini, mais cette grossesse fut pour une raison que même les médecins ignoraient particulièrement difficile. Peut-être était-ce lié à cet hiver extrêmement rude que Rome subit durant l’hiver séparant les années 1640 et 1641 ? Personne ne le savait, mais dès le 5ème mois de grossesse, la femme fut contrainte de rester au lit la majeure partie de ses journées, laissant aux soins des gouvernantes et autres nourrices qualifiées le soin de ses autres enfants. Les deux premiers étaient peut-être les plus autonomes, ayant chacun 4 ans, Laure et Paul étaient toujours ensemble, en train de jouer ou de faire des dessins sous le regard pseudo-maternelle de la grosse femme aux joues rougies par la campagne qui les surveillait. Olympe et Marie était encore trop jeune pour être indépendantes, et il leur venait encore de temps à autre, notamment à la cadette, Marie, d’une bonne année, qui ne faisait pas encore ses nuits entières, certainement indisposé par les méandres de noirs cauchemars… Au début, malgré les douleurs sous-péritonéales d’Hiéronime, l’épouse de Michel-Laurent tenait à câliner sa fille pour la rassurer, allant jusqu’à demander à ses domestiques d’amener le berceau de bois blanc dans la suite parentale, au grand dam de son époux qui pourtant ne pouvait rien lui refuse par amour. Ce dernier, content des enfants qu’il avait déjà espérait un fils, après 3 filles, c’était pour lui l’ordre logique des choses. L’attente fut longue, les médecins prévoyant la naissance pour les alentours de Pâques. Et ils eurent raison ! La naissance tant attendu fut le 26 avril de l’année 1641.C’est dans la pièce d’enfantement de la famille Mancini, parée de teintures bleues ciel pour attendre les esprits, que naquit le cinquième Mancini-Mazzarini. Il ouvrit les yeux pour la première fois dans l’atmosphère lourde d’un printemps ensoleillé, dans une pièce claire mais embrumé d’encens et autres herbes médicinales que le médecin avait souhaité brûlé, toujours dans un souci de bien-être de la femme enceinte. Un prêtre était là également, pour soutenir la pauvre femme car le scientifique avait été formel : l’accouchement serait dur et elle aurait besoin du soutien de Dieu dans cette épreuve ! C’est donc dans ces circonstances que Philippe-Julien Mancini poussa son premier cri, immédiatement suivi de quelques hoquets, pour reprendre sa respiration et pleurer de plus belle tandis que le médecin enveloppait le nourrisson dans un drap blanc après avoir sectionné le cordon ombilical. Il posa l’enfant sur les seins de sa mère qui souriait au travers de la sueur de son visage, ses mèches humides se battant sur son front et ne voulant s’en décoller sous la chaleur. Le père était tout aussi heureux, cela se voyait à son sourire. Un deuxième fils, une gloire nouvelle pour sa famille déjà nombreuse mais qu’il espérait l’être encore plus. Quelques heures après la naissance de Philippe-Julien, la mère lui donna le sein, le petit enfant attrapant déjà habilement le sein féminin et buvant goulûment le nectar lactée. Sa mère s’en occupa plusieurs semaines, jusqu’à ce qu’elle n’ait plus de lait, après quoi, souhaitait reprendre sa vie de femme noble, elle confia son fils aux soins de leur nourrice, qui s’en occupa comme s’il avait été le sien. Par chance, l’enfant était très calme, et hormis de grosses colères lorsqu’il avait faim, n’ayant que peu de patience et ne voulant point attendre, les parents avaient la chance qu’il fasse entièrement ses nuits, ce qui n’avait pas été le cas de leur dernière enfant ! Les deux aînés étaient attirés par cette petite chose fragile dans son grand berceau blanc, ils avaient enfin l’âge de comprendre qu’ils avaient un petit frère, et que l’amour se leur parent serait une fois de plus à partager. Amour bien mince mais présent néanmoins.
C’est donc dans le Palais familial à Rome que vit le jour Philippe-Julien Mancini, et dans ces mêmes lieux qu’il passa les premières années de sa vie. Ces années furent très calmes, apprenant comme tous les enfants les rudiments de l’homme, à savoir la marche dans un premier temps mais aussi et surtout une habitude qu’il n’abandonnerait jamais : faire savoir ce qu’il voulait et l’obtenir de manière honteusement facile ! Un petit sourire et hop, la cuisinière lui donnait un petit biscuit qu’elle venait de faire cuire pour ses maîtres. Ses premiers mots furent un nouvel événement pour les Mancini. Voyant la mine réjoui de ses parents, le jeune garçon ne cessait de répéter ce qu’il savait dire, et personne ne s’en lassait, hormis ses frères et sœurs qui ne comprenaient pas l’intérêt des adultes, eux-mêmes sachant parler sans que quiconque ne pensent à les féliciter d’un tel exploit. Le premier voyage que fit Philippe-Julien hors de la ville de Rome fut pour rendre visite à son oncle, le cardinal Mazarin, à Paris. Si jeune et déjà il entrait à la Cour par la grande porte. Ce fut son oncle qui le baptisa, versant l’onction sacré sur son front surmonté de cheveux blonds comme les blés, comme ceux de sa mère. Revenu à Rome, il continua sa vie tranquille de petit dernier de la famille jusqu’à ce que sa mère tombe enceinte à ses 3 ans. Il comprenait ce que cela signifiait mais ne s’en souciait pas. A l’âge de 8 ans, un précepteur privé venait au palais pour lui apprendre l’art des lettres, les reconnaitre, les écrire et les lire. Il eut un peu de mal sur le début mais s’y fit très vite et s’y appliqua fort bien. Il apprit également les bases des mathématiques, telles qu’elles étaient connus à l’époque et surtout l’étiquette et les bonnes manières, sachant qu’un jour prochain Philippe-Julien rejoindrait son oncle le Cardinal au Louvre, à la Cour.
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 01.11.12 0:54 | |
| ENFANCE
DOREE _________________________________________________ Ce jour arriva bien assez tôt. En effet, il était une habitude dans la famille des Mancini que les enfants soient envoyés auprès de leur oncle, le Cardinal Mazarin, qui les voulait près de lui pour parfaire leur éducation et surtout les introduire à la prestigieuse cour du Roi de France. Etant Régent depuis la mort de Louis XIII de France en 1643, le Cardinal avait de nombreux pouvoirs même si sa nomination à ce poste fut très mal vu par la population française, étant à la fois Italien et dans la ligne de Richelieu. Philippe-Julien ne fut pas le premier des enfants Mancini à se rendre à Paris, capitale du Royaume de France, ce furent d’abord les ainés. Il n’y arriva en effet qu’en 1953, après une période fort tourmentée pour la famille Mancini et pour le pouvoir royal français : la Fronde. Ce soulèvement de la part du Parlement puis de la noblesse française troublèrent pendant un temps certain l’équilibre de la Cour au point de forcer d’obliger en 1651 Mazarin à s’exiler. Cette période troublante perturba grandement l’enfance du futur Roi Soleil, et fut une période de deuil pour les Mancini qui y virent périr leur plus vieux fils, Paul Mancini. Ce dernier, proche ami de Louis-Dieudonné, fut mortellement blessé le 2 juillet 1952, soit un an avant la fin de la Fronde et un an avant l’arrivée de son frère. Philippe-Julien s’en souvient encore quand il sut la nouvelle :
Coursier – Madame, j’ai une nouvelle venant de Paris pour vous. Hiéronime – Un message ? Rien de grave j’espère ? J’ai eu connaissance de cette Fronde. Coursier – Je vous laisse la lire…
[…]
Philippe-Julien – Mère, pourquoi pleurez-vous ? Hiéronime – Oh mon fils, c’est votre frère… Philipe-Julien – Paul ? Qu’a-t-il de bon à raconter sur Paris ? Une nouvelle conquête ? Hiéronime – Non Philippe… Paul a rejoint le Royaume de Dieu.. Philippe-Julien – Paul ? Mais c’est impossible ! Vous mentez ! Hiéronime – Non, mon fils…
La famille Mancini avait beau être très noble et parfois un peu hautaine, pouvant se permettre quelques largesses, résidant dans les Etats Pontificaux et étant ainsi à l’abri de la menace espagnole dans le Sud de l’Italie, elle était très unie autour des valeurs pieuses de la famille et la mort de leur fils les toucha fortement. Ses parents le pleurèrent de nombreuses semaines et pour Philippe-Julien ce fut également une période difficile, obligé alors qu’il était encore jeune de faire face à la réalité de la mort et à la faible épaisseur du fil de la vie. Même s’il n’en montra jamais rien, cet épisode le marqua et c’est lorsqu’il n’avait donc que 11 ans qu’il décida de profiter de la vie sans jamais se priver, pour vivre la vie de son frère trop tôt disparu. Sa préciosité lorsqu’il sera adulte faisait certainement parti de cette carapace qu’il s’était trop tôt forgé. Depuis ce jour et secrètement, Philippe a plus que du mal à porter dans son cœur les Espagnols, responsables selon lui de la domination honteuse sur l’Italie et de la mort de son frère. C’est à peine remis de cet épisode que ses parents envoyèrent Philippe et ses deux sœurs, Hortense et Marie, aux côtés de Mazarin, une fois qu’il fut revenu de son exil et que sa position permette la protection de ses neveux.
Très tôt, dans le but d’éduquer ses neveux et nièces à l’éducation à la française, le Cardinal Mazarin envoya Philippe-Julien au Collège des Jésuites de Clermont. Le cadre avait beau être fabuleux, les professeurs patients et surtout conciliant du fait de la renommée et du pouvoir de la branche Mancini-Mazarin à la Cour, Philippe-Julien n’y trouva jamais sa place, trouvant les études inutiles, comme toute chose qui ne l’intéressait pas. Passer une heure tous les matins dans la Chapelle à devoir psalmodier la prière en latin l’ennuyait profondément. Ce qu’il aimait par contre était ces rares moments où son oncle le tirait de la bassesse des bureaux de bois vieillis par les encens religieux pour paraitre et représenter avec honneur le nom des Mancini aux cérémonies officielles. C’est avec peine qu’il est obligé de retourner chez les pères pour étudier et s’accoquine de ce fait assez vite avec les plus vils fifrelins du Collège de Clermont, tous des jeunes gens issus de familles nobles mais ayant choisi par entêtement de ne pas suivre les règles pré-édictées par leurs parents et de n’en faire qu’à leur bon vouloir. Jamais il n’oubliera ces soirées où, profitant du sommeil des pères, lui et ses amis s’introduisaient en cuisine pour dérober de quoi manger à leur faim, autre chose que ces fruits à peine mûrs auxquels ils avaient le droit le soir pendant la période du Carême. très vite, étant mis au courant, son oncle le retire du Collège jugeant que l’éducation de ce garçon ne pourra jamais être rattrapé. Néanmoins, son amour pour Philippe-Julien n’en fut pas terni, en tout c’est ce que l’on pouvait en déduire des honneurs que reçut le jeune garçon très tôt. Il se souviendrait d’ailleurs de cette journée toute sa vie. Son entrée à la Cour, avec le Couronnement de Louis XIV qui se fit nommer par la suite le Roi Soleil, au dessus de tous… Ce couronnement eut lieu dans la Sainte Cathédrale de Reims, où l’antique Clovis reçut l’onction de l’évêque Saint-Rémi, convertissant ainsi à tout jamais la majestueuse France à la religion catholique. Alors qu’il n’était à l’origine prévu que Philippe-Julien ne fasse qu’y assister, le Cardinal Mazarin réussit un coup de force en imposant son tendre neveu aux traits si doux comme celui devant donner l’Ampoule, charge habituellement donné à un Prince de Sang. L’émotion qu’avait ressentie ce jour-là Philippe-Julien fut si forte qu’il y consacra ses premiers écrits, en se confiant dans un journal qu’il ne tenait pas fort régulièrement :
« En ce jour béni de l’an 1954, alors que deux à peine me sépare de mon arrivée à la Cour auprès de mon oncle Mazarin, me fut donné le divin honneur de donner l’Ampoule lors de l’ensoleillement de notre jeune Roi Louis XIV. La Cathédrale de Reims était magnifique, les rayons poignants du Soleil rendant la scène irréelle, pendant que le Roi s’avançait dans son pourpoint de soie d’un bleu roi, à la cape tendu et longue comme une voile de bateau aux fleurs de lys dorés, et courbait la tête pour recevoir sur sa chevelure aux reflets d’ange l’anneau coronaire de sa charge nouvelle, tandis que moi, simple sujet de la Cour, vêtu d’un pourpoint blanc en l’honneur de la Monarchie et de la pureté de la Sainte-Eglise Catholique, je m’avançais tremblant devant le regard perdu de ces milliers de gens, tendre la Sainte-Ampoule, précieux trésor envoyé du ciel au grand Saint-Rémi pour le sacre de Clovis, à la destinée du prélat et des chanoines, afin que la Main de Dieu le Tout Puissant bénisse notre bon roi… »
Un passage émouvant qui fut décisif pour le jeune Mancini qui dès lors se résolut de quitter définitivement le Collège de Clermont pour intégrer les mondanités des salons parisiens, où son page ne parait plus devant son tendre et charmant minois qui lui promet déjà monts et merveilles. Il se fait un nom, une renommée. On lui promit la meilleure des épouses, et une glorieuse destinée à servir le Royaume de France, nation d’adoption à défaut de naissance. Très vite, alors que son talent n’était que mal exploité au Collège des Jésuites, il sut trouver les bons mots, à placer au bon moment à l’oreille de toutes ces jolies dames au corset serré, à la poitrine généreuse et aux diamants et émeraudes étincelants. Remarqués pour son éloquence, il finira son éducation non plus dans un établissement prévu à cet effet mais dans le salon de Paul Scarron, où il se met enfin à aimer l’art tel qu’il doit être aimé, à se passionner pour les belles choses, les bons mets, les œuvres de grands artistes et la littérature. C’est aussi dans les salons parisiens que le jeune Mancini se passionna pour la musique, dont il apprit les rudiments avec la maîtrise de la harpe. De là, il regardait avec passion et envie les riches bijoux des dames, les cannes à pommeau finement taillé, aux habits tous plus chics les uns que les autres et se prit à cette mode de l’élégance, s’amusant à être le plus beau et à faire tourner toutes les têtes. Sa première relation, il l’eut à l’âge de 16 ans, avec une jeune courtisane, amie de sa sœur Hortense, dans les jardins du Palais-Royal où il était assez souvent, du fait de la présence du Roi et de son frère, qu’il ne voyait pourtant presque jamais, préférant l’ambiance de Paris. Et pourtant, c’est aussi à cet âge là qu’il se mit à fréquenter pour de bon la Cour, avec ses mots fins, ses minauderies, sa préciosité et ses mets délicieux, mais nous ne parlons là pas de nourriture mais bien de personnes. Philippe-Julien plaisait, et il le savait. Son but : avoir ce qu’il voulait quand il le voulait. C’est à peu près au moment de son éveil à la sexualité qu’il fit la rencontre du futur Monsieur, d’un an son aîné et qui pourtant avait l’air bien naïf. Il voyait bien les regards de Philippe d’Orléans à son égard mais ne voulait passer pour une proie facile, mais si pour lui c’était maintenant une évidence : il aurait une relation avec ce jeune homme à peine plus âgé que lui.
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 01.11.12 0:54 | |
| MONSIEUR
ET MOI _________________________________________________ L’occasion se présenta bien assez tôt, à l’occasion d’une nouvelle charge pour Philippe-Julien. Il fut en effet nommé Chevalier de l’Ordre du Saint-Esprit, distinction le mettant sous les ordres sacrés de Dieu et son serviteur premier le Roi de France, charge qui ajouta à ses tenues toutes plus élégantes et fantaisistes les unes que les autres un ruban bleu avec la Croix de Malte sur laquelle était posé la Colombe de la Paix, symbole de l’Ordre. Monsieur en faisait également parti. Cet épisode fut l’occasion d’une nouvelle frasque littéraire de Philippe-Julien :
« Me voici ancré dans la Cour du Roi ! J’honore mes parents et mon oncle en intégrant l’Ordre du Saint-Esprit, mais plus que cette distinction publique, c’est l’achèvement d’un but personnel qui m’amène à écrire ces mots. Laissez moi vous raconter comment j’ai charmé le jeune Philippe d’Orléans, d’un an mon ainé… La cérémonie avait eu lieu et j’avais reçue le ruban bleu et la Croix de Malte. Maintenant que j’étais dans l’Ordre à l’instar d’autres jeunes gens de la Noblesse Française, les serviteurs avaient mis en place un buffet de gourmandises sucrées et salées, dont je ne me servis que peu, ayant bien d’autres choses à faire à mon goût. Je voulais mettre mon plan à exécution, à savoir charmer pour de bon le jeune Monsieur. J’avais revêtu pour la Cérémonie un pourpoint de soie nacre, des collants blancs avec la jarretière finement dorée, et un manteau des mêmes teintes monarchiques. Etant encore jeune, je ne pouvais avoir de cannes, mais ma main gauche était orné d’un bijou que mon oncle m’avait offert, une chevalière d’or surmonté d’un saphir azuréen. Enfin, pour finir le tout et pour prendre l’ascendant sur ma cible, je m’étais équipé de bottines aux motifs exsangues, à la pierre brillante et au talon haut. Lorsque les quelques musiciens présents dans la salle de cérémonie entamèrent les premières notes, j’éblouis le monde autour de moi de mes pas dansés et marqués, résonnant dans la salle tel le sabot d’un étalon sur le sol sel d’un été sans nuage. Le premier à me regarder, intrigué, fut Monsieur. Très vite, cette danse dont le but était d’éblouir devint une parade pour charmer Monsieur. A la fin de la cantate, je saisis mon audace à pleines mains et vint le voir en lui proposant de me suivre. Ses yeux pleins de malices ne purent mentir pour lui et il me suivit sans mot dire. Nous étions deux jeunes gens courant à petites foulées au Palais Royal, pour finir dans la chambre de Monsieur que je voyais pour la première fois. Nous ne fîmes pourtant rien sauf parler, avant de rejoindre le reste des Chevaliers. Il aura fallu attendre une balade dans les bois avant de consommer ce bijou dans son écrin blanc. Première fois avec un homme, et pourtant j’aimai ça. J’aime les femmes. J’aime les hommes. C’est aussi simple que ça. Et j’aime la vie. Cette aventure ne dura pas fort longtemps, nous étions jeunes et nous promîmes de rester amis, en souvenir de ces folles aventures… »
C’est ainsi que Philippe-Julien avait initié le futur Monsieur au vice français comme l’appelaient les Italiens, ou au vice Italien comme l’appelaient les Français. Mancini en fut radicalement changé, sachant qu’il avait une emprise sur le cœur à la fois des femmes et des hommes, et décidé d’en profiter, devenant un véritable charmeur et flambeur, dévorant la vie des deux côtés. Cela fit un scandale à la Cour. Son oncle Mazarin fut le plus surpris et s’en prit directement à son neveu lui rabâchant que cela pourrait avoir de graves conséquences, que Philippe d’Orléans était le frère du Roi et qu’on ne pouvait pas se permettre de compromettre ainsi l’image de la Famille Royale sans avoir d’ennuis. Philippe-Julien l’entendait à peine, ne se souciant pas des on-dit. A part quand ils concernaient les autres bien entendu. Il avait aimé Philippe, ils avaient eu du plaisir ensemble, mais la douceur de leur relation ne changea pas. Ils s’aimaient comme de simples amis. Sa vie future était déjà clairement défini : fêtes dans les soirées parisiennes à la fin desquelles il finissait rarement seul, étant généralement accompagné d’une proie, qu’elle soit féminine ou masculine voire même les deux, amateur de nouvelles expériences ; mais aussi l’art dont sa passion grandit avec le temps, et la littérature. Il aimait le beau, l’esthétique, et aimait la vie. Jusque là il était néanmoins assez limité, dépendant encore de l’autorité familiale qu’exerçait sur lui le Cardinal.
Dernière édition par Philippe-Julien Mancini le 02.11.12 1:00, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 01.11.12 0:55 | |
| MORT DU
CARDINAL _________________________________________________ Mais peu de temps après survint la mort de son oncle Mazarin, en 1661. La mort de cet être proche avait été un choc pour le jeune Mancini d’une vingtaine d’année. Il avait appris à considérer cet homme comme un père, qui l’avait élevé ces huit dernières années et qui lui avait offert une place de choix dans la Noblesse Française, en lui léguant une bonne partie de sa fortune ainsi qu’en lui achetant avant sa mort le Duché de Nevers, lui établissant une charge durable. Néanmoins, cette charge s’accompagna de bien des soucis, car la Préfecture de Paris lui refusa catégoriquement l’appartenance de ce Duché, l’engageant pour plusieurs années dans une lutte politique sans merci pour faire reconnaitre son titre de Duc de Nevers. Il tenait à son héritage familial et ne laisserait pas des politiciens un peu trop zélés le lui voler ! Il se souvenait encore de la réponse de l’employé de la Préfecture quand il s’y était rendu pour faire authentifier son titre.
Employé – Votre titre est refusé M. Mancini. Philippe-Julien – C’est impossible. Vérifiez ! Employé – C’est déjà la troisième fois que je vérifie Monsieur, et la réponse du Préfet a été non. Philippe-Julien – C’est le Cardinal Mazarin qui a acheté ces terres et je les ai obtenues par héritage ! Je suis le duc de Nevers, alors allez dire à ce Préfet qu’il se trompe. Employé – Monsieur calmez vous ou j’appelle les gardes. Nous vous refusons le titre et les terres. Philippe-Julien – Je ne me laisserai pas faire sale gueux !
Contrarié par toutes ces affaires et encore chagriné par le décès de son oncle, Philippe-Julien souhaita s’éloigner pour quelques temps de la vie parisienne. Non pas pour s’isoler tel un ermite, bien au contraire, mais pour profiter de la vie autrement, il retourna donc en Italie dans sa famille pour revoir ses parents. Il eut aussi l’occasion de beaucoup voir sa sœur Marie, qui s’ennuyait fortement depuis son récent mariage. En effet, alors que leur oncle venait de mourir, sa sœur se maria avec Lorenzo Colonna. Lors de ce mariage, Philippe-Julien eut la joie de retrouver un de ses anciens amants, Luigi di Paliano, le frère du marié en réalité. Qui était ce beau jeune homme ? Oh c’est très simple, il s’agissait ni plus ni moins d’un des amants de notre Italien. Ils s’étaient tout de suite remarqués lorsqu’ils s’étaient vus à Venise, comme si leurs regards étaient pareils à deux aimants prêts à péricliter. L’occasion pour le Casanova de vivre une des meilleures nuits qu’il n’avait jamais passé, il n’avait en effet depuis jamais trouvé de partenaire aussi vigoureux, de quoi lui laissaient d’excellents souvenirs dans sa mémoire tant psychique que physique. Mais comme à son habitude, ce n’était pour lui qu’une histoire de sexe, de pulsion et l’amour était une fois de plus absent. L’inverse n’était pourtant pas vrai et Philippe-Julien se doutait que de son côté Luigi éprouvait des sentiments à son égard, et i lavait honte de le dire, mais il en profitait, surtout ces derniers temps avec ses dépenses outrancières, il avait souvent besoin d’un peu de monnaie, que le bel Italien lui donnait en échange d’un seul regard de tendresse ou d’un mot charmant. Encore plus facile que de travailler n’est-ce pas ?
Retrouver sa famille et sa soeur suffit à apaiser le cœur et l’esprit de notre jeune homme. Mais il avait envie de bouger, et plutôt que de retourner directement à Paris, il choisit de profiter de la vie comme son frère Paul n’avait pas eu l’occasion de le faire en faisant le tour des plus grandes maisons d’Europe, charmant à tour de bras, dilapidant presque l’argent reçu en héritage de feu son oncle. Il était dépensier, c’était son vice. Il passait en effet son temps à faire les boutiques ou de rencontrer des tailleurs et des orfèvres, tantôt pour un nouveau pourpoint ou des rubans luxueux, tantôt pour des bijoux aux mille et une couleurs. Il aimait la beauté. Vous le saviez déjà ? Et bien regardez Philippe-Julien et vous verrez qu’il respire la beauté. Personne ne peut lui être insensible, femmes mariées ou non. Il eut l’occasion plus d’une fois de rendre un homme de haut rang trompé et d’être grassement payé par la dame pour son silence. Argent qu’il dépensait presque tout de suite.
Dernière édition par Philippe-Julien Mancini le 01.11.12 1:17, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 01.11.12 0:55 | |
| VOYAGE EN
EUROPE _________________________________________________ Ses voyages se poursuivaient jusqu’à ce Carnaval à Venise où tout s’enchaînait sans qu’il le voulut vraiment. Ce Carnaval avait la particularité d’attirer les personnes élégantes, et les femmes riches. Il n’avait beau pas encore avoir cet esprit d’arnaqueur qui profite de l’amour des femmes pour vivre, il aimait tout de même charmer. Tout se passait comme d’habitude, ayant plus d’une fois fait rougir telle demoiselle dans sa fine robe de soie parme, ou choqué et émoustillé tel homme qui se voulait viril mais qui l’était tout autant qu’une pucelle. En arrivant sur la place St-Marc, il avait repéré quelques proies potentielles qui après une heure était dans les bras d’un autre homme… Le fait serait arrivé une seule fois, soit, mais là c’était arrivé avec trois jeunes femmes déjà et l’homme avec lequel elles étaient ensuite était toujours le même. Un individu vêtu entièrement de bleu pâle, alors que Philippe-Julien avait un ensemble bleu roi, couleur de ses armoiries, avec un loup très simple alors que l’Italien portait un masque blanc incomplet, dévoilant des parties de visage dont la partie orbitaire droite et sa bouche aux lèvres rosées et douces. Intrigué, une fois que l’homme s’éloigna de la jeune fille, Philippe-Julien le suivit et s’adressa à lui.
Philippe-Julien – Mais qui êtes-vous Monsieur, pour me voler ainsi mes futurs proies ? Homme Masqué (Guillaume de Perche) - Une proie n’appartient pas éternellement au même chasseur. Philippe-Julien – Démasquez-vous, que je vois en quoi ces demoiselles sont sensibles à vos charmes…. Ciel, que Dieu m’en soit témoin, je croirai voir un miroir face à moi. Homme masqué – Je ne peux le voir avec votre masque… Philippe-Julien – Pardonnez-moi. Philippe-Julien Mancini, Duc de Nevers. Homme masqué – Guillaume du Perche, comte du Perche.
Et l’Italien ne mentait pas. Les deux hommes se ressemblaient fortement, comme des frères ou des jumeaux. C’en était stupéfiant. Pas étonnant que les jeunes filles tournaient autour de ce concurrent, il était aussi beau que le premier. Amusé de la situation, Mancini offrit un verre dans une taverne non loin de là, gardant son masque à la main, les deux hommes attirant les regards de par leur ressemblance. Imaginez la situation : deux magnifiques mâles quasi-identiques pour de nombreuses jeunes filles vierges et pures, ou autant de femmes mariées et lassées du quotidien. Que de fantasmes vous ne trouvez pas ? Les deux hommes discutèrent un long moment, s’apercevant qu’ils s’étaient respectivement volé leurs conquêtes pendant ces premiers jours de Carnaval. Ils reprirent leur exercice en se communiquant leur lieu de villégiature temporaire, et se retrouvèrent ainsi tous les jours du Carnaval, profitant de certaines occasions cocasses pour embrouiller les demoiselles qui devenaient folles sous la chaleur du soleil d’Italie. Ou alors ils faisaient tourner en bourrique les boutiquiers. Une vraie partie de plaisir. Un ami, voilà ce que Philippe-Julien avait trouvé à Venise cette année-là. Un ami avec qui il garda contact et multiplia les tours de passe-passe, comme deux garnements collectionnant les interdits franchis. Mais le Mancini ne savait pas que son nouvel ami était espion. Et fut donc surpris lorsqu’un jour qu’il se promenait à Paris pour flâner, deux individus qu’il n’avait pas vu arriver refermèrent leurs mains gantées de noir sur la bouche et l’assommèrent avant de l’enlever. Il s’était réveillé dans une vieille cave aux parois rocheuses humides et froides. Le lieu suait la saleté. Philippe-Julien en avait la nausée. Ses beaux vêtements de soie étaient en piteux état, et des hommes à l’identité cachée voulurent lui retirer des informations avant de s’apercevoir qu’il n’était pas celui qu’ils recherchaient. Ni une, ni deux, l’Italien fut assommé de nouveau puis jeté sur le bord d’un chemin peu fréquenté dans un état déplorable. Le visage terreux et sale, les ongles souillés par la terre, ses vêtements en lambeaux, sa lèvre saignait et il sentait son épaule fort douloureuse. Il avait pu saisir quelques mots et savait donc qu’il avait été pris pour un autre. Il ne savait pas à quoi était bien dû sa vie sauve, mais était sûr d’une chose : le seul individu qui lui ressemblait et auquel il ressemblait était le compte du Perche. Il allait falloir qu’ils aient une sérieuse conversion tous les deux. La leçon fut rude, et il se résolut à cesser pour quelques temps son escapade européenne en se jurant d’avoir le fin mot de cette histoire. Il prit le temps, de retour sur Paris dans une riche pension, de faire soigner ses blessures par un médecin en qui il savait pouvoir avoir confiance, ayant soigné son oncle jusqu’à sa mort, mais fut contraint pendant un mois d’endurer les saignées, les lavements et les breuvages émétiques au goût plus infectes que la boue des bas quartiers parisiens, et la comparaison était encore en deçà de la vérité. Une fois remis, il se rendit au Palais-Royal, revoir son premier amant masculin et ami le désormais nommé Monsieur, frère du Roi. Tombant de nouveau amoureux de la Cour, il se plût à rester sur place et trouva la charge parfaite pour être au courant de tout et côtoyer les plus grands salons : le Surintendant était décédé, et la place était libre. Philippe-Julien fit donc valoir son sang et sa parenté avec Mazarin pour accéder à ce poste.
Dernière édition par Philippe-Julien Mancini le 01.11.12 1:21, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 01.11.12 0:55 | |
| Le PALAIS
ROYAL _________________________________________________ Surintendant du Palais-Royal, demeure de Monsieur… Quelle meilleure voie pour être proche de Monsieur et de son influence sur la Cour ? Quelle meilleure place pour charmer allégrement et arnaquer les plus naïves ? Et puis, s’il peut gagner du galon par l’intermédiaire de Monsieur, pour sûr qu’il le fera, ne serait-ce qu’en souvenir du bon vieux temps. Leur amitié était forte et ambiguë à la fois. Pas d’amour, c’était sûr, mais Philippe-Julien aimait taquiner et émoustiller Monsieur quand il le pouvait. De nouveaux scandales étaient à prévoir au Palais-Royal, une manière comme un autre d’attirer l’attention sur lui. Et puis, on a toujours besoin d’un ami dans la vie n’est-ce pas ? Pour Philippe-Julien c’est même essentiel, et il était prêt à vendre son âme et son corps pour les sauver, la preuve la plus récente étant cet enlèvement par des hommes mystérieux. Il savait à l’époque où loger celui qui lui ressemblait tant. Il aurait pu vendre la mèche mais était loyal et n’avait rien dit. Et enfin, ce poste tombait pile dans ses comptes… Vivre à travers toute l’Europe c’était bien beau mais la fortune laissée par son oncle avait un peu trop diminué à son goût et il n’était pas prêt à remettre en question son mode de vie et son amour du beau et du luxe. Autant conjuguer le tout ensemble dans ce cas. Son arrivée à Paris l’amena à faire de bien heureuses rencontres… C’est ainsi que lorsqu’il vit pour la première fois Isabelle de Saint-Amand, il sut qu’il l’aurait un jour. Elle lui était due, et connaitrait très rapidement la chaleur de ses baisers, l’ardeur de son corps et la douceur de ses draps… Leur premier regard avait été intense, puissant, et langoureux. Quitte à oublier tout ce qui se passait autour. Y a-t-il de l’amour entre eux ? C’est peu probable, mais Philippe-Julien lui fit la cour et trouva son cœur. Tous les deux orgueilleux, ils n’avaient jamais rien lâché, chacun tenant tête à l’autre lorsqu’ils se voyaient, comme cette fois par un après-midi hivernal.
Philippe-Julien – Vous sortez Madame ? Isabelle – Oui je sors. En quoi cela vous intéresse-t-il Philippe-Julien ? Philippe-Julien – Permettez que je vous accompagne et vous pare de votre manteau ! Isabelle – Je suis amplement capable de me promener seul Monsieur. Philippe-Julien – Ma compagnie ne vous tiendrait-elle point chaud ? Isabelle – Si je veux votre compagnie, je vous l’ordonnerai.
Toujours dans l’invective, tout dans le duel, le défi, et pourtant il n’avait pas fallu longtemps pour que cette bataille se transforme en énergie sexuelle. S’aimaient-ils ? Ils ne le savaient toujours pas, mais se plaisaient à paraître ensemble aux yeux de tous, curieux des ragots sur leur compte, et ensemble sous les draps, comblant leurs désirs hormonaux. Le mystère, il n’y avait que ça de vrai, et Philippe-Julien était un peu trop insouciant pour se préoccuper de l’avenir, préférant de loin profiter au jour le jour de chaque plaisir que la vie lui donner. Le fameux Carpe Diem qu’il avait appris dans ses cours de latin pendant sa jeunesse. Il avait plus retenu le sens et la philosophie de ces mots plutôt que leur déclinaison ou leur cas, c’était pour dire l’intérêt de Mancini pour les études. Non pas qu’il soit idiot bien au contraire, mais il ne s’intéressait qu’à ce qui pouvait lui être complètement utile : la littérature, l’élégance, et les femmes (accessoirement les hommes, même si cela restait un plaisir personnel étant plutôt mal vu par certains catholiques extrêmes…). Une particularité avec cette jeune Isabelle de St-Amand ? Le chat et la souris, c’était ça après tout leur relation ! Ils pouvaient se voir tous les jours pendant des semaines puis ne plus se voir pendant autant de temps. Un couple sans en être un également, un couple de non exclusivité, Philippe ne cachant pas ses mœurs plutôt scandaleuses à la Cour, bien qu’il allait devoir rapidement apprendre à contrôler un peu plus son image, et quel meilleur moyen qu’en y prenant part ? Il savait que la Cour était le théâtre des ragots et des rumeurs, Monsieur en était même très friand, et maintenant que l’Italien était devenu Surintendant du Palais-Royal, il pourrait s’éduquer à cette langue de perfidie et de moquerie sadique. La Cour permettait au neveu de Mazarin d’élargir son cercle de connaissance et pour sûr il en profiterait pour parvenir à ses nombreuses fins. Je vous ai déjà dit qu’il adorait le luxe et profiter de la vie en la consumant par les deux bouts ? Et bien le problème c’est l’argent, alors quand une âme naïve est prêt à donner un peu de sa fortune inutile en échange, c’est bon à prendre n’est-ce pas ? Quitte à utiliser n’importe quel artifice. C’est d’ailleurs en arrivant et en s’installant de manière définitive à la Cour que le Duc de Nevers commença ses petites arnaques. Oh rien de grave bien entendu, mais de quoi faire pénitence tous les matins en priant devant Dieu le Père… Philippe-Julien est un véritable amateur d’art, et a eu l’occasion d’acquérir certains objets de grande valeur lors de ses voyages à travers toute l’Europe, dépensant parfois de coquettes sommes… Et beaucoup de jolies dames de la Cour étaient également amatrices d’art mais manquaient cruellement de connaissance et il était si facile de les berner qu’il n’y résista pas, profitant de l’occasion pour s’associer avec un imitateur, qui savait créer de belles copies d’œuvre d’art mineur tel que des bijoux ou des parfums. L’Italien lui se chargeait de reproduire des toiles et des sculptures, ayant un très bon œil pour ces choses là, puis il mélangeait toutes ces œuvres, vraies et fausses, et les montraient à ces dames aimantes des arts. Et à chaque fois il parvenait à vendre les faux et garder les vrais. De quoi gagner de l’argent facilement et rapidement. Et sa plus fidèle cliente n’était autre qu’Aliénor de Wittelsbach. Sa plus belle affaire fut quand il la convainquit d’acheter une toile de Perugino – Le Baptême du Christ, toile qui n’était présente que dans le palais romain de la famille Mancini mais cela, la jeune dame ne le savait pas et avait donné une somme rondelette à Mancini pour acquérir le faux qu’elle croyait vrai.
Bien qu’entre Monsieur et Philippe-Julien seule l’amitié sincère subsistait, malgré quelques clins d’œil suggestifs et moqueurs de la part de ce dernier destiné au premier, il n’en restait pas moins que les deux anciens amants s’appréciaient beaucoup. A tel point que Monsieur crut généreux son geste lors d’un Bal donné par lui-même dans son Palais Royal, en présence de nombreuses jeunes personnes, dont de belles jeunes femmes et de beaux jeunes hommes. La rumeur selon laquelle l’étalon de Monsieur lui refusait quelque plaisir charnel choquait Philippe-Julien, et en avait touché quelques mots à son ami sans que celui-ci ne veuille l’écouter. L’Italien ne comprenait pas son entêtement à vouloir rester avec cet homme alors que tant d’autres étaient charmants et voulaient le séduire. C’était d’ailleurs le cas du Comte de Surrey. Amusé mais ne voulant pas rendre jaloux l’amant de Lorrain de Monsieur, ce dernier eut la merveilleuse idée de présenter Mancini à cet Alfie. Et son plan fonctionna à merveille, Mancini, toujours aussi joueur et charmeur s’amuse avec ce nouveau jouet, le séduisant et lui offrant parfois de folles nuits puis le délaissant, le faisant languir, pour le plaisir des spectateurs ! Alfie de Surrey en est totalement perdu mais est incapable de se détacher complètement du regard bleu et ensorceleur de Mancini. Celui-ci l’a d’ailleurs décrit dans son journal, montrant à quel point il le trouve amusant :
« Ce petit jeune est une véritable merveille pour mon amusement. Agréable et charmant, il serait prêt à me donner les joyaux de la Couronne pour mes beaux yeux ou une attention à son égard… S’il connaissait mes désirs les plus secrets, il les accomplirait avec la plus parfaite dévotion. Touchant mais un peu épuisant des fois. Mais je ne peux longtemps m’en séparer, il me colle sans arrêt et il faut avouer qu’avoir un admirateur secret aussi charmant est admirable et admiré. Mais en plus, le jeune Alfie est intelligent ! Oh il a très vite vu mes petites magouilles, mais plutôt que de me dénoncer il m’a supplié d’y participer, et j’avoue que ses talents m’ont bien aidé dans certaines entreprises. Ma collection de bijoux rares s’est considérablement amplifiée, grâce aux doigts de fée du Comte de Surrey. Il a fait ses preuves, alors autant en profiter, tant au niveau sensuel qu’au niveau des magouilles en tout genre … Prenez garde jolies demoiselles, ou vous vous retrouverez bien vite en corsets ! »
Ainsi va la vie de Mancini. Surintendant du Palais-Royal, il organise les journées et les soirées de Monsieur, devenant un conseiller précieux. Avide tout comme ce dernier des ragots, il n’hésite pas à tendre l’oreille dans les couloirs dorés. Et comme à son habitude, il profite de son physique et de son charisme pour parvenir à ses fins… Qui a dit qu’il était l’équivalent de Julien Sorel sous Louis XIV ?
Dernière édition par Philippe-Julien Mancini le 02.11.12 1:03, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 01.11.12 0:55 | |
| L'histoire est bouclée, mais vu l'heure, je m'attèlerai au reste demain Vous me direz si je dois retravailler certains éléments s'il-vous plait Merci PS : Me voici Monsieur |
| | | Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
ADMIN TRAVESTIE Monsieur fait très Madame
► Âge : 27 ans
► Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
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► Date d'inscription : 03/01/2007
| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 01.11.12 15:24 | |
| Dire qu'hier j'hésitais à t'envoyer un MP pour savoir, je voulais pas faire ma stalkeuse Donc il te manque les questions mais dans ta fiche (dont je m'étalerais davantage en éloge dans ta validation ), juste une remarque : Quand tu parles de Mazarin et Versailles. A l'époque, la Cour était à St-Germain ou au Louvre, Louis XIV ne pense à Versailles qu'après la mort de Mazarin. Avant tu peux parler de Paris en général ça englobe tout Fallait bien que je pinaille pour un défaut Je repasserais quand tu auras tout fini pour ta validation |
| | | Invité
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 02.11.12 1:03 | |
| Il ne fallait pas t'inquiéter, regarde me voici, me voilà Sinon, je pense avoir fini ma fiche, j'ai donc répondu aux questions, en espérant n'être pas passer à côté, j'ai corrigé certains détails (dont une grosse erreur littéraire mais chut ^^) et j'ai fait attention à ta remarque j'ai changé Versailles par Paris, ou d'autres lieux de l'époque comme tu me l'as suggéré. Surtout, si une partie est mal ou pas assez développée, il ne faut pas hésiter à me le dire, je peux revenir dessus |
| | | Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 02.11.12 1:31 | |
| TU ES VALIDÉ ! BIENVENUE A VERSAILLES
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Maintenant je peux ériger un temple à ta gloire pour te remercier d'avoir pris ce personnage (et je ne serais pas la seule, le temple ira plus vite à se construire ) Je te remercie encore d'avoir pris Mancini parmi tous les persos que je t'ai proposé, c'était un scénario un peu maudit et je peux dire que j'en attendais pas tant. On sent que tu as fait des recherches, que tu t'es documenté et ça fait vraiment plaisir (surtout après la vague de boulets qu'on a subi) et ça prouve que les bons joueurs existent encore J'ai dévoré ta fiche, mis à part le coup de Versailles que tu as rectifié, je n'ai rien à redire, tu as cerné le personnage, historique et rpgique, tu te l'es approprié et je n'ai pas d'autres choses à te faire modifier ! Si, juste dans ton profil remplis la partie "si versailles" et tout sera vraiment parfait Sinon je suis vraiment comblée et je suis ravie de t'accueillir chez les fous T'en fais pas, on mord pas ... enfin certains si, mais ils sont minoritaires Donc j'arrête de raconter n'importe quoi et je vais vraiment te valider et laisser les autres te souhaiter la bienvenue (et ceux qui disent que tu vas mourir, c'est les mêmes qui mordent, c'est leur façon à eux d'être sympa ) En dessous, tu trouveras quelques liens pour te repérer sur le forum pour tes demandes de liens, de logement, faire coucou sur le flood ... Bref, te sentir comme chez toi PENSE PAS BÊTE ; Qui est qui ? Petit topo des personnages sur le forum. ♣ Fiches de liens ♣ Demandes de rangs et de logements ♣ Le flood ♣ N'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil
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| | | Alfie Howard
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: un Chevalier Lorrain l'a déserté, depuis je me suis marié...Côté Lit: Vous n'y trouverez point d'amant(e)s ces temps-ci mais Madame ma Femme l'enflamme !Discours royal:
Le Chevalier aux Fleurs la douceur des épines
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► Titre : Baron Stafford, Chevalier de l'Ordre de la Jarretière, Secrétaire de Madame, Espion du Roi d'Angleterre & Ex-Mignon de Monsieur
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 02.11.12 1:36 | |
| Bienvenue bienvenue bienvenue !!!!! Voilà un moment qu'on attendait notre Mancini et le voilà. Et quel personnage ! Ta fiche est vraiment magnifique, j'ai eu beaucoup de plaisir a te lire ! Je vais pas faire doublon en énumérant les détails qu'a soulevé Steph sur le plan historique, tes recherches et tout... En tout cas j'y croyais à fond quand je te lisais et j'ai hâte que Alfie s'amuse souffre pleure vole fasse quelques rp en sa compagnie ! Très heureux, Signor Mancini ! J'espère que notre bande de schizos va te plaire ! Promis....on mords pas...enfin pas toujours...
Dernière édition par Alfie of Surrey le 02.11.12 1:40, édité 1 fois |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 02.11.12 1:38 | |
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| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 02.11.12 1:44 | |
| Je ne sais pas si tu te rends compte de la joie que tu causes à notre Mister national en choisissant ce personnage... En tout cas c'est dit Comme mes petits camarades, j'ai adoré lire ta fiche, c'est tellement agréable d'avoir de bons joueurs motivés (et un garçon de plus ) et prêts à faire des recherches pour créer un personnage crédible et intéressant . Bref, nous n'avons pas la chance d'avoir de lien prédéfini avec aucun de mes moi mais il faudra y remédier, c'est une faute de ne pas connaître mes perso Et promis, ils essayeront d'être gentils . Hum x) Bienvenuuue parmi nous ! J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous et au plaisir d'une rencontre au détour d'un couloir de Versailles (non je nie, je n'ai pas voulu mettre (a)) |
| | | Invité
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 02.11.12 12:52 | |
| BIIIEEENNNVVEEENNNUUUEEEE ! Matt Bomer |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
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► Missives : 7252
► Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 02.11.12 14:05 | |
| Sois le bienvenu parmi nous cher Mancini J'ai également dévoré ta fiche, elle est très bien écrite, j'ai beaucoup aimé ! Amuse toi bien parmi nous ! Au plaisir de te croiser un de ces jours dans les couloirs de Versailles. |
| | | Invité
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 02.11.12 14:16 | |
| Mon poto ! Je vais revenir sur les compliments des autres, ta fiche est absolument superbe. Le passage Julien/Guigui est génial, c'est exactement comme ça que je le voyais Je pense qu'on va avoir des choses à faire (même si Guigui va être de restriction en matière de filles ) En tout cas bienvenue parmi nous |
| | | Silvestre de Lévis
Miaou ☀ Mais oui! Mais oui! J'ai bien vu un Gros Minet!!
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► Date d'inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 02.11.12 18:00 | |
| Oh... Mon... Dieu... *dead* (enfin ma partie Isabelle vient de faire un arrêt cardiaque) C'est pas le bon personnage mais je te souhaites quand même la bienvenue *-*, Isabelle est pressée de te prendre tout ton argent |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 03.11.12 0:02 | |
| Merci à tous pour votre superbe accueil, ça fait très plaisir et un peu peur ^^ de vous décevoir surtout, vous avez l'air d'attendre beaucoup de Philippe-Julien, j'espère que je vous satisferai |
| | | Luigi Colonna
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Tant qu'il bat encore, il battra fort pour son italien, le seul.Côté Lit: Un certain florentin le partage la plupart du temps. D'autres aussi, moins souvent ...Discours royal:
CASSE-COU 1000 vies, un corps
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► Date d'inscription : 18/09/2011
| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 03.11.12 13:48 | |
| Quelle chouette fiche ! Steph m'a dit que tu avais hésité avec Barberini, tu aurais du choisir lui pour me maltraiter les deux étaient des bons choix ! J'espère que tu te plairas sur le forum en tout cas ! |
| | | Elisabeth d'Alençon
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: seul Dieu peut m'indiquer qui aimerCôté Lit: Je me réserve pour mon futur époux, je ne suis pas de celles qui se donnent!Discours royal:
When your faith is strong, you dont need a proof
► Âge : 20
► Titre : duchesse d'Alençon, abbesse de Remiremont
► Missives : 414
► Date d'inscription : 17/07/2012
| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 03.11.12 19:16 | |
| Bienvenue Très jolie fiche, j'espère que tu te plairas parmi nous |
| | | Paris de Longueville
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Une servante de ma connaissance...Côté Lit: la servante sus-citée l'a déserté, profitez-en!Discours royal:
ADMIN BIZUT Phoebus ৎ Prince des plaisirs
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini 05.11.12 10:41 | |
| En tant qu'admin, je te souhaite la bienvenue par ici Julien, on l'attendait impatiemment et ça me donnerait presque envie de reprendre ma vipère préférée qu'est sa soeur. En tant que Longueville, je te souhaites pas la bienvenue, sale italien parvenu. |
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| Sujet: Re: La Beauté est Reine, et je suis le Roi de votre corps - Philippe-Julien Mancini | |
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