Catherine Charlotte de Gramont

Catherine Charlotte de Gramont

(Sarah Gadon)

28 ans ♔ Princesse de Monaco ; Duchesse Valentinois ; Marquise de Baux ; Comtesse de Carladès ; Baronne de Calvinet et du Buis ; Dame de Saint-Rémy et de Chabeuil ; Souveraine de Menton ; Surintendante de la Maison de Madame ; « le Torrent » ; « vorace de plaisirs » ♔ Royaume de France ♔ Mariée à Louis Ier de Monaco ♔ Chrétienne catholique ♔ Hétérosexuelle aux tendances saphiques ♔ Elite du royaume ♔

" No man really knows about other human beings. The best he can do is to suppose that they are like himself. "

Quelques questions de protocole ...  

♔ ÊTES-VOUS PLUTÔT PARIS OU VERSAILLES ?

  Paris était, est, et sera toujours un lieu assez privilégié dans la vie de Catherine. Principalement parce qu'elle y a grandi, entourée d'une des plus précieuse œuvre d'art à ses yeux, son cousin le Duc de Lauzun, Antonin Nompar de Caumont. De plus, le rayonnement de la capitale lui va si bien au teint. Et elle a sut tirer profit de ses salons où se regroupent les grands noms du monde cultivé. C'est dans cette ville de nacre et d'ivoire qu'elle découvrit sa noble maîtrise du monde mondain, et de la vie qui y est liée.

  Mais, si elle considère Paris comme étant l'écrin du Monde, alors Versailles en est son joyau ! Une cour brillante, où chaque personne est un paon exotique qui ne demande qu'à être plumé. Un sort dont elle se réserve le monopole, afin de se confectionner de magnifiques éventails, et autres parures. De plus, sa position à la cour lui permet de refléter tous les rayons du soleil, et ainsi paraître (voir être) capable de faire l'exploit de devenir encore plus resplendissante qu'elle ne l'est déjà.

  Si Paris est le Jardin d'Eden, alors Versailles sont les Jardins Suspendus de Babylone.

♔ CROYEZ-VOUS AU COMPLOT ?

  Voyons, Catherine est le complot ! Il est sa raison d'être, son oxygène, son eau, son sang. Sa naissance la prédisposait à cette activité culturelle des plus charmante, et son mariage n'a fait que la propulser au cœur de ce musée humain. Si la vie est un tableau de maître, alors le complot en est la peinture! Le maître étant une araignée bien habillée.

  Sa toile dorée piégeant tout ce qui peut l'aider à atteindre son objectif. Même si actuellement, notre arachnide mondain se retrouve au creux d'une main obscure, tout prouve que les doigts ne se sont pas assez refermés sur elle. Ceux qui connaissent assez bien Catherine, savent qu'elle peut aisément devenir un magnifique papillon, et s'envoler grâce à ses sublimes ailes à la beauté mortelle.

♔ VOUS SENTEZ-VOUS PLUS COMME UNE DOUCE COLOMBE OU UNE GROSSE VIPÈRE ?

  Catherine tient plus de la douce vipère qu'autre chose. Si la Cour ne lui rapporte pas directement les différents ragots, alors ses espions s'en chargeront. Mais cette dernière solution est rarement de mise, car tout le monde apprécie la Belle Princesse, et attend ses doux conseilles sucrés. Enfin, tout dépend du point de vue, car ceux qui en subissent les conséquences, et ils sont nombreux, les qualifieraient de piques fourbes et acides à l'amertume corsée.

  Mais les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Dans tout les cas, la femme habile qu'elle est trouve toujours le moyen de faire payer ses actes et ses paroles à d'autres personnes. Il ne manquerait plus que SA Cour pense qu'elle est une mauvaise personne...

♔ QU'AVEZ-VOUS A DIRE SUR LA GUERRE ?

  Pour les personnes comme Catherine, la guerre représente une occasion inratable. Les hommes étant pour la plupart occupés par celle-ci, les louves peuvent sortir pleinement de leurs tanières, et arborer leurs plus belles fourrures. Chacune étant à la fois proie et prédateur vis-à-vis de toutes les autres. Former de puissantes meutes, aussi temporaires soient-elle est l'une des clef de la réussite. Car ses chasseuses nocturnes, n’apparaissent pas au grand-jour pour rien.

  Tout le monde sait qu'à la Cour, rien n'arrive par hasard. Et les hommes qui y restent en temps de guerre, ont au moins une bonne raison. Le plus oisif d'entre eux ne peut pas fuir les conflits, si il n'est pas à la tête d'une fortune assez importante pour échapper à l’effort de guerre par celle-ci. Si en plus il se trouve à la jonction de diverses ramifications importantes de la noblesse, celle qui y plantera ses crocs s'assurera une avenir des plus rutilant. Il en va de même pour les hommes importants par leur puissance, et leur influence, qu'ils ont usées pour rester se pavaner parmi les belles, qui n'hésiteront pas un instant pour festoyer de ce coq, après l'avoir parfaitement cuisiné.

  La guerre est aussi le moment où les langues des personnes restée hors des combats se délient le plus facilement, où les faiblesse deviennent plus apparentes, et où certaines de nos harpies dévoilent à demi-mots leurs affections entre elles.

  Tout cela représente une véritable aubaine pour Catherine, même si cette rose est entachée par l’absence des hommes de sa vie. Il lui suffit de recouvrir ses taches d'une poudre, le temps que la fleur se fane.

♔ QUELS SONT VOS LOISIRS ? AVEZ VOUS UN BUT PRÉCIS ?

  Catherine aime entretenir son entourage dans une perpétuelle danse vivante, et trouve toujours un moyen de l'occuper par des activités à la dernière mode, ou les plus prisées. Toujours accompagnée des personnes qu'il faut, là où il faut, au moment où il faut. S'assurant ainsi les regards de tous, qu'ils soient d'admirations, ou de jalousies. Ainsi, en faisant cela, elle garde une œil sur tout le monde, car pour la voir, il faut être vu.

  Aujourd'hui, Catherine à deux objectif, faire du "Rocher" la véritable Principauté Indépendante et Souveraine de Monaco, et venger son frère.

Derrière le masque ...

♔ Paul ♔ 17 ans ♔ autant que possible
Bontemps a raison ♔ Ce forum est le partenaire d'un autre ♔ Avant que les mauvaises langues ne crachent leurs vomit fielleux, je tiens à vous rassurer, en vous affirmant que les personne de bonne société disent "chocolatine".

Mémoires du Grand Siècle

  Née dans l'illustre famille de Gramont, nièce du Cardinal de Richelieu, Catherine fut élevé à Paris dans une éducation soignée, prise en charge directement par ses parents. Tout chez elle lui destinait à une vie de pouvoirs et de privilèges qu'elle à naturellement profité.
Elle n'avait pas les attentes et les responsabilités qui pesaient sur ces aînés, jouissant ainsi d'une certaine liberté dans la cage dorée, située au sommet de la tour d’ivoire qui constituaient son monde. Et dans l'esprit d'indépendance de sa maison, que la jeune fille mit cette liberté pleinement à profit pour exercer  au mieux son esprit critique, et affûter  sans pareil ses sens aigus de la finance et de l'économie, du commerce et du négoce, ainsi que de la politique et des intrigues. Ces exercices théoriques et pratiques furent son quotidiens dès son plus jeune âge, principalement dans l'optique du bien et du profit familiale, puis dans un second lieu le sien.
Et c'est dans l'aube de sa vie qu'elle commence déjà à s'entourer des hauts représentants de la société. Elle fréquente par exemples les nièce de Mazarin qui deviennent ses premières amies et alliées, lui donnant ainsi des très bons yeux et oreilles pour débuter dans le monde. Sans oublier le cardinal lui-même, avec qui elle joue parfaitement bien la comédie de la fille de bonne famille, s'attirant par là ses bonnes grasses, et tout les avantages qu'elles apportent. Puis il y a son cousin, Antonin Nompar de Caumont avec qui elle est plus que très proche. Grace à l'affection du cardinal, elle se marie avec la bénédiction du roi Louis XIV à  Louis Grimaldi, futur Louis Ier de Monaco.

  En dépit de son fort caractère indépendant, elle s'attache à ce petit territoire, dont le protectorat de la France commence à l'étouffer. Malgré tout les charmes que lui offrent le sud, et la porte ouvert sur le reste du Monde que représente Monaco, elle se lasse de l'avarice et de la mollesse de son mari, ainsi que de son incapacité à obtenir une véritable indépendance pleine et entière pour sa principauté.
N'aillant que pour vengeance directe la manipulation de ce dernier, et la soustraction de ses enfant à l’influence paternel. Préférant ce forger des armes en plus, en les façonnant du début à la fin, comme pour en faire des extension d'elle-même, et assurer à sa principauté, un véritable futur.

  Grace à ses talents, et ses liens étroits avec la royauté française, elle parvient s'établir à la Cour, avec son mari, ses enfants, et bien-sûr, son cousin. Sa beauté et son esprit lui vaillent d'être qualifiée comme étant "fraîche comme un sorbet". La disgrâce de son frère aîné Armand qui était devenu l'amant du Prince de France, les relègue dans la principauté monégasque toujours accompagné d'Antonin, où Louis serait appelé un jour à régner. Deux ans plus tard, à la mort d'Honoré II, son grand-père, Louis devient prince de Monaco.
Là-bas, elle trouve quand-même le moyen de rester dans le giron royal, en fondant un couvent de l’ordre de la Visitation, destiné à des religieuses d’origine aristocratique. Ce qui leurs permet d'être rappelés à la Cour, où son excellente maîtrise du noble jeu lui permet de devenir la Surintendante de la Maison de Madame, avec qui elle aime s'amuser, en se mêlant mutuellement dans des liaisons dangereuses, vibrantes d'intrigues. Par exemple, les deux dames aiment jouer avec le roi, Henriette chargeant Catherine de le désintéresser de ses favorites en titre pour qu'elle puisse  l'amener doucement mais sûrement dans les filets de Madame, lui autorisant pendant ce temps d'entretenir des relations intimes avec le roi, et lui soutirer un maximum de faveurs.
De là, avec la conjonction de ses atouts de base qui luis valurent une première appellation, elle obtient de la Cour le surnom de "Torrent", et fut présenté par Madame de Sévigné comme la "vorace des plaisir". Sobriquets qu'elle se plais à tourner à on avantage, car voilà bien des privilèges officieux dont peu de personnes bénéficient.

  Sa recherche active d'une réelle souveraineté pour Monaco (il faut croire que cela est de famille), et d'une vengeance pour son frère, l'amènent serrer la Main de l'Ombre, qui lui parait être sa meilleure option pour le moment. C'est ainsi qu'elle fait plus ample connaissance avec Victor d'Amboise lors de ce quelle qualifiera comme un "merveilleux accident", au vu de la relation qui se construisit entre eux. En effet, la princesse apprécie cet homme, et malgré tout ses défauts, il reste l'un des rare qui arrive à lui arracher quelques compliments sincères. Bien que son jeu préféré soit de lui imposer ses quatre vérités, surtout quand cela peut la sauver d'une mauvaise action de la part de celui qu'elle espère être son futur roi.
C'est d'ailleurs sans étonnement qu'elle ajouta la bague "Duc de Lauzun" à la main. Sûrement l'un des être humain qu'elle aime le plus, autant que ses enfants. Car dans les deux cas, nous parlons de son sang. Mais, avec lui, Catherine n'exerce aucune influence, là où d'ordinaire elle aime bien imposer sa façon de voir les choses dans les pensés d’autrui. Car les deux cousins ont toujours réfléchi ensemble, éditionnant leurs idées dans un mélange complice d'intelligence explosive, et de fourberies fines.
Pour la Main de l'Ombre, et son plaisir personnel, elle a formé des liens avec le suisse Auguste de Savagnier, qu'elle plaça en relation avec un de ses collègue en intrigue, l'Ambassadeur d'Espagne Juan Fernando de Quiros, formant avec eux une sorte de trio complice, chacun jouant avec l'autre entre l'ombre et la lumière, dans une dance que seule cette trinité sinueuse peut se permettre de maîtriser.
En parallèle, elle pénétra le camp protestant en jouant de la harpe avec la corde sensible d'Olympe de Coligny. Mais la tache reste difficile, les deux femmes réservant l'une pour l'autre une litanie d'injures souriantes et polies pour chaque croisements de regards. Mais la vielle fille est trop précieuse aux yeux d'Amboise, pour que Catherine se permette de laver la Cour de cette tache.
Elle ponctue sa vie quotidienne de piques toxique envers celui quelle considère comme étant un véritable Fléau de l'Humanité, Antoine d'Effiat, celui qui est la cause du malheur de son frère. Elle le haï de toutes les particules de son être, préférant de loin que son mari lui impose le patriarcat plutôt que de s'imaginer cette charogne immonde vivre heureuse, plaignant d'avance l'Enfer lorsque cette infâme erreur de la nature y descendra.

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Versailles !

J'avoue je n'y croyais plus, depuis le temps que cette fiche est là J'ai trouvé ton histoire sympathique et agréable à lire, je pense que tu vas bien t'amuser avec Catherine, c'est un personnage génial

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