Léna de Laval || A la recherche d'un titre.

Léna


de Laval

( Candice Accola )

« J'ai mes caprices et j'aime ça... »

► 17 ans
► Mademoiselle de Laval, baronne du Perrier
► Française
► Célibataire
► Catholique
► Hétérosexuelle

♕ PROTOCOLE ♕

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Versailles, j'en ai longtemps rêvé avant d'arriver ici. Qui n'a jamais voulu y mettre les pieds ? Oh oui, j'en ai beaucoup rêvé, je le voyais déjà comme un paradis, c'était de là que venait la mode, je voulais voler plus haut. J'ai toujours vu que dans mon comté, j'étais populaire alors je croyais y arriver à Versailles. Ainsi quand j'ai découvert le palais, j'ai voulu y passer mon temps. Versailles est magnifique, un paradis pour les yeux et pourtant, des fois il s'en éloigne quelques peu. Tellement de jalousies, mais au final, cela ne me touche pas tellement mais ça me plait. Après tout, si quelqu'un m'envie, ça ne peut que me plaire, tant qu'on ne m'attaque pas. Mais quelque chose est venu tacher mon idée sur ce magnifique lieu, une personne a tenté de m’empoisonner et c'est une cuisinière qui a essayé cela.

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Un complot contre le roi ? Oui, certes, on en entend parler mais je doute que cela puisse arriver. Pourquoi oserait-on faire du mal à Louis XIV ? Soyons réaliste, le Roi est puissant, qui essayerait de se mettre sur son chemin ? Pas moi pour ma part, j'aime à manipuler les gens, je suis peut être une fille égoïste mais essayer de monter un complot contre le roi me parait stupide. Du coup, je n'y crois pas vraiment. Mais il peut bien y avoir des fous qui veulent tenter de lui faire du mal, comme cette pauvre folle qui m'a empoisonné lors d'un repas.

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

Une colombe, en apparence, peut être. Mais je dois avouer que si je tombe sous le charme d'un homme, il peut m'arriver d'être douce mais je n'oserais jamais le dire à voix haute. Je pencherais plus pour la vipère, puisque je me fais pas mal d'ennemis et on me le montre bien. Après tout si j'étais une colombe, on ne me le montrerait pas forcément et on essayerait de me manipuler pour une raison ou une autre.

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

Es-ce que faire des caprices est un loisir ? Je cherche toujours à avoir ce que je souhaites et mes caprices sont les résultats de mes envies mineures. Mais suivre la mode du roi est, je pense, ma principale passion. Comme toute femme qui se respecte, j'aime à observer les belles robes.

♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► Opale. Oui, je suis l'invitée qui hésitait
► 17 ans, le 15 qui arrive
► Le plus souvent possible
► Longue vie au Roi
► Comment avez vous connu le forum ? Par hasard en fait
► Suggestions ? Hum aucune

BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

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« Je me présente, Léna de Laval, pour l'heure, j'ai 17 printemps. J'ai donc une petite histoire à vous raconter, je vais donc essayer d'aller dans les détails. Je suis née... à dire vrai, je ne sais pas grand chose de l'histoire de ma naissance, je ne connais pas ma mère et mon père est souvent absent. Ainsi, il m'est difficile d'en savoir sur le début de ma vie. Du plus loin que je me souvienne, ce sont mes grands parents qui s'occupaient de moi, ils faisaient mon éducation et me disaient quelques fois que je tenais sans aucun mes yeux de ma mère ainsi que ma chevelure blonde éclatante. Je me suis déjà surprise à l'imaginer. A quoi pouvait-elle ressembler ? Surement belle et éclatante pour séduire mon père, il en faut, je pense, beaucoup. Donc, j'en conclus qu'elle est une femme blonde aux yeux bleus d'une grande beauté. Je n'ai rien d'elle à part une hypothèse de son physique. Vous savez, je n'ai jamais vraiment le temps de penser à elle, sauf peut être le soir avant que je m'endorme. Quand j'étais enfant, mes grands parents souhaitaient que je sois un minimum cultivée afin de tenir une conversation mais que je ne sois pas ennuyeuse. Ils avaient fait de moi une bien jolie princesse, une jeune fille à leur image. Ils ont fait mon éducation, c'est ainsi. »

Mes débuts, comté de Laval

« A Marie de Laval de Léna de Laval (celle qui m'a élevé avant de mourir)
Je vous ai longtemps cru ma mère, enfin si je puis dire que 7 ans, c'est long. Vous m'avez élevé comme il se doit et m'avez abandonné pour me laisser avec mes grands parents. Vous êtes partie un soir d'hiver alors qu'il faisait encore plus froid que d'habitude. Vous étiez tombé malade et aviez perdu la vie à la suite. J'ai beaucoup parlé ce jour là, complétement désespérée, on m'annonça le lendemain que je n'étais pas votre fille. Vous écrire, madame, alors que vous avez rejoint les anges, me parait bien étrange mais c'est ainsi, je suis sur cette petite lettre autant la terminer. Je ne peux m'empêcher de me demander à quoi ressembler l'autre femme dans la vie de mon père, si j'ai bien compris il est bien mon géniteur. A quoi peut-elle ressembler ? Aussi resplendissante que vous l'étiez sur le tableau que je puis voir tous les jours lors des repas ? J'imagine oui, pour séduire mon père, il en faut n'es-ce pas ? Mère, veuillez m'excuser, je ne puis vous appeler autrement, j'aimerais tellement rêver de nouveau de la vie d'avant quand vous étiez encore là. Mais si cela est impossible alors autant conclure cette lettre au lieu de souffrir davantage. Marie de Laval, celle que j'ai cru être ma mère, vous me manquez. »

« Marie, vous pourrez l'élever comme votre fille ! » S'exclama un homme d'un âge mur mais encore séduisant. Une femme leva les yeux vers lui et tenta de prononcer quelques mots. « Ne le prenez pas mal, Henri-Charles mais comment s'appelle t-elle ? » Demanda t-elle, la tête haute. Henri, parce que nous l’appellerons comme ça, parut réfléchir pendant un instant puis il se rappela de quelque chose. « Léna. Léna de Laval . » Répondit-il en s'approchant de sa femme. Cette dernière recula d'un pas et l'observa longuement avant de se rendre compte qu'elle n'avait plus qu'à accepter. « Très bien, j’élèverais Léna comme ma fille. » Dit-elle alors. Henri lui lança un regard comme pour la remercier et prit un bébé qu'il donna doucement à la femme. Cette dernière la tint dans ses bras et tenta de l'observer comme si elle était son enfant.

Ainsi la vie de Léna venait de commencer dans cette famille dont la femme l'accueillait plus ou moins contre son gré. Mais comme elle avait toujours souhaité un enfant, elle avait accepté sans plus rechigner. Avec le temps, elle s'attacha à cette enfant, il lui fallut bien quelques mois, peut être un an pour la considérer réellement comme son héritière, sa fille. Rien qu'à elle, personne n'allait la lui prendre.

« Léna, il est temps de penser à la musique. » Dit-elle un jour à la petite fille. Apprendre la musique ? L'enfant leva ses grands yeux bleus vers la femme. « Pour montrer à tous ta grandeur d'ici quelques années, tu verras. » La petite Léna hocha simplement la tête. Elle en avait beaucoup entendu parler de la musique et en avait fait son rêve du moment. Ainsi elle demandait très souvent à en pratiquer. Elle était déjà bien capricieuse étant petite mais les amis de sa mère trouvaient ça mignon. « Je vous remercie mère. » Dit-elle alors de sa petite voix.

Mai si la mère d'adoption était proche de Léna, cela ne dura pas assez longtemps. C'est un soir d'hiver que tout cela se termina. Il faisait froid, très froid, Marie de Laval venait de tomber malade, voilà deux jours qu'elle supportait le rhume, rien n'y faisait, elle restait dans son lit et il était impossible à Léna de l'approcher. Celle-ci perdait donc la vie ce soir-là. Des choses qui arrivent mais à cet âge là, il était donc difficile de le comprendre. Cela lui faisait mal.

« Pourquoi dites-vous ça ? » Parvint-elle à demander. La pauvre enfant ne contenait pas ses larmes, elle n'avait pas été éduquée pour supporter une telle chose. La femme à qui s'adressait l'enfant la regarda. Il était rare de connaitre une femme aussi âgée pour cette époque. « Léna, ta mère nous a demandé de te dire qu'elle tenait beaucoup à toi. » La fillette leva les yeux vers elle et pleura de plus belle dans les bras de sa grand-mère.

Au fil du temps, Léna devenait une jolie demoiselle. Elle apprenait la musique comme lui avait conseillé Marie. Pour sa famille, elle jouait du piano et chantait à merveille. Elle connaissait l'histoire de ses ancêtres et en était fière. Elle savait lire et écrire comme toute bonne fille de noble. On lui inculquait des valeurs, des manières, on lui racontait quelque histoire divertissante qu'elle pourrait citer à la cour du Roi quand elle y serait. Bien entendu, elle y était destinée, ses grands parents souhaitaient le meilleur pour elle, peut être qu'elle pourrait y rencontrer son futur fiancé approuvé par son père. Mais il leur fallait une femme qui l'accepteraient comme dame de compagnie. Étant admirée dans son comté, ce ne fut pas compliqué.

« Léna, vous serez donc dame de compagnie d'une marquise à Versailles. » Affirma un jour sa grand mère. La jeune femme qu'on avait laissé fillette était devenue une demoiselle élégante. Elle hocha la tête simplement, que pouvait-elle bien dire ? «Je vous prierais de faire bonne impression... » continua t-elle. « Comme vous me l'avez appris. » Assura Léna un faible sourire sur le visage. La vieille femme la regarda, lui lançant un regard qui en disait long sur ce qu'elle souhaitait.

Léna allait donc réaliser son plus grand rêve : mettre les pieds à Versailles. Elle avait pris pour habitude qu'on cède à tous ses caprices. Mais elle ne savait qu'on lui faisait un cadeau empoisonné. Alors qu'elle cherchait quelque chose, elle trouva une lettre mais aussi une vérité.

« Henri-Charles,
Si je vous écris cette lettre, c'est pour vous donner des nouvelles de votre fille. L'avez-vous oublié ? Léna. Voilà quelques jours, je tombais malade, un rhume sans doute mais rien n'y fais. Aujourd'hui, je me sens partir mais je suis dans l'obligation de vous écrire quelques mots. Je souhaite être certaine que Léna apprendra la vérité... un jour. Je ne suis qu'une mère de substitution et je ne puis me permettre de lui révéler une telle chose. Je ne connais point le nom de celle qui lui a donné la vie, j'ai accepté de l'éduquer et l'aimer comme ma fille. Si aujourd'hui, je dois partir, je souhaite partir sans ce mensonge sur les épaules. C'est pourquoi, je vous demande de tout lui dire, sans mensonge. Je vous en pris, c'est la dernière chose que je vous demande. Que vous soyez heureux après ma mort et que vous puissiez lui dire la vérité. Vous m'étiez cher, voilà pour quelle raison, j'avais accepté. A présent, je vous dire adieu,
Marie de Laval. »

Lire cette lui faisait mal et pourtant Léna n'en voulait pas à celle qu'elle avait si longtemps pris pour sa mère. La blonde rangea cette lettre dans un tiroir, peut être la prendrait-elle avec elle pour aller à Versailles. Elle ne savait pas vraiment, elle n'y croyait pas à dire vrai, tout ce qu'elle avait bien pu vivre jusqu'à maintenant... Le monde lui avait menti mais elle ferait avec pour le bien de sa famille, pour le respect qu'on avait pour elle. Si les gens venaient à apprendre qu'elle n'était pas la fille de la femme qui l'avait élevé, ils ne la verraient pas pareil. Dans le fond, elle espérait que ce soit faux, elle n'y croyait vraiment pas, c'était comme ça même si cette petit voix venait la titiller avec cette nouvelle. Mais Léna voulait vivre sa vie et n'allait pas s'en faire pour si peu. Elle ne savait pas tellement ce que cela représentait exactement, elle n'était pas encore assez mature pour le comprendre...

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BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

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Adulte, palais de Versailles


Note de l'auteure :
Je m'excuse par avance du changement de point de vue et de forme à partir de là, je souhaitais continuer comme ceci mais je n'arrivais pas à faire quelque chose qui me plaisait suffisamment... En espérant que cela ne dérange pas.



« J'ouvre ce petit carnet où je citerais tous mes souvenirs de Versailles, que ce soit les bons ou les mauvais moments - quoique j'imagine qu'ils seront tous merveilleux - ils seront placés ici. J'y écrirais mes joies, mes peines, les nouveautés et mes relations. Je parlerais sans aucun doute de la marquise dont je suis la dame de compagnie. Vous pourrez le lire qu'une seule fois et contrepartie je garderais ce carnet de souvenirs dans un tiroir dont je suis la seule à avoir la clé, en attendant, je vous souhaite bonne lecture.

Versailles : une nouvelle vie ?
Dés mes premiers pas à Versailles, je fus contente d'y mettre les pieds. Malgré mes nombreux caprices, je dois reconnaitre que je n'ai jamais vu de lieux aussi magnifiques que celui-ci. En tout cas, ce lieu m'a charmée et je compte bien y rester un petit moment. »