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 ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.

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MessageSujet: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime28.01.15 22:05


Jean-Baptiste Lully

(Eoin Macken)



35 belles et douteuses années ♕ compositeur de la cour, génie de la musique, un grand parmi les siens en somme ♕ il a comme un air d'Italie sur le visage ♕ marié, infidèle certes mais marié - et père par extension ♕ catholique, bien qu'il se pose des questions sur Dieu ♕ les femmes, les hommes, toute la populace y passe et Lully ne lésine pas sur son ouverture d'esprit pour mettre qui il veut dans sa poche - et qu'on se le dise ; l'amour n'a pas de sexe, seulement un visage ♕ artistes ♕


(Les chiens jugent mieux que quiconque, mais heureusement pour les humains ils ne savent pas parler.)


Quelques questions de protocole ...  


♔ ÊTES PLUTÔT PARIS OU VERSAILLES ?

Versailles sans aucun doute. Un endroit luxueux, magique à sa manière, c'est une tout autre porte qui s'ouvre lorsque l'on y pose les pieds, la lumière y est omniprésente à l'image du Roi et surtout la musique de Lully s'y accorde si bien qu'il le voit tel un paradis qu'il peut aborder lorsqu'il en a envie. La beauté se trouve un peu partout qu'il vous dira, cependant, tout homme digne de ce nom a des préférences et cette grandeur, l'aura que dégage Versailles est unique contrairement à Paris qui est bien trop fade à son goût à côté de ce bâtiment qui en soi, incarne une oeuvre d'art exceptionnelle. Comme si cela ne suffisait pas, les jardins ne font que donner plus d'ampleur c'est un tout en un et Jean-Baptiste y trouve tout ce dont il a besoin ; la rêverie, le fantasme, l'illusion dans laquelle il apprécie à s'enfermer lorsqu'une mélodie hante ses pensées. Il y a pris goût à tout cela, et si tout peut se souiller, se changer, se délabrer, il en est convaincu et ce plus que quiconque -outre sa Majesté évidemment - que cet éden opalin ne disparaîtra pas, et résonnera dans l'éternité.

♔ CROYEZ VOUS AU COMPLOT ?

La nature de l'homme est construite par la trahison, la rage, la haine, c'est un fait indéniable que le compositeur ne démordra jamais. Que serait l'existence après tout sans ses hauts ainsi que ses bas ? Bien qu'il ne fasse pas partie d'un quelconque groupe d'espions, à sa manière lui aussi est capable de jouer aux échecs, parfois il gagne, parfois il perd - bien que le plus clair du temps il en sorte blanc tel un linge. Se créer des chimères pour se rassurer ne l'amènerait à rien, toutefois trop douter ne serait aussi qu'un encombrement ! Alors Jean-Baptiste se contente d'exister, reste à sa place tout en souhaitant s'approcher un peu plus du coeur des grands de France, voulant être apprécié à sa juste valeur en tant qu'Italien borné digne de ce nom il ne recule devant pratiquement rien pour sa propre personne - égoïste ? Si peu. De toute façon, à son sens la mort s'approche bien trop vite pour qu'il puisse se pourrir en songeant à ce qui pourrait être mais n'est pas.

♔ VOUS SENTEZ VOUS PLUS COMME UNE DOUCE COLOMBE OU UNE GROSSE VIPÈRE ?

Un peu l'un, un peu l'autre, il vacille entre deux extrêmes pour son plus grand plaisir et surtout pour étirer les nerfs à volo de ceux qui veulent sa perte. Il entend quand il veut, il rapporte aussi quand il le souhaite agissant tel l'enfant qui veut s'attirer les bonnes grâces de sa mère. Tout ce qui peut le toucher, tout ce qui peut l'aider à grimper dans le cercle privé de la noblesse reste dans un coin de sa petite tête. Il faut se méfier de son joli sourire étincelant, encore plus des paroles revêches qui lui échappent, il n'est pas profondément mauvais, pas totalement bon aussi, disons seulement que le malheur des uns fait le bonheur des autres, et vice-versa. Tantôt muet comme une tombe, tantôt bavard comme une pie, pour ne pas voir les secrets se faire dévoiler aux grands jours par le grandiose Lully il vaut mieux le caresser dans le sens du poil.

♔ QU'AVEZ VOUS A DIRE SUR LA GUERRE ?

Peu de choses il vous dira. Disons que c'est un drame qui n'est pas à oublier, c'est certain, néanmoins n'étant pas directement lié à ce litige Jean-Baptiste en reste neutre, sans pour autant ne pas parfois prendre un petit parti. Tantôt attristé par cette guerre, tantôt parfaitement indifférent, tant que sa carcasse n'est pas en danger disons que tout devient beaucoup plus fade d'un coup - nombriliste ? Si peu. La France reste victorieuse, la France domine et c'est tout ce qu'il y a à retenir de cette histoire, en ne prenant pas en compte bien sûr les pertes occasionnées par les batailles ainsi que les traumatismes. Ils s'en remettront, ce n'était qu'une période sombre, il faut savoir passer à autre chose sous peine de se passer la corde au cou.

♔ QUELS SONT VOS LOISIRS ? AVEZ VOUS UN BUT PRÉCIS ?

Lully est un épicurien dans l'âme, il ne se refuse rien, tant les plaisirs de la chair que ceux qui se résument à des notes qui volent dans les airs. En plus de savoir créer, il est un musicien plus que bon en son domaine et son magnifique violon n'est jamais très loin pour lui rappeler que rien ne pourra le rendre plus heureux qu'un morceau parfaitement joué. Perfectionniste comme pas deux, il ne se laisse pas de répit à ce qu'il est bien qu'ayant un égo plutôt conséquent il ne peut s'empêcher de titiller sur tout ce qui bouge, son crâne trop plein regorgeant d'idées nouvelles pouvant révolutionner les moeurs musicales à la cour - ainsi que le spectacle en lui-même. Rien de moins, rien de plus, Jean-Baptiste aime la vie telle qu'elle se propose à lui, bien qu'il ne se contente que très peu de ce qu'elle lui donne et souvent il n'est pas rare qu'il arrache aux autres pour son plaisir personnel - qui a dit que seules les femmes avaient une langue de serpent ?


Derrière le masque ...

♔ Laura, elf ♔ 19 balais ♔ je passe au moins une fois dans la journée en général, pour ce qui est des RPs j'essaie d'être la plus régulière possible, ayant moi aussi un forum à gérer il est pas impossible que je sois parfois un peu en baisse de régime. Bisou  In Love

Bontemps a raison. ♔ faible que je suis, la faute à Ferdinand ça.  XX  ♔ j'espère réussir à incarner Lully comme il le mérite, même si j'ai un peu peur - c'est rare que j'craque pour des PVs.  Green  PTDR  Brave Bête - et beurdel le roi soleil, j'retourne des années en arrière là.  I love you
 




Dernière édition par Jean-Baptiste Lully le 07.03.15 13:09, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime28.01.15 22:06


Les fleurs de papier


(Il y a de la beauté cachée dans toute chose. Même la plus horrible.)



♕ ♕ ♕

Ah, la France ! Quel beau pays, quelles couleurs encore plus criardes que celles de l'Italie, quelle langue aussi délicate que coupée au couteau. Debout, face à une fenêtre qui lui laisse une vue des plus agréables, le jeune Jean-Baptiste peut sentir un sourire plus que satisfait lui étirer les lèvres. Fut un temps où son prénom sifflait à l'instar des oiseau dans un arbre non loin de la bâtisse qu'il habitait avec ses parents, Giovanni, c'était semblable à de la poésie, ça voulait dire trop et pas assez à la fois, jusqu'à ce qu'il se fasse emmener délibérément par un chevalier répondant au nom de Roger de Lorraine. L'année d'après, il s'est retrouvé ici, dans ces couloirs de marbre en compagnie de donzelles qui gloussent à outrance. Inspirant profondément cet air si différent de sa campagne, il se souvient avoir regretté les premiers jours d'être dans une autre terre que la sienne, il peut même se rappeler les pensées qui avaient traversé son esprit à cet instant. Il voulait rentrer, cependant avait-il seulement le courage ? Et était-ce le mieux à faire le concernant ? Lorenzo, son fier géniteur n'avait rien à lui offrir si ce n'est un vieux moulin, et sa chère mère, son agréable mère qui chantait si bien lorsqu'elle cuisinait, n'avait rien de plus pour combler son bonheur. Dorénavant parmi les riches, toute sensation de culpabilité, de regret doit être éradiquée le plus vite possible. En quoi pourrait-il se plaindre ? Il a à manger, partage ses connaissances avec la Grande Demoiselle et surtout il peut laisser libre court à son imaginaire trop fertile. Se reprenant avant d'arriver en retard envers celle qui pourrait prendre le nom de maîtresse, il réajuste délicatement sa chemise en lin et reprend son parcours vers le salon où son élève l'attend. Il n'est pas en retard, fort bien. Frappant doucement sur la porte qui lui fait face assez rapidement, c'est une voix fluette qui lui répond à travers le matériau épais. « Vous pouvez entrer ! » Anne-Marie de Montpensier et son petit bout de nez en trompette, sa chevelure blonde à faire pâlir d'envie le soleil même, sa manière de se tenir aussi droite et parfaite que possible, il n'est guère étonnant qu'elle réponde plutôt bien à son rang de Duchesse. Pinçant sa lèvre inférieure, le garçonnet se glisse à l'intérieur de la pièce qui n'a toujours pas changé. La décoration est loin d'être sobre, elle est même plutôt vivante, tout est rangé, astiqué, pourrait presque briller sous les rayons de l'astre jaunis qui les surveille. Le florentin fait une courbette respectueuse à celle qui lui permet de vivre un peu plus chaque jour, sa mine radieuse ne fait que s'embellir et c'est en se relevant qu'il ajoute, le plus naturellement possible. « Nous avons encore à faire, ma Dame. » Toutefois, quelque chose cloche plus que d'habitude. Elle ne lui adresse pas un regard, totalement obnubilée par l'ouvrage qu'elle tient entre ses doigts fins, elle fronce peu à peu les sourcils dévoilant le serpent qui habite son coeur.

Une fois qu'elle redresse la tête, dans ses prunelles Lully est capable de lire une horreur plus que palpable, elle le dévisage de haut en bas, de bas en haut. Il en va jusqu'à se demander s'il ne s'est pas tâché en croquant dans un quelconque fruit trop juteux, par simple doute il vérifie en jetant des coups d'oeil discrets sur ses vêtements, il ne voit rien, il est impeccable. Alors où est le problème ? Progressivement ses traits se tendent, son estomac se tord et il craint d'avoir fait une erreur quelque part - il n'a pas été trop impoli pourtant, à moins que ? Se retenant de bouger histoire de ne pas aggraver son cas, il continue de mâchonner son morceau de chair rosé en attendant l'ultime sentence. « Tu es laid. » Pardon ? Serait-ce une blague qu'elle lui fait ? Elle le trouve moche ? Sur l'instant, Jean-Baptiste se prépare à rire de bon coeur, toutefois il est radicalement coupé dans son élan en voyant qu'elle n'est pas amusée, pas le moins du monde, il semblerait même qu'elle est beaucoup trop sérieuse. Toute once de joie disparaît de son visage poupon, il fronce les sourcils à son tour en osant rétorquer. « Pardon ? » Elle doit parler dans ce cas de son accent encore trop victime des vieilles habitudes qui ont un mal de chien à disparaître, il ne voit rien d'autre. « Tu es laid, Jean-Baptiste. Et je ne supporte pas de voir quelconque personne aussi, oui, laide. » Pour qui se prend-elle ? Sidéré, plongé dans une incompréhension complète le pétillement dans ses iris sombres s'estompe jusqu'à s'éteindre complètement. Se croit-elle irréprochable et parfaite ? A-t-elle seulement aperçu son reflet dans un miroir ? Elle pourrait remarquer l'affreux petit bouton qui lui pousse sur la joue, la façon dont son oeil droit part d'un côté et pas un autre, sa poitrine ridiculement petite et ses oreilles pointues semblables à celles d'un farfadet. Ne pouvant répondre sous peine de se faire couper la tête après s'être fait émasculer il trouve soudainement le tapis beaucoup plus intéressant que celle qui le définit comme étant un être abject. « C'est pour cela que tu iras dorénavant dans les cuisines, je te trouverais un remplaçant bien plus plaisant. » Se redressant un peu mieux d'une manière sèche, il dévore un peu plus sa lèvre inférieure pour s'empêcher de lui cracher des ignominies en pleine figure et il ne serait d'ailleurs guère étonnant que ses joues rougissent d'une rage qui a du mal à rester en son for intérieur. Hochant la tête en signe de compréhension, il racle sa gorge pour éclaircir son timbre de voix et durant une seconde il hésite à laisser sa franchise légendaire faire tout le travail, il n'en fait rien, garde tout et met le point final au respect qu'il a pour la Duchesse. « Fort bien, lorsque je reverrais ma pauvre mère, je lui ferais remarquer qu'elle a donné naissance a un affreux personnage tel que moi ! Pauvre nature, elle n'est pas gâtée. » Et bon sang il a encore du mal à se montrer réellement touché par toute cette mascarade. Passant une main sur son coeur pour approfondir un peu plus la parole qu'il vient de lancer, il refait une courbette pour finir cette entrevue qui selon lui a déjà bien trop duré. Blessé au plus profond de son égo, Jean-Baptiste tourne les talons, outré d'une telle personnalité il en revient à errer dans les immenses couloirs rageant contre ceux qui rabaissent sa personne plus bas que terre. Il est dur, il est vrai, d'être quelqu'un de presque important un matin puis de tomber simple commis aux cuisines le soir, l'ambiance n'est plus la même et surtout l'italien le sait plus que quiconque ; il n'a pas sa place parmi les ordures ménagères.



♕ ♕ ♕

Être quelqu'un. Que c'est étrange, que c'est jouissif, quelle belle revanche sur cette vie, sur cette femme l'ayant traité d'être laid. Que c'est plaisant, que c'est flatteur pour l'âme tailladée au couteau, que c'est bon, même pour celui qui sait déjà pertinemment qu'il est le meilleur en son domaine et qu'il n'a plus rien à prouver à personne. Là, dans cet immense château, ici dans cette pièce aussi vide que spacieuse il se laisse aller à quelques pas de danse qui cliquettent agréablement contre les fenêtres qui laissent passer énormément de lumière. Qui est-il ? Jean-Baptiste Lully, non plus l'Italien mais bel et bien le Français depuis peu de temps. Du chemin, il en a fait, des couteaux plantés il en a lavé pour mieux les utiliser. Et surtout, sa musique il a pu l'exprimer et tout cela pour plaire à son bon Roi qui comble sa frustration d'incompréhension, qui arrive lui, à discerner ce qui est sublime dans sa manière d'aborder les instruments, de faire frotter les violes, de faire voltiger avec délicatesse les tissus lorsqu'il s'agit de laisser le corps s'exprimer. Il jubile malgré son mariage loin d'être heureux, il s'amuse même si son rôle de père est le plus pitoyable jamais vu à la cour, il reste libre de ses faits et gestes. Un pas, puis un autre, la partition se joue dans son crâne sous pression qui lui, au moins, joue à la perfection contrairement à ses musiciens qui se trompent souvent de-ci puis de-là provoquant bien évidemment la rage de ce compositeur que tout le monde souhaite dans son entourage. Jean-Baptiste le fourbe, Jean-Baptiste aux moeurs italiennes, Jean-Baptiste le souillé. Jean-Baptiste qui doute de ce Dieu qui ne l'aide pas à atteindre ses buts.

Être quelqu'un c'est comme affirmer son identité, être quelqu'un c'est se découvrir et surtout prendre à cheval ce qui nous plaît, cette passion qui brûle, cette passion qui habite, possède le florentin qui les yeux mi-clos continue sa cavalcade incessante de gestes millimétrés. Que faut-il y comprendre ? Qu'ils sont tous abandonnés à leur triste sort ? Qu'on ne peut compter sur personne sauf sur soi-même ? Plus les années s'écoulent, et plus cette confirmation devient sans appel. Ils sont seuls les pauvres mortels, ils sont jetés dans la cage aux lions en attendant de se faire dévorer. Alors pour passer le temps ils inventent des sottises, ils vendent du rêve à ceux qui n'arrivent plus à se débrouiller, ils modifient le monde à leur image. Être quelqu'un c'est aussi entrer dans l'histoire, c'est se faire connaître dans les livres, ce n'est pas rester à sa place de mari implacable follement amoureux de sa douce qui lui a donné de beaux enfants. Ce n'est pas ça. Lully ne cessera de le répéter : ça n'a jamais été cela. A sa manière tout doit être dirigé, à sa façon il doit s'imposer. Il est quelqu'un, plus qu'une nationalité, plus que des rumeurs, il est le danseur aux gestes délicats, le compositeur aux sauts impressionnants, le révolutionnaire de son époque. Soudain il s'arrête, les muscles endoloris il jette un regard vers l'assemblée invisible qu'il eut la bonne idée de créer, arbore une courbette plus que ridicule avant d'éclater d'un rire dément qui lui fait passer sa main sur son pauvre estomac subissant des spasmes incontrôlés. Il n'est plus qu'un pion, il n'est plus qu'un jouet dont on se débarrasse. Il est un cancer, une maladie, un doux poison qui enivre, qui tue petit à petit, il est l'horreur, il est le beau, il est le juste mélange qui fait de lui ce qu'il y a de plus humain. Lully le profanateur, Lully le spectre aux noirs desseins.



♕ ♕ ♕

La flamme de la bougie vacille à l'instar de son coeur, qui, fatigué de l'ébat réalisé se dégonfle peu à peu de l'adrénaline entraînée par l'effort. Néanmoins, il continue de frapper avec une certaine douceur, de façon beaucoup plus rythmée et agréable qui pourrait peut-être lui inspirer un prochain morceau que les musiciens joueront. La lèvre inférieure pincée, l'être le plus demandé de Versailles pousse un soupir d'aise alors qu'à ses côtés un corps bouge à peine, montant, descendant, prouvant à son amant qu'il respire encore actuellement. Ses yeux clos généralement dévoilent deux prunelles bleues qui n'ont de cesse de l'impressionner et sa voix délicate lui rappelle les rivages italiens qui souvent, dans ses instants vides lui manquent terriblement. Assis sur la couche en tailleurs, frémissant de tout son être, le bout de ses doigts passe avec délicatesse sur la carcasse courbée qui lui dévoile un prince, son prince. Les cheveux blonds, la parole rieuse et la poésie plein les lèvres, il a su combler un vide là où il n'y avait qu'une désolation déconcertante, là où rien ne pouvait lui faire plus plaisir. Peut-être un peu d'amour, un peu de passion et d'envie aussi, si l'entente fut plus que cordiale, Jean-Baptiste n'aurait jamais présagé qu'un jour ils finiraient ainsi à se murmurer des mots à l'oreille, à jouer la séduction, à se perdre comme à se retrouver. Continuant son horrible torture sur son morceau de peau, il se sent bien, en phase avec autre chose que la danse, que les arts de façon globale et bon sang, que cela fait du bien. Il laisse tomber sa tête en arrière, pousse un soupir d'aise tout en sentant la chaleur de son être redescendre, il n'a plus à penser, plus trop à réfléchir et seulement à profiter de l'instant présent qui lui est offert par Luigi qui s'en est allé pour un monde bien meilleur que la réalité. Les rêves. Il aimerait s'immiscer dans les siens, savoir ce qu'il pense, si ses préoccupations continuent de le hanter, si, beaucoup de choses finalement et avec ce grand si, Lully retaperait Versailles à son image plus que ce lieu ne l'est déjà. Il se remémore, se délecte des rencontres qui encore maintenant continuent de faire partie de son présent. Il y a ce gentilhomme à la tignasse blonde, au sourire satisfait et à la discussion plus qu'intéressante, ce Simon qui lui court après, lui pose des questions, le caresse dans le sens du poil si bien qu'il n'y voit que du feu. Il y a aussi ce policier l'ayant attrapé alors que la débauche coulait des murs, alors que le compositeur se plaisait dans cette violence mêlant la chair, l'alcool et la dépravation, cet envoi dans une cellule pour avoir goûté à ce qu'il considère comme la vie. Il y a tout ce bon peuple qui jouasse, s'impatiente d'entendre ses nouveaux morceaux, et dans ces petits gens, il y a ce mousquetaire aux traits bien trop fins pour être ceux d'un homme, à l’ambiguïté si forte que quand il le croise au château, il ne peut s'empêcher de le suivre discrètement pour percer cette bulle de mystère qui l'entoure. Il y a ce tout. Il y a ce rien. Il y a ce Roi brillant sous le soleil et son frère à l'attitude féminine. Il y a la France, tout simplement.

Après l'amour, est-ce logique de penser à tout ceci ? Il ne souhaite pas vraiment discerner le pourquoi du comment il en est arrivé à ressasser des souvenirs qui sont dans une boîte bien fermée, disposée elle dans un coin de sa pauvre tête qui passe son temps à exploser. Mais, pour une fois, Jean-Baptiste l'illustre est d'un calme déconcertant, il a même un sourire naissant dans le creux de ses lèvres, plus sincère que d'habitude, plus apaisé aussi et sans aucune lassitude, sa main disposée sur le dos de son amant vient peu à peu grimper pour s'étaler dans sa tignasse indomptable qu'il caresse avec un plaisir qu'il ne dissimule plus. Allongé sur le ventre, Luigi fait à peine du bruit et l'artiste s'amuse presque de cette situation. Qu'il est niais, qu'il est idiot d'agir de cette façon, d'admirer quelqu'un lorsqu'il est assoupi. Toutefois selon lui, même dans la chose la plus anodine il est possible d'y trouver quelque chose de beau et un être aimé harassé par la liaison de deux âmes, ça ne peut qu'être fabuleux pour un oeil pétillant de malice. Il part en vrille, il délaisse, il détache, le florentin agit selon ses propres règles même s'il respecte à la perfection celles données par son supérieur hiérarchique. Il existe comme il l'entend lui, pas comme l'état voudrait qu'il le fasse. Elle est trop courte de toute manière, elle peut s'arracher en deux temps trois mouvements, elle peut se briser d'un coup de baguette, à cause d'un coupe-jarret, d'une chute, d'un coup bien placé. Alors Lully profite des années qui restent à tirer, de cette éternité qui lui tend les bras dangereusement tout en ayant conscience que son rôle de père ne peut être mis de côté. En compagnie d'autres, il se sent enfin lui-même, il n'a pas besoin de se cacher derrière de faux-semblants, n'a pas besoin de glousser quand il n'en a pas l'envie et surtout peut dévoiler ses moeurs qui déplaisent à la cour. Il aime, il déteste, il n'est qu'une ombre parmi les ombres qui dansent autour d'un feu de joie gigantesque, il se démarque des autres, il en sort, il grandit jusqu'à tous les avaler. Ils sont à lui, la noblesse lui appartient et il la serre, serre si fort dans ses bras qu'il l'étouffe de son trop d'amour serpentin. « A quoi penses-tu ? » Tellement plongé dans ses pensées, il ne remarque pas que Colonna s'est réveillé, un peu déboussolé, encore à mi-chemin entre la chimère et l'horreur. Se reprenant derechef avant de divaguer complètement, Jean-Baptiste laisse vrombir un rire dans sa gorge avant de poser toute son attention sur son bien-aimé qui le dévisage quelque peu. « Avec toi dans mon horizon, à bien des choses impures j'en ai peur. » Il glousse à la flatterie, prend part à son piège qui se referme sur ce petit animal. Et le plus amusant, c'est que Lully a beau croire qu'il tient le peuple entre ses griffes acérées, qu'il le tient lui, il en fait de même et s'enferme dans sa cage dorée, argentée, de tas de pierres précieuses qui ne feront que le tuer. C'est bien connu ; l'amour rend aveugle en plus de sourd. « Mais pas que, de belles aussi et pour celles-ci, seul le papier pourra m'aider à les concrétiser. » Une sonate, un solo de violon, un clavecin pleureur, les possibilités sont infinies et surtout imparfaites pour l'artiste à l'oreille aiguisée. Rien n'est assez beau pour lui, rien n'est assez bien surtout, alors pour se dévoiler il se contente de ce qu'il sait faire le mieux ; embrasser sans plus de cérémonies ce qui lui fait envie. « Sai che è falso. (Tu sais que c'est faux) » Continue Luigi en faisant rouler sur sa langue rosée son langage du soleil, totalement incompréhensible par ceux qui ne se donnent pas la peine d'écouter. Haussant bêtement les épaules à cette confirmation, il faut croire qu'il le connaît mieux qu'il ne se connaît lui-même et peut-être qu'à trop ouvrir son coeur, il finira par se le faire arracher. Prenant ceci sur le compte de l'amusement, le musicien arque un sourcil taquin tout en se glissant à califourchon sur l'éphèbe à la peau claire qui s'est retourné quelques secondes plus tôt. Se penchant pour avoir son visage proche du sien, tout son être s'esclaffe et dans un murmure il ajoute. « Questo potrebbe essere una sfida ? (Serait-ce un défi ?) » Et sans s'attarder sur les politesses il attrape ses lèvres dans un baiser qui se noie sous les rires. C'est ça la beauté de l'instant, c'est ça, la bêtise des amants - leur fin aussi, leur déclin.

♕ ♕ ♕

« DE L'AMOUR TE DIS-JE ! Voilà la cinquième fois que je te le répète, ce n'est pas une vulgaire embrassade, c'est LE baiser décisif enfin ! » Adossé à un mur de la cour, c'est à peine plus loin que Jean-Baptiste admire son ami dramaturge à l'oeuvre. Il n'est pas aisé de l'énerver, de le faire sortir de ses gonds, toutefois il faut croire que ses comédiens ne sont pas capables de lui offrir ce qu'il souhaite, et de cela, le musicien s'en amuse plus que de raison. Fervent admirateur de son humour, adorateur de son théâtre, il ne rate jamais - ou presque - une représentation du bon vieux Poquelin, plus connu sous le nom de Molière qui en plus d'être un bon menteur se trouve être un écrivain hors du commun. Souvent, ils sont amenés à se croiser tant pour boire un verre que pour discuter des idées qui fusent à gauche et à droite. Ne pouvant se retenir de glousser à gorge dévoilée, Molière totalement décontenancé se retourne les joues rouges d'une rage insatisfaite. Celle-ci disparaît peu à peu alors qu'il reconnaît son semblable, il s'en approche en pressant le pas, un large sourire aux lèvres. « Tu sais pertinemment que t'énerver ne mènera à rien mon ami, si ce n'est à une crise phénoménale d'hilarité ! Mais, que je sache, ce n'est pas ce qui te déplaît alors je vais cesser de te faire prendre en compte le ridicule de ton désespoir. » Le Français et l'Italien, deux pays totalement différents, deux cultures qui s'entrechoquent et deux esprits qui ne font plus qu'un. Si les âmes soeurs existent, alors le dramaturge doit être la sienne qui, dans tout son talent arrive en sa compagnie à créer de superbes spectacles qui font à chaque fois applaudir la cour qui en demande toujours plus. A eux deux, ils peuvent dominer Paris, à eux deux, ils peuvent conquérir Versailles, à deux deux contre le monde entier. « Et c'est le paillard le plus colérique du royaume qui ose me dire une telle chose ?! » Une mine outrée s'inscrit sur le visage de Molière alors qu'il ne lui laisse pas le temps de souffler, une accolade est faite, il l'attrape dans ses bras, le serre avec la joie de Lully qui s'agrandit un peu plus à chaque fois. Quand ils se croisent, c'est une fête, parfois aussi des disputes qui éclatent des verres, cependant l'un revient toujours vers l'autre et ils se sont juré de façon muette une sincérité totale. C'est singulier, ça ne plaît pas à tous, toutefois tant que ça leur sied bien, à quoi bon s'occuper du reste du monde ? L'étreinte s'arrête enfin, ils se lâchent et le compositeur laisse ses mains sur les épaules de son pair. Inspirant profondément il secoue sa tête en signe d'amusement puis rajoute. « Pour ne pas attiser mes foudres vieillard, tu ferais mieux de cesser les compliments à mon égard ! » Parce que s'il y a une chose qu'on lui connaît à la cour, c'est sa manie de virer au quart de tour en peu de temps qu'il suffit pour dire ne serait-ce qu'un ridicule ouf. Sa peau vire au rouge, sa voix se fait plus forte et ses injures italiennes se font souvent entendre. Il n'est pas réputé pour être un tendre, dit-on même qu'il est parfois l'incarnation de la colère au pays des Diables.

Finalement, ils se complètent plutôt bien ces deux idiots qui veulent se faire connaître à travers le monde. Ils cherchent à se débarrasser de ce poids qui les empêche d'avancer, alors ils ont préféré la beauté de l'art plutôt que l'horrible fatigue du travail difficile. Ils sont ensemble, envers et contre tout, ils se sourient à outrance, se dévoilent un organe bien vivant derrière toute cette peau blafarde. « Il est vrai que je ne voudrais pas que mes comédiens subissent ton affreux courroux, je vais me taire et attirer ton attention sur autre chose. » Il attise sa curiosité, après tout Jean-Baptiste est connu pour être un feu en constant développement, grandissant, rapetissant parfois et son ami par sa plus grande gentillesse arrive à le faire exploser d'un seul coup à l'instar de lumières qui s'étalent dans une nuit automnale. Fronçant les sourcils plus qu'interloqué par ce qu'il vient de dire, il l'attrape par l'avant-bras pour le tirer un peu plus loin sous le silence presque divin du pantin qui le suit. A l'instar d'un enfant surexcité, son pauvre coeur écrase son torse déjà torturé et sur une table en fouillis, le dramaturge lui dévoile son futur projet. Perplexe au départ, plus son ami lui présente sa folle idée, plus il est emballé et sent des notes lui venir à l'esprit, telle une évidence qu'on aurait oublié de citer. Inspirant profondément et calant ses mains sur ses hanches, il se penche sur les croquis, sur les textes qui sont tâchés d'une encre qu'il ne connaît que trop bien. Et les secondes passent, les minutes s’effilochent jusqu'à ce que Jean-Baptiste soit frappé par une fatalité. Grimaçant quelque peu c'est en jugeant uniquement du soleil qu'il arrive à remarquer qu'il est diamétralement en retard. « Fort bien, nous en reparlerons mon cher Molière, mais pour l'instant j'ai à faire ailleurs. » Lui accordant une accolade amicale ainsi qu'un sacré coup dans le dos, il se retourne peu à peu jusqu'à se faire rattraper par le dramaturge qui, un peu trop curieux ne peut s'empêcher de lui poser une question. « Et où vas-tu donc ? » Ne s'arrêtant pas pour autant de marcher, son aîné ne peut que le suivre en le dévisageant d'un air taquin. « Donner un cours à Matthias de Calenberg, et non je ne m'arrêterais pas pour discuter sur ce sujet plus longtemps je suis déjà assez en retard. » Qu'il ajoute jusqu'à sortir de l'enceinte en pressant un peu plus le pas, les mains dans le dos. Molière ne peut empêcher un rire gras mêlant le vicieux à l'amusement, il voit déjà où il veut en venir sans qu'il n'ait besoin de s'attarder plus longtemps sur des phrases. « Et non ! En rien il n'est mon amant, malheureusement, au contraire il souhaite que je reste aux côtés de Madeleine sans agir plus que cela, simplement maintenir mon rôle d'époux et de père parfait. » « Autant demander à un chat de devenir un chien, impossible ! En matière d'imperfection tu es le roi. » Le terme utilisé pour le définir lui donne des frissons, l'ombre d'une satisfaction pointe sur ses quenottes et enfin son collaborateur se décide à le relâcher alors qu'il se dirige vers l'habitation de ce grand homme à l'oseille conséquente. Le roi oui, Jean-Baptiste est le roi de l'art, celui de la fourberie, probablement de l'amour éphémère aussi. Il est le roi. Il lui manque seulement le titre de celui de France, or celui-ci est déjà donné à un autre qui ne convient que trop bien à sa couronne dorée. Quant à lui il s'acoquine de sa peau de dépravé, de débauché, la vie est trop courte pour pouvoir se soucier de ce qui est bien, ce qui est mal. On ne lui demande pas d'être sans défauts, juste d'être belle et si ce n'est pas possible, alors le musicien forcera le destin, quitte à s'en saigner le corps.


Dernière édition par Jean-Baptiste Lully le 07.03.15 12:34, édité 13 fois
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Philippe d'Orléans


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Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime28.01.15 22:16

AAAAAAH yeah yeah
Cha m'avait prévenue de ton arrivée, j'attendais avec impatience **

Bienvenue et merci de prendre ce PV, ça fait plaisir d'avoir Lully sur le forum ** Dark Lully même, on s'est inspiré de Le Roi Danse, un film magnifique si tu ne l'as jamais vu, je le conseille ** Ouais je suis admin et critique de films historiques à mes heures perdues PTDR

Si tu as des questions, n'hésite pas on est là pour ça ! Et si tu vois que personne ne te souhaite la bienvenue, c'est pas toi, c'est juste qu'on attend la validation pour jeter les fous membres sur ta fiche, histoire que les messages du staff ne soient pas noyés dans les messages ... méthode old school Rock on

Bon courage pour ta fiche en tout cas **
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime28.01.15 22:24

Oh je vois, j'attends qu'on me déroule le tapis rouge dans ce cas. Pervers - j'peux pas bosser dans ces conditions sinon moi, woh. Green Plus sérieusement, merci beaucoup et j'espère vraiment arriver à bien cerner le bonhomme, le plus amusant c'est qu'on a causé de lui en cours y'a une semaine et encore un peu aujourd'hui. PTDR Donc oui, décidément, il était partout - un signe. I love you

En tout cas mon joli Monsieur, j'essaierais de rendre honneur à ce PV. ** Merci beaucoup, puis en cas de besoin bien sûr que j'irais squatter ta boîte à MP - ou ton lit, à ta guise. Brave Bête Pervers
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Philippe d'Orléans


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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime20.02.15 10:59

Comme convenu, délai accordé Reine
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime21.02.15 15:45

Merci darling, j'avance doucement mais sûrement depuis aujourd'hui ! :pliz: Du coup ça devrait pas prendre très longtemps, encore merci d'votre gentillesse les cocos - et pardon du retard. :huh: :guh:
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime07.03.15 13:05


Tu es validé(e) !

Bienvenue à

Versailles !


AAAAAAAAhH ! :hii: :hii: :hii: :hii:
J'ai vraiment dévoré ta fiche ** Tu as un super style d'écriture, tu as bien su construire Lully comme on le voyait (on remercie Le roi danse pour l'inspiration Green ) et ça fait vraiment plaisir de lire une fiche avec autant de plaisir !

Autant te dire que je te valide avec un grand plaisir, en espérant que tu t'amuses avec nous, parmi les fous que nous sommes Green :huh:

Par contre pour le header, merci de le signaler car chez moi je le vois très bien, et il est pourtant en PNG scratch C'est très bizarre !

Je laisse la parole aux autres qui peuvent te souhaiter la bienvenue à présent, profite qu'ils t'acclament :guh:
Une fois la validation passée, il faut recenser ton avatar, puis créer ta fiche de liens et consulter celle des autres, remplir le point info et le consulter pour savoir qui fait quoi.
A partir de 50 messages, vous pourrez demander un logement et à 100 messages un rang personnalisé.
Viens faire un tour sur
le flood et n'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil



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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime07.03.15 13:08

:boum: :pliz: :huh: :guh:
Je suis trop contente, allez je peux mourir heureuse maintenant. :hii: :muah: Voilà, je suis soajslaksja de rejoindre l'aventure avec vous les cocos, puis effectivement encore une fois merci de m'avoir fait découvrir ce film incroyable. :arc: :guh: Pour ce qui est du header, je parlais en fait de l'ancien, c'est vrai que là du coup le commentaire n'a plus aucune utilité étant donné que y'a aucun problème de qualité. :hum: :hin:
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime07.03.15 13:10

Je savais que tu serais parfaite Green BIENVENUUUUUUUUUUUUUE CHEZ LES FOUS, fiche merveilleuse, personnage merveilleux, je suis sûre que tu vas te plaire ici et j'ai hâte de voir dans quelle direction tu vas l'emmener, ce JB d'amour :hii: :hii:
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Amy of Leeds


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Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?
Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime07.03.15 13:12

Bienvenuuuuuuuuuuuuue sur ATV, Laura !  yeah :haa: :hii:

Tu fais un superbe Lully !!!! **

Amuses toi bien avec lui ! Very Happy

PS : Qu'il n'oublie pas de composer un hymne à la favorite que je suis ! Reine
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime07.03.15 13:14

FERDI. Oh you. Green Brave Bête C'est vrai t'as eu raison, merci de m'avoir fait tomber dans le côté sombre de la force. :pliz: On fera de belles choses toi et moi, j'en suis convaincue. :huh: Et remarque, je sais pas où je vais l'emmener mais HEIN, on va suivre le vent. :arc: :hin: Amy, superbe Amy, ton choix de bouille déchire tellement que je vais t'en faire quinze des odes si tu veux. :boum: :muah: Merci beaucoup, vous allez me faire rougir. :drame: :huh:
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Paris de Longueville


Paris de Longueville

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Côté Coeur: Une servante de ma connaissance...
Côté Lit: la servante sus-citée l'a déserté, profitez-en!
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ADMIN BIZUT
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime07.03.15 13:22

TOI ICI free Rock on

Bienvenue sur ATV et j'ai aussi adoré ta fiche et j'adore ce que tu nous a fais de Lully, la plus grande diva de Versailles :cass:

Le vent est toujours bon par là et au pire y'a deux curés qui t'embaucheront pour jouer des Te Deum PTDR

Tu es du bon côte de la Force par ici, jeune padawan :arc:
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime07.03.15 13:41

HAHA, la diva de Versailles. PTDR J'approuve ce titre. Pervers Merci beaucoup pour les compliments, ça me va droit au coeur. :huh: :pliz:
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Matthias de Calenberg


Matthias de Calenberg

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Il bat bien, merci.
Côté Lit: Mon épouse, pour y faire mon devoir.
Discours royal:



Tout pour la Galerie

Âge : 30
Titre : Prince de Calenberg, duc de Hanovre
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Date d'inscription : 24/12/2012


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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime08.03.15 14:45

Chouette, un Lully ! :dancing:
Tu vas avoir du fil à retordre avec Matthias, bon courage PTDR

Mais ta fiche est vraiment cool en tout cas **
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime08.03.15 15:51

Oh Matthias, mon fileur de sous et gentil maître chanteur. PTDR I love you Oui je pense bien, mais c'est ça qui est drôle, en plus il est tout chou ton bonhomme. :huh: Merci bien. :pliz:
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Francesco Contarini


Francesco Contarini

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Côté Coeur: Je m'aime tellement ! Quoique, il est possible que je l'aime elle aussi...
Côté Lit: C'est open bar ! Entrée gratuite pour les libertins
Discours royal:



• DON JUAN •
Revenu des Enfers


Âge : 27 ans
Titre : Nobilis Homo vénitien, Ambassadeur déchu, Banquier de la Main de l'Ombre & bras droit de Victor d'Amboise
Missives : 710
Date d'inscription : 16/01/2011


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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime15.03.15 16:08

Je viens avec mille ans de retard mais je te souhaite la bienvenue chez les tarés atviens ! What a Face (J'suis Théodose sur FFL ev)

Et je ne vais faire que répéter ce que les collègues ont dit plus haut mais : j'ai adoré ta fiche ! Je vois vraiment Lully comme ça, tu l'incarne à merveille ! yeah

En espérant qu'on se croise bientôt en rp, mp, topics, flood, etc etc Very Happy
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MessageSujet: Re: ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt.   ∞ my empire of dirt i will let you down, i will make you hurt. Icon_minitime

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