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 Marie-Louise de Chevreuse

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MessageSujet: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime07.07.11 2:37

Marie-Louise – de Chevreuse
_______ (ft. Maggie Grace)
Marie-Louise de Chevreuse 1107041019221156438425030


    ► Née le 5 janvier 1643, 23 ans
    ► Duchesse de Chevreuse, main de l’ombre
    ► Française, famille de Rohan
    ► Veuve depuis 1662


« Il était une fois ... »

§ PROLOGUE §
Les liens du sang


Ascendance maternelle

Aïeuls : Marie Aimée de Rohan Montbazon, dict Duchesse de Chevreuse, issue des premiers souverains de Bretagne ; Claude de Lorraine, dict duc de Chevreuse ; pair et Grand Fauconnier de France, second mari de la Duchesse de Chevreuse.
Au décès de Charlotte-Marie, Marie de Rohan deviendra sa mère de remplacement et tutrice. Relation mitigée par la suite entre Marie-Louise et sa grand-mère. D'une part, elle trouve difficile de marcher dans son sillage, qui fut pour le moins mouvementé à la Cour et d'autre part, elle a du mal à lui pardonner le mariage imposé, surtout l'époux choisi.... mais elle constitue néanmoins tout ce qui lui reste de famille.

Mère : Charlotte-Marie de Chevreuse, dict demoiselle de Chevreuse, décédée prématurément en novembre de l’An mil six cent cinquante-deux à l'âge de vingt-cinq ans ; Marie-Louise n'a pour sa part que neuf ans et se trouve toujours au couvent des Récollets.

Oncle : Louis Charles d'Albert de Luynes, dict deuxième duc de Luynes et pair de France ; il est issu du premier mariage de la Duchesse de Chevreuse ; traducteur et moraliste reconnu.
À distance et de concert avec sa mère, il fait office de tuteur et de conseiller à l'égard de Marie-Louise. Il prend part aux décisions concernant sa jeune nièce.


Ascendance paternelle

Aïeul : Philippe-Emmanuel de Gondi, dict comte de Joigny, marquis de Belle-Île, baron de Montmirel ainsi que seigneur de Dampierre et de Villepreux. Décédé en juin de l’An mil six cent soixante-deux.

Père : Jean-François Paul de Gondi, dict Cardinal de Retz. Homme d'État et mémorialiste ; ami proche de la famille depuis toujours, il gravite autour des de Rohan et autres Grandes familles.
Malgré l’illégitimité de leur relation, immortalisée par la mort prématurée de Charlotte-Marie, il reconnut sa paternité dès l’An mil six cent quarante-six sans toutefois se montrer très présent dans la vie de Marie-Louise.


Liens courtois (prédéfinis toujours vacants)


Maxence d'Espinay (noblesse française)


[ Versailles, été 1664]

Un peu en retrait, elle l’observait tout concentré qu’il était à la lecture d’un bouquin, assis seul sur un banc dans l’un des jardins de Versailles, de plus en plus élaborés.

Comme il était séduisant ! Un léger sourire s’esquissa sur ses lèvres lorsqu’une brise s’abattit sur sa chevelure soigneusement lissée, bousculant une mèche au passage, qu’il replaça aussitôt d’un geste naturel et élégant.

Empoignant fermement ses jupes, elle emboîta le pas, ondulant des hanches avec grâce jusqu’à lui. Une bonne distance les séparait encore lorsqu’il releva la tête en sa direction ; sans doute le bruit de ses talons, mais la blonde jeune femme préférait imaginer qu’il avait ressenti son éclat à son approche.


-Marquis d’Espinay lui dit-elle, inclinant la tête et fléchissant légèrement les genoux
Bien le bonjour!

-Duchesse de Chevreuse, quelle surprise!

Lui décochant un sourire mielleux, elle ajouta

-Ma présen... enfin nos échanges vous auraient-ils manqués un peu depuis tout ce temps, comme ce fut le cas pour ma personne?

À ces mots, elle crut sentir ses pommettes gagner en teinte et en chaleur mais tenta de ne point s’y attarder de peur qu’elles ne s’enflamment résolument!

Il tapota avec douceur l’espace vacant à ses côtés, sourire aux lèvres, sans toutefois daigner répondre à sa question probablement trop incriminante.


•••

Olivier de Montalet (mousquetaires)

[Appartements de Marie-Louise, Hôtel de la Vieuville]

Affalés nus l’un près de l’autre, lui sur le dos, elle sur le ventre, leurs deux corps toujours en sueur et la respiration haletante, ils s’observaient sourire grivois aux lèvres. Quelle nuit! Leur complicité charnelle ne cessait d’étonner la blondinette, qui ne pouvait s’empêcher de regretter néanmoins qu’il ne soit point le beau Marquis d’Espinay.

Se penchant sur elle, laissant courir ses doigts de ses reins à sa nuque, la faisant ainsi ondoyer de tout son corps au gré des caresses il lui dit


- Jamais vous n’évoquez votre mari…..vous savez, les gens sont pourtant forts loquaces à ce sujet…

Surprise, elle releva le haut de son corps en prenant appui sur ses avant-bras, le toisant d’un air soudainement trop sérieux. D’un ton clairement moins doucereux, elle se contenta de répondre

- Il a trépassé et vous le savez fort bien, il n’y a donc rien à ajouter!

Frissonnant de dégoût en pensant à son défunt époux, elle se releva aussitôt lui signifiant sans l’ombre d’un doute que le sujet de son mari était clos et par le fait même, l’intimité partagée, également ! Elle s’arrêta dans l’embrasure de la porte, exposant sans gêne son corps dénudé, arborant une expression froide de fermeture

-Comment vont les choses concernant la comtesse? Me ferez-vous bientôt un compte-rendu?

Déçu de sa maladresse, mais surtout qu’elle occasionne la fin abrupte des délicieux ébats qu’ils auraient autrement, partagés des heures et des heures durant, il ne put que répondre dans un soupir en se relevant et s’habillant

-Oui oui…j’y travaille et la garde bien à l’œil. Je devrais être en mesure de vous en dire davantage bientôt…

-Bien. À présent partez, j'ai à faire


Elle tourna les talons, faisant virevolter sa crinière bouclée et disparut dans le couloir sans plus de cérémonie, le laissant seul avec son désappointement.


•••

Angélique de Sancerre (noblesse française)


[Promenade badine au jardin de Versailles]



Henriette et Marie-Louise flânaient bras dessus, bras dessous dans le jardin de Versailles. Elle écoutait avec amusement les dernières rumeurs dont sa rouquine camarade avait eu vent ces derniers jours. Alors que Marie-Louise s’apprêtait à lui faire part de sa dernière concoction, elle fut interrompue par l’arrivée aussi inopinée que non désirée d’Angélique de Sancerre. Ébahie, Marie-Louise l’observait avec des yeux tout ronds.

Bonjour Mes dames ! Permettez que je me joigne à vous pour une promenade en cette belle journée ensoleillée?

Angélique n’avait jamais porté attention à Marie-Louise auparavant et cela convenait bien à la blonde. Pourquoi diable recherchait-elle soudainement sa compagnie, en s’imposant sans vergogne dès que l’opportunité se présentait??! Marie-Louise lui servit donc un accueil plutôt froid, empreint d’une méfiance plutôt évidente. Henriette et elle se regardèrent furtivement, toute aussi surprise l’une que l’autre. Henriette demeurant silencieuse, Marie-Louise prit la parole

-Pardonnez-nous Comtesse, nous nous apprêtions justement à y mettre un terme. Malgré la somptuosité de cette journée, il me reste des choses à régler qui ne peuvent attendre.

Marie-Louise inclina légèrement la tête en guise de salutation et prit congé de l’intruse, entraînant sa compagne avec elle.


•••

Marianne Pilogue (peuple - services)


[Appartements de Marie-Louise, Hôtel de la Vieuville]


Quotidiennement, Marianne passait par les appartements de Marie-Louise, rue St-Paul, afin d’assurer la livraison de ses correspondances. Celle-ci appréciait son emploi et sa patronne du moins, jusqu’à tout récemment. Étrangement, depuis quelques temps, il n’était pas exceptionnel que la livraison de ces missives devienne une tâche périlleuse ! À plusieurs reprises elle s’était vue agressée en pleine rue par des inconnus qui tentaient de lui subtiliser les épîtres ; plus particulièrement celles adressées au duc de Valois.

Depuis quelques jours, elle avait omis de se présenter à sa patronne; en fait, depuis le dernier assaut subi. C’est donc hésitante et la mine basse qu’elle toqua à la porte de Marie-Louise, anticipant la réaction de celle-ci.

Marie-Louise prévenue de l’arrivée de Marianne par une servante se présenta à elle arborant un air mi-inquiet, mi-excédé


- Eh bien! Vous voilà enfin! Étiez-vous malade?

-Je… oui j’ai dû garder le lit quelques jours durant, pardonnez-moi de ne point vous avoir fait prévenir.

-Hm… je vois! Veuillez envoyer quelqu’un pour vous remplacer si cela survient à nouveau et surtout, si votre état perdure! Je ne puis me passer de messagère très longtemps, vous êtes pourtant bien placée pour le savoir!

-Vous avez entièrement raison Duchesse, pardonnez-moi

-Bon, n’en faisons point un drame! Vous semblez vous être bien remise et j'en suis heureuse. Voici donc les missives à délivrer, celle du duc de Valois étant votre priorité comme à l’habitude!

-Ooh..une missive pour le duc…


Marie-Louise dévisagea la jeune femme qui ne semblait guère enthousiaste à s’acquitter de sa tâche. En fait, elle ne saisissait point son hésitation puisque Marianne ne lui avait jamais glissé mots des attaques perpétrées sur sa personne

- Qu’attendez-vous? Prendre racine dans mon antichambre?

Confuse, Marianne n’osa protester et sortit, priant le ciel que tout se déroule sans infortune cette fois



En ébullition dans ses veines

Marie-Louise quoique fort différente de son aïeule a tout de même hérité d'elle sa grâce, sa beauté, son charme de précieuse, sa vivacité et son hardiesse.

C'est une jeune femme possédant un esprit vif, fort et indépendant sous ses airs angéliques d'ingénue. Malgré son attirance flagrante pour le jeu et la séduction, elle n'aspire nullement à devenir la possession d'un homme ; elle n'en ressent point le besoin et n'y voit aucune utilité, les hommes n'étant pour la plupart que de vils êtres, brillants par leur absence dans les moments les plus cruciaux ou difficiles (réf. à son père).

Ayant été durant sa prime jeunesse, témoin silencieux, voire invisible des manigances maternelles et leurs amis ; puis à sa sortie du couvent, confidente des secrets familiaux, son rapport aux autres s'en trouve forcément teinté.

En apparence sociale et sociable, elle n'abaisse que très rarement sa garde, demeurant malgré son apparente affabilité, d'une méfiance à toute épreuve; son port altier témoignant de la maîtrise d'elle-même dont elle fait preuve en quasi permanence.

Mise à part quelques rares exceptions telle Henriette d'Angleterre qu'elle affectionne particulière et avec qui elle se permet un peu plus de naturel ; la plupart des gens de la Cour ne représentent pour elle que des menaces potentielles dont il lui faut tout connaître, non par intérêt sincère, mais plutôt par prudence, anticipant le moment où elle devrait s'en défendre. Ainsi donc, peu de gens savent vraiment qui elle est à la Cour, une aura de mystère émane d'elle, sa légèreté et sa frivolité apparente aidant à éluder les discussions qu'elle juge trop personnelles. Afin d'arriver à voir sous ce masque, il faut montrer patte blanche et faire preuve d'une patience peu commune!

Autre demie exception : Gabrielle de Longueville. En situation plus délicates, par exemple lorsque mandatées pour le compte de la Main de l'Ombre, elle lui porte une franche estime et apprécie son efficacité. Nul besoin de parler, elles savent ce qui doit être fait et jamais elle n'a douté de sa loyauté ni remis en question leur collaboration. À la Cour par contre, c'est une toute autre histoire! Le plus souvent, elle préfère l'éviter, daignant même de poser ses azurs sur elle.

S'il n'y avait qu'un trait de caractère à évoquer différenciant Marie-Louise de son ascendance, ce serait indubitablement son manque d'ambition politique. Malgré sa fierté et son orgueil, parvenir à jouer un rôle de premier plan au niveau politique ne constitue guère un dessein enthousiasmant à ses yeux.

Sa véritable et profonde aspiration se trouve plutôt dans le besoin de nourrir et parfaire son esprit ; de se distinguer par sa prestance et d'ébahir par son intelligence. Aussi, une collaboration éventuelle à un quelconque complot serait donc davantage muée par le désir de briller par son ingéniosité et par sa ruse, mais aussi, un moyen par lequel divertir son esprit et le mettre au défi, tel un jeu, plutôt que par une visée politique à proprement parlé.

Bien entendu, les récits de l’aïeule l’enthousiasment et la laissent rêveuse ; dans les faits, et à son insu, ses opinions et valeurs politiques cadrent néanmoins à la perfection avec celles de la lignée de femmes l'ayant précédée. Après tout, du sang de frondeurs coulait aussi dans ses veines.

Ce n'est qu'un en-cas ... à suivre!





Dernière édition par Marie-Louise de Chevreuse le 19.07.11 20:34, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime07.07.11 2:45



« Il était une fois ... »

§ CHAPITRE PREMIER §
Les premiers balbutiements

Marie-Louise naquît à l’aube du cinq janvier de l’An mil six cent quarante-trois dans le duché de Touraine, au château familial de Couzières.

Charlotte-Marie alors à peine âgée de seize ans, passa cette nuit glaciale à ressentir l’embrasement atroce provoqué par les spasmes récurrents de ses entrailles tentant d’expulser ce qui s’apprêtait à être son unique enfant, sa seule descendance. Des heures interminables qui s’égrainaient inlassablement ; n’ayant pour tout réconfort que le sifflement des rafales hivernales percutant violemment contre les fenêtres à chaque bourrasque, la présence de l’accoucheuse, quelques suivantes interdites d'effroi mais surtout...ses propres cris empreints de douleur ... Le désespoir dans toute sa splendeur, beaucoup trop violent pour tenter d'être dissimulé ; sans parler de l'absence de son amant et géniteur qui lui fut tout aussi violente qu'impossible à dissimuler.

Les premières années de vie de Marie-Louise furent harmonieusement accordées au rythme dicté ou subit par l'aïeule en regard des soupçons qui pesaient ou non sur elle. Tantôt ayant la faveur de la cour et y baguenaudant en toute plénitude, tantôt forcées de se retirer en Touraine, dans l'espoir de se faire oublier pour un moment, l'ombre de la disgrâce planant au-dessus de sa tête, tels de sombres nuages précurseurs d'un orage violent à venir.

Charlotte qui n'avait aucun soutien moral ni financier du géniteur de Marie-Louise, se moulait à sa mère telle son ombre. Force est d'admettre qu'elles avaient plusieurs vues et intérêts communs, notamment la Fronde. Leur nature même était similaire sous plusieurs aspects : pétillantes et suaves charmeuses possédant un esprit vif aux yeux de tous, dissimulant à la perfection les desseins fourbes dont elles s'avéraient instigatrices ou collaboratrices. Une vie sans ourdir de complot semblait équivaloir à la mort pour ces femmes de caractère, de convictions mais surtout d'ambitions.

L’An mil six cent quarante-cinq apporta toutefois son lot de remous et le trio dû s'exiler durant trois années : d'abord à Saint-Malo, puis en Angleterre sur l'île Wight, pour finalement s'établir à Bruxelles. C'est d'ailleurs à Bruxelles que Jean-François Paul de Gondi fit irruption pour la première fois, dans la vie de sa fille, encore trop jeune pour réaliser la filiation délictueuse qui les unissait l'un l'autre. Gondi s'avéra également davantage présent auprès de son amante, sans toutefois se montrer désireux d'officialiser leur relation.

C'est à l'été de l'an mil six cent quarante-huit qu'on envoya au couvent la jeune fille de 5 ans se montrant déjà trop dissipée, espiègle et frondeuse (sans mauvais jeu de mots ^^) ; leurs manigances sur le point d'être mises à exécution, le couvent des Récollets près du canal St-Martin constituait donc l'option idéale... pour elles!

Ne comprenant guère ce qui lui avait valu ce rejet subit, Marie-Louise y passa tristement, les deux premières années qui suivirent, puis dix autres, complètement exaltée par l'instruction reçue ; se contentant durant ces longues années, de trop brèves et rares visites de la part de sa mère et de sa grand-mère. Douze années au cours desquelles on se garda bien d'ailleurs de la mettre au courant de ce qui se tramait hors de ces murs de pierre et de brique. Quelles possibilités s'offrent à une enfant faisant face au néant? Pour calmer son esprit insatiable et agité, elle se plongea corps et âme dans les livres et devint une élève distinguée.


Citation :

Paris, le huit novembre de l'An mil six cent cinquante-deux

Chère Marie-Louise, petite-fille bien aimée

La présente épître sera brève puisque j'ai peine à trouver les mots pour évoquer le grand malheur qui s'abat sur notre famille en ce moment. Je souffre également de devoir vous en faire la macabre annonce via cette missive trop peu chaleureuse pour l'affliction qu'elle vous causera...

Je présume que vous n'avez eu de nouvelle de votre mère ni de votre père depuis un certain temps... Il faut que vous sachiez que des esclandres font rage depuis un moment à la Cour et que votre père, récemment nommé Cardinal de Retz se trouve depuis une lune pleine, détenu à Vincennes.

Comble d'infortunes, votre mère qui depuis quelques semaines se trouvait fort mal en point et affaiblie, a rendu l'âme la nuit dernière.

Nul doute, aucun mot ne saurait panser les blessures de votre coeur à la lecture de ces quelques lignes, aussi je ne vous dirai que ceci:

Courage mon petit, je viendrai très bientôt vous rendre visite.
Votre aïeule,
Marie Aimée de Rohan Montbazon,
Duchesse de Chevreuse

Citation :

Paris, le trente mai de l'An mil six cent soixante

Très chère grand-mère,

J'espère que vous vous portez bien. Votre présence me manquant terriblement, j'ose vous demander humblement de m'accorder le droit de demeurer auprès de vous dorénavant. Contactant la directrice du couvent, vous serez à même de constater que ma réputation en ce lieu est irréprochable et que j'y fais figure d'élève émérite.

De tout mon cœur, je vous supplie d'accéder à cette demande qui est mienne. J'ai l'étrange et intime conviction qu'en ces murs, je perds de mon éclat. À quoi bon savoir tant de choses si je ne puis en expérimenter ni en contempler aucune au final?

N'interprétez point la teneur de mes propos comme des reproches à votre égard puisqu'il n'en n'est point. Bien au contraire, je ressens envers vous et mon oncle, une gratitude profonde et sincère de m'avoir permis de poursuivre mon éducation suite au décès de ma Chère mère. Je me demande seulement s'il ne serait pas opportun pour moi, et je l'espère pour vous, de m'offrir l'extraordinaire privilège de faire bonne figure à vos côtés à la Cour et par là même, honorer notre famille? Il me reste tant à apprendre de vous ...de notre famille...

Je puis également vous assurer mon entière disponibilité s'il vous venait à l'esprit de me promettre à un éventuel époux.

Votre dévouée,
Marie-Louise de Chevreuse



... à suivre!
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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime07.07.11 15:55



« Il était une fois ... »

§ CHAPITRE DEUXIÈME §
La fleur s'épanouit librement et laisse les abeilles convoiter son coeur


C'est à la mi-juin de l'An mil six cent soixante qu'on installa la jouvencelle dans le confort des appartements familiaux de l'Hôtel de la Vieuville tout près de Versailles, alors que son père, Cardinal de Retz était pour sa part exilé au Château de Commercy. Il entretenait d'ailleurs avec sa fille, depuis nombre d'années, une correspondance plus que sporadique et vaguement courtoise, sans plus.

La grand-mère et la petite-fille profitèrent par contre de cette proximité physique renouvelée pour se connaître davantage et en certaines occasions, l’aïeule échangeait quelques confidences familiales, notamment sur les événements s'étant déroulés durant toutes ces années où ils l'avaient tenue à l'écart de la vie des femmes de Rohan. Ensemble ou séparément, elles partagèrent leur temps entre le Château de Couzières de la famille de Rohan, le Château de Dampierre de la famille de Chevreuse et Paris.

Quelques mois à peine à savourer une certaine liberté, la grand-mère et l'oncle ouïrent-dire que Marie-Louise s'amusait non seulement à éconduire les prétendants qui avaient trouvé le courage de l'approcher mais qu'elle prenait également un malin plaisir à les humilier publiquement. Excédés par la frivolité et la mauvaise foi dont elle faisait parade aux yeux de tous, ils contraignirent Marie-Louise à demeurer en Touraine de manière permanente, du moins jusqu'à ce qu'ils lui dénichent un époux, tâche dont ils se chargèrent sans consulter la principale intéressée.

Étrangement, l'homme choisit par ses tuteurs fut Jean Le Ros, de seize ans son ainé et certainement le plus hideux noble de toute la Bretagne, croyait-elle. Malgré toutes ses protestations, ses crises de larmes et vaines tentatives de faire naître une once de culpabilité dans le cœur en décrépitude de son aïeule, ils se marièrent dans la bourgade de Cornouailles, à peine quelques mois plus tard de cette même année.

Il s'écoula deux longues années avant que Marie-Louise se voit enfin délivrée de son malheur voire de son boulet. Elle abhorrait cet homme! Tout ce qu'il était l'horripilait d'une intensité quasi viscérale. En sa présence, il n'était pas exceptionnel de constater la lividité du visage de la jouvencelle prise de nausées fort incommodantes ; jamais de sa vie elle n'avait éprouvé une telle répulsion pour une personne... son haleine fétide, ses grosses paluches trop fouineuses, sa stature difforme et imposante. Qu'avait-elle donc fait pour mériter un tel époux?!

À son grand bonheur, la mort prématurée de son mari, emporté officiellement, par une douteuse crise d'apoplexie en l'An mil six cent soixante-deux marqua sa présence renouvelée et régulière à la Cour.

Ce décès, quoique officiellement justifié, fit malgré tout l'objet de racontars dans les salons, tout comme l'affection particulière qu'elle entretiendrait depuis ce jour pour la magie et la sorcellerie.



... à suivre!


Dernière édition par Marie-Louise de Chevreuse le 08.07.11 19:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime08.07.11 8:58

§ CHAPITRE TROISIÈME §
Récolte de ciguë en abondance pour une liberté recouvrée

C'est le désespoir qui mena Marie-Louise sur la route des gitans, puis sur celle des sorcières. Les gens qui finissent par ressentir qu'ils n'ont plus rien à perdre sont les plus à craindre puisque tout leur semble soudainement possible et envisageable...

Elle avait ouï-dire qu'un groupe de gitans s'était incrusté aux abords d'une petite clairière et décida donc d'aller à leur rencontre. Momentanément, ils s'étaient montrés plutôt hésitants et incrédules, la dévisageant de pied en cap, léger sourire aux lèvres. Il est vrai que la jouvencelle désespérée n'avait guère tenté de dissimuler sa noble appartenance et s'était présentée à eux peut-être un peu trop richement vêtue. Elle demeura néanmoins stoïque et déterminée à obtenir les informations tant convoitées, tentant de se montrer le plus amicale possible à leur égard.

Plus rapidement qu'elle ne l'aurait cru, elle fut mise en contact avec diverses sorcières et apothicaires de la Touraine, puis de la Lorraine, et bien d'autres encore dispersés à travers la France. Une correspondance éducative assidue s'entama avec certaines d'entre-elles et c'est ainsi qu'elle eut accès à des herbes rares, diverses plantes et même à des préparations médicamenteuses par l'entremise d'un certain sieur Christophe Glaser, qui tenait une pharmacie tout près de l'Église St-Sulpice. Aucune de ces personnes ne savaient le stratagème qui s'était élaboré en son esprit puisqu'elle tenait registre dans un petit carnet, de toutes les questions posées et à qui elle les adressaient, s'assurant ainsi de la plus grande discrétion possible. De plus, jamais elle n'avait rencontré de visu, l'une de ces personnes. N'empêche que chacun d'eux, avec leurs connaissances et leur savoir, avait permis à Marie-Louise d'orienter judicieusement le choix d'une concoction fatalement savoureuse pour son époux, fait à base de ciguë, de teinture de laudanum et de datura sauvage !


[Boulet dégagé, curiosité aiguisée - Paris, au cours de l'An 1662]

La bouche légèrement entrouverte, elle tapotait doucement de son annulaire le galbe de ses lèvres de pommade de raisin. Un furtif coup d'oeil à l'azur de ses mirettes, puis sur ses bouclettes rebelles avant d'observer à nouveau, d'un oeil critique, ses lèvres fraîchement rehaussée par la teinte enduite. Elle observa globalement son reflet puis soupira, insatisfaite de ce que la glace lui renvoyait. Il lui était primordial de faire bonne impression!

Un vague geste de la main en guise de dernière tentative de maîtriser cette folle tignasse... rien à faire! Son esprit vagabondait alors qu'elle remontait ses bouclettes en chignon négligé, laissant retomber éparses quelques unes, de part et d'autres de son angélique minois ainsi que sur sa nuque.

Comment allait se dérouler cette intrigante messe?! Allait-elle en revenir transformée? Sa correspondante s'était montrée plutôt avare de détails : l'invitation, le jour, l'heure, le lieu..sans plus!

Un dernier coup d'oeil, réajustant au passage son corsage ébène, toujours insatisfaite, elle enfila sa cape aussi sombre que le reste de sa vêture en soupirant, cala sa tête au fond du capuchon et s'éclipsa sans bruit, au-dehors de son appartement

La nuit était déjà bien entamée ; ses pas se faisaient courts et rapides, comme si elle craignait d'être suivie. Arrivée au coin des rues qui constituaient le point de rendez-vous, elle scruta les environs dans l'espoir d'apercevoir la dame. Avec étonnement, elle réalisa qu'elle frissonnait... la nuit était-elle si fraîche ou était-ce la nervosité qui s'emparait d'elle ? Elle n'aurait pu dire... Alors que son questionnement accaparait son attention, une main se posa sur son épaule sans qu'elle n'eut même entendu des pas se rapprocher. Réaction vive et cri strident


-AAaaaAAhh!

-Chuuut! mais chut allons!! souffla une voix féminine

La blondinette posa ses mains nues sur ses lèvres dans un ultime geste de contenance puis déglutit avec peine. Dans un besoin de se rassurer elle-même, elle tentait le plus subtilement possible d'entrevoir le visage de la dame également habilement dissimulé sous sa capuche, mais sans grand succès.


-Est-ce vous?murmura-t-elle

-Moi? ... Oui.. enfin....je...je crois oui parvint-elle enfin à balbutier ; réponse qui sembla faire glousser la dame qui chuchota à nouveau

-Ravie de vous rencontrer enfin.. Suivez-moi à présent

-Mais... Mais où allons-nous?!

-Chuuut!! Marie-Louise n'osa point extérioriser son ronchonnement intérieur, même si ce n'était pas l'envie qui manquait!!

La dame lui agrippa le bras et en moins de deux, l'entraînait déjà à sa suite. À cet instant précis, Marie-Louise regrettait presque de n'avoir prévenu personne de ce rendez-vous nocturne et il lui sembla soudainement, frissonner encore davantage!

Elles arrivèrent à une bâtisse de pierre fort délabrée qui semblait en fait littéralement à l'abandon. La dame fit un rythme précis pour toquer à la porte de bois massif, donnant sur le côté de ladite bâtisse. On leur ouvrit et elles descendirent un escalier de pierre jusqu'à atteindre, beaucoup plus bas, une pièce ouverte et spacieuse éclairée par des dizaines de chandelles. À même la pierre au sol y était semblait-il, gravée une forme d'étoile renversée et un peu en retrait, à droite un autel sur lequel reposait d'autres bougies, un calice, un encensoir et diverses offrandes et objets. Continuant d'arpenter la pièce du regard, elle aperçu un large cercle de métal* suspendu par des cordes. Marie-Louise constata avec étonnement qu'un bon nombre de personnes s'y trouvait déjà, sirotant un breuvage dans une coupe d'étain et enveloppant la pièce du vrombissement régulier de leurs murmures.


Mais que diable fais-je ici?! murmura-t-elle pour elle-même, ayant pour écho un second gloussement de la dame qui lui souffla sur un ton badin

-Voyez? Déjà vous vous adressez à la bonne personne... peut-être répondra-t-il à votre question plus tôt que vous ne l'imaginez!!

Elle eut l'impression soudaine que son sang s'était glacé dans ses veines et un frisson tout aussi poignant lui parcourra l'échine. Voulait-elle vraiment une réponse?!... Marie-Louise de naturel loquace et ayant une réponse à tout se contenta d'inspirer profondément, ne trouvant absolument rien à répondre. Elle lui tendit une des deux coupes qu'elle tenait et burent sans échanger davantage.

Un homme suivi de deux autres hommes firent irruption dans la pièce et tous se turent immédiatement, prenant une position de type recueillement. Marie-Louise demeurait interdite, incapable même de feindre l'introspection. D'une voix grave et résonnante l'homme dit


- In nomine Dei nostri Satanas Luciferi excelsi !

Marie-Louise déglutit, et ses mains se mirent à trembler malgré elle sous sa cape... Le ton était donné!

- Au nom de Satan, le Souverain de la Terre, le Roi du monde, j'ordonne aux forces des Ténèbres de m'accorder leur pouvoir infernal!
- Ouvre grandes les portes de l'Enfer et sors des abysses pour me saluer comme ton frère et ton ami !
- Accorde-moi les indulgences que je demande! (...)


- Domine Satanas, exaudi meam répondirent les célébrants en choeur, mais déjà le corps et la conscience de Marie-Louise s'engourdissaient. Ce corps, qui quelques minutes plus tôt à peine se trouvait tendu et crispé à l'extrême semblait soudainement se relâcher et presque flotter ....

-Mais... que m'arrive-t-il? pensa-t-elle


(*Gong)

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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime08.07.11 19:11

« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

Un paradis ou un enfer versaillais ?

Versailles correspond pour Marie-Louise, à une journée chaude et humide d'été... savoureuse, mais trop humide et accablante pour ne point présager de l'averse à venir. Aussi se promène-t-elle en permanence, ombrelle à la main.

Elle ne se fait aucune illusion à propos de la Cour; un mal nécessaire quoi! Consciente tant de l'aura lumineuse qu'elle procure aux gens qu'elle favorise que de la souillure qu'elle déverse en contre partie sur ceux qu'elle rejette. Orgueilleuse et fière comme elle est, elle se juge néanmoins suffisamment alerte et rusée pour ne profiter que de sa lumière... car une vie sans Versailles n'est point une vie! Sa mère comme sa grand-mère ont passé leur vie à tenter de se faire réintégrer à cette Cour, aussi Versaille fait partie intégrante de la vie des femmes de Rohan. Marie-Louise trouve néanmoins, en certaines occasions, difficile de suivre le sillage fait par elles... puisque celui-ci est plutôt cahoteux et rend méfiantes certaines personnes bien au fait du passé.


Vérité ou fantasme du complot ?

Si l'on évoque le sujet en sa présence, elle se contentera de répondre avec légèreté "Chimères!". Dans les faits par contre, elle oeuvre pour le compte d'Hector de Valois, aussi est-elle bien au fait de certaines choses se tramant en coulisse, mais même sous la torture, elle ne l'admettrait! D'emblée, en son for intérieur, losqu'il est question de complots au sein de la Cour, elle a plutôt tendance à y croire, puisque de tous temps, son ascendance en témoignant, la Cour en a regorgé!


Plutôt colombe ou vipère ?

Une colombe à l'ouïe fort sensible. Pour Marie-Louise, les vipères sont divertissantes mais jamais elle ne risquerait sa réputation et sa place à la Cour pour alimenter des ragots ; par contre, elle s'en amuse lorsqu'ils sont évoqués en sa présence. Étonnamment et malgré sa forte propension aux jeux, celui-ci n'en vaut pas la chandelle pour qu'elle y prenne part activement. Les seuls racontards qu'elle alimenterait seraient à ou pour Hector de Valois ou Gabrielle, si ceux-ci s'avéraient utiles à leur dessein ou encore à leur sécurité.

« Plus bas la révérence, plus bas. »

► Stéphanie
► 34
► Si motivante et motivée, plutôt régulière!
► "Longue vie au Roi"
► En farfouillant le web
► Aucune pour l'instant

[Désolée pour les pavés ^^ Ils seront en même temps des repères pour moi dans mon jeu de Marie-Louise...

Les fondements de Marie-Louise trouvent leurs sources dans des faits ou lieux historiquement plausibles mais pour être bien honnête, je n'ai pas eu le temps de lire toutes les fiches de personnages et encore moins les rp en cours alors, si "l'historique" s'avérait contrecarrer ou rendre incohérent un rp, simplement m'en faire part et j'ajusterai. Y'a vraiment beaucoup à lire ici! Alors merci à l'avance pour votre indulgence ^^

Voilà, en ce qui me concerne, Marie-Louise serait prête à naître, j'attends vos commentaires]

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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime08.07.11 19:25

Recoucou et rebienvenue ! Very Happy

Ta fiche est très bien, ton style également, et ne t'en fais pas ici justement on aime les pavés Razz Il y a juste un petit problème pour les liens prédéfinis que tu as mis en prologue, là en fait tu as fait copier-coller de la fiche de la Cour Vacante, mais nous demandons aux membres de les développer, sans faire un roman bien entendu (juste quelques petits paragraphes sympas) dans ta fiche de présentation.

En fait on te donne la base, et à toi de les mettre sous forme de narration comme tu as l'as fait avec le reste à ta propre sauce, tout en restant fidèle à ce que nous avons mis, après tu peux très bien broder autant que tu le veux. Smile

Si tu veux tu pourras très bien user du copié collé pour ta fiche de liens par la suite Wink là ça nous pose pas de problèmes Smile

Je reviens lire tout ça une fois que tu auras modifié Very Happy

PS : Nous avons une seconde Steph, tu vas te mettre Mister dans la poche Razz

PPS : Je tutoie, je tutoie mais j'espère ne pas paraître trop familière What a Face Disons que nous sommes une grande communauté et que voilà après on est de la famille presque Very Happy

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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime08.07.11 19:34

[Heheh oh mais tutoies très chère, tutoies!! ^^ Aucun problème de mon côté, bien au contraire!

Pour les liens prédéfinis, c'est qu'en fait je n'ai pas l'habitude de décider pour d'autres "poupées" alors par exemple, lorsque ljd Hector sera de retour je le contacterai pour savoir la nature de leur relation à tous deux. Donc, les "poupées" étant toujours vacantes, je me disais que j'ajouterais au fur et à mesure qu'elles trouveraient preneurs... autrement dit, c'était pour que les joueurs soient plus libres dans leur création mais si tu veux je tenterai de développer davantage ! J'éditerai ce soir alors!

Merci pour tes commentaires et ton aide également en mp!!! Very Happy]
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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime08.07.11 19:40

Ah mais tu peux rester un peu évasive après, rester sur la trame principale mais la tourner sous forme de narration, de dialogue ou autre

Après oui tu pourras voir par la suite au fur et à mesure des inscriptions avec les joueurs eux même.

Pour Hector, il ne me semble pas qu'il soit dans tes liens prédéfinis ^^

Alors certes Marie Louise " travaille " pour lui, mais ça après ce sont les liens que tu crées toi via mp, ou fiche de liens avec les autres membres qui sont présents sur le forum et je pense que pas mal viendront te demander un lien Razz Dont moi ! What a Face

Donc là je te parle bien des 6 liens que tu as mis en début de fiche, tu as Gabrielle parmi eux, donc pour votre lien tu peux voir directement avec elle si tu veux oui, quant aux autres pour l'heure reste évasive mais quelques lignes de développement sont nécessaires !

* En mode chieuse * Embarassed
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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime08.07.11 20:03

lol..Meuuuh non pas chieuse voyons!

D'acc alors je travaillerai là-dessus ! Clin d'Oeil

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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime09.07.11 6:17

Mission accomplie! cheers Enfin je crois...

Autres choses à rectifier? Smile
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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime10.07.11 14:21

Il doit manquer Gabrielle et Henriette mais comme elles sont sur le fofo (Henriette je crois s'est connectée il y a quelques jours, je te laisse voir ton lien avec elles directement et éditer ta fiche par la suite ? Wink

Je crois que hormis ces petits rajouts, tout est bien donc je te valide Smile

Bon jeu parmi nous, je te laisse prendre le chemin de l'administration monarchique, pour demandes de rangs, de logements et fiche de liens Smile

A très vite Very Happy



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MessageSujet: Re: Marie-Louise de Chevreuse   Marie-Louise de Chevreuse Icon_minitime

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