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| 2. NOBLESSE FRANCAISE [16/23] | |
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Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
ADMIN ROYAL L'Etat, c'est Moi
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| Sujet: 2. NOBLESSE FRANCAISE [16/23] 05.06.14 21:54 | |
| Noblesse Française LA VRAIE NOBLESSE S'ACQUIÈRE EN VIVANT, ET NON EN NAISSANT Qu'ils soient de noblesse d'épée ou de robe, grandes familles ou petits marquisats, ils sont l'âme du royaume, avec un poids ou non sur la scène politique, se vendant à la Cour ou en la méprisant, selon les personnalités. Certains préfères Paris à Versailles, avec ses salonnières et leurs bons mots. Les intrigues sont leurs grandes occupations, que ce soit une cabale ou détruire des personnalités, ils s'en donnent à cœur joie. ♕ Pris ; ♕ Réservé Emmanuel-Théodose de Bouillon ♕ Julian Morris Daniel de Cosnac ♕ Adrien Brody Louis Molé ♕ Jamie Bell Emile de Chavigny ♕ Alexander Vlahos Charles d'Hozier ♕ Robert Downey Jr Gabriel Nicolas de La Reynie ♕ Joseph Fiennes Philippe-Julien Mancini ♕ Matt Bomer Arthur de Roberval ♕ Clive Owen Charles-Honoré d'Albert ♕ Aaron Johnson Auguste de Savagnier ♕ Armie Hammer Frédéric de La Tour d'Auvergne ♕ Max Irons Philippe d'Artagnan ♕ Chace Crawford Paris de Longueville ♕ George Blagden Jeanne-Marie Colbert ♕ Willa Holland Julie de Sainte-Maure ♕ Alicia Vikander Anne de Gallerande ♕ Annabelle Wallis Léna de la Trémoïlle ♕ Sophie Turner Athénaïs de Montespan ♕ Meryem Uzerli Madeleine Le Tellier ♕ Alexandra Dowling Marie de Durfort ♕ Imogen Poots Constance de Prie ♕ Natalie Dormer Élisabeth d'Alençon ♕ Sarah Bolger Olympe de Coligny ♕ Romola Garai
Dernière édition par Louis XIV le 11.09.16 0:11, édité 2 fois |
| | | Louis XIV
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| Sujet: Re: 2. NOBLESSE FRANCAISE [16/23] 05.06.14 21:54 | |
| HOMMES D'EGLISE ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Cadet de l'éminente famille des princes de Sedan, on ne pouvait imaginer autre destin pour le jeune homme que celui des ordres. Malheureusement, Emmanuel-Théodose n'en n'avait ni l'envie ni la vocation, et a depuis bien longtemps agi de telle sorte qu'on ne le cantonne pas à un rôle purement ecclésiastique. C'est que notre cardinal vient d'une famille qui porte parfaitement son nom : les bouillants ducs de Bouillon, comptant de nombreux protestants, ont été de toutes les révoltes et son frère Frédéric a été l'une des âmes les plus ferventes de la Fronde. Il compte à ses côtés son cadet Henri, vicomte de Turenne, qui n'est pas le dernier de la fratrie à se taire. Les raisons de ces protestations familiales ? La principauté de Sedan, remise à Mazarin en 1642. Bien que perdue, elle confère néanmoins encore à la famille de la Tour d'Auvergne le statut de princes étrangers. Depuis la perte de Sedan, la famille vit dans l'injustice subie. Il était donc logique que le jeune Emmanuel marche dans les pas de ses aînés. Contrairement à ses frères et sœurs, il est donc élevé dans le catholicisme : ce choix est purement politique et diplomatique.
En 1664, ordonné après avoir mené une vie dissipée de gentilhomme, il est nommé docteur à la Sorbonne, puis de là, gravit les échelons à la Cour comme dans l’Église : grand aumônier, conseiller spirituel, homme de lettres et de salon, il est nommé cardinal après la guerre. Il n'hésite jamais à fourrer son nez là où il n'est pas sensé paraître. Toutefois, Emmanuel-Théodose ne déroge pas à la règle de la famille et par son statut, utilise la Cour comme une "vache à lait" pour lui, mais également pour les siens. Grand acteur dans la conversion de son frère Turenne, il demande toujours plus, se met Colbert à dos et finit par agacer le roi par ses incessantes demandes et sa vie que les rumeurs disent peu conventionnelle. Alors que la paix s'installe enfin aux frontières, les humeurs grondent en France, et tout cardinal qu'il soit, notre Bouillon ne compte pas arrêter là sa carrière, grand ambitieux devant l'Eternel. N'y a-t-il pas eu deux ministres à robe rouge avant ce Colbert ? ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Marc-Antoine d'Estampes espions du roi Trop similaires pour s'entendre, c'était évident. Théodose joue sur les rangs et en tant que prince de sang et de l’Église, se croit supérieur à Marc-Antoine, "simple" chevalier de Malte. Une querelle d'égo mais aussi de place dans la société de Saint-Pierre car si l'espion n'a pas encore gravi les marches, il voit aussi et sait qu'en devenant un jour Grand Prieur de France, il aura tous les droits. C'est donc à qui mettra des bâtons dans les roues de l'autre : Marc-Antoine a essayé d'empêcher la nomination de cardinal de son ennemi (en vain), Emmanuel-Théodose tente envoie des missives anonymes pour déclarer le chevalier complètement débauché. Mais ce que le cardinal ne sait pas, c'est que le chevalier de Malte est un espion royal et que Marc-Antoine compte bien s'en servir pour destituer son ennemi. Une guerre d’Église où il n'y a que des riches pécheurs. | |
Camille Loizet sujets du royaume C'est l'Histoire qui rapproche deux familles pourtant semblant si opposées: en effet, c'est grâce au feu duc de Bouillon que le grand-père de Camille - président au Parlement - doit son ascension sociale, et en échange, les Loizet ont toujours été fidèles à l'éminente famille. Mais si le grand-père Loizet a habilement protégé le duc à la fin de la Fronde en lui évitant un exil plus lourd, c'est une feinte amitié lie à présent les deux enfants, car Camille se méfie comme de la peste du jeune cardinal indiscipliné et ce dernier se garde bien de trop se confier au policier! Ils restent néanmoins proches et complices, car Théodose a accepté d'être le confesseur de Camille, grand superstitieux devant l’Éternel, et en échange de la protection du commissaire, lui fournit quelques secrets de cour et de pénitents à surveiller. Pourtant,Théodose cache bien sa rancœur! En effet, Camille n'a pas hésité, pour les besoins d'une enquête, à séduire une ancienne amante du cardinal et celui-ci a juré de ne pas laisser passer cette incartade. | |
Madeleine le Tellier noblesse français En apparence, on pourrait penser que la veuve n’est qu’une pénitente du cardinal, mais en s’approchant de plus près du confessionnal, on pourrait entendre bien d’autres secrets! Madeleine, connaissant l’animosité de Théodose envers Colbert, est allé le chercher, espérant trouver auprès de lui un soutien pour faire flancher le ministre. Elle lui a même promis le poste si l’affaire venait à se conclure! Il n’en fallait pas moins pour faire plonger le jeune homme dans ce complot: il ne lui déplaira pas d’être ministre, mais s’il ramène ses proches dans le complot, il ne souhaite pas pour autant leur laisser cette place avantageuse. Charité bien ordonnée commence par soi-même! | |
Charlotte du Cambout espions du roi Depuis son retour de France, Charlotte se sent libéré du poids de son mari, et cette liberté prend tout son sens dans son salon de prédilection où à sa suite, se pressent les amateurs de ses portraits. Elle sait parfaitement qu’elle traîne derrière elle une cour de favoris, mais son préféré est sans nul doute le jeune Bouillon, fraîchement nommé cardinal. Favori étrange, mais étrangement dicté par Colbert, qui a vu en Charlotte un piège parfait pour suivre les manigances du jeune homme. La jeune femme, qui déteste agir à moitié, n’a pas hésité à devenir une amante passagère de Théodose, avant de filer avec quelques informations nécessaires au ministre. Si elle pensait être débarrassé de lui, Théodose ne le voit pas de cet oeil-là: il la sait proche du clan Colbert et agit avec habileté pour s’approcher petit à petit du ministre et faire croire à une alliance possible. | |
Frédéric de La Tour d'Auvergne noblesse française Les deux frères terribles peuvent faire beaucoup de dégâts. Un an d'écart et une grande proximité entre les deux qui ont fait les bêtises ensemble et ont partagé bon nombres de secrets d'enfants. Il faut avouer que Frédéric a eu beaucoup de mal à pardonner à Théodose d'être entré dans les ordres, surtout d'être devenu catholiques, alors qu'ils venaient d'une famille protestante et fière de l'être ! Mais ces deux ambitieux ne pouvaient rester fâchés longtemps, ils sont même complémentaires, l'un ayant un pas dans l'Eglise et l'autre dans l'armée. Ils sont solidaires avec un mot d'ordre : la famille avant tout. Quand on les voit ensemble, on sait que quelque chose se trame ! | |
Amy of Leeds Elite du royaume Il est étrange que le plus ambitieux des cardinaux français et la favorite du roi puissent s’entendre! Pourtant, Théodose a sincèrement été marqué par l’enlèvement de la favorite, alors enceinte. S’il trempe dans quelques complots de cours, une telle action est pour lui innommable! Au retour d’Amy, il s’est placé comme l’un des plus fervents défenseurs de la favorite, et après quelques soupçons sur sa sincérité, Amy a accepté cette épaule providentielle. Théodose n’hésite jamais pour faire briller l’image de la favorite auprès de ceux qui veulent la dénigrer et lorsque l’on connaît le bras long du cardinal, mieux vaut ne pas le contredire! Amy a toutefois bien compris que s’il elle souhaitait conserver longtemps cette amitié, elle se devait de faire à son tour un geste envers lui. Auprès de Louis XIV, elle devient donc le principal défenseur du cardinal et de la famille de la Tour d’Auvergne, enjoignant le roi à ne pas faire disgrâcier l’un ou l’autre malgré leurs frasques, et lui souffle quelques idées pour profiter de cette proximité inespérée avec les turbulents frères. | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
La vie d'un ecclésiastique n'est pas toujours de tout repos. Celle de Daniel commença doucement, dans le Limousin, dans une famille où il était logique de s'engager dans l’Église, surtout quand on est le cadet de deux autres frères, avant de monter à Paris étudier au Collège de Navarre. Tout d'abord gentilhomme de la Maison d'Armand de Bourbon-Conti, Daniel sut déjà qu'il y avait matière à réaliser de grandes ambitions, et ne pas être un simple abbé d'une paroisse limousine. Son intelligence, sa ruse et son ambition le poussa à se rapprocher du prince de Conti et lui souffler de faire la paix en ce temps de Fronde. Une excellente stratégie, car le cardinal Mazarin lui donna l’évêché de Valence alors que Daniel n'avait que vingt-quatre ans (1654) et, pire, n'avait pas encore reçu les ordres religieux ! Il ne les reçut que plus tard, après le mariage de Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche en 1660, c'est dire …
Rêvant de s'élever au plus haut, le jeune évêque acheta la charge de premier aumônier de Monsieur le frère du Roi, Philippe d'Orléans. Pour un intrigant de haut-vol croyant avoir tout vu à la cour de Conti, Daniel se vit plonger au cœur de la famille royale, et des tumultes de la vie de ce prince excentrique, et souvent puéril. Il voulut pratiquer la même recette qu'avec son ancien maître : plaire au prince, lui être utile, puis totalement nécessaire. Cela fonctionna au départ, l'évêque eu même l'honneur de présider le mariage de son maître et de la princesse d'Angleterre. Voulant faire de Monsieur un grand prince et l'élever au-delà des futilités, Cosnac ne fit que le perdre en s'attachant à l'épouse détestée, ce qui poussa Monsieur dans une colère noire. Il se racheta récemment, durant la guerre, par ses bons conseils et d'envoyer à la Gazette des mémoires avantageuses sur son prince. Mais jusque quand va t'il tenir dans une Maison où il a l'impression que les intrigues ne sont pas dignes de lui ? Daniel voit toujours plus grand, et cet orateur plein d'esprit espère aller encore plus haut, peu importe les chemins à prendre … ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Philippe d'Orléans élite du royaume Quand Daniel est entré dans la maison du Prince, il avait la grande ambition d'élever son nouveau maître, de le pousser dans de grandes ambitions et de le mettre sur le devant de la scène. Peine perdue : Philippe est un être libertin et paresseux, bien dans sa position actuelle. Les tensions entre les deux hommes se font sentir et plusieurs fois, Monsieur voulut mettre son aumônier dehors, avant de se ressaisir, car il est vrai que Daniel lui donne de bonnes idées … parfois. A la guerre notamment où il a poussé Philippe à montrer ses capacités de stratège d'homme de guerre. La prochaine étape de Daniel ? Tenter de virer toutes les sangsues autour de son prince. Mais si Monsieur ne met pas du sien, il n'aura plus qu'à claquer la porte ! | |
Constance de Prie noblesse française C'est plus un défi que du désir. Certes, l'abbé Cosnac est bel homme mais sa soutane l'empêche le pêché de la chair ... mais jusqu'à quand ? Constance a fait le pari avec une amie qu'elle arriverait à mettre l'abbé dans son lit, peu importe les moyens à mettre. Et depuis, on peut voir régulièrement Constance tourner autour de l'homme d'Eglise, tout d'abord pour parler théologie, puis ensuite pour intriguer un peu. Elle a cru comprendre que l'abbé voudrait une nouvelle place, elle pourrait bien essayer de l'aider après tout. Nombreuses sont leurs discussions et si Constance place quelques allusions coquines parfois, Daniel ne les relève pas. Les comprend-il déjà ? Oh oui mais hors de question qu'une femme l'éloigne de son chemin. Pourtant Constance est bien belle, c'est certain, mais Daniel est bien accroché à Dieu. Un défi de taille pour cette voleuse, bien décider à s'emparer de la vertu de l'abbé ! | |
Louis Molé noblesse française L'un est aussi agité que l'autre est calme mais dans le sang du parlementaire comme celui de l’évêque coule l'intrigue et le secret. Ainsi, au détour d'un salon, les deux hommes ont pu échanger quelques mots sympathiques et quelques conversations sur la politique et l'état du royaume. Et Daniel aime alimenter la colère de Louis en parlant des dépenses de la famille royale, en particulier de Monsieur. Daniel est persuadé que le parlementaire peut aller loin et est exactement le genre d'homme intelligent et vif qu'il aime conseiller. Alors le voici souvent dans l'entourage de Molé, à le servir officieusement, distillant ses conseils par petites gouttes pour ne pas montrer une quelconque influence. Non pas que Cosnac est contre la monarchie et le système actuel, c'est davantage une expérience de savoir jusqu'où un homme peut aller par idéologie, et s'il est vrai que les hommes d'église ont cette aura politique. Oui, Daniel se rêve un peu Richelieu ou Mazarin, à moindre échelle, mais cela permet de faire ses griffes. Et Louis est le cobaye idéal ! | |
Jean de Baignes Sujets royaux Détracteurs, rivaux et ennemis, la brouille entre les deux hommes d’Eglise remonte à l’arrivée de Jean à la cour comme aumônier de la Reine. Ce que refuse Cosnac? Qu’un homme du peuple, qui ne bénéficie que des largesses d’un vieil évêque d’une campagne supersticieuse, soit à la place qu’il avait désiré pour l’un de ses protégés, alors que lui-même se retrouve chez ce libertin d’Orléans. Sans le demander, Jean subit les foudres de l’évêque de Valence, non sans répondre à son tour: une querelle de clocher qui amuse la cour plus qu’elle ne lui fait peur! Des petits clans se forment pourtant, prétextes pour lancer quelques pamphlets et joutes verbales contre l’un ou l’autre. Mais sous cette apparence joyeuse, la querelle est plus importante qu’on ne le laisse voir, car il s’agit bien de places et de charges dont il est question: Daniel a appris que Jean avait fréquenté la Compagnie du Saint Sacrement et compte bien utiliser ce passé pour lui donner une image de dévot et ainsi mettre un frein à son ambition à la cour. Jean, sans se laisser abattre, est tout aussi prêt à utiliser de moyens peu scrupuleux pour contrer les attaques de son collègue: la paix est loin d’être signée! | |
Julie de Sainte-Maure Noblesse française Lorsque Louis Molé a mis fin à leurs fiançailles, Julie ne trouva d’autre oreille que celle de l’aumônier de Monsieur: Daniel de Cosnac. Depuis, c‘est régulièrement que la jeune fille vient confier ses menus péchés et ses doutes à l’évêque, non sans récolter quelques conseils avisés de la part du grand intriguant. C’est que Daniel a vite compris le potentiel de la jeune femme! Non sans prodiguer de sages et pieux avis, il n’hésite jamais à l’aider dans ses affaires de cours, la protégeant parfois et la guidant pour éviter qu’elle ne tombe. C’est lui-même qui lui a soufflé l’idée de dénoncer Paris de Longueville dans l’affaire d’Estampes, comme une vengeance indirecte envers Philippe d’Orléans. Julie invite régulièrement l'évêque dans son salon et en est ainsi devenu la coqueluche pour ses bons mots et son humour piquant. Leurs petites affaires tournent parfaitement bien, chacun sait qu’il peut faire confiance à l’autre et cet improbable duo fonctionne à la perfection: on leur donnerait le Bon Dieu sans confession!
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Philippe d'Artagnan noblesse française Il est bien connu que Philippe est un grand catholique devant l'éternel et qu'il trouve refuge dans la religion. Daniel l'a remarqué, il est rare de voir un homme si dévoué à la messe, et pourtant avoir toujours l'air de porter le poids du monde sur ses épaules. Curieux, l’évêque s'est renseigné pour comprendre l'histoire du cadet d'Artagnan et a été touché par son histoire tragique, mais aussi par cette volonté de vivre. Il décida de l'approcher et après avoir débattu sur la religion, un excellent débat même avec un laïc, Cosnac voit en Philippe une perle rare, qu'il faut le protéger. Alors quand ce dernier lui raconte ses visions, son éternelle impression d'être suivi et la peur de devenir fou, Daniel lui offre son soutien avec plaisir. En dehors de son cercle familial, Philippe voit cette main tendue, une main religieuse, qui lui redonne confiance en lui et en sa force. Mais il faut l'avouer, Daniel se voit bien confesseur du duc de Gascogne, ce ne serait pas si mal ... | |
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| Sujet: Re: 2. NOBLESSE FRANCAISE [16/23] 05.06.14 21:54 | |
| PARLEMENTAIRES NOBLESSE DE ROBE ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Porter le nom de Molé au Parlement n’a rien de banal. Éminente famille de magistrats, Louis a grandi dans le monde parlementaire, goûtant très tôt au droit, et en digne héritier de son grand-père Mathieu Molé et de son père, sera préparé jeune à prendre la succession de la charge de président du Parlement. Il n’a que 10ans lorsque la Fronde éclate, qu’il suivra avec des yeux d’enfants, ne comprenant qu’une chose dans ce conflit parlementaire : l’absolutisme royal atteint ses limites, et a bafoué les droits du Parlement. Au premier rang du théâtre des tractations entre le roi et le parti de la Fronde porté par son grand-père, Louis gardera un vif souvenir de ces années. Lorsqu’il termine ses études, il aura à cœur de servir les intérêts des magistrats, et en fera son combat.
Mais le style diffère de celui de la famille ! Éternel insatisfait, perfectionniste, il est l’une des têtes du mouvement demandant plus de pouvoir au Parlement, et refusant de se plier à la justice royale. Un frondeur après l'heure en somme. Selon lui, le roi devrait avoir plus confiance dans le jugement des magistrats et son combat reste en ce sens ; il n’hésite jamais à faire publier des écrits dénonçant les ministres du roi, il est toujours l’un des premiers, dans la Grand’Chambre, à clamer son animosité envers les méthodes de Colbert. Mais détrompez-vous sur le bonhomme, car il est bien plus généreux qu’on le croit au premier abord, et contrairement à des apparences d’homme aisé, il donne à de nombreuses œuvres et n’hésite pas à se rendre sans les bas-fonds de Paris : pétri d’humanité, il dit travailler en premier lieu pour le peuple de France. Homme intègre, bien loin du m'as tu vu versaillais, Louis tient à garder les pieds sur terre et ne vient à la Cour que sur demande ou faire plaisir à ses amis. Il préfère de loin Paris, ses salons aux grandes conversations et son bureau pour travailler et correspondre, notamment avec des parlementaires anglais ou des républicains hollandais avec qui il peut échanger des points de vue intéressants. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Philippe-Julien Mancini noblesse française Philippe-Julien a toujours eu de la rancœur envers ceux qui lui ont rejeté son titre. Il ne porte pas officiellement le titre de duc de Nevers, même si son oncle le cardinal Mazarin lui a acheté ! Et parmi ce monde, Édouard Molé, le père de Louis, avait refusé l'enregistrement du titre. S'il ne pouvait pas atteindre le père, il aurait le fils. Il se rapprocha de Louis Molé avec l'intention de faire tomber le fils et donc le père, fier de son garçon. Rencontres dans les salons à plusieurs reprises, Mancini comprit bien vite l'esprit du parlementaire et ne cessa de l'encourager à se rebeller, à créer une nouvelle Fronde, lui assurant son soutien. Lorsque la confiance fut gagnée, Philippe-Julien lui proposa, en échange de son soutien, de l'aider à financer une mine dans le Nouveau Monde. Un investissement fictif bien entendu, une arnaque montée de toute pièce. Après tout, pour se rebeller contre l'autorité royale, avoir de l'argent ne serait pas de trop! Au début, le voilà à toucher des dividendes, il investit davantage. L'étau se referme sur Louis, et Mancini jubile. Pour combien de temps ? | |
Daniel de Cosnac noblesse française L'un est aussi agité que l'autre est calme mais dans le sang du parlementaire comme celui de l’évêque coule l'intrigue et le secret. Ainsi, au détour d'un salon, les deux hommes ont pu échanger quelques mots sympathiques et quelques conversations sur la politique et l'état du royaume. Et Daniel aime alimenter la colère de Louis en parlant des dépenses de la famille royale, en particulier de Monsieur. Daniel est persuadé que le parlementaire peut aller loin et est exactement le genre d'homme intelligent et vif qu'il aime conseiller. Alors le voici souvent dans l'entourage de Molé, à le servir officieusement, distillant ses conseils par petites gouttes pour ne pas montrer une quelconque influence. Non pas que Cosnac est contre la monarchie et le système actuel, c'est davantage une expérience de savoir jusqu'où un homme peut aller par idéologie, et s'il est vrai que les hommes d'église ont cette aura politique. Oui, Daniel se rêve un peu Richelieu ou Mazarin, à moindre échelle, mais cela permet de faire ses griffes. Et Louis est le cobaye idéal ! | |
Emile de Chavigny Noblesse française Les familles Molé et Chavigny sont de celles qui se vouent des haines sans retour, assaisonées d’anciennes rancoeurs du passé, que l’on transmet au fil des ans à ses enfants. Il est donc peu étonnant que Louis et Emile fassent perdurer cette tradition. Lors de la révolte, alors que Louis a pris la défense du peuple de Paris contre la levée d’impôts, Emile suivait l’éducation de son père adoptif en soutenant le roi et de ce fait, le ministre Colbert - non sans intérêt. Aujourd’hui encore, tous deux sont les principaux agitateurs de la Chambre, leurs discours enflammés sont connus de tous mais derrière ces joutes de magistrats, l’un et l’autre espèrent faire tomber leur rival. Rien n’est à mettre de côté si l’on peut nuire à l’autre, même la plus petite bassesse, et leur dispute prend depuis peu un tout autre tournant, depuis qu’elle est arrivée dans les salons parisiens. Quelle cause est la plus juste? Qui fera tomber son rival en premier? Les pronostics vont jaser le tout Versailles et le tout Paris! | |
Julie de Sainte-Maure Noblesse française Bien que 9 ans les séparent, Louis et Julie furent fiancés lorsque la jeune fille atteignait ses 17ans. Quelques rencontres officielles, des discussions autour des conditions du mariage, la jeune fille se voyait déjà épouser l’un des hommes les plus animés - disait-on - du Parlement, et non des moins séduisants! Mais en 1663, un simple incident fera tout basculer: la nomination d’un parent de Colbert comme maître des requête. Les deux fiancés se découvrent alors opposés l’un à l’autre: alors que Louis soutient la famille Fouquet, Julie a depuis longtemps rallié le clan Colbert. Et même si la jeune fille tenta de raisonner le fiancé, celui-ci rompit tout lien avec elle en public, dans une volonté affichée de ne pas salir sa réputation. S’il a tourné la page, Julie reste meurtrie d’avoir été ainsi humiliée, et lorsqu’on a pour ami un certain Mancini, les ennemis peuvent craindre pour leurs arrières!
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Olympe de Coligny noblesse française Lorsqu'on est profondément attaché au roi de France ainsi qu'aux Nassau, avoir sous les yeux des correspondances entre un français et un républicain hollandais, dans lesquelles on remet en cause les décisions de justice de Louis XIV, ne peut que déplaire ! En effet, Olympe a eu la grande peine de constater qu'un de ses précepteurs envoyés pourtant par Guillaume d'Orange était un de ces républicains ! Pourtant, malgré cette vive déception, elle a gardé les lettres échangées entre Molé et cet homme ! En effet, elle a perçu entre les lignes de l'hollandais, qu'il serait bon de briser l'alliance française avec les Provinces Unies ! Quel drame ça serait ! C'est sûr, elle a mis le doigt sur une cabale et même peut-être une trahison qui sait ? Car si Molé ne s'est jamais prononcé sur la question dans ses propres lettres, son ton, ses critiques incessantes sur le roi et ses ministres font craindre le pire à la marquise, et ne jouent pas en faveur du président à mortier. Alors Olympe veut le prendre au piège. Plus que jamais instruite sur les administrations des Provinces Unies, il n'est pas difficile de poursuivre cette correspondance pour qu'il avoue et qu'elle ait des preuves écrites ! Sauf que Louis veut désormais rencontrer cette si belle plume, cet homme brillant ... Que faire ? Elle ne peut s'arrêter en si bon chemin ! Si elle clarifie cette affaire et parvient à le traîner devant le Roi, le monarque aura encore là de quoi se flatter de la loyauté des Coligny et peut-être que la Duché Pairie leur sera alors rendue ! | |
Guillaume du Perche espions du roi Les deux hommes adorent Paris, cette vie loin de Versailles. Même si Guillaume est quand même bon courtisan, il ne peut dire non au tumulte parisien. Et sa passion est de faire sortir son ami Louis, loin du Parlement et de son travail. Les deux hommes ont besoin de décompresser et ils s'en sortent pas si mal quand ils sont ensembles ! Louis fut une des premières personnes qu'il connut à Paris, rencontré au hasard d'une connaissance et bien qu'ils soient différents, ils se sont de suite entendus. Peut être leur côté naturel et bon enfant les ont rapprochés. Lors de leurs conversations, les deux hommes refont le monde avec grand plaisir, loin de leurs problèmes et au coeur de leurs idéaux. Car si Guillaume est fidèle à son roi, il n'en est pas moins d'accord que le Parlement devrait avoir plus de pouvoir. Louis aurait bien besoin de son soutien, après tout Guillaume est proche du roi, ce ne serait pas si mal qu'il lui en touche un mot ... | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Quelle drôle d'histoire pour Émile, ou plutôt Martin. Car tel est son vrai nom, il est né garçon des rues de Senlis, dans une famille nombreuse où il devenait difficile de nourrir toutes les bouches. Il a quatre ans lorsqu’à Paris meurt Émile de Chavigny, fils unique de Léon Bouthillier, puissant secrétaire d’État aux Affaires Étrangères et proche de Richelieu et de Mazarin. Le décès de son unique descendant brise ses espoirs, et cachant l’affaire à son épouse, il envoie la nourrice de l’enfant cherche un garçonnet de substitut. La nourrice n’est autre que la tante de Martin, et c’est vers son neveu qu’elle se tourne. C’est ainsi qu’à cinq ans, on lui fait jurer de garder le secret: Chavigny est puissant et aux yeux du monde, il sera son unique hériter; c’est la l’unique moyen de le sortir de la misère. L’affaire est conclue, les parents de Martin sont grassement payés et vivant bien éloignée de son fils, la comtesse de Chavigny ne connu jamais le secret.
Le nouvel Emile ne refusa pas cette chance qui s’offrit à lui et voua une immense admiration envers ce père adoptif qui lui donna une éducation de choix. Féru de sciences, Emile les étudie avec passion, s'est plongé dans le droit mais aussi s'intéresse au théâtre et a appris à manier les armes. Au décès prématuré de son protecteur, il hérita de son titre et acheta une charge d’avocat, refusant de ne vivre qu’en simple courtisan. Aujourd’hui avocat réputé et offrant ses services aux plus démunis, il séduit Paris par son franc-parler, son analyse et sa justesse d’esprit. Toutefois, il n’est pas dénué de scrupules et son secret lui pèse depuis la disparition du feu comte. Sa fille unique a été privée d’un héritage qui lui est revenu injustement, et il fut même presque heureux d’apprendre le décès de sa fiancée, refusant de laisser une fausse descendance. Sa conscience voudrait qu’il avoue, au risque de finir en prison, mais une autre part de lui-même lui demande de profiter de l’instant présent. Apprécié du peuple et d’une partie de ses confrères, il a pris la tête du mouvement loyaliste lors de la révolte populaire, et continue aujourd’hui à se poser en médiateur entre le Parlement et la cour. On murmure qu’il pourrait d’ailleurs prendre une place de choix au sein du gouvernement...de quoi renoncer à avouer son secret!
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Benoît de Courtenvaux espions du roi Ils se croisent régulièrement au Parlement de Paris, se connaissent sans être amis, juste de nom. Et il a suffit d'un soir où Émile, plein de remords, aille se confesser pour que tout bascule. Ce jour là, Benoît venait d'échapper à des poursuivants et s'était caché dans le confessionnal. Quelle ne fut pas sa surprise de devoir confesser une pauvre âme, en particulier quand celle-ci est Émile ! L'espion connaît donc sa véritable histoire, qu'il n'est pas le vrai fils des Coublans ! Que faire de cette information ? Faut il le dénoncer ? Benoît tente de se rapprocher du parlementaire l'air de rien pour le protéger. Émile ne comprend pas ce rapprochement, se méfie sans faire le lien avec sa confession. Et quel mal il y aurait d'avoir un ami ? | |
Marie-Louise de Chevreuse main de l'ombre Avocat du comte de Gâvres, Emile s’est étonné de la mort presque subite de l’homme, mais n’a pas préféré soulever ce sujet sensible. Au contraire, c’est par un geste d’humanisme qu’il a décidé de soutenir Marie-Louise, et a pu faire taire les premières rumeurs d’empoisonnement. A Paris, ils se sont donc naturellement retrouvés lorsque la fille du marquis a décidé de faire casser le testament de son père, sur lequel Marie-Louise figurait comme héritière. Cette dernière ne souhaite pas voir s’envoler cette précieuse manne financière, mais pour Emile, aider la demoiselle de Chevreuse signifie une chose: connaître l’exacte vérité concernant la mort du marquis.
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François de Froulay mousquetaires Le parlementaire et le mousquetaire n'auraient pourtant pas du se détester en temps normal mais Émile déteste qu'on fouille dans sa vie et chez lui. Lors d'une enquête demandée par le roi sur la corruption de certains parlementaires, le nom d’Émile était malencontreusement sur la liste et c'est François qui fut chargé de venir fouiller l'habitat du parlementaire. Chavigny a tout d'abord refusé poliment puis a barré l'entrée au mousquetaire jusqu'à ce que cela en vienne aux mains et François réussisse à le maîtriser. Tout ça pour rien car Émile n'est coupable de rien. Mais pour obstruction à la justice, François se fit un plaisir d'enfermer le jeune homme au Châtelet pour quelques jours. Depuis, les deux hommes ne peuvent pas se voir, la guerre est officiellement déclarée. Et plus Émile s'entête et plus François se dit que le garçon cache quelque chose. Cette inimitié peut devenir très dangereuse … | |
Louis de Rohan main de l'ombre Émile est un garçon du peuple prisonnier d'un secret et ayant dû se comporter en noble jusqu'à aujourd'hui. Il n'en oublie pourtant pas ses origines, aussi lorsqu'en se rendant dans une auberge, il a trouvé un tract audacieux, ça l'a intéressé plus qu'il n'aurait dû. Le tract évoquait la possibilité de morceler la France en provinces indépendantes. Une sorte de république où les sujets du royaume ne dépendraient plus d'un pouvoir souverain. Il a été séduit par le projet et jouant de ses relations, a demandé à parler au mystérieux auteur du tract. Rohan s'est déplacé afin de juger lui même de l'homme si intéressé par son projet. Il est venu masqué et bien armé certes mais Emile enflammé lui a promis de l'aider si un besoin se faisait sentir. Voilà qui n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd, l'aide d'un magistrat peut toujours se révéler utile. Mais depuis, Émile hésite, il a peut-être été trop enthousiaste ce soir là et il sert le roi au Parlement. Que faire, quand on hésite à suivre ce qu'on est au plus profond de soi et ce que l'on devrait faire ? | |
Louis Molé Noblesse française Les familles Molé et Chavigny sont de celles qui se vouent des haines sans retour, assaisonées d’anciennes rancoeurs du passé, que l’on transmet au fil des ans à ses enfants. Il est donc peu étonnant que Louis et Emile fassent perdurer cette tradition. Lors de la révolte, alors que Louis a pris la défense du peuple de Paris contre la levée d’impôts, Emile suivait l’éducation de son père adoptif en soutenant le roi et de ce fait, le ministre Colbert - non sans intérêt. Aujourd’hui encore, tous deux sont les principaux agitateurs de la Chambre, leurs discours enflammés sont connus de tous mais derrière ces joutes de magistrats, l’un et l’autre espèrent faire tomber leur rival. Rien n’est à mettre de côté si l’on peut nuire à l’autre, même la plus petite bassesse, et leur dispute prend depuis peu un tout autre tournant, depuis qu’elle est arrivée dans les salons parisiens. Quelle cause est la plus juste? Qui fera tomber son rival en premier? Les pronostics vont jaser le tout Versailles et le tout Paris! | |
Jeanne-Marie Colbert Noblesse française L’un profite d’un puissant ministre, l’autre en est la fille et fréquente assidument les salons. Emile et Jeanne-Marie se sont entendus lors de la révolte et la jeune fille a même été une fervente admiratrice des discours de l’avocat. Elle n’a donc pas hésité à se rapprocher de lui lorsqu’elle a compris que la famille Louvois n’aurait pas laissé son père en paix, pour être certaine de son soutien. Emile, peu corruptible, est toutefois sur la réserve, car s’il soutient Colbert, c’est par pur calcul politique, afin de conserver image et réputation à la cour, et donc auprès de sa clientèle. Il reste un allié un peu tiède de Jeanne-Marie, qui compte bien ne pas en rester là et obtenir de lui une réponse plus claire. S’il refuse? Elle serait bien capable d’enquêter sur les raisons pour laquelle sa soeur d’Emile s’acharne sur cette question d’héritage! La jeune fille porte un nom qui lui ouvre de nombreuses portes et elle n’hésite pas à rappeler à Emile qu’il n’est que fils de magistrat. | |
Dernière édition par Louis XIV le 11.09.16 0:26, édité 2 fois
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| | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| Sujet: Re: 2. NOBLESSE FRANCAISE [16/23] 05.06.14 21:55 | |
| NOBLESSE D'EPEE ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
L’homme le plus dissipé de la cour ne pouvait être qu’un membre de l’éminente famille de La Tour d’Auvergne. Protestant qui l’acclame haut et fort, Frédéric-Maurice revendique, comme ses frères, le statut de prince étranger et ne supporte pas qu’on en fasse l’oubli. Il voit le mariage de son frère aîné, Godefroy, avec une mazarinette comme un camouflet contre leur famille, et à l’image de son cadet cardinal, s’ingénie pour que leur nom ne soit pas relégué au second plan. Intelligent, lettré mais doté d'un orgueil démesuré, héritage familial sans aucun doute, il est le courtisan dans toute sa splendeur depuis son plus jeune âge, à cheval sur l'étiquette, surtout quand cela est à son avantage, amoureux de la chasse et des belles choses, mais peu porté sur la religion, ne l'utilisant comme prétexte à provocation dans un royaume où l'on aime de moins en moins les protestants.
Au grand désespoir du roi qui souhaite l’éloigner de la cour pour lui faire prendre l’air, Frédéric a brillé sur le champ de bataille et s’y est même distingué aux côtés de son frère Turenne. Alors comment l’un des hommes les plus turbulents de la cour n’a-t-il pas été disgracié pour quelques motifs? Parce qu’il a su se rendre indispensable, grâce à une solide éducation militaire et un grand sens tactique. De 1664 à 1666, pour l’éloigner tout en utilisant ses capacités, le roi l’envoie à Rome, comme ambassadeur, notamment pour pousser la nomination de nouveaux cardinaux et s’assurer des accords entre la France et le Pape. Frédéric-Maurice est rappelé en France et sert à la guerre sous les ordres de son frère. Proche du Pape récemment assassiné, l’affaire le touche et malgré son peu d’assiduité notoire en religion, il tient à suivre l’enquête. On ne peut le nier: c’est bien grâce à son nom et à sa famille que l’enfant terrible des La Tour d’Auvergne trouve sa place à la Cour. Il a su prouver à Louvois qu’il était fiable sur le plan militaire, et Frédéric sait que c’est grâce au ministre que le roi n’a toujours pas trouvé de fausse excuse pour l’exiler sur ses terres. Cette situation est pour lui inconfortable, car il n’accepte pas d’avoir une dette envers cette petite noblesse que sont les Tellier. Poussé par son cardinal de frère, au moins tout aussi tumultueux que lui, il n’hésitera pas à agir afin de trouver son indépendance vis à vis de Louvois.
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Emmanuel-Théodose de Bouillon noblesse française Les deux frères terribles peuvent faire beaucoup de dégâts. Un an d'écart et une grande proximité entre les deux qui ont fait les bêtises ensemble et ont partagé bon nombres de secrets d'enfants. Il faut avouer que Frédéric a eu beaucoup de mal à pardonner à Théodose d'être entré dans les ordres, surtout d'être devenu catholiques, alors qu'ils venaient d'une famille protestante et fière de l'être ! Mais ces deux ambitieux ne pouvaient rester fâchés longtemps, ils sont même complémentaires, l'un ayant un pas dans l'Eglise et l'autre dans l'armée. Ils sont solidaires avec un mot d'ordre : la famille avant tout. Quand on les voit ensemble, on sait que quelque chose se trame ! | |
Simon de Brabant main de l'ombre Deux hommes de hautes familles, protestants et fiers de leurs origines, il n'en fallait pas plus pour qu'on les présente. Pourtant le calme Simon aurait pu être déstabilisé par le trublion qu'est Frédéric mais finalement, ils se complètent fort bien. A force de discussions sur des sujets aussi divers que la politique, l'art, la religion ou les sciences, les deux hommes se sont trouvés de véritables points communs, jusqu'à créer une véritable amitié. On peut voir régulièrement les hommes ensemble, à la chasse ou à la cour. Simon a assez confiance en lui pour lui confier une mission : surveiller Bianca, son épouse, et savoir si elle a des amants. Cela semblait bien simple mais Frédéric comprit bien vite pourquoi son ami se posait cette question : Bianca était une belle femme et si elle n'avait pas d'amant, ce fut lui qui tomba dans les griffes de la belle. Un double jeu sordide que de mentir à son ami concernant la conduite de sa femme et aller la rejoindre juste après ! | |
Bianca du Danemark noblesse étrangère Même quand il choisit ses maîtresses, Frédéric prend le haut du panier. Et cette relation clandestine avec la princesse danoise le ravit au plus haut point. Pourtant, ami avec le mari de Bianca, Frédéric devait la surveiller sur son comportement et ses potentiels amants. Bianca est tout ce qu'il aime chez une femme : belle, pétillante, intelligente et terriblement sensuelle. La jeune femme se console dans les bras de ce turbulent garçon, aime être désirée et recevoir des petits billets doux clandestins qu'elle ne peut malheureusement pas garder. Elle ne se doute pas un instant que son mari puisse les surprendre et les amants prennent parfois des risques inconsidérés. Frédéric n'a cessé de lui envoyer des lettres enflammés depuis le front. A son retour, c'est une Bianca plus endiablée qu'il retrouve. Un couple où, si on ne peut parler véritablement d'amour, le désir est bien vivant. Mais jusqu'à quand ? Les deux sont mariés, ils ont parfois tendance à l'oublier. | |
Léna de la Trémoïlle Noblesse française Léna était tout ce que Frédéric souhaitait pour tromper son ennui: innocente, crédule à la cour, il s’est rapproché d’elle à son arrivée, a étalé ses titres et ses compétences pour la séduire, la mettre à ses pieds et jouer avec elle quelques mois en lui promettant mariage avec l'un de ses frères, monts et merveilles. Mais la désillusion fut ironiquement cruelle, car Léna ne tomba pas dans le piège, Frédéric ne l’intéressant pas le moins du monde! Elle s’amusa de son jeu, y joua allègrement jusqu’à ce que le comte se rende compte que son petit piège s’était retourné contre lui. Au lieu d’en prendre ombrage, les deux jeunes gens s’en amusèrent et restèrent proches l’un de l’autre, courant les jeux et les salons, étant de tous les bals. Frédéric reste toutefois un ange noir sur l’épaule de Léna; même si elle s’en doute parfaitement, elle ne trouve rien de plus excitant que d’aller à l’encontre de la loi, tant qu’on ne l’outrepasse pas. Et c’est encore plus pétillant si Frédéric l’aide à faire tourner la duchesse de Montpensier en bourrique! Récemment, pourtant, Frédéric lui a reproché son amitié avec Jeanne-Marie Colbert: elle n'est pas de son rang, pas de sang noble, une Trémoïlle ne peut s'acoquiner avec des bourgeois! Léna balance entre Jeanne-Marie et Frédéric, ne voulant choisir l'un ou l'autre.
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Paris de Longueville Noblesse française Les révoltes rapprochent, dirait-on en voyant comment ces deux s’entendre comme larrons en foire. Malheureusement, diraient leur entourage, car tous deux ne cesse de se comparer, de faire des paris ridicules et amusent la cour de leurs improbables idées. Toutefois, il n’est pas toujours bon de les laisser ensemble, car ils se ressemblent tant qu’ils seraient capable de faire exploser Vincennes! Mais tous deux connaissent ce qui les sépare: outre leur éducation religieuse, Paris est bien plus préoccupé par son honneur et sa réputation que Frédéric. Le comte de la Tour d’Auvergne est bien décidé à faire oublier à son comparse de cette idée fixe et pour commencer, souhaite le faire sortir des jupons de sa soeur aînée qu’il ne juge pas d’un bon oeil. Mais lorsqu’éclate le scandale sur la grossesse d’Alexandrine-Octavie d’Estampes, et que tous les regards se tournent vers eux, l’amitié est rapidement mise sur la sellette: il y a des sujets sur lesquels Paris ne plaisante pas, et celui-ci le concerne particulièrement dès que les rumeurs le dénoncent. Soutenant celui qu’il appelle son “ami”, Frédéric garde pourtant pour lui la vérité sur le père de cet enfant...mieux ne vaut pas que la cour sache tout de suite qu’il s’agit de lui! | |
Henri d'Angoulême main de l'ombre C'est une histoire d'enfance entre ces deux là qui ne se sont jamais quittés. Ils se sont vus grandir et ont fait les 400 coups à l'adolescence. Aujourd'hui encore, ils ne se prennent pas toujours au sérieux, Frédéric appelant son ami Henriot, et ce dernier ayant l'autre Hugues, comme Huguenot. De parties de chasse en chasses à filles, les deux hommes ont développé une forte personnalité et surtout une ambition dévorante. Il était aussi évident qu'ils soient de la même famille : Henri épousa la soeur de son amie et Frédéric devait épouser une cousine d'Henri. Ce dernier mariage ne se fit pas mais ils furent beau-frères pendant quelques années, jusqu'au décès de la jeune femme. Aujourd'hui, Henri veut gravir les marches de la politique et a déjà exposé son rêve de revoir les grands nobles siéger au Conseil. Frédéric pousse son ami dans cette direction en lui offrant son soutien, et celui de sa famille. En contrepartie, il aimerait bien tirer quelque chose de l'ascension sociale d'Henri, qui a promis d'aider son ami, un peu trop mal vu par la famille royale ! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Neveu du Cardinal Mazarin, il grandit à Rome, dans le palais familial jusqu'à ses douze ans, en 1653, où Philippe-Julien, ainsi que ses sœurs Hortense et Marie, arrivent à Paris. Pour parfaire son éducation, Mazarin envoya son neveu chez les jésuites au collège de Clermont. Mais Julien faisait le mur pour courir les salons parisiens et séduisit le beau monde de par son joli minois et ses bons mots, particulièrement au salon de Paul Scarron, Philippe-Julien se mit à écrire de petites œuvres littéraires. Il représentait aussi sa famille pour les cérémonies officielles, comme au couronnement de Louis XIV à Reims, où il est chargé de donner l'ampoule, charge réservée à un prince de sang. Autant dire que le jeune homme fit son entrée par la grande porte. A la Cour, le jeune Mancini fit la connaissance du Prince de France, encore duc d'Anjou. Ils sont encore adolescents mais Julien est déjà très charmant jeune homme et il est facile d'attirer vers lui le jeune prince, d'un an son aîné. Par ses jolis mots et ses beaux yeux, il devient le premier amant du petit Monsieur, et ce pendant quelques mois.
A la mort de Mazarin en 1661, Philippe-Julien hérite d'une partie de l'énorme richesse de son oncle. Il devint terriblement italien dans le stéréotype: la fête, le libertinage, dépensier, passe des mois à Venise pour le carnaval, extraverti, … Il mène un grand train de vie ! A la Cour, les ennuis arrivent quand le Parlement de Paris refuse de lui enregistrer sur titre de duc de Nevers, qu'il continue à porter malgré tout, comme un pied de nez aux parlementaires, à qui il n'a pas dit son dernier mot. Pendant ce temps là, sa fortune a bien diminué. Alors quelques riches femmes lui payent de beaux cadeaux et de l'argent contre un peu de sa présence. Il utilise aussi son charme et son bagout pour l'intrigue et monter des arnaques : fausses recherches de trésors, des mines d'or inexistantes, vente de faux tableaux et de faux bijoux. Julien est surtout excellent dans l'abus de personne, il sait s'attacher à des personnes crédules pour leur soutirer une partie de leur fortune. Ses cibles préférées ? Les familles de parlementaires. Heureusement, Julien est aussi un excellent ami, prêt à vendre sa chemise pour aider ceux qu'il apprécie vraiment, un garçon intelligent et spirituel, ce qui fait sa force. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Guillaume du Perche espions du roi La rencontre fut cocasse : tous deux au carnaval de Venise, chacun s'étonnait de son côté d'avoir un rival qui lui volait ses conquêtes. Que nenni, leur ressemblance n'aidait pas les demoiselles à savoir toujours qui était qui. Les deux hommes ont préféré en rire et sont devenus amis, voilà pourquoi il n'est pas rare de voir les deux hommes faire les 400 coups ensemble. Mais du Perche est aussi un espion, et il s'est fait un ennemi de taille avec Cédric de Portau. Ce dernier d'ailleurs, croyant enlever Guillaume, s'en est pris à Philippe-Julien ! Mais découvrant s'être trompé, il l'a rapidement relâché, le laissant sur le bord d'un chemin en piteux état, ne pouvant tuer le neveu de Mazarin sans s'attirer d’ennuis. Mancini a couru prévenir son ami du danger qu'il courait. Et maintenant il se pose des questions sur Guillaume, surtout que lui s'est fait enlever durant plusieurs jours et est revenu presque défiguré. Si Guillaume se tait toujours sur son statut, Philippe-Julien ne cesse de le harceler pour savoir ce qu'il se passe, ce que son ami cache et s'il peut l'aider. | |
Louis Molé noblesse française Philippe-Julien a toujours eu de la rancœur envers ceux qui lui ont rejeté son titre. Il ne porte pas officiellement le titre de duc de Nevers, même si son oncle le cardinal Mazarin lui a acheté ! Et parmi ce monde, Édouard Molé, le père de Louis, avait refusé l'enregistrement du titre. S'il ne pouvait pas atteindre le père, il aurait le fils. Il se rapprocha de Louis Molé avec l'intention de faire tomber le fils et donc le père, fier de son garçon. Rencontres dans les salons à plusieurs reprises, Mancini comprit bien vite l'esprit du parlementaire et ne cessa de l'encourager à se rebeller, à créer une nouvelle Fronde, lui assurant son soutien. Lorsque la confiance fut gagnée, Philippe-Julien lui proposa, en échange de son soutien, de l'aider à financer une mine dans le Nouveau Monde. Un investissement fictif bien entendu, une arnaque montée de toute pièce. Après tout, pour se rebeller contre l'autorité royale, avoir de l'argent ne serait pas de trop! Au début, le voilà à toucher des dividendes, il investit davantage. L'étau se referme sur Louis, et Mancini jubile. Pour combien de temps ? | |
Luigi Colonna espions du roi Ils se sont connus en deux temps. Luigi découvrait le Carnaval de Venise et y rencontra Philippe-Julien qui le subjugua par sa beauté. Sans rien connaître l'un de l'autre, ils devinrent amants dans la Cité des Doges. Ce n'est que 1661, quand Marie Mancini et Lorenzo Colonna, respectivement soeur de Philippe-Julien et frère de Luigi, se marièrent à Rome qu'ils se revirent, ils se reconnurent. Mancini sait qu'il est un aimant pour le jeune Colonna et en profite, même s'il l'apprécie grandement. Cela fait à Luigi au moins un ami italien parmi ses connaissances, sur qui il peut compter. De son côté, Philippe voit en son amant l'occasion de se faire un peu d'argent, il demande souvent à son "ami" de lui passer quelques sous, que Luigi donne gracieusement au nom de leur amitié ! Un bon petit pigeon en somme ... | |
Julie de Sainte-Maure noblesse française Il est bon parfois de ne pas faire de faux semblant avec quelqu'un. Invité au salon, le Mancini avait fait comme toujours son intéressant avec ses bons mots, ses références et ses artistes en vogue dont il pouvait avoir des tableaux. Toujours un peu charmeur, il avait aussi tenter de charmer la belle Julie qui l'avait envoyé paître en riant. C'était devenu un jeu : lui la poursuivait, elle le rejetait sans pourtant dire un non fermé. Cet amusement les rapprocha petit à petit, le désir fit place à l'amitié, dans des discussions toujours plus folles et plus élevées, mais aussi de jolies confidences. Philippe-Julien retrouve un peu de sa soeur Marie Mancini en Julie et laisse au placard son attitude de tombeur quand ils sont seuls. Quand il lui avoua ses méfaits de contrebande, Julie voulut aussitôt participer à l'affaire en trouvant des acheteurs potentiels. Un beau duo d'escrocs et de colbertistes, redoutables lorsqu'ils sont ensemble dans l'intrigue ! | |
Mathilde Evenier Artistes Une fausse troupe de théâtre en utilisant un faux nom, cela est-il possible? Pour Philippe-Julien, oui, surtout si elle lui permet d’empocher les soutiens financiers de mécènes crédules, comme le jeune duc de Luynes. Mais pour qu’une fausse troupe fonctionne, il lui faut des comédiens, que lui fournira le destin en mettant sur sa route l’ambitieuse Mathilde, prête à tout pour que s’ouvrent à elle les grandes portes dorées de Versailles. Mathilde était même prête à séduire Mancini pour qu’il la soutienne, et c’est cette idée désespérée dont profitera l’italien. Ne dévoilant rien à la jeune bordelaise, il lui a promis la magnifique carrière dont elle rêve, dans sa future troupe. Mais pour cela, elle doit l’aider à trouver les mécènes les plus généreux, et si possible, en dehors de la cour. Crédule ou aveuglée, Mathilde accepte le marché, et devient ainsi une véritable femme d’affaire, cherchant auprès de chaque bourse quelques sous pour financer la future troupe, n’hésitant pas à user de ses minauderies et de son talent de comédienne pour parvenir à ses fins! | |
Antoine d'Effiat élite du royaume C'est presque évident qu'ils ne s'entendent pas, pour une querelle d'ego tout simplement. Mancini était tout de même le premier amant du prince et garde sur lui une petit emprise qu'Antoine ne peut guère contrer. Alors pour le faire tomber, Antoine décida de monter une cabale contre l'italien et ne fut pas surpris de lui trouver autant d'ennemis ! Philippe-Julien a décidé quant à lui de tourner sa veste, et d'essayer de faire la paix avec son ennemi. Une paix intéressée, Effiat est un pro-Colbert, lui aussi, et ils pourraient gagner gros à s'associer, faire tomber des ennemis fouquettiste, chacun ayant le talent d'entrer où ils veulent, légalement ou non. Si Antoine a accepté du bout des lèvres, c'est qu'il est finalement aussi vénal que son adversaire et qu'il peut aussi garder un oeil sur lui. Oui mais cette cabale ? Il est un peu tard pour faire machine arrière, Antoine joue sur les deux tableaux, et Mancini commence à deviner que quelque chose se trame ... | |
Marie-Charlotte d'Aumont Main de l'Ombre Il faut toujours éviter de mettre certaines sombres ensemble, surtout s’il s’agit de Marie-Charlotte et de Philippe-Julien. Ces deux-là se sont parfaitement trouvés, même si leur affaire n’est pas totalement désintéressée. Marie-Charlotte trouve en Philippe-Julien une part de fraîcheur et d’insouciance qui lui manque parfois, et lui puise en elle quelques pièces d’or pour l’aider dans ses affaires. Il ne l’a informé d’aucune de ses entourloupes, préférant passer du bon temps auprès de cette banque et préfère d’ailleurs éviter d’aborder le sujet! Leur complicité est connue de tous à la cour, non sans faire jaser les langues les plus puritaines, qui voient d’un mauvais oeil cette jeune femme quitter son mari pour aller se jeter dans les bras d’un italien! La situation agace Marie-Charlotte qui ne souhaite pas une telle publicité, mais alors qu’elle veut mettre un terme à cette relation, Philippe-Julien prévoit cette éventualité et s’ingénie à garder cette banquière auprès de lui. | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Charles est issu d'une petite noblesse provinciale mais dont l'oncle fut le généalogiste de Louis XIII. Grand amoureux de la lecture et de l'histoire, Charles a embrassé rapidement la carrière de son oncle pour lui assurer la succession de la charge. Pourtant ici d'une famille bourgeoise cherchant à s’anoblir, les Hauzier, devenu d'Hozier, sont les premiers à jouer sur les ascendances obscures. Charles, grand méticuleux et passionné, a toujours un garçon joyeux, polisson mais aussi extrêmement bien organisé. Toujours à annoter dans divers cahiers et cassettes bien cachés de tous, il s'est même spécialiser dans les codes et cachettes en tout genre. Encore aujourd'hui, il est presque obligatoire qu'il ait des informations sur vous. Une grande partie de sa jeunesse fut consacrée l'immense ouvrage, la Généalogie des principales familles de France avec son oncle d'une centaine de volumes. Marié jeune à une demoiselle de bonne famille, l'union ne fut que trop brève, l'épouse mourut en couches après lui avoir donné trois enfants. Remarié une seconde fois après la mort de son oncle, ce fut pour une question d'argent car Charles aime mener un excellent train de vie, et ses enquêtes lui coûtent cher.
Il est devenu la hantise de certains nobles, car forcément d'une façon ou d'une autre, il connaît tous leurs secrets ancestraux, ou presque ... Parfois, quand les dettes viennent à s'agrandir, Charles ne dit pas toujours non à des dessous de table pour cacher un aïeul inconvenant ou se trouver une lignée plus prestigieuse. Sans doute que Louis XIV le découvrira un jour, mais comment le saurait-il ? Alors le généalogiste continue son petit manège. Sauf que ... lui même le cache bien son arbre généalogique, il est bien trop compromettant. Avoir comme demi sœur La Voisin, qui avorte les femmes et leur concocte des potions étranges, n'est ce pas un danger ? Une bombe à retardement ? En attendant, d'Hozier parade à la Cour, le sourire malicieux et le verre bien haut, grand amateur de parties de billard mais aussi de conversations avec tout le beau monde. Et s'il lâche quelques sous-entendus face à ceux qui l'ont payé, il n'en mesure pas les conséquences. Jusqu'au jour où il pourrait vraiment être en danger ! Côté privé, les enfants ont grandi, après avoir marié son fils, Charles cherche dans ses petits papiers un bon gendre pour sa première fille. Quant à se remarier une troisième fois, il n'a pas envie d'y penser pour l'instant ! Il est encore temps de s'amuser, non ?
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Lucie Frot artistes Un coup très dur, pour Charles que la perte de son assistante. Cette dernière a été tué, ça ne fait pas l'ombre d'un doute, pour avoir sans doute trop fouiné dans les enquêtes sur les faux noms de noblesse, que le roi a instruit. Mais à qui demander d'être plus futée que la défunte ? A qui demander de jouer des rôles pour confondre les fauteurs ? Mais à une comédienne bien sûr, bien lettrée, mais qu'on ne se soupçonne pas être liée à lui cette fois ci. Or, il y en a bien une dont on dit qu'elle aime particulièrement les voyages ! Cela tombe bien, car il s'agit bel et bien de sillonner la France parfois ... Il est donc allé proposer le tout à la jeune femme. A vrai dire Lucie est aux anges pour l'instant, faisant un métier de rêve et pouvant assouvir un peu sa soif de voyages, tout frais payés. Mais la comédienne ignore tout du sort de sa prédécesseur, attention donc ! Ce ne sont pas des voyages de tout repos et sans danger qui s'annoncent ! | |
Frances Cromwell noblesse étrangère Difficile de ne pas connaître la jeune femme, c'est lui-même qui lui a vendu le comté de Longford pour qu'elle s'achète une nouvelle identité. Charles détient donc le secret de Frances mais se tait, elle a payé le prix fort pour cette nouvelle vie, le pacte est donc scellé. Cela ne l'empêche pas de l'observer de temps à autre afin de voir ses agissements et il a comme un doute, Frances semble louche. Si un jour La Voisin lui parle de sa concurrente et qu'il découvre que Frances est en fait une empoisonneuse, Charles fera son devoir ... du moins c'est ce qu'il dit ! | |
Olivier Garonne sujets du royaume Voici une relation qui n'est pas prête de bien se terminer. Charles avait une bonne idée de projet qui a intéressé Olivier : faire imprimer la Généalogie des principales familles de France, une centaine de volumes sur la noblesse de France ! Les vingt premiers volumes se sont passés sans encombre et les grandes familles avaient à coeur d'en apprendre sur les leurs. Les vingts suivant furent plus difficiles, Charles avait du mal à payer et Olivier se montrait malgré tout sympathique. Mais là clairement, il n'en peut plus ! D'Hozier vient toujours avec une excuse, à s'expliquer qu'être généalogiste n'était pas toujours un métier porteur d'argent, qu'il a des bouches à nourrir ... Olivier a pourtant signé un contrat et il doit s'engager à le mettre à exécution, sinon Charles pourrait lui faire un procès. D'ailleurs, c'est sur cela que joue le généalogiste, à menacer l'air de rien l'imprimeur. Pourtant, il voudrait que l'ouvrage de son oncle soit imprimer, mais il ne veut pas y mettre ses économies, que diable ! | |
Henri d'Angoulême main de l'ombre Le jour où Henri a poussé la porte du bureau du généalogiste, ce dernier s'est demandé ce qu'un garçon aussi sûr de ses origines avait besoin de prouver, de rechercher. Mais ce fut plus subtil que cela, lorsqu'il demanda à Charles s'il connaissait les lois en matière de rapt de titre entre membres de la même famille. En effet, sa soeur, Marie-François, possède le titre de duchesse d'Angoulême mais est enfermée depuis dix ans dans un couvent pour troubles mentaux. Ce titre et ses revenus seraient bien plus profitables à Henri qu'à une folle, il cherche donc un moyen de mettre la main dessus et, bien sûr, il est prêt à payer cher pour cela ! Charles accepte de l'aider mais la tâche est ardue : Marie-Françoise a deux enfants et les soeurs qui la gardent ne croient pas en sa folie, tout juste un gros chagrin d'avoir perdu père et mari la même année. La seule solution est un procès et Charles doit monter un dossier en béton pour réussir, car Henri l'a menacé de l'envoyer en prison pour son incompétence ! | |
Rose Beauregard Sujets du royaume Veuf, Charles n’a pas l’habitude des prostitués, s’il se rend dans la maison close où travaille Rose, c’est pour y trouver une toute autre atmosphère que celle de la cour, jouer aux cartes ou au dés, profiter de l’amusement nocturne et converser sur des sujets bien moins ennuyeux que ceux de la cour! Par ses airs cultivés et un brin nobles, Rose est sa petite préférée et cet homme atypique lui plaît avec ses airs empotés. Elle le croit riche et s’est mis en tête de le séduire et se lance dans un manège que sent bien Charles, mais qu’il ne cesse pour rien au monde! Au contraire, la situation l’amuse et il joue ce petit jeu. Toutefois, d’autres sentiments ont pris le pas, car Rose s’est parfois confié au sujet de son enfant et malgré ses nombreuses dettes, il lui donne un peu d’argent pour arrondir les fins de mois, se plaçant comme protecteur de la jeune femme. Mais en attendant, il tait sa situation, il la fait rêver, mariner... Jusqu'au jour où elle découvrira la vérité et là... il vaudra mieux pour lui qu'il se mure quelque part, car Rose est loin d'être tendre et elle s'est fait des amis puissants.
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Cédric de Portau main de l'ombre Charles a beau être un peu serré au niveau monnaie, il a quand même garder quoi faire une jolie dot pour sa fille. Il lui reste à trouver un mari ! Charles est un parent de la défunte mère de Cédric, avec qui il s'était longtemps amusé à imaginer leurs enfants ensemble. Cédric est fils unique et a hérité des biens de sa famille, il est sans doute riche ! Que nenni, Cédric a une pauvre terre qui lui rapporte peu de revenus, ses finances viennent principalement de ses assassinats et des prêts de ses pairs de la Main de l'Ombre. Mais ce ne sont pas des choses qui se disent, et quand Charles lui a fait comprendre qu'il aimerait qu'ils soient de la même famille, Cédric a vu là plusieurs opportunités : d'être riche d'une part, en ne faisant pas grand chose ; et surtout d'avoir un appui pour percer à la Cour. La demoiselle, il s'en moque, elle sera bien traitée du pendant qu'elle ne se mêle pas de ses affaires. Sinon, vous savez, on meurt facilement à cette époque ... | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
En tant que fils cadet d'une famille de hobereaux de province, Nicolas n'avait rien à espérer d'autre de la vie que le strict minimum pour vivre. Ce fut le cas ! Il reçut d'une parente la terre misérable de la Reynie qui lui apportait que des revenus très maigres. Mais il n'était pas question pour cet esprit déjà cultivé et ambitieux, de rester dans des sabots crottés. La justice était un domaine privilégié dans son esprit. On peut parler même littéralement de passion dès son plus jeune âge. Nicolas se plongeait dès qu'il le pouvait dans les grands assassinats de l'histoire ou les enquêtes restées mystérieuses, se faisant sa propre opinion. Après de brillantes études de droit, il a monté les échelons de la magistrature progressivement mais sûrement. De Angoulême à Paris, il a servi les grands du royaume et sa ténacité a fini par payer. Le duc d'Epernon dont il est devenu le protégé le fit bientôt connaître à la Cour, et rentrer jusqu'au conseil du Roi où il devint maître des requêtes.
C'est là qu'il fit la connaissance de Colbert. Tous deux réfléchissent alors à un projet monumental mais révolutionnaire, visant à réunir toutes les polices du royaume, au sein d'une seule avec un chef à sa tête. Il était forcément évident que le premier lieutenant de police ait été l'un de ses créateurs. Voilà donc la Reynie avec tous les pouvoirs de justice, régnant en maître sur la capitale comme le roi règne à Versailles. Il est devenu la plaie de beaucoup, un soulagement certain pour d'autres. Quoiqu'il en soit cet homme ne laisse personne indifférent, pour le meilleur ou pour le pire. S'il passe peu à la Cour, il est facile à trouver puisqu'il passe sa vie dans son bureau, quand il n'est pas dans les rues de Paris à traquer les criminels. Mais quand le policier laisse place à l'homme, on peut découvrir un homme plein d'intelligence et sympathique, avec un esprit brillant et de bons mots. Il est donc normal qu'il soit demandé dans les salons, même s'il décline souvent l'invitation, toujours pour la même raison : le travail. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Jérôme de Coigny mousquetaires La Reynie a obtenu carte blanche du roi pour mieux faire respecter les édits de Richelieu contre les duels. Et qui sont les mieux placés pour ne pas les respecter ? Les mousquetaires bien évidemment ! Ce Coigny est le fils d'un sous officier qui en compte plus de 100 à son actif sous Richelieu. Et si Jérôme est bien le fils de son père ... ça promet. Il l'a donc à l’œil depuis des mois et à la moindre provocation, il fera de lui un exemple. La chose était bien réglée dans la tête de la Reynie. Sauf qu'il y a quelques jours alors qu'il le filait dans les rues de Paris, une personne qui l'a sans doute reconnu, a profité de l'aubaine pour vouloir le poignarder. Jérôme l'a secouru et a tué l'agresseur. C'est malin ! Pris maintenant entre sa gratitude et son amour de la loi, voilà Nicolas dans de beaux draps si un jour Jérôme se laisse en effet tenter par un duel ! | |
Rebecca Stuart main de l'ombre Une petite tête d'ange qui s'est présentée à La Reynie avec des lettres anonymes. Toutes la menaçaient d'une mort prochaine, lente et terrible. Le coupable selon elle ? Un homme, un dément qui se prétend son mari car elle l'a mis une fois dans son lit, et qui n'a pas supporté leur séparation. Il voudrait se venger en l'enlevant puis en l'assassinant ! Elle l'aurait vu plusieurs fois rôder autour de la maison. Le lieutenant de police ne pouvait pas fermer les yeux face aux preuves qu'elle lui apportait. Il lui a donc offert son aide en toute bonne foi et La Reynie depuis la reloge et lui offre d'autres identités. Qu'un jour, il apprenne que cette histoire est à des lieues d'être vraie et qu'elle a falsifié toutes ces lettres et même maquillé une agression avec un bandit payé par ses soins, elle devra subir les foudres d'un Nicolas toujours calme. Elle le sait et d'ailleurs est effrayée par l'idée, mais si ce jour vient, elle aura d'autres arguments pour éviter la prison. Le complot contre le roi, elle s'en moque bien et si elle doit vendre quelques noms pour sauver sa peau ... Elle le fera ! En dernière extrémité cela dit, car elle n'est pas idiote, elle sait qu'elle risque autant sa peau à dénoncer. La Reynie devra encore lâcher le prix. En parlant de prix, on obtient rien sans rien et la Reynie en lui offrant deux identités toutes spéciales, lui a demandé d'enquêter sur quelques affaires délicates. La voilà modiste et appât. | |
Marc de Beauharnais mousquetaires Ami du père Beauharnais, Gabriel a accepté avec grand plaisir d'être le parrain du jeune Marc. Il y a entre eux, quelque chose d'incassable, qu'importe qu'ils se perdent de vue, ils ont aussi le même goût pour les enquêtes. Ces deux là étaient fait pour s'entendre ! Quand Marc décida de s'engager dans les mousquetaires, il savait qu'il avait à Paris une personne de confiance sur qui compter à tout instant. Au décès de la femme de Marc, Gabriel fut là pour épauler son filleul et tenter de l'empêcher de faire une bêtise. Aujourd'hui, Marc veut finir le travail de deuil et découvrir l'assassin de sa femme, ce qui le met parfois dans de drôles de situations, surtout quand il s'enfonce dans les poisons. Gabriel est là pour effacer ses traces de son passage au Châtelet et veut bien l'aider … mais à condition qu'il y ait aussi un retour. Ils forment un bon duo et le lieutenant-général a besoin parfois de l'avis éclairé de son filleul pour résoudre cette affaire. | |
Diane de Rosselet espions du roi Gabriel respecte les choix des espions du roi, sauf elle. Pourquoi Diane, ancienne espionne de Fouquet et aussi volatile qu'une girouette peut être dedans ? Au premier abord irréprochable, Diane est pourtant tomber dans le cercle des empoisonneuses et a mis fin aux jours de son mari. Si tout le monde a trouvé cela évident que son époux décède à cause d'une mauvaise santé, Gabriel n'y croit pas un mot, surtout que le défunt était un ami à lui. Diane n'est pas bête, elle a vite compris que le lieutenant-général en a après elle, mais est aussi très maligne et sait semer ses adversaires. Entre les deux, une guerre sourde gronde et ce n'est pas près de s'arrêter ... | |
Françoise Scarron sujets du royaume Cela commença par une histoire d'hommes, un pari entre Morgan et Gabriel de savoir qui pourrait faire tomber une dame le premier. Mais pas une jeune idiote, ce serait trop facile, il fallait une vraie femme, un véritable challenge ! Ce fut leur troisième ami, Christian, qui eut la charge de trouver ladite dame et porta son choix sur Françoise d'Aubigné. La veuve Scarron était la synthèse de la beauté et l'intelligence, puis elle tenait un salon ! Parfait ! Voici comment le cousin du roi d'Angleterre et le lieutenant-général de police devinrent des habitués des lieux, avec toujours une attention pour la maîtresse de maison. Gabriel n'hésitait pas à lui proposer une promenade en fiacre et quand elle osa demander à visiter le Châtelet, il n'osa pas lui dire non, ravi ! Mais Française n'est pas bête et a bien vite compris le manège des deux hommes, n'hésitant pas à attiser un peu la concurrence. Et puis cela tombe à merveille, manquant de liquidités, elle cherchait quelqu'un pour l'entretenir, et Gabriel a l'avantage d'une charge rentables (du moins à ses yeux) et d'une bonne stabilité. Pas question de se donner maintenant, Françoise fait mariner un peu le policier avant de se tourner vers l'anglais et ainsi de suite. Un drôle de jeu où celui qui mène la danse est plus maligne qu'on ne croit ... | |
Jean Baptiste Lully artistes Un soir où la police a fait une descente dans une maison close clandestine et embarqué tout le monde, Gabriel fut bien embêté de découvrir le compositeur de la Cour parmi ces dépravés ! Certes, il était de notoriété publique que Lully n'était pas un saint, mais Gabriel avait espéré ne jamais le voir de ses propres yeux. Pour une première fois, il décida de fermer les yeux, juste un petit sermon. Mais entre l'ivresse publique, les insultes contre ses hommes et cette débauche, Gabriel ne peut plus le couvrir. Pourtant, Jean-Baptiste promet d'être plus discret, de ne pas recommencer, mais c'est un mensonge. La Reynie se doit d'en parler au Roi, mais il ne sait pas encore comment. Aujourd'hui, il traite Lully comme n'importe quel délinquant en lui faisant passer quelques nuits au frais. Un traitement que n'apprécie pas du tout le compositeur qui a décrété la perte du lieutenant-général ! Autant dire que les relations entre les deux sont plus que tendues ! | |
Dernière édition par Louis XIV le 11.09.16 0:35, édité 1 fois
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| | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| Sujet: Re: 2. NOBLESSE FRANCAISE [16/23] 05.06.14 21:55 | |
| ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
A 21ans, Charles a tout du parfait gentilhomme, et l’on ne compte pas les jeunes femmes jalouses de son épouse. Pourtant, on ne pouvait présager cela en regardant le passé familial! Petit-fils du favori de Louis XIII et de la célèbre Marie de Rohan - qui deviendra la duchesse de Chevreuse - Charles ne peut mettre en avant, comme d’autres, l’héritage d’un glorieux passé et d’une éminente famille et compte sur ses qualités intellectuelles et ses manières irréprochables pour assurer sa place. C’est grâce à son père, homme sage, que Charles a pu bénéficier d’une solide éducation et pour briser l’image de la duchesse, il lui a inculqué le respect de la personne royale dès son plus jeune âge. Très jeune, il devient proche et parfois protecteur des auteurs. Cultivé, passionné par les arts, la littérature et la politique, il suit pourtant la voie habituelle pour la noblesse de son âge et lors de la Guerre des Trois-Evêchés, s’illustre brillament, attirant à lui les faveurs du roi. Celui-ci remarque sa grande honnêteté, son caractère enjoué et apprécié de la cour et petit à petit, l’attache à lui, en faisant son conseiller privé, sans titre officiel. C’est par pur calcul qu’il accepte d’épouser Jeanne-Marie Colbert, fille du puissant ministre: il signe là une alliance, une protection infaillible, mais aussi une assurance financière pour le laisser continuer à dépenser dans les jeux.
Charles pourrait être l’homme parfait s’il n’était pas d’une grande crédulité: philosophe, il voit du bon en chacun, mais cette habitude le rend très crédule à ce qu’on peut lui présenter; cette naïveté de jeunesse est bien souvent utile à ceux qui souhaitent se lier à l’homme le plus apprécié de la cour! Mais bon sang ne sachant jamais mentir, le duc de Luynes n’en reste pas moins à l’écoute des murmures, près à prendre son parti dans les affaires politiques, et à soutenir le roi par tous les moyens. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Jeanne-Marie Colbert noblesse française Ils sont mari et femme depuis peu, passant devant l'autel avant que Charles-Honoré prenne les armes pour partir en guerre. Un mariage arrangé, comme la plupart de l'époque, qui ne déplut pas à Jeanne-Marie : son époux était beau, aimable et d'excellente famille. Du côté du jeune homme, au départ réticent d'épouser une fille de ministre, se laissa charmer par les portraits qu'on faisait d'elle. N'ayant pas eu le temps d'apprendre à se connaître, ils se sont écrits au cours de la guerre, de petits courriers superficiels jusqu'à devenir des lettres enflammées dans l'attente de se revoir. A son retour, Charles-Honoré fut plus que ravi d'avoir sa femme se précipiter dans ses bras. Aujourd'hui, ils apprennent à se connaître et se complètent : elle, courtisane politisée, lui bon garçon un peu trop charmant qui suit sa belle dans ses idées. Un couple à suivre, et dont il faudra se méfier ... même si le problème de non-consommation de mariage les gêne. | |
♦ Richard Sanson Sujets du Royaume La réussite, le prestige de Charles-Honoré ont le don de rendre Richard fou de rage et jaloux, même s'il s'interdit de l'avouer. Pourtant, le noble ne lui a jamais rien fait. Les rares fois où ils se sont croisés, il a même été très poli, gentleman, comme à son habitude. Le bourreau ne croit pas à son intégrité, ni à son air candide. Il est persuadé que sous ce sourire se cache un être perfide qui a énormément de choses à se reprocher. Trop propre, trop billant, Charles-Honoré est sa cible. Il veut l'abattre par tous les moyens, mais son esprit tordu l'amène à préférer une déchéance lente et terrible. Il enquête dans l'ombre sur lui, pour trouver le moindre détail capable de faire scandale. Il crève d'impatience à l'idée de devoir exécuter une sentence à son égard... voire de lui tirer les vers du nez par la forces. Charles-Honoré a relevé son animosité, ce regard plein de haine qu'il lui adressait. Il n'en connait pas les raisons et a même tendance à vouloir se rapprocher de lui pour essayer d'avoir le fin mot de l'histoire. Le noble n'aime pas avoir des ennemis et Richard est bel et bien le pire. | |
Marie-Louise de Chevreuse Main de l'ombre Si les deux cousins sont parfaitement unis, Marie-Louise ne garde pas moins quelques secrets qu’elle n’a souhaité dévoilé à Charles. Celui-ci est certainement l’un des rares à accepter les bizareries de son caractère et s’érigeant en protecteur de cette cousine batarde, c’est lui qui l’a introduite à la cour, a contribué à lui donner son statut et surtout, a poussé sa famille à la faire reconnaître et légitimer. Marie-Louise sait combien elle doit à Charles mais ses travers l’empêchent d’être totalement honnête avec lui, et elle profite de cet innocent cousin pour gravir quelques échelons et s’approcher un peu plus de terrains propices à son complot. Il l’ignore encore, mais Marie-Louise profite des liens de son cousin avec le Parlement pour intégrer ce milieu parfois hostile et poser quelques pions à utiliser par la suite. Elle n’hésite jamais à donner le nom du jeune duc et, sans qu’il ne s’en doute, à l’enrôler dans des intrigues. La jeune baronne ne s’en rend pas encore compte malgré ses scrupules à le faire, mais ses machinations pourraient lui coûter sa protection.
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Mathilde Evenier Artiste Pour satisfaire ses envies de grandeur et aider celui qu’elle voit comme un protecteur - Mancini - Mathilde est prête à tout pour trouver des fonds. Elle a jeté son dévolu sur le jeune duc de Luynes, réputé pour sa générosité, mais également pour son goût pour le théâtre. L’homme est hélas bien fidèle à son épouse, mais ça serait sous-estimer Mathilde que de lâcher prise pour cela! Elle séduira donc l’homme de goût qu’il est, et lors d’une représentation, elle parviendra à son but: Luynes est époustouflé par le talent de la jeune femme, et n’hésite pas à la pousser à vouloir obtenir un premier rôle auprès du dramaturge. Mathilde, parfaite comédienne, osera mentir pour attendrir le jeune homme, lui faire croire que Racine ne veut plus d’elle, et que pour que son talent soit reconnu, elle a besoin de soutiens. Luynes est tombé sous le charme de ce talent brut et frais, est prêt à tout pour que la jeune femme obtienne ce qu’elle mérite, mais à force de bontés, pourrait finir par faire culpabiliser Mathilde! | |
Francesco Contarini main de l'ombre Quand Marie-Louise de Chevreuse, est venue voir Francesco pour lui demander un service, le vénitien ne s'attendait pas à cela. En effet, elle est venue lui parler de son cousin Charles-Honoré, un garçon adorable, droit, intelligent ... mais qui est absolument coincé en matière de sexe. En effet, le jeune homme a connu le déniaisement, comme tout garçon de son statut, mais n'a rien retenté depuis, et se retrouve complètement au pied du mur. Il part chasser ou remplit ses journées pour ne pas avoir à coucher avec son épouse, ne sachant pas comment s'y prendre. Et qui mieux que Francesco Contarini, débauché et détenteur d'une maison close à Venise, pouvait être meilleur professeur ? Contrairement à ce qu'on aurait pu s'attendre, Contarini prend ce rôle à coeur, ne comprenant pas cette peur du sexe, surtout quand l'épouse est une très belle femme. C'est ainsi qu'on a pu déjà les voir entrer dans les bordels, ou être accompagné d'une jeune femme. Si le travail n'est pas très probant pour l'instant, Francesco croit en son poulain ! | |
Marc de Beauharnais Mousquetaires Une ruelle sombre, quatre brigands contre un noble: il n’en fallait pas plus pour que Marc vienne à la rescousse de l’homme qui aurait certainement fini dans la Seine avant de dire “ouf”. Cet homme, c’est le duc de Luynes, qui est bien assez généreux pour remercier son sauveur, et lui devoir une dette d’honneur. Cette dette, le duc l’a précisé, Marc pourra la lui demander quand bon lui semblera. Si le mousquetaire n’a encore usé de cette gracieuse offre, il n’en n’est pas moins resté proche du duc, qui lui apportera un peu de gaieté et d’air frais dans son existence. Les deux hommes seront vite très liés, et partagent quelques dîner privés, promenades hors de Paris, confessions...Ils savent qu’une dette n’est pas nécessaire pour que l’un vienne en aide à l’autre, et Charles prend d’ailleurs régulièrement des nouvelles de l’enfant de Marc, se souciant de son bien-être. | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Difficile de croire que l’ambassadeur français le plus doué de sa génération soit helvète ! Pourtant, c’est bien en Suisse que naît Auguste, fils d’un diplomate du canton de Neuchâtel, conseiller du prince de Neuchâtel, le duc Henri II de Longueville. Fils aîné d’une grande famille, son père ne négligera l’éducation d’aucun de ses enfants - fils ou fille - et Auguste, que son père prépare à prendre sa succession, le poussera à faire de solides études. Protégé du duc, que son père a accompagné pour négocier le Traité de Westphalie, c’est presque naturellement qu’il rejoint Paris dans ses bagages, et devient son conseiller dans son gouvernement de Normandie. Malgré son jeune âge, Auguste montre de grandes capacités et lorsque l’exil du duc est levé et que celui-ci rejoint Paris, il embarque avec lui le jeune homme. Celui-ci accepte officiellement de se convertir au catholicisme, mais reste profondément protestant.
A seulement 21 ans, il se met au service du cardinal Mazarin et est l’un des négociateurs du Traité des Pyrénées en 1659. Récupéré par le ministre Colbert, Auguste quitte officiellement les affaires des Longueville à la mort du duc, en 1663, restant toutefois attaché à cette famille et appréciant peu le ministre. Mais Auguste est ambitieux et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin ! Pourquoi s’attacher à un seul maître ? Influençable, encore suisse, il est peut-être attaché à la couronne, mais n'hésite pas à conseiller ses proches et à outrepasser officieusement sa charge. Actuellement en France, le roi le cantonne à des missions extraordinaires, et il craint que sa nationalité l’empêche de gravir les échelons. Doué, intelligent et perspicace, il est l’actuel ami de la Couronne, mais sans récompense, il pourrait quitter la bergerie. Il cache ses ambitions en étant un parfait courtisan, écrivant des livres sur la négociation, et bien souvent demandé pour ses avis en affaires. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Victor d'Amboise main de l'ombre Un complot ne peut être mené à bien si l’avenir n’est pas assuré; tuer le roi n’est pas suffisant si les ennemis de la France le restent. Pour être certain d’alliances militaires et diplomatiques, Victor a jeté son dévolu sur le jeune prodige suisse, actuellement allié du roi de France, mais dont les désirs sont bien connus du capitaine. Devenir français, obtenir plus de responsabilités: voici ce que Victor promet à Auguste en échange de ses services diplomatiques. Victor ne peut pas dévoiler ses réels plans à l’helvète, et use du nom de la reine pour convaincre Auguste de parler de paix solide avec les états voisins en cas de régence. Pour endormir sa méfiance, il n’a pas hésité à expliquer à Auguste que l’affaire, secrète, avait été initiée par Louvois pendant le conflit, en vue d’une paix solide. Le suisse n’a pas encore accepté, car Victor lui inspire quelques craintes, mais n’a pas encore rejeté l’offre: entre le coeur et la raison, il balance et cherche à en savoir plus auprès de ceux qui semblent proches de Victor, voire du ministre lui-même: mais à trop vouloir en savoir, il pourrait bien réveiller l’impatience de Victor! | |
Catherine-Charlotte de Gramont main de l'ombre Pour faire tomber Auguste de son côté, Victor d'Amboise a demandé à son cher bras droit, Catherine-Charlotte, de convaincre le suisse. Malgré son sexe et sa douce apparence, la princesse de Monaco a une poigne de fer, s'y connaît militairement parlant et sait de quoi elle parle. Autant dire que cela fait légèrement penché la balance du côté d'Auguste. De plus, la jeune femme a quelques atouts physiques sur lesquels elle sait aussi jouer. Qui mieux qu'elle peut parler sérieusement politique, alliance avec l'Espagne, puis minauder l'instant d'après, avant de reprendre un certain sérieux ? Autant dire que l'ambassadeur hésite de plus en plus, mais aimerait aussi approfondir ses discussions avec la belle. Si elle ne dit pas non de suite, Catherine a décidé de jouer la carte de la frustration : pas d'accord, pas de corps à corps. En attendant, l'intrigante de haut vol a mis Auguste en relation avec l'ambassadeur espagnol, histoire de calmer le jeu temporairement. | |
Juan Fernando de Quiros noblesse étrangère Présentés brièvement en tant qu'ambassadeur, Auguste n'avait pas vraiment envie de traiter avec l'espagnol. Mais que peut-il refuser à la belle Catherine de Gramont ? De son côté, Juan Fernando, ayant négocié une alliance avec plus de facilité avec la belle, était la dernière carte pour convaincre le suisse. Les premières conversations furent assez froides dans un contexte de guerre. Avant de partir au front, Juan Fernando lui laissa quelques indications, pourquoi l'Espagne et la France alliées auraient tout à gagner. Tout ceci est intéressant, il faut bien l'avouer, Auguste se dit qu'être allié à l'Espagne pourrait donner une paix durable en Europe, laissant tomber l'Angleterre et surtout les Provinces Unies. Mais Auguste a aussi des arguments contrecarrant l'espagnol, qui s'agace du tempérament de girouette du suisse. S'il ne veut pas prendre de décision, il finira six pieds sous taire ... | |
Paris de Longueville Noblesse française Par fidélité envers la famille de Longueville, Auguste est toujours resté proche des enfants du duc et a toujours aidé le jeune prince dans la gestion des terres de Neuchâtel. Le réseau de l’helvète est conséquent et par son statut plus discret que celui de Paris, peut aisément intervenir lorsqu’il le faut. Il est donc l’un des rares - voire le seul - à connaître la générosité du jeune homme envers la principauté de Neuchâtel, son souci du peuple, son attention particulière envers les hospices. Mais Paris lui défend bien d’en parler à quiconque, ce qui ne cesse d’étonner Auguste! Mais plus récemment, depuis le mariage de sa soeur et l’abandon des titres de celle-ci au profit de son frère aîné, Paris a demandé un tout autre travail à Savagnier: écoeuré de voir les titres des Longueville revenir à son frères Charles-Louis - notoirement connu pour être simple d’esprit et incapable - Paris voudrait évincer son aîné pour que les terres lui reviennent. L’affaire est douloureuse, car Paris reste attaché à son frère et il sait que sa famille pourrait intervenir. Auguste, habile, a toute la confiance de Paris pour gérer l’épineux dossier, mais le prince reste vigilant: sa soeur, quoique mariée à présent, a les yeux et les oreilles qui traînent et la vengeance froide! | |
Richard de Rougé espions du roi Leurs deux pères sont amis depuis leur jeunesse, les deux hommes se sont connus bambins quand Savagnier se déplaçait en France. Ils ont passé leurs vies à s'écrire, à parfaite leur correspondance et garder une trace de leur amitié. Mais Richard n'imaginait pas que cette proximité avec les Savagnier allait le conduire à un mariage ! La propre soeur d'Auguste, qui plus est. Les deux jeunes hommes n'étaient pas pour cet union : Auguste ne voulait pas que sa sœur s’immisce entre lui et son ami, Richard espérait un meilleur parti. Si l'union se passa bien, c'est que Richard tentait de faire des efforts, et rester discret sur ses aventures, non pas pour blesser sa femme, mais pour ne pas blesser Auguste. Lorsqu'elle mourut en couche, faire le deuil pour Rougé fut plus que facile ! Mais Auguste ne cesse de lui rappeler la jolie disparue, ce qui est un peu agaçant. Richard fait donc tout pour qu'on ne parle plus de l'épouse disparue et fit même un pacte avec Auguste : celui-ci arrête de parler de sa soeur, et Richard tente de l'aider à obtenir la nationalité française. Après tout, Rougé est dans les petits papiers du roi, ce serait bête de ne pas en profiter ... | |
Louis XIV Elite du Royaume Bien que le souverain garde une certaine rancoeur contre le souvenir du frondeur que fut le duc de Longueville, il se rappelle parfaitement du diplomate que celui-ci a ramené dans ses bagages suisses. Aussi, lorsqu’il fallut envoyer une ambassade négocier la paix avec l’Angleterre, Auguste fit partie du voyage français envoyé à Whitehall. Fin diplomate, il s’illustra et gagna ainsi la reconnaissance du roi de France. Si, à la fin de la guerre, Auguste est retourné auprès des Longueville, le roi ne l’a pas oublié, et Louis XIV fait souvent appel à sa mémoire afin de faire venir Auguste pour obtenir quelques conseils, que l’hélvète lui confie gracieusement! Même si plusieurs portes sont ouvertes pour sa naturalisation, celle-ci est sans aucun doute la plus belle, mais le roi semble encore peu enclin à en parler...le souvenir d’un étranger naturalisé et proche du pouvoir est peut-être encore trop frais pour le peuple français! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Difficile de résumer la vie de l’enfant de la Fronde! Né des amours de François de la Rochefoucauld et d’Anne-Geneviève de Longueville, Charles-Paris a pourtant été accueilli par le duc de Longueville comme un fils légitime, ne pouvant reposer ses espoirs sur son propre fils. Fils de frondeur et de frondeuse, il grandi en exil, sur les terres normandes des Longueville, mais le duc, dans l’espoir de lui confier l’avenir de la famille, l’éleva comme un digne gentilhomme, lui donnant un grand sens de l’honneur et un goût prononcé pour la culture. Comme cousin royal et comme fruit de l’amour, sa mère lui porta un amour démesuré, le couvant, le dorlotant et le plaçant sur un piédestal dont il ne voudra pas redescendre!
A la mort du cardinal Mazarin et au retour de la famille d’exil, Paris découvrira la cour et ses nombreux plaisirs! L’enfant facétieux se mue en un jeune homme hédoniste, bravant la morale sans se soucier du reste, mais gardant étrangement un grand sens de l’honneur: jamais il n’oserai séduire une femme mariée….n’hésitez donc pas à lui présenter vos soeurs et vos nièces! Grand amateur de salons, d’intrigues amoureuses, de complots contre des fâcheux, il vit au jour le jour dans cette parade qu’est la cour et se préoccupe peu de détruire des réputations, tant que la sienne est sauve. Pourtant, il n’oublie jamais ses obligations et se soucie des terres dont il a la charge, en particulier la principauté de Neuchâtel. Aussi orgueilleux que le reste de sa famille, il cache donc ses dons et bonnes oeuvres qu’il fait régulièrement...il ne s’agirait pas de se montrer bienveillant! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Marie de Durfort Noblesse française Quoique petite dernière et élevée librement, Marie n’en subit pas moins l’autorité de son frère qui, criblé de dette, souhaite l’unir à une bourse bien remplie. Elle sait qu’il a en tête quelques idées qui la font frémir, et qui vont du plus laid de la cour à un riche bourgeois de la ville. Elle? Une Durfort? Epouser un bourgeois! La demoiselle préfère agir seule, et se tourne vers celui qu’elle a pourtant longtemps repoussé par pure fierté. Malgré ses sarcasmes à l’encontre de ces femmes savantes - il trouve leurs idées bien inutiles! - Paris la soutient officieusement par pur goût littéraire et culturel. Il était donc presque naturel que Marie se tourne vers l’un des hommes les moins lui faire accepter l’impensable: sinon un mariage, au moins des fiançailles, juste pour satisfaire son frère. L’idée elle-même déplaît au jeune prince qui n’a aucune envie de s’engager, encore moins pour faire plaisir à d’autres! Il fait tout pour échapper à la jeune femme qui n’a pas dit son dernier mot. Car pour Marie, c’est aussi un pari lancé à sa plus grande ennemie, Julie de Sainte-Maure, et il ne s’agirait pas de le perdre! | |
Auguste de Savagnier Noblesse française Par fidélité envers la famille de Longueville, Auguste est toujours resté proche des enfants du duc et a toujours aidé le jeune prince dans la gestion des terres de Neuchâtel. Le réseau de l’helvète est conséquent et par son statut plus discret que celui de Paris, peut aisément intervenir lorsqu’il le faut. Il est donc l’un des rares - voire le seul - à connaître la générosité du jeune homme envers la principauté de Neuchâtel, son souci du peuple, son attention particulière envers les hospices. Mais Paris lui défend bien d’en parler à quiconque, ce qui ne cesse d’étonner Auguste! Mais plus récemment, depuis le mariage de sa soeur et l’abandon des titres de celle-ci au profit de son frère aîné, Paris a demandé un tout autre travail à Savagnier: écoeuré de voir les titres des Longueville revenir à son frères Charles-Louis - notoirement connu pour être simple d’esprit et incapable - Paris voudrait évincer son aîné pour que les terres lui reviennent. L’affaire est douloureuse, car Paris reste attaché à son frère et il sait que sa famille pourrait intervenir. Auguste, habile, a toute la confiance de Paris pour gérer l’épineux dossier, mais le prince reste vigilant: sa soeur, quoique mariée à présent, a les yeux et les oreilles qui traînent et la vengeance froide! | |
Tristan Vaillant Sujets du royaume Lorsqu’une mauvaise lame a traversé le bras de Paris lors d’un duel, c’est Tristan qui est venu au chevet du jeune prince, sur demande du prince de Condé, soucieux de la santé de son neveu. Mais Paris, déjà mortifié d’avoir été humilié par Francesco Contarini, a été le pire patient de Tristan, refusant ses remèdes “d’apothicaire”, ses conseils de “charlatan” et faisant preuve d’une humeur détestable. Patient, Tristan est resté auprès du jeune homme et pour mieux l’apprivoiser, a usé d’une tout autre méthode, bien peu habituelle: l’écouter se lamenter. Paris s’est étonné de trouver cette oreille attentive et surtout bien discrète, et s’est surpris à quelques confidences personnelles. Depuis, sans qu’il ne veuille le reconnaître - et Tristan le respecte trop pour le faire à sa place! - Paris a trouvé ce qu’il cherchait depuis bien longtemps: une personne attentive et qui le considère non pas pour son nom ou ce qu’il représente, mais pour ce qu’il est réellement. Tristan est certainement le seul homme de France et de Navarre à connaître le jeune prince sous cette facette délivrée de tous les artifices du courtisan. Usant de cette influence bénéfique, il essaye d’en faire un homme de bien, ce qui n’est pas de tout repos! | |
Julie de Sainte Maure Noblesse française Dites “Non” à Paris de Longueville en public, écrivez quelques vers acides à son sujet et vous serez certains de vous faire un coriace ennemi: c’est ce qui est arrivé à Julie, après qu’elle ai fermement refusé les avances du jeune prince. Mais si Paris souhaite se venger de cet affront, il n’a pas prévu la force de la réplique de la digne héritière de Catherine de Vivonne! Julie n’a aucune envie que ce séducteur gagne la partie et n’hésite pas à le lui faire savoir lorsqu’il sort quelques tours de son sac. Mais ce qui a commencé comme une petite joute de cour prend depuis peu des proportions plus importantes, car l’un et l’autre sont bien décidés à détruire leur rival par tous les moyens possibles: pamphlets et écrits injurieux, mais aussi cabale pour mieux salire la réputation. Tout est permis, l’unique limite est celle de leur conscience. Mais lorsque l'on apprend la scandaleuse grosses d'Alexandrine-Octavie d'Estampes, Julie a trouvé de quoi alimenter les rumeurs sur l'identité du père! | |
Olympe de Coligny noblesse française Condé et Coligny, voilà deux familles qui ont toujours été proches, il y a encore quelques années le Grand Condé a aidé Gaspard de Châtillon a enlevé sa douce et a assisté à leur mariage ! Comment le neveu du premier prince du sang et la soeur de Gaspard auraient-ils pu donc mal s'entendre ? C'est même un amour d'enfant que le petit Charles Paris a ressenti pour celle qui est de douze ans son aînée ! Une affection qui s'est métamorphosée en amitié véritable où souvent la jeune femme représente l'ange sur son épaule droite. Avec cela, ce n'est donc pas étonnant que le jeune homme soit l'un des seuls à savoir qu'Olympe écrit une gazette grivoise. Il l'aide même et lui fournit des potins contre ses ennemis, tout en lui glissant à l'oreille d'écrire des ragots à son sujet pour que l'on ne se doute de rien ! Il veut l'aider également à trouver un époux, car Olympe ne supporte plus son statut de vieille fille. Mais pourquoi diable veut-il lui proposer que des gens de son âge ou plus âgés ? Si elle n'était pas sa " vieille " amie, elle pourrait s'en vexer et d'ailleurs parfois elle le boude ! Heureusement, il sait comment lui parler et même un peu trop d'ailleurs ... Le jeune homme, égal à lui-même, s'est lancé un défi. Faire connaître à Olympe les plaisirs de la chair ! Il est son tentateur, le fruit défendu dans lequel elle croquerait bien s'il n'y avait pas son éducation si stricte entre eux ! | |
Frédéric de la Tour d'Auvergne Noblesse française Les révoltes rapprochent, dirait-on en voyant comment ces deux s’entendre comme larrons en foire. Malheureusement, diraient leur entourage, car tous deux ne cesse de se comparer, de faire des paris ridicules et amusent la cour de leurs improbables idées. Toutefois, il n’est pas toujours bon de les laisser ensemble, car ils se ressemblent tant qu’ils seraient capable de faire exploser Vincennes! Mais tous deux connaissent ce qui les sépare: outre leur éducaton religieuse, Paris est bien plus préoccupé par son honneur et sa réputation que Frédéric. Le comte de la Tour d’Auvergne est bien décidé à faire oublier à son comparse de cette idée fixe et pour commencer, souhaite le faire sortir des jupons de sa soeur aînée qu’il ne juge pas d’un bon oeil. Mais lorsqu’éclate le scandale sur la grossesse d’Alexandrine-Octavie d’Estampes, et que tous les regards se tournent vers eux, l’amitié est rapidement mise sur la sellette: il y a des sujets sur lesquels Paris ne plaisante pas, et celui-ci le concerne particulièrement dès que les rumeurs le dénoncent. Soutenant celui qu’il appelle son “ami”, Frédéric garde pourtant pour lui la vérité sur le père de cet enfant...mieux ne vaut pas que la cour sache tout de suite qu’il s’agit de lui! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Fils cadet du célèbre Charles d'Artagnan, Philippe a grandi dans les jupons de sa mère, à être élevé comme un gentilhomme et non comme un un combattant. Féru de lecture et de connaissances, il était le parfait élève avec ses précepteurs, et surtout sa mère qui aimait lui faire la classe. Un garçon simple mais intelligent, il a toujours su garder le droit chemin grâce à la religion. En effet, on lui a longtemps laissé sous-entendre qu'il ferait carrière en religion, comme tous les cadets, alors que son frère serait celui qui reprendrait les rênes. Seulement rien ne se passe comme prévu et quand son frère épouse une fille du peuple en renonçant à ses titres, Philippe devient duc de Gascogne et doit faire face à des responsabilités auxquelles il n'a pas été préparé.
Grand voyageur, Philippe s'arrêta par amour et demanda la main de la jolie Emmanuelle. En route pour demander la bénédiction des parents de la jeune femme, ils furent pris en embuscade, tuant au passage la demoiselle. Brisé, il s'enfuit en Gascogne se morfondre puis tenter de se reconstruire. Lorsque son frère aîné le ramena à Versailles, Philippe n'est pas en grande forme mais il remonte la pente, mené par l'envie de retrouver son père, et aussi par amour. Déterminé aujourd'hui de protéger sa famille, et se débarrasser des parasites en voulant à son bonheur, voici le jeune d'Artagnan plus motivé que jamais. Et si les relations avec son père sont toujours tendues, qui pourrait imaginer que ces deux là vont faire front commun, et même une bonne équipe ?
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Charles d'Artagnan mousquetaires Charles est son père avec lequel il n'a jamais réussi à s'entendre : l'un est un guerrier, l'autre un gentilhomme mais sont de mêmes caractères, aussi têtus l'un que l'autre. Les disputes sont violentes et il n'est pas rare que le fils claque la porte. Lorsque sa fiancée fut tuée, Charles ne trouva rien de mieux à dire que de mettre ça sur le dos de son fils, incapable de se battre. Et si les mots sont durs, chacun les regrettent mais leur fierté leur empêche de s'excuser. Pourtant Philippe ressemble tellement à Charles dans sa jeunesse, c'est une telle évidence que les deux hommes préfèrent le nier ! | |
Alexandre d'Artagnan mousquetaires Alexandre est son frère ainé. Complices depuis toujours, le grand a veillé sur le petit bien qu'ils empruntaient des chemins différents. Ils se connaissent bien, même si les confidences sont rares. Toujours là pour soutenir l'autre, ils se soutiennent mutuellement. Mais après deux ans sans nouvelles, chacun en veut à l'autre de ne pas donner signe de vie. Les retrouvailles furent tendues mais les deux d'Artagnan ont leur caractère, il faut leur laisser du temps. Pourtant, ils s'adorent vraiment. | |
Apolline Beauregard sujets du royaume L'amitié d'enfance est la plus solide. Ils se connaissent depuis gosses et se sont toujours tout confié. A une époque, ils ont formé un petit couple durant un temps, ont même été leur première fois, avant de ne redevenir qu'amis. Philippe lui a appris à lire et Apolline, le nom de toutes les fleurs et épices du potager. Ils s'entendent bien et se confient l'un à l'autre, il lui a même envoyé quelques lettres de Gascogne. Philippe l'appelle sa duchesse des potagers. Elle est à présent la marraine de son fils naturel, Arthur. Ces deux là sont très proches mais n'allez pas y voir de l'amour, aujourd'hui, leurs sentiments sont clairs. | |
Julie de Sainte-Maure noblesse française Julie avait invité personnellement le duc de Gascogne, intriguée par ce garçon dont on peignait différents portraits : tantôt gentilhomme bien éduqué et lettré, tantôt fou paranoïaque qui se terre chez lui une fois sa charge faite. Intrigant, non ? Elle voulut le rencontrer d'elle-même et ne fut pas déçue de voir apparaître un garçon charmant, venu avec quelques histoires gasconnes plaisantes, et même une fois son violon. Seulement, Julie a remarqué les quelques coups d'oeil à la fenêtre, ces instants de tension, ... Ce garçon avait bien plus à cacher qu'il pouvait le montrer. Curieuse, elle se mit à le suivre et crut tout d'abord qu'il avait bel et bien ses tendances paranoïaques, jusqu'à ce qu'elle remarque une silhouette suivant le gascon ! Ne sachant comment lui avouer, Julie se demande bien qui cela peut bien être. Et ne perdant jamais de vue son côté artistique, elle s'est mise à écrire un roman sur le sujet ... avec l'idée de se faire corriger par Philippe, pour qu'il comprenne le message ! | |
Cédric de Portau main de l'ombre Cédric cherche à tout prix à devenir son ami. Il s'est rendu un jour voir Philippe en Gascogne et malgré ses gentillesses et ses flatteries avec sourire, ce dernier l'a gentiment mis à la porte, prétextant qu'il ne se sentait pas bien. Et depuis, Cédric lui rend régulièrement visite pour tenter de sympathiser avec lui. Mais le jeune d'Artagnan n'est pas dupe et s'en méfie comme la peste. Il a bien raison car Cédric a un plan machiavélique : se faire passer pour un fils d'Artagnan, évincer Philippe du duché de Gascogne et prendre sa place. | |
Daniel de Cosnac noblesse française Il est bien connu que Philippe est un grand catholique devant l'éternel et qu'il trouve refuge dans la religion. Daniel l'a remarqué, il est rare de voir un homme si dévoué à la messe, et pourtant avoir toujours l'air de porter le poids du monde sur ses épaules. Curieux, l’évêque s'est renseigné pour comprendre l'histoire du cadet d'Artagnan et a été touché par son histoire tragique, mais aussi par cette volonté de vivre. Il décida de l'approcher et après avoir débattu sur la religion, un excellent débat même avec un laïc, Cosnac voit en Philippe une perle rare, qu'il faut le protéger. Alors quand ce dernier lui raconte ses visions, son éternelle impression d'être suivi et la peur de devenir fou, Daniel lui offre son soutien avec plaisir. En dehors de son cercle familial, Philippe voit cette main tendue, une main religieuse, qui lui redonne confiance en lui et en sa force. Mais il faut l'avouer, Daniel se voit bien confesseur du duc de Gascogne, ce ne serait pas si mal ... | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Breton dans l'âme, Arthur tout comme le Roi, tout comme beaucoup de princes normands de la dynastie Plantagenêt, a été bercé par les légendes de la table ronde. Mais il a été surtout bercé par l'océan Atlantique qu'il apercevait tous les matins du python rocheux, où se trouve encore aujourd'hui le château médiéval de la famille. Et dire qu'on l'avait destiné en tant que fils cadet à devenir moine ! L'enfermer dans une abbaye où on ne respire que l'humidité, l'aurait tué. D'ailleurs cela a été le cas pendant plusieurs semaines, puis ce fut trop à supporter, il mit les voiles et au sens propre du terme. Il laissait avec regret ses frères et soeurs mais l'appel de l'aventure était devenu trop grand. Devenu mousse sur un navire, alors qu'il n'était encore qu'adolescent, il devint corsaire au fil des années. Naviguer sur les mers du monde le protégeait, on ne pouvait le forcer à revenir à l'abbaye. Il ne devait pas poser un orteil sur un sol français, voilà tout.
Mais bientôt cela le lassa, et après une bataille contre l'espagnol où il se fit remarquer par son courage et surtout par un immense butin en or et pierres précieuses, il se présenta au Roi avec sa prise et ne sollicita que sa liberté. Louis XIV conciliant et qui n'était surtout pas un ingrat, accepta. C'était peu cher payé pour le trésor qui lui mettait aux pieds, aussi il l'anoblit dans la foulée en attachant à ses terres, une baronnie du même nom. Ayant toute la confiance de la couronne, Arthur a dès lors reçu fréquemment des missions de la part du Roi, comme celle d'accompagner une délégation diplomatique envoyée au Siam. Mais c'est surtout pendant la guerre contre la Lorraine que le corsaire assit sa réputation. En effet, la bataille des Trois jours qu'il a remporté contre l'ennemi a été décisive dans la victoire de la France. Là encore le monarque s'est montré généreux et l'a donc nommé Intendant de la Marine en Bretagne. Si parfois, Arthur regrette parfois le temps des voyages et de l'aventure, il n'est pas mécontent de cette charge qui lui a ouvert les portes de Versailles et lui offre une gloire bien méritée. Et maintenant que cette position enviable est en grand danger, il fera tout pour la conserver ! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦- Spoiler:
Amy of Leeds Elite du royaume Il est loin le temps où Arthur avait pris Amy encore adolescente à son bord pour l'accompagner sur les terres d'Amérique. Durant la traversée, ils avaient sympathisé. L'ancien corsaire a même gardé très longtemps le portrait que la future favorite avait fait de lui à bord du navire. Hélas, à présent leur relation amicale a viré de bord pour se métamorphoser en haine ouverte de la part de la jeune femme. En effet, Julie de Roberval, la femme qui a été découverte avec Mathilde, fille enlevée il y a plus d'un an du roi et de la favorite est la soeur d'Arthur. Il n'ignore pas qu'à cause de ce flagrant délit de crime de lèse majesté, le sort de sa proche parente est scellé et que c'est la mort qui l'attend. Il a tenté par amour fraternel de plaider sa cause en mettant en avant, que Julie avait été sans doute une marionnette entre les mains d'un véritable cerveau ! Mal lui en a pris de supplier autant, car maintenant les foudres d'Amy s'abattent également sur lui. Cette dernière est persuadée qu'Arthur a été complice de l'affaire et s'acharne à vouloir le faire chasser de la cour, voire même à ce que le roi lui retire son titre de baron et ses terres. Pour se mettre à l'abri de ses foudres, Arthur n'a pas eu d'autre choix que de demander la protection de son ami Rohan, n'est-il pas d'une puissante famille ? | |
Luigi di Paliano espions du roi Qu'est ce donc que cette demi portion qui sait à peine tenir une épée ? Si Arthur n'était pas intervenu alors que Luigi était le fruit d'une agression dans les rues de Paris, il serait mort c'est sûr. Depuis cet épisode, le breton a pris en main son éducation d'épéiste. Ils se retrouvent chaque jour sur le terrain pour des leçons. Si Arthur a au début levé les yeux au ciel, l'italien commence à faire de sérieux progrès et ils se sont devenus amis. Mais l'intendant se méfie de cet italien à l'allure efféminée. Il espère qu'il n'est pas homosexuel. Voilà qui mettrait un coup à sa virilité, s'il se faisait à son tour mettre la main aux fesses. | |
Louis de Rohan main de l'ombre Ils sont nobles, ils sont bretons et leurs familles bien appréciées l'une de l'autre, se sont rencontrées plusieurs fois. Si Louis de Rohan a eu davantage l'honneur d'accompagner et de discuter avec la soeur d'Arthur, car la galanterie l'obligeait, il n'en connait pas moins Arthur. Il fut d'ailleurs peiné de son départ précipité et de son engagement sur les mers, mais il ne pouvait déjà que comprendre ce goût de l'aventure et de l'évasion. Au fond ces deux là, se ressemblent étrangement. Si bien que lorsqu'ils se sont revus à Versailles, Rohan lui a offert sa protection contre les agissements de la favorite. Service pour service, Rohan a demandé à son ami de lui prêter de l'argent pour rembourser officiellement ses dettes. Officieusement ? Il s'agit de mettre également de côté pour le clan qu'il dirige. Il lui faut bien des financements et Arthur est riche par ses trésors. Seulement voilà, à réclamer une fois, ça passe mais au bout du troisième versement, Arthur est de plus en plus intrigué. Ce sont à chaque fois de grosses sommes, où finissent-elles ? Rohan est-il donc si endetté ? Arthur décide de mener l'enquête, tout ça commence à lui paraître louche. | |
Henri d'Angoulême main de l'ombre Tout sépare ces deux hommes, de la naissance et leur éducation à leurs manières et leurs amis, mais une chose les rapproche : la marine. Arthur est un vaillant corsaire et Henri s'est engagé dans la marine, au départ faute de pouvoir prendre les armes, puis par passion. Devenu lieutenant sur un vaisseau de la marine royale, Henri voit toujours plus loin, se rêve de pouvoir réformer la marine. Ses propos ont tout d'abord fait rire Arthur, trouvant le jeune homme un peu trop rêveur ... puis, il écouta les explications, pensant qu'il y avait en effet matière à faire. Henri demanda conseil au vieux loup de mer, qui avait une grande connaissance des flottes européennes, si on pouvait s'en inspirer. A force de réflexions maritimes, Henri lança un jour l'idée à Arthur de quitter son statut de corsaire pour celui de marin, et pourquoi pas entrer dans l'administration de la marine royale. Chose dite, chose faite, puisque par faveur royale Arthur a été propulsé à la tête de l'intendance de la marine en Bretagne. | |
Julien de Saint-Bel espions du roi Une chose rapproche les personnes : l'alcool. Ca tombe bien, Arthur s'y connaît en rhum et Julien est tombé dans le vin quand il était petit ! Mais être négociant en vin ne suffit pas toujours pour la demande de certaines personnes à la recherche d'exotisme, avec les importations du Nouveau Monde. Seulement voilà, Julien n'a pas les relations adéquates et il s'est mis en quête de personnes possédant de nouveaux alcools peu connus sur le continent. Et qui de mieux qu'un corsaire ? Oui cela faisait cliché, Julien s'en doutait bien, et c'est pour cela qu'il s'y est pris de manière diplomatique pour sa demande ... par courrier ! Au début, Arthur n'y prêta pas attention, puis en réfléchissant, ce commerce pouvait financer un nouveau bateau, et puis on n'avait jamais trop d'argent pour vivre ! Il lui restait bien quelques tonneaux de rhum, et quelques bouteilles d'alcool de riz du Siam, et cet avantage lui permit de négocier sévèrement face à un Julien aussi emballé que surpris de voir le marin aussi habile dans les affaires. Ils viennent tout juste de conclure cet accord, mais Julien ne va pas rester à 60-40 pour Arthur trop longtemps, il est le négociant, il devrait toucher plus. Si l'alcool unit les gens, l'argent les sépare ! Alors imaginez un commerçant contre un corsaire ce que cela peut donner ! | |
Constance de Prie noblesse française Quand on est une voleuse, il faut savoir viser haut. Ou alors viser juste. Si Constance n'a pas encore la grande ambition de voler dans les grandes demeures peuplées de valets assoupis qu'il faut escalader, elle peut aisément se rendre dans des demeures plus modestes avec des trésors bien cachés. Et une de ces cibles n'est autre qu'Arthur de Roberval, le corsaire qui a ramené une immense trésor à Louis XIV. Il a bien du garder quelques précieuses choses pour lui, et il paraît que les bijoux du Nouveau Monde sont d'un lux inouï. Oui mais l'homme n'est pas le plus mondain, ni le plus facile à approcher, c'est là aussi qu'il faut viser juste. Et Constance sort donc la carte de la séduction. Arthur est après tout un bel homme, autant allier l'utile à l'agréable ! De son côté, Roberval ne s'attendait pas à l'arrivée soudaine d'une sorte de groupie qu'il ne connaissait pas auparavant. Flatté au départ, l'insistance de cette dernière lui fait poser des questions sur ses intentions. Mais Constance a plus d'un tour dans son sac, ce n'est pas un vieux loup de mer qui va lui résister tout de même ! | |
Dernière édition par Louis XIV le 11.09.16 13:17, édité 1 fois
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| | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| Sujet: Re: 2. NOBLESSE FRANCAISE [16/23] 05.06.14 21:56 | |
| ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Première née de Jean-Baptiste Colbert, Jeanne-Marie comprend, au fil des années et de l'ascension de sa famille, qu'elle est destinée à un brillant avenir. Et son père y met les moyens des précepteurs jésuites, des scientifiques et les meilleures personnalités pour faire son éducation, en faire l'égale de son frère né un an après elle. Élève appliquée et assidue, Jeanne-Marie espère, en bonne récompense, être introduite à la Cour. Un plaisir qui peut sembler bien futile, mais qui ne l'est pas pour la demoiselle confinée dans la demeure familiale, ou au mieux dans les demeures des amies de sa mère. Fréquentant la bonne société, la demoiselle se forge vite une culture et un goût pour la musique et le théâtre, tout en étant capable de regarder son père et essayer de l'imiter dans ses stratégies.
Douée en affaires aussi bien qu'à faire des vers, Jeanne-Marie, en plus d'être la fille du principal ministre du roi, était un excellent parti et les propositions de mariages ne se firent pas tarder. Comme Mazarin avec ses nièces, on voulait « épouser le ministre » au travers de sa fille, qui attendait sagement la décision de son père, continuant de fréquenter les salons et aider son père. Ce n'est qu'en février 1667 qu'elle passa devant l'autel avec le duc de Chevreuse, excellent parti en plus d'être bel homme. Le couple n'a pas le temps d'apprendre à se connaître que la guerre les éloigne, seule la correspondance, aussi technique qu'enflammée selon les lettre, les rapproche. Mais pour s'occuper, les salons et ce qu'il reste de la Cour l'occupe, elle ose même donner son avis à son père pour diverses affaires, et parfois les critiquer. Pourtant, elle est prête à défendre son clan bec et ongle, la demoiselle à l'air innocente est pourtant redoutable du haut de ses dix-sept ans ! Après tout, la couleuvre est son emblème ! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Charles Honoré d'Albert noblesse française Ils sont mari et femme depuis peu, passant devant l'autel avant que Charles-Honoré prenne les armes pour partir en guerre. Un mariage arrangé, comme la plupart de l'époque, qui ne déplut pas à Jeanne-Marie : son époux était beau, aimable et d'excellente famille. Du côté du jeune homme, au départ réticent d'épouser une fille de ministre, se laissa charmer par les portraits qu'on faisait d'elle. N'ayant pas eu le temps d'apprendre à se connaître, ils se sont écrits au cours de la guerre, de petits courriers superficiels jusqu'à devenir des lettres enflammées dans l'attente de se revoir. A son retour, Charles-Honoré fut plus que ravi d'avoir sa femme se précipiter dans ses bras. Aujourd'hui, ils apprennent à se connaître et se complètent : elle, courtisane politisée, lui bon garçon un peu trop charmant qui suit sa belle dans ses idées. Un couple à suivre, et dont il faudra se méfier ... même si le problème de non-consommation de mariage les gêne. | |
Marie-Charlotte d'Aumont main de l'ombre C'est une haine mutuelle, électrique, qui se ressent quand elles sont toutes les deux dans une même pièce. Marie-Charlotte en veut au père de son ennemie de l'avoir dépouillée de tout ce qu'elle avait, et Jeanne-Marie prend un malin plaisir à enfoncer le clou à chaque fois, se sentant supérieure à cette ancienne exilée. Mais c'est mal connaître la d'Aumont qui est bien décidée de se servir de cette situation de faiblesse pour mieux poignarder dans son dos son adversaire, de taille malgré son jeune âge. Si pour l'instant, il s'agit essentiellement de piques à chaque rencontre, et de commérages dans le dos de chacune, Marie-Charlotte a pour ambition de blesser au plus profond son ennemie, en s'en prenant à ceux qu'elle aime, la détruire à petit feu, en commençant par faire disparaître une de ses dames de compagnie, avant de s'attaquer à son mari ... | |
Amy of Leeds Elite du Royaume Jeanne-Marie n'ignore pas l'échange de bons procédés entre son père et la favorite en titre. Comment le pourrait-elle, la sœur d'Amy vient tout juste d'épouser son oncle pour que leur alliance soit renforcée. Une alliance très simple : Colbert profite de l'influence d'Amy auprès du roi contre Louvois et d'autres adversaires et Amy entend bien aussi quelques services du clan Colbert. De pouvoir agir contre ses ennemis par des pirouettes politiques habiles que seul le père de Jeanne-Marie peut se permettre en étant au conseil du roi ou bien de connaître certaines mesures royales avant tout le monde. Jeanne de son côté apprend d'Amy à se faire les dents dans la cour de requin qu'est Versailles. En échange, elle est ses yeux et ses oreilles dans toutes les grandes familles. | |
Madeleine Le Tellier noblesse française Fille de Colbert et soeur de Louvois, tous les oppose en bien des termes, mais elles ont une chose en commun : l'acharnement à vouloir protéger son clan. Jeunes, belles et sans scrupules, les deux jeunes femmes jouent les amitiés trop mielleuses en public pour que cela soit vrai, et si on écoute bien leurs conversations, on peut aisément y entendre des piques et des insultes bien cachées. Leurs parents ministres étant bien trop occupés pour cette guerre de clan, ce sont les femmes de la famille qui reprennent le flambeau où il est bon de vouloir détruire l'autre, de le voir souffrir à petit feu. Et aucune des deux n'abandonnera, soyez en certains : elles ont trop d'orgueil pour baisser les armes ... | |
Emile de Chavigny Noblesse française L’un profite d’un puissant ministre, l’autre en est la fille et fréquente assidument les salons. Emile et Jeanne-Marie se sont entendus lors de la révolte et la jeune fille a même été une fervente admiratrice des discours de l’avocat. Elle n’a donc pas hésité à se rapprocher de lui lorsqu’elle a compris que la famille Louvois n’aurait pas laissé son père en paix, pour être certaine de son soutien. Emile, peu corruptible, est toutefois sur la réserve, car s’il soutient Colbert, c’est par pur calcul politique, afin de conserver image et réputation à la cour, et donc auprès de sa clientèle. Il reste un allié un peu tiède de Jeanne-Marie, qui compte bien ne pas en rester là et obtenir de lui une réponse plus claire. S’il refuse? Elle serait bien capable d’enquêter sur les raisons pour laquelle sa soeur d’Emile s’acharne sur cette question d’héritage! La jeune fille porte un nom qui lui ouvre de nombreuses portes et elle n’hésite pas à rappeler à Emile qu’il n’est pas le fils du premier ministre de France! | |
Léna de la Trémoïlle Noblesse française Mêmes âges, même volonté de savoir, d’apprendre, d’être parfaites: les deux jeunes filles se sont parfaitement entendues. Léna, encore innocente à la cour, profite des conseils avisés de Jeanne-Marie, même si hélas elle ne les met pas toujours en pratique! Jeanne-Marie a bien remarqué l’amitié entre sa jeune amie et le comte de la Tour d’Auvergne. Méfiante quant aux intentions de Frédéric, elle surveille Léna lorsqu’elle peut et surtout, essaye de la faire parler: elle sait combien Frédéric doit à Louvois, et que son frère Théodose ennuie son père chaque jour. Le rapprochement de Léna et des Bouillons n’est pas perçu d’un très bon oeil et Jeanne-Marie aimerait mettre fin à cette amitié. Mais Léna ne semble pas prête à faire un choix bien qu’elle ai compris ce qui opposait les deux familles. Hésistant entre son amie et Frédéric, elle joue encore sur les deux tableaux, se refusant pourtant à trahir l’un ou l’autre. | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Seule héritière de ses parents aux grands destins, il fallut à Marie-Julie, de son nom complet, faire sa place parmi ce beau monde. En effet, son père, Charles de Sainte-Maure, est grand militaire et homme de lettres, et sa mère, Julie d'Angennes, est salonnière d'exception puis gouvernante des enfants de France. Et si l'on remonte un peu, sa grand-mère n'est autre que Catherine de Vivonne, la grande salonnière de l'hôtel de Rambouillet, rien que cela ! Autant dire que Julie n'avait pas le droit à l'erreur, ni d'être sotte. Bien heureusement, ce milieu littéraire l'attirait grandement, une grande amatrice d'ouvrages et de théologie, elle put se vanter à dix-huit ans d'avoir lu l'Ancien et le Nouveau Testament ! Mais aussi de la poésie classique, les tragédies et les romans à la mode, et profitait du salon de sa grand-mère pour donner son avis et faire ses premiers pas dans le grand monde. A l'âge de douze ans, Julie fut présentée à la Cour et Anne d'Autriche, charmée par la belle enfant, invite toute la famille Sainte-Maure au mariage royal.
Durant son adolescence, la jeune femme est aux côtés de sa grand-mère pour tenir salon à l'Hôtel de Rambouillet, grand salon renommé principalement peuplé de femmes, de « précieuses » comme on les appelle, et dont Molière s'est moqué. Julie est la princesse du bon mot, s'intéresse à tout, notamment à la politique. Au milieu des hommes, bon nombre de parlementaires se précipitent dans ce milieu féminin et intelligent, où les langues se délient. En 1665, sa grand-mère décède et c'est Julie qui reprend les rênes du salon avec grâce et force. On y parle autant littérature que politique, tous se prêtent au jeu du théâtre, et on y voit autant d'admirateurs de Colbert, comme elle, que de nostalgique de Fouquet entre autre. Mais attention, derrière ce charmant visage d'ange, elle est tout de même féroce, ambitieuse et un peu trop curieuse car les diverses conversations de son salon sont toujours consignées dans ses carnets. La belle demoiselle préfère se couvrir, cela peut toujours servir, surtout quand on espère gravir les échelons. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Marie de Durfort noblesse française Rien en Marie ne trouve grâce aux yeux de Julie: trop débridée, pas à sa place, elle ne fait pas honneur à son nom, et de surcroît, ne se vante-t-elle pas de ses racines protestantes?! Mais une simple querelle de salon serait bien triste sans l’intelligence des deux jeunes femmes qui, pour se mettre à l’épreuve l’une de l’autre, se lancent constamment des défis. Challenges qui, petit à petit, en sont venus aux oreilles de la cour qui se délecte à présent des paris qu’elles se lancent. Mais si les premiers furent innocents, ils le deviennent de moins en moins, et les deux jeunes femmes s’ingénient à chaque fois pour mettre l’autre en défaut et écorner l’image de sa rivale. Julie a donc mis Marie au défi de se faire épouser de Paris de Longueville, alors que la demoiselle de Durfort prétend que Julie ne parviendra jamais à séduire et faire s’engager Derek de Saxe! Les paris sont ouverts! | |
Philippe-Julien Mancini noblesse française Il est bon parfois de ne pas faire de faux semblant avec quelqu'un. Invité au salon, le Mancini avait fait comme toujours son intéressant avec ses bons mots, ses références et ses artistes en vogue dont il pouvait avoir des tableaux. Toujours un peu charmeur, il avait aussi tenter de charmer la belle Julie qui l'avait envoyé paître en riant. C'était devenu un jeu : lui la poursuivait, elle le rejetait sans pourtant dire un non fermé. Cet amusement les rapprocha petit à petit, le désir fit place à l'amitié, dans des discussions toujours plus folles et plus élevées, mais aussi de jolies confidences. Philippe-Julien retrouve un peu de sa soeur Marie Mancini en Julie et laisse au placard son attitude de tombeur quand ils sont seuls. Quand il lui avoua ses méfaits de contrebande, Julie voulut aussitôt participer à l'affaire en trouvant des acheteurs potentiels. Un beau duo d'escrocs et de colbertistes, redoutables lorsqu'ils sont ensemble dans l'intrigue ! | |
Louis Molé Noblesse française Bien que 9 ans les séparent, Louis et Julie furent fiancés lorsque la jeune fille atteignait ses 17ans. Quelques rencontres officielles, des discussions autour des conditions du mariage, la jeune fille se voyait déjà épouser l’un des hommes les plus animés - disait-on - du Parlement, et non des moins séduisants! Mais en 1663, un simple incident fera tout basculer: la nomination d’un parent de Colbert comme maître des requête. Les deux fiancés se découvrent alors opposés l’un à l’autre: alors que Louis soutient la famille Fouquet, Julie a depuis longtemps rallié le clan Colbert. Et même si la jeune fille tenta de raisonner le fiancé, celui-ci rompit tout lien avec elle en public, dans une volonté affichée de ne pas salir sa réputation. S’il a tourné la page, Julie reste meurtrie d’avoir été ainsi humiliée, et lorsqu’on a pour ami un certain Mancini, les ennemis peuvent craindre pour leurs arrières!
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Philippe d'Artagnan noblesse française Julie avait invité personnellement le duc de Gascogne, intriguée par ce garçon dont on peignait différents portraits : tantôt gentilhomme bien éduqué et lettré, tantôt fou paranoïaque qui se terre chez lui une fois sa charge faite. Intrigant, non ? Elle voulut le rencontrer d'elle-même et ne fut pas déçue de voir apparaître un garçon charmant, venu avec quelques histoires gasconnes plaisantes, et même une fois son violon. Seulement, Julie a remarqué les quelques coups d'oeil à la fenêtre, ces instants de tension, ... Ce garçon avait bien plus à cacher qu'il pouvait le montrer. Curieuse, elle se mit à le suivre et crut tout d'abord qu'il avait bel et bien ses tendances paranoïaques, jusqu'à ce qu'elle remarque une silhouette suivant le gascon ! Ne sachant comment lui avouer, Julie se demande bien qui cela peut bien être. Et ne perdant jamais de vue son côté artistique, elle s'est mise à écrire un roman sur le sujet ... avec l'idée de se faire corriger par Philippe, pour qu'il comprenne le message ! | |
Paris de Longueville Noblesse française Dites “Non” à Paris de Longueville en public, écrivez quelques vers acides à son sujet et vous serez certains de vous faire un coriace ennemi: c’est ce qui est arrivé à Julie, après qu’elle ai fermement refusé les avances du jeune prince. Mais si Paris souhaite se venger de cet affront, il n’a pas prévu la force de la réplique de la digne héritière de Catherine de Vivonne! Julie n’a aucune envie que ce séducteur gagne la partie et n’hésite pas à le lui faire savoir lorsqu’il sort quelques tours de son sac. Mais ce qui a commencé comme une petite joute de cour prend depuis peu des proportions plus importantes, car l’un et l’autre sont bien décidés à détruire leur rival par tous les moyens possibles: pamphlets et écrits injurieux, mais aussi cabale pour mieux salire la réputation. Tout est permis, l’unique limite est celle de leur conscience. Mais lorsque l'on apprend la scandaleuse grosses d'Alexandrine-Octavie d'Estampes, Julie a trouvé de quoi alimenter les rumeurs sur l'identité du père! | |
Daniel de Cosnac Noblesse française Lorsque Louis Molé a mis fin à leurs fiançailles, Julie ne trouva d’autre oreille que celle de l’aumônier de Monsieur: Daniel de Cosnac. Depuis, c‘est régulièrement que la jeune fille vient confier ses menus péchés et ses doutes à l’évêque, non sans récolter quelques conseils avisés de la part du grand intriguant. C’est que Daniel a vite compris le potentiel de la jeune femme! Non sans prodiguer de sages et pieux avis, il n’hésite jamais à l’aider dans ses affaires de cours, la protégeant parfois et la guidant pour éviter qu’elle ne tombe. C’est lui-même qui lui a soufflé l’idée de dénoncer Paris de Longueville dans l’affaire d’Estampes, comme une vengeance indirecte envers Philippe d’Orléans. Julie invite régulièrement l'évêque dans son salon et en est ainsi devenu la coqueluche pour ses bons mots et son humour piquant. Leurs petites affaires tournent parfaitement bien, chacun sait qu’il peut faire confiance à l’autre et cet improbable duo fonctionne à la perfection: on leur donnerait le Bon Dieu sans confession! | |
Rebecca Stuart main de l'ombre Quelle aubaine pour Rebecca ! L’Écossaise est née pour manipuler on le sait et c'est presque naturellement qu'une amitié forte s'est tissée entre Julie et elle ! Pourtant, ce lien a été bien pensé dans l'esprit de la brune ! Julie est la fille de la gouvernante des enfants royaux, n'est ce pas là une opportunité en or pour le parti Rohan, puisque Louis veut devenir le gouverneur du dauphin ! A l'heure où l'on interrogera la marquise douairière de Rambouillet - car il ne faut pas s'y fier si le roi rend visite à sa propre gouvernante chaque matin, c'est qu'il mettra un point d'honneur à connaître l'avis de celle de son fils - il faudra absolument que seul le nom du chevalier sorte ! Pour cela, il faut garder la confiance de Julie à tout prix, or cette jeune fille est aussi intelligente que curieuse de nature et Rebecca a tant à cacher, comme ses nombreuses identités par exemple qu'il faudra des ruses de tous les instants ! Une seule erreur et le château de cartes s'écroulera ! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Issue d'une petite baronnie du centre de la France, Anne n'attendait pas grand chose de la vie, étant enfant, en étant une petite noble de campagne. Mais son père avait de grandes attentes de sa part, la voyait déjà épouser un grand seigneur et pourquoi pas, la propulser à la Cour de France ! Alors que ses fils apprenaient l'art de l'épée, la jeune enfant eut de nombreux cours de maintien, de danse et de musique, beaucoup plus que les autres filles des alentours. Anne a quatorze ans lorsqu'on l'envoya à la Cour de France, son père ayant épuisé toutes ses relations pour permettre à sa fille d'entrer au service d'une lointaine cousine. La voilà au milieu des courtisans sous le jeune règne de Louis XIV. Sa jeunesse et sa naïveté le fit tremper dans la Fronde et puis lui fit rencontrer l'amour, Henri-Charles de la Trémoïlle dont elle eut une fille.
C'est peu après cette période troublée que la demoiselle fit la connaissance du marquis de Gallerande qui tomba fou d'elle et de sa beauté. Trop vieux pour elle, Anne se refuse mais pour éviter une disgrâce royale, la jeune femme épouse cet homme qui a des relations, militaire et droit dans ses bottes. Elle regretta bien vite son geste car les sentiments s'estompent du côté du mari tandis qu'elle entre au service d'Anne d'Autriche. Les plaisirs de la Cour sont son plus grand délice, aime ce courant précieux où elle plonge dedans. Elle serait tellement mieux sans cet encombrant mari … Si le faire assassiner était le plus simple, Anne préféra utiliser le poison pour se débarrasser de ce gêneur. Depuis six ans, la veuve profite de la vie, avec sa passion pour collectionner les jeunes amants, les beaux tableaux et … faire fructifier le commerce de poison. A l'apparence angélique, Anne de Gallerande est une calculatrice manipulatrice, ce qui l'a hissée désormais à un poste très en vue dans la Maison de la favorite. Pour le conserver comme pour arriver à ses autres fins, son sang froid est sans faille, sauf quand le feu de la passion la prend au corps. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Léna de la Trémoïlle noblesse française La faisant entrer à son service, cette jeune enfant est la fille d'Anne. Elle était encore toute jeune, à peine seize ans, lorsqu'elle fit la connaissance d'Henri-Charles de la Trémoille à Paris. Un peu vieux mais encore bel homme, Anne fut charmée par ce personnage charismatique et il ne fallut pas longtemps qu'ils se lancent dans une relation charnelle. Mais une fois enceinte, Anne se mit à paniquer et passa un pacte avec son amant : ce serait lui qui s'occuperait de leur enfant. La chance voulut que l'épouse d'Henri-Charles accoucha à la même époque d'un enfant mort-né. Voilà comment Léna fit son entrer dans la famille. Anne apprécie de retrouver sa fille, sans lui avouer qu'elle est sa vraie mère, qui lui ressemble tant et lui enseigne les rudiments de la Cour, prend en charge son éducation. Léna est sa parfaite poupée à façonner, sa digne héritière. | |
Rose Beauregard sujets du royaume Après la disgrâce de son ancienne meilleure amie Evangéline de Comborn, Amy of Leeds favorite officielle a nommé au poste de Surintendante de sa Maison celle qu'Anne ne connait que sous le nom de Marie de Schwarzenberg. Une princesse venue du Saint Empire Germanique. Etre la seconde femme la plus puissante de la suite de la favorite ne suffit pas à Anne ! Qui aimerait être l'ombre de l'ombre ? C'est bien simple depuis plus d'un an, la marquise met tout en oeuvre pour voler cette charge à cette nouvelle rivale, le tout très ouvertement d'ailleurs. De coups bas en coups bas, Anne et "Marie" se déchirent. C'est à celle qui apportera le plus de marques de loyauté à leur puissante maîtresse. Une véritable guerre de jupons pour laquelle la Cour retient son souffle bien des fois et qui compte patiemment les points. Qui l'emportera ? | |
Lionel Gaudin artistes Sa passion pour les jeunes amants la poussent à aller puiser dans les comédiens. Peu importe le rang du pendant qu'ils soient jeunes, beaux et plein de fougue. Sous une autre identité, celle d'une riche bourgeoise qui s'attache les services de Lionel, appâté par le gain d'argent et la beauté sensuelle d'Anne. Elle est persuadé que le jeune homme est amoureux d'elle alors qu'il n'en est rien, même s'il est fasciné par cette personnalité hors du commun. | |
Marc de Beauharnais mousquetaires Marc cherche à connaître les raisons de l'incendie et de la mort de sa femme. La raison est simple : madame de Beauharnais fut au mauvais endroit au mauvais moment, vu de ses yeux une transaction de poisons faite par Anne elle-même. La jeune femme s'enfuit et s'enferma chez elle, attendant que son mari vienne la rejoindre pour tout lui raconter. Mais elle n'en eut pas le temps, la marquise de Gallerande pénétra dans la maison assomma l'épouse et mit le feu à la maison. Aujourd'hui, elle garde un œil sur Marc, pour savoir l'avancée de son enquête. Lui pense qu'elle veut le séduire et n'y prend pas plus attention que cela. S'il savait … | |
Alfie Howard noblesse étrangère L'anglais a une belle plume et sait écrire de beaux vers. Durant de longs mois, Anne fut sa muse, Alfie n'écrivait que pour elle, sur elle avec passion et bons mots. Cela flattait bien sûr la marquise qui ne s'en lassait jamais, bien trop heureuse qu'on exalte sa beauté avec autant de ferveur. Puis Alfie commença à se détacher de la marquise progressivement. Apprenant au détour d'une conversation les sentiments du jeune homme pour le Chevalier de Lorraine, elle commença par enrager puis imaginer une mauvaise vengeance … Voilà qu'elle passa un pacte avec l'anglais : il l'aidait comme porteur de paquets et elle l'aide à se rapprocher de son Chevalier. Ce qu'Alfie ne sait pas, c'est que les paquets sont du poison et Anne a bien l'intention de le faire surprendre, poison en poche, en le dénonçant à Monsieur, qui se ferait une joie de voir Surrey la tête sur un pique. | |
Éloïse Vergne sujets du royaume Voilà les deux femmes dans de beaux draps. Curieuse, Éloïse a suivi les agissements de la marquise pour pouvoir faire un rapport à sa maîtresse, Evangeline. Anne s'est sentie suivie et elles ont passé leur soirée à se poursuivre dans Paris avant que la marquise ne rentre dans une hôtel particulier où se déroulait une soirée assez … intime. Masquées, elles sont passées entre les couples enlacées mais Anne fut la plus maline, retirant le masque de la camériste au milieu d'une pièce avec quelques invités. Eloïse, découverte, s'enfuit morte de honte. Mais n'a pas dit son dernier mot, tout comme Anne. Bref, la guerre est déclarée. | |
Aliénor de Wittelsbach noblesse étrangère Mécènes et côtoyant les hautes sphères, Aliénor et Anne ont eu plusieurs occasions de se rencontrer et de s'entendre. Lors d'une visite chez l'archiduchesse, Anne a pu constater que sa nouvelle amie avait une serre et une passion sur les plantes, mais seulement de les faire pousser, ou en utilité médicale. La marquise française lui parla de botanique et demanda, en tout amitié, de pouvoir lui passer quelques plantes pour se soigner. Bonne poire, Aliénor ne pouvait pas refuser. Et voici comment, sans le savoir, l'autrichienne devenait fournisseur d'une empoisonneuse ! Anne profite de la bonté d'Aliénor pour la manipuler et l'engager sur la mauvaise pente, pour se préserver le jour où elle serait découverte. Oui, Anne rejetterait la faute sur son ''amie'' pour sauver sa peau. L'amitié ? Oh, c'est surfait ... | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Faites attention aux apparences, elles peuvent s'avérer trompeuses, même concernant la jeune Léna. Venue de la famille de la grande famille de la Trémoïlle, elle en est fière et a de quoi. Pourtant sa naissance est plus obscure que cela : Henri-Charles de la Trémoille, son père, a trompé son épouse pendant la Fronde avec la belle et jeune Anne de Gallerande, et de cette liaison est née Eléonore, dit Léna. Trop jeune pour s'en occuper et pour éviter le scandale, Anne laissa Léna à son amant qu'elle ne revit jamais. Henri-Charles ramena l'enfant à son épouse, elle aussi qui avait accouché mais d'un enfant mort-né. Pendant que son père ayant pris le parti du prince de Condé durant la Fronde, fut incarcéré à Amiens, la jeune enfant fut élevée par sa grand-mère, Marie de La Tour d'Auvergne, qui la berça dans le protestantisme, lui apprendre à être fière de ses origines et à cultiver le bon goût. Malgré son sale caractère, elle fut une fille bien éduquée et Léna a pu apprendre la musique et la danse avec grande facilité.
Sûre d'elle, téméraire et d'un tempérament de feu, Léna ne ressemblait pas à sa douce mère, davantage à sa téméraire grand-mère. Pourtant, la jeune fille gardait au fond d'elle une certaine mélancolie, incapable de refermer sans savoir d'où cela vient. Cela se ressent lorsqu'elle joue du clavecin. A seize ans, il est temps de l'envoyer dans le grand monde et Henri-Charles la confie à Anne de Gallerande, officiellement une amie de la famille. Loin du château de Thouars où elle avait fait ses griffes, la jeune Léna avait bien du mal à trouver sa place à la Cour, et a bien du mal à trouver sa place puisque la jeune fille ne sait pas garder ses amis plus de quelques jours à cause de son caractère et son envie de tout diriger. Devenue la demoiselle de compagnie de la marquise de Gallerande, Léna semble petit à petit trouver sa place grâce à Anne qui l'a prise sous son aile, comme une seconde mère (ou plutôt une première). Avec elle, Léna apprend les ficelles de la Cour et les pièges à éviter. Mais sa jeunesse et son caractère reviennent parfois au galop et la jeune demoiselle a des envies de se brûler les ailes, de conquérir le monde … quitte à trébucher lourdement ! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Anne de Gallerande noblesse française La faisant entrer à son service, cette jeune enfant est la fille d'Anne. Elle était encore toute jeune, à peine seize ans, lorsqu'elle fit la connaissance d'Henri-Charles de la Trémoille à Paris. Un peu vieux mais encore bel homme, Anne fut charmée par ce personnage charismatique et il ne fallut pas longtemps qu'ils se lancent dans une relation charnelle. Mais une fois enceinte, Anne se mit à paniquer et passa un pacte avec son amant : ce serait lui qui s'occuperait de leur enfant. La chance voulut que l'épouse d'Henri-Charles accoucha à la même époque d'un enfant mort-né. Voilà comment Léna fit son entrer dans la famille. Anne apprécie de retrouver sa fille, sans lui avouer qu'elle est sa vraie mère, qui lui ressemble tant et lui enseigne les rudiments de la Cour, prend en charge son éducation. Léna est sa parfaite poupée à façonner, sa digne héritière. | |
Élisabeth d'Alençon noblesse française A la base, ces deux demoiselles devraient ne pas s'aimer. Mais Léna est plus intelligente qu'elle peut le montrer et s'est dit qu'être dans l'entourage de la duchesse d'Alençon, cousine du roi de France, pouvait être pas mal. Et s'il faut pour cela se montrer doux comme un agneau, elle le ferait, même si elle devait jouer les diablesses par derrière ! Élisabeth n'est pas dupe des intentions de la jeune femme mais elle voulut voir combien de temps Léna tiendrait en fausse bigote ! De visites de couvents en œuvres de charité, la duchesse constata que sa recrue tenait le coup. De son côté, Léna pensait que de suivre Élisabeth serait plus ennuyeux et les deux demoiselles ont en commun : elles aiment cracher sur autrui. Des copines langues de vipère, presque à se dire « et si on disait du mal? » et l'autre répondre « oh oui ! » avec des petits sourires. Qui aurait pensé que la bigote et la petite peste trouveraient un terrain d'entente ? | |
Anne-Marie de Montpensier élite du royaume Quand Anne-Marie reçut une demande de son ami Henri-Charles de la Trémoïlle de surveiller sa fille Léna, d'être une sorte de chaperon pour elle, la Grande Mademoiselle a ri et répondu par la négative de façon moqueuse. Seulement voilà, il fit aussi la demande au roi et celui-ci prit cette demande au sérieux et pria sa cousine de surveiller la jeune demoiselle, de la faire entrer dans le grand monde et de l'éloigner de la débauche. Léna fut tout d'abord enchantée de se rapprocher de cette grande dame qui pourrait lui apprendre tant de choses. Mais Anne-Marie y montre tellement de mauvaise foi et peu d'entrain que la jeune Léna fut bien vite déçue. Alors elle se mit en tête de tester son chaperon, en sortant tard le soir, s'amusant à flirter lors de grands événements ... Et cela marcha ! Anne-Marie, piquée au vif (et s'étant fait remonter les bretelles par le roi) décida de prendre sous son aile la jeune Léna et de l'empêcher de faire des erreurs. Mais on n'est pas sérieuses quand on a 17 ans, et Anne-Marie va avoir du pain sur la planche, surtout lorsqu'elle découvrit que Léna était la fille d'Anne de Gallerande et son ami Henri-Charles. Dur de porter un si lourd secret ... | |
♦ Frédéric de la Tour d'Auvergne Noblesse française Léna était tout ce que Frédéric souhaitait pour tromper son ennui: innocente, crédule à la cour, il s’est rapproché d’elle à son arrivée, a étalé ses titres et ses compétences pour la séduire, la mettre à ses pieds et jouer avec elle quelques mois en lui promettant mariage, monts et merveilles. Mais la désillusion fut ironiquement cruelle, car Léna ne tomba pas dans le piège, Frédéric ne l’intéressant pas le moins du monde! Elle s’amusa de son jeu, y joua allègrement jusqu’à ce que le comte se rende compte que son petit piège s’était retourné contre lui. Au lieu d’en prendre ombrage, les deux jeunes gens s’en amusèrent et restèrent proches l’un de l’autre, courant les jeux et les salons, étant de tous les bals. Frédéric reste toutefois un ange noir sur l’épaule de Léna; même si elle s’en doute parfaitement, elle ne trouve rien de plus excitant que d’aller à l’encontre de la loi, tant qu’on ne l’outrepasse pas. Et c’est encore plus pétillant si Frédéric l’aide à faire tourner la duchesse de Montpensier en bourrique! Récemment, pourtant, Frédéric lui a reproché son amitié avec Jeanne-Marie Colbert: elle n'est pas de son rang, pas de sang noble, une Trémoïlle ne peut s'acoquiner avec des bourgeois! Léna balance entre Jeanne-Marie et Frédéric, ne voulant choisir l'un ou l'autre. | |
♦ Jeanne-Marie Colbert Noblesse française Mêmes âges, même volonté de savoir, d’apprendre, d’être parfaites: les deux jeunes filles se sont parfaitement entendues. Léna, encore innocente à la cour, profite des conseils avisés de Jeanne-Marie, même si hélas elle ne les met pas toujours en pratique! Jeanne-Marie a bien remarqué l’amitié entre sa jeune amie et le comte de la Tour d’Auvergne. Méfiante quant aux intentions de Frédéric, elle surveille Léna lorsqu’elle peut et surtout, essaye de la faire parler: elle sait combien Frédéric doit à Louvois, et que son frère Théodose ennuie son père chaque jour. Le rapprochement de Léna et des Bouillons n’est pas perçu d’un très bon oeil et Jeanne-Marie aimerait mettre fin à cette amitié. Mais Léna ne semble pas prête à faire un choix bien qu’elle ai compris ce qui opposait les deux familles. Hésistant entre son amie et Frédéric, elle joue encore sur les deux tableaux, se refusant pourtant à trahir l’un ou l’autre. | |
Henri d'Angoulême main de l'ombre La mère d'Henri recherche une nouvelle épouse pour son jeune fils, et il est difficile de faire meilleur mariage qu'une de La Tour d'Auvergne ! A moins d'une La Trémoïlle ... Et Léna est célibataire, pas même fiancée à son âge ! Un excellent parti, une belle jeune femme et une dot pharamineuse, de quoi emballer tout le monde ! Enfin, sauf Henri lui-même et le père de la demoiselle, Henri-Charles. Léna ayant eu vent de cette idée de mariage était heureuse, elle ne comprenait d'ailleurs pas pourquoi on ne la fiançait pas ni pourquoi aucun prétendant ne venait jusqu'à elle ! En effet, les rumeurs de bâtardises ont couru dés sa naissance et personne ne voulait s'y risquer. Henri n'avait plus envie d'un mariage mais il faut avouer que ce serait faire la fine bouche que de refuser. Si la demoiselle ne lui plaît pas plus que cela, trop jeune et capricieuse, c'est épouser un nom et espérer en avoir des titres ! On peut voir donc le jeune homme s'amuser à faire la cour, souffler le chaud et le froid avec Léna qui se croit amoureuse, et crie un peu partout qu'elle va devenir duchesse d'Angoulême. C'est un peu s'emballer, Henri-Charles de la Trémoïlle n'a toujours pas donné son accord, il faut lui faire entendre raison ... | |
Athénaïs de Montespan Noblesse française Léna est une cousine de Louis Alexandre de Noirmoutiers, ex fiancé d'Athénaïs. Celui-ci a dû s'enfuir au Portugal suite à une sombre affaire de duel. Françoise sincèrement éprise du gentilhomme et presque humiliée d'avoir épousé un parti aussi misérable que le marquis de Montespan y songeait souvent. A l'arrivée de Léna, elle s'est plusieurs fois renseignée sur le sort de Louis et toutes deux aimaient se raconter certains souvenirs avec lui. Mort depuis quelques semaines, la jeune fille a dû lui apprendre son décès. Tâche difficile. Françoise a pu malgré tout être soutenue par Léna et par le père de cette dernière. Oui Henri Charles est l'actuel amant de passage d'Athénaïs, du haut de ses 46 ans, il n'a après tout rien perdu de sa vigueur ni de son charisme puis certains traits de visage lui rappellent justement Louis Alexandre. Une liaison qui risque de ne pas plaire à la jeune Léna si jamais elle l'apprend. Seront-elles amies encore longtemps ? | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Fille du Duc de Mortemart, Athénaïs était un des plus beaux partis de France de par ses origines et de sa fortune. En effet, sa famille remonte dans les méandres de l'ancien temps et la jeune femme n'a jamais manqué de le crier sur les toits. Grande précieuse, Françoise de son vrai prénom prit celui d'Athénaïs, et se plaît dans un monde de frivolité avec dentelles et fils d'or. Elle vit dès l'enfance au plus proche de la famille royale puisque son frère Vivonne est un grand ami du Roi. Elle préfère jouer avec le frère cadet à se maquiller et cela ne changea pas au fil des années. Grâce à son rang, sa beauté et sa culture, elle pouvait épouser les plus grands du royaume, la rumeur qu'elle épouserait même Monsieur. Mais ce n'est qu'une rumeur inventée par les deux amis qui fut presque pris au sérieux par leurs parents respectifs.
Après quelques voyages, la demoiselle épousa un marquis, un misérable marquis à court d'argent. Un mariage honteux selon la jeune femme et elle part rejoindre la Cour continuer ses sarcasmes et ses frivolités. Là est son monde qu'elle aime et ne veut nullement quitter, pas même pour mari et enfants. Après tout, elle est dame d'honneur de Madame, ce serait une insulte que de quitter une telle place ! Athénaïs aime paraître à la Cour avec de magnifiques nouveaux habits, lancent des coupes de cheveux et des manières. Mais il n'y a qu'une choses que la marquise n'arrive pas à avoir : le Roi. Pour lui, elle est allée très loin jusqu'à se rendre au front durant la guerre contre la Lorraine. Sous prétexte d'accompagner son mari en épouse parfaite et attentionnée, elle a sorti toutes ses armes de séduction. Si Louis XIV fut plus que tenté, il ne put consommer à cause de ses nombreuses préoccupations militaires. Une fois tous deux revenus à Versailles, rien ne semblant s'interposer, elle crut enfin triompher pour de bon. Malheureusement, un évènement bien spécial fit que le roi revint vers sa favorite en titre. Si pour la supplanter, elle était prête à tout, même à tremper dans un commerce de poisons ... Ce qu'elle fait d'ailleurs, son orgueil a été plus que blessé par cet épisode ! Alors, elle se console dans les bras d'un amant de passage. Mais attention à ne pas trop longtemps chasser dans le lit d'autres hommes, elle pourrait bien perdre l'avantage qu'elle avait sur la horde de courtisanes tout aussi ambitieuses qu'elle.
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Philippe d'Orléans élite du royaume Athénaïs est son amie d'enfance : Louis avait Vivonne, Philippe avait Françoise, devenue Athénaïs. Tous deux passaient des journées entières à se coiffer et se peinturlurer le visage ainsi que de courir en robe dans les couloirs du Louvre ou de Saint-Germain avec le jeune Thimoléon de Choisy. Au fil des années, ils se transformèrent en deux précieux, friands tout autant des habits somptueux que des ragots sordides. Liens renforcés par leurs mariages ratés, ils adorent parler de leurs amants et critiquer leurs époux(se), ainsi que les autres de la Cour ! | |
Henriette d'Angleterre élite du royaume Quand deux précieuses se rencontrent, tout est possible et imaginable, de la plus grande amitié à la pire guerre. Athénaïs est sa dame de compagnie et amie depuis son mariage, elles se sont rencontrées par le biais de Philippe. Toutes deux se ressemblent peuvent passer des heures à discuter sur tous les sujets du monde avec passion ou dédain, s'amuser à parler sur Monsieur et sur leurs amants. Elles se couvrent mutuellement dans leurs aventures et se vouent fidélité. Une belle amitié où chacune peut compter sur l'autre en toute confiance. | |
Amy of Leeds élite du royaume Si Amy ne peut supporter une personne, c'est bien la marquise de Montespan. Cette femme veut prendre sa place, la favorite le sait mais ne se laissera pas faire ! Quant à Athénaïs, elle ne supporte pas l'ascension sociale de l'anglaise et est prête à tout pour la discréditer, la Montespan lance d'accablantes rumeurs à son sujet. Amy réplique, défend son territoire et se bat bec et ongle et ne se laissera jamais faire ! Une guerre pour avoir le souverain est déclenché à Versailles et a déjà fait des étincelles ! D'ailleurs Athénaïs a bien failli réussir à lui voler le roi durant la guerre et à son retour. Hélas pour la marquise, elle n'avait pas compté sur le retour d'une des filles jumelles du roi et d'Amy, celle qui avait été kidnappée. Personne ne connaissait l'existence de cet enfant, si ce n'est la favorite bien sûr et Louis a été ému du silence qu'Amy s'est imposé par peur qu'on ne fasse du chantage au roi pour récupérer l'enfant. S'il s'était éloigné d'elle à cause de sa mélancolie trop pesante, il est revenu à elle et semble t-il pour de bon ! Pourtant, les deux jeunes ennemies devraient se méfier, à se regarder toujours en chien de faïence, elles en oublient de regarder ailleurs. | |
♦ Tristan Vaillant Sujets du royaume - médecin Lorsqu’Aténaïs est tombée dans son propre piège en s’empoisonnant par mégarde, c’est Tristan Vaillant que son mari est allé chercher pour cette forte fièvre, comptant sur le savoir du célèbre médecin pour guérir sa femme. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant la raison exacte de cette fièvre! Ses questions ont importuné Athénaïs qui a préféré lui révéler la vérité. Mais celle-ci a un prix: en échange du silence du médecin, Athénaïs lui a promis ce qu’il désire le plus: être reconnu par ses pairs, quitter l’Hôtel Dieu, se tailler une belle réputation pour ensuite devenir gentilhomme. Elle ment si bien que Tristan a serré cette main tendue, non sans quelques scrupules à trahir ainsi sa profession: mais pour obtenir ce qu’il souhaite ardamment, ne faut-il pas être prêt à tout? S’il n’élimine aucun soupçon, il devrait pourtant se méfier un peu plus de cette mante religieuse, qui ne compte pas tenir sa parole aussi facilement: lorsqu’on a un parfait bouc émissaire, pourquoi se soucier d’honorer sa promesse?
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Diane de Rosselet espions du roi Les poisons, c'est toujours une affaire d'amitié, les deux jeunes femmes en sont bien conscientes. Elles se connaissent depuis plusieurs années, gravitant dans la haute société et connaissant les membres de la famille royale. Même esprit vif et même coquetterie, elles auraient pu être rivales mais elles sont bien trop intelligentes pour se mettre à dos ! C'est donc ensemble qu'elles tombèrent dans les poisons. Diane connaît les bonnes adresses et surtout, informe son amie des rumeurs d'enquête pour ne pas se faire attraper. Mais leur amitié va plus loin encore : Diane est appréciée par le roi qui ne lui en a jamais voulu d'avoir travaillé pour Fouquet, c'est donc la personne idéale pour mettre Athénaïs en avant et la jeter dans le lit royal. Voici les deux à fomenter des plans pour que cela arrive. Athénaïs favorite, ce serait aussi pour Diane l'occasion de monter en grade ! | |
Léna de la Trémoïlle Noblesse française Léna est une cousine de Louis Alexandre de Noirmoutiers, ex fiancé d'Athénaïs. Celui-ci a dû s'enfuir au Portugal suite à une sombre affaire de duel. Françoise sincèrement éprise du gentilhomme et presque humiliée d'avoir épousé un parti aussi misérable que le marquis de Montespan y songeait souvent. A l'arrivée de Léna, elle s'est plusieurs fois renseignée sur le sort de Louis et toutes deux aimaient se raconter certains souvenirs avec lui. Mort depuis quelques semaines, la jeune fille a dû lui apprendre son décès. Tâche difficile. Françoise a pu malgré tout être soutenue par Léna et par le père de cette dernière. Oui Henri Charles est l'actuel amant de passage d'Athénaïs, du haut de ses 46 ans, il n'a après tout rien perdu de sa vigueur ni de son charisme puis certains traits de visage lui rappellent justement Louis Alexandre. Une liaison qui risque de ne pas plaire à la jeune Léna si jamais elle l'apprend. Seront-elles amies encore longtemps ? | |
Dernière édition par Louis XIV le 11.09.16 13:33, édité 2 fois
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| | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| Sujet: Re: 2. NOBLESSE FRANCAISE [16/23] 05.06.14 21:56 | |
| ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Ne jamais se fier à un visage d'ange comme celui de Madeleine, ce serait bien trompeur ! Fille de Michel Le Tellier est le secrétaire d’État à la guerre, elle est la dernière de la fratrie composée de deux autres garçons. Éminente personnalité de la Cour, son père espère faire de ses enfants de grandes personnalités et leur donne une éducation digne de la haute noblesse, et Madeleine est mise à la même hauteur que ses frères. Un peu dissipée et quelque peu garçon manqué durant son enfance, il fallut du temps et de la persuasion pour la faire asseoir et étudier. Sa passion ? La peinture, en particulier le portrait et sa famille fut un parfait terrain d'exercice. Et quand elle ne tient pas un pinceau ou s'entraîne à danser, Madeleine monte à cheval et s'en va chasser en famille. Habile tireuse, elle a appris à ne jamais manquer sa cible.
A quatorze ans, la voici mariée à un excellent parti, Louis-Marie d'Aumont, fils du duc d'Aumont, grande famille s'étant fait un nom sur les champs de bataille, de douze années son cadet. Le couple n'est pas heureux, Madeleine déteste être loin de la Cour, confinée dans la demeure familiale, et décide de se passer de l'aval de son mari pour retourner à Paris, pour loger chez son beau-père à l'Hôtel d'Aumont. Sa beauté, ses mots acerbes et son cynisme font les beaux jours des salons, tout comme ses portraits. Elle tombe enceinte une première fois, après trois années de mariage. Cela ne calme pas le mariage orageux où les deux caractères sont incompatibles, mais Madeleine a l'avantage d'être fille du ministre de la guerre, et sœur de Louvois, étoile montante de la politique. Proche de son aîné, ils forment un tandem pour gagner en prestige à la Cour tout en affaiblissant leur ennemi Colbert, et n'hésite pas à tout faire pour réussir, quitte à séduire de potentiels partisans. Son mari à la guerre, Madeleine se sent plus libre que jamais, bien qu'enceinte d'un garçon qui ne connaîtra jamais son père, mort sur le front. Elle a beau porté le noir, c'est une veuve joyeuse qui sévit à Versailles, une intrigante de haut vol, orgueilleuse et manipulatrice, qu'on ne pourrait pas deviner derrière son sourire et ses mots bien aimables. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Emmanuel-Théodose de Bouillon noblesse française En apparence, on pourrait penser que la veuve n’est qu’une pénitente du cardinal, mais en s’approchant de plus près du confessionnal, on pourrait entendre bien d’autres secrets! Madeleine, connaissant l’animosité de Théodose envers Colbert, est allé le chercher, espérant trouver auprès de lui un soutien pour faire flancher le ministre. Elle lui a même promis le poste si l’affaire venait à se conclure! Il n’en fallait pas moins pour faire plonger le jeune homme dans ce complot: il ne lui déplaira pas d’être ministre, mais s’il ramène ses proches dans le complot, il ne souhaite pas pour autant leur laisser cette place avantageuse. Charité bien ordonnée commence par soi-même! | |
Jeanne-Marie Colbert noblesse française Fille de Colbert et soeur de Louvois, tous les oppose en bien des termes, mais elles ont une chose en commun : l'acharnement à vouloir protéger son clan. Jeunes, belles et sans scrupules, les deux jeunes femmes jouent les amitiés trop mielleuses en public pour que cela soit vrai, et si on écoute bien leurs conversations, on peut aisément y entendre des piques et des insultes bien cachées. Leurs parents ministres étant bien trop occupés pour cette guerre de clan, ce sont les femmes de la famille qui reprennent le flambeau où il est bon de vouloir détruire l'autre, de le voir souffrir à petit feu. Et aucune des deux n'abandonnera, soyez en certains : elles ont trop d'orgueil pour baisser les armes ... | |
Eustache Danger sujets du royaume Eustache ne peut pas se venger directement de Louvois, et a passé trop d'années à souffrir pour ne pas faire pareille. Alors pourquoi pas ne pas atteindre la sœur du ministre ? Belle et fière, il ne fallut pas insister quand Eustache, enfin Thierry d'Urvoy souffla l'idée d'un portrait de la jeune femme à Le Brun, qui lui confia cette tâche avec plaisir. Madeleine était ravie d'avoir son portrait mais au vu de son emploi du temps chargé, ne pouvait se permettre de poser trop longtemps. Eustache trouva les bons mots pour la mettre à l'aise, et même l'encourager à parler, se détendre. Une fois le magnifique portrait livré, Madeleine n'avait pas vraiment envie de voir le peintre partir, elle appréciait sa compagnie et demanda des portraits de ses enfants, et un de famille. Au point où on se demanda ce qu'elle pouvait trouver à ce peintre. Eustache, d'habitude réservé, fit courir le bruit d'une liaison. Et ayant l'accès à la maison quand il le disposait, fouiller n'était pas difficile. Il avait entre ses mains quelques correspondances peu reluisantes et des plans contre les Colbert. De quoi s'amuser dans la vengeance encore quelques temps ... | |
♦ Benoît de Courtenvaux Espions du roi Cousins, la famille rapproche toujours, et plus encore lorsqu’il s’agit d’oeuvrer contre un trop-puissant ministre. Insatisfaite de la réaction de Colbert lors des émeutes parisiennes et de son impitoyable ascension au détriment de son frère, Madeleine s’est confiée à son cousin, souhaitant connaître la position des parlementaires à l’égard de son père. Les confidences les pousseront à l’éclosion d’un parti contre Colbert, et Madeleine, aigrie contre le ministre, fera évoluer ce petit parti de mécontents vers une véritable cabale. L’un se charge d’attiser les courtisans quand l’autre s’occupe de recruter parmi ses proches et de placer des pions. Si ce cercle de recrues disparates semble tourner correctement, ses deux initiateurs sont pourtant parfois sur deux longueurs d’ondes différentes: plus pondéré que sa cousine, Benoît ne souhaite pas opter pour une solution trop radicale, mais les amitiés de Madeleine pourrait faire dériver leur petit complot loin d’une côté calme! | |
♦ Baptiste Tardieu sujets du royaume S'étant vu refermer toutes les portes des salons parisiens et pour cause car qui voudrait converser avec un repris de justice, Baptiste a donc frappé à celle de Madeleine. Il faut absolument qu'elle l'aide à se refaire une image, à pouvoir de nouveau aller à la Cour la tête haute, sinon sa langue pourrait bien se délier. En effet, Baptiste sait des choses qui ne provoqueraient pas un cataclysme en soi mais mettrait à mal l'orgueil de la Tellier, c'est certain ! Le duc d'Aumont le mari de la belle, était un membre caché mais assidu de la Petite Académie chargée de trouver des devises latines destinées à être mises sur les édifices ou les monnaies du roi. Une institution ni plus ni moins créée par l'ennemi Colbert ! Que son mari ait pu faire ça, est déjà assez humiliant mais que l'on vienne à l'apprendre et Madeleine sera la risée de toute la Cour ! Soit, puisqu'elle y est obligée, elle prendra donc cet homme déshonoré sous son aile mais qu'il prenne garde tout de même à ne pas trop tirer sur la corde de sa patience ! | |
Marc-Antoine d'Estampes espions du roi Si Marc-Antoine aime les femmes, c'est seulement une à la fois. Et sa belle amante du moment n'est autre que la belle et mordante Madeleine. Un couple improbable, charnel et spirituel, où derrière les caresses et les lettres enflammées se trame aussi un jeu politique. Madeleine est forte pour manipuler son monde, et n'hésite pas d'user de son charme auprès de Marc-Antoine pour défendre son clan et l'avoir de son côté. Les arguments sont convaincants et de toute façon, l'espion n'a jamais eu de grande sympathie pour Colbert et n'aime pas qu'un homme ait autant de pouvoir, cela lui paraît dangereux. Et de son côté, Marc-Antoine a une source de luxe au niveau des histoires en tout genre ! Il leur arrive de s'afficher parfois, ce qui peut faire scandale, même s'ils se disent officiellement amis, la Cour n'est pas toujours dupe. Mais Madeleine a l'impression que son amant lui échappe, il passe du temps chez Marie de Durfort, et elle sait bien qu'il peut se lasser : après tout, il avait lâché sa maîtresse pour elle, alors pourquoi ne le referait-il pas ? Elle veut le garder à tout prix, et sortira les griffes s'il le faut ! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
La fille d’un des plus brillants généraux de Louis XIV,Guy de Durfort, et d'Elisabeth de la Tour d'Auvergne, est ce que l’on pourrait appeler une féministe avant l’heure, bien que ses préoccupations ne concernant pas encore l’égalité des droits ! Éduquée librement afin de faire d’elle un parti à la dot conséquente, Marie a vécu le désintérêt total de ses parents et livrée à elle-même dans le château provincial, à peine suivie par des gouvernantes peu autoritaires, elle s’est construite seule, passant de nombreuses heures dans la bibliothèque familiale, à s’instruire à l’aide des livres qui ont servi à ses frères, et autres ouvrages interdits. Protestante, elle se forge une solide culture et devient un esprit fort libre. Elle comprend vite ce qu’est sa condition de femme, et sans le rejeter tout à fait, cherche à l’améliorer par l’éducation. Fervente partisane de l’éducation des jeunes femmes, autre que celle de la danse ou de quelques lettres, elle n’a jamais eu peur de subir le courroux paternel et a toujours clamé qu’un jour, elle ouvrirait une école pour femmes !
Réaliste, Marie a toutefois trouvé sa liberté lors du décès de son père et après sa présentation à la Cour, elle vit auprès de son frère Frédéric-Maurice dans leur hôtel parisien. Son caractère bien trempé était trop fort pour la campagne mais suffisant pour la Cour où elle se sentit à sa place, bien que largement critiquée. Indépendante, l’hôtel devient l’un des salons les plus atypiques de Paris, où les jeunes femmes y apprennent tout ce qu’un homme se doit apprendre: géographie, sciences, histoire ou mathématiques. De même, l’immense bibliothèque du château de Duras a été apportée à Paris par ses soins. Très proche de ses cousins de Bouillon, son salon est un lieu d’intrigues, de femmes savantes où les discussions sont parfois bien peu innocentes! Malgré son jeune âge, Marie est bien loin d'être une demoiselle en fleurs, au contraire, et n'hésite pas à fourrer son nez là où elle ne devrait pas aller ! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Arnaud Legrand artistes Son frère, elle l'adore. Arnaud s'est battu et a tué un curé malsain en duel et a passé une partie de sa vie en cavale. Marie a toujours espéré avoir des nouvelles de son grand frère, en vain. Mais lorsqu'il vint se livrer à la justice, la jeune femme saisit la chance de lui venir en aide. Après s'être battu avec la justice pour le faire sortir, ils se sont promis de toujours se soutenir, quoi qu'il se passe. Arnaud fut heureux de voir sa jeune sœur si belle, si intelligente et pleine d'audace. Marie, prête à tout pour aider son frère, l'invite à ses salons où il présente ses écrits et elle l'aide à diffuser ses pamphlets contre l’Église qu'il hait tant. Un tandem fraternel à la vie à la mort entre ces deux là, Marie sait qu'elle pourra toujours compter sur Arnaud en cas de problème. | |
Julie de Sainte-Maure Noblesse française Rien en Marie ne trouve grâce aux yeux de Julie: trop débridée, pas à sa place, elle ne fait pas honneur à son nom, et de surcroît, ne se vante-t-elle pas de ses racines protestantes?! Mais une simple querelle de salon serait bien triste sans l’intelligence des deux jeunes femmes qui, pour se mettre à l’épreuve l’une de l’autre, se lancent constamment des défis. Challenges qui, petit à petit, en sont venus aux oreilles de la cour qui se délecte à présent des paris qu’elles se lancent. Mais si les premiers furent innocents, ils le deviennent de moins en moins, et les deux jeunes femmes s’ingénient à chaque fois pour mettre l’autre en défaut et écorner l’image de sa rivale. Julie a donc mis Marie au défi de se faire épouser de Paris de Longueville, alors que la demoiselle de Durfort prétend que Julie ne parviendra jamais à séduire et faire s’engager Derek de Saxe! Les paris sont ouverts! | |
Marleen Bicker noblesse française Protestantes, non conventionnelles, amoureuses des arts et des sciences, celui qui a présenté Marleen a Marie a eu la meilleure idée du siècle ! Les deux femmes ont beau avoir neuf années d'écart, la hollandaise est étonnée de la maturité de sa nouvelle amie, et aussi de l'idée de son salon subversif ! Autant dire que Marleen est une fidèle habituée des lieux, a toujours son mot à dire sur de nombreux sujets et adore raconter ses aventures aux Indes Orientales quand elle s'y est rendue. Pour Marie, Marleen est un peu comme une grande sœur, voire même un mentor qu'il faut suivre : son parcours, ses idées, sa façon d'être est un exemple pour une jeune femme comme elle. Si les deux se lancent dans un complot ou une intrigue, méfiez vous : elles seront redoutables ! | |
Paris de Longueville noblesse française Quoique petite dernière et élevée librement, Marie n’en subit pas moins l’autorité de son frère qui, criblé de dette, souhaite l’unir à une bourse bien remplie. Elle sait qu’il a en tête quelques idées qui la font frémir, et qui vont du plus laid de la cour à un riche bourgeois de la ville. Elle? Une Durfort? Epouser un bourgeois! La demoiselle préfère agir seule, et se tourne vers celui qu’elle a pourtant longtemps repoussé par pure fierté. Malgré ses sarcasmes à l’encontre de ces femmes savantes - il trouve leurs idées bien inutiles! - Paris la soutient officieusement par pur goût littéraire et culturel. Il était donc presque naturel que Marie se tourne vers l’un des hommes les moins fidèles de la cour, pour tenter de lui faire accepter l’impensable: sinon un mariage, au moins des fiançailles, juste pour satisfaire son frère. L’idée elle-même déplaît au jeune prince qui n’a aucune envie de s’engager, encore moins pour faire plaisir à d’autres! Il fait tout pour échapper à la jeune femme qui n’a pas dit son dernier mot. Car pour Marie, c’est aussi un pari lancé à sa plus grande ennemie, Julie de Sainte-Maure, et il ne s’agirait pas de le perdre! | |
Marc Antoine d'Estampes espions du roi Marie est une jolie femme, pleine d'ambition et d'intelligence, tout ce que Marc-Antoine aime chez une femme ! C'est surtout pour elle qu'il vient dans son salon, même si au milieu de ces agités et rebelles, le chevalier de Malte n'est pas si à l'écart que cela. On peut appartenir à l'Eglise et ne pas être coincé, c'est exactement ce qu'il vient prouver à la société, et surtout à la jeune femme ! De sont côté, Marie s'amuse de voir ce chevalier dans sa demeure et s'amuse de leur petit flirt innocent, elle le sait peu à cheval sur la chasteté ! Le jeu aurait pu continuer ainsi longtemps, mais quand Marc-Antoine apprendre que le cousin de Marie, Frédéric, est l'auteur de la grossesse de sa sœur, il lui faudra bien une petite vengeance. Alors pourquoi ne pas faire céder la jeune Durfort ? Elle ne dirait pas non, et Marc-Antoine aime lier l'utile à l'agréable ... En attendant, il fait toujours sensation et la pique toujours au vif, ce petit jeu leur plaît ! | |
Louis XIV Elite du royaume On ne peut pas dire que l’entente soit parfaite entre le roi et la fille de l’éminent maréchal de Duras, mais c’est par devoir que Louis accepte toutefois de prêter attention à la jeune femme malgré les frasques dont elle en tire fierté. Peu avant la mort du marquis de Duras, après avoir brillamment servi le roi, celui-ci accepta la demande du maréchal d’être le parrain de sa dernière fille Marie. La demande repose sur un mensonge que le père ignore, puisque Marie, élevée loin de lui, lui a menti en lui disant s’être convertie au catholicisme. La surpercherie sera dévoilée lorsque le maréchal rendra le dernier soupir, mais le roi n’a qu’une parole et souhaite que la fille d’un homme si brillant se convertisse enfin. Prenant son rôle de futur parrain à coeur, il n’hésite jamais à lui faire rencontrer des prêtres, des religieux, à tenter de calmer ses ardeurs féministres, bien que le caractère de la jeune fille l’insupporte souvent, non sans être amusé par son franc-parler. Marie, libre et fière, n’a aucune intention d’obéir aux désirs du roi, mais en belle comédienne, joue le jeu pour mieux faire tourner en bourrique ceux qu’elle appelle ses “bourreaux spirituels”. Qui des deux pliera le premier? Les paris sont lancés! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Originaire de Normandie, Constance est issue d'une famille de petite noblesse et de fermiers généraux, une importante charge au coeur du royaume. Elle est l'aînée d'une fratrie nombreuse dont elle a toujours aimé s'occuper même si on l'envoya rapidement parfaire son éducation. C'est au couvent donc que la jeune adolescente apprit l'art de la calligraphie, art qui devait lui servir dans l'avenir. Elle pouvait passer des heures à la chandelle à recopier lettres après lettres, jusqu'à en posséder tous les styles, toutes les formes. D'ailleurs pour mettre parfois un peu de piquant dans la vie du couvent, elle écrivait de fausses lettres aux religieuses leur donnant ordre et contre-ordre soi disant de la part de la mère supérieure dont elle avait étudié l'écriture. C'est ainsi qu'elle fit souvent tourner en bourrique bien du monde et qu'elle se rendit compte qu'elle pouvait duper les autres par son écriture.
A 17 ans, pouvant enfin rentrer dans le monde elle le fit par la grande porte en devenant une Précieuse dont elle admire et parle le langage. Un an plus tard, ses parents décidèrent de la marier. La jeune fille ne fit aucune difficulté, l'homme était noble et elle était riche. C'était inespéré. Encore aujourd'hui les deux époux se supportent assez bien, les hostilités venant d'ailleurs ....Les d'Arcises ont en effet réclamé le paiement de sa dot, non pas sous forme de rentes annuelles mais dans son intégralité et les Prie se sont sentis menacés dans leur fortune avant de terminer de la payer. Ils réclament un délai mais les négociations sont rudes. Si Constance réchappe pour l'heure à la répudiation, sa belle-famille ne lui permet plus tant que le contrat de mariage ne sera pas respecté à la lettre, de faire usage du nom d'Arcises. Un handicap dans la belle société, car après y avoir baignée des années, elle tient à sa place mordicus ! Pour ça, elle fait beaucoup de choses très répréhensibles, parmi lesquelles de nombreux vols ! Mais elle n'est pas décidée à s'arrêter en si bon chemin. Autant mettre à profit ses autres talents et la voilà devenue faussaire. Au fur et à mesure, sa clientèle est de plus en plus constituée de grands du royaume, voulant compromettre discrètement leurs ennemis. Elle a d'ailleurs aider le ministre Colbert à créer de fausses pièces dans le procès Fouquet sans quoi elle finissait en prison et marquée au fer rouge comme voleuse. C'est son seul regret, car elle admirait l'ex surintendant et voudrait à présent l'aider ... Car elle n'est pas en reste en tant que maître chanteur elle aussi, quand elle est en manque de commandes, il suffit qu'elle s'introduise dans vos hôtels particuliers, dans l'espoir de dénicher vos plus vilains secrets et votre enfer commence. Elle est capable de tout ! Ce qui était une quête pour l'argent s'est peu à peu transformée en un goût du risque. Sa pire crainte : l'ennui. Elle sait qu'une épée de Damoclès est sur sa tête mais elle se moque du danger. Insouciante Constance ... ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Daniel de Cosnac noblesse française C'est plus un défi que du désir. Certes, l'abbé Cosnac est bel homme mais sa soutane l'empêche le pêché de la chair ... mais jusqu'à quand ? Constance a fait le pari avec une amie qu'elle arriverait à mettre l'abbé dans son lit, peu importe les moyens à mettre. Et depuis, on peut voir régulièrement Constance tourner autour de l'homme d'Eglise, tout d'abord pour parler théologie, puis ensuite pour intriguer un peu. Elle a cru comprendre que l'abbé voudrait une nouvelle place, elle pourrait bien essayer de l'aider après tout. Nombreuses sont leurs discussions et si Constance place quelques allusions coquines parfois, Daniel ne les relève pas. Les comprend-il déjà ? Oh oui mais hors de question qu'une femme l'éloigne de son chemin. Pourtant Constance est bien belle, c'est certain, mais Daniel est bien accroché à Dieu. Un défi de taille pour cette voleuse, bien décider à s'emparer de la vertu de l'abbé ! | |
Petra de Solms main de l'ombre Elles auraient pu se haïr et être en concurrence, mais dans un milieu de faussaires très masculins, il est difficile de faire la fine bouche. Aussi française que l'autre est hollandaise, Petra et Constance sont de ces filles à qui on donnerait le bon Dieu sans confession. Mais Petra est la reine des fausses signatures et des faux documents, tout comme Constance qui a aussi l'art de se glisser partout. A elles deux, peu de portes leur résistent, peu de banquiers aussi. Des faux bons au porteur, de fausses lettres de change leur permettent de gagner pas mal d'argent, et incriminer certaines personnes qu'elles ne portent pas dans leurs coeurs. Gourmandes, elles visent de plus en plus haut et plus loin. Rien ne les arrête, alors pourquoi ne pas continuer ? | |
♦ Alaina d'Arcises espions du Roi Les deux belles cousines se détestent cordialement ... Constance a épousé Pierre, le fils du marquis d'Arcises, le bien aimé grand oncle d'Alaina. Et cette dernière a alors immédiatement ressenti une certaine méfiance envers Constance et ce même si encore aujourd'hui les époux s'entendent bien ! Peut-être est-ce son instinct d'espionne qui reprend le dessus, mais Alaina ne pense pas se tromper : Constance est néfaste. Ne l'a t-elle pas plusieurs fois surprise au cours de ses excursions nocturnes et avec des gens peu recommandables. Hélas, elle ne sait pas encore de quoi il en retourne. Cela cache t-il un adultère ou bien autre chose ? Frustrée de rien pouvoir prouver, Alaina l'attaque sur d'autres fronts pour pouvoir la chasser : l'argent de sa dot, ou encore le fait qu'elle ne donne pas d'enfants à Pierre ! Cela ne lui ressemble pas, mais pour protéger celui qui l'a recueillie, elle n'est plus aussi douce qu'un agneau mais bien dangereuse comme une louve ! Attention tout de même, car parfois Alaina oublie qu'il ne s'agit que de la famille de son nom d'emprunt. A se faire une ennemie de Constance, cette dernière pourrait bien se mettre à fouiner sur son compte et mettre ses secrets de jeunesse en danger ! | |
♦ Karl Ludwig Beverninck sujets du royaume C'est les joues en feu que la dame de Prie s'est présentée à Karl Ludwig. Curieux spectacle que celui de cette femme forte à genoux et en larmes devant l'hollandais. Mais la raison en est si importante ... Un enfant ! Constance veut à tout prix un enfant pour ne pas être répudiée ! Elle a tout essayé, aussi bien les pèlerinages que prendre les eaux ! Rien n'y a fait ... Il ne reste plus que les plantes ! Karl Ludwig touché lui a fourni ainsi plusieurs mixtures mais cela ne fonctionne toujours pas ! A l'heure d'aujourd'hui, Karl Ludwig est dans une impasse très délicate : Il a insinué à cette dame qu'il ne s'agit peut-être pas de sa faute mais bien de celle de son époux ? Qu'il est peut-être stérile et que si elle désire tant un enfant, peut-être faudrait-il trouver un autre père ... Une telle conversation intime entre un homme et une femme n'a pas été semble t-il sans conséquence, car Constance l'a depuis regardé de façon si étrange ... Comme si elle comptait lui demander d'être ce fameux père ! C'est en effet l'idée de la dame de Prie ! Que le procréateur soit un homme soumis au serment d’Hippocrate, est-ce que ça ne serait pas une chance ? En effet, il n'y aurait aucun risque que la vérité soit dévoilée un jour ! Reste à le persuader bien évidemment ... | |
Sofia Farnèse noblesse étrangère Sofia aime les belles pierres et les choses chères, c'est bien connu. Constance voyait là la parfaite opportunité pour lui refiler des fausses pierres montées sur une splendide parure. Seulement, il est difficile de duper la belle Farnèse, devenue experte en bijoux depuis qu'un galant lui a fait le coup du toc ! La supercherie démasquée, Sofia aurait pu aisément mettre Constance au frais durant quelques temps, en tant que princesse étrangère. Mais ce serait rater une opportunité de se faire de l'argent et ridiculiser certaines personnes. Voici donc un drôle de tandem qui s'est mis en place : Constance apporte la marchandise, Sofia fait l'apologie d'un joaillier qui sert de couverture à Constance, et les deux femmes empochent un gros paquet pour vendre du faux. Puis Sofia peut s'amuser à abaisser ses rivales en racontant que certaines personnes portent du faux pour économiser, ou par bêtise. Mais il faut viser plus haut et plus gros : un gros coup ne serait pas du luxe, il faut juste trouver le bon pigeon ... | |
♦ Arthur de Roberval Noblesse française Quand on est une voleuse, il faut savoir viser haut. Ou alors viser juste. Si Constance n'a pas encore la grande ambition de voler dans les grandes demeures peuplées de valets assoupis qu'il faut escalader, elle peut aisément se rendre dans des demeures plus modestes avec des trésors bien cachés. Et une de ces cibles n'est autre qu'Arthur de Roberval, le corsaire qui a ramené une immense trésor à Louis XIV. Il a bien du garder quelques précieuses choses pour lui, et il paraît que les bijoux du Nouveau Monde sont d'un lux inouï. Oui mais l'homme n'est pas le plus mondain, ni le plus facile à approcher, c'est là aussi qu'il faut viser juste. Et Constance sort donc la carte de la séduction. Arthur est après tout un bel homme, autant allier l'utile à l'agréable ! De son côté, Roberval ne s'attendait pas à l'arrivée soudaine d'une sorte de groupie qu'il ne connaissait pas auparavant. Flatté au départ, l'insistance de cette dernière lui fait poser des questions sur ses intentions. Mais Constance a plus d'un tour dans son sac, ce n'est pas un vieux loup de mer qui va lui résister tout de même | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Fille de Gaston d'Orléans et de Marguerite de Lorraine, la jeune Élisabeth ne resta pas bien longtemps au Palais du Luxembourg où vivait sa famille. Dés ses deux ans, l'enfant succéda à sa grand-tante au titre d'Abbesse de Rimeremont et partit dans les Vosges où elle y resta dix années. De l'éducation rigide des sœurs, la demoiselle en ressortit froide et d'une grande dévotion. Les années passées à Blois furent assez peu mouvementées, mis à part la mort de son père qu'elle n'a que peu connue, mis à part ses grandes frasques que tout le monde racontait. Sa seule amie fut Louise de La Baume Le Blanc dont la ressemblance des mœurs de ne pouvaient que les rapprocher. N'aimant pas les fêtes, Élisabeth préfère jouer du clavecin et faire la lecture à sa mère ainsi que de discuter avec son amie, une des rares à la comprendre. Quand sa mère Marguerite recevait des lettres de la Cour de France, sa fille n'hésitait pas à critiquer les débauches et les fantaisies de ses cousins, un vivant dans l'adultère avec une anglaise et l'autre avec un chevalier lorrain ! Un cousin homosexuel, un être contre-nature ! Et sa mère riait des travestissements de ce prince fantaisiste et de ce roi aux grandes idées avec son Versailles. Plus elle riait, plus la jeune femme se renfrognait et tapa du pied lorsque sa mère décida de s'y rendre.
Malgré les caprices, Élisabeth fut du voyage. Reçue en grande pompe par ses cousins, elle fit bonne impression les premiers jours et dut admettre que Versailles était sublime. Jamais retournée à Blois, la jeune femme passe son temps avec d'autres dévotes et ne cesse de critiquer les mœurs de la Cour, les précieuses, les homosexuels et les fêtes où elle ne se rend que sous la contrainte de sa mère. Et qu'on ne vienne pas tenter de la remettre à sa place, la jeune femme n'hésite pas à sortir les noms de son arbre généalogique pour montrer qu'elle est cousine du roi et descendante d'Henri IV ! Mais l'oie blanche apprécie en secret d'être en ces lieux où elle découvre la vie, avec ses bons et mauvais côtés. Quand son propre cousin monte une cabale contre elle pour la faire tomber, elle ne se doute de rien ... ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Léna de la Trémoïlle noblesse française A la base, ces deux demoiselles devraient ne pas s'aimer. Mais Léna est plus intelligente qu'elle peut le montrer et s'est dit qu'être dans l'entourage de la duchesse d'Alençon, cousine du roi de France, pouvait être pas mal. Et s'il faut pour cela se montrer doux comme un agneau, elle le ferait, même si elle devait jouer les diablesses par derrière ! Élisabeth n'est pas dupe des intentions de la jeune femme mais elle voulut voir combien de temps Léna tiendrait en fausse bigote ! De visites de couvents en œuvres de charité, la duchesse constata que sa recrue tenait le coup. De son côté, Léna pensait que de suivre Élisabeth serait plus ennuyeux et les deux demoiselles ont en commun : elles aiment cracher sur autrui. Des copines langues de vipère, presque à se dire « et si on disait du mal? » et l'autre répondre « oh oui ! » avec des petits sourires. Qui aurait pensé que la bigote et la petite peste trouveraient un terrain d'entente ? | |
Christine de Bauffremont espions du roi Quelle erreur d'avoir menti à la cousine du roi ! Elisabeth ayant des terres également en Lorraine, les deux jeunes femmes s'y sont rencontrées plusieurs fois. Naïvement, Alençon étant abbesse, Christine était convaincue que cette dernière comptait bel et bien rester dans cette abbaye, pieuse comme elle l'était ! Alors, poussée par sa mythomanie, elle lui a raconté toutes sortes de balivernes ne se présentant même pas sous son vrai nom. Encore une identité, mais celle de trop ! Car quelques temps plus tard Christine l'a recroisée à Versailles, Elisabeth ne l'a heureusement pas humiliée en public, mais ses répliques sur les feux de l'enfer qui ne manqueront pas de la dévorer, sur le Seigneur qui doit avoir honte d'elle, font que Christine baisse toujours la tête dès qu'elle la rencontre. C'est à la duchesse qu'elle promet le plus souvent qu'elle ne recommencera plus, et puis dès qu'elle recommence, elle a forcément peur, peur de son jugement très sévère ! Elle la fuit, mais la duchesse sait qu'elles finiront bien par se recroiser tôt ou tard et qu'elle pourra se livrer à ses sermons. Elle qui n'est pas très écoutée en règle générale a trouvé là une oreille attentive, et elle s'en sent d'autant plus puissante ! | |
Antoine d'Effiat élite du royaume Encore un ?! Élisabeth s'est donnée pour mission de sauver l'âme de son cousin et cela passe par le « sauver » de son homosexualité. Elle pensait avoir réussi en voyant Philippe et le Chevalier de Lorraine se séparer. Mais comme la mauvaise herbe, les amants poussent à la vitesse de l'éclair et voici qu'Antoine est devenu sa nouvelle cible ! Forte de son succès, Élisabeth pense qu'Effiat ne sera pas difficile à déloger. Alors, sous prétexte d'être princesse de France, Élisabeth se croit tout permis envers le marquis. Elle le tient pour responsable de la débauche de Monsieur, son cousin, et n'hésite pas à lui lancer des piques et de faire circuler des rumeurs à son sujet. Pire, la jeune femme veut le faire excommunier par le pape. Mais Antoine n'est pas un garçon qui se laisse marcher sur les pieds de la sorte, la guerre est déclarée entre eux ! Et chacun espère gagner ! | |
Anne-Marie de Montpensier élite du royaume Elles ne diront jamais qu'elles sont sœurs, ou alors juste du bout des lèvres. A dire vrai, Anne-Marie ne considère pas la duchesse d'Alençon comme sa sœur, juste comme une vague parente. Pourtant, elles partagent le même père, bien qu'elles soient nées d'unions différentes. Anne-Marie rappelait trop son ancienne femme à Gaston d'Orléans, et son mariage d'amour avec Marguerite d'Orléans lui a donné de belles filles, dont Élisabeth. Une délaissée et une chouchoutée, il ne faut pas plus loin pour que les tensions familiales soient présentes. Aujourd'hui encore, les deux sœurs se font une guerre sourde et orageuse, à coup de bienséance et d'étiquette, et si Anne-Marie a l'avantage d'être dans les bonnes grâces de la famille royale, Élisabeth est bien décidée à ne pas se laisser faire et, que Dieu lui pardonne, de se venger comme il faut. | |
Olympe de Coligny noblesse française Lorsque la reine a accompagné Henriette de Coligny, soeur d'Olympe à l'autel pour recevoir son baptême, Elisabeth en a été envieuse. Ça serait pour elle un tel privilège de ramener un mauvais mouton dans le bon troupeau ! Mais ne reste t-il pas Olympe qui peut suivre les mêmes pas que sa soeur ? Pour l'heure, certes elle est protestante, mais elle peut la supporter dans sa Maison pour cette si belle cause ! Olympe s'est donc vue offrir la charge d'Intendante au vu de son rang. Ainsi l'aura t-elle proche d'elle afin de mieux la manipuler et la convertir. Pourtant la dame n'est pas facile à convaincre. Loin de là ... De plus, elle change de conversation dès que l'on évoque sa soeur qu'elle semble avoir renié ! Mais il n'empêche qu'une amitié commence à naître entre les deux femmes grâce à leur proximité de tous les jours ! Étrange ! Mais les deux s'en défendent bien à leurs propres yeux ainsi qu'à ceux des autres ! L'une parce que les protestants de France ne lui pardonneraient pas et l'autre parce que sa réputation de bigote catholique se retrouverait en jeu. Une situation avec de quoi tourner en bourrique ! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Rares sont les familles pouvant être comblées d'imminents privilèges et pouvant subir les pires disgrâces. Or, depuis deux siècles les Coligny semblent jongler entre ces deux tendances. A Olympe comme à d'autres, on a inculqué à la fois la fierté de sa position mais aussi la prudence donc. Ne jamais se reposer sur ses lauriers tout en sachant en profiter aurait pu être la devise des Coligny dont la jeune femme est la dernière née. Mais elle est surtout une inattendue surprise. En effet en 1635, la quarantaine presque atteinte par sa mère, ses parents ne pensaient pas avoir un nouvel enfant, mais elle n'en fut pas moins bien accueillie notamment par ses sœurs aînées. Des jeunes filles ayant déjà une poigne de fer, leur éducation protestante et sévère les ayant forgées dans ce moule. Point de couvent donc pour Olympe, cela aurait été une hérésie, mais des précepteurs venus de Hollande, la famille n'ayant t-elle pas été liée autrefois aux Orange Nassau ? Malheureusement, les frères et le père de la jeune enfant sont tous les trois morts de mort brutale, mais quel honneur - et à tout à la fois un piètre baume au cœur - de suivre le cortège funèbre de Gaspard III jusque Saint Denis où Louis XIV a fait déposer son corps et de voir son neveu, prendre la tête de la duché Pairie de Châtillon ! Les mois qui suivirent virent se succéder les prétendants. Anne sa sœur n'épousa pas moins que le duc de Wurtenberg. Elle fut elle-même fiancée jusqu'à ce que l'on trouve mieux ailleurs, lorsque à la mort de son neveu le duché pairie vint à disparaître ...
C'est malheureux à dire mais oui à 32 ans, Olympe n'a pas vraiment connu les plaisirs charnels et pourtant Dieu sait qu'elle n'est pas frigide. Alors comme pour se venger de son éducation trop stricte ainsi que des circonstances qui la condamnent pour l'heure au célibat, elle s'adonne désormais à une gazette. Aucune aventure des membres de la cour, ne serait-ce que d'une nuit, ne lui échappe ! Il faut dire que Bussy Rabutin avec qui elle est rentrée en contact l'a bien aidée pour ses débuts, avant son exil. Qui s'en douterait à Versailles, à la voir si exemplaire voire même bigote ? C'est son secret et son passe temps favori malgré d'autres passions plus banales comme la gestion de vignobles ou la chasse par exemple ! Il faut dire qu'elle a grand besoin de délier sa langue sur le papier ! Tenir son rang, trouver un époux afin que son nom ne s'éteigne pas, ou encore assumer sa religion comme ses ancêtres, à l'heure où l'on ampute l'édit de Nantes de certains articles n'est pas vraiment de tout repos, avouons le !
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Paris de Longueville noblesse française Condé et Coligny, voilà deux familles qui ont toujours été proches, il y a encore quelques années le Grand Condé a aidé Gaspard de Châtillon a enlevé sa douce et a assisté à leur mariage ! Comment le neveu du premier prince du sang et la soeur de Gaspard auraient-ils pu donc mal s'entendre ? C'est même un amour d'enfant que le petit Charles Paris a ressenti pour celle qui est de douze ans son aînée ! Une affection qui s'est métamorphosée en amitié véritable où souvent la jeune femme représente l'ange sur son épaule droite. Avec cela, ce n'est donc pas étonnant que le jeune homme soit l'un des seuls à savoir qu'Olympe écrit une gazette grivoise. Il l'aide même et lui fournit des potins contre ses ennemis, tout en lui glissant à l'oreille d'écrire des ragots à son sujet pour que l'on ne se doute de rien ! Il veut l'aider également à trouver un époux, car Olympe ne supporte plus son statut de vieille fille. Mais pourquoi diable veut-il lui proposer que des gens de son âge ou plus âgés ? Si elle n'était pas sa " vieille " amie, elle pourrait s'en vexer et d'ailleurs parfois elle le boude ! Heureusement, il sait comment lui parler et même un peu trop d'ailleurs ... Le jeune homme, égal à lui-même, s'est lancé un défi. Faire connaître à Olympe les plaisirs de la chair ! Il est son tentateur, le fruit défendu dans lequel elle croquerait bien s'il n'y avait pas son éducation si stricte entre eux ! | |
♦ Diane Sanson sujets du royaume Une femme dont le visage est à moitié caché sous une cape, une femme qui ne veut pas dire son nom, soit ! Diane est habituée après tout, ses clients se montrent parfois bien discrets, mais rajoutez à cela des questions pour le moins étranges et vous conviendrez que c'est trop ! Pourquoi cette dame veut-elle savoir si oui ou non des courtisans se fournissent chez elle en telles ou telles plantes et surtout en quel dosage ? N'est ce pas louche ? Pourtant si c'était une personne enquêtant sur son commerce, serait-elle aussi stupide pour l'interroger de façon aussi directe ? Diane ne sait que penser et est très loin de se douter que si Olympe s’intéresse autant à ses livraisons, c'est pour les biens de sa gazette grivoise, la dame de Coligny s’intéressant plus particulièrement aux aphrodisiaques qui pourraient être vendus ici. Voilà quoi qu'il en soit une situation bien comique qui pourrait bien se finir en tragédie si la belle blonde n'y prend pas garde. Diane est plus que jamais décidée à connaître les intentions de cette fouine, ou bien s'il le faut à l'éliminer pour ne plus la voir dans les parages. | |
♦ Louis Molé noblesse française Lorsqu'on est profondément attaché au roi de France ainsi qu'aux Nassau, avoir sous les yeux des correspondances entre un français et un républicain hollandais, dans lesquelles on remet en cause les décisions de justice de Louis XIV, ne peut que déplaire ! En effet, Olympe a eu la grande peine de constater qu'un de ses précepteurs envoyés pourtant par Guillaume d'Orange était un de ces républicains ! Pourtant, malgré cette vive déception, elle a gardé les lettres échangées entre Molé et cet homme ! En effet, elle a perçu entre les lignes de l'hollandais, qu'il serait bon de briser l'alliance française avec les Provinces Unies ! Quel drame ça serait ! C'est sûr, elle a mis le doigt sur une cabale et même peut-être une trahison qui sait ? Car si Molé ne s'est jamais prononcé sur la question dans ses propres lettres, son ton, ses critiques incessantes sur le roi et ses ministres font craindre le pire à la marquise, et ne jouent pas en faveur du président à mortier. Alors Olympe veut le prendre au piège. Plus que jamais instruite sur les administrations des Provinces Unies, il n'est pas difficile de poursuivre cette correspondance pour qu'il avoue et qu'elle ait des preuves écrites ! Sauf que Louis veut désormais rencontrer cette si belle plume, cet homme brillant ... Que faire ? Elle ne peut s'arrêter en si bon chemin ! Si elle clarifie cette affaire et parvient à le traîner devant le Roi, le monarque aura encore là de quoi se flatter de la loyauté des Coligny et peut-être que la Duché Pairie leur sera alors rendue ! | |
♦ Matthias de Calenberg noblesse étrangère Les germaniques ne sont pas tous protestants ? Ceux qui ne le sont pas sont des imbéciles, selon Olympe, fière de sa religion. Mais la jeune femme a trouvé un sursaut d'espoir dans les yeux du prince de Calenberg, un homme instruit, intéressant et ayant l'air ouvert d'esprit. Lorsqu'ils se sont mis à converser religion, Olympe comprit qu'elle avait touché le gros lot : voici un homme peu récalcitrant à potentiellement changer de religion, peu enclin aux divers saints et ne comprenant pas l'intérêt d'une hiérarchie ecclésiastique. Le seul problème de Matthias ? Une épouse pieuse et catholique au possible qui le remettra dans le droit chemin dés qu'elle le saura. Mais ils peuvent bien avoir un petit secret, non ? Une petite conversion, ça n'a jamais tué personne ! | |
♦ Catherine-Charlotte de Gramont main de l'ombre Catherine-Charlotte a toujours eu le don de s'immiscer dans les failles les plus profondes des gens. Pour Olympe, c'est sa religion ! La dame de Coligny a beau être très attachée au roi et très fidèle aussi, il n'en reste pas moins qu'en son coeur, elle n'apprécie pas toutes les amputations faites à l'édit de Nantes ! Le souvenir d'un arrière-grand-père défenestré au nom du catholicisme hante encore cette famille. Et il ne faut pas croire, agiter l'essaim protestant et surtout l'armer pourrait servir grandement les intérêts du camp Amboise ! Une guerre civile en serait même juteuse ! Surtout que les Coligny ont également des terres en Franche Comté, région tout juste rattachée au royaume et peu contente de l'être. En conclusion, la princesse ne peut pas fermer les yeux sur une telle opportunité de fâcher à nouveau le royaume et les Coligny. Mais comment y parvenir lorsque les deux femmes se sont toujours cordialement détestées, à cause de tempérament trop semblable et de fierté blessée ? Catherine-Charlotte a toujours pris selon Olympe, un malin plaisir à lui montrer qu'elle était mariée et qu'elle procréait avec une facilité déconcertante. Alors la partie est belle certes, mais loin d'être gagnée ! | |
♦ Elisabeth d'Alençon noblesse française Lorsque la reine a accompagné Henriette de Coligny, soeur d'Olympe à l'autel pour recevoir son baptême, Elisabeth en a été envieuse. Ça serait pour elle un tel privilège de ramener un mauvais mouton dans le bon troupeau ! Mais ne reste t-il pas Olympe qui peut suivre les mêmes pas que sa soeur ? Pour l'heure, certes elle est protestante, mais elle peut la supporter dans sa Maison pour cette si belle cause ! Olympe s'est donc vue offrir la charge d'Intendante au vu de son rang. Ainsi l'aura t-elle proche d'elle afin de mieux la manipuler et la convertir. Pourtant la dame n'est pas facile à convaincre. Loin de là ... De plus, elle change de conversation dès que l'on évoque sa sœur qu'elle semble avoir renié ! Mais il n'empêche qu'une amitié commence à naître entre les deux femmes grâce à leur proximité de tous les jours ! Étrange ! Mais les deux s'en défendent bien à leurs propres yeux ainsi qu'à ceux des autres ! L'une parce que les protestants de France ne lui pardonneraient pas et l'autre parce que sa réputation de bigote catholique se retrouverait en jeu. Une situation avec de quoi tourner en bourrique ! | |
♦ Julien de Saint Bel espions du roi Les terres très étendues et notamment les fiefs en Bourgogne de la famille Coligny, sont sans doute les plus riches dont Julien ait la gestion. En effet, cela fait des années qu'Olympe est la cliente des Saint Bel. Lorsqu'elle reçoit ses hôtes, la dame a toujours l'orgueil de faire goûter les meilleurs crus de France. Julien et elle ont eu même la belle idée de lancer une affaire au cœur des salons littéraires. N'est ce pas l'idéal de deviser sur la philosophie ou les sciences tout en se voyant servir du Coligny - Saint Bel ! Affaire qui leur rapporte gros ! Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des monde, s'il n'y avait pas eu cette attitude étrange de la part de Julien au cours de la guerre ! Ne l'a t-elle pas surpris au cours d'un déplacement à Nancy à parler d'informations juteuses avec un client ? Que faisait-il là ? Et pourquoi tant de messes basses ? Chercherait-il à la rouler de l'usufruit qu'il a sur certains vignobles ? A t-il profité de la guerre pour faire des bénéfices qu'elle ne connait pas et qu'il ne compte pas lui reverser ? Ma foi, elle en aura le cœur net ! Mauvaise situation donc pour Julien qui souvent en rêve se voit aux côtés de cette femme car oui pour lui le simple vicomte, ne serait-elle pas le parti idéal alors qu'à l'inverse il ne serait pour elle qu'une mésalliance ? Il devra choisir entre perdre sa plus chère cliente, lui mentir en avançant des explications crédibles car elle ne se laissera pas amadouer comme ça, ou bien lui avouer la vérité sur ses activités d'espionnage ... | |
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| Sujet: Re: 2. NOBLESSE FRANCAISE [16/23] | |
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