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 Bianca de Brabant

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Bianca de Brabant Empty
MessageSujet: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime20.08.11 22:42

Bianca - De BRABANT
_______ ft. Amber Heard
Bianca de Brabant Amber_heard


► Âge : 22 ans
► Titre(s) : Duchesse de Brabant par alliance, Princesse du Danemark par le sang
► Origines : Danemark
► Situation Maritale : Mariée


« Il était une fois ... »







Au matin du 27 Mai 1644, les cris de joies résonnaient dans les couloirs du palais danois, retentissaient jusque dans la cour, se perdaient dans les allées du parc...
Tout le monde au château était heureux : du plus insignifiant serviteur, au plus illustre souverain, en passant par toute la haute noblesse.
Ce jour, la Reine Christine Du Danemark, épouse du souverain Christian IV donna le jour à la plus merveilleuse des petites filles. Et surtout, à l'unique fille de la famille royale: le gage d'un beau mariage à venir sans doute...
Toujours est-il qu'à peine venait elle de naitre, tout le monde déjà aimait la jolie princesse Bianca.






2 Juin 1655 : Palais royal du Danemark.



- S'il vous plait...
supplia la jeune enfant avec une moue auquel personne ne pouvait résister.

Sa gouvernant madame de Grakich hélas y était habituée... Lisant l'hésitation sur son visage, la petite fille battit un peu des cils, adoptant ainsi le regard d'un ange. Cette fois , ses jolis yeux verts eurent raison de la surveillante.

-Très bien mademoiselle, dit la femme dans long d'un soupir résigné, considérez que la leçon est finie pour aujourd'hui, vous pouvez aller jouer dehors... Mais je vous en pris, ne soyez pas en retard pour votre cours de français et surtout, n'embêter pas vos frères ! De toute façon, je vous aurai à l’œil !
-Comme vous voudrez ! 
»

A peine avait elle dit ces mots que Bianca sortait de cette chambre monotone en sautillant de joie pour rejoindre les jardins. Quoi de plus agréable que d'aller jouer sous le soleil par un bel après midi de printemps, les rayons chaleureux était trop précieux au Danemark pour qu'on ne les gâche avec des leçons de bonnes manières ennuyeuses à mourir. La petite princesse sentait le parfum des fleurs qui l'appelait ! La jeune enfant de tout juste onze ans déambulait dans les larges couloirs du palais danois, sous les regards sérieux des portraits de ces ancêtres, laissant transparaitre sa bonne humeur perpétuelle. Si elle était très capricieuse , entre nous : sans doute car elle fut beaucoup trop choyée, pouponnée, gâtée, ou encore maternée... elle n'est était pas moins joviale et prête à rire à la moindre occasion qui se présentait.
Quand soudain, alors que ses pas aériens l’amenaient vers le parc, une odeur tout aussi agréable que celle des fleurs interpela ses narines : le pain à peine sorti du four ! Lui vint alors la judicieuse idée de faire un petit détour par les cuisines, où elle savait pertinemment qu'elle serait toujours accueillit avec une gourmandise. De toute façon, où qu'elle aille, personne n'aurait l'idée saugrenue de mal recevoir la princesse Bianca !
Dans les couloirs qui menait à cette fameuse pièce, elle croisa quelques personnes : serviteurs, ambassadeurs, dames de compagnies, qui tous la reconnaissaient et lui adressaient de larges sourires. Ici au palais, qui que l'on soit, l'on appréciait la petite princesse blonde. La fille unique de la famille royale était jolie comme un cœur et apparaissait comme un rayon de soleil dans ce pays froid, telle une jolie fleur qui ne cessait de s'épanouir et qui un jour deviendrait la plus belle de tous les jardins.
En arrivant aux cuisines, Bianca se faufila telle une petite souris à côté de Christine, sa cuisinière préférée, celle-ci, fit un bond de surprise en voyant la petite sortir de nulle part.

-Mais enfin Mademoiselle, dit la dame encore sous le choc, ce ne sont pas des manières de princesses ! Que dirait votre gouvernante ?

-Qu'une princesse doit être calme et respecter les règles dans toutes les occasions qui se présentent..., récita elle en levant les yeux au ciel, comme si cela l'ennuyait au plus au point. Mais tout sens si bon ici, et j'ai tellement faim...

Ses jolis yeux récidivèrent alors et se mirent à battre des cils. Qui pourrait ne pas céder ?

- Comme toujours vous arrivez à vos fins ! Une tranche de pain avec de la confiture vous ferait-elle plaisir ?

Comme toute réponse, la cuisinière eu droit à un immense sourire qui illumina la visage de l'enfant, la rendant encore plus radieuse qu'à l'accoutumé.
Une fois son encas avalé sous le regard bienveillant de la cuisinière et une révérence furtive en guise de remerciement, la jeune princesse partie en courant vers les jardins du palais.
En ce jour ensoleillé, les extérieurs du château royal de Danemark étaient tout simplement splendides. Des allées de roses taillées avec délicatesses étaient entourées par des bosquets de fleurs de toutes les couleurs, ceci se mêlant a la simplicité de centaines d'arbres centenaires, qui semblaient être la depuis toujours, veillant sur les jeunes princes et princesses danois, tous pleins de vie et d'entrain.
D'ailleurs, voilà les frères ainés de la princesse Friedrich et surtout Edouard -son grand frère préféré ! - s'entrainant à l'escrime plus loin dans la parc. En les voyant, Bianca voulut s'empresser de les rejoindre, mais elle ne couru pas assez vite pour échapper à sa gouvernante qu'elle entendit crier :

- Mademoiselle ! Revenez dans vos appartements, votre professeur de français est ici !

A l'entente de ses mots, la bonne humeur de la petite fille sembla s'envoler, mais obéissante, bien que pleine de mauvaise volonté, elle fit demi tour. Sa récréation était passée à une vitesse folle ! A peine était elle descendu que déjà il fallait remonter. Comme si une princesse de sang royal n'avait rien d'autre à faire que d'étudier !
C'est presque à reculons que Mademoiselle entra chez elle. Elle trouvait ses appartements mornes et sans prétention elle qui aimait déjà le faste et le précieux. Pourtant, avouons que beaucoup l'aurait enviée ! Miroirs importés de France, porcelaine de Chine, placard remplis de robes offertes par ses parents.. Mais cela ne lui suffisait pas, déjà petite, il lui fallait plus beau, plus grand... Bianca rêvait de bals en sont honneurs remplis de chevalier servants qui lui offriraient des rivières de diamants ! Sa vie de petite princesse était donc bien ennuyeuse...
Mais l'heure n'était pas à la plainte mais à l'étude !
Monsieur de la Picarède, homme très respectable et d'ailleurs respecté, était là pour lui apprendre cette belle langue qu'était le français.

- Alors Votre Altesse, avait vous étudiez ces jours-ci ? Demanda le petit homme d'une cinquantaine d'année.

- Vous savez Monsieur, les journées d'une princesse sont bien remplies et je n'ai eu que peu de temps à consacrer à votre langue, rétorqua-t- elle dans un français quasi parfait. Mais avant que vous ne me parliez de Rabelais ou de je ne sais que penseur, parlez moi de la France ! La petite bouche de Bianca recommença alors à esquisser un sourire, comme si l'espoir d'un récit passionnant se dessinait sur ses lèvres.
- De la France ?

- Oui, c'est votre pays il me semble ! Hier, j'ai entendu un homme qui disait que les jardins sont les plus beaux du mondes, et que les dames sont toutes très bien habillés !
Dit elle sur un ton enjoué, parler des belles choses lui rendait tout de suite son joli sourire.

- Et bien, ce gentilhomme n'a pas menti. Le paradis n'est rien comparé aux châteaux français, répondit d'un air lointain l'homme, comme s'il se rappeler les bons moments passés dans son pays natal. Mais si les dames sont toutes très belles dans des robes somptueuses, continua-t-il, aucune ne fera le poids face à vous votre altesse !

- Car vous pensez qu'un jour j'irai en France !
S'exclama la princesse dans un élan de joie

- Dans tous les cas, en se passant de vous, c'est de la plus belle des jeunes filles dont on se passerait ...







16 Novembre 1664 : Palais royal du Danemark.




- Non ! S'écria la princesse rageuse. Je la voulais bordeaux !

- Mais enfin Mademoiselle...
tenta de s'expliquer le couturier.

-Oui monsieur ? Voyez vous du bordeaux quelque part sur cette robe ? Car moi je ne voit que du rouge ! Pourtant, il me semblais vous avoir donné des consignes précises, c'est ce pas ?

- En effet Mademoiselle. Je suis vraiment navrée de cet incident qui évidemment ne se reproduira plus !

Il fit signe à une servante de reprendre la robe et en tendit une autre à la princesse.
- Peut-être que cette robe sera plus à votre goût Votre Altesse ?

Après une courte hésitation Bianca répondit très franchement :

- Pas le moins du monde ! Je pense d'ailleurs en avoir assez vu pour aujourd'hui !

Sur ce, elle descendit de son petit piédestal mettant fin sa séance d'essayage et au calvaire de son couturier par la même occasion. Car à 20 ans, la jeune femme avait des goûts on ne peut plus affirmés. Au moins la moitié des robes qu'elle avait commandées ne lui convenaient pas, car pas assez de pierres précieuses, trop passées de mode, ou tout simplement pas à son goût. Pourtant, son physique quasiment irréprochable lui permettait d'être belle même dans la plus horrible des créations. Ses cheveux d'une blondeur angélique tombaient sur ses épaules telle une jolie cascade dorée, s'accordant à merveille avec ses grands yeux verts en amandes faisant tomber à ses pieds n'importe quel prétendant, mais ses jolies prunelles étaient bien trop souvent remplies d'éclairs de colère, tant les caprices étaient nombreux. Mais personne ne savait résister à cette jolie fleur, que beaucoup aurait voulu cueillir.
Alors que Bianca était en plein réflexion - fallait il porter une robe vert anis ou bien vert amande pour la fête de ce soir ?- madame de Grekich, gouvernante de la princesse, vient annoncer à celle-ci :

- Monsieur le comte de Blomvik souhaiterait s'entretenir avec Votre Altesse.

- Encore lui ! Sembla s'indigner la jeune femme. Et bien ! Il ne semble pas disposé à me laisser tranquille celui là ! Dites lui … que nos après midi ensembles ont été bien sympathiques, mais que je ne souhaite plus le voir !

- Mais enfin,
intervint Mme de Grekich outrée, vous ne pouvez pas renvoyez ce pauvre homme comme cela, après tous les présents qu'il vous a fait... vous n'allez tout de même pas …

- Garder les cadeaux et le renvoyez chez lui ? Bien sûr que si !
Répondit tout naturellement la princesse. De toute façon, il ne m'a offert que de la pacotille !

- Mais avez vous perdu l'esprit ! Ou cela est-il juste une manie chez vous de papillonner avec tous les beaux partis de la couronne sans jamais leur donner que des faux espoirs ?
Osa s’exclamer la gouvernante.

- Je ne vous permet pas Madame ! S’écria la princesse.

- Veuillez m'excuser Votre Altesse, reprit elle plus calmement, mais c'est que Mademoiselle a donné beaucoup d'espoir à monsieur le comte, on parlait même d'un potentiel mariage...

- Un mariage ?! Ricana Bianca. Jamais, vous m'entendez, jamais,ni mon frère le roi, ni mon frère Edouard d'ailleurs, n'approuveraient une union avec un simple comte. Une princesse de sang royal mérite beaucoup mieux que cela ! D'ailleurs, il me paraît évident que je choisirai moi même mon futur époux.

- Évidemment Votre Altesse.

- A présent laissez moi ! Je veux pouvoir me préparer pour ce soir sans avoir a subir vos leçons de morales aussi ennuyeuses que les conversations du comte.


Sur ce, la gouvernante se retira à la suite d'une révérence, laissant Bianca entre les mains expertes de ses coiffeurs, maquilleurs et autres artistes s'activant autour d'elle.


Pendant ce temps, traversons le palais si vous le voulez bien cher lecteur et prenons la direction des appartements de la reine mère Christine, où celle ci était en réalité en pleine conversation avec son fils Friedrich, souverain depuis la mort de son père en 1648. Il faisait les cent pas dans la pièce tel un fauve en cage, sous l'air inquiet de mère, qui savait que cela ne signifiait rien de bon.

- Elle l'épousera ! Sinon elle enverra valser tous les prétendants du royaume. Lâcha le roi d'un air au combien décidé.

- Mais enfin Friedrich, essaya de résonner la reine, même si je pense en effet, qu'il serait plus que temps de lui trouver chaussure à son pied, vous savez aussi bien que moi que jamais votre petite soeur ne s'unira devant Dieu, si le gentilhomme que vous lui présentez n'est pas à son goût.

- Le choix d'un époux n'a rien de comparable au choix d'une toilette ! Même si j'aime Bianca plus que tout, elle se pliera à ma décision !

- Bien sûr mais...

- Il n'y a pas de mais possible madame. Cessez donc de la protégez, ce n'est plus une enfant ! De toute façon, ma décision est prise !


- Soit... fit la reine mère résignée. Mais laissez lui au moins apprécier les festivités de ce soir avant de lui parler de tout cela... vous savez au combien elle aime les bals !



La famille royale du Danemark était réputée pour ses fêtes somptueuses et cela faisait plusieurs jours déjà que l'on s'agitait partout dans le palais pour que les plus beaux bouquets soient sur toutes les fenêtres, les plus fins mets sur les grandes tables couvertes de nappes brodées d'or et que les verres des invités ne soient jamais vides.
Mais ce soir, s'il y avait une personne qui n'échappait pas au moindre des regards, c'était bien la jolie Bianca. Dans sa robe vert anis, assortie à la couleur de ses yeux et aux pierres du collier d'émeraudes offert par son père, la jeune femme attirait toute l'attention. Les rayons des lustres de cristal se reflétaient sur sa chevelure blonde et en faisait ressortir tout l'éclat.
Au son des violons, elle avançait lentement, d'un pas aérien, répondant aux révérences par un signe de tête distingué, arrivant devant le couple souverain, elle plongea dans une profonde et parfaite révérence comme sa gouvernante lui avait si bien appris à les faire, et après un sourire attendrit de ses parents, elle repartie vers le buffet, avec toujours tous les regards tournés vers elle. Jamais sans doute elle n'avait était aussi belle que ce soir se disait d'un air entendu ses parents, la jolie fleur était enfin éclose.
Plus tard dans la soirée, alors que la belle princesse était en train de rire aux éclats avec mademoiselle Lydie de Saint Ibria, une amie d'enfance, celle ci se retira soudainement après une rapide révérence. Surprise, Bianca se retourna brusquement pour voir l'objet de sa fuite, et tomba nez à nez avec un homme. Un jeune homme plus précisément, un très beau jeune homme même, de surement quelques années son ainé. Grand, d'un blond foncé, aux yeux sombres, celui-ci s’avança vers elle et après une révérence distinguée lui demanda de sa voix grave :

- Votre Altesse, puis-je me permettre de vous demander de m'accorder la prochaine danse ?

Bianca mis quelques secondes a répondre, cet homme qu'elle n'avait jamais vu l'avait troublée.

- Euh... Oui bien sur. Monsieur ?

- Simon, juste Simon.


Simon... juste Simon, ce petit mystère lui plaisait bien, mais après cette danse qui lui paru trop courte, elle n'osa pas lui demander de lui en accorder une deuxième. Elle s'éloigna donc pour rejoindre son amie Lydie qui entre deux chocolats s'empressa de lui demander :

- Alors, qui est-il ce beau jeune homme ? Dites moi tout !

- Simon... juste Simon !


- Oulala, qu'il est beau juste Simon ! Pourquoi n’êtes vous pas resté avec lui, un bel inconnu mystérieux, il devrait vous plaire !

- Il ne m'a pas demandé de deuxième danse. Répondit Bianca encore sous le charme de son cavalier, je ne lui plais peut être pas... Elle réfléchit alors un instant.
Comment ça je ne lui plais pas ? C'est ridicule ! Je plais à tout le monde ! S’exclamât elle, en reprenant ses esprits.

- Ça c'est bien vrai ! Intervint Lydie, occupée à avaler une douceur.

- Je vais retourner le voir !

Sans attendre de réponse de la part de son amie, la princesse repartie voir le bel inconnu, en ignorant toutes les invitations à danser sur son passage. Après avoir bousculé quelques personnes sur son chemin sans y prêter la moindre attention, elle trouva Simon assis seul dehors, au calme. Elle entreprit de le rejoindre discrètement, mais il faut croire qu'une princesse se remarque de loin, puisque qu'en la voyant arriver, il se leva immédiatement pour lui faire une révérence d'usage qu'elle lui rendit avec grâce.

- Je vous cherchais Simon, dit elle doucement, presque timidement.

- Vous me cherchiez alors que tant de gentilshommes sont aux petits soins pour vous ? Voilà une attitude bien étrange. Répondit il ironiquement

- C'est qu'il est ci rare de voir de nouveaux visages dans ce palais, et le votre est si mystérieux... Pourquoi ne pas me dire qui vous êtes ?

- Seriez vous venus me voir si je vous aviez dit qui je suis ?

- Je ne sais pas. Dit elle en s’avançant vers lui. Pourquoi êtes vous dehors alors qu'il fait si bon à l'intérieur. N'avez vous pas une dame à qui tenir compagnie ?

- Sachez qu'ici, mon absence ne manque à personne.


- Pourquoi dites vous cela ?

- Et pourquoi posez vous tant de questions ?

- Vous voulez la vérité ?

- Voilà encore une question... Mais la vérité me tente !

- Et bien la vérité est que vous me plaisez bien monsieur Juste Simon !

- Je vous plais bien ! A vous ? Une princesse royale !

- Si vous êtes à une fête organisée par mes parents, c'est que vous êtes dignes d'être apprécié par une princesse !

- Alors si je vous plais bien, que diriez vous de faire quelques pas en ma compagnie ma chère.


- Avec plaisir ![/b]

Il s’éloignèrent donc tous les deux dans le parc éclairé par les rayons blancs de la pleine lune.


Le lendemain, dans l'après-midi, Bianca fut convoquée dans le cabinet de travail de son royal frère. Il s'y trouvait ainsi que sa mère et un homme, dans un coin de la pièce, dont elle ne put distinguer le visage et donc elle se moquait assez éperdument d'ailleurs. Comme si un domestique de plus ou de moins au palais pouvait être digne de son attention. Après les révérences d'usages, le souverain prit la parole :

- Petite soeur, j'ai une grande nouvelle à vous annoncer ! Vous allez vous marier !

- Il n'en est pas question !
Répondit sur le champs la jeune femme, les yeux remplis de rage.

Alors qu'elle s’apprêtait à quitter la pièce sans même en avoir la permission, cette discussion qu'elle avait déjà eu ne l’intéressait pas : elle ne se marirait pas à moins d'avoir trouver le parfait prince charmant. Mais le Friedrich, visiblement d'un avis contraire s’écria :

- Assez ! Vos caprices s'arretent ici ! Vous allez vous marier que vous le vouliez ou non ! Votre époux est déjà choisit et se trouve ici même. Dans un mois, vous serez Duchesse de Brabant !

- Vous ne me forcerez pas à épouser quelqu'un que je ne connais même pas ! Jamais je ne deviendrais Duchesse de Brabant, vous m'entendez, jamais !


Elle ne voulait pas en entendre plus! Elle se dirigea vers la porte d'un air furieux, pensant qu'un simple tapement de pied suffirait a dissuader son frère, mais cette fois sa décision était belle et bien prise, et en un éclat de voix, comme Bianca n'en avait jamais entendu, il le lui fit savoir :

- Il suffit ! Vous êtes ma soeur, et vous ferez ce que bon me semble, dans un mois vous serez la femme du gentilhomme que voilà !

S’avança alors l'homme qui était dans la pénombre et c'est stupéfaite que Bianca découvrit que son futur mari n'était autre que Simon ! Quelle idiote elle était, elle avait usé de son charme pas plus tard que la veille, et maintenant, elle se retrouvait face à celui qui la privait de sa liberté. Il l'avait bien eu, mais rira bien qui rira le dernier...
Un mois plus tard, elle partait avec son époux pour la Hollande.








29 Septembre 1665 : Duché de Brabant, Hollande.





- Votre époux a laissé une note pour vous duchesse.
Dit madame de Grekich -qui avait accompagné sa protégée dans son duché- en entrant dans le boudoir de Bianca. Celle ci, qui était confortablement allongé sur une pile de coussins prit un air exaspéré en entendant ces mots...

- Quoi qu'il ai à me dire, ne pouvait il pas le faire de vive voix ?

- Il me semble que monsieur le Duc est parti très tôt ce matin

- Et bien je suis sûre que j'aurai très bien pu attendre demain. Quoi qu'il en soit, je n'ai aucune envie de lire cela maintenant.


- Je ne voudrai pas insister mais...

- Mais vous insister quand même ! Soit ! Et bien lisez la moi si vous y tenez tant, mais c'est bien pour vous faire plaisir !

- Comme madame voudra.

- Comme vous voudrez plutôt.
Rectifia Bianca en faisant signe qu'on lui apporte quelque chose à manger.

Pendant qu'une servante apporta un plateau remplie de gourmandise à Bianca, l'ancienne gouvernante, qui aujourd'hui faisait plutôt office d'intendante de la maison, commença à lire a voix haute. La jeune femme écoutait d'une oreille distraite, trop occupé à se demander dans quelle couleur elle pourrait faire repeindre ce boudoir... Ou toute la maison peut être. Elle avait bien envie d'une salle de réception aux tentures bleus, couleur qu'elle n’affectionne pas particulièrement mais qu'elle sait que son mari déteste.

« Ma chère Amie,
Si je vous laisse cette note, que vous lirez je l'espère, c'est pour vous informer d'une nouvelle importante.
Ne trouvant aucun terrain d'entente au sein de notre mariage, de plus, la stérilité de notre union n'étant plus à prouver depuis longtemps, j'ai pris la décision de m'éloigner pour quelques temps.
Je me rends donc à Versailles, siège de la cour de France.
Je suis sure que mon absence vous laissera tout le loisir de vous occuper à votre guise.
Avec affection
Simon. »

Après la lecture de cette courte note, madame de Grekich leva les yeux vers Bianca. Celle ci était devenu rouge de colère. Elle se leva d'un bond et jeta par terre le plateau de friandise tout juste apporté dans un élan de rage. Elle s’avança vers la lectrice pour lui arracher le papier des mains et le relire elle même pour s'assurer de ce qu'elle avait entendue. Elle s’arrêta un instant essayant de garder son calme, mais c'était tout simplement impossible !

- Comment ose-t-til ? S'écria -elle. Aucun terrain d'entente, stérilité de notre union, qu'est ce que cela veut il dire ?

- Je pense qu'il fait allusion a vos différentes fausses couches ainsi qu'a vos...

- Je sais très bien ce que ça veut dire !
La coupa d'un ton sec Bianca. Me prendriez vous pour une idiote ? »

Elle tournait en rond dans la pièce comme un lion en cage près à bondir à la moindre occasion.

- Il n'est qu'un lâche, un faible ! Mais je vais lui faire comprendre ma façon de voir les choses !

- Peut être voulez vous lui faire porter une lettre ?
s’aventura l'ancienne gouvernante. Voulez vous que je fasse appeler un messager ?

- Non ! Je n'aurai pas besoin de messager. Faites préparer mes affaires, nous partons pour Versailles ! »


Sans attendre de réponse de la part de Madame de Grekich, Bianca sortie toujours aussi furieuse.




Après plusieurs jours de voyages aux cotés de son ancienne gouvernante, mais surtout accompagné de trois voitures remplies de malles, on arrivait enfin aux portes de Versailles. Bianca regardait par la fenêtre émerveillée. Comment ce palais pouvait il être l’œuvre d'un seul homme, et pas celle d'un Dieu ? Devant les grilles du château, le cortège de la jeune femme s’arrêta, et alors que madame de Grekich s’apprêtait à annoncer au garde Suisse, a qui appartenait cette succession de carrosses dorés, Bianca pris une initiative qui ne lui était pas familière, et descendit elle même de la voiture, sans attendre qu'une main bien intentionnée ne vienne l'aidée.

- Je suis la Duchesse Bianca de Brabant, également princesse de sang royal. Il se trouve que mon époux, le Duc de Brabant est en ces lieux. Je vais donc le rejoindre !

Après avoir traversé les plus beaux couloirs qu'elle n'ai jamais vue, croisé les hommes les plus charmants qui lui ai jamais été donné de voir, aperçut des jardins qui ferai pâlir de jalousie le créateur lui même, elle entra dans une salle immense que l'homme qui l'accompagnait présenta comme « la galerie des glaces ». Bianca de pu retenir un petit cri d'émerveillement, jamais, même dans ses rêves les plus fous, elle n'aurait imaginé qu'une telle splendeur puisse exciter. D'immenses fenêtres donnaient sur des fontaines aux statues impériales, l'éclat des lustres de cristal se reflétait dans ces miroirs immenses. Toute cette beauté réunie en un seul lieu était tout ce dont elle avait toujours rêvé.
Tout cela aurait était un vrai conte de fée, si la vue de son lâche de mari, dans les jardins, près d'un bosquet de roses, ne lui avait pas ramené les pieds sur terre. Dès qu'elle l’aperçut, elle prit sa robe à deux mains pour s'empresser de le rejoindre d'un air furibond. Simon, en pleine discussion avec quelques amis français, eu à peine le temps de comprendre ce qui arrivait, qu'elle s'exclama à haute et intelligible voix sans prêter la moindre attention aux personnes qui 'l'entouraient :

- Mon cher époux, si je peux vous assurer une chose, c'est que maintenant que j'ai vu Versailles, je compte bien y rester, avec ou sans votre accord. De toute façon, il semble que ma présence à vos coté ne vous fasse ni chaud ni froid, dit elle en haussant le ton et voyant qu'il voulait prendre la parole elle continua de plus belle. Et non ! Si j'étais vous, je n'aurai pas l'audace de m'interrompre ! J'ai lu votre soit disant note, et je peux vous dire que j'en suis plus que mécontente ! Vous pouvez vous trouver heureux que je n'avertisse mon frère Édouard, ou pire, le roi, de la façon ignoble dont vous me traiter ! Sur ce, je vous serai gré de faire porter mes affaires dans mes appartements.

Et alors qu'elle s’apprêtait à tourner les talons sans qu'il ait eu le temps de protester, elle se ravisa et ajouta une dernière chose :

- Une dernière chose. Pensez bien que pour l'occasion quelques nouvelles toilettes s'imposaient. Vous devriez avoir des nouvelles de mon couturier ainsi que de mon joaillier sous peu !

C'est ainsi qu'une belle étrangère fit une entrée remarquée à la cour de France...









4 Avril 1666 : Versailles.





- Vous qui avez si bon goût, que pensez vous de mon bracelet ? Demanda Bianca à son amie Léna de Laval.

Les deux femmes qui étaient en train de marcher tranquillement dans les jardins de Versailles, sous un beau soleil printanier s’arrêtèrent alors. La jeune Léna regarda le joyaux avec attention avant de conclure :

- Il est tout simplement splendide ! Mais pourquoi cette question, en douteriez vous ?

- Bien sur que non !
Répondit Bianca en recommençant à marcher. C'est juste que ce matin, j'ai croisé Monica de Murcia, vous savez, cette espagnole avec qui je partage ma passion des belles choses, et elle m'a dit que cette couleur ne mettait pas mon teint en valeur. Évidemment j'ai trouvé cela ridicule, mais par précaution, je voulais un deuxième avis.

- Et bien selon moi, elle était tout simplement jalouse qu'une telle merveille soit à votre poignet et non au sien.

- Tout le monde n'a pas la chance de recevoir de beaux cadeaux...
dit la duchesse d'un air plus que hautain.

- Mais qui vous l'a offert, votre époux ? S'empressa alors de demander Lena.

- Lui ? Bien sur que non ! C'est un baron je crois, le baron de Treymane il me semble, en fait je n'ai partagé que quelques danses avec lui.

- Ne me dites pas que pour quelques danses il vous a offert cela, c'est inconcevable ! Vous n'êtes ici que depuis quelques mois, et déjà tout le monde est à vous offrir monts et merveilles ! Alors que vous êtes mariée !

- Allons, tout le monde sait bien, y compris mon mari, que mon alliance est d'une futilité absolue !

- Est bien si vous voulez mon avis, c'est bien cela qui fait défaut à votre couple ! Peut être que si vous vous ne racontiez pas à qui veut bien l'entendre, que vous exécrez votre mari, alors celui-ci vous chérirai plus !


- Peut être, mais en tout cas, contrairement à vous, j'ai l'un des plus beaux joyaux de Versailles à mon poignet ! Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, j'ai à faire dans mes appartements

Les deux jeunes femmes se quittèrent donc pour vaquer chacune à leurs occupations. Bianca fit quelques pas seul avant de croiser un groupe d'hommes qu'elle salua d'une gracieuse révérence. Ceux ci s'empressèrent alors de la lui rendre avec de larges sourires admirateurs ! Une telle beauté, même marié, était au combien appréciée à la cour !
Alors qu'elle continuait son chemin vers le château, un homme l'interpela discrètement, lui faisant signe de le rejoindre à l'ombre d'un chêne. Le reconnaissant, Bianca le rejoint sur-le-champ. Il s'agissait de Louis de Mortemart.

- Mais enfin, seriez fou de m'appeler à la vue de tous. Quelqu'un pourrait nous voir... Chuchota-t-elle en regardant par dessus son épaule pour s'assurer que personne ne regardait dans cette direction.

- Je sais, mais je ne pouvais attendre plus longtemps sans vous voir. Lui répondit le beau jeune homme brun en prenant ses mains. Vous savez au combien je rêverai de passer plus de temps à vos côtés.

- Et vous pensez bien que cette envie est partagée, mais nous ne pouvons nous voir en plein jour. Si jamais mon mari apprend notre relation, il serai capable du pire. Si il supporte mes « frivolités » comme il dit, jamais il ne supportera qu'un autre homme ai l'affection que je ne lui ai jamais porté... Surtout vous Louis, son ami si proche...

- Ne vous inquiéter pas Bianca, jamais il ne l'apprendra, je vous en fait la promesse ! Mais si je vous ai entrainer ici, c'est également pour vous demander si nous pouvons nous nous voir ce soir ?

- Je crains que cela soit impossible... Mais je me rend a Paris, j'espère avoir le plaisir de vous y croiser Louis.

- Je serai là à vous attendre...


Sur ces paroles, Bianca s'éloigna de son amant à regret, gardant en mémoire son sourire charmeur qu'elle aurait voulut admirer des heures encore. Louis lui avait donné en quelques mois tout l'amour que Simon ne lui avait jamais donnée. Mais jamais celui-ci ne devait l'apprendre ! C'est pourquoi, à par Monica de Murcia, avec qui elle partageait ses peines de cœur, personne n'était au courant de l'aventure de la duchesse, et personne ne le serait jamais.

En arrivant dans ses appartements, la tête encore dans les nuages, madame de Grekich l'interpela pour lui dire :

- Il y a dans votre boudoir une surprise qui assurément vous fera plaisir !

- Vraiment ? Une surprise ? Qu'elle est elle ?

- Si je vous le dit ce n'en sera plus une !


Friande de surprise, Bianca se précipita littéralement dans la pièce indiquée. En ouvrant les portes, elle n'en crut pas ses yeux, et pu a peine trouver ses mots :

- Serait-ce... Edouard !

- Et oui, ma poupée blanche, je suis la surprise ! Dit il en ouvrit largement les bras, dans lesquels se jeta Bianca.

- Oh ! Si vous saviez comme je suis heureuse de vous voir ! Vous m'avez tellement manqué, mais pourquoi diable êtes vous ici ? Compter vous restez quelques temps ?

- Je suis ici pour vous bien évidement !
Répondit son blond de frère. Comment pouvais-je laisser ma petite sœur sans surveillance dans ce palais ? Et oui, je compte bien rester quelques temps, vous m'avez trop manqué pour que je ne me contente de rester que quelques jours !

- Comme je suis heureuse !
S'exclama-t-elle en restant dans ses bras. Mais depuis quand êtes vous ici ?

- Depuis quelques jours déjà, mais j'avais quelques affaires à régler, et je n'ai pu venir vous voir avant. Pourtant, vous savez bien que ce n'est pas l'envie qui me manquait !

- Et qu'avez vous donc fait pendant ces quelques jours ? Des rencontres peut-être ? Ou seulement des rencontres formelles ennuyeuses à mourir ?
Demanda la demoiselle en s'affalant dans un fauteuil. Asseyez vous et racontez moi tout ! Je veux tout savoir !

- Oh, vous savez ma sœur, les rencontres avec les ambassadeurs n'ont rien de bien intéressant... parlez moi de vous plutôt, comment se passe votre vie à la cour de France ?

- Si vous saviez ! Tout est si incroyable ici...


Bianca conta alors en détails son quotidien à la cour, n'oubliant tout de même pas d'omettre sa relation avec le beau Louis de Mortemart.
Quand la jeune femme eu finit son récit, son frère lui demanda alors l'air de rien.

- Vous qui êtes si familière de toutes les frivolités de Versailles, auriez vous par tout hasard entendu parler d'une certaine comédienne de la troupe de Molière, Claire Ornelle il me semble.

- Pas le moins du monde ! Vous pensez bien que je suis au dessus de ces... troubadours ! Mais pourquoi me demandez vous cela, seriez vous à la recherche de la demoiselle ?

- Et bien... A vrai dire, je ne sais pas si je peux vous confier cela...
hésita-t-il.

- Comment cela ! Ne suis-je pas votre « poupée blanche » ? vous savez bien que vous pouvez me confier n'importe quoi sans que jamais je ne le répète ! Moi vivante, jamais je ne vous trahirai, et vous le savez bien ! Dit elle en à son frère sur un ton solennel.

- Bien sur, excusez moi Bianca. Mais c'est un sujet un peu délicat...

- Serait-ce un sujet amoureux ?

- On ne peut évidemment rien vous cacher.
Dit il avec un sourire entendu.

- Dites moi tout !

- Il n'y a pas grand chose à dire ! En arrivant à Paris, je suis allé voir une pièce dans laquelle elle interprétait le personnage principal. En la voyant arriver sur scène, je suis immédiatement tombé sous son charme fou... si vous la voyez... enfin, après la représentation, je me présente à elle, et lui propose alors d'aller boire un verre chez moi. Celle ci accepta, et...

- Je suppose que vous avez passé la nuit ensemble !
Fit Bianca d'un ton moralisateur.

- C'est cela, mais le lendemain matin : envolée ! La belle était partie, et avec mon cœur !

- Votre cœur ?

- Oui... depuis cette nuit, je ne cesse de penser à elle, il me faut absolument la retrouver pour lui avouer mes sentiments !


Bianca avait à ce moment du mal à retenir sa colère.

- Mais enfin mon frère ! Seriez vous devenu fou ? Comme si une simple comédienne, une fille comme il y en a des dizaines dans n'importe quel bordel ! Et vous vous entêtez à la retrouver.

- C'est peut être une simple comédienne, mais elle est si belle, si fraiche... Et à vrai dire, je l'ai déjà retrouvé, mais elle refuse de me voir...
dit il dépité. Je ne sais quoi faire.

- Je vais lui parler tout simplement ! Cela ne peut durer, je ne peut supporter de voir mon frère chéri dans un si piteux état à cause d'une peine de cœur. Je vais lui parler et lui expliquer très clairement qu'elle doit venir vous voir.

- Vous feriez cela pour moi ?

- Je ferai n'importe quoi pour vous Édouard !

- Vous êtes un ange ! Le plus généreux de tous les anges du paradis !
S'exclama-t-il en la prenant dans ses bras

Des le lendemain matin, Bianca grimpa dans sa voiture en direction de Paris, pour se rendre rue de l’église Sainte Marie, lieu de résidence de la troupe de monsieur Molière. Elle se serait bien passé un détour par un endroit aussi peu fréquentable pour une dame respectable, mais elle avait fait une promesse à son frère qu'elle se devait d’honorer.
Même si cette grande maison bourgeoise était des plus acceptables, la jeune duchesse ne se sentait absolument pas dans son élément entouré de tous ces gens qu'elle trouvait assez douteux. Mais prenant son courage à deux mains pour le bien de son frère, elle demanda à un des comédiens qui n'était pas occupé à répéter.

- Excusez moi de vous déranger monsieur, mais je cherche une dénommé Claire Ornelle, peut être pouvez vous me dire où elle se trouve ?

- Claire !
Cria l'homme sans même avoir la politesse répondre directement à Bianca. T'as de la visite ! »

Une jeune femme d'une vingtaine d'année fit alors son apparition, elle était belle c'est bien vrai, mais elle n'avait rien d'extraordinaire. Une robe un peu plus sophistiquée aiderait sans doute soit dit en passant !
Claire détailla sans gène la jeune femme de la tête au pied, visiblement surprise qu'une dame d'une telle importance vienne la demander.

- Je peux faire quelque chose pour vous madame...

- Duchesse Bianca de Brabant !
Répondit elle du tac au tac. J'ai à vous parler, mais je pense qu'il serait préférable d'avoir une conversation au calme.

Claire lui indiqua d'un mouvement de tête une pièce visiblement vide.

- Si madame la duchesse veut bien se donner la peine. Dit elle d'un ton des plus ironique.

- Je vous prierai de garder vos sarcasmes pour vous !

- Comme vous voudrez, mais venons en au fait voulez vous. J'ai bien envie de savoir ce qu'une si noble dame peut bien vouloir à une humble roturière.

- Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous avez fait du mal à mon frère, le prince Edouard du Danemark. Ce nom vous est il familier ?


Claire devient alors livide.

- Bien sur que ce nom m'est familier. Et si c'est pour me demander de lui parler que vous êtes la, alors je vous perdez votre temps, car je n'ai rien à lui dire.

- Et bien faites donc un effort ! Je ne vous demande pas la lune, seulement de lui dire quelques mots de vive voix.


C'est vrai cela, ou est le problème après tout ? Le futur roi du Danemark lui fait l'honneur de vouloir lui parler, et elle refuse, c'est a n'y rien comprendre ! Les gens du peuple sont vraiment étonnants d'idiotie parfois.

- Il en est hors de question !

- Que voulez vous ? Des bijoux, de l'argent ? Demandez et vous aurez, à condition que alliez lui parler, rien n'est plus facile.

Mais quelle idiote se dit Bianca ! Quelle femme refuserai une offre aussi alléchante ? Comme si elle avait du temps a perdre à marchander en plus... des choses autrement plus importantes l'attendaient !

- Vous autres aristocrates, vous pensez que l'argent peut tout acheter, mais même pour tout l'or du monde, je ne retournerai pas le voir. Sachez que cette nuit a été une erreur, et que je ne veux que l'oublier. Alors je vous prierai de me laisser. Dit elle en lui indiquant la sortie.

Bianca se contenta de l'ignorer. C'est était trop, qu'on refuse de l'argent : très bien. Mais qu'on lui manque de respect : hors de question ! Elle s’avança vers la comédienne d'un air menaçant qui aurait fait reculer le plus courageux des soldats.

- Écoutez moi bien espèce de moins que rien : vous allez accepter de le voir que vous le vouliez ou non ! Articula-t-elle très clairement avec des éclairs dans les yeux. Et si dans les prochains jours, mon frères se plaint de ne pas vous avoir vue, je vous promet de faire de votre vie un enfer. Je crois que vous n'avez pas idée de ce que je suis capable de faire pour transformer votre vie en enfer. Si vous avez un galant, sachez que celui ci sera au courant de vos aventures nocturnes avant que vous ayez eu le temps de vous en rendre compte, si même une gueuse comme vous peut avoir une vie sociale, sachez que celle ci sera détruite par les rumeurs les plus sordides. Même ce saltimbanque de Molière ne voudra plus de vous. Alors un conseil, réfléchissez bien avant de me tenir encore tête ! Et surtout, garder à l'esprit une chose : je serai prête a tuer pour protéger mon honneur ou celui de mon frère, alors gare à vos arrières !

Sans attendre la moindre réponse, ou contestation, Bianca rentra dans son carrosse pour prendre le chemin de l'auberge saint Antoine, ou Louis l'attendait sûrement.
Mais même après les plaisirs de l'amour, Louis se rendait bien compte que quelque chose tracassait sa belle maitresse. Celle-ci, allongée sur le lit, ne disait pas un mot, se contentant de regarder le vide.

- Que vous arrive-t-il ma belle ? Vous semblez... absente.

- C'est juste que... quelque chose... ou plutôt quelqu'un me dérange.
Dit elle sans se retourner vers lui.

- Vous savez bien que si quelqu'un vous dérange, vous n'avez qu'à me donner son nom et je m'arrangerai pour que....

- Non ! Je ne veux pas la … enfin vous comprenez ! Je veux juste qu'elle cède. Personne ne m'a jamais résisté auparavant...

- Mais qui donc pourrait résister à une beauté aussi charmeuse !
Dit il en embrassant ses épaules, espérant que la discussion tourne court.


- Cessez donc cela, et aidez moi à trouver une solution. Lui ordonna Bianca en le repoussa gentiment.

- Bien, se résigna-t-il dans un soupir. Si vous voulez un bon conseil, la meilleur chose à faire est peut être de trouver un compromis.

- Mais enfin, de ma vie je n'ai jamais fait de compromis, j'ai toujours eu ce que je voulais !

- Mais en retournant les choses en votre faveur... quoi qu'elle veule, cela peut se monnayer...

- Vous avez peut être raison.
Conclut elle en venant se blottir dans ses bras.

Quelques jours passèrent sans que rien ne se passe. Claire n'était visiblement pas décidée a venir voir Edouard. Voyant son frère toujours aussi dépité, Bianca décida de reprendre les choses en mains.
Ayant une idée qui lui trottait dans la tête depuis quelques temps déja, fit parvenir à la comédienne un pli lui demandant de la rejoindre le lendemain à 17 heures près de la fontaine d’Apollon, dans le parc de Versailles. Parc qui en cette période de l'année commençait à se faire beau, abandonnant peu à peu son manteau d'hiver, et laissant doucement place au printemps.
Quand la duchesse arriva au lieu du rendez vous enveloppée dans une grande mante sombre, la comédienne l'attendait déjà, visiblement très impatiente de la voir. Alors sans même s’embarrasser des salutations de politesses elle prit la parole :

- Pourquoi voulez vous me voir ? Pour me prévenir que vous aller détruire ma vie ? Comme c'est délicat de votre part madame la Duchesse ! Dit elle avec une voix pleine de mépris.

- Ne prenez pas ce ton avec moi ! Si voulez pas que je ne change d'avis, car si je vous ai fait venir, c'est pour vous proposez un... compromis.


- Un compromis ? Je vous ai déjà dit que je ne voulais pas de votre argent !

- Il ne s'agit pas d'argent. Je suis prête à oublier tout ce que je sait. A vous laisser tranquille, et même à vous cacher de mon frère si vous le désirez mais à une condition.


Claire ne réagissant pas ouvertement, Bianca continua de s'expliquer.

- Peut être l'avez vous entendu : je ne peux pas avoir d'enfant, or c'est ce qui fait cruellement défaut à mon mariage. Alors voilà ce que je veux !

- Un enfant ? Mais... comment voulez vous que je vous aide ?

- C'est pourtant très simple ! Il suffit que vous tombiez enceinte et que vous me donniez le bébé. Il sera bien traité, vous n'aurez pas une bouche de plus à nourrir, et je vous épargne ma colère. Le marché de paraît plutôt honnête !

Bianca ne put s’empêcher de penser que vu le nombre d'hommes qui devaient passer dans son lit, il n'allait sans doute pas falloir longtemps avant qu'un nouveau née vienne au monde.
Claire parut quand à elle abasourdit par ce qu'elle venait d'entendre, comment une femme aussi distinguée pouvait lui faire un chantage aussi honteux. Mais avait elle vraiment le choix.

- Permettez moi de prendre quelques jours pour réfléchir à votre proposition. Finit elle par annoncer.
- Bien , mais faites vite. Cette offre ne sera pas éternelle !

Elles se séparèrent là. Louis avait finalement raison, les compromis pouvaient être une bonne solution après tout. Et si cette Claire refusait le marché, elle avait les armes nécessaires pour se venger, et elle ne se gênerai pas ! Bianca retourna donc chez elle d'un pas enjoué, satisfaite d'elle même.
A peine une heure plus tard, Claire se présenta dans les appartements de Bianca pour lui faire part de sa décision :

- J'accepte votre proposition.

Bianca esquissa un sourire. Encore une fois, elle arrivait à ses fins, peu importe le prix à payer !


Dernière édition par Bianca de Brabant le 21.08.11 2:21, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime20.08.11 23:15

« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

Un paradis ou un enfer versaillais ?

Versailles est tout ce dont Bianca à toujours rêvé. Des hommes qui réagissent à ses moindres sourires, des femmes qui partagent ses goûts des belles tenues, des fêtes à n'en plus finir, et surtout : des cancans à faire tourner les têtes ! Et en plus : quel palais ! Qui ne s’émerveillerait pas devant une telle merveille ? Des jardins somptueux , ces appartements incroyables... Alors, même tenant compte de cette étiquette dont elle se débarrasserait bien, c'est sans hésiter qu'elle répondrait que Versailles est son petit paradis.
Pourtant, il y a des jours ou elle ressent cette impression que le serpent rôde... Mais ce n'est sans doute qu'une impression.

Vérité ou fantasme du complot ?

« Un complot ? Mais qui oserait s'attaquer à un roi, c'est inconcevable voyons ! »
C'est ce que vous répondrait Bianca si elle n'avait pas Simon pour époux. Car s'ils ne partagent rien, elle n'est pas aveugle pour autant et a bien compris que si complot il y a, alors son mari y prend part, et il n'est sans doute pas des plus passifs !
Alors pour Bianca, vérité du complot assurément. Mais ce n'est pas cela qui l’empêchera de profiter de la vie versaillaise, car tant que la politique ne vient pas se mêler aux fêtes : alors il n'y a aucune raison de s'en préoccuper.

Plutôt colombe ou vipère ?

En la voyant déambuler dans les allées en fleurs, souriant à ces messieurs, complimentant ces dames, vous n'hésiteriez pas et la décririez comme la plus blanche des colombes. C''est sans savoir que dans votre dos, elle est la pire des vipères. Aucun ragots n'échappe à l'oreille attentive de Bianca. Et celle ci ne se gène pour les modifier à son gré les rendant croustillants à souhait. Mais son passe temps favoris reste tout de même de les créer ! Vous vous demandez toujours qui a prétendue la première que vous aviez une aventure ?
Alors colombe le jour, mais vipère dès que la nuit tombe !


« Plus bas la révérence, plus bas. »


► Prénom : Elise
► Age :17 ans
► Présence sur le forum : Le plus souvent possible
► Code : Code bon (by Steph)
► Comment avez vous connu le forum ? Un heureux hasard
► Suggestion : aucune : l'aspect du forum est franchement super !



Voila, je pense avoir finit ma fiche personnage.
Peut être trouverez vous qu'il y a beaucoup de dialogues, j'ai en effet essayer de privilégier des interactions permettant, au fur et à mesure du récit, de cerner la personnalité de Bianca. ( et j'espère y être à peu près arrivée Smile )




Dernière édition par Bianca de Brabant le 11.09.11 13:17, édité 1 fois
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Philippe d'Orléans


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Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !
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Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime20.08.11 23:42

Bonsoir et bienvenue Very Happy

J'avoue de ne pas avoir encore lu ta fiche (ce que je vais faire Razz ) mais juste un truc me chiffonne : tu as demandé à un des admins pour changer d'avatar ? Parce que, théoriquement, c'est Amber Heard et pas Pixie Lott.
Si c'est juste une mauvaise communication entre admins au temps pour moi Clin d'Oeil Sinon, on change que très rarement les pvs, sinon c'est la cacophonie dans les avatars et nous même on s'y perd !

Sur ce, je vais lire ta fiche Very Happy
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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime20.08.11 23:50

Toutes mes excuses, j'avoue avoir changé d'avatar sans demander de permission. (je reconnait avoir oublié)
Je vais donc de ce pas remettre comme avatar Amber Heard !
(encore une fois désolée, je me permet de clamer une erreur de débutante Smile
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Philippe d'Orléans


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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 0:31

Excuse de débutante acceptée Razz
Encore une fois avant toute chose, ton avatar n'est pas aux bonnes dimensions. Il faut, dans ton profil dans le coin Avatar mettre un lien en face de "Lier l'Avatar à partir d'un autre site" et que cet avatar fasse 200*320.

Alors globalement, l'histoire est correcte, tu as respecté tous les liens. Le côté dialogue ne met dérange pas, du pendant qu'on respecte l'histoire et qu'on comprenne Clin d'Oeil
Juste :
► Fais gaffe aux fautes d'accords. On juge pas que sur l'orthographe mais par exemple "la leçon est fini" ... Bon y en a pas 5.000 mais en te le disant, tu pourras faire davantage attention à l'avenir Clin d'Oeil
► Peut être qu'une petite mise en page serait sympathique, avec du gras ou italique ou des couleurs pour les dialogues car, c'est peut être l'heure, mais je m'y perds rapidement !

► Quelques détails historiques : théoriquement Christian IV est mort en 1648 (j'avais cru avoir modifié sur l'histoire de Bianca) et sa femme n'est pas Sophie-Amélie. Tu as fait des recherches, c'est super et je comprends qu'on puisse rapidement se perdre Razz
Pour simplifier, si j'ai bien lu, la mère de Bianca devrait être Christine Munk. Sophie Amélie serait la belle-soeur de Bianca, elle est reine du Danemark car épouse de Friedrich.
Donc y a des morceaux d'histoire à remanier. Peut être qu'au lieu que ce soit le père qui veuille absolument marier Bianca, cela pourrait être le frère.
En tout cas, tout le monde ne fait pas des recherches, donc ça fait plaisir que tu aies passé un peu de temps pour cela. Very Happy

Voilà, ce sont des petits détails qui sont rapidement modifiables après tout sera bon.
Au fait, c'est toi qui t'étais inscrite avec Bianca et qui n'a jamais reçue le mail de confirmation ? Si oui, que je supprime ce compte ^^
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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 0:41

Tout d'abord, le compte sans email de confirmation est bien le mien (désolée de vous donner du fils à retordre)
Merci pour ces conseils ! A l'avenir je ferai plus attention à l'orthographe (mon gros défaut je l'avoue).
Je vais remanier un peu l'histoire pour que les liens familiaux collent plus (car jusque là j'ai fait un petit mix entre Wiki et les infos du forum ^^) et essayer de rendre ma mise en page un peu plus attrayante.
En tout cas encore merci pour les conseils, et merci d'avoir veillé pour lire ma fiche Very Happy
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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 16:20

Voila,
je pense avoir fait les modifications nécessaires. J'espère que maintenant le récit colle un peu mieux avec la réalité historique et que la mise en page fatigue moins les yeux Very Happy
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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 18:24

TU ES VALIDEE !
BIENVENUE A VERSAILLES

Merci d'avoir procédé à ces petits changements qui peuvent paraître anodins mais vu qu'on a crée Bianca dans une optique historique (contrairement à certains personnages), il me semble normal d'avoir les bonnes informations ! Ce que tu as fait, ainsi que mettre en gras les dialogues, ce qui est beaucoup plus lisible !
Donc, tu es officiellement des nôtres cheers Dans le pense pas bête ci-dessous se trouvent tous les liens qui vont te servir pour te repérer sur le forum Clin d'Oeil
Bon jeu parmi nous Very Happy
Bianca de Brabant Versai11
PENSE PAS BÊTE ; Qui est qui ? Petit topo des personnages sur le forum.Fiches de liensFiche de rpsDemandes de rangs et de logementsProposer un scénario.

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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 18:56

Merci Monsieur !
L'accueil fait plaisir Very Happy
Je vais donc vite de mettre à la recherche d'un toit et de relations Smile (Je dois reconnaitre que le pense pas bête est vraiment pratique !)
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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 19:02

A notre tour !


Je te souhaite la bienvenue, Bianca ! Amuse toi bien parmi nous Wink
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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 19:17

Merci chère Maryse !
Un tel accueil fait chaud au coeur **
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Amy of Leeds


Amy of Leeds

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Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?
Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.
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♠ ADMIRÉE ADMIN ♠
Here comes the Royal Mistress

Âge : A l'aube de sa vingt septième année
Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
Missives : 7252
Date d'inscription : 10/09/2006


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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 19:26

Ohhhhhhhhh une Bianca !!!! cheers

Bienvenue à Versailles très chère et n'oublie pas que le staff reste à ta disposition pour la moindre question. Very Happy

Amuse toi bien parmi nous ! Roulage

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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 21:29

La plus chaleureuse des bienvenues à la belle Bianca!

J'espère vous voir sur le flood, très bientôt, très chère! Smile
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Cédric de Portau


Cédric de Portau

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Côté Coeur: Il a servi il y a des années avant de complètement le ferme. Mais la revoir me fait redevenir ... humain ?
Côté Lit: Sans courir après les dames, il se porte à merveille !
Discours royal:



    B E L Z E B U T H
    l'associé du diable


Âge : 29 ans
Titre : Comte de Gan
Missives : 524
Date d'inscription : 11/05/2011


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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime21.08.11 22:56

Bienvenue mademoiselle chez les fous ! Very Happy
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MessageSujet: Re: Bianca de Brabant   Bianca de Brabant Icon_minitime

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