Petra de Limbourg | ne jamais se fier aux apparences...

► 28 ans
► Marquise de Maastricht
► Germanique
► Célibataire, puisque notre chère Petra refuse fermement de passer devant l'autel.


« Il était une fois ... »

Je m’appelle Petra, Petra de Limbourg pour être plus précise. Vous avez probablement entendu parler de moi, notamment des scandales que j’ai pu provoquer, ou des ragots dont je suis souvent l’objet à la Cour de France. Cependant, je ne juge jamais un livre par sa couverture ; je vous conseille donc de faire de même. Je suis née dans une grande ville du Saint Empire, le 17 janvier 1938, un beau jour…d’hiver. C'est-à-dire froid et glacial, temps particulièrement associé à mon pays. Mais je suis née sous une bonne étoile, ou plutôt, avec une cuillère en argent dans la bouche ! Mon titre est celui de marquise de Maastricht. J’ai vécu dans le luxe et les paillettes durant toute mon existence, et je compte bien continuer sur cette voie. Mais je n’ai jamais été l’enfant sage que mes parents auraient voulu que je sois. En effet, j’en ai fait voir de toute les couleurs à mon entourage. Notamment mes nourrices et ma tante, que je faisais tourner en bourrique la majorité du temps. Ces chères femmes souhaitaient m’inculquer l’éducation de la petite fille parfaite ! Ne pas être vulgaire, sourire gentiment aux personnes que je déteste. Non, cela n’était évidemment pas concevable pour une jeune fille comme moi. Je partais dans les jardins du château le matin et je ne rentrais pas avant que la nuit soit tombée. Car dans ces moments là, j’étais seule, je n’avais plus personne derrière moi qui regardait mes faits et gestes et m’obligeait à agir de telle façon. J’adorais ces moments d’innocence, et puis ces « fugues » multiples rendaient mes « maitresses » totalement folles; ce qui était le plus amusant dans cette affaire. Je préférais les armes aux poupées, chasser plutôt que lire des poèmes ; ou encore parler de politique au détriment d’avoir des conversations futiles avec le peuple.

Dès mon plus jeune âge, j'étais destinée à une vie qui m'était programmée depuis ma naissance. Je n'allais pas étudier dans les mêmes écoles que les autres jeunes filles et je ne pouvais pas les fréquenter non plus. L'ont m'imposa un emploi du temps très chargé dès mes 6 ans si mes souvenirs sont clairs. Âge où tout m'intéressait excepté rester au château et apprendre à bien me tenir à table. Je m'ennuyais constamment, ma mère était très sévère et m'obligeait à atteindre la perfection dans chaque noble activité que je devais exercer. Toute personne ayant essayé de me forcer à faire quoique ce soit dans ma vie n'y a jamais, oh grand jamais, réussi. Je détestais ma mère, Audrey de Limbourg; elle se complaisait tellement dans cette vie qu'elle en oubliait son devoir de mère. Tout ce que je faisais n'était jamais assez bien. Mon corset n'était pas bien attaché, je n'étais pas assez droite sur ma chaise... C'est donc à ce moment précis de mon existence que j'ai décidé de n'en faire qu'à ma tête, même si je devais rester discrète. J'étais polie, sérieuse, souriante devant la famille royale, et je fumais la pipe du majordome lorsque la nuit tombait. Je vous avais prévenus, ne jamais se fier aux apparences.

C’est donc cela, j’étais une effrontée. En grandissant, mon comportement ne fit que se détériorer de plus belle. J'étais une très bonne élève, je ravissais mes professeurs. Et pas qu'au niveau de mes bonnes notes. Je comprenais la réalité des choses, comment il fallait agir en société, comment manipuler quelqu'un et lui faire croire monts et merveilles à mon sujet. A quatorze ans, ces procédés de dissimulation et manipulation déterminèrent ma personnalité. Je savais désormais que la vie d'une Marquise n'était pas si ennuyeuse qu'il n'y parait. C'était comme découvrir les trucages d'un illusionniste. Je découvrais le monde réel, monde duquel j'avais été éloignée pour mon bien d'après ma tante. Eh bien, ce monde, je l'adorais. Il me fascinait par ses dessous tellement honteux du point de vue de la Noblesse. J’étais et je suis toujours autant déterminée dans mes actions, notamment aujourd’hui en tant que conspiratrice, activité que j’exerce avec discrétion et efficacité. Et autant vous dire que je suis une très bonne actrice. Je médite beaucoup, ce qui m’empêche de faire passer mes sentiments avant ma raison. D’un autre côté, je suis ce qu’on peut appeler une grande séductrice ! Les hommes m’ont toujours intéressés. Ou plutôt, jouer avec eux, les tenter jusqu’à ce qu’ils en deviennent fou et puis résister ou bien, oser. Je suis connue pour être une chasseuse d’hommes, en effet beaucoup d’amants sont passés dans mon lit, dont mon propre cousin : Simon de Barbant. Le pauvre aurait préféré faire de moi son épouse, mais passer devant l'autel n'a jamais été dans mes projets. Mais m'amuser me plait, même si tout le monde est au courant de ce que je fais à Versailles ; je n’en ai rien à faire. Mon cher cousin a tout de même fait certaines choses qui m'ont permis de le classer dans les meilleurs amants ! Autant être honnête, il fait parti des mains de l'ombre depuis un certain temps. Et il savait que je rêvais d'en faire partie, il m'a donc pistonnée aux fins de le rejoindre là-dedans. Pour lui tout est positif puisqu'il a la possibilité de passer plus de temps à mes côtés. Et puis il faut dire que je suis d'une grande aide pour récupérer des informations. En effet, je suis la seule à pouvoir soudoyer un homme jusqu'à ce qu'à ce qu'il parle, notamment en obtenant ces informations sous l'oreiller. En conclusion, lui et moi formons un duo de conspirateurs indescriptibles.

Cela dit, je le répète, je refuse de me marier ; même si mes parents ont tenté de me faire changer d’avis à plusieurs reprises. Ils voulaient faire de moi une « grande dame » et me trouver un bon parti, quelles idioties ! J’ai d’ailleurs lancé plusieurs rumeurs à mon sujet pour repousser de quelconques prétendants. Je prétendais être une horrible compagnonne, de ne pas avoir d'argent, de ne pas savoir m'occuper d'un homme, notamment au lit, mais la plus grande rumeur fut celle d'être atteinte d'une maladie telle que la petite vérole. De quoi en faire fuir plus d'un ! Mais comme je l’ai dit plus haut, les amants sont les bienvenus chez moi, ou du moins tout dépend desquels. Je me sers parfois d’eux pour leur soutirer des informations. Après tout, mon physique attire et tant mieux, cela m’est favorable. En effet je suis plutôt bien « faite », blonde aux yeux verts, un regard profond et des lèvres pulpeuses. Quel homme ne résisterait pas ?

Parlons de Versailles, je suis venue y habiter après avoir été placée sous la coupe de mon horrible tante. Je ne la supportais plus. Selon mes parents, cela aurait du me faire prendre conscience du brillant rôle que doit représenter une marquise et les occupations qu’elle doit exercer. Résultat ? Vain et inutile, voila ce que cette manigance a été. Depuis que je vis à Versailles, je peux enfin vivre librement, comme je le veux. Chiara di Genova, une très bonne amie de la Cour pourra vous en dire autant. C’est une snob du château, a priori je ne m’entends pas beaucoup avec les femmes mais celle-ci est une exception à la règle. Entre nous fusent ragots, méchancetés et mesquineries. On nous appelle pour cela les terreurs de Versailles ! Mignon, n’est-ce pas ? A part cette jeune fille, j’apprécie également deux hommes : Lionel Gaudin et Richard d’Artois, ils sont grands, beaux et forts… Je tente de me rapprocher de l’un d’eux afin de découvrir ce qu’il me cache, tout en le séduisant puisque les hommes sont si faibles face à moi. Richard est particulièrement intéressant bien qu'il soit étonnement mystérieux. Et s'il était un espion du Roi, un ennemi, si l'ont puis dire ? Diantre ! Cet homme est bien trop interessant pour être un rival. Il me fait penser à Lionel, un comédien à qui je vais souvent rendre visite après ses répétitions. Je l'admire, c'est un grand acteur, et je ne doute pas que cet individu ira loin, j'en suis certaine. Le plus étrange dans tout ceci est sans aucun doute le fait que ces deux hommes sont apparus dans ma vie à intervalles restreintes... Etrange, très étrange. Cependant, je ne peux supporter Sébastien de Monfort, un terrible gueux ainsi que François de Froulay que je méprise au plus haut point… Ces deux hommes font partis d'une catégorie de personnes qui me déplait beaucoup. J'abuse de méchancetés avec eux et je ne m'en cache pas. Les faibles ne méritent même pas ma pitié, et je ne prête pas attention aux commérages que certains sujets du peuples peuvent prétendre à mon égard. L'histoire de Monfort est réellement ridicule, parfois je me demande même s'il s'en rend compte de lui-même. Pour ce qui est de Froulay, il est l'objet de ma tyrannie. Pourquoi, me direz-vous ? Il m'exaspère, son air de faux gentilhomme trop aimable me semble crée de toute pièce. Son sourire amical m'a dès la première fois exaspéré. Il ne mérite que mon mépris et mes propos acerbes, rien d'autre.

De toute façon, il règne à Versailles une ambiance hypocrite. On ne sait pas qui est honnête avec qui. C’est pour cela que je n’ose pas m’impliquer amoureusement avec un homme. Qui sait ce qu’il me cachera au fond ? Et s'il s'agissait d'un espion du Roi ? Pourrais-je lui faire confiance ? C’est ce genre de question que je ne veux pas me poser. La solution est donc d’entretenir de multiples liaisons, avec des hommes différents à chaque fois si possible. Jusqu’ici, cela m’a toujours réussi…. Et au diable moralité et bonnes manières.


« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

► Un paradis ou un enfer versaillais ?

Un enfer ! Avant d'y habiter je connaissais déjà la réalité que cache si bien Versailles. Je ne me suis fait aucune allusion sur la possibilité d'une vie calme et paisible. Et puis, cela aurait été trop barbant pour une personne de mon genre. J'aime les ragots, les relations cachées, les secrets tumultueux... J'aime beaucoup cette ville, de part cet aspect mouvementé, j'apprécie le paysage qu'elle offre. Le château m'a toujours fasciné. Tout comme ses grands jardins et ses grandes places. Cependant, je ne supporte pas certains mondains, comme tout le monde me direz-vous. Notamment ceux qui paraissent si gentils, si généreux. Tout cela n'est qu'apparence ! Et la preuve d'une hypocrisie naissante. Néanmoins, je ne changerai de vie pour rien au monde...


► Vérité ou fantasme du complot ?

Vérité du complot. Tout simplement car j'y prends part. Je suis ce qu'on peut appeler une "conspiratrice", et une fervente adepte d'Hector de Valois. De ce fait, je m'oppose fermement au règne de Louis XIV. Bien entendu, peu de monde est au courant, du moins je pense, et je tente par tous les moyens de cacher mes intentions derrière mon visage d'ange. Je crois donc délibérément à la théorie du complot et d'ailleurs, je compte aller au bout de ma "mission".

► Plutôt colombe ou vipère ?

Vipère. Je crée, rapporte et participe aux ragots ! Tout cela en même temps. Avec Chiara, et d'autres souveraines de la Cour, nous ne nous gênons pas pour parler durant des heures des rumeurs les plus folles qui courent dans le Chateau. Vous devriez essayer, cela est fort plaisant. J'ai récemment entendu que des sujets du royaume entretiendraient des relations plus qu'amicales avec des gens de la Noblesse ! Quelle honte, n'est-ce pas ?

« Plus bas la révérence, plus bas. »

► Laetitia
► 19 ans
► 7/7 jours
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► Bazzart!
► Aucune, le forum est tout simplement parfait : )