Apollonia ♔ Rire à la Mort et Narguer la Débauche

Apollonia

Euphrasia



D'Ajello

(Milla Jovovich)

« Nous sommes faits de la même étoffe que les songes et notre petite vie, un somme la parachève. »
William Shakespeare

► Née à l’ancienne Byzance –Empire Ottoman- en l’an de grâce 1644 à quelques milles seulement d’Istanbul. Dans une des propriétés de la famille d’Ajello. Elle a par déduction 22 ans.

► Comédienne de renom aux Italiens et petite favorite de Jean Racine, même si elle commet quelques « infidélité » en allant se donner en spectacle aux pièces de Molière. Son plus grand talent réside en sa voix : Cantatrice, Nommée en 1660 « Prima Donna » par les mains de l’Empereur d’Autriche et surnommer dès lors « La Divine » sobriquet qui dériva en 1662 en « Monstre Sacré » voir même « La Scandaleuse » lorsqu’un Maréchal eut proclamé haut et fort « La D’Ajello ? Rentière de la bêtise des Mâles et Marquise de la Dépravation !». Certaines rumeurs laissent à penser qu’elle serait un agent double free-lance, même si elle reste particulièrement attaché à ses employeurs de toujours…Les…Mon dieu j’en dis trop !

► Fille unique et illégitime du Duc d’Ajello, un frivole libertin des deux sangs les plus chauds de la méditerranée (Espagnol/Italien) digne de faire pâlir de honte Casanova et Don Juan, Il charma La Filleule du Tsar : Irina Voltehcnkov, Marquise Russe aux origines Byzantines, la naissance fût admirablement camouflée même si le scandale au sujet de cette liaison fît des échos sans noms à l’époque. Nous pouvons donc en déduire qu’elle a un sang italo-espagnol –plus italien- et russe, admirablement ponctué par une once de gênes byzantins-ottomans. Qu’elle considère contre toute attente comme ses véritables origines.
► EN COURS.
► Catholique de Naissance, elle fût néanmoins élevée lors de dix premières années de son existence dans un milieu de fervents musulmans y apprenant aussi bien l'Arabe que les versets du Coran, et ce avec bien plus d'aisance que le Latin.
► Hétérosexuelle.

(Comédiens)

♕ PROTOCOLE ♕

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

« Versailles, dîtes vous ? Odieusement Charmant !»

Un défilé incessant de toilettes d’apparat à l’originalité exigüe et à l’inextinguible aspect rutilant, un catalogue de personnages d’une drôlerie divine et un amas de dépravations dont le raffinement n’a d’égales que les vices délicats adjoignant une touche de consonance particulière aux mœurs légères qui se prônent et s’envolent de lèvres en lèvres. Temple alliant avec brio faste et pompe, Versailles est l’image même de la joie humaine, cette joie qui dissipe les trésors amassés pendant des générations, qui rit sur les aïeux, qui dissous des empires et des peuples et qui n’a cure de « l’honnêteté » ou de l’incorruptible. Que vous soyez fille de joie ou Grande Dame, artiste passionné ou religieux fanatique, Homme de soutane ou de casaque, royaliste ou révolutionnaire. Vous serez tôt ou tard amant débauché cherchant à étreindre jusqu’au dernier souffle cette maîtresse farouche qu’est Versailles.

Se Laisser entraîner dans un flot incessant de mode passant en un coup de vent, savourer les délices de la plus suave des gastronomie, s’enivrer des arts les plus célestes et des demoiselles aux vertus inéluctables, s’enflammer et s’étriper pour un mot et perdre sa vie pour le sourire d’une femme, chanter les louanges des seigneurs et courtiser les simplets, jouir de quelques titres en banalités qui sont prouesses céans, séduire et s’adonner afin de consolider notre mythe en scandales, commérer des sornettes et inepties en salon s’attirant sympathie et ennemi, dépenser des fortunes en frivolités pour ébahir la galerie. Telles sont les principales occupations que tout courtisan digne de ce nom se doit de suivre, Travailler ? Fi ! Vulgarité ! On ne vous jugera pas sur votre capacité à désigner l’empire de Chine sur une mappemonde, mais sur votre tenue en société mondaine : les cartes, l’équitation, l’art de la conversation sont les atouts majeurs si vous désirez survivre ne serait-ce une heure dans cette foire aux bestiaux.

Parfois il suffit d’une œillade un tantinet maligne pour voir dans quel monde nous sévissons, des sourires d’une mielleuse hypocrisie font paire au cruel dédain animant les regards, de patelines cajoleries et papelardes flatteries sont quant à elles le miroir aux alouettes des commérages et ragots circulant plus vite qu’une traînée de poudre, la moindre gentillesse ou attention se paye en multiples intérêts et souvent les créances sont astronomiques, le manque de discrétion finit par un chantage machiavélique ou vous en sortirez ruiné ou exilé. Les titres de noblesses ne vous assurent aucune protection, bien au contrait ce sont les appâts qui attisent le mieux : haine et malheur, même le Roi et la Reine n’y échappent pas !

Lorsqu’elle fit son entrée dans la société, Apollonia avait 15 ans. Assez mûre et d’une incroyable lucidité, elle refusa avec aplomb le rôle qu’on cherchait à lui destiner pour effacer son ignoble naissance, à savoir « être vouée à un état de silence et d’inaction » Et s’exerça à la comédie, l’observation, l’analyse et le restreint total de sentiments. On rapporte même, qu’elle s’entraînait à sourire tandis que sous la table elle enfonçait une fourchette entre l’ongle et la peau. Ainsi en peu de temps, elle devint une virtuose de l’Hypocrisie, une beauté célèbre mais aussi une femme du monde. Excessivement dépensière et inébranlable fantaisiste, qui ne recule en rien pour épater la galerie. Etoile montante de l’Opéra, avec ses entrées quotidiennes à la cour. Usant de contrainte et de mensonge comme nulle dame, charmer autrui de par sa voix, ses connaissances et sa physionomie. Monstre qui sait mordre et caresser comme un démon, pleurer comme les anges et improvisait en une étreinte toutes les séductions de la femme jusqu’aux soupirs de mélancolie et les ingénues modesties d’une vierge, puis se détruire, hurler, déchirer ses flancs, son amant, elle-même comme un peuple insurgé. Une Sorte de divine tragédie de Shakespeare ou La joie hurle et ou l’amour à je-ne-sais quoi de sauvage. C’est pour cela que lorsqu’elle mit pied à Versailles, elle n’avait rien d’une ébahie sortie d’en-ne-sais-où, prenant et toisant déjà les gens de haut. Ravie que l’image qu’elle s’est fais de cet Olympe de Vice ait comblée ses attentes, y trouvant les célestes promesses qu’elle s’est imaginée au détour de chaque corridor. Y trouvant « Le Maelström Doré », y trouvant le « chez-soi » qu’elle n’a jamais eu. Le Rêve après lequel elle court dans ses songes.

Si Versailles eut figure humaine ce serait incontestablement Apollonia, une des protagonistes de cette effervescente à la fois insouciante, décadente, fantaisiste mais odieusement charmante. Avec son lot de monstruosités et de beautés. Une figure qui dans laquelle Phidias en personne aurait voulu imprégner chaque trait, chaque expression d’un péché atypique. Une figure d’une souveraine atrocité mais d’une si délicieuse vision. Enfin « une maîtresse », comme je l’ai cité tantôt : insaisissable, capricieuse, opportuniste, mauvaise, sublime, subtile, dépravée, farouche et passionnée. Dont on ne s’en lasse guère et que l’on cherche à garder orgueilleusement pour soi, comme grisée par ses parfums.

« Versailles est l’Olympe du Vice »

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

« Vous me Pardonnerez Très cher mais il m’a fait une bien meilleure offre ! »

Allons donc ! Il faut être un fieffé sot ou un parfait simplet pour ne pas avoir vu le poteau rose ! Croyez-vous réellement que ce genre de question à sa place dans une conversation entre fins esprits ? Seigneur Dieu Tout puissant, comment ?! Il y’a encore de malheureux qui croient à l’honnêteté ? Rassurez-moi ce sont quelques échappés de couvent et d’abbaye ?

Mais pour ne pas m’élancer dans un long monologue ou je pleure et plaint la crédulité de mes semblables, je répondrais en temps et en heure à cette question. Apollonia est entre-autre fort consciente des divers complots menaçant le Roi et le Royaume, étant elle-même un protagoniste principal de l’une de ces conspirations, auquel elle prit part avec une rare vivacité proclamant avec bonhomie –sans doute était-elle ivre ?- « Ma foi cela sera fort gai de conter cela une fois tout terminer ! » Néanmoins nous ne sommes point dupes, ses actions sont motivés par trois pilliers primordiales : L’Argent. Le Pouvoir et le désir d’instaurer le chaos. Je joins un document trouver dans le secrétaire de Madame, qui j’espère répondra à vos réponses.

♔

A Ma très Chère Apollonia :

A peine eut-je finis la lecture de la missive que notre estimable Maître eut la bonté de m’adresser, que me voilà accroupis à mon secrétaire à écrire cette dépêche. Voilà bien des mois déjà depuis notre dernière entrevue, mais vos prouesses à Venise et à Londres ont traversées les mers et les pompeux murs de Versailles pour consolider l’estime que je vous porte. Madame, sachez que vos actions sont le plus fin alliage de beauté et de cruauté que j’eusse connu.

Emilio Barbarigo, retrouvé mort dans son palais gardé par plus de douze milles hommes, dîtes-moi comment avez-vous pu accomplir cela ? De l’arsenic dans son vin du soir, décidément on ne vous changera pas. Vous ne supportez point les lames selon certains dires ? Il est vrai que je n’aimerai guère tâcher une de vos mirifiques toilettes. Charme ou Adresse ? La Nature vous a faîtes pleine de surprises ma belle amie !
Mais votre plus beau meurtre à Venise reste le complot mis en place par votre cerveau et celui Vieri De Pazzi’, ma foi songez à l’écrire en roman ! Cela fera une perle de la littérature que vous en écrasera vos employeurs. Messires Racine et ce cher Molière –saluez de ma part-. User de vos connaissances politiques afin que le Doge mette en confiance Carlo Grimaldi et lui faire grâce d’un siège au conseil des Dix, puis le laisser agir à sa guise jusqu’au soir ou lui-même préparer l’assassinat de son bienfaiteur. Afin de le prendre la main dans le sac et le faire avouer les plans et tactiques de guerre du gouvernement militaire Espagnol et mettre aux enchères ces derniers afin de préparer une guerre, pour ensuite traîner en justice le renégat tout en jouant l’ingénue demoiselle témoin d’un odieux méfait. Sachez que Seigneur De Pazzi’ et vous-même avez fais de cet Acte pour le bien de notre fraternité. Un bijou de sournoiserie. Tout en respectant notre crédo, décidément on a bien fais de vous inclure dans nos rangs. L’Ordre gagne en puissance.

(…)

Et votre projet de ruiner la jeune Mildred ? A-t-il abouti ? Je n’ai hélas eut aucune nouvelle, mais en vue de l’absence de la famille aux Mondanités, j’ose penser –et espérer- que vous ayez réussi aussi bien dans ce domaine que dans vos multiples attentats. Si la Faucheuse avait votre visage, ma foi je serais gré de la suivre dans l’autre-monde.

Mais le sujet de ma lettre n’est guère de vos louer ces louanges qui flatte votre égaux et que ma bouche se plait à perfectionner pour vos beaux yeux, mais bien de vous tenir au courant de votre futur rôle céans. En France, à Versailles. En vue de votre statut d’estimable Cantatrice et Comédienne, ainsi que vos origines. L’entrée à la cour sera un jeu d’enfant pour vous ? De toute manière votre malice de renarde trouvera toujours quelques échappatoires inédites pour vous garantir la présence qu’exige le Maître. Entre-autre les détails de notre futur chef-d’œuvre je vous les rapporterais à un gala qu’organisera le Roi d’ici quelques mois (Mai pour être plus précis). Nous avons pour objectif de faire un quelconque scandale ou une pseudo-trahison de sorte à déclencher une guerre dans laquelle nous aurons bien-évidement en notre possession toutes les stratégies militaires, et nous renverserons ces hérétiques, pour arriver à notre but ultime transcender le monde.

(…)

Mais je m’éternise et cette lettre je l’espère sera brûler pour éviter tout soupçon sur nous, Mme de Bois-Trancy m’a promis une ballade dans son parc particulier, c’est pour ça que je me dois d’écouter cette lettre.

Milles Baisers sur vos beaux yeux Ma Belle amie.

Votre Dévoué Frederico Da Firenze.

« Rien n’est vrai. Tout est Permis . »

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

(EN COURS)

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

(EN COURS)

♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► Satin/Brownie
► Secret ! <3
► Tout dépend de mon emploi du temps ^^"
► Code du règlement
► Google est mon ami ! <3
► Aucune...Pour le moment ! /o/

Epoque 1 :

Enfance

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D'une cinquantaine de lignes minimum, vous devez rédiger l'histoire de votre personnage. Le style est libre (histoire, forme RP, anecdote ...) mais vous devez y inclure vos origines, votre caractère, votre physique, vos liens et votre vie à Versailles si votre personnage y est installé. Vous êtes libre d'en faire plus bien entendu et de mettre en page comme bon vous semble. N'ayez pas tous une enfance malheureuse ou des rejetés de famille. Pas non plus d'histoire abracadabrantes. Parlez de votre enfance, adolescence, vie d'adulte suivant votre âge, vos amours, vos peines, vos joies, vos souvenirs ... Le choix est large.
Pour les prédéfinis veuillez insérer vos liens dans votre histoire !!!!