Blood is only question of life~~Antoine d'Effiat (Finit)

Antoine


D'Effiat

(ft. Jamie Dornan)

« I need to find my heart »

► 28 ans ► Marquis d'Effiat, Grand Écuyer de Monsieur► Français, de la famille Coëffier de Ruzé et d'Effiat► En "Couple" ► Catholique► Bisexuel

(Les Grands du Royaume)

♕  PROTOCOLE ♕  

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Versailles, lieu magique de la royauté, là où tous les désirs de puissance et les rêves d'ambitions prennent forme et peuvent devenir réalité. Sans Versailles, je ne serais pas ce que je suis aujourd'hui, je n'aurais jamais pu racheter le nom de ma famille et rencontrer le Prince que je sers aujourd'hui.  Vivre ici est pour moi une opportunité monstre que je n'ai pas hésité à saisir. Il faut savoir se placer là où les intrigues se forment et se brisent, là où l'action se passe réellement. Versailles est un carrefour de regards et de rencontres, parfait pour s'y faire connaître. Ma présence est certes du à la gentillesse de mon oncle Charles de La Porte mais, je ne l'ai pas déçu, je suis devenus le gentilhomme qu'il espérait et je compte bien le rester quoi qu'il m'en coûte. Aujourd'hui, le nom d'Effiat est redevenu dans la bouche des courtisans de la cour un nom respecté que je porte dans les couloirs de ce magnifique château avec encore plus de fierté qu'autrefois.

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Le complot me semble être une véritable possibilité même si je n'ai jamais cherché à en savoir plus sur son existence. Après tout, chaque monarque à ses ennemis et la cour de Versailles est remplies d'hommes et de femmes qui cherchent à défendre leurs propres intérêts en se plaçant derrière la bonne personne. Je suis sûr que derrière chacun des regards que je croise peut se cacher un espion en puissance. Moi-même, je n'hésite pas à chercher les secrets de tout ce beau monde quand ils peuvent être utiles à Monsieur. Je suis peut-être ce que certains considèrent comme un espion mais je me vois plus comme quelqu’un de loyal qui sait servir son Prince. Mes oreilles restent ouvertes et si jamais la moindre petite parole pouvait m'en dire plus à propos de ce complot, je ne risquais pas de la laisser passer.

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

Les ragots sont monnaie courante à Versailles et je n'accorde pas de crédit à la plupart d'entre eux. Il m'arrive parfois d'être l'auteur de certains mais, ce n'est certainement pas ma principale occupation. Ce que l'on dit sur moi à la cour, je ne préfère pas y prêter attention même si bien sur certains parviennent jusqu'à moi. On me prend pour un arriviste, un comploteur et l'on me sait responsable de l'évincement de Guiche. Je ne pourrais pas dire que tous sont entièrement vraiment, mais chacun à un petit fond de vérité.

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

-M'amuser: qui n'aime pas s'amuser? Faire la fête et profiter de la vie sont des choses naturelles pour l'homme qu'il faut être capable de mettre en pratique. Croyez-moi, j'aime profiter de la vie jusque dans certaines mesures.

-Voyager: J'aimerais découvrir le monde, voir ces contrées que je connaissais par cœur sur ces cartes que me fascinent temps. Le monde doit être plein de fascinantes cultures et de merveilles à découvrir. Quand j'étais enfant, mon rêve était d'être marin, de parcourir les océans. Je suis sûr que si ma famille m'y avait autorisé j'aurais pu être un très bon capitaine.

-Je me tiens régulièrement informé des nouvelles découvertes scientifiques. Je me dis que peut-être un jour l'une d'elle pourrait m'être utile. Il faut toujours avoir un œil sur le progrès.

-Jouer l'intriguant peut aussi être considéré comme l'un de mes passe-temps. Me mêler au beau monde, écouter leurs coquetteries et parfois apprendre quelque chose d'intéressant.

-L'équitation: Monter à cheval est une occupation très saine pour un homme comme moi, je peux aussi passer des heures à m'occuper de ma monture, le lien entre le cavalier et la bête est une chose sacrée et même si certains me prennent pour un fou, je ne laisse personne d'autre que moi m'occuper d'elle.

-M'entraîner aux armes: J'ai appris à me battre à l'adolescence. L'escrime est une discipline noble que je m'oblige à pratiquer régulièrement pour ne pas perdre la main. On ne sait jamais ce qui peut arriver.

♕  HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► ou Jo <3
► 17 ans
► Très régulière! Je passe tous les jours sauf absence
► Code bon (by Steph)
► Je m'étais inscrit il y a longtemps mais n'avait jamais eut le temps de finir ma fiche, maintenant me revoilà motivée<3
► Suggestions ?

The 

Introduction

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Le château était sombre, comme d'habitude. Le deuil était quelque chose de terriblement dur à porté. Des yeux sombres, grand ouvert qui contemplait sa mère avec un petit sourire innocent. Un enfant dans un monde d'adulte terriblement complexe pour lui. Les pleurs aux alentours n'arrivaient pas à flétrir son enthousiasme. Il ne comprenait pas vraiment pourquoi tant de tristesse, pourquoi son père semblait encore plus austère qu'à son habitude et pourquoi le monde autour de lui ne semblait plus vraiment tourner rond. Il s'assit sur les genoux de sa mère pour qu'elle le berce, si sa présence pouvait l'apaiser, il se laisserait faire. Oui, je n'avais pas compris ce qui se passait dans mon monde, à l'âge de trois ans, je n'arrivais pas à faire la différence entre la mort et l'absence. Mais, mon oncle nous avait quitté, cet oncle que j'avais vu souvent depuis ma naissance. Il m'aimait bien, enfin je pense... Je n'en aurais malheureusement jamais la conformation puisqu'il avait éxécuté. Qui était-il? Et bien... Il s'agissait d'Henri Coëffier d'Effiat, marquis de Cinq-Mars, Grand Écuyer de Louis XIII et l'un des favoris de sa Majesté. Un homme a la place plus qu'enviable et à la réputation sulfureuse. Un homme sur qui le reste de mon existence allait être battit. Par ce que conspirer contre Richelieu n'était pas une bonne idée et qu'il était bien trop vaniteux, bien trop fier pour ne pas attirer les soupçons, j'allais devoir me battre pour arriver à survivre dans ce monde. Il est impressionant de voir comment la défaite d'un seul homme pouvait traîner son nom et sa famille dans la boue pendant de nombreuses années. Il avait réussit à faire de nous des conspirateurs alors que le reste de notre famille n'était au courant de rien de ses manigances. Et pourtant, il était tant aimé, fils prodige, frère de cœur et de sang, il était cette étincelle de joie qui faisait toute l'entente d'une lignée. Maintenant, qu'il n'était plus là, il n'y avait plus qu'un grande vide silencieux, teinté de sanglots et d'éclat de rage que je m'efforçais de combler autant que possible. De part ma jeunesse, je fus rapidement désigner comme celui qui devrait racheter les Coëffier d'Effiat, celui qui devrait travailler dur pour que l'on oublie l'acte de traîtrise d'un homme que je ne connaissais même pas afin que se soit mon visage que l'on voit en entendant mon nom et non pas le sien. Le destin en avait décider ainsi. J'allais être à son image mais, une image améliorée, que j'avais réusssit à dépasser avec facilité. Le temps est toujours le meilleur allié de l'homme quand on sait en faire usage avec intelligence.  C'est pourquoi, Monsieur, je vous ai convoquer aujourd'hui. Cela fait déjà plusieurs semaines que nous nous voyons, et que je vous raconte détail par détail ma vie et mon histoire. J'ai besoin que vous les réunissiez, que vous choisissiez  les passages qui vous semblent les plus propices pour en faire une histoire de ma vie. J'espère pouvoir vous laisser accomplir cette tâche en toute confiance car mes occupations à la cour me rappel à Paris. Installez vous donc dans mon château non loin de Clermont, je vous y offre le gîte et le couvert.

First

Chapter

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Un rayon de soleil perçait à travers les rideaux de la pièce, éclairant le pied d'un lit dans lequel un petit garçon de huit ans venait de se réveiller. Il avait passer la nuit à rêver de sa mère partit deux ans plus tôt mais, il avait refuser d'appeler qui que se soit pour venir le rassurer. Il ne voulait pas qu'on le voit faible, il ne devait pas être faible, c'était ce qu'on lui enseignait chaque jour et il comptait bien mettre en application cette règle autant que possible. L'enfant savait exactement ce qui allait se passer d'ici quelques minutes. On allait venir le réveiller, l'habiller et l'envoyer suivre un de ces cours de mathématique ou de français des plus ennuyeux avec l'un de ses précepteurs, un dénommé Chevreuil. Rien que le nom de ce dernier l'avait fait rire discrètement lorsqu'on lui avait présenté cet homme mais, le pire avait été lorsque les cours avaient commencé. Il n'éprouvait aucun intérêt à apprendre la logique des chiffre ou encore l'étymologie des mots qu'il prononçait. Il sortit de ses draps, enfilant les quelques vêtements posés sur le dos d'une chaise. Se précipitant vers la lourde porte en bois de sa chambre, il la poussa délicatement avant de marcher rapidement vers une autre pièce. Il se faisait discret, il ne voulait pas que les domestiques viennent le récupérer, il fallait d'abord qu'il aille réveiller Nicolas. Le garçon sauta dans un lit où une autre forme sursauta violemment. Lui faisant signe de se taire, Antoine lui indiqua ses vêtements et attendit.  Nicolas de Rüzé, son cousin, était une des personnes qu'il préférait voir, lui qui passait la plupart du temps seul avec les domestiques et son père qu'il ne voyait pas énormément. Depuis la mort de sa mère, la château était devenue encore plus sinistre mais, sa tante avait pris l'initiative de venir régulièrement le visiter avec son fils. Les deux garnements étaient bien connus des paysans des alentours pour leurs frasques en tout genre. Très doués pour échapper à leurs "gardiens" comme ils aimaient les appeler, ils allaient souvent jouer à l'extérieur, avec des enfants du peuple plutôt que d'aller suivre leurs cours. Les deux petits corps sortirent de nouveau avant de descendre les escaliers en pierre qui menaient à la cuisine. Personne n'était là, ils devaient être entrain de servir le petit déjeuner des grands avant qu'eux ne soient réveiller.

-"Nicolas! Prend une brioche ou deux!  Moi je vais essayer d'attraper quelque chose d'autre."

Mais tout à coup, un cri retentit dans tous les château. Leurs regards se croisèrent et ils se précipitèrent vers une armoire où ils savaient qu'ils étaient capable de se cacher. Ils fermèrent les portes en ricanant commençant à se partager la brioche qu'ils avaient réussis à chiper. Ils se connaissaient vraiment bien, s'attendaient comme deux frères et se séparer était toujours un moment difficile pour eux. Ils jouaient à ce petit jeu de cache-cache à chaque départ de Nicolas et généralement, cela leur permettait de rester ensemble un peu plus longtemps et d'écoper d'une sacrée punition.

-"Tu penses qu'ils vont nous trouver cette fois?"

Aussitôt dit, aussitôt fait, les portes battantes s'ouvrirent en grand laissant apparaître le visage de Monsieur Châsselet, l'un des précepteurs d'Antoine, celui qui lui enseignait la  géographie, les sciences et l'histoires. Le garçon l'adorait, il avait une manière de lui faire apprendre tout cela qui l'extasiait et puis, il était bien plus chaleureux que les autres. C'était le seul qui ne le prenait pas de haut, qui le regardait comme si il avait vraiment une chance de tout comprendre. Ce qui était d'ailleurs le cas. Non loin d'être bête, le jeune Effiat semblait toujours perspicace et prompt à comprendre même s'il passait son temps à s'évader. C'était un enfant plein de vie et épris de liberté qui causait bien trop de soucis à son pauvre père. Enfin d'après les dire de la plupart des domestiques qui ne savaient pas qu'il les entendait. Résultat, il continuait à faire n'importe quoi sauf quand il s'agissait de Monsieur Châsselet, la seule personne qu'il respectait vraiment dans cette maison.

-"Je les ai trouvés!"

En attendant, le professeur les regardaient tous les deux très sévèrement tandis qu'ils partaient dans un éclat de rire dont ils avaient le secret.