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 Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher

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Sofia Farnèse


Sofia Farnèse

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Je l'ai fermé par sa faute. Seul lui pourrait le rouvrir un jour ...
Côté Lit: Je ne suis pas de celles qui se couchent pour un sourire. A peine pour un diamant, mais souvent pour la passion.
Discours royal:



♈ LA BELLA FARNESE ♈
Più bella cosa non c'è

Âge : 24 ans
Titre : Princesse Farnèse, Princesse Chimay par mariage
Missives : 1402
Date d'inscription : 03/09/2011


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MessageSujet: Re: Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher   Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher - Page 5 Icon_minitime31.10.12 0:19

« … Ce qui se passe à la fête des Longueville restera à l'Hotel des Longueville. »

C'était un bon dicton et une excellente phrase que Sofia ne pouvait qu'approuver lorsqu'elle embrassa Derek. En temps normal, jamais la jeune femme ne se serait conduite de la sorte, elle était tout de même bien élevée et ayant une assez bonne opinion d'elle-même pour ne pas mettre n'importe qui dans son lit. Alors que se passait-il se soir ? Était-ce l'alcool ? Ce thème olympien qui mettait la plupart des personnes presque à nus, dont elle ne faisait pas exception ? Était-ce Derek qui lui donnait envie de s’abandonner de la sorte ? Un peu des trois il fallait bien l'avouer : l'alcool lui faisait un peu tourner la tête et la désinhibait un petit peu, ces tenues légères n'incitaient pas à la maîtrise de soi et cela allait particulièrement bien au saxon, qui était déjà bien beau garçon en temps normal. Et si tout ce qui se passerait resterait entre les murs de l'hôtel particulier, pourquoi s'en faire ? Voilà quelques raisons de pourquoi Aphrodite tomba dans les bras de Dionysos et se laissa faire. Sofia ne sursauta que quand la porte s'ouvrit à grande volée mais il ne s'agissait là que de l'homme de la soirée, Paris de Longueville à qui elle ne fit qu'un petit sourire crispé avant de le voir disparaître comme il était apparu. L'espace d'un instant, Sofia se dit que ce n'était pas une si bonne idée et qu'elle n'était pas faite pour ce genre de risque … Surtout qu'il y avait quelqu'un d'autre dans la pièce, une silhouette dont la faible lumière permit de voir qu'il s'agissait de cette pétasse de Listenois. Elle ne valait guère mieux celle-là aussi ! Mais cela ne dura qu'un instant, jusqu'à ce qu'elle tourne à nouveau la tête vers Derek qui se trouvait si proche d'elle, si désirable que finalement, elle avait déjà oublié sa fuite. Et puis ils étaient définitivement seuls, les deux intrus étaient chacun partis par une sortie différente, la voie était libre. Et le saxon ne perdit pas un instant.

« Procédons voulez vous ? … »

Et le voilà à partir dans un petit monologue sur la mode du chiton que tout le monde portait ce soir alors que Sofia s'en moquait éperdument, continuant de promener sa main sur le corps de celui qui serait son amant de l'instant avant d'émettre un petit rire amusé.

« Je ne vous savais pas si bavard, je vous pensais plus … dans l'action. Et plus doué pour défaire les vêtements d'une femme. »

Ce n'était pas bien méchant, juste un peu provocateur mais c'était presque normal avec une personne comme la princesse Farnèse qui mit bien moins de temps à défaire la tenue masculine de son compagnon et eut un sourire un brin moqueur avant de l'embrasser à nouveau, se collant au jeune homme pour entrer dans le vif du sujet.

Cela aurait pu aller beaucoup plus loin si, tout d'un coup, la porte s'ouvrit et une silhouette apparut et frappa Derek avec un objet qui se brisa. Un vase à n'en pas douter, et le visage d'Helle affolée se dessina avec la faible lumière. Sofia fut tellement surprise par toute cette scène qu'elle pouvait paraître affreusement choquée de ce que son compagnon lui faisait.

« Sofia ! Vous n’êtes pas blessée ? Qu’est-ce que ce porc vous a fait ? Il vous a fait du mal ?
Non je … et elle se rendit compte de qu'elle allait faire.Vous êtes arrivée à temps, merci mon dieu !
Ne vous en faites pas, c’est terminé. Venez, partons avant qu’il ne se réveille, et quittons ce maudit endroit ! »

Et sans plus attendre, Sofia remit en place son vêtement pour paraître davantage présentable et se tourna une dernière fois vers le pauvre Derek assommé à terre. Espérons qu'il ne lui en veuille pas … Toujours un peu choquée par la scène qu'elle avait vécu, et ne voulant surtout pas contrarier son amie en lui disant la vérité, Sofia suivait la suédoise à travers l'hôtel pour éviter toute nouvelle rencontre et enfin trouver Silvestre qui était un peu devenu le cadet de leurs soucis.

« Sofia ma chère, je vous propose que si Silvestre ne se montre pas dans les cinq prochaines minutes, nous rentrions à la maison… Je ne rêve que d’une chose : retrouver mon lit et oublier cette soirée !
Je suis bien d'acc …. Oh ! Et bien quand on parle du loup !
Hé bien, mesdames, on peut difficilement mieux vous trouver. Mais que vous est-il arrivé ?
Oh si vous saviez ! A l'étage, il y a des gens … indignes de leur condition qui font … enfin vous avez compris ! J'en ai presque été victime ! »

Il fallait bien passer un peu pour une victime, elle ne voulait pas passer pour une traînée auprès de ses amis et, en y repensant, Helle avait bien fait de venir à son secours, Sofia s'en serait voulue tôt ou tard, il avait mieux fallu stopper les dégâts avant même si Derek n'était absolument pas déplaisant ! Mais pour le moment, il fallait partir et Silvestre avait du lire dans les pensées des deux amies.

« Venez, partons, je crois qu’il n’y a plus rien pour nous à cette soirée. »

Sofia le suivit sans broncher jusqu'au carrosse où ils montèrent tous les trois. Elle s'en voulait terriblement de les avoir emmené là et d'ailleurs, leur en fit confidence :

« Je tiens à m'excuser, c'est moi qui vous ai emmené à cette fête, bien que je ne savais pas que cela deviendrait une sorte d'orgie antique. Me pardonnez vous ? »

Helle et Silvestre n'avaient l'air de lui en vouloir, Sofia était bien sincère dans ses excuses. Il était temps de rentrer chez soi, d'ôter ce costume et de s'envelopper dans ses draps !

(Fin pour Sofia !)

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MessageSujet: Re: Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher   Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher - Page 5 Icon_minitime31.10.12 15:02

Les moments passés ensembles étaient toujours trop courts. Quand bien même ils pouvaient durer des mois que cela ne leur paraîtraient pas assez à leurs yeux. Ils le savaient, ils l'avaient acceptés qu'il y aurait toujours une fin à leurs entrevues, qu'il fallait que tôt ou tard l'un ou l'autre ne parte. Cela faisait partie de l'espèce de pacte qu'ils avaient passé et s'en étaient accommodés et profitaient de leur liberté lorsqu'ils étaient éloignés, jamais ils ne s'étaient contraints à la stricte monogamie. Leurs vies et leurs esprits, ainsi que leurs visions de la vie ne le permettait alors plutôt que de se trahir et cacher des mensonges ou se déchirer, ils se disaient libres et le vivaient bien. Même si quelques vagues à l'âme n'empêchaient pas de regretter cette décision à certains instants, mais bien vite Andréa reprenait le dessus des choses. S'attacher complètement à lui n'était pas non plus une bonne idée, jamais elle ne voudrait le blesser ou lui faire du mal, car il lui restait des secrets qu'elle lui avaient cachés, sans savoir que lui aussi. Mais qu'importe tout cela ce soir puisqu'ils étaient réunis par le plus beau des hasards, ils se moquaient alors du reste du monde en cet instant.

Du moins jusqu'au moment du retour à la réalité. Andréa avait suffisamment grandi et avait vécu assez cette situation pour connaître les rouages de leur relation : après le bonheur, il y avait toujours un départ, un au revoir et surtout la question de savoir quand est-ce que le destin serait assez farceur pour les faire se réunir encore une fois.

Je ne sais pas. Les ordres vont et viennent… Pour l’instant je reste. Je suis là, je ne bouge pas…
Tentons d'en profiter alors.


Cela la consoler à moitié, il est vrai. Mais l'emploi du temps de Silvestre était si imprévisible, il était difficile de savoir avec lui. Avant c'était eux deux qui couraient sur les mers et océans, mais depuis que l'Athéna avait coulé, Andréa n'avait plus cette activité et se sentait comme ces femmes de marins qui les attendaient inlassablement. Ce n'était pas totalement faux comme vision, bien qu'ils n'étaient pas mariés et n'en avaient discutés puisque ni l'un ni l'autre ne semblaient prêts.

Il nous faut redescendre. J’escortais des amis, je dois les retrouver.

Elle ne fit qu'hocher de la tête tout en s'étant rhabillée. Pour elle aussi cela sonnait le départ, il ne lui restait qu'à retrouver Madeleine dans la foule et rentrer avant que la marquise ne pouvait se réveiller, elles avaient assez tardé en ces lieux. Une dernière fois, la jeune femme tomba dans les bras de son bien-aimé et l'embrassa en se serrant contre lui.

Ne disparais pas encore une fois.
Promis.
répondit-elle en murmurant.

Puis Andréa le vit ouvrir la porte et disparaître une nouvelle fois. Des larmes voulurent noyer ses yeux mais elle prit une grande inspiration et tenta de rester posée et surtout pas troublée. Elle mit bien deux minutes à reprendre maîtrise complète de soi et sortie à son tour pour retourner au rez-de-chaussée, en espérant que son amie n'avait pas eu l'idée de monter aussi dans les étages. Descendant les escaliers, elle vit Silvestre passé la porte de l'hôtel et elle ne tarderait pas à faire de même alors qu'elle chercha tout d'abord dans le grand salon puis le salon vert sans trouver son amie. C'est dans en passant vers le salon bleu qu'elle la retrouva.

Où étais tu ? Je te cherche depuis tout à l'heure ! s'insurgea Madeleine, inquiète.
Hé bien … je te cherchais aussi, quelle question ! Allez viens, partons d'ici.

Les deux jeunes femmes quittèrent les lieux pour rentrer chez la marquise à qui elles avaient donné de quoi dormir. Les deux demoiselles allaient bien dormir, chacune avait pu revoir celui qui faisait battre leur cœur. Andréa savourait cet instant et son petit sourire en disait long …

Fin pour Andréa
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Megan Campbell


Megan Campbell

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Après mon pays et un souverain, vient le visage d'un français un peu trop maniaque.
Côté Lit: Après le passage d'un souverain, je suis devenue bien difficile. N'espérez rien de ce côté!
Discours royal:



    Caledonia you're calling me
    And now I'm going home


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Titre : Baronne de Campbelltown et espionne très personnelle de Charles II
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MessageSujet: Re: Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher   Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher - Page 5 Icon_minitime08.11.12 20:43

Megan jeta un œil à l’horloge. Il était tôt, encore très tôt par rapport à ses habitudes nocturnes, mais elle étouffa un bâillement qui échappa heureusement à l’assemblée.
Elle observait un peu de loin les mésaventures de Richmond, qui lui arracha néanmoins un sourire. Si son cousin apprenait qu’il s’était battu avec un français, dans le salon d’un des esprits les plus connus de la cour !
Froulay avait donc pris les devants, abandonnant la grande blonde qui l’accompagnait. Megan misa intérieurement sur le dernier arrivant de cette arène improvisée.
Mais le poing de Roberval fut plus vif et si l’écossaise se retint de pouffer, c’était uniquement pour ne pas être prise sur le vif par son plus cher ami.

Tous deux se remettaient de la bataille et des coups reçus. La jeune femme les rejoignit au moment où Megan se décida à s’enquérir de la santé de Morgan. Posant son verre, elle se faufila jusqu’au petit trio.
-Messieurs ! Comment vous portez-vous ?
- Mademoiselle Campbell, j'espère que la soirée vous plaît, lança Richmond. J'ai enfin l'occasion de vous présenter mon ami, Aymeric de Froulay, dont je vous ai déjà parlé. Froulay, voici une de mes compatriotes, Megan Campbell.

La jeune femme rosit légèrement en inclinant la tête pour le saluer. Ce Froulay n’était pas trop désagréable à regarder…elle pourrait s’y habituer le temps qu’Archibald cesse de la harceler !
-C’est un plaisir également pour moi, monsieur le comte. Le duc m’a parlé de vous en des termes si élogieux que j’ai peur de paraître bien insipide !

Morgan s’éloigna alors au bras de son infirmière qui, l’écossaise en était certaine, jouerait son rôle à la perfection ! Laissée seule avec Froulay, elle ne pouvait décidément pas fuir et regardant le bout de ses chaussures, observa un instant de silence gêné le temps que les deux autres ne s’éloignent.
-Accepteriez-vous un verre, mademoiselle, proposa le comte ?

Les termes étaient trop policés pour paraître francs et elle se doutait qu’il ne proposait ce verre que pour tenter de briser la glace. Megan lâcha enfin un sourire franc et se décida à jouer cette comédie jusqu’à ce qu’elle quitte ces soirée vouée au vice et à la débauche.
-Volontiers. Mais je vous en prie, ne vous forcez pas à être trop poli, nous savons tout deux pour quelles raisons nous nous retrouvons ici.
Elle lui lança un sourire honnête et marchant jusqu’au buffet dressé, elle préféra ignorer les quelques regards posés sur eux. Goddam, demain, ces langues françaises seraient plus déliées que celle d’un perroquet !

Elle prit le verre tendu par Froulay, trinquant en silence avant de boire une petite gorgée.
-Je vous suis infiniment reconnaissante d’avoir accepté cette petite affaire, comte. Je ne sais comment Richmond a su s’y prendre pour vous convaincre de cela ! Je vous assure que je serais des plus discrètes et des moins encombrantes à votre encontre, reprit-elle un peu précipitamment. Vous ne serez même pas obligé de m’offrir un seul bijou, ajouta-t-elle amusée avant de boire à nouveau une gorgée de vin. Mais je ne veux pas vous retenir plus longtemps, peut-être avez-vous quelques obligations demain qui vous demandent de vous lever plus tôt que le roi ? Je ne voudrais être la cause d’un retard !

Elle avait surtout envie de quitter l’hôtel, de revoir ses dernières notes à propos des informations de ce gueux de Malaure et de se coucher tôt pour être dispose dès le lendemain matin. Elle devrait à nouveau travailler avec ce Courtenvaux, l’homme qui la laissait la moins de marbre de Versailles !



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MessageSujet: Re: Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher   Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher - Page 5 Icon_minitime11.11.12 16:46

Roberval n'avait qu'une envie : partir de cette fête qui avait tourné au fiasco le plus total. Même si sa mauvaise foi rendait son ennemi entièrement coupable de la tournure des événements, il avait répliqué et cela ne servirait pas l'image de gentilhomme qu'il tentait de se donner à la cour. Enfin... Avec un peu de chance, les courtisans auraient bientôt oublié – il y avait rumeurs plus intéressantes à propager que celles sur le compte d'un malheureux corsaire cloué à terre – et en revanche, Richmond se souviendrait longtemps de la leçon. Un œil au beurre noir et quelques douleurs là où le poing d'Arthur s'était acharné se chargeraient de le lui rappeler pendant un certain temps du moins. Si sa colère ne lui laissait guère le loisir d'apprécier la chose, il était néanmoins heureux qu'Aline d'Argouges l'ait rejoint. Il n'était pas de ceux qui voulaient se sentir soutenus avant de prendre position mais celui de la jeune femme lui faisait plaisir et effaçait le fait qu'elle ait disparu au moment même où les choses s'envenimaient. A vrai dire, on pouvait même la comprendre, il n'était jamais bon de rester trop près de Richmond et de Roberval quand ils avaient un peu trop bu. Et elle n'avait que servi de prétexte à cette bagarre, elle n'en était pas la cause.

Il voulait partir mais pas tout seul. Il se connaissait assez pour savoir comment ce genre de soirées se terminerait s'il rentrait, blessé et solitaire, dans son hôtel. Sur son bateau, il ne pouvait s'isoler, toujours un marin, son second principalement, venait le déranger car nul repos n'était possible sur une mer qui ne cessait jamais de leur envoyer des défis. Mais là, il avait le sentiment qu'il ne ferait que boire et rien n'était plus pitoyable que de boire seul pour se changer les idées. C'était une des raisons, même si la principale restait qu'il appréciait sincèrement Aline, pour laquelle il l'avait conviée. Trop occupé à fixer d'un œil noir ses ennemis, Arthur ne vit pas l'instant d'hésitation que marqua la jeune femme et ne tourna la tête que lorsqu'elle accepta, sans relever le fait qu'elle aussi se sentait de trop. Décidément, cette soirée avait été mauvaise pour plus d'un et quelque chose lui disait que ce n'était pas terminé. L'hôte de la fête lui-même aurait sans doute à répondre des meubles cassés et de la tournure que les événements avaient pris.

Le silence s'était installé entre la demoiselle d'Argouges et Roberval mais le corsaire, perdu dans ses pensées, ne s'en formalisait pas. Il observait les rues défiler le long de son carrosse, pressé d'arriver à destination. Ses quelques blessures sur le visage commençaient à lui faire mal et son arcade sourcilière s'était mise à saigner mais il n'en fit aucune remarque, se contentant de tamponner la plaie de son mouchoir. Il avait vécu bien pire et savait pertinemment que cela guérirait en temps et en heure.

- Vous savez, dit soudain Aline, ramenant Arthur à la réalité, je suis désolée de m’être enfuie tout à l’heure. C’est juste que vous m’avez surprise dans un moment de faiblesse dont j’ai eu honte. Je ne suis pas ce genre de fille frivole qui court après les hommes. Simplement je me sentais seule et parfois toutes les paroles réconfortantes sont bonnes à prendre. Ça et sûrement un trop plein de champagne...
- Vous n'avez pas à présenter vos excuses, répliqua Roberval, en lui adressant un petit sourire, jamais je ne vous ai prise pour une jeune femme frivole. Je ne peux que vous encourager à vous méfier de Richmond, il sait profiter de nos faiblesses...

Ils parvinrent enfin à l'hôtel de Roberval et Arthur aida la demoiselle d'Argouges à descendre du carrosse en lui offrant sa main. Le froid était désormais bien installé sur Paris et le gel commençait à tout recouvrir. Voyant que la jeune fille frissonnait dans sa robe de déesse antique, Arthur s'apprêtait à sonner ses quelques domestiques pour que l'on fasse un feu mais elle l'arrêta. Après tout, elle n'avait pas tort, les valets méritaient bien un peu de repos. Il se contenta donc de la mener jusqu'à la cuisine où quelques braises rougeoyantes indiquaient qu'on avait quitté ce lieu peu de temps auparavant et réchauffaient l'atmosphère. Ce fut donc Aline qui nettoya les blessures d'Arthur à l'aide d'un linge avant qu'elle ne se décide à lui faire quelques points. Roberval était étonné de la dextérité dont elle faisait preuve mais il n'eut pas le temps de lui poser des questions, déjà Aline s'était saisie d'une aiguille et entreprenait de recoudre sa peau. Une plainte faillit franchir ses lèvres quand il sentit le métal traverser sa chair mais il se retint et serra les dents. Ce n'était rien face aux blessures qu'il avait déjà subies et il ne ferait pas ce plaisir à Richmond de souffrir à cause de lui, même si ce dernier n'en saurait jamais rien. Néanmoins, il se crispa et fut soulagé quand la jeune femme en eut terminé avec lui.

- J’ai terminé, vous avez bien meilleur mine !
- Je vous remercie, vous êtes décidément pleine de ressources et de surprises ! Je ne regrette pas d'être parti avec vous, vous êtes la meilleure infirmière dont je pouvais rêver, plaisanta Arthur en vérifiant toutefois qu'il n'était pas défiguré.
- J’ai grandi dans un pays en guerre. J’ai appris la broderie sur les soldats irlandais. Et bien d’autres choses…

Roberval ne fit aucune remarque sur le ton mélancolique qu'elle avait employé et hocha la tête. Les blessures les plus profondes n'étaient pas les plus visibles et chaque confidence que lui laissait entendre Aline confirmait ce dicton. Mais elle s'était reprise et d'un geste vif se saisit de l'eau de vie pour en boire une rasade.

- Comme boire de l’eau de vie par exemple !

Son bel effet fut gâché par les toussotement qui la secouèrent lorsque l'alcool lui brûla la gorge et après un éclat de rire, Arthur lui prit la bouteille pour l'imiter, sentant avec délectation le liquide couler dans sa gorce et pénétrer dans ses veines, le soulageant de ses douleurs. Il leva le verre et promit d'un ton solennel :

- Je vous le jure, mademoiselle, vous ne vous sentirez plus seule tant que je serais là. A défaut d'un homme qui cherche à vous séduire, vous avez désormais un allié et je l'espère... Un ami !

Son regard marron croisa celui bleu et reflétant la lueur de la lampe à huile d'Aline. Il sut en un instant que le pacte était scellé.

Fin (définitive) pour Arthur
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MessageSujet: Re: Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher   Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher - Page 5 Icon_minitime28.11.12 17:22

En vain, Ferdinand cherchait quelle bêtise monstrueuse il avait pu faire récemment pour mériter pareil châtiment. Non seulement il avait perdu un pari stupide contre Racine –et encore, il était persuadé qu’il y avait eu triche dans cette histoire- mais en plus il avait fini par passer par une fenêtre et s’écraser dans un buisson quelques mètres plus bas, échappant de peu à une mort avouons-le assez ridicule et peu glorieuse. Tout ça parce que l’espace de dramaturge enviné qui se proclamait son ami avait ce soir-là combiné deux défauts majeurs : celui d’être susceptible et celui d’avoir trop bu. Un combo difficile à contrer quand on avait une vitre fragile dans le dos.
Mais voilà que l’affreux refaisait son apparition alors que Ferdinand n’avait qu’une envie : l’envoyer balader ou le noyer dans une fontaine. Il n’allait d’ailleurs pas se gêner pour le lui dire lorsque Racine lui coupa l’herbe sous le pied à coups de… Sanglots ? Malgré la plaie saignante qui ornait désormais son arcade sourcilière, Ferdinand haussa un sourcil hautement perplexe. Racine pleurait ?

- Oh, je ne mérite que cela, je suis un ami indigne, je suis désolé, terriblement désolé. Me pardonnez-vous ? Non, bien sûr... Je suis un misérable, ma vie est misérable...

Ferdinand aurait volontiers approuvé ces paroles et même enfoncé le clou… Si Racine n’avait pas eu l’idée de venir s’asseoir à côté de lui pour le prendre dans ses bras en continuant à balbutier des excuses sans queue ni tête ! Ravivant évidemment quelques douleurs dues à une côte fêlée, des muscles froissés et autres joyeusetés dont le baron prenait conscience maintenant que le dramaturge appuyait dessus, Ferdinand grimaça en se retenant de peu de le traiter de tous les noms, en français et en gascon tout mélangé. Mais qui lui avait fichu un branquignol pareil dans les pattes ? Et encore une fois, qu’avait-il fait pour mériter ça ? Ferdinand s’apprêtait à repousser Racine en lui débitant une série de menaces lorsqu’il s’aperçut que l’auteur, qui battait des records ce soir-là, s’était tout bonnement endormi sur son épaule.



Non sérieusement, c’était une BLAGUE ? Ferdinand leva les yeux au ciel, articula un « POURQUOI ? » silencieux, et se résigna à attendre là que l’autre énergumène veuille bien se réveiller. Et il soupçonnait qu’il y en aurait pour un moment. Heureusement, un fou ne reste jamais démuni bien longtemps, et pendant que son comparse dormait une idée germa dans son esprit…

Quelques heures plus tard, au petit matin, un mouvement sur son épaule l’avertir que Racine se réveillait. Peu soucieux de savoir s’il avait la gueule de bois, Ferdinand s’exclama joyeusement :

« Ah, vous voilà enfin debout mon ami ! Allons levez-vous, il est plus que temps de rentrer au palais, et avant nous devons récupérer Colonna… Quelle nuit, que de rebondissements ! D’ailleurs je vous pardonne ma chute d’un étage, plus de peur que de mal après tout, et vous m’avez fait des excuses si touchantes après… » babilla-t-il en aidant Racine à se lever –un comble. Puis, alors qu’il l’entraînait à l’étage pour aller chercher Luigi, il se tourna vers lui en affectant un air ennuyé, et ajouta : « D’ailleurs, il faut que je vous dise, faites attention quand vous buvez trop, il semblerait que vous ayez tendance à… Comment dire ? Changer de bord ? Vous ne vous en souvenez probablement pas, vous avez trop bu, mais juste avant de vous endormir vous avez essayé de me faire des avances ‘pour vous faire pardonner’… Oh mais ne vous inquiétez pas, je ne le dirai à personne, je me suis juste dit qu’il valait mieux que vous sachiez ! »

La tête de Racine alors qu’il lui racontait cet énorme mensonge ! Ah, ça, ça valait le coup d’avoir passé une nuit ankylosé à cause de cet idiot endormi sur son épaule ! Retenant un sourire et surtout un fou rire, il ouvrit une autre porte au hasard et… Eclata de rire face à la vue qui s’offrait à lui.

« Eh bien, j’en connais un qui a pris du bon temps ! Allez Colonna debout, la sieste est finie ! » s’exclama-t-il. « Deux à la fois, décidément il y en a qui ne s’ennuie pas ici… Allez hop, un petit effort mordious… »

Oui, décidément, cette soirée-là resterait pour longtemps dans les annales !

Spoiler:
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Derek de Saxe


Derek de Saxe

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Côté Coeur: pas encore de problèmes cardiaques, merci de vous en préoccuper
Côté Lit: Surprise, ça bouge!
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MessageSujet: Re: Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher   Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher - Page 5 Icon_minitime28.11.12 20:04

Ses paupières s'ouvrirent avec difficulté et il eut la surprise de tomber nez à nez avec le parquet. Que faisait il là par terre? Avait il fait les frais de l'alcool?
Sa tête..il avait l'impression qu'elle était prête à exploser, comme si un troupeau de boeufs lui était passé dessus. Avec une grimace de douleur, il se releva pour se laisser retomber lourdement sur un des fauteuils de la chambre de Gabrielle.
Prostré, il chercha à se remémorer les évènements de la veille.Après de longues minutes, trois choses, ou plutôt 3 personnes, refaisaient surface . Une rousse, une blonde, et une brune. Il ne manquait décidément plus qu'une chevelure chatain et la soirée aurait été brillante, pensa en son for intérieur le germanique. Mais cela n'expliquait pas la situation dans laquelle il s'était retrouvé.

Ah.. ça y est. Cela lui revenait. La brune c'était la Di Parma. Sofia. Une image lui revenait, lui et elle, dans cette même pièce, leurs lèvres se rejoignant. Mais n'était ce pas un rêve, une illusion traitre?
Non.Il pouvait encore sentir sa peau si veloutée sous ses doigts.
Mais alors.. pourquoi s'était il retrouvé seul, ici,avec un mal de crâne épouvantable?
Un détail dans la pièce attira son regard et vint lui fournir la réponse . Par terre, à l'endroit où il s'était manifestement écroulé, étaient éparpillés des débris de vase.

Avait il été dans un état assez second pour ne pas tenir droit sur ses jambes et tout casser sur son passage, ce que ne semblait pas indiquer l 'état du reste de la pièce?

Captant son reflet dans un miroir déposée sur une petite coiffeuse, il remarqua alors une petite trainée de sang séché qui partait de ses cheveux. Manifestement, il ne s'était pas étalé là de son propre chef.. il y avait là une personne responsable de tout ceci, une personne assez déséquilibrée pour l'avoir assommé ..avec un vase.. un vase précieux en plus de cela. Une telle arme ça ne pouvait être qu'une femme, et une folle furieuse avec ça.

Sofia? De ce qu'il se rappelait, c'est à dire peu de choses, elle n'avait pas eu l'air contre l'idée de.. Peut être plus cette blonde.. elle était peut être encore dans la pièce à ce moment là et puis elle correspondait assez au descriptif de la folle furieuse. Ou bien une autre personne était entrée dans la chambre par la suite sans qu'il s'en souvienne.. Qui que ce soit, cette personne était sans doute déjà parti. Mais quelle heure était il d'ailleurs?

Encore perturbé par tout ceci, il se leva, hagard, et sortit de la chambre,sans prendre la peine de refermer la porte derrière lui, lorsqu'il arriva devant les escaliers, c'est mécaniquement qu'il les descendit. Arrivé dans le hall d'entrée, il s'aperçut que l'Hôtel s'était vidé, il faisait parti des derniers dans la place. Le maitre des lieux était encore là occupé à attraper dans ses filets Mathilda de Cologne. Une jeune femme que Derek avait déjà été amené à croiser par la force des choses. Après tout c'était , si il ne se trompait pas,une cousine de son ex tante par alliance, Aliénor de Wittelsbach! Peu certain que Paris, fort affairé, fasse attention à lui, il lança tout de même, afin d'être certain que celui ci ne soit pas pris au dépourvu quand sa soeur reviendrait:

- Il y a eu des dommages collatéraux dans la chambre de Gabrielle.Oh rien de très grave.. juste un vase précieux... probablement de la collection de votre charmante soeur.Vous devriez songer à ne pas les laisser à portée de main, ce sont des armes de choix.
Merci en tout cas pour cette surprenante soirée mon cher ami.


Et sur ce, prenant congé, il récupéra ses affaires et quitta l'hôtel, laissant le couple nouvellement formé roucouler en paix, en espérant que le vacarme de ces mille trompettes qui résonnaient dans sa tête finirait bientôt par s'estomper.

FIN
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MessageSujet: Re: Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher   Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher - Page 5 Icon_minitime29.11.12 17:55

Racine ouvrit un œil et immédiatement, une douleur sourde lui vrilla le crâne, lui arrachant un gémissement. Il referma l'œil en question mais c'était trop tard, son mal de tête en avait déjà profité pour s'installer et tapait avec acharnement sur ses tempes comme s'il voulait signaler qu'il était bel et bien là et qu'il n'avait pas l'intention de le lâcher de sitôt. Aussi, Racine qui n'avait jamais montré une grande fermeté devant les exigences de ses migraines ouvrit les paupières qui papillonnèrent un instant pour s'habituer à la brusque luminosité qui l'attaquait. Pourquoi diable n'avait-il pas fermé les rideaux avant d'aller se coucher la veille au soir ? C'était sans nul doute encore la faute de cette idiote de Louison qui avait du avoir une brusque envie de les ôter pour les laver – quelle idée saugrenue – et avait oublié de les remettre ! Mais au moment où ses yeux parvinrent enfin à distinguer où il se trouvait, il prit conscience de plusieurs faits étonnants et néanmoins indubitables. Premièrement, il se trouvait dans un salon qui se vidait peu à peu de ses occupants... Pas n'importe quel salon d'ailleurs, celui de l'hôtel de Longueville et quelque chose lui disait qu'il ne le reconnaissait pas pour des raisons très avouables. Deuxièmement, il était dans une position fort inconfortable et la nuit – fut-elle courte – lui avait laissé des courbatures qui faisait souffrir à peu près toutes les parties de son corps sans exception. Troisièmement... Il avait la tête posée contre l'épaule de... Ferdinand d'Anglerays ! Devant cette vision d'horreur, il fut terriblement tenté par l'idée de se rendormir. Mon Dieu ! Que s'était-il donc passé ? Bref, Racine avait la gueule de bois.

S'il avait voulu retourner dans une inconscience réconfortante, une voix particulièrement stridente lui cassa les oreilles et il dut se rendre à l'évidence : le monde s'était ligué contre lui, il devait faire face aux réalités, aussi dures étaient-elles.
- Ah, vous voilà enfin debout mon ami ! Allons levez-vous, il est plus que temps de rentrer au palais, et avant nous devons récupérer Colonna… Quelle nuit, que de rebondissements ! D’ailleurs je vous pardonne ma chute d’un étage, plus de peur que de mal après tout, et vous m’avez fait des excuses si touchantes après…
- Mais enfin cessez de hurler, je vous entends... Hélas, marmonna Racine de mauvais poil mais saisissant néanmoins la poigne de Ferdinand pour qu'il l'aide à se relever, une chute d'un étage ?... A cause de moi ? Ah oui...
Il se mordit la lèvre en voyant la feuille qui ornait toujours la tête de Ferdinand pour ne pas rire – apparemment celui-ci ne s'était encore rendu compte de rien. Et en un instant, le peu de souvenirs que son esprit embrumé avait conservé revinrent à la surface. Mais oui, bien sûr, la fête des dieux de l'Olympe ! Il revoyait des passages de la soirée mais tout cela restait bien flou. Il se souvenait vaguement d'avoir poussé Ferdinand parce qu'il avait été en colère... Pourquoi ? En voilà une bonne question ! S'il avait présenté ses excuses, c'était l'essentiel.

Sans chercher à en savoir plus, il suivit Ferdinand à l'étage comme un petit garçon un peu piteux. Il fallait bien récupérer le dernier compère de la soirée après tout et le fou semblait savoir où il allait. Toutefois avant de monter les escaliers, ce dernier se retourna brusquement – Racine qui le suivait de près faillit lui rentrer dedans pour s'exclamer d'un ton ennuyé qui ne lui ressemblait décidément pas :
- D’ailleurs, il faut que je vous dise, faites attention quand vous buvez trop, il semblerait que vous ayez tendance à… Comment dire ? Changer de bord ? Vous ne vous en souvenez probablement pas, vous avez trop bu, mais juste avant de vous endormir vous avez essayé de me faire des avances « pour vous faire pardonner »… Oh mais ne vous inquiétez pas, je ne le dirai à personne, je me suis juste dit qu’il valait mieux que vous sachiez !
… QUOI ?! Racine fut trop abasourdi pour répliquer et sa bouche s'ouvrit puis se referma à plusieurs reprises en vain. Lui, le coureur de jupons et le poète galant faisait des avances aux hommes ? Pire... A Ferdinand lui-même ? Le temps pour Racine d'assimiler cette idée qui remontait en cause tout ce qu'il pensait savoir sur lui-même, Ferdinand s'était déjà remis en route et avait déniché Luigi dans une chambre, éclatant de rire devant le spectacle qu'offrait ce dernier. Racine, la mine sombre, se contenta de jeter un coup d’œil pour voir le jeune homme blond entouré de deux donzelles et se contenta de grommeler :
- Le monde ne tourne pas rond ce matin...
S'il savait à quel point cette réflexion était juste ! Il patienta jusqu'à ce que Luigi daigne les rejoindre, gardant un air un peu désemparé et jetant des regards vides aux personnes qui passaient devant lui – en gloussant car ils avaient visiblement passé la nuit en bonne compagnie – tout en songeant que la soirée avait été un véritable fiasco et encore, il ne se souvenait pas de la moitié des choses qu'il avait faites ! Luigi à leur côté, ils purent enfin se mettre en route et quitter les lieux... Il était grand temps de retourner à l'hôtel de Bourgogne essayer d'éviter ces parasites de comédiens pour décuver en paix !


Fin pour Racine
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Luigi Colonna


Luigi Colonna

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Tant qu'il bat encore, il battra fort pour son italien, le seul.
Côté Lit: Un certain florentin le partage la plupart du temps. D'autres aussi, moins souvent ...
Discours royal:



    CASSE-COU
    1000 vies,
    un corps


Âge : 27 ans
Titre : Prince di Paliano (de la Palissade), membre de la famille Colonna
Missives : 602
Date d'inscription : 18/09/2011


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MessageSujet: Re: Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher   Où il est prouvé que l'Olympe peut être en fête sans Ferrero Rocher - Page 5 Icon_minitime30.11.12 18:49

Même une amphore entière de vin était moins enivrée que Luigi à cette soirée. Il avait fait n'importe quoi et avec le sourire, était devenu euphorique, à la limite de la folie furieuse et avait agi comme un parfait imbécile. L'alcool le rendait idiot, autant qu'un adolescent qui découvrait les joies de l'alcool. On peut dire au moins que boire lui avait donné des ailes et que son costume d'Icare lui allait comme un gant ! Mais tout de même, jamais Colonna n'aurait joué les latin lovers de la sorte, ce n'était pas du tout son genre, tout comme coucher avec des demoiselles chez les autres. Et surtout pas deux !

En tout cas, il était pile dans le thème avec les deux nymphes et la débauche dans cette chambre pour eux trois. Oui, deux filles d'un coup, soyons fous ! Il n'était plus à un n'importe quoi près, après tout … Luigi se vautra royalement dans la luxure avec ces deux jeunes femmes qui lui parlaient d'une voix si lointaine qu'il avait impression que c'était en écho, d'ailleurs il eut la bêtise de dire que la pièce résonnait drôlement, ce qui fit glousser les jeunes femmes, sûrement aussi saoules que lui. Puis après c'était parti pour une nuit enflammée où le romain pouvait enorgueillir le cliché des italiens sur leurs performances et leur insatiabilité. Mais Colonna ne se souviendrait sûrement jamais de cette nuit, de ces deux filles, de comment était-il arrivé là … La fête resterait en grande partie un mystère brumeux et alcoolisé.

D'ailleurs, c'est sans aucune gêne qu'après un moment torride, il s'endormit, épuisé et saoul. Ses deux compagnes de la nuit en firent de même, sans se faire prier. Luigi était véritablement encore plus extraverti, casse-cou et dangereux pour lui-même lorsqu'il ingurgitait quelques verres de trop. Ce soir, il avait fait dit qu'il tiendrait mieux l'alcool que ses deux compères (ce qui n'était sans doute pas totalement faux vu ses activités nocturnes), un pari stupide autour d'une couronne en chocolat, des insultes gratuites envers Christine en entraînant Racine à sa suite pour le mettre dans les ennuis jusqu'au cou. Ah oui, il avait embrassé un ancien ennemi à la vue de tous et avait pris une gifle monumentale avant de trouver une des deux demoiselle, puis une autre s'était greffée sans savoir vraiment commun. Et après qu'il aille dire qu'il tenait vraiment bien l'alcool …

Au petit matin, Luigi dormait donc profondément dans un lit qui n'était pas le sien avec deux parfaites inconnues, sans se soucier de quoi que ce soit. Il aurait pu prolonger son sommeil encore longtemps, son corps malade n'allait pas lui pardonner tous ces excès boissons + folies + sexe n'était pas du tout un trio gagnant pour le romain qui n'entendit pas ses deux amis entrer dans la pièce, ni Ferdinand rire. Après la voix de son ami espion se fit entendre dans son cerveau noyé dans l'alcool.

« Allez Colonna debout, la sieste est finie ! »

Il se sentit secouer, ouvrit un œil pour voir la silhouette de Ferdinand au premier plan qui continuait à parler fort, du moins c'était l'impression de l'italien.

« « Deux à la fois, décidément il y en a qui ne s’ennuie pas ici… Allez hop, un petit effort mordious…
« Cessez de hurler … ma tête … »
murmura t'il sans vraiment bouger.

Il lui fallut de longues secondes pour ouvrir un tant soit peu ses paupières puis se redresser avec beau de mal avec la tête qui tournait. Voulant bouger, il se heurter à une demoiselle endormie et fit une drôle de tête mais ne voulait pas la réveiller alors voulut sortir par l'autre bord du lit et … oh, une deuxième fille ! … QUOI ? Mais que s'était-il vraiment passé ? Après avoir réussi à quitter le lit sans réveiller ces inconnues, il réussit tant bien que mal à remettre son costume et à marcher. Pourtant, cela ne l'empêchait pas d'observer Racine et ricaner.

« Vous avez une sale tête mon ami ! » lâcha t'il en riant doucement.

C'est qu'il ne s'était pas regardé dans un miroir et ce n'était pas plus mal ! Il était enfin temps de quitter l'hôtel des Longueville où il ne restait plus grand monde, à part quelques personnes affalées dans les canapés au loin. Les trois compères montèrent dans le véhicule et Luigi les regarda, d'un air toujours vitreux. Sa voix pâteuse trahissait encore qu'il n'avait pas fini de décuver.

« Mais que s'est-il passé en fait ? Il y eut un petit silence. Finalement je ne veux pas savoir … Je veux dormir.

Quelle drôle de soirée ! Il était temps de rentrer chez soi et d'espérer de ne pas se rappeler ce qu'il s'est passé …

Fin pour Luigi.

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