Antoine d'Effiat

Antoine d'Effiat

(jamie dornan)

28 ans ♔ Marquis d'Effiat / Grand Écuyer de Monsieur ♔ Français, de la famille Coëffier de Ruzé et d'Effiat ♔
Célibataire ♔ Chrétien ♔ Homosexuelle
♔ Elite du Royaume ♔

(Ne jamais abandonner...)

Quelques questions de protocole ...  

♔ ÊTES PLUTÔT PARIS OU VERSAILLES ?

Paris… Versailles… Aucun de ces deux lieux ne m'a vu naître et grandir. Pourtant, ces deux lieux m'ont permis d'être celui que je suis aujourd'hui. Mon Oncle Charles de la Porte me fit découvrir Paris. Une grande et belle ville dans laquelle je me suis volontiers perdu pendant mes rares moments de liberté. Je n'y ai pourtant pas trouvé satisfaction, mes ambitions étaient ailleurs, à Versailles plus précisément.

Grâce à mon Oncle, j'ai pu entrer dans cet univers qui fait tourner la tête de tous les nobles. Durant le voyage, mille et une image déferlait dans mon esprit. Je m'imaginais un immense palace, majestueux où tout homme y entrant n'en devenait que plus beau. J'avais déjà hâte de parcourir les jardins, ces immenses couloirs et participer aux fêtes extravagantes organisées par le roi dont tout le monde ne cessait de parler.

A mon arrivé, j'ai pu constater que tout ce que j'ai pu imaginer était bien loin de la réalité. Certes, l’endroit était à l’image du roi, dépassant tout le reste par sa grandeur et sa splendeur. Mais lorsque l’on creusait un peu, lorsque l’on réussissait à pénétrer les grilles de ces lieux, à se faire une place, on découvrait un tout autre univers dans lequel j’allais me sentir très à l’aise.

♔ CROYEZ VOUS AU COMPLOT ?

Si il y a bien une chose dont je suis certain, c’est que le château ne vit que par le complot… Pour ma part, je travaille corps et âme pour le prince Philippe. Je suis ses yeux et ses oreilles, je lui rapporte tout… Ou presque. J’attache cependant une grande importance à ce rôle pour satisfaire Monsieur. Rien, ni personne ne réussira à me retourner contre lui. Je serai et je resterai jusqu’à mon dernier souffle son plus grand allié.

♔ VOUS SENTEZ VOUS PLUS COMME UNE DOUCE COLOMBE OU UNE GROSSE VIPÈRE ?

Les ragots sont mes armes, des armes que je retourne contre ceux qui les colportent (reprenez-moi si je me trompe de terme). Je les écoute, je les mémorise, je les sélectionne avant d'en rapporter le contenu au Prince Philippe. Je ne trouve aucun mérite à me vanter auprès des autres de choses dont je ne suis pas sûr c'est pourquoi je n'ai jamais raconté aucun ragot.

♔ QU'AVEZ VOUS A DIRE SUR LA GUERRE ?

J'ai, bien malgré moi, dû participer quelques temps à la guerre France-lorraine. J'ai participé à la bataille de Toul où nous avons attaqué la cité des Trois Evêchés, la victoire a été un soulagement pour tous les soldats mais nous avions que nous n'en avions pas fini. Et en effet, à la fin du mois de mars nous sommes partis nous battre pour Trois jours. Trois jours sanglants pendant lesquelles j'ai frôlé la mort après qu'une épée m'ait profondément entaillé le dos. Je garde en souvenir cette cicatrice et mes nuits sont souvent hantées par les fantômes de ces combats.

♔ QUELS SONT VOS LOISIRS ? AVEZ VOUS UN BUT PRÉCIS ?

- Monter à cheval, que ce soit pour la chasse par exemple, ou pour le plaisir
- En apprendre toujours plus en matière de géographie et de science
- Ce balader en pleine nuit, avec pour seul lumière la lune

Derrière le masque ...

♔ Cécile ♔ 19 ans ♔ Tout les soirs pendant les périodes où je suis en cours, presque tous les jours pendant les vacances
Code du règlement : Bontemps a raison ♔ J'ai connu le forum après avoir terminé la série Versailles par le biais du moteur de recherche Google ♔ J'ai hâte de commencer l'aventure sur ce forum !

Mémoires du Grand Siècle

Le château des Effiat a été le témoin de ma naissance et de mes moments d'innocence. Vaste bâtisse entourée de forêts et de champs, il fut mon terrain de jeu favori, où j'élaborais mes plans de guerre, inventais toutes sortes de quêtes et d'aventures. La journée j'étais le roi de cette maison, mais la nuit j'étais comme une petite créature perdue et terrifiée par les ombres et les fantômes de mon esprit. Je débordais d'imagination et de vie. Les seuls lieux où je n'allais jamais étaient les caves. Pièces froides et constamment plongés dans le noir, je m'imaginais qu'elles étaient les tanières de monstres terrifiants, ce qui me suffisait à obéir à l'ordre de ne jamais y poser les pieds.

Le décès de mon Oncle Henri Coëffier d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, Grand Écuyer de Louis XIII et favori, (Il fut décapité l'année de mes quatre ans pour avoir conspiré contre Richelieu), vient perturber la sérénité du château, le rendant austère et glaciale. La tension qui émanait des adultes me poussa, dès que j'en eus l'autorisation, à faire des alentours du château mon nouveau de terrain de jeu. Je n'étais plus à l'aise, je n'arrivai plus à montrer ma joie de vivre face à ces adultes moroses. Mon cousin Nicolas de Ruzé était le seul avec qui j'acceptais de partager mes aventures. Dans les herbes folles de la campagne nous faisions la guerre, réinventions le monde, revenant hilares et couverts de boue, au grand déplaisir de nos parents. Ensemble, rien ne semblait pouvoir nous arrêter, nous étions liés comme les doigts de la main. Nous étions toujours sur la même longueur d'onde, réussissant sans même nous concerter à parvenir aux mêmes buts. Notre soif de vivre était sans limites, et notre amitié sans faille.

À tel point qu'un soir, alors que nous aurions dû avoir rejoint le château, nous avons réalisé un serment par le sang. La nuit commençait tout juste à nous envelopper, installé sur un tronc d'arbre couché, je tenais fermement une petite lame dans ma main. Sur nos genoux nous avions posé deux feuilles d'arbre. Je fus le premier à écorcher mon doigt et à faire couler le sang sur la feuille. Nicolas, me suivit sans tarder. Après avoir soigneusement bandé nos doigts, nous avons joint les deux feuilles en prêtant serment de ne jamais se trahir et de rester amis coûte que coûte. Nous nous sommes fait sévèrement gronder en rentrant. Je compris bien plus tard que la peur de nous voir tomber malades avait été la réelle cause de la colère de nos parents.

Les études n'ont jamais été mon fort, j'avais bien trop envie de découvrir le monde et ses secrets. La géographie devient d'ailleurs l'une de mes matières préférées. L'étude des cartes, des pays, tout me captivai et m'attirai. Je pouvais passer des heures assis dans la forêt à étudier diverse livres traitant sur le sujet. Les sciences fut l'autre matière qui put m'intéresser et me donner envie de me surpasser. Les autres matières ne réussissaient qu'à m'ennuyer et à remplir mes cahiers de cours de dessin en tout genre. Mes parents étaient loin d'apprécier que je délaisse bon nombre de matière importante mais ils se déridaient en apprenant que, malgré mon ennui, je ne perturbe pas mes cours.  

Lors de ma sixième année, mon père s'en alla rejoindre nos ancêtres, plongeant ma mère dans une mélancolie profonde qui me poussa un peu plus à m'éloigner du cocon familial et renforça mon envie d'apprendre de nouvelles disciplines. Je découvris le plaisir de monter à cheval. Prendre soin d'une bête si puissante, si belle, galoper en toute inconscience à travers les champs, ne faire qu'un avec l'animal. Je deviens passionné, à tel point que chaque jour, en revenant de l'école, je courais à l'écurie m'occuper de mon cheval avant de poursuivre le soleil couchant. Je revenais épuisé mais serein, prêt à affronter n’importe quelle épreuve.

Je pris autant de plaisir à apprendre le maniement des armes sans pourtant prétendre vouloir rejoindre l'armée. J'étais toujours le dernier à chercher la bagarre, n'aimant pas en venir aux poings, préférant les joutes verbales au corps à corps. Je pris donc cela pour un jeu, organisant de petits combats avec mon cousin Nicolas dans le seul but de nous distraire et de rendre nos jeux d'enfants un peu plus réel. Aucun de nous deux ne gagnait puisque nous finissions toujours par rouler par terre pour nous chatouiller.

Plus les années passaient plus ma fougue et mon envie de vivre l’instant présent comme-ci il était le dernier augmentaient. Je passai bien plus de temps dehors qu’au château et ce fut mon plus grand regret d’avoir agit de la sorte lorsque ma mère s’éteignit à son tour, l'année de mes seize ans. Mon Oncle Charles et ma Tante de la Porte me recueillirent alors, , j'avais le cœur gros de ne pas avoir su profiter de celle qui m’avait donné la vie. Ce que je considérai comme une erreur renforça ma détermination à devenir quelqu’un d’important, à toujours me dépasser et à être le meilleur. Cette ambition créa des tensions avec mon cousin Nicolas qui ne réussissait pas autant que moi. En effet, étant leur fils, il pouvait prétendre que tout lui était acquis et se laisser aller à la paresse, alors que moi, en temps que fils adoptif, j’avais tout à refaire. Mon Oncle Charles fit tout pour faire de moi un grand gentilhomme et chaque jour fut un combat pour lui prouver combien ses efforts ne seraient pas sans résultats. Chaque fois que je parcourais les rues de Paris, mes pas me guidaient constamment au Palais Royal. La Cour m’attirait plus que je n’aurais jamais pu le croire. J’avais ce besoin de prouver que j’étais capable d’y entrer et de m’y faire une place. Grâce à mon Oncle je mis peu de temps à réaliser mes rêves. Je n’avais guère prévu que les actes de mon Oncle Henri seraient marqués au fer rouge sur moi, créant un climat de méfiance chez ceux de la Cour que j’eu, à mes débuts, beaucoup de mal à ignorer.

Durant mon ascension je fis la rencontre d'un homme dont je n'aurai jamais cru un jour attirer l'attention. Philippe d'Orléans, le Prince, Monsieur, celui qui fait tourner la tête d'un bon nombre d'hommes et de femmes de la Cour. De simple compagnon d'un soir je devins Grand Ecuyer de la Maison Princière et espion de Monsieur. Ce fut un grand honneur pour moi, j'avais la sensation d'atteindre mes objectifs, de devenir quelqu'un d'important. Chaque jour, je me battais pour être celui que le Prince regarderait en premier, celui qui aurait toute son attention et celui en qui il aurait le plus confiance. Mes intentions étaient totalement sincères, mes pensées n'étaient dirigées que vers lui et mes actes n'étaient que pour lui. Perfectionniste, je mis un point d'honneur à saisir la moindre information importante et à la lui transmettre lorsqu'il le désirait, je m'apprêtais selon ses humeurs, savais lorsque ma présence était désirée ou non. Durant cette lutte, je fis la connaissance d'Alfie Howard après que ce dernier est subi les foudres de Monsieur. En pleur dans les appartements de ce dernier, j’avais été là pour l’écouter et lui apporter mon aide. J'appréciai Alfie, il fut d'ailleurs l'un de mes premiers amis à la Cour. Pendant que je me battais le Prince, lui ce battait pour le Chevalier de Lorraine, premier amant du Prince. Je lui apportai mon soutien en tournant la colère de Monsieur contre le Chevalier pendant qu'il me confiait quelques informations sur Henriette.

Jamais je n'oserais me mettre à nu et dévoiler l'intensité des sentiments qui me rongent. La peur d'être ridicule et de me voir rejeter d'un simple rire est bien trop paralysante pour que je m'y risque. Je me contente donc de ces instants volés dans les bras de celui qui a su prendre mon cœur. Peut-être qu'un jour, lorsque je serai certain que plus aucun rival ne se trouvera sur mon chemin, que je serai le seul à occuper les pensées de Monsieur, peut-être que ce jour-là, j'oserai prononcer les mots qui décideront de mon avenir.

À mon grand déplaisir, je dus en mars 1667 quitter la Cour pour me rendre à la guerre avec comme premier champ de bataille, la bataille de Toul. Je me souviens de mon arrivée sur le campement. De nombreuses tentes avaient été dressés en cercle avec en son centre une tente bien plus grande qui était celle de nos supérieurs. Mon courage était loin d'être à mes côtés ce jour-là. Je ne savais où me mettre, je n'avais aucune idée de la façon dont les choses allaient se dérouler. Je n'osai parler à personne car je sais combien les hommes pouvaient être cruels en temps de guerre. Je pu rejoindre un petit groupe de novice aux côtés de qui je pu m'installé sans crainte d'être volé ou humilié. Nous avons alors courageusement attaqué la cité des Trois Evêchés. Ce fut une lutte acharnée et plusieurs fois je crus que ma dernière heure était arrivé. Ce fut un grand soulagement pour l'armée française quand enfin la victoire fut nôtre.

Je n'eus guère le temps d'espérer rentrer à la Cour car fin Mars j'étais à nouveau mobilisé pour la bataille des Trois Jours. Un peu plus confiant que la dernière fois mais toujours autant rebuté par l’idée de faire couler le sang, je m’étais rendu sur le terrain. Ce fut trois jours sanglants pendant lesquelles j'ai à nouveau frôlé la mort après qu'une épée m'ait profondément entaillé le dos. Je garde en souvenir cette cicatrice et mes nuits sont souvent hantées par les fantômes de ces combats. Un homme ne revient jamais entier de la guerre, il me fallut des mois avant que mes nuits cessent d'être hantées par les fantômes de ces combats, pour que je cesse de sursauter au moindre claquement. Même si mes nuits deviennent peu à peu plus calme, la cicatrice dans mon dos me rappelle de sa brûlure que je ne pourrai jamais complètement oublier.

Ces batailles me firent regretter mes jeux de guerre bien trop loin de la réalité. Petit, je pensai que ma petite épée en bois était capable de transpercer n'importe quel mur alors que même le fer aiguisé de mon épée peinait souvent à transpercer les chairs. Mes cris d'enfant n'étaient rien comparés aux hurlements de souffrances des hommes mourants, aux cris de rages des guerres vainqueurs et bruit assourdissant des canons et des tires de mousquets. Alors que je passais plus de temps à me rouler par terre avec mes ennemis imaginaires qu’à me battre debout, j'appris qu'un homme à terre était un homme mort.

Mon titre et le lien qui me lie au Prince ne m'a pas attiré que des alliés. Elisabeth d'Alençon, cousine de Monsieur, semble s'être donné comme objectif de remette son cousin dans le droit chemin et d'éloigner de lui chaque garçon qui l'approche de trop. Celle-ci pensait avoir réussi lorsque le Chevalier de Lorraine et Philippe se séparèrent, mais c'est sans compter ma présence. La jeune femme met tout en heure pour me rabaisser et donner une mauvaise image de moi à la Cour. Je suis pourtant loin de me laisser marcher sur les pieds et n'hésite pas à le lui faire savoir. Je m’amuse à écouter les rumeurs qu’elle lance sur moi, à la tourner en dérision en démontant un à un ses arguments et ses histoires abracadabrante.

Catherine-Charlotte de Gramont… Nous sommes ennemis par nos ancêtres. Descendante de Richelieu, elle m'a fait savoir dès mon arrivée à ma Cour combien elle me détestait. Ma première réaction à son regard haineux fut le fou rire. Je n'arrive pas à prendre aux sérieux cette haine car je ne m'estime par responsable de mon Oncle. La seule raison pour laquelle la jeune femme peut légitimement prétendre me haïr est que j'ai participé à l'éloignement de son frère Armand de Guiche, ce dernier ayant été envoyé en exil pour avoir eu une liaison avec Henriette.

Terminons en beauté, avec Philippe-Julien Mancini. Mon Rival. Le dernier obstacle entre le Prince et moi. J'étais, au début, prêt à tout pour mettre ses ennemis de mon côté, pour le faire tomber comme je l'avais fait avec Armand de Guiche, le frère de Catherine-Charlotte de Gramont. Cependant, Mancini me surprit en me proposant de faire alliance. Et quelle alliance. En effet, étant tous deux des pro-Colbert nous avons tous les deux des ennemis communs : les fouquettistes. Notre traité de paix ne m'empêche pas de le surveille étroitement et de garder l'envie de l'écarter lui aussi de mon chemin, peut importe le prix à payer.

Spoiler:

Tu es validé !

Bienvenue à

Versailles !

   

   

Bonjour Cécile, tout d'abord, nous tenions à nous excuser pour le retard de notre réponse. Notre emploi du temps de staffiennes est un peu chargé ces temps-ci par notre vie IRL. ^^

Nous te remercions aussi d'avoir modifié tout ce que nous t'avions demandé et pour tes efforts en orthographe etc. Ta fiche a été agréable à lire, l'histoire est du coup bien respectée et ta motivation est top. ^^

Du coup c'est avec plaisir que je te valide.   BIENVENUE A VERSAILLES !

Ci dessous tu trouveras tout ce qu'il te faut pour t'intégrer au mieux au forum. ^^ N'hésite pas également à passer faire un coucou sur le flood. Nous avons aussi mis en place des mini-intrigues auxquelles tu peux t'inscrire pour te lancer dans le rp. ^^

Nous te souhaitons un bon jeu parmi nous !  

   

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