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| | 1. ELITE DU ROYAUME [02/07] |  |
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Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
ADMIN ROYAL
L'Etat, c'est Moi
► Âge : 28 ans
► Titre : Roi de France
► Missives : 1184
► Date d'inscription : 26/08/2006
![1. ELITE DU ROYAUME [02/07] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: 1. ELITE DU ROYAUME [02/07] ![1. ELITE DU ROYAUME [02/07] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) 05.06.14 21:57 | |
|  Elite du Royaume IL NE FAUT PAS ÊTRE
PLUS ROYALISTE QUE LE ROI Voici la crème du royaume de France. Tout d'abord la famille royale brillant de mille feux sur le devant de la scène par sa puissance et son rang ; les favoris et favorites aussi dont les amours sont décortiquées sous tous les angles. Impossible de ne pas les connaître, ils sont l'âme du château chacun à leur façon, ils sont autant adulés que détester, beaucoup rêvent d'être dans leur entourage, plus par ambition que par réelle amitié ... ♕ Pris ; ♕ Réservé Louis XIV ♕ Emmanuel Moire Marie-Thérèse d'Autriche ♕ Janet Montgomery Philippe d'Orléans ♕ Andrew Garfield Henriette d'Angleterre ♕ Jenna Louise Coleman Anne-Marie de Montpensier ♕ Joely Richardson Antoine d'Effiat ♕ Jamie Dornan Amy of Leeds ♕ Kirsten Dunst
Dernière édition par Louis XIV le 11.09.16 0:10, édité 2 fois |
| | | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| | Sujet: Re: 1. ELITE DU ROYAUME [02/07] 05.06.14 21:57 | |
| ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Enfant du miracle après des années d'une union stérile entre son père, Louis XIII, et sa mère, Anne d'Autriche, il a été élevé pour reprendre les rênes du royaumes, qui arriva bien vite avec la mort du Roi. Le voilà, à peine 5 ans, à gérer la France. Enfant solitaire et observateur, il a toujours gardé cet air grave sur son visage en public. Intelligent et vif d'esprit, il apprit rapidement son "métier" de monarque. Ce qui ne l'empêche pas de profiter de la vie et de ses plaisirs. La fronde fut pour lui une mauvaise passade et se promit intérieurement que jamais cela n'arriverait sous son règne. Filleul du Cardinal de Mazarin, ce dernier lui enseigna les ficelles du métier et surtout comment s'en servir.
Malgré un mariage d'État d'où il est sorti un héritier, l'homme ne sait être fidèle. Sa soif d'expansion et de grandeur est connu de tous, il est aussi craint que respecté. Mais aussi détesté, bien qu'il prenne ses précautions. Il a une ligue d'espions à son service pour veiller à sa survie et celle de sa famille. Après tout, il a perdu sa mère et a été très affecté, et ne veut pas en perdre une nouvelle personne. Belliqueux, il cherche à étendre son royaume par tous les moyens possibles. De par ses ministres, bien qu'il décide seul, toutes les pistes sont étudiées y réussir, coûte que coûte. Avec la guerre qui arrive, il veut prouver à l'Europe entière qu'il est le plus grand monarque d'Europe !    ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦- Spoiler:
Marie-Thérèse d'Autriche
élite du royaume
Marie-Thérèse est son épouse depuis le 9 juin 1660, à Saint Jean de Luz. Un mariage purement de raison, scellant la paix entre la France et l'Espagne. Mais bien vite, il se délaisse de l'espagnole, peu habile à la Cour et ne vient la voir que pour faire le devoir conjugal. Elle lui donna un fils et une fille, ainsi que deux autres enfants morts en bas âge. Courtois avec elle, il reste un gentilhomme sans être véritablement un époux modèle. Disons pour faire simple, qu'il l'apprécie mais ne l'aime pas. Marie-Thérèse, quant à elle, l'aime profondément mais sait qu'elle ne sera jamais dans son coeur, même si elle s'applique à être une épouse modèle. |  |
Amy of Leeds
élite du royaume
L'amour vous tombe dessus sans qu'on ne s'y attend véritablement. Amy est sa maîtresse officielle, après des mois à la courtiser et puis à s'aimer en cachette, depuis bientôt cinq années. Ils vivent une passion qui ne faiblit pas, bien que la Cour jase et attende que le monarque se lasse. Ces derniers temps, préoccupé par la tenue du royaume, Louis est plus distant mais tente de rattraper le temps perdu et la couvre de somptueux cadeaux. |  |
Antonin de Lauzun
main de l'ombre
Être trop proche d'un roi peut souvent donner des ailes, jusqu'à se brûler au soleil ! C'est ce qui arriva à Lauzun, favori de Louis XIV qui s'est vu octroyé tous les commandements et les charges qu'il souhaitait. Louis appréciait ce garçon ambitieux, joyeux et un brin fantasque. Mais à trop gâter ses amis, ils en deviennent gourmands, et Lauzun en demandait toujours plus. Le souverain ne pouvait pas tout lui céder et lorsqu'il lui retira la charge de grand maître de l'artillerie parce que Lauzun s'en était vanté, ce fut comme une rupture entre les deux. Cette scène où Antonin cassa son épée devant le roi qui lui dut jeter sa canne par la fenêtre pour ne pas le frapper restera dans les annales ! Pourtant Louis l'a gardé dans sa Maison et ne lui a pas retiré ses charges. Mais quand les deux se croisent, il y a une tension dans l'air ... |  |
Richard de Rougé
espions du roi
Richard rappelle au roi son ancien favori, le duc de Lauzun : même égo, fougue et loyauté. Louis voudrait éviter les mêmes erreurs qu'avec le précédent, c'est pour cela qu'il rappelle à l'ordre régulièrement son espion pour qu'il se calme. Bien décidé à récompenser sa fidélité et son courage sur le front et veut le faire Premier gentilhomme de la Chambre du Roi, une charge importante permettant au Roi aussi d'avoir Richard à portée de vue tout en lui faisant un honneur immense. Richard a eu vent de cette nomination, tente de se contenir mais trépigne d'impatience : outre la reconnaissance et l'honneur, l'argent qui en découle n'est pas pour lui en déplaire. Mais il sait qu'il n'a pas le droit au faux pas, et ne veut pas se risquer à déplaire à son roi qui l'invite parfois à déjeuner avec lui, et en fait un conseiller informel. |  |
Marie de Durfort
Noblesse française
On ne peut pas dire que l’entente soit parfaite entre le roi et la fille de l’éminent maréchal de Duras, mais c’est par devoir que Louis accepte toutefois de prêter attention à la jeune femme malgré les frasques dont elle en tire fierté. Peu avant la mort du marquis de Duras, après avoir brillamment servi le roi, celui-ci accepta la demande du maréchal d’être le parrain de sa dernière fille Marie. La demande repose sur un mensonge que le père ignore, puisque Marie, élevée loin de lui, lui a menti en lui disant s’être convertie au catholicisme. La surpercherie sera dévoilée lorsque le maréchal rendra le dernier soupir, mais le roi n’a qu’une parole et souhaite que la fille d’un homme si brillant se convertisse enfin. Prenant son rôle de futur parrain à coeur, il n’hésite jamais à lui faire rencontrer des prêtres, des religieux, à tenter de calmer ses ardeurs féministres, bien que le caractère de la jeune fille l’insupporte souvent, non sans être amusé par son franc-parler. Marie, libre et fière, n’a aucune intention d’obéir aux désirs du roi, mais en belle comédienne, joue le jeu pour mieux faire tourner en bourrique ceux qu’elle appelle ses “bourreaux spirituels”. Qui des deux pliera le premier? Les paris sont lancés! |  |
Auguste de Savagnier
Noblesse française
Bien que le souverain garde une certaine rancoeur contre le souvenir du frondeur que fut le duc de Longueville, il se rappelle parfaitement du diplomate que celui-ci a ramené dans ses bagages suisses. Aussi, lorsqu’il fallut envoyer une ambassade négocier la paix avec l’Angleterre, Auguste fit partie du voyage français envoyé à Whitehall. Fin diplomate, il s’illustra et gagna ainsi la reconnaissance du roi de France. Si, à la fin de la guerre, Auguste est retourné auprès des Longueville, le roi ne l’a pas oublié, et Louis XIV fait souvent appel à sa mémoire afin de faire venir Auguste pour obtenir quelques conseils, que l’hélvète lui confie gracieusement! Même si plusieurs portes sont ouvertes pour sa naturalisation, celle-ci est sans aucun doute la plus belle, mais le roi semble encore peu enclin à en parler...le souvenir d’un étranger naturalisé et proche du pouvoir est peut-être encore trop frais pour le peuple français! |  |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Fille du roi d'Espagne Philippe IV et d'Élisabeth de France, Marie-Thérèse fut le seul enfant survivant de sa fratrie, ce qui l'affecta profondément. Son éducation fut étroite, rigide, et profondément catholique, elle est alors une fille effacée, qui attend son sort et le nom de son époux, les rumeurs sont nombreuses quant à son futur prétendant. Ce fut finalement avec le Roi de France dont elle s'était éprise grâce à son portrait et croyait en une attirance réciproque.
Mais elle déchanta vite car elle ne parlait pas un mot de français à son arrivée et sa maladresse ainsi que sa discrétion ne fit que la détourner de son mari. Seule Anne d'Autriche la prit sous son aile pour l'aider à s'épanouir. Elle apprit donc le français et fit de nombreux efforts. Mais son époux n'eut de considération pour elle que lorsqu'elle lui donna ses enfants, bien que deux sur trois moururent en bas age. D'une dévotion toujours plus intense, l'essentiel de son activité concerne les soins aux malades, aux pauvres et aux déshérités. Elle fréquente l'hôpital de St Germain en Laye, assurant les soins les plus pénibles. Mais elle avait besoin d'amour et cela lui tomba dessus sans qu'elle ne s'en rende compte, voilà une reine adultère. Et à présent, elle est à nouveau enceinte. Tout pourrait porter à croire que Marie-Thérèse a une place enviée et une vie réussie pour une infante ... Mais son passé refait surface avec le retour d'une vieille amie, ou plutôt d'un fantôme [voir les fiches de Milena de Cortès et Elena de Sotomayor ] ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Louis XIV
élite du royaume
Marie-Thérèse est son épouse depuis le 9 juin 1660, à Saint Jean de Luz. Un mariage purement de raison, scellant la paix entre la France et l'Espagne. Mais bien vite, il se délaisse de l'espagnole, peu habile à la Cour et ne vient la voir que pour faire le devoir conjugal. Elle lui donna un fils et une fille, ainsi que deux autres enfants morts en bas âge. Courtois avec elle, il reste un gentilhomme sans être véritablement un époux modèle. Disons pour faire simple, qu'il l'apprécie mais ne l'aime pas. Marie-Thérèse, quant à elle, l'aime profondément mais sait qu'elle ne sera jamais dans son coeur, même si elle s'applique à être une épouse modèle. |  |
Jean de Baignes
sujets du royaume
Le père Jean est son aumônier, l'homme d'église en qui elle a le plus confiance après son confesseur. Ce que Marie-Thérèse ne sait pas, ce que Jean essaie d'avoir cette place de confesseur à tout prix. La reine lui parle beaucoup, elle a besoin de la présence de l'homme de Dieu au cours de la journée, ce qui ne déplaît pas à Jean qui peut se promener dans le château. Et quand Marie-Thérèse lui demande de surveiller quelques personnes pour son compte, Jean se sent l'âme d'un espion. Tout est bon pour monter dans l'échelle sociale, tout. |  |
Garance de Castelnau
espions du roi
Garance a la charge de maître(sse) de la librairie de la Reine, tâche qu'elle effectue avec grand plaisir, conseillant des livres à la Reine, lui faisant parfois la lecture et tente de lui apprendre les subtilités du français. Marie-Thérèse ne sait pas quoi penser de cette jeune femme, à la fois attentionnée et si étrange. Plusieurs fois, la Reine vit son ombre dans les appartements du Roi et elle vit bien comment Garance regarde le roi. Marie-Thérèse est persuadée que Garance est la nouvelle maîtresse de son mari, alors elle l'emmène faire de nombreuses prières pour expier ses pêchés, hésite entre la maltraiter ou justement la faire culpabiliser. Garance ne sait pas comment expliquer qu'elle n'est pas la maîtresse du Roi, mais comment faire changer d'avis une reine de France ? Elle espère juste que cette fausse rumeur ne sortira pas ... |  |
Geoffroy Beaufort
sujets du royaume
Pensant passer pour un héros aux yeux de la souveraine, Geoffroy a imaginé un faux complot autour de Marie-Thérèse qu'il ferait mine de déjouer ... avant d'être jeté en prison. Autant dire que la reine de France a peur de ce terroriste qui en a voulu à sa vie. Pire, elle reçoit régulièrement en cadeau des rats et des pigeons apprivoisés de la part de Geoffroy ! Elle a peur de cet homme qu'elle pense dangereux, et le voir au service de son royal époux, le croiser à Versailles est une abomination. Lui cherche à s'excuser mais le fait toujours de manière maladroite, ce qui fait fuir Marie-Thérèse un peu plus ! |  |
Raquel López de Vega
noblesse étrangère
Quand la régente d'Espagne envoya un pli à sa belle-fille, ce n'était pas anodin. Le courrier parlait de la jeune Raquel, demoiselle bien sous tout rapport, une recommandation en bonne et due et forme. Ne sachant pas dire non, Marie-Thérèse reçut la jeune femme et l'accueillit gracieusement dans sa Maison comme dame du palais. Une jeune espagnole, cela changeait des vieilles duègnes et elle qui cherchait à rendre sa maison plus pieuse, rien de mieux qu'une bonne catholique. Seulement voilà, Raquel a une mission : que la reine de France donne des garanties de bonne entente à l'Espagne et un rapprochement des deux royaumes si Louis XIV venait à mourir. Cela fait son petit bonhomme de chemin, Raquel lance quelques informations et hameçons de temps en temps pour savoir où cela en est. La prochaine étape serait que la reine rédige une lettre à sa belle-mère sur ses dispositions. Mais en attendant, Raquel joue la dame de compagnie modèle auprès de Marie-Thérèse qui se retrouve pion d'une conspiration espagnole sans s'en rendre compte … |  |
Victor d'Amboise
Main de l'ombre
Victor sait si bien cacher son jeu qu’il a pu se rapprocher de la reine, en touchant du doigt ses faiblesses. Lors des émeutes parisienne, il a volontairement mis la reine en danger, afin de pouvoir par la suite la protéger et obtenir d’elle sa confiance. Marie-Thérèse s’appuie volontairement sur le capitaine qu’elle promeut aux yeux du roi, et depuis la mort d’Hector de Valois, retrouve en Victor une épaule bienveillante. Elle n’imagine pas encore la machination qu’Amboise met en route afin de gagner sa confiance aveugle, pour mieux la manipuler par la suite. Sans ambition? Qu’à la mort du roi, elle soit nommée régente et le nomme comme ministre du conseil de régence….ou mieux, comme principal ministre. Il redouble d’efforts pour qu’elle se rapproche de sa famille espagnole, pour que le dauphin soit élevé dans une position pro-espagnole: nul ne sait quand la mort du roi surviendra et quelles seront les dispositions de la France envers son voisin. |  |
Charlotte du Cambout
Espions du roi
Louis XIV n’a jamais apprécié les duègnes et l’entourage encore trop espagnol de Marie-Thérèse, et se rappelant l’affaire des lettres espagnoles qui a agité l’existence de sa propre mère, il envoya Charlotte auprès de la reine. Le choix n’est pas si anodin et même fait avec une certaine ironie, car c’est le propre grand-père de Charlotte qui avait, à l’époque, demandé à la reine de sortir de son sein une missive secrète! Charlotte est ainsi devenu la camériste de la reine, ouvrant ses yeux et ses oreilles à chaque murmure, et se liant sincèrement avec la souveraine. Pour Marie-Thérèse, Charlotte est une petite bouffée de fraîcheur française qui l’amuse, la fait rire et casse son quotidien. L’espionne, bien que sincère envers la reine, lui a confié quelques doutes par rapport à son entourage et notamment Raquel Lopez de Vega, qui ne lui inspire aucune confiance depuis qu’elles se sont croisées à l’Escurial. Mais la reine met ces doutes sur le compte de l’animosité qui existe entre ses deux suivantes et balaye les mises en garde de Charlotte, risquant de se mettre en danger elle-même. Pour Charlotte, c’est l’absence de preuve qui lui fait défaut, et elle ne compte pas en rester là! |  |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Second miracle du couple Louis XIII/Anne d'Autriche, on ne l'attendait pas. Pour éviter des répétitions historiques sur les frères traitres, le jeune duc est habillé en petite fille jusqu'à ses 12 ans, on l'éduque bien mais pas à la politique. Le goût pour se travestir se perdure et encore aujourd'hui, il aime paraitre vêtue comme une femme. Philippe est un garçon intelligent, excellent dans l'apprentissage des langues et de l'histoire, tout comme des bonnes manières. Plus tard, il apprit les armes et se montrera fortement habile, il avait le choix entre l'épée et l'éventail. Intarissable parleur, le jeune homme adore raconter des ragots, les écouter aussi et se moquer de certaines personnes.
Frivole et joyeux, il est homme de toutes les fêtes et de toutes les excentricités, autant par ses habits que par ses mœurs. Homosexuel, Monsieur l'affiche par sa Cour de mignons et divers amants. Amoureux des arts, il lui plait de collectionner les tableaux, les sculptures, parrainer le grand Molière et organiser de grandes cérémonies. Marié à une femme à qui il fait la guerre, il est malgré tout l'heureux père de deux enfants, qu'il aime profondément. Il est aussi le spécialiste des rumeurs, connait tout sur tout le monde, une sorte d'annuaire et s'amuse à parler d'histoires peu catholiques avec son entourage. Mené à la baguette par ses amants, il les a collectionnés : Mancini, Guiche (envoyé en exil pour avoir eu une liaison avec Henriette, le Chevalier de Lorraine ... Mais maintenant que la guerre éclate, les deux amants sont séparés, pour plus longtemps qu'ils ne le croient. Heureusement, Philippe peut compter sur Effiat, le beau marquis à son service qui pourrait lui faire oublier Lorraine !  ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Henriette d'Angleterre
élite du royaume
Ils se sont mariés le 30 mars 1661 au Palais Royal. Si les premiers temps, ils s'entendirent à merveille, leurs relations se sont détériorées quand Henriette prit pour amant Guiche, un des amants de Monsieur ! Depuis ce temps là, ils se disputent sans arrêt, se lancent des piques, et s'affrontent dans une guerre de parures et de tissus. Chacun veut être plus vu que l'autre. Pourtant, ils sont les parents de deux enfants, arrivent parfois à cohabiter et même à se supporter. Ils sont si similaires qu'ils sont incapables de s'entendre. Le seul moment de réconciliation fut à la mort de leur fils Philippe-Charles où ils se sont soutenus mutuellement durant quelques semaines. |  |
Antoine d'Effiat
élite du royaume
Antoine est depuis plusieurs années dans l'entourage du Prince de France, en tant que mignon, mais était dans l'ombre du Chevalier de Lorraine, à la fois son ami mais aussi un rival puisque ce dernier avait l'exclusivité de Philippe. Avec la guerre et la séparation des amants, Antoine a décidé d'agir et de se rapprocher de Monsieur. Un peu par ambition (il fallait bien l'avouer) mais aussi car il ressent des sentiments pour ce prince peu conventionnel même s'il est bien trop fier pour se lancer dans une déclaration d'amour. Grâce à cela, il obtient une des charges les plus importantes : Grand Écuyer du Prince, ce qui lui donne un statut, une charge et une rente importante. Mais il se met entièrement au service de Philippe d'Orléans : il est ses yeux et ses oreilles partout à la Cour mais aussi à Paris. Un espion, une sorte d'homme de main de prince à qui il a juré de le protéger mais aussi de l'aider dans sa guerre contre Henriette d'Angleterre, l'épouse du prince. Les deux associés forment un duo, on peut même presque parler de couple, diabolique où chacun se retrouve dans l'autre. Il n'y a pas à dire, ces deux là seront (allez, osons un anachronisme) rock'n'roll ensemble ! |  |
Athénaïs de Montespan
élite du royaume - grands de la cour
Athénaïs est son amie d'enfance : Louis avait Vivonne, Philippe avait Françoise, devenue Athénaïs. Tous deux passaient des journées entières à se coiffer et se peinturlurer le visage ainsi que de courir en robe dans les couloirs du Louvre ou de Saint-Germain avec le jeune Thimoléon de Choisy. Au fil des années, ils se transformèrent en deux précieux, friands tout autant des habits somptueux que des ragots sordides. Liens renforcés par leurs mariages ratés, ils adorent parler de leurs amants et critiquer leurs époux(se), ainsi que les autres de la Cour ! |  |
Daniel de Cosnac
noblesse française
Quand Daniel est entré dans la maison du Prince, il avait la grande ambition d'élever son nouveau maître, de le pousser dans de grandes ambitions et de le mettre sur le devant de la scène. Peine perdue : Philippe est un être libertin et paresseux, bien dans sa position actuelle. Les tensions entre les deux hommes se font sentir et plusieurs fois, Monsieur voulut mettre son aumônier dehors, avant de se ressaisir, car il est vrai que Daniel lui donne de bonnes idées … parfois. A la guerre notamment où il a poussé Philippe à montrer ses capacités de stratège d'homme de guerre. La prochaine étape de Daniel ? Tenter de virer toutes les sangsues autour de son prince. Mais si Monsieur ne met pas du sien, il n'aura plus qu'à claquer la porte ! |  |
Geoffroy Beaufort
sujets du royaume
Un Prince appréciant un gueux, ce n'est pas tous les jours. Bon d'accord, demi-gueux, surtout que Geoffroy est descendant des Vendôme, les deux garçons de la même tranche d'âge sont cousins. Mais ce n'est pas cela qui attache Philippe au jeune homme. Le prince est toujours friand d'histoires cocasses et rocambolesques ainsi que de bons mots, invite régulièrement Geoffroy dans ses demeures lors des soirées données par les Orléans. Et à la vue des magnifiques demeures, Geoffroy se dit que c'est ici qu'il ferait fortune. Alors il se glisse dans les petits papiers du Prince de France pour se faire inviter le plus souvent, volant quelques petites pièces lors de son passage. Mais il prépare un plus gros coup, Saint-Cloud serait le casse du siècle. Pourtant, il apprécie beaucoup Philippe avec qui il converse, mais ce ne sont pas leurs échanges de bons mots qui vont rendre Geoffroy riche … | |
Alfie Howard
noblesse étrangère
Le Prince ne peut plus le supporter ! Auparavant, les deux hommes partageaient les plaisirs de la conversation, Alfie était même un des meilleurs mignons du prince, mais Monsieur, entre deux débats sur les soieries et les pierres précieuses, ne parlait que de son Chevalier. Et quand Alfie vit ce fameux amant, il en tomba éperdument amoureux, ce que Monsieur remarqua rapidement. A partir de cet instant, leur relation changea et il prend plaisir à le malmener mais aussi le fait espionner lorsqu'il s'approche un peu trop de son amant. La jalousie peut dévorer et l'amour rend aveugle ! Autant dire qu'après la guerre, Philippe se fera un plaisir de chasser cet avorton de sa Maison ... sans savoir qu'il irait chez Madame. La guerre est loin d'être terminée ! |  |
Marie-Charlotte d'Aumont
main de l'ombre
Marie-Charlotte avait aidé, au moment de l'arrestation de Fouquet, à se débarrasser des cassettes compromettantes de ce dernier. Mais, maligne, elle en a gardé quelques uns, histoire d'avoir quelques pressions sur quelques personnalités ayant emprunté au surintendant. Et quelle aubaine d'avoir le Prince de France en personne parmi les emprunteurs ! Après avoir fait savoir à Philippe qu'elle détenait une preuve que le Roi n'aimerait pas avoir entre ses mains, Philippe est contraint de se plier aux désirs de la jeune femme, de subir le chantage. Mais la jeune femme est gourmande et le prince n'a pas toujours les liquidités immédiates ... Puis il est temps de répliquer aussi, Philippe ne veut plus payer pour ce secret. Juste, comment lutter pour l'instant ? |  |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Henriette-Anne naît au plus fort de la guerre civile opposant Charles Ier aux parlementaires anglais tout d'abord puis à Cromwell par la suite. Sa mère, dont cet accouchement a temporairement interrompu la fuite hors d'Angleterre, se soucie peu de son bébé et gagne la France sans son enfant qui n'arrivera que plus tard, en compagnie de sa nourrice. Les premières années de vie furent difficile et la jeune fille était bien heureuse d'être logée au Louvre, avoir un toit. Pourtant, personne ne se souciait d'eux et le physique malingre d'Henriette était sujet de moqueries à la Cour avant d'intégrer un couvent où on lui fit une éducation correcte. Lorsque son frère Charles monta sur le trône sous le nom de Charles II, elle devint l'un des plus beaux partis d'Europe et elle fut mariée au Prince de France, Philippe d'Orléans.
Devenue belle et la troisième dame du royaume, la jeune femme douce découvrit les fastes de Cour et devint une véritable précieuse dans toute sa splendeur. A elle les grandes robes et les grandes fêtes. Henriette croque la vie à pleine dents. Les amants aussi d'ailleurs mais elle se garde bien d'en parler, préférant la discrétion et laisser les rumeurs glisser sur elle. Femme d'esprit, elle n'hésite pas à faire mouche avec ses interventions piquantes. Bien que mère, elle se tient d'abord à son rôle de femme indépendante et à rester au centre des attentions.
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Philippe d'Orléans
élite du royaume
Ils se sont mariés le 30 mars 1661 au Palais Royal. Si les premiers temps, ils s'entendirent à merveille, leurs relations se sont détériorées quand Henriette prit pour amant Guiche, un des amants de Monsieur ! Depuis ce temps là, ils se disputent sans arrêt, se lancent des piques, et s'affrontent dans une guerre de parures et de tissus. Chacun veut être plus vu que l'autre. Pourtant, ils sont les parents de deux enfants, arrivent parfois à cohabiter et même à se supporter. Ils sont si similaires qu'ils sont incapables de s'entendre. Le seul moment de réconciliation fut à la mort de leur fils Phlippe-Charles où ils se sont soutenus mutuellement durant quelques semaines. |  |
Athénaïs de Montespan
élite du royaume
Quand deux précieuses se rencontrent, tout est possible et imaginable, de la plus grande amitié à la pire guerre. Athénaïs est sa dame de compagnie et amie depuis son mariage, elles se sont rencontrées par le biais de Philippe. Toutes deux se ressemblent peuvent passer des heures à discuter sur tous les sujets du monde avec passion ou dédain, s'amuser à parler sur Monsieur et sur leurs amants. Elles se couvrent mutuellement dans leurs aventures et se vouent fidélité. Une belle amitié où chacune peut compter sur l'autre en toute confiance. | |
Mary of Monaghan
noblesse étrangère
Une dame de compagnie irlandaise, imposée par son frère, Henriette n'était pas d'accord mais n'eut pas le choix de refuser. Madame l'accueillit froidement, Mary n'est pas aussi frivole qu'elle ni aussi fantasques que ses autres dames de compagnie. L'irlandaise est sujette aux moqueries de sa maîtresse qui s'en amuse avec plaisir, Henriette est certaine que Mary fut une des conquêtes de son frère et le clame haut et fort. Mary ne veut pas se rebeller, elle a trop peur de la princesse et aussi de perdre sa place ... |  |
Catherine-Charlotte de Gramont
main de l'ombre
Par sa naissance et son statut de princesse, Catherine a vu s'ouvrir les portes de la Maison de la duchesse d'Orléans où elle est devenue la Surintendante de la Maison pour son plus grand bonheur. Mais mieux encore, Catherine peut surveiller ce qui se passe dans l'entourage de la princesse, il est toujours important d'avoir un œil sur la deuxième dame du royaume. Seulement, quand les vilaines rumeurs sur sa liaison avec son cousin Lauzun vinrent aux oreilles d'Henriette, Catherine prit peur qu'on la chasse. Henriette, plutôt amusée, soutient sa surintendante pour chasser ces histoires et lui faire une réputation impeccable. Mais en réalité, la princesse voudrait en savoir plus sur cette histoire de relation. Mieux encore, utiliser cela pour que la princesse de Monaco soit un paravent pour sa propre liaison. Autant dire que Catherine-Charlotte accepte, après tout, cela pourra toujours lui servir au moment venu ... |  |
Juan Fernando de Quiros
noblesse étrangère
Même quand il choisit ses maîtresses, Juan Fernando prend le haut du panier. Et cette relation clandestine avec la princesse le ravit au plus haut point. Henriette est tout ce qu'il aime chez une femme : belle, pétillante, intelligente et terriblement sensuelle. La jeune femme se console dans les bras de cet homme ténébreux, aime être désirée et recevoir des petits billets doux clandestins qu'elle ne peut malheureusement pas garder. Seulement, sa dernière fausse couche, elle est persuadée que l'enfant était de son amant et a passé les derniers mois à le fuir. Juan Fernando, loin de se démonter, n'a cessé d'essayer de la voir et de lui envoyer des lettres enflammés depuis le front. A son retour, c'est une Henriette plus endiablée qu'il retrouve. Un couple où, si on ne peut parler véritablement d'amour, le désir est bien vivant. |  |
Francesco Contarini
main de l'ombre
On a beau prendre toutes ses précautions, on est jamais à l'abri d'une oreille indiscrète. Quand Henriette a reçu l'ambassadeur vénitien pour une audience privée, elle pensait pouvoir traiter politique, économie ou même art. Mais quand Francesco lui présenta la dernière missive de l'amant en provenance du front, la princesse ne put que pâlir et implorer l'ambassadeur de garder le silence. D'accord, mais dans ce monde, tout à un prix : l'or était le meilleur d'entre tous. Il vient régulièrement tourmenter la jeune femme qui continue à payer ce maître chanteur diabolique qui joue avec ses nerfs. Henriette ne peut parler de cette histoire à personne, à part à son amie Catherine-Charlotte ... qui est une collègue de Francesco dans la Main de l'Ombre. Un cercle vicieux donc. |  |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Qui ne connaît pas à la cour Anne-Marie-Louise d’Orléans, plus connue sous le nom de la Grande Mademoiselle ? On dit souvent que l’âge « c’est dans la tête », et Anne-Marie en est la preuve : mordante, sans cesse au premier plan des intrigues, elle est aussi une mémoire vivante des années passées et n’hésite jamais à vous le rappeler. On ne naît pas fille de Gaston d’Orléans sans recevoir quelques dons de sa part! Si, à sa naissance, elle a hérité de sa mère Marie de Bourbon – morte en lui donnant la vie – ses titres et sa colossale fortune, elle reçu de son père son goût pour les arts, mais aussi son humeur instable et son amour pour les intrigues. Peu aimée de son père qui voyait en elle le souvenir d’un mariage forcé, Anne-Marie a passé une enfance loin de la Cour, solitaire, mais parfaite sur le plan éducatif. Au remariage de son père, elle déteste aussitôt sa belle-mère Marguerite de Lorraine, ainsi que ses demi-sœurs. Une petite-fille de roi ne pouvait qu’être un excellent parti, mais le sort fit qu’aucun projet de mariage ne trouva grâce aux yeux du roi. Pour Anne-Marie, nul ne pouvait égaler son petit cousin Louis, pas même le roi d'Angleterre en exil, qu’elle se mit en tête d’épouser. Elle garda toujours de l’affection pour le jeune roi malgré tout.
Bien souvent incriminée par cette fortune, Anne-Marie prit rapidement le parti d’ignorer les quolibets, se renfermant face aux courtisans et ne jouant que sur sa propre scène. Hautaine, froide, elle rappelle très souvent ses origines, fantasque, vive, intelligente, son arrivée à la cour à la disparition de Richelieu provoque un souffle d’air frais. Mais lorsque la Fronde éclate, elle rejoint son père dans la guerre civile contre Mazarin, et chaque parisien se rappelle de cette silhouette, se tenant en haut de la Bastille, et faisant tirer le canon sur les troupes royales ! L’épisode lui vaudra un exil, durant lequel elle prendra goût à l’écriture et rédigera ses mémoires. On pourrait la croire assagie, à un tel âge et après tant d’aventures, mais Anne-Marie a pris la relève de son défunt père ! Comment s’occuper lorsqu’on elle l’héritière la plus riche de France ? En intrigant, pardi ! Menus complots amoureux, petites cachotteries … elle est l’amie la plus discrète des jeunes amants, mais également l’ennemie la plus farouche des rabats-joie. Froide envers ceux qui ne voient en elle qu’une bourse pleine, elle choisit ses amis avec soin. Anne-Marie déteste perdre du crédit, et n’hésite jamais à tourner sa veste pour sauver son nom ou ceux des amis qu’elle protège ! La princesse est la plus hardie des comploteuses, mais aussi la moins fiable ! Pourtant, on se prive rarement d’une soirée à ses côtés, à ses risques et périls !
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Antonin de Lauzun
main de l'ombre
Nul n'aurait pu croire que ces deux-là s'entendent comme larrons en foire! La princesse, impétueuse, a pourtant pris sous son aile Antonin, qui, charmé par l'esprit et les manières parfois peu conventionnelles de la cousine du roi, n'a pas résisté à ce turbulent appel. Mais à la cour, rien n'est réellement sincère, et par l'entremise d'Anne-Marie, Antonin espère pouvoir conserver une place de choix non loin du giron royal: place ô combien importante, d'autant plus qu'Anne-Marie garde bien mal certains secrets! Auprès de son petit duc, la princesse vit une nouvelle jeunesse turbulente et est surtout heureuse de faire pester le roi contre sa conduite. Mais la question est pendue sur toutes les lèvres de la cour: jusqu'où ce petit jeu ira-t-il? Si certains parlent d'amants platoniques, chacun des deux rejettent cette rumeur, mais n'hésite jamais non plus à se donner quelques surnoms pour mieux les alimenter! | |
Marie-Charlotte d'Aumont
main de l'ombre
Il y a huit ans, quand Marie-Charlotte s'enfuit avec son galant Gilles Fouquet après s'être évadée du couvent, la jeune femme connaît un refuge où ils pourront s'aimer : chez Anne de Montpensier, tout d'abord à Blois puis au château d'Eu. Elle fut même le témoin de leur mariage clandestin. C'est avec bienveillance que la princesse veilla sur les amoureux jusqu'à leur retour à Paris où elle assista une nouvelle fois à la cérémonie, officielle cette fois. Fière d'avoir protégé des amoureux, Anne fut pourtant attristée de voir le couple, si heureux clandestins, se déchirer une fois officiel, puis en exil. Mais quel joie quand Marie-Charlotte la recontacta, lui demandant un service : la faire entrer dans sa Maison. Les deux femmes passent énormément de temps ensemble et Anne ne se doute pas que cette amitié sert à Marie-Charlotte d'avoir des informations à l'oeil, des entrées partout et un accès au courrier de la princesse. Loin d'une fausse amitié, l'espionne apprécie vraiment sa bienfaitrice, mais il y a un complot et une vengeance à mener ... | |
Élisabeth d'Alençon
noblesse française
Elles ne diront jamais qu'elles sont sœurs, ou alors juste du bout des lèvres. A dire vrai, Anne-Marie ne considère pas la duchesse d'Alençon comme sa sœur, juste comme une vague parente. Pourtant, elles partagent le même père, bien qu'elles soient nées d'unions différentes. Anne-Marie rappelait trop son ancienne femme à Gaston d'Orléans, et son mariage d'amour avec Marguerite d'Orléans lui a donné de belles filles, dont Élisabeth. Une délaissée et une chouchoutée, il ne faut pas plus loin pour que les tensions familiales soient présentes. Aujourd'hui encore, les deux sœurs se font une guerre sourde et orageuse, à coup de bienséance et d'étiquette, et si Anne-Marie a l'avantage d'être dans les bonnes grâces de la famille royale, Élisabeth est bien décidée à ne pas se laisser faire et, que Dieu lui pardonne, de se venger comme il faut. |  |
Karl-Ludwig van Bevernick
Sujets royaux
Anne-Marie s’ennuie, à la cour, et rien ne vaut une petite affaire pour s’occuper! Si certaines préfèrent les salons ou les théâtres, la princesse a choisi un petit trafic légal d’herbes exotiques et totalement inoffensive, qu’elle revend à quelques bourgeoises. Pas question d’utiliser son propre nom, et c’est celui du nouveau botaniste royal qu’elle a choisi. L’homme paraît si sincère et honnête qu’elle ne doute pas un seul instant que grâce à son argent, Karl-Ludwig en profite pour payer des créditeurs, ou poursuivre son trafic de poison. Pire encore, le botaniste ne se prive pas de mélanger les herbes aromatiques de la princesse avec ses propres confections afin de satisfaire de capricieux clients, ou de tester ses recettes personnelles. Impossible de l’avouer à la princesse et pour mieux l’endormir, il feint auprès d’elle le jeu du médecin incompris, pour qui elle oeuvre afin que soient acceptés ses traitements expérimentaux. |  |
Léna de la Trémoille
noblesse française
Quand Anne-Marie reçut une demande de son ami Henri-Charles de la Trémoïlle de surveiller sa fille Léna, d'être une sorte de chaperon pour elle, la Grande Mademoiselle a ri et répondu par la négative de façon moqueuse. Seulement voilà, il fit aussi la demande au roi et celui-ci prit cette demande au sérieux et pria sa cousine de surveiller la jeune demoiselle, de la faire entrer dans le grand monde et de l'éloigner de la débauche. Léna fut tout d'abord enchantée de se rapprocher de cette grande dame qui pourrait lui apprendre tant de choses. Mais Anne-Marie y montre tellement de mauvaise foi et peu d'entrain que la jeune Léna fut bien vite déçue. Alors elle se mit en tête de tester son chaperon, en sortant tard le soir, s'amusant à flirter lors de grands événements ... Et cela marcha ! Anne-Marie, piquée au vif (et s'étant fait remonter les bretelles par le roi) décida de prendre sous son aile la jeune Léna et de l'empêcher de faire des erreurs. Mais on n'est pas sérieuses quand on a 17 ans, et Anne-Marie va avoir du pain sur la planche, surtout lorsqu'elle découvrit que Léna était la fille d'Anne de Gallerande et son ami Henri-Charles. Dur de porter un si lourd secret ... |  |
Jean Baptiste Lully
artistes
Entre ces deux là, les coups bas ne se comptent plus tout autant que les rabibochages. C'est une affection vache comme on dirait aujourd'hui. Tout a commencé lorsqu'à treize ans, Lully est rentré comme garçon de chambre chez la Grande Mademoiselle pour parfaire son italien. Mais ce caprice de princesse passa et elle le chassa en cuisine avec pour seule explication : sa laideur. De quoi vexer un adolescent aussi explosif que Jean Baptiste. Les années passèrent et lorsqu'il lui proposa le projet de la " Compagnie des violons de Mademoiselle " qui devait surpasser les " Vingt quatre violons du Roi " elle revint sur sa décision. Mais ce fut au tour de Lully de renier alors sa bienfaitrice au cours de la Fronde où elle tomba en disgrâce. C'est le roi qui désormais a la primeur de sa musique ! Frustrée et humiliée que l'on ait pu ainsi la mettre sur la touche, la princesse veut tout à la fois donner une leçon à ce petit musicien qu'elle sait pourtant grand, tout en voulant le récupérer sous son aile pour son propre prestige ! Lully le sait, en profite et s'en délecte ! |  |
Dernière édition par Louis XIV le 11.09.16 0:02, édité 2 fois
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| | | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| | Sujet: Re: 1. ELITE DU ROYAUME [02/07] 05.06.14 21:58 | |
| FAVORIS ET FAVORITES
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Effiat, ça ne vous dit rien ? Mais si, Henri Coëffier d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, Grand Écuyer de Louis XIII et favori. Pour avoir conspiré contre Richelieu, il fut décapité alors que le jeune Antoine n'eut que quatre ans. Son père, Martin d'Effiat, pleura chaudement son frère alors que sa mère, Isabelle d'Escoubleau, prenait le jeune Antoine dans ses bras pour le bercer. Dans le château familial non loin de Clermont, régnait une atmosphère pesante que l'enfant se souviendra toute sa vie. Il grandit à la campagne et avait une ardente envie de vivre, profitant de chaque minute, enchaînant les jeux et les bêtises, ne supportant pas le deuil de sa mère lorsqu'il eut six ans. Garçon intelligent, il avait pourtant du mal à rester assis sur une chaise, à moins d'être intéressé par le cours, il fut un passionné de géographie et de sciences. Puis en grandissant, il apprit les armes et devint un cavalier hors pair. Orphelin à l'adolescence, il fut élevé par sa tante son oncle Charles de La Porte qui l’emmena à Paris et veut faire de lui un grand gentilhomme.
Être le neveu de La Porte était un bon motif pour qu'on lui ouvre les portes, même si la réticence qu'un autre Effiat approche la famille royale faisait jaser. Il arriva à gravir les marches jusqu'à sa rencontre avec le prince de France. Antoine fit rapidement parti de la nuée de jeunes garçons qu'entouraient le prince Philippe, comme Armand de Guiche ou Philippe de Lorraine. Ambitieux et patient, il parvint, grâce à quelques complots, à se débarrasser de Guiche en 1662, puis prit son mal en patience. Sur la deuxième marche du podium, Effiat est pourtant bien loti, Grand Écuyer dans la Maison princière (charge très importante au bon de vue social que pécuniaire) et sert d'espion à son prince à qui il rapporte tout, ou presque. Et aujourd'hui que Lorraine ne reviendra pas après la guerre, il est prêt à tout pour être le numéro un, tout en continuant d'intriguer de son côté, une passion qu'il ne peut refréner, notamment lorsqu'il décide de prendre, sans le dire à son prince, le parti de Colbert, voyant plus d'intérêt à être aux côtés d'un autre homme puissant. Attention qu'il ne finisse pas comme son oncle ... ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Philippe d'Orléans
élite du royaume
Antoine est depuis plusieurs années dans l'entourage du Prince de France, en tant que mignon, mais était dans l'ombre du Chevalier de Lorraine, à la fois son ami mais aussi un rival puisque ce dernier avait l'exclusivité de Philippe. Avec la guerre et la séparation des amants, Antoine a décidé d'agir et de se rapprocher de Monsieur, surtout par ambition. Grâce à cela, il obtient une des charges les plus importantes : Grand Écuyer du Prince, ce qui lui donne un statut, une charge et une rente importante. Mais il se met entièrement au service de Philippe d'Orléans : il est ses yeux et ses oreilles partout à la Cour mais aussi à Paris. Un espion, une sorte d'homme de main de prince à qui il a juré de le protéger mais aussi de l'aider dans sa guerre contre Henriette d'Angleterre, l'épouse du prince. Mais n'y voyez pas de sentiment, Antoine n'est qu'un intriguant profitant de la faiblesse du prince pour s'enrichir davantage ! | |
Nicolas de Ruzé
mousquetaires
Orphelin, Nicolas a grandi chez sa tante Marie de Coëffier, la tante aussi d'Antoine. Un an d'écart, les deux garçons ont grandi ensemble dans le château d'Effiat, dans cette campagne auvergnate qui doit encore se souvenir de leurs bêtises et de leurs rires. Mêmes caractères, mêmes visions des choses, Antoine et Nicolas passaient souvent pour des frères, d'ailleurs on leur demandait souvent et ils s'amusaient de cela. Mais à être trop similaires, cela peut créer des tensions. Nicolas est tout de même jaloux de ce cousin qui a davantage réussi que lui puisqu'Antoine s'est hissé au sein de la noblesse avec une charge et un statut enviable. Surtout qu'Antoine est taquin, il se moque gentiment de Nicolas, ce qui peut parfois aggraver cette jalousie. Mais au fond ils s'adorent et il n'est pas étonnant de les voir se réconcilier pour faire à nouveau les 400 coups ensemble ! Qui a dit que les relations familiales étaient simples ? |  |
Élisabeth d'Alençon
noblesse française
Encore un ?! Elisabeth s'est donnée pour mission de sauver l'âme de son cousin et cela passe par le « sauver » de son homosexualité. Elle pensait avoir réussi en voyant Philippe et le Chevalier de Lorraine se séparer. Mais comme la mauvaise herbe, les amants poussent à la vitesse de l'éclair et voici qu'Antoine est devenu sa nouvelle cible ! Forte de son succès, Elisabeth pense qu'Effiat ne sera pas difficile à déloger. Alors, sous prétexte d'être princesse de France, Élisabeth se croit tout permis envers le marquis. Elle le tient pour responsable de la débauche de Monsieur, son cousin, et n'hésite pas à lui lancer des piques et de faire circuler des rumeurs à son sujet. Pire, la jeune femme veut le faire excommunier par le pape. Mais Antoine n'est pas un garçon qui se laisse marcher sur les pieds de la sorte, la guerre est déclarée entre eux ! Et chacun espère gagner ! | |
Catherine-Charlotte de Gramont
main de l'ombre
Pour résumer ? Catherine déteste ce garçon, comme elle déteste sa famille depuis toujours. Descendante de Richelieu, elle ne pouvait que haïr un garçon apparenté au marquis de Cinq-Mars. Mais pire encore, elle sait qu'Antoine est derrière l'éviction de son frère Armand de Guiche, qu'il a manigancé un plan diabolique pour voir ce favori de Monsieur partir loin de la Cour. Et ça, Catherine-Charlotte ne peut pas lui pardonner et est bien décidée de se venger de son frère pour qui elle prie tous les soirs. Antoine ne la prend pas au sérieux et pire, il s'amuse de cette femme en l'appelant « madame Citron » ou autres moqueries. Mais qu'il fasse gaffe à ses arrières, une telle ennemie peut être redoutable ! | |
Alfie Howard
noblesse étrangère
Par l'intermédiaire d'Alfie, Antoine réussissait une partie de son plan : l'anglais avait le béguin pour Lorraine et il fallait utiliser cela. Et plutôt que Monsieur tourne sa colère sur Alfie, qu'Effiat protégeait et servait de tampon entre le prince et le mignon, il devait se mettre en colère sur Lorraine. Puis Alfie était sympathique, il ne méritait pas un tel châtiment. Une amitié était née entre le souffre-douleur et l'amant de Monsieur. Aujourd'hui, Alfie a quitté la Maison du Prince mais se retrouve dans celle de Madame, donc toujours sur le même toit. Antoine continue de temporiser les deux hommes, prévient Alfie quand le Prince arrive, pour éviter qu'ils se rencontrent. Mais, même en amitié, rien n'est gratuit : en échange, Effiat veut des informations sur ce qu'il se passe chez Henriette. Les deux hommes sont devenus, malgré eux, les négociateurs du couple d'Orléans pour savoir quand ils doivent et ne doivent pas se voir, de vrais médiateurs d'un couple à la dérive !
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Philippe-Julien Mancini
noblesse française
C'est presque évident qu'ils ne s'entendent pas, pour une querelle d'ego tout simplement. Mancini était tout de même le premier amant du prince et garde sur lui une petit emprise qu'Antoine ne peut guère contrer. Alors pour le faire tomber, Antoine décida de monter une cabale contre l'italien et ne fut pas surpris de lui trouver autant d'ennemis ! Philippe-Julien a décidé quant à lui de tourner sa veste, et d'essayer de faire la paix avec son ennemi. Une paix intéressée, Effiat est un pro-Colbert, lui aussi, et ils pourraient gagner gros à s'associer, faire tomber des ennemis fouquettiste, chacun ayant le talent d'entrer où ils veulent, légalement ou non. Si Antoine a accepté du bout des lèvres, c'est qu'il est finalement aussi vénal que son adversaire et qu'il peut aussi garder un oeil sur lui. Oui mais cette cabale ? Il est un peu tard pour faire machine arrière, Antoine joue sur les deux tableaux, et Mancini commence à deviner que quelque chose se trame ... |  |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Oubliez le conte de fées pour mademoiselle ! Il n'est venu que bien plus tard et encore ... Amy est née d'une conspiratrice rebelle au gouvernement de Richelieu. Elle fut exilée sur le continent voisin, l'Angleterre et rentra au service d'Henriette-Marie alors reine d'Angleterre et sœur de Louis XIII. Contre toute attente alors qu'elle n'était plus qu'une simple suivante parmi tant d'autres, Harry of Leeds, lord anglais la demanda en mariage. De cette union naquit cette jeune fille aux cheveux blonds qui passa par bien des péripéties. La première fut celle d'un dés-héritage par ses grands parents, puis un procès sans fin. Elle partit à Philadelphie pour combler le manque d'argent de sa famille, alors qu'elle n'avait que dix neuf ans. Lorsqu'elle en revint, elle n'était plus qu'hypocrisie et ambition mais son éducation était parfaite. Charles II, comme tant d'autres hommes à qui elle fit boire la lie du désir, la remarqua pour sa beauté et son intelligence, et comme une évidence la nomma au poste d'ambassadrice de charme auprès de Louis XIV.
Ah ces deux là se sont tournés longtemps autour, avant de se trouver. Première rencontre, un attentat déjoué. On peut dire que la rencontre fut explosive. Elle allait les marquer à tout jamais. Du badinage à un enlèvement, ils sont passés par toutes les couleurs. Autant dire que leur amour étant passé par le pire, est plus solide que jamais ! Ainsi il l'a faite française et favorite officielle, elle est la Reine de cœur au milieu de courtisans qui l'envient, la détestent, mais lui font tout de même leur cour. Et rien ne semble ébranler ce couple de l'ombre, puisqu'un enfant est venu couronner le sentiment qui les lie ! Un enfant dites vous ? Non deux en réalité ... Ce qui a été longtemps secret ! Ce qui n'a pas été longtemps un secret en revanche, c'est la soudaine hargne de la favorite, que l'on a connue doucereuse à défaut d'être douce ! Elle est comme métamorphosée et elle distribue bien plus de disgrâces que de privilèges ! Les courtisans s'agitent et s'inquiètent ! Oui tout semble s’effondrer autour d'elle, jusqu'à son mari, puisque la séparation de la favorite avec Guillaume du Perche est désormais officielle ! Alors comment lui plaire ou comment la détruire ? Telles sont les questions qui sont plus que jamais sur toutes les bouches ! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Louis XIV
élite du royaume
L'amour vous tombe dessus sans qu'on ne s'y attend véritablement. Amy est sa maîtresse officielle, après des mois à la courtiser et puis à s'aimer en cachette, depuis bientôt cinq années. Ils vivent une passion qui ne faiblit pas, bien que la Cour jase et attende que le monarque se lasse. Ces derniers temps, préoccupé par la tenue du royaume, Louis est plus distant mais tente de rattraper le temps perdu et la couvre de somptueux cadeaux. | |
Guillaume du Perche
espions du roi
C'est vraiment un drôle de hasard qui a placé Guillaume dans l'anti-chambre de la favorite royale. Ayant eu en charge sa sauvegarde durant la grossesse de cette dernière, il n'a pas été vraiment digne de sa mission. Amy a été enlevée tandis que lui batifolait avec la servante de la ravisseuse. C'est pourtant lui qui a dû annoncer cet honteux échec au monarque. Les sanctions ont été sévères, mais Guillaume resta tout de même assez peu exilé sur ses terres. Le roi le rappela. Pourquoi ? Parce que tout simplement Hector de Valois, son cousin, venait de lui demander la main d'Amy. Hors de question pour le roi d'accepter, un stratagème se mit donc en place. Et si c'était Guillaume qui l'épousait ? Non seulement, il n'aurait pas d'autres choix que d'accepter mais en plus, il pourrait se racheter de sa conduite en la protégeant comme il se doit cette fois ! En outre, à lui au moins il pouvait ordonner de ne pas la toucher. Le mariage se fit en grandes pompes. La rancoeur légitime de la favorite pourtant ne rendaient les choses plus faciles. Les événements de la guerre devaient les séparer. En effet, Hector de Valois étant mort et n'étant plus un danger, le mariage pouvait être cassé. Une séparation de corps fut décidée par le roi. Les voilà ex-époux, pourtant Guillaume a demandé de rester au service d'Amy. Sa conduite d'il y a un an, reste dans son cœur comme une gifle cuisante, alors il cherche à tout prix son pardon par une bonne action qui se présentera bien tôt ou tard. |  |
Arthur de Roberval
noblesse française
Il est loin le temps où Arthur avait pris Amy encore adolescente à son bord pour l'accompagner sur les terres d'Amérique. Durant la traversée, ils avaient sympathisé. L'ancien corsaire a même gardé très longtemps le portrait que la future favorite avait fait de lui à bord du navire. Hélas, à présent leur relation amicale a viré de bord pour se métamorphoser en haine ouverte de la part de la jeune femme. En effet, Julie de Roberval, la femme qui a été découverte avec Mathilde, fille enlevée il y a plus d'un an du roi et de la favorite est la soeur d'Arthur. Il n'ignore pas qu'à cause de ce flagrant délit de crime de lèse majesté, le sort de sa proche parente est scellé et que c'est la mort qui l'attend. Il a tenté par amour fraternel de plaider sa cause en mettant en avant, que Julie avait été sans doute une marionnette entre les mains d'un véritable cerveau ! Mal lui en a pris de supplier autant, car maintenant les foudres d'Amy s'abattent également sur lui. Cette dernière est persuadée qu'Arthur a été complice de l'affaire et s'acharne à vouloir le faire chasser de la cour, voire même à ce que le roi lui retire son titre de baron et ses terres. Pour se mettre à l'abri de ses foudres, Arthur n'a pas eu d'autre choix que de demander la protection de son ami Rohan, n'est-il pas d'une puissante famille ? |  |
Athénaïs de Montespan
noblesse fançaise
Si Amy ne peut supporter une personne, c'est bien la marquise de Montespan. Cette femme veut prendre sa place, la favorite le sait mais ne se laissera pas faire ! Quant à Athénaïs, elle ne supporte pas l'ascension sociale de l'anglaise et est prête à tout pour la discréditer, la Montespan lance d'accablantes rumeurs à son sujet. Amy réplique, défend son territoire et se bat bec et ongle et ne se laissera jamais faire ! Une guerre pour avoir le souverain est déclenché à Versailles et a déjà fait des étincelles ! D'ailleurs Athénaïs a bien failli réussir à lui voler le roi durant la guerre et à son retour. Hélas pour la marquise, elle n'avait pas compté sur le retour d'une des filles jumelles du roi et d'Amy, celle qui avait été kidnappée. Personne ne connaissait l'existence de cet enfant, si ce n'est la favorite bien sûr et Louis a été ému du silence qu'Amy s'est imposé par peur qu'on ne fasse du chantage au roi pour récupérer l'enfant. S'il s'était éloigné d'elle à cause de sa mélancolie trop pesante, il est revenu à elle et semble t-il pour de bon ! Pourtant, les deux jeunes ennemies devraient se méfier, à se regarder toujours en chien de faïence, elles en oublient de regarder ailleurs. | |
Jeanne-Marie Colbert
noblesse française
Jeanne-Marie n'ignore pas l'échange de bons procédés entre son père et la favorite en titre. Comment le pourrait-elle, la sœur d'Amy vient tout juste d'épouser son oncle pour que leur alliance soit renforcée. Une alliance très simple : Colbert profite de l'influence d'Amy auprès du roi contre Louvois et d'autres adversaires et Amy entend bien aussi quelques services du clan Colbert. De pouvoir agir contre ses ennemis par des pirouettes politiques habiles que seul le père de Jeanne-Marie peut se permettre en étant au conseil du roi ou bien de connaître certaines mesures royales avant tout le monde. Jeanne de son côté apprend d'Amy à se faire les dents dans la cour de requin qu'est Versailles. En échange, elle est ses yeux et ses oreilles dans toutes les grandes familles. |  |
Emmanuel-Théodose de Bouillon
Noblesse française
Il est étrange que le plus ambitieux des cardinaux français et la favorite du roi puissent s’entendre! Pourtant, Théodose a sincèrement été marqué par l’enlèvement de la favorite, alors enceinte. S’il trempe dans quelques complots de cours, une telle action est pour lui innommable! Au retour d’Amy, il s’est placé comme l’un des plus fervents défenseurs de la favorite, et après quelques soupçons sur sa sincérité, Amy a accepté cette épaule providentielle. Théodose n’hésite jamais pour faire briller l’image de la favorite auprès de ceux qui veulent la dénigrer et lorsque l’on connaît le bras long du cardinal, mieux vaut ne pas le contredire! Amy a toutefois bien compris que s’il elle souhaitait conserver longtemps cette amitié, elle se devait de faire à son tour un geste envers lui. Auprès de Louis XIV, elle devient donc le principal défenseur du cardinal et de la famille de la Tour d’Auvergne, enjoignant le roi à ne pas faire disgracier l’un ou l’autre malgré leurs frasques, et lui souffle quelques idées pour profiter de cette proximité inespérée avec les turbulents frères.v |  |
Baptiste Tardieu
sujets du royaume
S'il fallait bien protéger quelqu'un en ce palais, outre le roi, c'était bien la favorite ! Une place aussi enviée ne peut qu'apporter des ennemis qui verraient bien la jeune femme mourir à cause d'un chocolat mal digéré. Amy n'était pas enchantée que quelqu'un goûte sa nourriture, surtout que Baptiste était loin de la caricature des énormes goûteurs bon vivant, mais plus du genre à dévorer tout le plat et survivre à l'arsenic ! La cohabitation n'était pas la plus simple au départ, avec un goûteur silencieux et une favorite gênée d'avoir un tel être dans ses appartements. Jusqu'au jour où, pris d'une quinte de toux après avoir avalé une sauce grasse à base d'estragon, qui n'était pas de l'estragon du tout. Avec réflexe, Amy le fit recracher et hurla au médecin. Elle lui a sauvé la vie en somme, et Baptiste lui en est infiniment reconnaissant. Il veut même mettre un point d'honneur à retrouver l'empoisonneur, après tout la vengeance c'est son domaine. Amy n'en demandait pas autant, mais le laisse faire. Après tout, s'il arrivait quelque chose à Baptiste, elle le protègerait ! |  |
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