CLARA ♥

CLARA DE


ANDALUCIA

(megan fox)

« Accroche un sourire à ton visage, ça lui donne du charme. »

► 27 ans
► duchesse douairière d'Andalousie
► Portugaise
► Veuve
► Catholique
► Bisexuelle

(Main de l'Ombre)

♕ PROTOCOLE ♕

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Un véritable paradis ! Malgré une étiquette rigide et réglementée, Clara s'y sent mille fois plus libre qu'à Madrid où tout était si froid et morne. Versailles est la vie même, on ne peut que s'y plaire car tout es possible. Les festivités sont florissantes, tout comme les beaux et riches jeunes hommes, on se tord le cou à force de regarder toute cette beauté enivrante et fièrement affichée. Clara a eu l'occasion d'arpenter en long en large et en travers ce château qu'elle admire et elle ne se voit pas vive ailleurs. Y a t'il endroit plus beau, plus luxueux et en même temps plus débauché que Versailles ? La barre est mise bien haute, il faut l'avouer !

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Elle n'en dira rien mais la duchesse connaît l'existence d'un complot. On veut détrôner Louis XIV pour mettre quelqu'un d'autre. Cela ne changera pas la vie de Clara que ce soit lui ou un autre, sauf la protection de ne jamais retourner en Espagne et surtout de frapper en plein cœur les Habsbourg. Après tout, Louis XIV n'est-il pas à moitié Habsbourg par sa mère ? Et la si fade Marie-Thérèse, n'en est-elle pas une aussi ? Ils paieront pour ce que cette famille lui a fait subir comme humiliation … C'est tout ce qui l'intéresse !

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

Autre fois colombe, aujourd'hui vipère. Elle a cet esprit piquant, les bons mots et le bon ton pour se moquer d'autrui avec amusement. Les ragots sont un bon divertissement mais surtout une excellente source d'informations, car il y a souvent un petit fond de vérité dans ce qui est dit. Ou alors on trouve toujours des alliés pour ses ennemis …

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

Les bijoux
Les belles toilettes
Les salons
Jouer du clavecin
Rêve de voyager en mer

♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► Manuela
► 24 ans
► 4/7 je dirais
► Longue vie au roi !
► Par PRD
► Suggestions ? Ne vous amusez pas à chercher le nom de famille portugais de Clara, j'ai inventé de toute pièce cette famille !

BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

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Portugal, près de Figueira da Foz. Nous sommes près de la mer en cette année 1639 où la famille Da Faria, petite noblesse portugaise, voit un nouveau membre agrandir la petite famille. C'est une petite fille, nommée Clara et elle sera la dernière de la famille après deux fils et une autre fille. Point de richesse ni de grand palais, leur manoir familial est assez grand et il est rempli de souvenirs. En effet, les Da Faria sont de vieille noblesse remontant jusqu'au XIIe siècle et si elle n'est riche d'or, la famille peut se vanter d'avoir un ancêtre ayant vaincu les musulmans à Ourique, quelques ministres autour des rois du Portugal, un navigateur ayant fait route avec Vasco de Gama, quelques vaillants généraux de la Reconquista et des partisans des rois d'Espagne, devenant gouverneurs de province ou même bien plus proches des souverains. Aujourd'hui, si leur oncle est toujours un proche de Philippe IV d'Espagne, rien n'est plus pareil : les portugais haïssent les espagnols et une guerre ne va pas tarder à éclater, cela est évident. La famille Da Faria a prêté fidélité aux rois catholiques, comment éviter de se faire lyncher par le reste de la population ? Le père, Fernando, réfléchit à cela alors qu'il voit sa femme Maria avec leur dernière née. Et comment va t'il nourrir tous les siens en ces temps troublés ? Bien sûr Clara ne sait pas tout ce qui se trame dans la tête de son père à cet instant, elle n'a pas conscience de la vie, elle est juste une petite chose mise en langes qui est dans les bras de sa mère. Personne ne sait le destin de cette fille. Une vie rocambolesque …

Malgré les agitations dans le pays et la guerre, Clara grandit loin de tout cela. Les Da Faria sont déchirés : son père a pris le parti de Jean IV du Portugal, tandis que son frère combat aux côtés de Philippe IV d'Espagne. Une tragédie comme on pourrait les voir dans les œuvres de Corneille ou Racine aujourd'hui. Mais l'enfant âgée de quatre ans à présent, ne comprend pas vraiment ce qu'est une guerre, où est son père et pourquoi il est dangereux de s'aventurer trop loin de leur petite terre. Heureusement que celle-ci s'étend jusqu'à la mer que l'enfant adore regarder. Elle a cette fascination pour cet océan qui s'étend au-delà de l'horizon. Sa nourrice lui a raconté qu'il y avait des terres par-delà cet océan, un nouveau monde où les trésors firent la richesse du royaume. Cela donnait des envies de partir mais elle se ravisait vite : que ferait sa mère sans elle ? Non pas que Maria débordait d'amour pour ses enfants, cela n'était pas monnaie courante à l'époque, mais elle montrait quelques marques d'affection, souriait quand sa fille lui faisait un dessin ou dansait. Une famille banale en somme à cette époque où les hommes partaient en guerre et où les femmes devaient attendre patiemment.

Elle ne revit pas son père pendant plusieurs années. Fernando revint alors que Clara avait 10 ans, elle avait bien grandi et s'était forgé un caractère grave, marqué par l'attente mais qui ne manquait pas de chaleur ni de sourires quand il le fallait. Mais c'est vrai qu'elle était souvent dans ses pensées, posait des questions sur ce qui se passait au dehors, pourquoi son père n'était pas là … Beaucoup de questions mais peu de réponses en somme. Alors elle allait voir la mer et espérait qu'un jour elle pourrait partir loin d'ici. Elle ne rêvait pas vraiment d'un prince charmant ni de trésors mais juste d'un peu d'aventures, d'aller plus loin que ce qu'elle connaissait, là où il n'y aurait pas de guerre. Cela pourrait vous paraître stupide, et Clara trouvait cela stupide quand elle y repensait mais quand on a 10 ans, on est toujours un peu plus utopiste. Puis il fallait bien des rêves car son aîné partait à la guerre. Alfonso avait 18 ans et attendait cela avec impatience. Le second, Philippe, avait une malformation au niveau d'un pied, le rendant boiteux, et il n'allait pas tarder à entrer au séminaire pour devenir ecclésiastique. Quant à sa sœur Teresa, elle avait 13 ans et on parlait déjà mariage pour elle, sans avoir trouvé de véritable prétendant. Clara refusait que tout ce monde parte, elle se sentait trop jeune pour rester seule. Et pourtant, il fallut dire au revoir à son frère qui partit au front ; puis à son autre frère l'année suivante. Enfin en 1652, sa sœur Teresa fut mariée à un homme un peu plus vieux qu'elle mais de bonne famille. Elle n'avait que 16 ans et Clara trouvait cela trop jeune, elle aurait voulu garder cette sœur auprès d'elle. Cette maison était vide, sans âme à présent et Clara se sentait seule …

15 ans, cela devrait être un bel âge mais il était si grave pour l'esprit de Clara. Elle était devenue une belle jeune fille aux longs cheveux longs noir, ses grands yeux semblaient à chaque instant découvrir le monde et son corps avait pris des formes. Elle grandissait … et devenait progressivement un fardeau pour sa famille. La guerre les ruinait, eux qui n'avaient déjà que peu de choses et puisqu'il fallait donner une terre digne de ce nom à Alfonso qui était revenu de guerre après une blessure à l'épaule. Marier une fille coûtait cher à l'époque, Teresa étant déjà mariée, il fut penser que Clara entre au couvent. Voilà le pourquoi de sa tristesse : avoir 15 ans et savoir que l'on finirait ses jours entre quatre murs à prier, ne plus savoir grand chose du monde extérieur et n'avoir que Jésus Christ en âme sœur. Oh, elle était très croyante, mais cette perspective la terrifiait. Alors son père décida de l'emmener à Lisbonne, à la cour portugaise, en ultime cadeau. Ce jour là, la famille avait revêtu ses plus beaux vêtements (qui n'étaient pas sortis depuis des lustres) et tous les quatre partaient à la Cour. Une trêve avait été signé, il fallait profiter de ce petit cadre de paix. Bien sûr, Lisbonne n'était pas la Cour de France même si le palais était somptueux aussi. Elle avait appris à danser et à bien se tenir, pouvant enfin appliquer ces règles en société. Son arrivée fit grand bruit tant elle était belle. Tout le monde la regardait, on ne cessait de la complimenter, de congratuler sa beauté et les parents pouvaient être fiers de savoir leur fille l'attraction de tout ce monde. On dit même que Jean IV fut soufflé par sa beauté et qu'il voudrait qu'elle épouse son fils Alfonso. Là ce ne sont que des rumeurs mais qui ne seraient pas sans fondement au vue de sa grâce et sa beauté.
Lorsque le séjour fut terminé, elle supplia son père d'attendre un an avant de la mettre au couvent, qu'elle aimerait savourer cette liberté avant de la perdre, de pouvoir s'enorgueillir d'avoir été traitée en reine quelques jours avant de ne plus pouvoir le faire sans avoir pénitence. Faible, son père accepta.

Alors qu'elle repartie sur le domaine familial, l'histoire de la jolie portugaise fit le tour des contrées ibériques. Tout portugais qui se respectait en avait entendu parlé. Mieux, cela traversa la frontière et l'Espagne apprit cette histoire qui fut tout d'abord prise pour une légende mais des hommes racontèrent avoir vu cette belle jeune femme et en être tombé amoureux. On se mit en quête de cette demoiselle et quelques téméraires, portugais ou espagnols, vinrent voir Fernando Da Faria pour demander la main de la belle. Mais la dot venait à manquer et beaucoup se découragèrent : un mariage était fait aussi pour enrichir, on ne se mariait pas sur un coup de tête. Clara se sentait flattée, même si elle n'en demandait pas tant, et espérait qu'un gentilhomme passerait outre cette dot pour lui faire échapper sa vie de nonne. Et l'homme espéré arriva. Il avait la quarantaine mais était encore assez beau on sentait qu'il avait encore fier allure avec ses longs cheveux noirs et sa moustache bien dessiné. Il s'appelait Diego, et il était duc d'Andalousie. Quelle était la probabilité que l'homme qui l'arracherait à ce triste destin était si riche ? Certes, Clara ne courait pas après la richesse mais l'homme fut assez aisé pour ne demander qu'une dot symbolique et emmener la belle dans sa contrée. Elle aussi allait se marier et tremblait durant la cérémonie et davantage durant la nuit de noces. Elle avait tout juste 16 ans, cette fois elle ne trouva pas qu'elle était trop jeune …

Si ce destin pouvait ressembler à un conte de fées, Clara déchanta bien vite. Son mari la couvrait de bijoux, d'or et de belles tenues mais la cour d'Espagne était stricte et d'une rigidité digne d'un couvent. On ne pouvait guère rire sans paraître pour une gourde ni parler avec un homme en souriant sans être traitée de putain. La jolie colombe dut créer une carapace pour se protéger de ces attaques sans fondements et elle déchanta de cette union à peine quelques mois après être devenue duchesse. Pire, elle venait à haïr ce mari absent qui l'avait enfermée dans cet endroit sordide. En un an, la jeune portugaise changea, elle devenait plus hautaine, moins sympathique et la langue bien plus acérée. Madrid la rendait amère et elle déchantait encore plus lorsqu'elle mit au monde son premier enfant alors qu'elle avait à peine 17 ans et retomber enceinte à peine quelques temps après avoir accouché. Son premier enfant ne survit pas, mais le second si, elle avait mis un vaillant héritier. Elle mettra un autre garçon au monde deux ans plus tard. Mais Clara avait surtout besoin du grand frisson et chercha un amant pour la combler. Bien sûr, elle se montrait discrète et choisissait ces hommes le mieux possibles, sans s'attacher. Mais un homme retint son attention : Juan José d'Autriche, fils illégitime du roi Philippe IV. Il était plus vieux qu'elle mais était bel homme, un fort charisme et un charme fou. Elle tomba dans ses bras et vit une passion dévorante. Elle ne pensait qu'à lui, ne voyait que par lui, dépérissait quand il s'en allait, devenait la plus douce des femmes quand il lui murmurait des mots doux. Clara était amoureuse dans toute sa splendeur de l'amour et il était l'homme de sa vie, c'était évident à ses yeux. Leur relation dura un an, Clara imaginait que cela durerait toujours, qu'il l'enlèverait pour l'emmener en Flandres où Juan José se rendait régulièrement et qu'elle serait heureuse pour toujours. Quelle ne fut pas sa déception lorsqu'il l'abandonna du jour au lendemain, ne lui donnant que pour explication qu'il ne l'aimait plus ! Elle se sentit bafouée dans son cœur, son âme, son orgueil. Elle lui avait tout donné ! Elle s'était totalement abandonnée à cet homme qui la rejetait à présent ! Et pire, elle était enceinte et cela ne pouvait être que de lui, vu que son mari était absent. Pour se débarrasser de cet enfant gênant, elle se jeta dans les escaliers et manqua par la même occasion de se tuer. La douleur fut affreuse, elle voulut en mourir tellement ce fut insupportable. A partir de ce jour, elle voua une haine absolue pour les Habsbourg, ils paieraient pour leur arrogance ! Elle tenta de s'en prendre à la jeune Marie-Thérèse mais ne se sentait finalement pas le cran de faire cela elle-même et préféra mûrir sa vengeance et, étouffant à Madrid, partit pour l'Andalousie.

C'est là qu'elle fit quelques années plus tard une autre rencontre. Nous sommes en 1660, Clara a 21 ans et au sommet de sa beauté malgré ses trois accouchements. Et à sa table, elle avait cet homme aux yeux azurs, à l'allure si sûre et à la beauté insolente. L'ambassadeur vénitien, Francesco di Venezia, s'était arrêté il y a plusieurs semaines dans le domaine et ne semblait pas presser de repartir. En effet, la duchesse eut un coup de foudre pour cet homme et refusait de le voir partir, du moins pas sans elle. Leurs étreintes étaient des plus torrides, l'italien savait y faire avec les femmes et Clara ne se lassait jamais de leurs moments intimes, en réclamant alors que le mari ne se trouvait pas si loin. Elle se sentait revivre dans ses bras, elle qui fut au plus profond du mal-être après la rupture forcée avec Don Juan d'Autriche. Et son mari, ce lèche-bottes sans vraiment d'esprit, l'exaspérait au plus haut point. Ne pouvant pas retourner à Madrid sans subir les moqueries et ne pouvant pas quitter le duché à cause de son époux, elle était prisonnière et comptait sur Francesco pour la délivrer. Cela faisait un mois qu'il était là quand la belle portugaise le supplia de l'aider. Son mari ne devait plus être de ce monde pour être libre. Et le vénitien, en adoration devant sa belle, prit le soin de mettre en scène un accident de chasse où le duc périt tragiquement. Alors qu'elle devait le mettre en terre, Francesco l'attendit plus haut en Espagne, à Barcelone où elle le rejoignit quelques jours plus tard, laissant le duché au moins du frère de son mari qui ferait un excellent régent. Officiellement, elle se retirait quelques temps dans un couvent. En vérité, elle se rendit au galop à la cour de France avec son amant. Une nouvelle vie commençait pour elle !

Clara avait bien changé depuis toutes ces années. Elle était loin la petite portugaise sans le sou ! Aujourd'hui, la jeune femme âgée de 27 ans était sûre d'elle et d'une fierté sans égale. A Paris, puis à Versailles, elle avait pu tomber dans d'autres bras, sachant user de ses charmes auprès de la gente masculine pour s'assurer un train de vie convenable, en plus de la pension qu'elle touchait de son beau-frère. Elle avait découvert l'amour avec les femmes, cela lui convenait aussi. Mais ne pensez pas qu'elle est une catin, elle ne couche pas toujours ! Elle sait choisir ses amants ! D'ailleurs, le capitaine des mousquetaires serait un excellent parti dans son lit. Ce beau brun l'attire mais Mathias de Sandras ne veut pas se donner, pourtant ce n'est pas faute de tenter avec tous ses charmes. Mais puisqu'il faut passer par des chemins détournés, Clara use d'une de ses amies. L'anglaise Enola of Dorset est un cas fascinant aux yeux de la jeune femme qui a décidé de la prendre sous son aile pour lui montrer les rouages de la vie et surtout de savoir y faire avec les hommes, surtout avec un conseil : " Le meilleur moyen d'obtenir ce que l'on souhaite, est de rentrer dans le lit des hommes, mais de toujours rester maîtresse de l'échiquier. " Clara a toujours usé de cette stratégie depuis son arrivée en France mais voilà, Enola est vierge ! Peu importe, Clara a décidé de mettre cette demoiselle avec le fils adoptif de Mathias de Sandras. Cela lui permet de faire découvrir la vie à sa protégée et se rapprocher de sa proie en toute subtilité ! Elle serait presque totalement reine s'il n'yavait pas cette princesse russe pour l'insulter ! Quelle garce ! Anna de Russie n'hésite pas à traité Clara de parvenue, de l’appeler « la portugaise » et de lui lancer des piques à la pelle. En retour, la russe se prend dans les dents qu'elle est aussi froide qu'un glaçon et autres piques aussi. C'est une guerre ouverte de courtisane entre la brune du sud et la blonde du nord. Elles sont incapables et s'entendre et Clara décide de creuser autour de la russe pour trouver où la blesser. Alors elle l'observe, espionne ses allers et venus et a vite compris qu'elle entretient une relation avec un bel espagnol. Ouh la vilaine qui n'attend pas le mariage ! Cela donne des idées à Clara, celle de trouver assez de preuves accablantes pour dénoncer cette histoire au frère d'Anna, le tsar ! Pour cela, elle a envoyé un courrier à l'ambassadeur russe en dénonçant les mauvaises façons de la princesse et priant de venir au plus vite pour constater cela. D'un autre côté, elle va tenter de séduire l'espagnol, cela serait une belle vengeance …

Enfin, il n'y a pas que les histoires de cour qui passionnent notre duchesse. L'amour de l'intrigue lui plaît aussi. Par sa haine envers les Habsbourg et la volonté de toucher la reine de France, elle est tombée dans le complot. Sa beauté et ses charmes servent à capter des informations mais Clara n'hésite pas à avoir des missions de terrain. Se déguiser en femme du peuple ou en paysanne ? Elle n'est pas précieuse, ses instincts de filles de campagne reviennent assez vite pour ne pas avoir peur de se salir ou de se casser un ongle. Elle a même trempé dans les poisons pour faire peur à une de ses ennemies. Mais cette histoire a mal tourné. Voulant acheter un beau vêtement, elle se rendit chez les Roussel et enduit discrètement la robe de chambre d'un poison qui ne devait que démanger et provoquer d'affreuses plaques sur le corps. Envoyant le cadeau anonymement, la victime fit une violente réaction à ce poison et mourut. Ne voulant pas arriver à de telles extrémités et de peur qu'on la découvre, Clara cacha les poisons chez les Roussel et leur fit porter le chapeau, la famille dut mettre la clé sous la porte, mais au moins son honneur à elle était sauve. Mais pour combien de temps ? Enfin, heureusement que l'espionnage a ses bons côtés ! La duchesse douairière d'Andalousie apprit qu'une femme voulait retrouver sa liberté et se débarrasser d'un mari gênant. Tiens donc, cela lui rappela sa propre histoire et elle n'hésita pas à se rapprocher de Clorinda di Toscana pour en faire son amie, avant de commencer à lui parler d'une belle vie sans mari. L'italienne semble hésiter à cette idée, à la fois tentante et risquée, mais Clara a toujours su obtenir ce qu'elle voulait, peu importe le temps que cela mettait. Si elle parlait à Francesco de cette possible recrue, elle pourrait être bien vue dans la Main de l'Ombre et obtenir la garantie de ne jamais retourner en Espagne, sa plus grande peur actuelle !