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| Sujet: Principessa Sofia [UC] 24.02.10 10:16 | |
| Sofia - DI PARMA _______ ft. Jessica Alba ► 25 années. Elle est à la fleur de sa vie, on ne lui donne pas encore d'âge précis tant elle respire la jeunesse, le charme. Mais son caractère lui donne quelques traits sur le visage.► Duchesse de Parme. On l'appelle souvent princesse puisqu'elle est la fille d'une Médicis, donc descendante du grand duché de Toscane ; cela lui va, elle est assez noble pour être princesse, bien qu'elle n'en porte que le titre symbolique.► Italienne. On ne peut pas faire plus italienne ! Descendante des Farnèse, grande famille venue de Lombardie descendue vers la Toscane et installée à Parme depuis environ le XIIe siècle, mais aussi des Médicis qu'on ne présente plus, bien qu'ils ne soient pas une branche noble à la base, ils se sont construits et se sont implantés en Italie puis dans l'Europe.► Célibataire. Elle aurait du se marier depuis bien longtemps mais elle préfère papillonner, se rebeller contre sa famille qui n'en peut plus. Elle a eu le cœur brisé et refuse à présent de se marier pour alliances entre royaumes.« Que diable, vous êtes à Versailles ! » ► Un paradis ou un enfer versaillais ?Elle aime, elle adore ! Élevée dans le luxe, les lieux richement décorés, les beaux habits, la haute société et le grand monde, Sofia ne peut que se plaire à Versailles ! L'italienne aime se promener, tête haute et magnifique robe sur elle, dans les jardins ou dans la galerie des glaces, se faire remarquer par ces beaux parât, ses dentelles, son taffetas, sa soie et autres tissus importés d'un peu partout dans le monde ; il faut être belle à Versailles, à la pointe de la plus grande mode. Et ces bals, pour une demoiselle qui aime danser, ce qu'elle fait à merveille d'ailleurs. Alors c'est un véritable paradis. Ici, la demoiselle découvre de nouvelles personnes, peut y faire conversation et connaître de nouveaux points de vue et donc développer sa culture et ne plus avoir des personnes bien trop fades à son goût à force de les côtoyer. Et surtout, chose de taille, Sofia n'a plus sa mère sur le dos ! Marguerite de Médicis était constamment sur son dos pour la marier, en vain. Il faut dire que son autre sœur, Catherine de Farnèse, est devenue une sœur carmélite donc adieu mariage pour elle ! La jeune femme n'a trouvé que la solution de partir pour enfin être tranquille. Enfin il y a son frère mais ce n'est pas un problème. Loin de sa mère, plus près de la vie, la vraie ! ► Vérité ou fantasme du complot ?Il paraît que les italiens sont les rois du complot, toujours à se poignarder dans le dos dans leur propre intérêt. Comment sait-elle ? Disons que Sofia s'est faite poignarder à plusieurs reprises et n'a pas hésité à faire de même lorsqu'elle le devait, jamais par méchanceté (ou peut être mais elle trouvera toujours une véritable raison), elle a piétiné les autres. Alors si on fait cela entre nobles, pourquoi ne pas s'attaquer à plus grand que soi ? Son frère, Ranuce de Farnèse, fut déjà plusieurs fois menacé de mort et échappa à un empoisonnement et pourtant, il n'était que Duc de Parme, bien qu'émanant une grande famille, mais le duché de Parme serait amoindri sans les Médicis et les Farnèse ! Alors un Roi ...
Sofia ne s'en prendrait pas de ses propres mains au Roi de France, il ne lui avait rien fait et par circonstance, il faisait plus ou moins partie de la même famille, tous deux ayant du sens des Médicis dans leurs veines, elle par Marguerite et lui par Marie de Médicis. Et puis, elle n'y avait aucun intérêt, Sofia voulait juste vivre sa vie sans qu'on décide pour elle. Il n'empêche que cela ne l'étonnerait pas s'il y avait complot contre le Roi, sans savoir de qui cela viendrait et pourquoi et l'italienne s'en moque d'ailleurs. Sûre qu'elle ne voudra pas en faire partie, elle ne veut ni croupir en prison ni mourir. La jeune femme dispose de tout ce qu'elle veut, plus serait de la cupidité ! ► Plutôt colombe ou vipère ?Une apparence de colombe mais avec une jolie langue de vipère affutée ! Les commérages font partie de son quotidien, du moins à Parme. Avec ses amies, dans sa chambre avec champagne, chocolats, douceurs et une montagne de tissus, de robes, de chaussures, bijoux à leur disposition. Cela donnait une Sofia avec des talons rose aux pieds, son amie Gloria, petit four à la cannelle à la main racontant les dernières amours d'un comte napolitain et les autres, chapeaux sur la tête à glousser avant de finir leur verre de champagne. Une belle vie, n'est ce pas ? Les histoires l'intéressent toujours, il est toujours bon de connaître la vie des autres ! Pourquoi ? Parce que les gens connaissent beaucoup de sa vie, trop à son goût et dont pas mal qu'elle aimerait oublier, et que c'est une raison plus que valable pour en faire autant sur les autres.
A Versailles, elle a un petit cercle pour faire de même mais elle ne connait pas assez bien son monde encore, découvre les personnalités au travers des cancans avant de les voir en vrai. Cela peut être drôle aussi d'ailleurs lorsque l'on s'imagine le portrait de quelqu'un dépeint avec méchanceté et se retrouver devant un être à l'opposé physiquement de son caractère. Bon elle ne passe pas non plus ses journées à cancaner, ce serait ennuyeux à force, et sait parler de tout autre chose. Sofia peut se montrer intelligente, spirituelle, d'une grande douceur dans ses paroles comme la pire des pestes. Qui s'y frotte s'y pique. « Plus bas la révérence, plus bas. » ► ^^ ► 22 ► 3-4/7 ► Longue vie au roi ! ► /
Dernière édition par sofia di parma le 25.02.10 15:12, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: Principessa Sofia [UC] 24.02.10 10:16 | |
| « Il était une fois ... »
« Sofia, il sole della mia vita » Parme, nord de l'Italie, dans la région de Emilia-Romagna. Située entre la chaîne des Apennins et la plaine du Pô, la ville est divisée en deux par la rivière Parma, affluent du Pô. Nombreux palais sont occupés par de nobles familles mais il n'y a que dans le Palais Rangoni, en plein cœur de la ville, que des hurlements de douleur se firent entendre. Dans une des immenses chambres au lit de chêne aux tentures de soie, une petite foule assistait à la souffrance d'une femme allongée, cuisses écartées et écarlate de douleur. Il s'agit de Marguerite de Médicis, l'épouse du duc de Parme, Édouard de Farnèse. Marguerite a déjà laissé couler vingt neuf années, donc presque la moitié à Parme au côté de son époux dont elle a déjà donné cinq beaux enfants, dont quatre garçons de deux à onze ans. Et là, le sixième allait venir au monde. Une proche de la future mère lui avait annoncé une petite fille au travers des cartes et elle l'espérait sincèrement puisque le palais est trop masculin à son goût entre les ministres, les chambellans, les valets, les banquiers … Tout se mélangeait mais une chose était sûr : une fille ne ferait pas de mal, surtout elle possédait la douceur de l'unique fille de la famille, Catherine.
Marguerite a toujours été une fille à marier, la famille Médicis, puissante et aux nombreuses tentacules, voulait s'implanter partout. Les fiançailles sont arrangées en 1620. À cette date, les deux enfants n'ont que 8 ans. Le mariage est célébré le 11 octobre 1628 à Florence. Une représentation de "Mercure et Mars" mis en musique par Monteverdi et avec des textes de Claudio Achillini est jouée pour accueillir les époux dans le théâtre Farnèse. Bien que Édouard n'était pas doté d'une beauté affolante, traînant depuis toujours un embonpoint plus que visible, il était charmant, jovial et avec une bonne conversation. Alors si l'amour n'était pas au rendez vous, les deux époux ont une tendresse mutuelle et un attachement profond ; chacun n'empiète pas sur la vie de l'autre et aiment se voir de temps à autre. Marguerite n'était pas une belle femme ce qu'elle compensait par d'autres charmes, car aimable, bonne et très bien élevée. À la différence de ses prédécesseurs, le duc lui fut fidèle, il n'existe pas de fils illégitime. Tout allait donc pour le mieux, meilleur encore si la peste n'avait pas frappé quelques années avant …
Un cri ! Mais pas celui de la mère mais de l'enfant. Fort, presque perçant comme pour faire savoir au monde entier qu'il était enfin arrivé. Plutôt elle, puisque c'était bel et bien une petite fille encore rouge/violacée par la naissance mais avec un joli potentiel de beauté. Quand Marguerite la prit dans ses bras, les larmes coulèrent. On ne s'habitue jamais à une naissance, même à la sixième. Édouard de Farnèse, tout rondouillard, reniflait de sa moustache tout en s'approchant du lit. Les larmes de joie roulèrent sur des joues rouges et dodues, un joli tableau de famille
« Appelons la Sofia, comme ma nourrice. Une femme de caractère avec un cœur d'or. Qu'en pensez vous ? » *
Marguerite acquiesça et voilà comment ce bébé eut son nom, celle d'une femme dont elle héritera à la fois le caractère et la douceur. Avec la beauté en plus mais nous n'y sommes pas encore. Une fille venait de naître à Parme, une jolie duchesse que l'on prendre souvent pour une princesse. Mais pour l'instant, il y avait de la joie et de l'attendrissement dans cette pièce, davantage quand les enfants, Ranuce, Alessandro, Orazio, Catherine et Pietro vinrent saluer leur petite sœur, nouvelle venue dans cette grande famille.
« Signorina, andrete lontano! - So. »
« Signorina Sofia ! Attendez moi ! » * « Non, non ! Il est de retour ! » *
Et voilà une petite demoiselle de six années à peine courir en relevant les pans de sa robe couleur corail. La jeune Sofia avait bien grandi depuis ce petit bout de bébé. Elle savait se montrer pleine de vie, d'une vivacité rare et d'une curiosité sans égal. Sa jolie frimousse en faisait la coqueluche de la Cour parmesane, son sourire pouvait illuminer une pièce tant elle rayonnait de bonheur. Élevée dans l'amour de tous, l'enfant ne pouvait que s'épanouir en toute tranquillité, elle avait sa grande famille, des amis, des domestiques, des jouets par dizaine, des poupées par centaine, des robes à n'en plus finir et ne se retrouvait jamais seule, tous la surveillaient. Ses jolies boucles châtains/bruns dansaient au rythme de sa course qui n'en finissait plus pour ses petits pieds. Il arrivait.
Ce « il » n'était d'autre que Ranuce, devenu le Duc de Parme, revenait en sa ville. La mort d'Edouard Farnèse fut un grand choc, il n'avait que trente quatre ans. Ranuce, 16 ans n'était pas capable de gouverner, ce fut alors Marguerite de Médicis qui fit régence. Le fils allait perfectionner ses relations diplomatiques car, bien que jeune, il avait le verbe bien fait et un sens de la diplomatie à tout égard. Il était parti deux mois, chez ses oncles en Toscane, des Médicis dont la renommée serait fortuite à raconter ici. Et il aurait dix huit ans bientôt et devrai s'élever à la tête du duché de Parme. Brun à la chevelue ondulée attachée à la nuque, les yeux noirs et le port de tête digne des plus grands, Ranuce pouvait prétendre à un trône par sa stature. Et sa sœur admirait son élégance, sa finesse de corps mais pas d'esprit, même si elle ne comprenait pas la plupart de ses jeux de mots. Et le revoilà revenu de Toscane. Elle l'avait vu de la fenêtre et avait quitté la lecture de sa nourrice précipitamment. Pauvre Demetra, elle n'arrivait pas à suivre l'enfant trop rapide, elle en perdait sa coiffe. La nourrice apparaissait dans le couloir que Sofia se trouvait devant la porte qu'on ouvrit à l'instant pour le jeune duc.
« Ranuce !! » *
La voix retentit dans le palais tant l'enfant hurla. Le jeune homme s'attendrit devant cette petite fille plus que surprenante, pas bien grande mais promise à un grand avenir. Ranuce ne savait pas encore lequel mais il se devait de faire quelque chose de ce bout de chou. Contre les règles du protocole, il s'accroupit et ouvrit les bras pour qu'elle s'y plonge et la serra fort.Sofia se sentait bien dans les bras de ce garçon dont elle s'était davantage rapprochée depuis la mort d'Édouard. Il est dur de perdre un père, surtout lorsqu'on est si jeune. Puis elle lui prit la main pour le conduire jusqu'à leur mère, impatiente du retour de ce fils qui prendrait sa place sur le trône de Parme. Une femme fatiguée mais vaillante, avec une hâte de passer la main avec une pointe d'inquiétude avec les problèmes du Castro, des nuages pointaient sur l'horizon. Mais il n'était pas l'heure de querelle ou de guerre à venir, juste d'un frère et une sœur main dans la main dans un château de Parme.
« Dites moi Sofia, qu'avez vous fait de beau durant mon absence. » * « J'ai appris à monter à cheval, enfin un petit cheval mais l'on m'a dit grand bien de ma posture. Et pour avoir bien travailler au cheval et à mes enseignements, j'ai pu avoir ce que je voulais. » * « C'est à dire ? » * « Cette belle robe, un collier de perles et pouvoir monter dans le carrosse de mamma pour se rendre sur la place del Duomo. » * « Sofia, vous irez loin. » * « Je sais. » *
Et Ranuce passa la porte de l'antichambre du salon en riant. Décidément sa sœur ira très loin !
* en italien dans le texte
Dernière édition par sofia di parma le 05.03.10 20:46, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: Principessa Sofia [UC] 24.02.10 10:17 | |
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