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| Sujet: Angélique de Sancerre 24.10.12 20:29 | |
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Angélique
de Sancerre
(ft. Astrid Berges Frisbey)
« Vivre est la chose la plus rare, la plupart des gens se contente d'exister. »
► Je suis née en l'an de Grace 1644 par une chaude nuit d'été un 1 juillet, j'ai 22ans. ► Je suis fille du comte de Sancerre, les droits de successions étant réservés à mon frère je suis comtesse de Marans et baronne du Plessis de Kaër. Tout le monde s'accorde pour m'appeler Mademoiselle de Sancerre, je ne suis apparemment pas digne d'être appelée par mes titres. ► Originaire du centre du Royaume de France je suis née à Gençay, alors que mon père n'était encore que baron de Gençay et comte de Marans. Par la suite j'ai vécu dans le comté de Sancerre. Je suis vraiment attachée au comté de Sancerre, c'est pour moi toute ma jeunesse. ► Célibataire, aussi chaste qu'une bonne soeur. ► Catholique, il était hors de question de parler de protestantisme et de Réforme dans la famille. Par ailleurs, mon père s'occupa personnellement de "nettoyer" dans ses Comtés... ► Hétérosexuelle il n'y a bien que le frère du Roi pour se prêter aux moeurs italiennes. Cela m'est étrange et un peu dérangeant, je ne sais pas si la religion l'accepte réellement mais il est le frère du Roi et si ce dernier l'accorde, nous n'avons qu'à nous incliner. Noblesse française
♕ PROTOCOLE ♕ ► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?
Le Paradis de l'Enfer, vous voulez dire? Il n'y a rien de pire que Versailles et il n'y a rien de plus enivrant. Je déteste l’Étiquette, non que je critique Sa Majesté le Roi Louis XIV, mais avouez ne vous sentiriez vous pas mieux face à la mer, le vent frais vous fouettant le visage, sans corset qui vous entrave le corps, sans une coiffure qui vous tire en arrière? De plus, l'odeur à Versailles est épouvantable, c'est peut-être la seule chose que je regrette de chez moi, ou du couvent des Jacobins. Je suis arrivée en plein mois de février, et imaginez-vous que les fenêtres étaient ouvertes. Les écuries doivent sentir bien meilleures, et j'en parierai volontiers un louis d'or. Suivre le Roi, jour après jour comme une abeille qui espère butiner le nectar ? Très peu pour moi. Quel ennui vous ne trouvez pas? Marcher entre toutes ces Dames et Messieurs qui n'existent que pour un sourire du Roi. Mais moi je veux vivre, vous lisez? Je veux vivre. J'ai soif d'une vitalité que je ne trouve nul part. Et pourtant, qu'est-ce que je fais ici? Je ne sais pas. Enfin, si. Un jour j'ai fait une promesse stupide à Dieu et j'essaie de la tenir. Mais Versailles ... Versailles ! Bien que l'endroit soit majestueux et les jardins des plus exquis, Versailles est une entrave à la liberté individuelle! Allons mes bonne gens, ne vous cachez pas quand je dis ça, vous le savez aussi bien que moi sauf que personne n'osera jamais le dire à voix haute et forte. N'y voyez pas non plus un crime de lèse-majesté. Je suis fière d'être de sang noble. Alors pour moi Versailles est le Paradis de l'Enfer oui. La preuve, j'y reste alors qu'il représente tout ce que je haie le plus au monde.
► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?
Je suis au regret de vous annoncer que j'arrive tout droit de ma campagne, où j'ai été enfermée quatre années dans un couvent. Croyez-vous réellement qu'on y parle de complot? Malheureusement non. Je dis malheureusement, car j'aime le goût du risque et si un complot se tramait sous mes yeux, je ne sais malheureusement pas comment je réagirais... Pourtant, je ne suis pas sotte, je sais qu'il y a des complots partout même au sein de nos propres familles. Mais pour l'instant je ne rivalise avec personne, je ne souhaite personne alors pourquoi irais-je comploter? Et si même j'avais entendu parler du complot ... je ne veux pas m'y intéresser. Et n'essayez pas de satisfaire ma curiosité !
► COLOMBE OU VIPÈRE ?
Je ne m'intéresse pas aux ragots. Pourtant j'ai bien entendu que ce vil Derek de Saxe dit que je suis une fille frigide et que même les vieilles biques de la cour seraient plus satisfaisantes que moi ... Peut-être que cela me touche au fond de moi, je suis une femme moi aussi. Mais qu'il dise ce qu'il veut, je suis fière de ma virginité. Peut-être parce qu'il est protestant il ne respecte plus les voeux du mariage? Non, les seuls ragots que j'entends sont ceux sur Sa Majesté le Roi et ses nombreuses conquêtes (comment une demoiselle de mon âge peut vouloir d'une telle relation alors qu'elle a encore sa vie devant elle?) mais je m'en contrefiche. Le Roi est notre suzerain, il est le messager de Dieu sur terre et il fait ce que bon lui semble.
Vous vous demandez peut-être si j'avais un ragot, est-ce que j'irais le raconter? Non, je suis aussi muette qu'une tombe mais ce n'est pas pour autant que je n'en pense pas moins. Et personne ne dira le contraire quand je dis que je dis toujours ce que je pense.
► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?
* L'équitation, j'adore monter à cheval. Quelle chose exquise que ces braves bêtes ! Généralement les femmes de la cour suivent les chasse à courre en carrosse, moi je préfère les suivre, certes en amazone, mais comme un homme. Ce que j'aime aussi faire les nuits de pleine lunes, c'est galoper dans les bois à la lumière de l'astre. Il y a des choses toutes simples qui sont magnifiques.
* La musique. Si il y a bien une chose pour lequel je suis vraiment douée c'est la musique. Mon passe temps préféré est de jouer au clavecin. Et je suis certaine que même les personnes qui ne me portent pas dans leur coeur, avoueront que j'ai des doigts de fée. Et quand trop de mauvaises langues s'amusent à dire que mon éducation à laissé à désirer, je joue pour leur clouer le bec. Comment aurais-je pu si bien apprendre sinon? J'aime aussi danser, le rythme m'est si facile que s'en est troublant, et je m'accorde à dire que je suis gracieuse. A ma connaissance ce sont bien mes deux seules qualités féminines.
* Il fut un temps où j'ai appris à manier le fleuret et je dois avouer que j'ai adoré ça. J'aimerais trouver une femme avec qui partager ce secret et ce passe temps. Il est important de savoir se défendre décemment, il n'y a pas que les hommes qui ont goût à la défense.
* Sinon, je résumerais mes journées en disant, que je me promène la plupart du temps, je suis toujours dans un endroit différent. Il y des centaines de courtisans dans X pièces ? Très probable que je n'y sois pas. Je préfère lire, au bord de l'eau, près des fontaines, où écrire mes correspondances dans l'Orangerie.
♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕ ► Zoé mais mon pseudo est IrinaW. ► 19ans ► Généralement tous les soirs pour l'inspiration, je répondrais toutes les semaines sans faillir, sauf cas d'empêchement majeur. ► - Spoiler:
Longue vie au Roi ► Par internet, ou sur un autre forum ... Je ne sais plus trop. ► Suggestions ? Pas encore, mais ça viendra! Non, tout me semble réellement pour le mieux et parfaitement clair!
Dernière édition par Angélique de Sancerre* le 25.10.12 17:06, édité 9 fois |
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| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 24.10.12 20:29 | |
| BIOGRAPHIE
VERSAILLAISE _________________________________________________ Partie I : Où Angélique vous confie un peu de sa vie Cette jeune femme dans cette petite chambre froide du couvent : c’est moi. Angélique Anne Marie-Françoise de Sancerre, fille de René de Bueil comte de Sancerre, comte de Marans, baron de Gençay et de Kaër et de Françoise de Montalais, comtesse de Sancerre, baronne du Plessis de Kaër. Nous descendons de la maison souveraine des Grimaldi. En somme, je suis couronnée de bien des titres. Mais tout le monde m’appelle Mademoiselle de Sancerre. Je dois pourtant vous prévenir, que le comté de Sancerre n’est arrivé qu’il y a quelques années dans la liste de tous ces titres aussi ne vous émerveillez pas trop. Je vous ferais savoir comment plus tard, ce ne sont pas des choses que les jeunes filles devraient raconter, mais je ne pense pas être une jeune fille comme toutes les autres de toute manière. J’ai vingt-et-un printemps. Je ne suis toujours pas mariée, chaste et emprisonnée dans le couvent des Jacobins, en Gascogne. Les miens avaient pensé qu’en m’éloignant de la maison familiale ils obtiendraient un repentis, mais ils avaient tort. Voyez-vous, la Gascogne est encore plus près des pays que je rêve de parcourir. Et malgré toutes mes malheureuses tentatives : un jour j’y arriverai. Ah je vois, vous vous demandez comment une jeune fille de la vieille noblesse, de la vraie est arrivée ici ? Voyons voir, il me reste une heure avant de quitter ce lieu à tout jamais. Dans une heure, je volerais à mon Destin. Alors, je veux bien vous raconter… Je suis née en l’an de grâce 1644, presque un an après la mort de feu Sa Majesté le Roi Louis XIII. Le royaume était instable. A cette époque mon père ne possédait pas encore le comté de Sancerre. Il faudrait attendre dix années. Mais même sans ce comté ma famille était déjà bien assez puissante et riche. Je suis la cadette. Ma mère avait mis au monde un fils et trois filles, toutes mortes en bas-âge. Il a fallu que ce soit moi qui survive. Moi le garçon manqué de la famille. L’enfant dont on se passerait volontiers. Ma petite enfance n’est pas très intéressante, elle est comme toutes les autres sauf qu’autour de moi il n’y avait que soieries, satins, boiseries, musiques, pierreries et que je ne pouvais pas faire un pas sans que l’on vienne me rechercher. Ma mère, traumatisée par les pertes de ses trois filles précédentes me voyait comme le dernier présent de Dieu. Elle prenait soin de moi comme une bourgeoise chérirait l’unique diamant qu’elle ne posséderait jamais. Elle avait dans l’idée de faire de moi une grande Dame, une Dame de la cour de France. Elle réfléchissait déjà aux meilleurs partis des environs… Peut-être que cela aurait tout autrement s’il n’y avait pas eu la Fronde. Oh je ne dis pas que je n’avais pas mon caractère, on m’a dit que je ne calmais mes cris et mes pleurs qu’en présence d’une fenêtre. Comme si, déjà à cette époque, je ne vivais que pour le grand air. Mais lors de la Fronde des Princes j’allais avoir sept ans, l’âge de raison dit-on, tout changea. Je me souviens des chants que j’entendais et que je chantonnais sans savoir ce qu’ils signifiaient : "Monsieur notre coadjuteur Vend sa crosse pour une fronde Il est vaillant et bon pasteur, Monsieur notre coadjuteur
Sachant qu'autrefois un frondeur Devint le plus grand roi du monde, Monsieur notre coadjuteur Vend sa crosse pour une fronde" Mon frère avait alors onze ans. Je me souviens de le voir écouter aux portes des bureaux privés de mon père. Je me souviens des carrosses des Princes de Conti et de Condé, leurs pas précipités. Et je me souviens aussi de ce bon Henri II, l’ami intime de mon père. J’étais trop jeune pour comprendre ce qu’il se passait alors, mais je voyais bien tous les visages inquiets et crispés au château. Ecouter aux portes comme des voleurs devînt un rituel. Et un jour, je demandais à mon frère de m’apprendre les armes. Mon bon et tendre frère n’y voyait ici qu’un jeu d’enfant, mais dans ma tête je voulais être prête à défendre mes terres si quelques rustres arrivés. Je n’avais pas tout compris à la situation de la France mais c’est ainsi que j’appris les armes et l’équitation. Le bruit des sabots arrivant tard dans la nuit pour porter un message au comte, mon père, m’a bercé pendant des années. Et en fermant les yeux je rêvais d’escapades où j’aurais moi aussi un magnifique pur-sang, nous partirions et plus personne ne m’obligerait à étudier la grammaire, la syntaxe, le latin, le grec, la danse et les bonnes manières. Seule la musique me manquerait, mais au prix de la liberté ce n’était qu’un mince sacrifice. La Fronde des Princes dura presque trois années. Les fils d’Henri II de Condé s’exilèrent en Espagne. Je ne sais pas bien le rôle que mon père joua dans cette révolte ou même s'il y participa mais il en résulta de cette histoire un comté bien envié. Ainsi je devins Mademoiselle de Sancerre. L’on déménagea dans un palais des plus ostentatoires. Mon père disparu du cocon familial pour voler aux affaires de ces deux comtés, ma mère devînt la régente de la famille et elle la gouverna avec une main de fer. Une main de fer qui resserra mon corset un peu plus chaque jour. J’étouffais. Je désertais mes leçons de bienséance pour galoper à travers mes chères vignes. Quand il pleuvait, j’exigeais un cours de géographie, mes doigts parcourant les cartes rêvaient de ces pays lointains. Je n’étais jamais rassasiée. Jamais. Mes précepteurs durent imaginer mille et un stratagèmes pour me faire apprendre mes leçons. Pour la grammaire, on me faisait lire et réciter des récits de voyage des plus complexes, pour l’arithmétique on m’inventait des histoires les plus curieuses dont je n’ai jamais entendues pas la suite de pareilles et cela continué... La danse et la musique m’attiraient. La musique, car c’était le seul moment dans la journée où je pouvais rêver ouvertement et la danse, car c’était un moyen de me retrouver avec mon frère et de rire au détriment de ma mère exaspérée par mes sautes d’humeurs incessantes. J’étais une polissonne. Une enfant gâtée qui ne voulait que voler de ses propres ailes. Vers mes quatorze années, je commençais à m’enfuir assez souvent du château, pour parcourir les villages les plus proches. Je me souviendrais toujours de ma première escapade, je n’étais pas allée bien loin. Pas vraiment. Je savais que tous les mardis se tenait le grand marché de Sancerre. Je me levais à l’Aube alors que la maison commencée à se réveiller. Il y avait cinq kilomètres du château pour arriver au village, si on coupait à travers champs. Mes cinq sens n’avaient jamais été autant sollicités en quelques secondes. Il y avait des odeurs de partout, de l’odeur du pain chaud à l’odeur des tendres bottes de cuir. Mille et une chaude couleurs, c’étaient de vraies couleurs et non pas celles que l’on voyait chez moi : lourdes et monotones. Le brouhaha était saisissant, il faisait même peur pour une demoiselle qui n’était habituée qu'aux chuchotements et aux froufrous des robes sur un parquet lustré à souhait. De cette première escapade dans ce que j’appellerai plus tard « le vrai monde » je ne retiens que du bonheur. Pourtant, par la suite, plus j’allais loin plus je me rendais compte que la misère dans le royaume était abominable et qu'il était peut-être bon d’être enfermée entre quatre murs, entre quatre murs mais au chaud. A partir de cet instant je rêvais des pays lointains, d’où on apportait des choses rares : le chocolat, le safran, le curry et les fruits des plus extraordinaires qu'on disait des plus goûteux. J’étais persuadée qu'avec tant de richesses ces pays ne pouvaient pas être pauvres. Je vivrais comme il se devait où je le voulais. Je ne compte plus le nombre de fois où ma mère m’enferma pour cause de mauvaises conduites. Hors cette liberté qu'on me refusait ne me faisait que rêver davantage. Mes premières règles apparurent un soir d’été, à l'âge de quinze ans. Beaucoup de jeunes filles auraient été si soulagée de voir ce signe féminin tant attendu ! Pourtant, ce signe m’angoissa plus qu'autre chose. Non, cela ne pouvait être. Si mère l’apprenait, ma vie deviendrait une prison. On me fiancerait. On me marierait. Cette nuit là, je ne dormis pas. J’essayais d’inventer tout une histoire pour que ma chambrière ne se rende pas compte de mes draps rouge. Mais le sommeil avait eu raison de moi, et c’est ma mère qui me réveilla ce matin là. On changea ma façon de m’habiller, de me coiffer, on me donna de nouveaux ouvrages à lire et enfin, on commença à organiser les premières réceptions pour me trouver un gentilhomme. A présent, dans le miroir, je voyais une jeune femme. Mon visage avait perdu ses traits enfantins, mes grands yeux verts me scrutaient avec horreur et cette bouche pulpeuse me repoussait. Mes rondeurs étaient là. Mes seins naissaient. Et je ne pouvais rien cacher. Ils s’accordaient tous à dire que j’étais belle, je me trouvais repoussante. Je n’avais qu’une envie couper cette dense chevelure brune et m’enfuir, m’enfuir, m’enfuir. La veille de mon entrée dans le monde, c’est ce que je fis. Je dérobais les habits de ma chambrière en pleine nuit et je galopais par les champs pendant deux jours. Au troisième jour, épuisée, sans ressources financière, je m’arrêtais dans une auberge à la frontière italienne. Demain, je serais en Italie, le monde serait à moi et plus personne ne me retrouverait. Mais le lendemain ce n’est pas le grande et belle Italie que je vis mais l’intérieur d’un carrosse qui me ramenait moi. Mon frère était dans tous ses états. La belle affaire, ce n’est pas lui qu’on avait privé de sa Liberté. Ma mère était au désespoir, j’étais l’enfant ingrate, l’enfant perdue, l’enfant qu’on ne voulait pas. La honte de la famille. Devant ce désespoir, les remords me prirent. Je n’étais pas une jeune fille méchante, je n’avais pas voulu faire de mal à quiconque. Alors pendant un an, je restais sage dans mon coin, je faisais quelques escapades de temps en temps. Ma mère qui cru naïvement à ma rédemption me fis moins surveiller et aussitôt, je repartis. On me rattrapa toujours. A dix-sept ans, ma mère n’y tînt plus. Elle m’installa dans un couvent loin de tous. Cela fait quatre années que je l’ai pas revue. Ni elle, ni mon père, ni mon frère. Mon frère est à présent mousquetaire, on ne dit de lui que du bien. Si vous le voyez, Raphaël de Sancerre, dites lui que je pense à lui comme une sœur aimante mais que je ne me repentirais jamais de mon caractère de sauvageonne. Il est le calme de la famille, je suis la tempête. Je n’ai pas voulu faire de mal à mes parents, comprenez que je les aime, mais je ne vois aucun intérêt à marcher deux pas derrière son mari, se parer pendant des heures avant de pouvoir se montrer en public, ne pas pouvoir rire à gorge déployer, ne pas se dénuder pour sortir et caetera… Je veux vivre ma vie comme je l’entends. Le comprends-tu cher lecteur ? Et si tu ne le comprends pas, prends cela comme tu voudras, un caprice ou bien un pêché. Ou peut-être n’es-tu qu’une enfant du peuple et que tu ne vois que les beaux côtés de la noblesse et de sa richesse. Pourtant, tout cela est terminé, c’est du passé. Hier, deux voyageurs sont arrivés à l’abbaye, ils y restent pour la nuit. C’est ma seule et unique chance. Je prie Dieu de me pardonner pour le vol que je vais commettre. Je vais m’enfuir de ce couvent déguisée en homme. Partie II : Où Angélique fait les premiers pas dans son rêve : « Vous allez-me lâcher ! Comment osez-vous me toucher ! » Comment avais-je pu me laisser attraper par ces brigands ! Comment ! Ne me dîtes pas que c’est parce que je suis une femme où je pourrais bien vous maudire pour le reste de vos jours. Ma fuite avait été si simple, les affaires dérobées et enfilées, j’avais, pêché contre lequel je ne m’étais pas encore confessée, dérobée une monture avant de galoper vers la liberté ! Et me voilà, à présent, mon cheval dans les mains de ces bandits, et moi, les ordonnant de me lâcher. Que feraient-ils s’ils découvraient que j’étais une femme ? De sang noble de surcroît ? Peut-être m’accepteraient-ils parmi eux, je deviendrais alors une hors la loi. Si cette pensée se logea dans mon esprit, elle n’y resta pas très longtemps. Et c’est avec un vilain coup de pied que j’essayais de me débattre. Mais les quatre années au couvent m’avait rendue faible et précieuse. Il était inutile de se débattre et attendre que quelqu’un vienne à mon secours en pleine nuit relevait du miracle de Dieu. Je fis la promesse intérieure à Dieu que s’il m’aidait ce soir, je rendrais un jour ma mère fière de moi. Malheureusement, un miracle se produisit et il était là : le cavalier du ciel, le cavalier de Dieu. Un mousquetaire. Je ne savais pas quel était mon plus grand désarroi : devoir accomplir cette promesse idiote et stupide ou devoir tomber dans les mains de ces brigands. Je ne sais pas comment mais le cavalier en vînt à bout. Pour de l’aventure, j’avais eu de l’aventure. Mon cœur battait la chamade et c’est avec horreur que je me rendis compte que mes cheveux s’étaient déployés autour de moi. Une fille. Sans regarder mon inconnu je me jetai à ses pieds. « Je vous en conjure, ne me ramenais pas au couvent, j’y mourrais. Cela fait déjà trop d’années que je me morfonds dans ces chambres froides. Je vous en supplie Monseigneur. ». Je ne sais pas comment, ni pourquoi j’acceptais mais il me promit de ne pas me ramener au couvent, ni de parler de cette rencontre si on lui posait quelques questions. Je le suivis dans un manoir perdu en pleine forêt. Ce qu’il se passa après, ne vous regarde en rien. Mais je peux vous assurer que Marc était un garçon des plus charmants. Non que je sois tombée sous son charme, non je laisse ça aux jeunes filles en mal de vie. Mais … Il était là, tourné vers la cheminée en train de pleurer et avec un élan du cœur je ne pu m’empêcher de le réconforter. Et cette chaleur que je sentis contre mon corps me fit tourner la tête. Mais il faisait si froid dans cette vieille pièce que tout est expliqué. De toute façon je ne suis pas restée longtemps. L’Aurore pointant à l’horizon, j’étais déjà repartie. Je ne sais pas combien de temps je galopais. Mais quand j’aperçue le premier château des alentours j’y réclamais asile. Je tombais sur le merveilleux Philippe d’Artagnan. Tout de suite mise en confiance par cet homme qui me rappelait en tout point mon frère perdu, je me confiais à lui. Il faut croire qu’il m’apprécia, il me garda sous son aile, me cacha et m’hébergea. La vie auprès de lui était simple. Il m’encouragea à voyager. Et en quelques mois, le sud du Royaume de France n’avait plus aucun secret pour moi. A l’est des oppidums gaulois d’Ambrussum aux baies monégasque. A l’Ouest des Pyrénées et de ses neiges féerique à la merveilleuse cité de Carcassonne. Tout, tout me semblait merveilleux. Le monde était si riche de paysage, d’histoire, il serait trop triste d’exister sans s’y intéresser. J’ai vu beaucoup de chose pendant cette année. Je n’étais jamais rassasiée, je galopais d’un endroit à l’autre comme si m’a vie en dépendait. Ô douce liberté ! Pouvoir tremper mes pieds nus, dans la méditerranée sans que personne ne me dise qu’il était inconvenable de découvrir ses chevilles. Pouvoir me rouler dans la neige à en attraper froid. Passer des heures à dessiner dehors sur mes carnets de voyages sans que personne ne me dise qu’il fallait faire attention à ma peau laiteuse. De chaque endroit j’ai gardé des souvenirs. Mes petites fioles contiennent tant de choses invisibles. Tenez, par exemple, celle-ci où il y a de l’eau. De l’eau me diriez-vous ! Dans les montagnes l'on ma logée chez Monseigneur de R..., un grand célibataire qui ne s'est jamais marié préférant faire de sa vie un voyage. Il avait rapporté des pays scandinaves, des patins. Chose étrange que cette petite chaussure ornée d’un morceau d’os d’élan sur laquelle vous glissez sur des lacs gelés. Personne ne fait cela à la cour de France n’est-ce pas ? Cette sensation était si exceptionnelle. On m’a dit que les peuples scandinaves se déplaçaient avec ça par période d’hiver. Et je me suis bien résolue à partir un jour là-bas pour le voir de mes propres yeux ! Que ne donnerais-je aussi pour voir une de ces braves bêtes qui nous servent à concevoir ces patins. En fait, cette eau représente l’inéluctable cycle du temps. Il est difficile à croire qu'elle n’était que glace lorsque j’étais dans ces montagnes. Elle me rappelle que le temps m'est compté et que je dois me hâter à réaliser mes rêves. Cela peut vous paraître étrange, voire un peu fou mais pas pour moi. Quant à cette fiole contenant du sable… Je ris. Mesdames, vous croyez que vous faisiez quelque chose d’extraordinaire quand vous vous baigniez dans la Seine ? Mais ce n’est que vous ne vous êtes jamais baignées dans la vraie mer, seule, sans une grande toile pour vous cacher. Oh ne me regardez pas comme ça, ne vous donnez pas cette peine ! Vous croyez que je suis une fille perdue ? Impudique ? Mais vous vous trompez, je profite juste de la vie là où Dieu dans toute sa miséricorde nous l’offre. Et ne me faîtes pas non plus vos minauderies je ne fait rien de mal quand on pense que la moitié de la Cour de Versailles est cocue. Je crois que je ne saurais jamais assez remercier Philippe. J’étais enfin moi-même. Cette vie aurait pu continuer longtemps, les portes de son château mettant ouvertes, j’allais et venais à ma guise. J’essayais de le réconforter dans sa tristesse. Bientôt nos vies n’avaient plus aucun secret pour l’autre. Je m’employais comme je pouvais à lui retourner sa gentillesse. Et ces quelques mois furent intemporels, je me sentais enfin une noble sans obligations. Et cette sensation était en tous points merveilleuse. Sauf que j'avais une dette envers Dieu. Et il était grand temps que je l’accomplisse. Partie III : Où Angélique tente de tenir sa promesse … Je cours. Je cours mais mes pieds se dérobent. Il devient inutile d’espérer avancer. Je vais mourir. Je n’ai pas tenue ma promesse. Dieu me punit. Je serais calme. Mais au moment où le sol s’ouvre sous mes pieds je ne peux m’empêcher de pousser un cri strident …. « Versailles, le 24 février de l’an de Grace 1666 A l’attention du Duc de Gascogne, Philippe d’Artagnan, Mon très cher Philippe, Je continue à faire cet horrible cauchemar. Je cours, je cours sans pouvoir m’échapper des mains du Diable. Croyez-vous donc que j’ai réellement mal agis ? Je dois avouer que j’ai cru que venir à la cour du Roi arrangerait les choses. Effacerait mes pêchés. Et plus encore, que je trouverais peut-être ici quelque chose de notre univers que je n’avais jusqu'alors pas compris. Encore une fois j’ai été naïve. Si naïve ! Je n’aime pas Versailles et toute la congruence que j’y mettrais n’y fera rien. Pourtant, je ne peux m’empêcher d’être attirée par cette Cour, si brillante. J’ai toujours rêvé de voir des objets des quatre coins du monde, me voilà servie. La cour regorge d’objets des plus rares et raffinés. Je ne m’étonne plus que l’on dise que c’est la plus magnifique des cours d’Europe, comment pourrait-t-on faire plus royal ? Mes journées ici sont conduites par le bon vouloir du Roy. Mais je ne m’amuse plus à suivre les courtisans de jardins en jardins. Lors de ces promenades quotidiennes, je suis constamment attirée par l’envie de voir de mes propres yeux les jardins. Le Nôtre est une sorte de magicien, il a su créer des paysages des plus rêveurs. Un de mes endroits préférés est sans aucun doute l’Orangerie. J’aimerais tant vous rapporter de ces fruitiers, vous les planteriez et quand viendrais la saison nous les dégusterions au bord de l’eau. Vous me manquez Philippe. Ici, aucun gentilhomme ne serait vous faire de l’ombre. Même ce Prince Son Altesse Derek de Saxe. Quel garçon prétentieux ! Vous devriez voir toutes ces jeunes filles, femmes et vieilles femmes attendre sa venue de salon en salon. A croire, qu’il est le roi de ces lieux. C’est un homme vil qui ne vit que pour faire circuler des rumeurs. Qu’il en fasse circuler sur moi, cela ne me fait pas peur. Philippe, serais-je vous écrire sans honte qu’il est venu me faire la cour ? Pensait-il vraiment que je serais intimidée par lui, et par toutes ces oreilles qui nous écoute ? Il a du bien être déçu. Et tant mieux s’il l’a été. J’ai la forte impression que dans cette cour, tout le monde vit pour être vu. Et j’ai peur de finir ainsi un jour. Je vous demande humblement de m’en empêcher Philippe. Je ne vois pas comment je pourrais rendre ma mère fière de moi ici. Et tant que je ne serais pas comment, je refuse de lui écrire pour lui dire où je me trouve. Je ne vis que dans la peur que mon frère me découvre un jour où que ce jeune homme qui m’a sauvé des brigands ne vende ma description à un des autres mousquetaires… Pourtant, je combats cette peur en existant à la cour jour après jour. Je me suis entourée d’amies précieuses. Marianne Pilogue, une femme sans la moindre goutte de sang bleu dans les veines mais qui pourtant m’apporte la paix. J'aimerais le prendre à mon service, elle hésite, chose que je ne peux que comprendre : je suis la dernière personne qui aimerait être sous les ordres de quelqu'un. Parfois nous nous rendons dans les rues de Paris elle, en comtesse et moi en femme du peuple ou je lui prête mes robes qui l’émerveillent tant, pour qu’elle puisse découvrir Versailles à sa guise. Ou bien encore, nous faisons parfois des duos, elle au violon et moi au clavecin. Chose exquise que la musique. Grâce à cette tendre amie j'ai appris de nouvelles partitions, j’ai tellement hâte de vous les jouer. Elle me calme, chose que je ne serais certainement faire moi-même. J’ai peur d’être trop turbulente pour cette cour. Mais je suis un peu trop turbulente partout j'imagine. Vous ai-je dis que l’entourage de Véra lui a interdit de me voir ? Ma compagnie est trop néfaste… Bien sûr on ne dit ça que des jeunes filles ! Un garçon comme Derek de Saxe n’aura lui aucune critique. Nous nous voyons en cachette et je trouve cela ridicule. Mais cela du piment dans ma vie. Véra malgré ses robes des plus affriolantes et de son goût pour tout ce qui est brillant est une jeune fille adorable. Et je suis heureuse de l’avoir rencontrée. Je suis sûre grâce à elle de rester moi-même. Mais toutes les critiques n’y feront rien, je ne changerais jamais. Ce matin encore, une princesse a murmuré sur mon passage « elle a le visage d’un ange mais c’est le Diable qui l’habite ». Pourtant, je ne suis guère méchante, ni perfide, je n’aime pas les chaînes que notre rang nous impose. J’aime à croire aveuglement que Dieu m’a ainsi faite. Oh Philippe trouverais-je un jour ma place ? Je me sentais si bien à vos côtés. Le duché de Gascogne manque à mon cœur. J’espère de tout mon cœur que vous vous portiez bien. J’espère aussi vous avoir volé vos cauchemars. Vous ne devriez pas avoir à en faire, pas vous mon cher. J’attendrais de vos nouvelles avec une impatience non feinte comme toujours. J’espère vous revoir bientôt et pourtant je ne peux vous soumettre aux caprices d’une jeune femme.
Je vous embrasse tendrement, A jamais vôtre, Angélique. » Aujourd’hui j’ai vingt-deux ans. Voilà un an que je me suis enfuie du couvent, ou presque. Un an que je n’ai pas revue mon beau sauveur aux larmes si douces. Néanmoins, le destin m’a liée à Philippe, grâce à sa bonté aujourd’hui je suis ici sans entraves véritables. Je sais qu’un jour on viendra me chercher, qu’on me retrouvera et pourtant tous les jours je sors de mes appartements la tête haute. Après tout, moi aussi j’ai du sang de noble. J’ai un port altier comme les autres femmes de la cour. Versailles est ma maison maintenant. Combien de temps vais-je réussir à rester ici vous vous dites ? Je ne le sais pas moi-même. Mais tous les jours je me remémore la promesse faite à Dieu. Je suis bien entêtée à faire la guerre à ce Derek de Saxe, de voir Véra tous les jours et de continuer mes escapades avec Marianne. Vous vous demandez si je pense à Marc de Beauharnais parfois ? Vous ne le serez pas. Du moins si, si vous continuez à me suivre dans mon aventure. Après tout, j’ai bien envie de me faire ma propre petite cour. Mais maintenant permettez-moi de disposer ou je risque d’être en retard pour suivre la chasse à courre et ça me peinerait vraiment.
Dernière édition par Angélique de Sancerre* le 25.10.12 18:04, édité 7 fois |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 24.10.12 23:31 | |
| Je me suis permise de m'inspirer de la véritable famille du comte René de Sancerre, de leurs titres et de leurs ascendants, mais bien sûr si cela pose un problème je pourrais tout corriger Je pense que ma fiche de présentation est terminée. J'étais si enthousiaste à l'idée d'incarner Angélique que j'ai été inspiré. Si il y a des détails, des dates, ou des choses à améliorer, à développer plus (peut-être la deuxième partie ...) : je serais ravie d'y remédier. J'espère aussi avoir réussi à cerner le personnage, à vrai dire, je n'ai jamais flashé sur un autre personnage prédéfinis auparavant alors c'est pour moi une grande première Bonne soirée, Zoé/Irina. |
| | | Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
ADMIN TRAVESTIE Monsieur fait très Madame
► Âge : 27 ans
► Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
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► Date d'inscription : 03/01/2007
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 25.10.12 0:26 | |
| Bonsoir ! Tu as bien fait de t'inspirer de René de Sancerre Au contraire c'est une très bonne initiative et ça fait plaisir ! Ton histoire est fluide, j'ai bien suivi son parcours. J'avoue que j'aurais aimé savoir où elle est allée exactement, savoir un peu ce qu'elle a vu. C'était son rêve de voyager, je trouve que ça serait un plus, sans forcément dire partout où elle a été, mais prendre un ou deux endroits, les plus marquants peut être. Après, ce serait pas mal que tu décrives un peu plus ton lien avec Marianne Pilogue car tu la mentionnes juste à la fin donc quelques lignes sur elle seraient bien, surtout qu'elle est sur le forum, tu peux donc t'inspirer de sa fiche Et attention à certaines fautes. Globalement c'est bien écrit mais tu fais des fautes de conjugaison, c'est souvent du à l'inattention mais fais attention Comme tu sais, il y a une autre Angélique qui avait postulé pour le rôle, par principe, je ne peux pas te valider de suite. Bon, tu as quelques modifications à faire, ça tombe bien Mais par le principe du règlement, au moins attendre un jour ou deux si elle se manifeste, même si tu as le net avantage de ne pas avoir traîné des mois pour ta fiche |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 25.10.12 18:17 | |
| Bonjour, J'ai amélioré ma fiche, du moins j'espère J'ai rajouté deux paragraphes, l'un dans la partie I et l'autre dans la partie II, ainsi c'est beaucoup plus visible pour vous. En fait, j'avais décrit mon lien avec Marianne dans la lettre adressée à Philippe mais j'ai oublié de mentionner son nom ... Bref, c'est comme les fautes d'orthographe : des erreurs d’inattentions. Ce qui est impardonnable vu que je suis en première année dans une école d'orthophonie Il n'y a pas de problème pour l'autre "Angélique", je sais bien qu'elle était là avant J'attendrais comme une jeune fille sage (non, sans blague). |
| | | Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
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| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 28.10.12 16:57 | |
| TU ES VALIDÉE ! BIENVENUE A VERSAILLES
|
Je pense qu'on a assez attendu Félicitations tu as le poste, enfin le rôle ... bref le perso Merci d'avoir fait les changements, c'est un peu plus développé et on comprend un peu mieux l'histoire d'Angélique. Comme je te l'ai dit précédemment, le fait que tu aies fait des recherches sur René de Sancerre est très appréciable, ça montre ta curiosité et aussi un petit intérêt historique, c'est toujours bienvenu sur le forum L'histoire est claire, on comprend le cheminement logique dans l'esprit d'Angélique, tu as parlé de la Fronde, ça c'est super car c'est quand même un évènement marquant pour les nobles français. Tu as mis tes liens, nickel ! Quant à l'orthographe, on fait tous des fautes, personne n'est à l'abri mais quand on peut corriger, c'est plus pratique Enfin, te voilà bienvenue parmi nous ! Comme l'autre Angélique n'est pas revenue, je vais t'enlever ton étoile et tu deviens donc l'unique Angélique de Sancerre ! Félicitations PENSE PAS BÊTE ; Qui est qui ? Petit topo des personnages sur le forum. ♣ Fiches de liens ♣ Demandes de rangs et de logements ♣ Le flood ♣ N'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil
|
|
| | | Derek de Saxe
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: pas encore de problèmes cardiaques, merci de vous en préoccuperCôté Lit: Surprise, ça bouge!Discours royal:
En toute modestie deutsche Qualität
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► Titre : Prince-héritier de Saxe, Duc de Saxe-Weissenfels
► Missives : 883
► Date d'inscription : 07/02/2012
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 28.10.12 17:01 | |
| Bienvenue ! Et non! Angélique n'arrivera pas à se débarrasser de Derek ! Moi,vil, prétentieux, néfaste?! Je m'insurge! |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 28.10.12 17:05 | |
| Merci beaucoup! Je suis trop contente de pouvoir avoir ce personnage, vraiment! Je vais m'empresser de faire mes fiches de liens maintenant! Encore merci! @ Derek : Ah vous êtes déjà là, vous? Hahahaha ! Merci ! |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
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► Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
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► Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 28.10.12 17:09 | |
| Sois la bienvenue parmi nous Angie ! Au plaisir de te croiser dans les couloirs de Versailles ! |
| | | Francesco Contarini
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Je m'aime tellement ! Quoique, il est possible que je l'aime elle aussi...Côté Lit: C'est open bar ! Entrée gratuite pour les libertinsDiscours royal:
• DON JUAN • Revenu des Enfers
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| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 28.10.12 18:44 | |
| Encore une jolie fleur de plus sur ce forum ! Si vous avez besoin d'aide pour vous débarasser du Saxe : je suis à votre disposition ma chère Bienvenue à Versailles ! |
| | | Invité
Invité
| | | | Philippe d'Artagnan
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Après avoir souffert ces dernières années, ma belle Elodie le remet en marche ♥ Côté Lit: Je suis fidèle à l'amour et à un seul être. Et je l'attendrais.Discours royal:
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| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 28.10.12 19:16 | |
| Arrière les séducteurs, touchez pas à ma sœur de coeur ! Han une Angélique Je suis vraiment heureux que tu aies pris ce PV J'espère que tu vas te plaire parmi les fous ! En tout cas, ta fiche est vraiment bien, bravo |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 28.10.12 20:44 | |
| Philippe je compte sur toi pour me défendre haha! Merci encore à toi, je suis sûre que je vais me plaire, surtout avec des accueils si chaleureux ! |
| | | Paris de Longueville
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Une servante de ma connaissance...Côté Lit: la servante sus-citée l'a déserté, profitez-en!Discours royal:
ADMIN BIZUT Phoebus ৎ Prince des plaisirs
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► Missives : 4041
► Date d'inscription : 12/01/2010
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 29.10.12 10:16 | |
| Dans mes bras! J'aime les nouveaux joueurs qui nous font de belles fiches, on a de belles arrivées en ce moment Je ne sais pas si tu t'es acoquinée avec celle qui voulait jouer Angélique avant toi, mais elle également avait joué du lien entre Henri II de Condé et le comté de Sancerre Ca tombe bien, ses petits-enfants sont dans la place Très jolie fiche en tout cas pour une petite rebelle à Versailles ^^ Amuse-toi bien avec ce personnage et courre vite nous rejoindre dans le flood où personne ne mord |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 29.10.12 11:12 | |
| On a parlé des petits enfants de Henri de Condé (a) ? Bienvenue parmi nous , tu as un joli style et je plussoie ce qui a été dit, c'est agréable d'avoir des fiches comme celle-ci . J'ai toujours trouvé Angélique toute mignonne, j'ai hâte de voir ce que tu vas faire de ce personnage vraiment intéressant ! ( Et si tu veux de l'aide contre Derek, j'ai une Polonaise rousse qui serait ravie d'aller s'en déba... De l'éloigner ) A très vite au détour d'un couloir versaillais |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 29.10.12 11:16 | |
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| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 29.10.12 13:41 | |
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| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 29.10.12 19:35 | |
| Bienvenue à tooooooi ! j'ai parcouru ta fiche, ce que j'en ai vu m'a bien plu o/ J'espère que tu te plairas parmi nous Puis je vais réfléchir à un lien entre Angie et Elodie, elles ont pas mal de point en commun... bref. Je te re-contacte o/ |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 29.10.12 19:53 | |
| Merci encore à toi ! Aujourd'hui, j'ai attrapé le syndrome de la tourette Pour un lien, avec plaisir, je vais lire tes fiches ! On se mpise |
| | | François de Froulay
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, il va falloir le recollerCôté Lit: vide, au désespoir des mignons de MonsieurDiscours royal:
Fuis les honneurs et l'honneur te suivra Convoite la mort et la vie te sera donnée
► Âge : 25 ans
► Titre : Maréchal des Logis des Mousquetaires, Capitaine de la garde de Monsieur, Marquis de Lavardin
► Missives : 521
► Date d'inscription : 29/08/2011
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 29.10.12 21:43 | |
| Bienvenuuuuuuuuuue *-* ça promet pleins de choses ce personnage |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Angélique de Sancerre 29.10.12 22:53 | |
| Une énième fois merci ! |
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| Sujet: Re: Angélique de Sancerre | |
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