Ma vie est une comédie ! - Lionel Gaudin

Lionel Gaudin

Harry Lloyd

26 ans ♔ Comédien dans la fabuleuse troupe de Molière ♔ Lille ♔
Célibataire ♔ Catholique ♔ Bisexuel
♔ Artiste ♔

« La vie est une tragédie pour celui qui sent et une comédie pour celui qui pense. »

Quelques questions de protocole ...  

♔ ÊTES PLUTÔT PARIS OU VERSAILLES ?

Versailles ? Ce fief où rien ne se passe mais où tout le monde veut y être ? Non, très peu pour moi. Paris représente tout ce que j'attendais et j'y suis désormais bien installé. Que les coiffures affriolantes et les dentelles restent à l'écart - nous n'en sommes que mieux ici. Je porte certes un grand intérêt au Roi, mais mon intérêt réside avant tout dans la comédie. Molière m'a offert une chance et je suis le meilleur de la troupe. Les grands rôles me reviennent et, si vous me voyez sur scène, je serais toujours au devant. Par ailleurs, comment trouver mes croquantes informations si je ne suis pas là où elles se trouvent ? Vous l'aurez compris, je ne veux pas de Versailles et je pense que Versailles ne veut pas de moi. Les femmes de Versailles, cependant, c'est une autre histoire...

♔ CROYEZ VOUS AU COMPLOT ?

Comment ne pourrais-je pas croire au complot quand j'espionne les salons pour chercher la moindre information ? Des complots, les nobles semblent passer leur vie à faire cela. C'est que l'argent doit être ennuyeux. Bien sûr, qu'il y a complot. D'ici à ce que tout le monde y croit, cependant, c'est une autre histoire. Parfois, certains sont bien trop naïfs... Et ils ne s'en rendent même pas compte. Je suis heureux, parfois, d'être moi.

♔ VOUS SENTEZ VOUS PLUS COMME UNE DOUCE COLOMBE OU UNE GROSSE VIPÈRE ?

J'ai le visage d'une douce colombe mais ne dit-on pas que l'habit ne fait pas le moine ? Mon visage sert à mon dessin et la grosse vipère que je suis en réalité ne peut que se vanter d'être né comme cela. Pensez que je suis une douce colombe, cela me va ; vous me livrerez ce que vous savez plus facilement, après tout.

♔ QU'AVEZ VOUS A DIRE SUR LA GUERRE ?

La guerre concerne les grands, ceux qui n’ont pas le temps de penser à autre chose que cela. Pendant celle-ci, je suis évidemment resté à Paris et, malgré les difficultés de la vie du peuple, j’ai réussi à m’en sortir. Entre petits mensonges et grandes faveurs, j’ai su me tenir informé de ce qu’il se passait sans toutefois y être impliqué. Je sais que beaucoup ont perdu des amis, de la famille pendant cette guerre - ce n’est pas mon cas toutefois. Même mon réseau de prostitution connaissait une croissance ; tout le monde semblait avoir besoin de divertissement, il semblait.

♔ QUELS SONT VOS LOISIRS ? AVEZ VOUS UN BUT PRÉCIS ?

Mon loisir principal n'est autre que la comédie. Je suis né pour cela et j'en vis désormais. J'ai tout de même mon réseau de prostitution, qui me permet des revenus encore plus confortables et des relations de choix. Enfin, j'ai été approché par Richard d'Artois, espion du roi, pour collecter des informations de Paris. Je pense que c'est le loisir qui m'occupe le plus et me divertit ; il faut après tout que je mette en oeuvre mes talents de comédiens et les résultats sont immédiats. Ah, la vie parisienne !

Derrière le masque ...

♔ Clémence ♔ 21 ans ♔ Disponible
Ok par Steph ♔ Grâce au partenariat sur Fort Fort Lointain ♔ Ce forum est génial, Versailles est une époque fascinante et j'ai vraiment hâte de développer mon petit Lionel !

Mémoires du Grand Siècle

Vous voyez, je n’ai pas beaucoup de souvenirs de mon enfance. Je ne sais pas réellement à quel âge nos souvenirs commencent - le mien se situerait aux alentours de mes quatre ans lorsque, en pleine journée, j’avais pénétré dans le théâtre où jouaient mes parents et était monté sur la scène. J’avais alors imité mon père tel qu’il était dans sa vie privée et m’étais retrouvé acclamé par la troupe entière, venue pour les répétitions.
Mon deuxième souvenir se situe certainement peu de temps après, bien que celui-ci soit un peu plus flou, certainement dû à la chute dont j’avais alors été victime. Je n’étais pas tombé de haut - dans la descente des escaliers, j’avais du rater une marche. Je me souviens seulement de mes soeurs qui ont accouru vers moi, leurs visages inquiets et ce sentiment d’apaisement immédiat. Mes soeurs ont toujours eu cet effet-là sur moi.

Mes souvenirs ensuite se sont construits autour du théâtre et de ma famille, principalement ; de mon apprentissage en tant que comédien et en tant qu’homme. C’est cela, cette période charnière qui a façonné ma personnalité, qui m’a mené à Paris. Mais laissez-moi reprendre depuis le début.
Depuis Lucie.

« C’est donc décidé, tu pars à Paris ? » me demanda Lucie, installée confortablement dans mes bras alors que nos ébats touchaient à leurs fins. Elle le savait - en réalité, qui ne le savait pas ? - et s’attendait donc à me voir partir. Je ne comprenais pas alors qu’elle ne veuille pas me suivre, elle aussi était comédienne et avait de l’ambition. Malheureusement, je ne comptais pas l’attendre, simplement parce qu’elle ne semblait pas comprendre pourquoi je partais. Je me détachais de notre étreinte et me levais, cherchant mes habits sur le sol. « Oui, c’est décidé, tu le sais bien. Je pars demain, aux aurores, par la première calèche. » Et je la quitterais, elle et toute ma famille, pour une vie nouvelle dans une ville presque inconnue. « Continue à accompagner ton marchand ambulant, Lucie, tu me retrouveras peut-être là-bas ».
Lille n’avait plus aucun intérêt pour moi, j’avais épuisé toutes les scènes et tous les rôles que l’on pouvait m’offrir. J’ai toujours su que je ne resterais pas ici, mon destin était à Paris ! En dépit des réticences de mes parents, comédiens eux aussi, j’avais préparé mes valises. Ils m’avaient tout appris et je leur devais ma carrière, mais ils avaient malheureusement choisi de rester à Lille. Personne ne semblait partager mon ambition.

Ah, Paris… A peine avais-je posé un pied à terre que je sentais tout ce que la ville pouvait m’offrir ! Arrivé en pleine après-midi, les rues étaient noires de monde et je ne me sentais pas pris au piège, non, mais à ma place. J’étais destiné à arpenter ces rues, à emprunter cette petite porte du théâtre pour me retrouver sur la scène, à devenir parisien. J’avais le sentiment que Paris avait été crée pour moi !
J’ai rapidement déchanté, je dois l’admettre. Il est facile d’être spectateur au théâtre, à condition de pouvoir dépenser quelques sous - il est beaucoup plus difficile d’y être acteur. En réalité, je n’avais aucune relation, rien qui ne me permettait de rencontrer Molière ou un de ses acteurs. J’étais un inconnu. Mais ce n’était pas grave, je pris mon mal en patience et développa mon réseau de prostitution. Oh, vous pouvez trouver cela étonnant, mais si vous me connaissiez, vous n’hausseriez même pas vos sourcils. J’aime les femmes, les hommes, l’amour d’un soir, la passion ; quoi de plus logique pour survivre que de développer mon réseau ? De plus, à Paris, cela rentre dans les normes et me permet de gagner plus que de simples ouvriers. Tout est possible, à Paris.

Et des relations, j’en ai eu ! De tous types, je dois l’avouer. Relations personnelles, sentimentales… J’enchaînais les amants, les clients et les employés comme si je vivais trois vies par jour. Et puis, Lucie est arrivée. Oui, Lucie, cette femme qui m’avait bouleversé à Lille, qui avait été ma première amante. Je ne pouvais lui avouer mes réelles activités, ainsi lui ai-je menti afin de la faire rester à Paris. C’était mieux pour elle et pour moi. Nous avons repris notre relation là où nous l’avions laissée : dans la chambre. C’est aussi là où elle s’est terminée abruptement, lorsque Lucie m’a surprise avec un homme. Que voulez-vous ? Je ne peux résister à aucun des sexes ; nous nous étions disputés la veille et j’avais besoin… d’un remontant, dirons-nous. Adieu, donc, Lucie, pour la deuxième fois.

Et un jour, enfin, de relations en relations, je rencontrais Molière. Je me souviens encore d’avoir ressenti de la nervosité pour la première fois, d’avoir eu les mains moites et les sueurs froides. Je m’étais entraîné la veille à jouer un rôle et j’étais certain de pouvoir le faire à merveille mais, devant Molière, je n’étais plus sûr de rien. Il représentait tout : la célèbre troupe de comédie, un accès au Roi et au succès. Comprenez alors que mes jambes ne me tenaient plus vraiment debout. Mais cela s’était étonnamment bien passé ; il avait apprécié ce que j’avais fais du rôle et m’avait offert une place dans sa troupe. Enfin ! J’avais donc embauché quelqu’un pour me seconder dans mon réseau de prostitution - je n’y passais plus une seconde et en récoltais tout de même les fruits.
Ma carrière commença alors réellement et Molière m’assigna rapidement aux premiers rôles ; je fus brillant ! Les spectateurs n’avaient d’yeux que pour moi et les applaudissements se multipliaient lorsque je saluais. J’étais à ma place, au devant de la scène et je n’avais cure des autres. Ces instants étaient les miens seulement.
Et, pour la troisième fois, je rencontrais à nouveau Lucie. Elle avait un talent indéniable, aussi je ne m’étonnais pas de la voir intégrer la même troupe que moi. Molière avait le don de repérer les talents. Cela donnait lieu à des répétitions plutôt houleuses - elles le sont toujours, d’ailleurs. Je dois avouer que j’en tire toujours autant de plaisirs.

Dans tout cela, j’ai oublié de vous parler de Richard d’Artois, espion du roi ! Un beau titre pour un bel homme, disons. De rencontres en rencontres, nous avons eu une conversation sur les déboires du Royaume. Je l’ai informé de ma position privilégiée dans la société - je connaissais après tout des nobles, dont Pietro Sagredo notamment, qui désire quelque chose que je sais comment obtenir. Oui, tout ceci est très énigmatique en effet, mais je ne peux décemment pas tout vous dévoiler, n’est-ce pas ? Où serait alors le mystère dans tout cela ? Le point étant que les ragots faisaient parti de mon quotidien. Ce qui fut une belle opportunité pour Richard : j’étais à la recherche de nouvelles occupations, il était à la recherche d’informations. Ainsi fus-je engagé par cet homme pour récolter des renseignements, pendant que lui s'occupait de plus grands desseins. Nous fonctionnons plutôt bien ensemble, même s'il peut devenir insupportable... Ou peut-être est-ce moi, qui le suis ?
Il est de moins en moins rare de me rater à une après-midi organisée par la noblesse ; je sais où me trouver et quand m’y trouver. Je sais me faire aimer de tous - ne suis-je pas comédien, après tout ? - et arrive parfois à déceler les réelles informations des fausses. Car oui, le peuple est cruel lorsqu’il s’agit d’informations ; beaucoup cherchent à détruire une réputation par vengeance ou simple jalousie, mais ceux-là sont bien trop facile à percer à jour.

Mon quotidien est aujourd’hui tiraillé entre mes répétitions, mes missions et mes amitiés diverses. Je me suis épris d’Adèle Moreau, une bourgeoise ayant des affections… particulières pour le théâtre et ses comédiens. Elle est d’une beauté renversante et, bien que nos avis divergent souvent, il est un sujet sur lequel nous serons constamment en accord.
Il y aussi Eloïse, que je n’ai jamais aimé mais pour qui j’ai toujours eu de l’affection. Ce n’est pas que je ne m’entends pas avec elle, c’est que nous adorons nous détester ! Beaucoup diront que je suis parfois un peu cruel avec elle, notamment lorsque je prends plaisir à me moquer de sa personne, mais au fond, je sais qu’Eloïse adore cela. Et si ce n’est pas le cas, tant pis pour elle - moi, cela m’amuse !
Enfin, il y a Arnaud Legrand. Ah, Arnaud… Personne ne sait ce qu’il est réellement, sauf moi, peut-être. Je ne dirais pas que je fais du chantage à ce pauvre homme, simplement que nous avons signé un échange de bons procédés. Je détiens des informations sur lui - il détient des informations sur certains hommes du royaume par le biais de sa soeur et est chargé de me les fournir.
En somme, peu de gens m’apprécient je pense, mais ils ne savent pas à quel point j’ai de l’affection pour eux. D’une manière ou d’une autre, ils me sont tous utiles. S’ils se lasseront de moi ? Je ne sais pas. A vrai dire, je n’en ai cure.

La vie n’est que comédie, après tout, pourquoi prendre tout cela au sérieux ? La tragédie n’existe que sur scène.

Tu es validé !

Bienvenue à

Versailles !

 TOP TOP TOP !!!!!!  

Merci pour ces rajouts ! Maintenant c'est nickel de chez nickel !  Encore une fois, ton écriture est tellement agréable et fluide que ta fiche se lit d'une traite !    

Tu fais un Lionel du tonnerre de Zeus !  

C'est avec grand plaisir que je te valide !!!!!    (N'écoute pas ma collègue, te faire valider par une déesse même si elle est la déesse bis, c'est quand même la classe et c'est tout aussi bien !     ) BIENVENUE PARMI NOUS !   Amuse toi bien chez nous !

Ci dessous tu trouveras tout ce qu'il faut pour te guider sur le fofo. J'ajoute que tu peux t'inscrire sans soucis à nos mini-intrigues si tu le souhaites, c'est une bonne façon de s'intégrer, tu trouveras le topic dans le monde est fait de relations.

PS : Peux tu générer dans ton profil le " Si Versailles " et remplir ton côté coeur et ton côté lit s'il te plait ? Merkiiiiiiiiiiiiiiiii !

Une fois la validation passée, il faut recenser ton avatar, puis créer ta fiche de liens et consulter celle des autres, remplir le point info et le consulter pour savoir qui fait quoi.
A partir de 50 messages, vous pourrez demander un logement et à 100 messages un rang personnalisé.
Viens faire un tour sur le flood et n'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil  

Bienvenue ! \o/
Je suis fan du vava !