Joan of Leeds ♠ Dame de Pique, c'est la panique

Joan


of Leeds

(Alexandra Daddario)

«Un secret se doit de le rester car il perd de son charme une fois dévoilé...»

► 21 ans
► Comtesse de Dandy et de Maridor
► Officiellement, anglaise et française... Officieusement, la vérité est tout autre
► Promise, mais pas pour longtemps
► Catholique
► Hétérosexuelle

(Noblesse)

♕  PROTOCOLE ♕ 

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Affirmer que le paradis est le bien et l'enfer le mal n'a aucun fondement. Ce ne sont que des lieus où des créatures puissantes ont prient villégiature et s'affrontent encore et encore. Versailles, c'est du pareil au même.

Versailles, longtemps elle en a entendu parlé, seule dans leurs terres de Loire. Les rumeurs de sa beauté, de sa perfection. Sa sœur le lui décrit comme un lieu paradisiaque dans ses débuts. Puis le paradis tourna à la fosse au lion.
Lorsqu'elle arrive pour la première fois à Versailles, Joan n'entend que les remarques blessantes, les bruits incessants de ce lieu empoisonné. Elle ne sent que les horribles odeurs du dehors. Sœur de la favorite devient rapidement une cible favorite, l'aveugle au visage d'ange apprend vite que pour survivre, il ne faut se fier qu'à soi. L'aveugle de la putain comprend alors que Versailles est juste le château de la jungle. Seul le plus fort vit, les autres survivent. Elle se mit à ne pas aimé cette endroit, seule sa sœur lui apportait un vrai réconfort.
Mais la vue venue, l'usurpatrice découvre le si beau château de Versailles. Ce jardin d'Eden en apparence, ses fontaines, sa symétrie, ses jardins, sa forêt. Évidemment, elle n'oublie pas les offenses mais cette beauté facilite un peu son séjour. Il rend Versailles moins infernal. Plus qu'une simple vengeance et il pourrait devenir bien plus agréable.

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Le complot est la tasse quotidienne des versaillais. On ne passe pas une bonne journée sans fomenter un ou deux complots ou sans en découvrir. Versailles est le paradis des intrigants. Alors pour la jeune sœur aveugle de la favorite, on passe de complots en complots dans arrêt. Confidente d'Amy, elle connaît les complots et l'aide peut-être à en faire quelques uns. Mais, elle n'a jamais autant comploter que depuis que la lumière à atteint ses yeux.

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

Quelle visage d'ange cette Joan. Des yeux bleus très clairs, des beaux cheveux bruns et un sourire d'ange. Si gentille, patiente, généreuse...
Mais sous son masque d'ange se cache une forte tête. Éduquée par Amy, la jeune femme est dotée d'une langue de vipère, un esprit rusé et bien trempé. Sournoise, elle est l'eau qui dort mais qui pourrait bien éteindre le feu sacré de plus d'un comploteur. Mais, elle garde un côté doux, elle est encore innocente par certain côté. Mais cette faiblesse est sa plus grande force

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

Aveugle, Joan était interdite de lecture... Elle apprit donc à se débrouiller sans.
Elle aime :
-Discuter inutile de chercher, Joan a reçu une éducation solide et elle sait parfaitement menée une conversation.
-La musique l'absence de vision développa chez Joan un grand amour de la musique.
-Les histoires qu'elle a redécouvert en même temps que la vue. Il lui faut maintenant apprendre discrètement à lire. Elle se passionne particulièrement pour les légendes de la table ronde
La généalogie, elle connait tellement d'arbres généalogique, c'est toujours utile de connaître la famille d'une personne.
Le théâtre, ou son meilleur moyen pour profiter un maximum de ses auteurs préférés comme Shakespeare. Elle ressent avec profondeur les paroles, imaginant la scène avec ses moyens.

♕  HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

►Alandyyn
► 15 ans
► Régulière
►Code bon by Lisa
► Google est un génie quand il le veut
► On ne eut rien demander de plus à la perfection

Lettre I

Très cher duc

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-Nelly, j'ai commandé une nouvelle tenue. Veux-tu bien aller me la chercher, j'en ai besoin pour la soirée de ce soir.
-Mais Mademoiselle, je ne puis vous laisser seule...
-Cela suffit, vas-y.
Je lui tourne le dos, je l'entends partir en maugréant, je sais qu'elle ne veut que me protéger, mais j'ai besoin d'être seule. Une fois, le bruissement de sa robe disparue, j'ouvre les yeux. Je ne retiens pas un soupir de joie. C'est tellement bon de voir enfin. Mais, il faut que je me hâte, je sors une plume et du papier. Il y a à peine six mois que j'ai retrouvé la vu et appris à écrire. Mes lettres sont encore hésitantes. Je trempe ma plume, mais je n'ose pas. Raconter ma vie à Matthias, je n'avais que très rarement été aussi fébrile. La plume glisse mal, les taches s'accumulent.

«Très cher duc de Calenberg

On dit que la jeunesse est synonyme d'insouciance et je ne suis sans doute qu'une pauvre folle de croire être autre chose qu'une amie un jour. L'envie de m'ouvrir à vous est trop importante, y résister est trop dur, alors une fois n'est pas coutume, je cède. Aussi stupide sois cette action.

Pour tout vous racontez, mieux vaut commencer par le commencement. J'ai vu le jour le 17 mars de l'an grâce 1646. J'aurais dû avoir une vie digne d'un conte de fée, des parents amoureux et une sœur adorable... Atteindre la perfection. Seulement, je suis née aveugle quelques jours après ma naissance et avec un meurtre sur la conscience. Ma mère, Louise de Maridor est morte en me donnant naissance. J'ai toujours pensé que ma cécité n'était qu'une juste rédemption. Mais quelle dure pénitence, pourtant, le monde des hommes ne pourrait être gouverné par les seuls châtiments, vous en conviendrez ?
Pour rajouter à ma peine, mon père ne m'a jamais porté d'amour ou même d'attention. Peut-être me croyait-il coupable du meurtre de son amour ou n'étais-je pas assez bien. Harry of Leeds n'avait pour moi que de l'indifférence, teintée d'une pitié navrante. J'ai toujours un pincement au cœur, mais c'est sans importance ou presque.
Amy m'aimait et c'est tout ce qui compte pour moi. Elle était mes yeux, j'étais ses oreilles, nous étions du même sang. Je la chéris plus que tout au monde, celle qui me connait mieux que personne. Pour ma sœur, je me taillerais les veines, je prendrais les coups à sa place... Avez-vous déjà ressentit ça ? Elle est mon passé, je lui dois beaucoup trop pour rembourser un jour rembourser ma dette. C'est grâce à elle que je suis celle que vous connaissez aujourd'hui. Elle m'offrit les connaissances, se débrouillant pour que j'apprenne le français, l'allemand ou encore le latin; on m'enseigna la broderie, l'histoire, la géographie, l'équitation... Je deviens une vraie demoiselle, cultivée et prête à être mariée.
En Angleterre, je rencontre aussi une amie appelait Alaina of Cork. Il était rare que je sorte, on avait trop peur, on me pensait trop faible. Elle n'était pas comme cela avec moi. Un peu comme vous et je garde avec elle une relation épistolaire. Un moyen de ne pas me sentir trop seule.
C'est à cette époque que mon père tomba malade. Il était entre la vie et la mort, prêt à aller retrouver Louise. J'étais seule, mon père m'ignorant, ma sœur batifolant en Amérique. Je ne lui en veux pas. Seuls les nouvelles d'Alaina et nos correspondances me sortaient un peu du gouffre d’ennuis où je risquais de sombrer à chaque instant. A son réveil, mon "père" appelle Amy à ses côtés, mais ma sœur se sauve, moi avec. Je reste à Maridor, pour éviter les horreurs de la cour. La nouvelle favorite royale me raconte ses déboires, elle m'interdit de la rejoindre. Je suis sans doute encore trop innocente.
Ma soeur et mon père se sont violemment disputés. J'ai rompu tout lien avec cet homme, et Amy est française. Comment ose-t-il enlever Amy.

Peu de temps après, je quittais enfin les terres de Loire pour la Guyenne. Nous y restâmes cinq mois avec Evangeline et Sophie. C'était une sorte de rêve éveillé, nous discutions de tous, je n'étais pas handicapé. Mais le rêve a pris fin quand Amy s'est faite enlever. Je me souviens avoir été désespérée des jours durant. Pleurant toutes les larmes de mon corps, et priant tous les saints. Et l'une de ses filles est encore retenue en otages. Et je ne peux rien faire. Je me suis contentée d'aller à Versailles, et d'attendre. Jamais, je n'avais été aussi démunie.

Mais j'étais tout de même dans le palais du Roi-soleil. J'avais toujours eu envie de découvrir cette 8ème merveille du monde dont on parlait tant. Versailles n'avait pas le même air, une texture différente. J'ai longtemps cru que c'était le Nirvana. L'apparence de Versailles doit être belle, mais je n'entends que ses odieuses rumeurs. Je sais ce que l'on raconte sur ma sœur, je sais qu'on m'appelle l'aveugle de la putain. Ces courtisans, rapaces de la pire espèce, semblent oublier que je suis seulement aveugle. Si la vengeance est un plat qui se mange glacé, rien n'empêche de la savourer pleinement. Je ne suis pas aussi inoffensive que l'on semble le penser. Même vous cher Matthias.
Dès le premier instant, j'ai cru entendre la voix d'un ange, perçant les piaillements des poules et autres coqs. Nous avions des passions communes, et vous ne faisiez pas si grands égards de mon handicap. On m'avait souvent interdit de sortir, puis on m'avait recluse aux terres de Loire.
Pourtant, je suis fiancée. Contre mon gré à Paris de Longueville. Je ne pouvais rien faire contre Madame de Longueville, alors je me suis soumise. Lui non plus n'a pas l'air enchanté. Ce n'est pas qu'il est repoussant, mais je n'ai jamais vu tel coureur de jupons. C'est plus qu'un sport, c'est un art dans son cas. Mais le père de mon promis semble plutôt contre cette union. Ni lui ni moi n'allons-nous en plaindre.

Je t'ai tout raconté, ma vie dans ses détails. Peut-être qu'un jour tu t'ouvriras à moi comme je l'ai fait. Je ne suis qu'une pauvre ignorante à ton égard. Et cette lettre ressemble plus à une autobiographie. Je ne me berne pas trop d'illusions. Tu ne m'aimes pas et tu ne m'aimeras jamais. Je suis plus une petite sœur. Et tu es marié à une jeune fille.
Cependant, je t'aime comme l'homme aime la vie. Mais mieux vaut que j'enferme tout cela au fond de mon cœur et que je jette la clé.

Une larme vient effacer mes derniers mots, je m'essuie rapidement les yeux. J'ai une deuxième missive à écrire, bien plus importe. Je glisse cérémonieusement la lettre dans une boite de jade vert incrustée. Je ferme la boîte à clé et glisse la clé autour de mon cou.

Lettre II

Cher Ferdinand

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Je secoue ma main, fatiguée de tant d'efforts. Mais c'est bien trop personnel pour que je confie l'écriture à qui que ce soit. Je m'arme courage et entame ma seconde lettre.

Un après-midi de mars 1667, Versailles

"Très cher Ferdinand

Je vous avais promis des nouvelles de Versailles, les voici, aussi fraiches que possible. Comme nous l'avions convenu durant cette fameuse nuit. Je tente d'ailleurs à ne plus avoir le réflexe de ramasser les objets trop rapidement. J'ai eu de la chance que ce soit vous, et pas un autre. J'espère que vous n'êtes pas blessé, que les épées et autres objets coupants vous évitent. Je ne serais que triste de vous savoir en mauvaise posture.
Nous n'avons pas vraiment de nouvelles de la guerre. Seuls quelques lettres chiffonnées, couvertes de bouts et ayant dû moisir des mois dans une poche. Nous suivons de loin vos victoire et nous pleurons les morts.
Je vous avais parlé lors de notre rencontre, du fait qu'Amy et notre père s'étaient disputés. Mais aussi de son indifférence à mon égard. Et bien lors du mariage de ma sœur et de Monsieur le comte de Perche, ils se sont réconciliés. Mais je ne vous ai pas tout dit.
Lors d'une de ses visites, Amy m'apprit une nouvelle qui changea mon Monde. J'étais une bâtarde, fille de Louise de Maridor et François de la Rochefoucauld. Je ne méritais pas mon nom de Leeds, et je comprenais mes cheveux sombres et l'indifférence de celui que j'ai si longtemps nommé père. Vous comprenez mieux pourquoi mon mariage avec Paris est tombé à l'eau. Nous devons rester sur nos gardes, le scandale pourrait être grand et toucher d'autres personnes que ceux auxquels on s'attend.
Mais vous ne manquez rien. A Versailles, l'on s'ennuie. Les fêtes manquent de ragots et nous passons nos journées en messe à prier pour votre salut. J'ai bien essayé d'y échapper pour trouver des informations, mais c'est bien là-bas que se retrouve les ergoteuses. Je vous préviendrais si je trouve d'autres nouvelles. J'irais sans doute me promener à Paris. Il va falloir que vous m'appreniez à me déguiser comme vous.
Sur ce, j'ai la joie de vous annoncer avoir écris cette lettre moi-même. J'espère que c'est lisible, car si mes progrès en lecture sont flagrants, ce n'est pas le cas de tout.
En espérant vous revoir bientôt, sain et sauf.

Votre très dévouée Joan"

Je ferme le pot d'encre et pose la plume. Je vérifie une dernière fois que je n'ai rien oublié. Parfait, mais il faut que je me hâte, Nelly va bientôt revenir. J'appose mon cachet, je nettoie toutes traces d'encre. L'on me la postera demain matin. Je dois maintenant redevenir aveugle aux beautés du monde.

Tu es validée !

Bienvenue à

Versailles !

Alors, alors ... Encore une fois merci d'avoir pris mon scénar, je suis très contente qu'il te motive autant. Ensuite, je trouve ton style fluide et agréable à lire. Je pense que tu as bien saisi le personnage, je ne voulais pas la faire innocente ni la faire trop peste. Tu as bien cerné son caractère qui est un juste milieu des deux. Sur le fond, je n'ai rien à redire franchement, tu as placé tous tes liens, c'est parfait et nickel. Je t'enverrai un mp pour changer deux ou trois petits détails de rien du tout, rien de bien méchant, tu ne peux pas tout deviner de plus de 6 ans et demi de rps de mon côté. C'est déjà très très bien, ce que tu as écrit. Ne t'inquiète pas pour ça. Sur la forme, comme je le disais, ton style est vraiment sympathique, je te dirai juste de faire un tantinet plus attention à ton orthographe. Tu mets parfois des " je vous avez " alors que c'est " je vous avais " par exemple. Pourrais tu corriger s'il te plait ? Ça se répète plusieurs fois dans la lettre à Ferdinand. Du coup, au moment d'écrire tes rps, je te conseillerai de passer par les sites correcteurs d'orthographe ou par word, même si ça reste vraiment pas choquant, c'est juste pour que tu fasses davantage attention. Bref, puisque ton profil est complété et que tout me semble bien hormis ce que je viens de dire, je te valide avec plaisir. Bienvenue officiellement parmi les fous que nous sommes !!!! J'espère que tu te plairas ici. Les liens ci dessous vont t'aider à te guider à travers le forum pour une meilleure intégration, n'hésite pas à venir sur le flood pour nous faire un petit coucou. PS : J'ai enlevé mon message d'hier et le tien pour ne pas polluer trop ta fiche.

Une fois la validation passée, il faut recenser ton avatar, puis créer ta fiche de liens et consulter celle des autres, remplir le point info et le consulter pour savoir qui fait quoi.
A partir de 50 messages, vous pourrez demander un logement et à 100 messages un rang personnalisé.
Viens faire un tour sur le flood et n'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil

Joan of Leeds a écrit:

Alaina : Merci. Et ça sous-entend que je suis folle ? Quioi que, c'est fort possible