Monica de Murcia || « Les femmes, ces sauvages..»

Monica


de Murcia

Nina Dobrev

« Personne n’est maitre de son destin. »

► 24 ans
► Comtesse de Noroeste
► Portugaise
► Mariée à Paolo de Murcia
► Catholique

(Noblesse)

♕  PROTOCOLE ♕  

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Versailles..
La vie à la cour est bien différente ici qu'en mon cher pays. Ici, tout est plus libre, les mouvements, les dires, la façon d'être. Je suis qui j'étais au fond de moi. Personne ne vient me dire que je devrais faire en fonction "de".. A la cour, je suis Monica de Murcia, Comtesse, et non plus Monica la traquée.
Le seul enfer ici, ce sont les femmes, celles désireuses de mon.. Époux.

J'y ai pourtant rencontrée une femme très charmante qui me ressemble en bien des points. Nous partageons les belles choses, nous nous indiquons les meilleures pièces pour nos robes et les plus belle parures qui ferait bien des envieuses. On dirait toute fois qu'il y a comme une.. Compétitions entre nous deux, à qui portera encore et encore la plus belle perles.. Enfin je ne m'en inquiète pas trop, la Princesse est une femme à ne pas chiffonner, c'est une précieuse elle aussi après tout.

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

..
Je mentirais si je disais que je n'ai pas connaissance d'un possible complot. Tout le monde en a eu vent. Mais qu'en est-il vraiment ? Bien sûr ce serait une perte, il s'agit de la Couronne de France. Versailles perdrait son charme..

Après réflexions les confidences de cette prostituée me demander si ce n'est pas un complot de plus. Mais qui voudrait y croire ? Il se dit tellement de chose! Tellement d'horreur circulent sur tout le monde, le roi plus particulièrement.

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

Les rumeurs vont bon trains ici a Versailles. Je n'écoute que les plus intéressantes à mes yeux. Les nouvelles embarrassantes, sont les meilleures.
Comme, Evangeline de Comborn.. Cette femme n'aurait donc aucune morale ; je me demande combien de fois elle à été voir les faiseuses d'anges.. Comme quoi même une femme comme elle qui prête à paraître digne peu tomber aussi bas.  J'attend le jour où elle me sautera au cou, comme d'autres avant elles. Cette française est si vulgaire, je me demande comment elle à put autant de fois s'attirer les grâces d'une possible grossesse!
Je n'ai qu'une chose à dire sur elle ; Mmr de Comborn est jalouse, tout simplement.

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

- Equitation
- Lecture
- Parures, robes
- Les draps des autres
- Elle rêve de manier l'épée, mais chut, c'est un secret.
- Elle aime s’aventurer dans des terres inconnues au sens propres et figuré..

♕  HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► Lau
► 19 ans
► 3 jours en après midi pleinement, et de passage le reste du temps
► Code du règlement
► Annuaire de forum
► Suggestions ? HM, non.

Un sourire

cache bien des mystères.

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Espagne.

Un regard. Un instant. Un court instant qui peut sembler ridicule face à immensité de la vie. Mais c'est ainsi qu'elle les aime. Court mais intense. Elle savait jouer de sa personne, connaissait ses atouts, et encore plus la jalousie de son époux. Peu de choses avaient changé pour la Comtesse depuis son enfance ; elle sentait toujours les regards sur elle, que ce soit de la jalousie ou de l'envie.

- Madame la Comtesse est bien en beauté ce soir, comme à son habitude.

Monica de Murcia se tourna, faisant nez à nez avec la voix. Rien de plus que son mari, Paolo de Murcia. Plus grand-chose ne les unissait, pas même les mots doux glissé à une occasion particulière. Ils se savaient tous deux déshonorés de leur devoir d'époux, mais pour rester dans la lumière, ils savaient mettre leur rancœur intérieure dans un coin d'ombre.

- Gracias..

Au début de leur mariage, la portugaise aurait sourit, dissimulant le feu se faisant une place sur ses joues, Paolo l'aurait enlacé comme tout époux comblé et heureux. Aujourd'hui, Monica se contenta d'un rictus, et de reluquer l'espagnol de bas en haut.

- Allons-y, il ne manque plus que nous.


Le pan de sa robe en main, ce fut le moment de faire leur apparition à leur réception. De grands noms Espagnols furent réunis, certains amis avec Paolo que la Comtesse apprendrait surement à connaitre un jour. La belle Portugaise enroula son bras autour de celui de son époux, tous deux entrèrent dans la salle de réception.

Le brouhaha dans la salle avait une odeur de diplomatie pour ces messieurs, et de parures pour ces dames. Monia avait quant à elle, un oeil sur son époux, mais aussi sur celui des autres. Paolo faisait le tour de l'assemblée dans son coin, elle dans le sien. Entre deux ou trois : " Comtesse, la réception est magnifique, à l'image de son organisatrice bien entendu. " ou " Je suis ravi d'être dans votre demeure, enfin je rencontre ce bijou Espagnol dont nous a tant parler Poalo ! " et quelques sourires forcé mais aimable, la belle jetait un coup d'oeil au reste de l'assemblée.


Plus tard dans la soirée, les premiers verres de vin firent tourner la tête à quelques moustachue, les précieuses se donnaient dans un spectacle ridicule d'ivresse, et la Comtesse implosait. C'en était trop pour elle, qu'allait-on dire de SA réception en ville ? Il était hors de question de réduire en cendre son monde.
Traversant le salon, Monica de Murcia sourit doucement à un homme, qui tentait de remuer sa femme pour qu'elle se redresse.

- Veuillez emmenez votre épouse dans les jardins, un bol d'air frai lui fera le plus grand bien, et ce serait préférable pour.. Préserver le peu d'honneur qu'il peut lui rester.

Des mots pouvant être durs, mais la situation n'était pas ce qu'elle devait être. Elle en avait assez, et elle comptait bien le faire savoir à Paolo. Le cherchant des yeux, la jeune Comtesse vit rouge. Au fond de la salle, la Comte n'était autre qu'en compagnie d'une jeune femme, blonde et élégante que Monica se serait bien passée d'introduire chez elle. Piquant une colère, elle se dirigea vers lui. Le visage dure, Monica tira son époux par le bras.


- Paolo, vous avez une minute. Il faut que je confie une chose importante.

La politesse était de sortie, mais très peu de patience. Paolo la regarda, les sourcils haussés puis finit par rire bêtement.

- Plus tard Monica, nous étions en train de parler de la Cour avec..

- Paolo, je vous en conjure. Elle s'approcha vers l'Espagnol et finit plus doucement que lui seul entende. Ou désirez-vous un scandale public pour remettre en cause votre étiquette d'époux et Comte irréprochable ? Votre famille  déjà assez souffert dans le passé, je vous laisse donc le choix.

Elle avait conscience qu'il le lui ferait payer de parler ainsi de sa famille, la sienne n'était guère mieux et beaucoup moins fortunée que les Murcia. Le prenant à pars, Paolo rugit, ne laissant pas le temps à son épouse de s'exprimer.

- J'ose espérer pour vous, "Comtesse" qu'il s'agit bien d'une chose importante à mes yeux et non à votre trop aveugle regard pour savoir ce qu'il se passe dans un monde diplomatique!

- Paolo. Il me semble que nous avions un accord, n'est-ce pas? Si vous vouliez fricoter avec cette Isabella, vous n'aviez qu'à la prendre dans un coin de rue, et non chez moi!

Une nouvelle dispute anima le couple, une de plus qu'avait engendré la jalouse de Monica, bien qu'elle ne tenait plus comme avant à son mariage. Mais tant que l'Eglise avait fait d'eux des époux, il était sienne. L'amour s'était transformé avec le temps en dégoût, et dans une lassitude importante. Personne ne pouvait voir la détresse du couple, sauf peut-être les amants de Madame et les maîtresses de Monsieur.


La tempête passée, la réception prit fin. Ce fut un long moment de remerciement des invités, des sourires, des mains serrées et des compliments que les deux époux devaient supporter. Jusqu'à ce qu'un homme dont elle avait déjà oubliée le nom attira un peu plus son attention que les autres en passant devant elle.

- Comtesse, je vous remercie pour cette soirée qui fut fort agréable, je n'oublierais pas de vous complimenter auprès d'autre membre haut placé. Il lui prit la main, y déposant un baiser accompagné d'une petite courbette.

- Je vous remercie moi d'être venue, je suis ravie de mettre enfin des visages sur les noms dont me parle de temps à autre Paolo. Elle lui sourit, inclinant doucement le visage.

- Cependant, son départ m'attriste, je perds un très bon Ambassadeur qui menait à bien les taches données par le roi, mais aussi un ami.

- Son.. Départ? Je vous demande pardon mon cher, pourriez vous être.. Plus précis ?

- Hé bien oui, son départ pour Versailles! Ne vous en a-t-il point parlé ?

Monica fit ce qui lui sembla être le mieux pour ne pas passer pour une imbécile, et laissa un rire s’échapper, ce qui étonna l'homme.

- Versailles! Je vous prie de m'excuser je pensais qu'il partait ailleurs. Bien sur qu'il m'en a parlé, excusez-moi vraiment.

L'homme ria à ces paroles, puis s'en fut le dernier à quitter la demeure. Il n'avait pas idée de ce qu'il venait de déclencher en Monica.

La vie,

sa précieuse.

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Les cris de colère de la précieuse grondait dans les murs de la demeure. La soirée était explosive, et pas prête de finir. Monica ferait payer a Paolo de lui avoir caché le fait qu'il parte pour Paris, techniquement, elle était sa femme. Et si cet homme ne lui avait pas parler, qu'en serait-il devenu d'elle? Elle aurait continuer de jouer dans un cour et l'autre, répondant bêtement que son époux était parti quelques temps là ou il le lui aurait souffler. Les autres auraient bien rit de son état, pauvre Monica, conditionner à être la femme parfaite, sans broncher et suivre ce que l'homme dit, car l'homme à le pouvoir.

- Vous êtes un être immonde et odieux Paolo je maudis le jour ou nos familles ont trouvée la fabuleuse, la grandiose et royale idée de nous marier!

- Vous osez vous plaindre ? Que devrais-je dire d'une épouse plus préoccupée par son image et dont l'étroitesse d'esprit ferait peur à un enfant!

- Comment pouvez-vous?! J'aimerais vous voir à ma place, bonne à sourire et courir derrière Monsieur le Comte de Noroeste, ne rien dire lorsque celui ci part des semaines voir des mois parfois! Elle plaqua sa main sur le torse de Paolo en donnant des coups à chaque "je" et "vous" qui allait suivre. JE suis restée au domaine pendant que VOUS vous amusiez. JE fais bonne figure pour VOUS, et votre famille que je déteste autant que vous pouvez m'aimez. JE supporte vos hommes diplomates et repoussant chez moi, JE vous regardez manipulez leur femme. Alors OUI, JE me plains!

Paolo prit la main qui le mitraillais de petits coups sur le torse, la serrant dans la sienne plus virile et plus ferme. Monica fut contrainte de faire un pas vers lui, essayant avec sa main libre de libérée l'autre.

- J'aurais bien moi aussi tant de choses à vous reprochez, comme par exemple.. Ce jeune Duc dont tout le monde parle en ce moment. Le Duc de Mussandria, cela ne vous dit rien. Parce que sachez " mi amada " que j'ai eu vent de vous prouesses un peu trop bruillantes si vous voyez ce dont je parle! Oh, cela vous étonne n'est-ce pas?

Le comte lâcha la main de Monica qui s'empressa de reculer de quelques pas, le regard noir vers celui qu'elle avait autrefois aimée. Paolo soupira, appuyant ses mains sur le rebord d'un fauteuil non loin de lui.

- J'en ai assez de vous, et vos manières de princesse. Vous voulez venir à Versailles? Grand bien vous fasses ma chère, venez. J'ai peur de ce que je pourrais trouver à mon retour en Espagne, ou de vos lettres de menaces interminables. Mais sachez une chose, la-bas, je n'aurais le temps de comblez vos gamineries et vos désires aussi fous et éternels que vous pourriez avoir.

- Je n'ai jamais eu besoin de vous Paolo. En rien, pas même dans ma vie sentimental.

Monica tourna les talons, se frottant le poignet brutalisé plus tôt et quitta le salon. Elle s'en dirigea vers sa chambre, il fallait qu'elle en informe sa mère qu'elle n'avait pas revu depuis quelques temps.

Madre,
Me voy a París, a Versailles con Paolo.
Os abrazo a te.
Monica.

Elle avait gagnée. Elle avait encore une fois eût ce qu'elle voulait. Depuis petite, la brune était désireuse de grandes terres et de voyages. La lettre n'étonnerait surement pas sa mère, et encore moins son frère. Enfant déjà, elle faisait en sorte d'obtenir ce qu'elle convoitait, quitte à faire perdre la tête à son entourage.

Monica se regarda dans un miroir, repensant à une parole de son père. " Dis moi ce que tu vois ". Son regard parcouru son reflet, pendant qu'elle faisait bouger son corps pour voir le tout d'elle même alors qu'elle murmurait.

- Je vois une jeune femme. Un jeune femme qui à l'air de faire partie de la haute. On dirait qu'elle.. Prend soin d'elle, de son visage et de ces cheveux. Ils sont d'ailleurs bruns, et long, ils encadrent la douceur de ses sourires. Ces yeux.. Pétilles, ils ont prit la couleur de sa crinière.. On dirait que son visage n'est plus habitué à sourire, il perd de son éclat..


S'en était finit de la Monica souriante, riante et intrépide d'avant. Elle était prisonnière dans sa cage dorée, dans les griffe d'un mariage raté et inintéressant, elle dirait même, " indigne de sa beauté ". Le temps et l'éducation reçu avaient réussit à faire d'elle l'épouse attendant son époux, vacant à ses robes et parures. Elle n'était pourtant pas uniquement cela. Non, Monica aimait les lettres, et la littérature. Elle se réfugiait dans les mots de ces hommes à la plume si douce sur le papier.

En ce décrivant, la Comtesse soupira. Elle ne s'amusait plus ici, l'ennuie et la routine la tuait doucement. Mais Versailles, oui Paris, cela allait la faire revivre. Elle allait pouvoir jouer de son corps fin dans ces tenues follement Françoise, parcourir les livres pour y améliorer ses mots, et découvrir les paysages de son fantasme.

Tirée de ses pensées par l'entrée de son époux dans la chambre, Monica tourna les talons, allant chercher sa tenue de nuit.

- Annita! Venga!

Aidez d'une femme de chambre, elle quitta enfin la robe qui emprisonnait son corps, et le bustier qui tenait en souffrance sa poitrine. Le tissue enfilé, elle détacha ensuite ses cheveux, les laissant tomber en cascade dans son dos, dessiner par des boucles naturels. Congédiant Annita d'un geste de la main, la brune prit la bougie, protégeant la flamme avec son autre main, jusqu'à son lit ou Paolo se trouvait déjà.
L'excitation était telle, qu'à peine sous la couverture, Monica assiègea son mari.

- Quand partirons-nous pour Versailles? Et, où allons nous dormir une fois la-bas? Oh, qui viendra nous accueillir, il faut que je sois dans une belle toilette, je ne voudrais pas faire tâche au milieu de Françoise. Aussi..


- Nous partons dans trois jours, ce sera suffisant pour faire vos valises, et pour que je finisse du travaille pour le roi.. Dormez Monica.

- Oh, mais enfin qu..

- La bonne nuit Comtesse, que dieu vous garde en cette nuit.

Paolo souffla la bougie à côté de lui avant de se tourner dos à elle. Tout en ronchonnant, elle éteignit aussi la sienne.
Versailles. Ce mots sonna dans sa tête, la faisant déjà rêver de mil douceur et luxueuses journées. Un mot, qui berça sa nuit.

La vertue de

l'enfance.

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Portugal, 1651.

La petite demeure familiale, les rires allaient bon train. La guerre entre l'Espagne et le Portugal n'était pas encore engagée. La petite Monica suivait son cours d'équitation, et son gardait un oeil sur sa progéniture. Il souhaitait tout ce qu'il y avait de mieux pour elle. Il rêvait d'un homme issu de la Noblesse pour rehausser l'estime de sa famille, et permettre à sa fille de continuer tous ses efforts depuis le commencement de son éducation.

- Garde la tête bien droite Monica.

Soupirant, la fillette regarda son père d'un air idiot et lasse.

- Mais père, j'ai mal et puis j'en ai marre.

Le jeune étalon trottina vers le père de sa cavalière. Monica espérait qu'il change d'avis.

- C'est pour ton bien ma chérie. Que dira ton futur époux si tu ne sais pas monter à cheval dis-moi ?

- Mais, maman ne monte pas tous les jours!

- Parce qu'elle se fait plus âgée Monica, il fut un temps, elle était une des meilleures cavalières que j'ai vues. Un jour peut être ce sera toi. À condition que tu ne mettes pas fin à tes cours.

- Je sais déjà lire et écrire, tu m'as dit que ce n'était pas une chance donnée à tout le monde.

Monica sauta dans les bras de son père, puis toucha enfin le sol.

- C'est vrai. Cependant si tu ne sais rien faire de plus, tu ne pourras te marier qu'avec.. Hm, et bien un paysan. Et je ne pense pas que c'est dont tu as envie n'est-ce pas ?

La jeune fille regarda soudainement son père d'un ai malheureux. depuis qu'elle était en âge de comprendre ce à quoi elle devrait faire face plus tard, elle s'était imaginée un Duc, voir plus encore pour nager dans une vie parfaite.
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Espagne, 1660.

- Voyons Monica.. Ne commences pas à jouer à la précieuse nous n'avons pas le temps. Descends de ce cheval immédiatement!

- Je ne veux plus me marier. Allez donc porter la nouvelle à la famille de Murcie.

- Monica cessez de faire l'enfant! Vous remettez en cause toute l'éducation de votre père.

- Laissez père ou il repose mère. En rien nous n'avions parlé de cette famille. Depuis la mort de mon père vous n'êtes plus la même, vous avez fait envoler tous mes rêves, tout ce qu'il me restait de lui. Si vous tenez tant que cela à ce mariage, je vous en prie, allez-y vous!

- MONICA!

La jeune impertinente avait-elle été trop loin avec sa mère? Elle le savait. Depuis la mort de son paternel, la jeune portugaise se laissait aller à ses caprices. Aujourd'hui, s'en était un autre.
Sur son cheval, la brune regarda la demeure qui se dressait devant elle. L'herbe qui encadrait la baptise jouait de forme et d'autres, le mélange coloré des fleurs donnait un air de printemps dans toute l'allée qui menait jusqu'aux portes, mais la principale de ce décor était le manoir. Le ton jaune pâle du mur se fondait dans la nature environnante et donnait à avoir envie de découvrir les richesses intérieures.

- Ah, voici donc la tant attendue Monica! Voyons entrez..

Monica regarda la silhouette à l'entrée. Elle ne pouvait plus faire demi tour si même sa futur famille venait la chercher. Évitant le regard de sa mère, la jeune femme descendit de sa monture, en route vers son destin.

L'intérieur était encore plus somptueux que l'extérieur. Les escaliers apparents lorsqu'on entrait finissaient sur une grande toile représentant un homme, à l'air dur et doux. Les dorures sur les meubles pétillaient dans les yeux de la jeune femme, tout comme l'espace dans les pièces. Elle ne montra cependant aucun signe d'émerveillement, ou de surprise, elle garda seulement en mémoire dans quelle demeure elle venait de mettre pieds.

- Soyez les bienvenues... Je vous en prie prenez place, je vais faire appeler Paolo.

Monica s’asseye sur le premier fauteuil, sa mère à sa droite. Elle échange un bref regard sur sa maternelle, puis lissa quelques plis sur sa robe avant l'entrée de fils de Murcie.

- Mesdames... Voici Paolo. Je propose que nous laissions nos enfants discuter, nous avons encore quelques petites choses à voir de notre côté.

Elle se tourna, le jeune homme arrivait à son grand malheur dans son dos. Son coeur ne fit qu'un bon, sa mère devait partir, et son futur époux était... bien différent de ce qu'elle avait imaginée. Il était ... beau, son charme faisait fourmiller la belle. Une sensation étrange la prit au ventre, comme s'il y eût un lâché de papillons en elle.

- Je.. Je suis M..

- Oui.. Monica. Et moi Pao..

- Paolo oui.. Je sais aussi.

Des bafouillages, le feu aux joues, Monica se trouvait dans une situation d’embarras, quelque chose de nouveau pour elle. Et ce n'était que le début d'une longue série..

Pensée

 intime.

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♦ Joséphine La Grange

« Comment s'appelle t-elle déjà.. La Grange.. Il faudrait que je retourne la voir. Mais qu'est ce que je pourrais lui dire cette fois-ci? Elle c'est montrée si attentive et si douce à la fois envers moi, bien mieux que ce comporte ce misérable Paolo. Joséphine, oui c'est cela, Joséphine La Grange!

Si je me lamentais encore une fois ce serait surjouer, et je ne peux pas prendre une comédienne à son propre jeu.. Voyons Monica réfléchis, tu as toujours su avoir ce que tu désirais le plus, et devant un peu de compassion tu perds ton sang-froid.

Et si je l'invitais ? Oui, si je l'invitais à souper, nous pourrions discuter, je pourrais revenir sur la scène à laquelle elle à assistée. Peut-être pourrions nous un peu plus parler de cette.. Vengeance.»


♦ Adélaïde de Voguë

« Carlo.. Cela fait quelques semaines que je ne suis pas allée le voir.. Il doit avoir grandit, et je ne peux en profiter. Cela m'apprendra à faire du tord au Seigneur. Cela dit, c'est une preuve que je peux enfanter, contrairement à ce que pense la mère de Murcia. Disons que Paolo est un peu mou pour ne pas me mettre en cause. C'est tellement plaisant de rejeter la faute de notre couple sur ce bon Paolo.

Enfin, plus Carlo grandit, plus cela devient dangereux maintenant qu'Adélaïde à enfin mit la main sur le testament. Je ne pourrais pas faire taire sa famille indéfiniment, et Dieu sait ce que je risquerais si cela revenait aux oreilles de Paolo et de la cour même. Comment est-ce qu'elle peut vivre avec autant de contraintes.. »


♦ Evangeline de Comborn


« Il ne faut surtout pas que cela revienne à cette Evangeline de Comborn. Cela ne lui ferait rien de plus plaisir que de savoir cette partie cachée de ma vie. Elle aurait enfin le moyen de me détruite après tant de temps ou je me suis régalée à connaitre son secret. Oh bien sur cela ne fait pas bonne figure de vouloir lui attraper le chignon, mais cette femme est tout ce qu'il y a de plus.. Méprisant.

Elle serait tout simplement Jalouse, je me rappel avoir.. Bousculée une femme, et il me revient à présent son visage. Je pourrais lui offrir un ou deux rubis, histoire qu'elle ne se rabaisse pas à chaque fois que l'on se croire. Je vois bien qu'elle me prend de haut, mais ce jeu ne durera pas longtemps. Je suis peut être une étrangère dans la cour, mais qu'elle prenne garde. Ne dit-on pas qu'il ne faut guère se fier aux apparences ? »


♦ Haydée de Lopburi

« Me voilà belle à dire ça.. Les apparences m'ont pourtant bien trompée une fois. Avec Haydée. Je me demande où ce cache la princesse maintenant. Cela fait quelques jours que nous ne nous envoyons plus aucune lettres, je m'inquiète. Et si finalement quelqu'un l'aurait reconnue et l'autre envoyée aux mains des Espions de sa Majesté? Non.. Cela ne ce peut. Haydée est bien trop intelligente pour finir dans leur mains.. Et puis, elle sait ce battre, j'en témoignerais à qui veut l'entendre!»


♦ Bianca de Brabant

« Heureusement que les parures existes, sinon cette vilaine cicatrice serait en vue de tous. D'ailleurs une commande m'attend, il faut que j'en prévienne Bianca, je lui en ai tellement parlée que la voir serait bien mieux. Il me tarde aussi de lui raconter ma nouvelle rencontre.. Ce jeune homme est si spécial, il en arrive à me faire oublier Paolo. Comme tous en faite.

Avec elle, je sais que je suis comprise. Comment vivre dans l'ombre d'un époux absent et qui ne considère nullement sa femme!»

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