A Versailles: Les Sociétés ♕

Les Sociétés

Une société est un groupe de personnes entre lesquelles existent des rapports durables et organisés. Elle peut être secrète ou non, à but commerciale, scientifique, religieuse, artistique ... Elle peut être légale ou non aussi. Il y a de nombreuses sociétés à travers le monde et sur le forum, nous avons décidé d'en mettre en place quelques unes, ayant existé ou inventé d'ailleurs, pour permettre différents panels de jeu et des occupations pour vos personnages. Il y a de quoi comploter, et surtout s'amuser !

Les Jésuites

Créée dans la seconde moitié du XVIème siècle par Ignace de Loyola, la Compagnie de Jésus a fait vœu de servir le Pape. Ses membres, les Jésuites, ont une très grande influence en Europe, et donc en France: ils ont ouverts de nombreuses écoles et sont très présents dans le milieu de l’éducation; ils sont présents dans de nombreuses cours: le confesseur d’Anne d’Autriche, le futur Saint Vincent de Paul, fut membre de la Compagnie.

Attention! Ce qui suit est totalement fictif et basé sur Le Vicomte de Bragelonne, d’Alexandre Dumas!

Sur ATV, nous avons ressuscité l’imaginaire dumasien: très présents dans les cours européennes et proches des puissants, les Jésuites ont donc créé un ordre secret profane, dirigé par des laïcs, chargé de protégés les secrets que détiendraient les frères, mais également la Compagnie de Jésus en général. Cet ordre, riche et puissant, n’obéit qu’à une seule des quatre règles de la Compagnie: celle de servir le Pape….mais il ne fait pas toujours dans la dentelle et l’un de ses mots d’ordre est “La fin justifie les moyens”!
On compte l’ancienneté des membres de cet Ordre par “heure”: le Général est un membre de la onzième heure.

Jusqu’en 1667, ce fut l’évêque de Vannes, René d’Herblay - plus connu sous le nom d’Aramis - qui en fut le Général, ou Pape Noir. Il nomme Emmanuelle de Vaunoy (personnage inventé) pour lui succéder.
Mystique et sombre, l’Ordre aime tenir d’importantes ficelles du jeu politique ou religieux: en mai 1667, c’est sur sa décision que le Pape est assassiné.

Le projet Sophia

Société scientifique secrète créée par Christian du Sudermanie, elle s’affranchit de nombreuses mœurs de l’époque, et se veut tournée vers l’avenir, faisant parfois fi des interdictions données par la morale chrétienne et l’ancienne Inquisition.

Son but? Promouvoir les sciences. Ses membres peuvent être influents, ou de des intéressés de sciences souhaitant élargir leurs connaissances ou participer à ce projet scientifique d'envergure.

Actuellement, on y trouve:
Christian de Sudermanie (PV - noblesse étrangère)
Marleen Bicker (PV - noblesse étrangère)
Ludwig von Bevernick (PV - noblesse étrangère)
Jean de Baignes (PV - sujets du royaume)

Les Dévots

La compagnie du Saint-Sacrement a été créée dans la seconde moitié du XVIIème siècle, et est souvent appelé “Parti des dévots”, en référence aux membres qui la composent: elle tente notamment de limiter le libertinage et se pose en censeur de tout écart de la morale.

La Compagnie recrute bien souvent dans d’éminentes familles, et ses membres sont pour certains d’anciens frondeurs: petit à petit, ils forment une sorte de société, un “Etat dans l’Etat” qui inquiète le pouvoir royal. L’on soupçonne une cabale avec le roi d’Espagne et en 1666, Colbert et Louis XIV l’interdisent, après la mort d’Anne d’Autriche.

Interdite, la Compagnie compte pourtant encore quelques anciens membres qui préservent leur identité. Mais la mémoire est capricieuse, car des carnets ont récemment resurgit, donnant les noms d’anciens membres qui auraient préféré se faire oublier!

On peut trouver, liés à cette intrigue générale:
-Jean Racine (PV - Artistes)
-Elisabeth d'Alençon (PV - noblesse française)
-Jean de Baignes (PV - sujet du royaume)

Le Comité des Dames

Le Comité des Dames de Versailles pour l'Art, dit Comité des Dames, est composé essentiellement de personnes de la société désireuses de contribuer à la mise en avant des femmes artistes, souvent considérées comme mineures par rapport à ces messieurs. Considérées comme membres fondateurs à part entière de l’institution, choisies parmi l’élite fortunée de la société, ces dames – et un homme – sont chargées de recueillir des dons, de faire appel à leurs relations, ne se limitant pas aux arts dits « de la femme » sous son aspect réducteur, elles encouragent la création artistique féminine en organisant des concours et des expositions, avec le but ultime de laisser les femmes accéder aux académies (des beaux, inscriptions et belles lettres … ), et même de fonder une école d'art pour les femmes.

Le Comité des dames promeut le travail des femmes dans la production des arts. Son action est menée par des « dames du monde », pratiquant l’art en amateur, qui encouragent les travailleuses professionnelles par le biais d’expositions, de concours, d’acquisitions d’œuvres et réceptions, bals pour soulever des fonds. Le Comité revêt une portée sociale et morale, puisqu’il cherche à combattre la vie « immorale » qui menace les ouvrières d’art, en proposant à ces dernières un travail honorable qui peut prendre place au sein de leur foyer. Ainsi, le Comité des dames ne se présente pas comme une œuvre d’émancipation féminine, même si l’on peut penser qu’il contribue à cette cause, mais entend guider les femmes dans un chemin artistique vertueux, par le ressort de l’émulation artistique entre dames du monde et femmes du peuple.

Mis en place en août 1667, le Comité des Dames de Versailles est encore un comité jeune mais les premières adhérentes sont de grands noms, de hautes familles avec de nombreuses de relations et assez d'argent pour mettre en place une première exposition d'ici quelques semaines. Ce comité est issu de la volonté de la Grande Mademoiselle, Anne-Marie de Montpensier, qui a su avoir l'approbation du roi, et elle a su s'entourer de dames de la Cour et de Paris, artistes elles-même ou mécènes, volontaires dans leurs missions.

Membres actuelles du Comité :
-Anne-Marie de Montpensier (fondatrice)
-Aliénor de Wittelsbach
-Charlotte du Cambout
-Marie de Durfort
-Petra de Solms
- Molière
- Anne de Gallerande