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 Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé)

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Francesco Contarini


Francesco Contarini

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MessageSujet: Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé)   Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé) Icon_minitime16.01.11 14:36

Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé) Ian-so11
♣ Francesco DI VENEZIA ♣
[ft. Ian Somerhalder]

    26 ans
    Ambassadeur de Venise
    Italien, descendant de la grande et ancienne famille des Ronzinetti, fils du Doge Domenico II Contarini et de Paolina Tron
    Célibataire

    -->Dolce Venezia<--


    « Il était une fois ... »

    2 Mars 1640, <<...Du Dieu fleuve Tirésias et de la nymphe Liriopé naquit en ce monde le beau Narcisse...>>


      En cet après-midi ensoleillé à la Sérénissime Venise, c'était l'émoi au Palais des Doges. Les domestiques accouraient en tout sens. La seniora Contarini mettait au monde le premier enfant de Domenico II.
      Dans la chambre de l'épouse du Doge, les rideaux avaient été tirés ne laissant traverser que quelques rayons lumineux. L'atmosphère dans la pièce était étouffante. Les dames de compagnie entouraient et encourageait la future mère qui hurlait sous l'effort de la naissance.

      "Corragio Seniora ! Les médecins ne vont plus tarder ! Encore un effort !" Disait une dame de compagnie en lui tenant la main tendit qu'une seconde lui épongeait la sueur de son front avec un linge.

      Paolina Contarini n'en pouvait plus, essoufflée, pleurant de douleur et d'épuisement, elle croyait ne jamais être délivrée de sa souffrance. Elle entendait à peine les voix des autres femmes présentes dans la pièce. La jeune femme avait cru entendre la voix de son époux, toute proche. Perdait-elle la tête ?

      "Seniora, je suis là, tenez bon ! Donnez nous un fils ! Donnez un prince à notre douce Venise !"

      Même dans la douleur la plus totale, le Doge rappelait à son épouse son plus grand rôle : le naissance d'un mâle ! Les angoisses de la déception de Domenico II revinrent hanter l'esprit de la dame Contarini. Elle ne savait plus si elle pleurait de douleur ou de peur. C'est alors que par delà tout les maux de son corps, ne les ressentant presque plus, elle aspira le plus d'air dont ses poumons était capables et elle pria le Tout-Puissant, elle pria Saint Marc de lui donner un fils et elle lutta encore pour délivrer de sa chair son enfant.

      Et puis : la paix. Le corps endolori, la jeune femme s'évanouit d'épuisement dans le lit. Et enfin le cri, celui de l'enfant, le tout premier.

      "È un maschio! Un Prince pour la Sérénissime !" cria de joie le Doge.

      Il prit son fils qui reposait dans les bras d'une dame de compagnie. On ordonna d'ouvrir toutes les fenêtres afin que la Seniora respire de l'air frais et dans l'éclatante lumière du jour, le Doge leva son fils à bout de bras pour le contempler.

      "Benvenuto a te, Francesco !” S'exclama l'homme, tout sourire et plein de fierté.

      Francesco Contarini dit Francesco Di Venezia n'était pas né un jour comme les autres, c'était un jour de fête, celui du célèbre Carnaval de la ville...

      << Qu'il ne connaisse, au grand jamais, son doux reflet...>>


      <<Un jour, madre, je serais l'homme le plus puissant de ce monde ! Je surpasserai mio padre ! Clamait haut et fort le jeune Francesco.
      -Voilà un bambino bien fier ! S'amusa Madame Contarini. Mais taisez-vous donc pendant que l'artiste immortalise votre portrait ou je vous interdirai d'accompagner la petite Sofia au carnaval de cette année !>> Menaca-t-elle.

      La remarque sembla efficace car l'enfant se tût immédiatement, la mine bien pensive. Ses yeux bleus avaient l'air de pouvoir transpercer l'invisible. Face à une telle expression, l'artiste se hata de croquer le visage de l'enfant, fasciné par son charme étrange.

      <<Mon portrait sera-t-il bello, madre ? Demanda l'enfant.
      -Oh Dio ! Oui, je vous rassure, Monsignore ! S'exclama le peintre agacé par tant de doute, sans laisser la parole à la mère.
      -Si, Francesco. Votre padre l'a spécialement commandé au meilleur peintre de notre belle cité. Il sera réussi>>, affirma sa mère, un peu lasse du comportement de son fils.

      Francesco était assis sur un siège, en habits d'apparats aux côtés d'une statue du lion de Saint-Marc, symbole de la cité. Aux dernières paroles de sa mère, le jeune garçon leva fierment le menton. Rien n'était trop beau pour lui ! Lorsque que le peintre eut terminé son travail d'observation, après avoir rangé son matériel et quitté le Palais des Doges pour terminer le tableau à son atelier, il se plaigna ouvertement du "Prince de Venise" à ses deux jeunes assistants et élèves:

      <<Il y a tant d'egocentricité chez cet enfant ! Cela est tout simplement insupportable !
      -Mais, master, c'est le fils du Doge ! Voulut protester le plus jeune garçon.
      -Qu'importe ! Il reste humain ! Je souhaite de tout mon coeur qu'il ne connaisse, au grand jamais, son doux reflet ! Bien que séduisante à nos yeux, cette boîte de Pandore doit renfermer les pires horreurs de ce monde !>> S'exclama l'artiste, presque effrayé par ses propres paroles.

      Venise, 10 ans plus tard...21 Juin 1658


      Face à la chaleur accablante de l'été, les soirs en cette saisson étaient d'une douceur sans pareil. Ils étaient l'occasion de nombreuses fêtes dans les grandes villas de la Ville de la Lune, c'était l'occasion idéale d'un caprice princier de Francesco ! Il fit organiser un grand bal de l'été, son premier bal, où tout les jeunes nobles de la riche cité furent conviés. Durant de longues heures, il malmena ses domestiques pour la mise en place de la salle de fête et choisi très méticuleusement sa tenue. Après quoi, il envoya un doux billet à sa fiancée, Sofia Di Parma :

      Citation :
      "Ma Bellisima,

      Chacune des heures me rapprochant un peu plus de votre présence à mes côtés ce soir ne m'est que plus douce. En cette soirée de fête, vous serez comme toujours le plus beau des astres, guidant mes pas et mon cœur.
      Ti abbraccio, la mia principessa.

      Francesco.”

      Depuis leur enfance, les deux jeunes gens de se quittaient pas, vivant une passion dévorante. Leurs parents n'allèrent pas à l'encontre d'un éventuel mariage, ce qui était bien rare, mais les intérêts de leurs deux familles étaient communs. Un mariage en grande pompe serai célébré très prochainement, c'était une évidence pour le jeune homme. Sofia était un de ses plus beaux atouts, il se sentait plus resplendissant en la présence de la jeune femme.

      Le soir venu, la salle de réception fut rapidement noire du "beau monde" de la jeunesse vénitienne. Lorsque Francesco et la belle Sofia apparurent aux convives, tous se turent respectueusement. Les hommes jalousaient le Prince d'être au bras d'une des plus belles femmes d'Italie, enviaient la puissance du jeune homme. Les femmes, quant à elles, n'avaient de cesse de jacasser sur la tenue de mademoiselle Di Parma, ou sur la beauté de Francesco. Le jeune homme avaient conscience de tout cela et en jouait sans vergogne, se délectant de tous ces yeux braqués sur lui : pleins de haine, d'envie et de désirs. Cela le grisait !
      Mais ce soir là était bien plus spécial que les autres : en effet, le jeune homme avait coutume de se pavaner au bras de sa fiancée, alors qu'en cet instant, il se sentait à la place d'une icône, d'un dieu antique, seul sur son piédestal d'or et d'argent. Il n'y avait que lui qui comptait ! Voilà la vérité ! Le jeune homme n'avait pas même la moindre pensée pour la jeune Sofia ! Les heures passèrent et l'alcool continuait de couler à flots. Les rires des femmes se voulaient plus enjôleurs, plus mutins, les hommes étaient plus entreprenant, se vantaient et parlait haut et fort.
      Francesco ne fût pas l'exception à la règle cette nuit-là. Allongé lascivement dans un ottoman, entouré par de nombreuses femmes gloussant à tout va à la moindre de ses paroles, le jeune prince avait la sensation de toucher du doigt son accomplissement le plus total. Il était le centre de toutes les attentions, porté par le charme de toutes ses femmes, il se sentait tel un Apollon accompagné de ses nymphes.

      <<Vous oublieriez-vous fiancé, Francesco ?>> S'exclama Sofia surprenant son futur mari en pleine séduction, tombant de haut.

      La jeune femme avait une mine défaite, pâle comme la lune, les yeux brillants de chagrin. L'alcool lui avait fait oublier quelque peu la bienséance et sa dignité habituelle. Elle tremblait en serrant les poings, la colère montait en elle, telle une vague déferlante.

      <<Voyons, Sofia ! Calmez-vous, tenta Francesco en se relevant tant bien que mal de l'ottoman, se détachant des bras d'une inconnue.
      -Me calmez ? Vous vous moquez ? Je vous trouve dans les bras d'une autre et tout ce que vous trouvez c'est "calmez-vous" ?>> Se mit à crier la jeune femme de plus en plus fort, plongeant le reste des convives dans une stupeur muette.
      Elle voulut donner à son fiancé la gifle qu'il méritait mais Francesco lui attrapa fermement le poignet, le regard soudainement bien sombre :
      <<Cessez ! Vous êtes ridicule Sofia ! Pesta le prince dans un murmure.
      -Ridicule ? Le mariage et toutes ces années ensembles ? Auriez-vous la mémoire paresseuse, Francesco ? Demanda la jeune femme, aux bords des larmes.
      -Si vous tenez tant à un mariage, se sera sans moi !>> Lança le jeune homme, sans la monidre délicatesse.
      Il lâcha le poignet de Sofia, se détourna d'elle sans un seul regard et quitta la salle de réception la laissant seule et en larmes sous les yeux stupéfaits des invités.

      Le lendemain, la rumeur ne mit pas longtemps à faire le tour de la cité des Doges : le Prince de Venise avait rompu ses fiançailles ! C'est donc sans attendre que Domenico II convoqua immédiatement son fils dans ses appartements, tôt dans la matinée. Le jeune noble n'avait pas la moindre appréhension lorsqu'on le fit rentrer dans le petit salon où se trouvait son père. L'homme aux cheveux grisonnant avait des airs de de vieux lion dans sa tenue de Doge et la lumière dorée du matin éclairant son visage comme si sa peau était sertie d'or. Francesco resta silencieux attendant que son père se décide à parler. Il était furieux, son regard était aussi noir que les abysses.

      <<Comment avez-vous osé ! S'exclama-t-il alors en se relevant vivement de son fauteuil. Vous m'accablez de honte, mon fils ! Êtes-vous pris d'une quelconque folie ? Signore Di Parma m'a envoyé un message : Sofia est inconsolable par votre faute ! Vous l'avez couverte de honte devant toute une assemblée ! C'était une perle pour un mariage futur et vous l'avez jeté comme la pire des putains !!!>>

      Francesco resta impassible, écoutant à peine la colère de son père. Il n'avait que faire de son avis. Il ne regrettait pas le moins du monde son attitude de la veille, contemplant les choses avec un regard neuf.

      <<M'écoutez-vous, Francesco ? Se scandalisa le Doge.
      -A vrai dire : non, père.
      -Quelle ingratitude ! Vous vous croyez au dessus de tout depuis votre naissance, je le sais ! Vous ne daignez pas vous intéresser à la politique, ne pensant qu'à vos bons plaisirs ! Mais je ne vous pensais pas capable d'une telle infamie...
      -Qu'allez-vous donc faire ? Me répudier, peut être ? Demanda l'impertinent.
      -Ne me provoquez pas, Francesco ! Menaça son père. J'ai réfléchi longuement à mon châtiment, ou plutôt à la leçon que je voudrai vous donner. La seule issue qui m'a semblé l'a plus probante est...l'exil.>>

      En entendant ce mot, Francesco eut comme un léger frisson. Il ne pensait pas que son père irait aussi loin.

      <<L'exil mais pas n'importe lequel, reprit Domenico II. Vous serez Ambassadeur de Venise auprès des cours d'Europe. J'espère ainsi vous donner enfin goût à la politique, que vous adoptiez enfin l'attitude qu'exige votre rang et surtout que vos frasques libertines deviennent du passé. Suis-je clair, mon fils ? Insista le père.
      -Tout à fait.>> sourit le jeune homme.

      Il trouva son père bien naïf, le monde s'offrait à lui et avec lui ses frasques et ses plaisirs ! Francesco était enchanté de sa "punition"...

      17 Novembre 1660, Duché d'Andalousie, Royaume d'Espagne.

      <-Je le ferai.
      -Jurez le sur votre propre sang ! Pour moi, Francesco !
      -...Je le jure.
      -Vous êtes à moi ? [...]>>


      Ces paroles dansaient dans l'esprit de Francesco en ce matin de Novembre. Il le ferai, il l'avait promis, ils avaient tout prévu...
      Mise à part les sabots des chevaux, la campagne andalouse était silencieuse...Et le Duc d'Andalousie semblait plongé dans ses pensées ne prettant pas attention à son invité, l'Ambassadeur de Venise. Voilà un mois que Francesco s'était invité chez le Duc et qu'il était à présent l'amant en titre de la Duchesse sans même que le mari soit au courant. Clara de Andalusia était une fleur à laquelle le jeune homme ne put s'empêcher de résister. Elle était séduisante et ambitieuse, deux qualités qui plaisent énormément à Francesco.

      <<Vous chassez souvent, Principe Francesco ? Demanda le Duc.
      -Et bien, pour ne rien vous cacher : il y a peu d'endroit où l'on puisse se consacrer à la chasse à Venise, Monsignore. Fit remarquer le jeune homme.
      -Oh, effectivement ! Pardonnez ma méprise. J'ai en tout cas beaucoup apprécié que vous insistiez pour m'accompagner ce matin. Cela faisait un moment que je n'avait pas eut d'invités en ma compagnie, je vous remercie.
      -Non, c'est moi qui vous remercie, Monsignore>>, dit Francesco avec un sourire forcé.

      A peine venaient-ils de discuter que le duc repéra une proie. Les deux hommes lancèrent leur destrier à l'assaut. Francesco prit soin de rester en retrait par rapport au duc et il vérifia que celui ci aille dans la bonne direction, quitte à lui mentir :
      <<Non, Signore ! Il est partie à gauche !>> Indiqua Francesco.
      Suivant les conseils de son invité, le duc prit le chemin indiquer. C'est alors qu'au détour d'une clairière, dans un grand fracas, le cheval du duc tomba dans une fosse dissimulée par de la végétation. Le jeune homme arrêta sa monture, descendit et s'approcha du bord. C'est là que ce tenait, tel un pantin désarticuler, le duc agonisant au fond du trou avec son destrier. La dernière chose que le Duc d'Andalousie vit de ce monde fût Francesco le regardant en haut de la fosse sans rien faire, impassible. Après plusieurs longues minutes d'agonie et de gémissements, le duc expira son dernier souffle.
      Le soir venu, les deux amants s'enfuyaient pour la Cour de France, à Versailles !

      Versailles, 9 Mars 1666 <<...C'est par vous, infortuné Narcisse, que cette terre, inaccessible au vice, connut enfin le mal contagieux...>>
      <<Duchesse ! Quel plaisir de vous voir ici ! S'exclama Francesco, théâtrale avant de donner un baise main à Clorinda Di Toscana. Quand viendrez-vous donc me rendre visite ? Je me languis de vous !
      -Monsignore, vous êtes trop aimable. Je crains devoir décliner votre invitation, pardonnez-moi>>, répondit la jeune femme, avec un air amusé.

      Il est vrai que depuis maintenant plusieurs années Francesco tente de la séduire, en vain. Pourtant elle ne reste pas indifférente au charme du "Prince de Venise", ce qui à le don d'encourager les efforts de Francesco. Depuis les premières fois où il croisa Clorinda au Carnaval de Venise, il jouait de toutes les ruses les plus extravagantes pour parvenir à ses fins. Elle finirai par céder à son charme, il en était intiment convaincu ! Et même si la jeune femme est amie avec sa dernière fiancée, Sofia, il continuait à la charmer avec une impertinence rare.

      <<Cela est fort dommage, très chère. Quel est donc votre mystérieux empêchement ? Insista Francesco.
      -Segnora Di Parma m'attends à son hôtel particulier, à bientôt Signore Di Venezia>>, fit la jeune femme avant de faire une révérance et de partir en lançant un rire cristallin en sortant du grand salon.

      Le jeune homme admirai la ténacité de sa compatriote, il eut un sourire songeur avant de s'avancer dans le grand salon occupé par de nombreux courtisans. C'est là que dans un coin, parmi un groupe de discussion près d'une cheminée, il le vit : Derek de Saxe. Il le détestait pour tout ce qu'il représentait : sa tenue, ses paroles, son assurance...Il l'insupportait en tout points ! Il y avait entre eux une rivalité affichée à toute la cour de Versailles. Que cela soit en femmes, en riches tenues ou en paroles cinglantes, la bataille entre les deux hommes faisait toujours rage. Et le Prince de Saxe se donne un malin plaisir à nommé son rival "Contarini" en omettant volontairement son titre de "Prince de Venise", Francesco a le sang chaud typique de l'Italie et cela à le don de le mettre dans tout ses états ! Francesco releva fièrement la tête puis se dirigea vers quelques connaissances placés à l'opposé de Derek de Saxe dans le salon.

      <<Vous fuyez votre rival, mon ami ? s'amusa Karl de Bavière alors que l'italien venait de s'asseoir à ses côtés.
      -Je n'ai pas envie d'une joute verbale aujourd'hui, Karl, répondit simplement son interlocuteur et amant
      -Enfin ! Seriez-vous donc souffrant ? Il n'y a pas un jour sans que Versailles vibre de vos deux venins !>> S'esclaffa le noble blond.

      Francesco lui lança un regard noir, signe qu'il ne fallait pas que Karl s'aventure plus loin sur le terrain des plaisanteries. Etant son nouvel amant, le bavarois se ravisa d'une dernière remarque et se contenta d'un sourire amusé. Francesco savait qu'une part de Karl avait peur de lui, ce qui le satisfaisait amplement. Un seul maître : lui-même.
      Après une courte conversation sans grand intérêt, Francesco se leva après avoir donner discrètement rendez-vous à Karl plus tard dans la nuit dans ses appartements...Il traversa le salon tel un prince en adressant un regard lourd de sens à Monsieur de Saxe et sortit du Château afin de regler quelques affaires.
      Alors que le jeune homme allait monter en voiture, une jeune femme lui barra la route. C'était la comédienne à qui il faisait du chantage. Claire Ornelle. En l'apercevant, Francesco sembla furieux il attrapa la jeune artiste par le bras et les éloigna des regards indiscrets.

      <<Pourrais-je savoir en quel honneur vous vous affichez avec moi en public ? Nous ne sommes pas sur la scène de votre théâtre ! S'emporta Francesco.
      -Monsieur, veuillez m'excusez mais j'ai failli être repéré ! Il fallait que je vous trouve au plus vite ! S'excusa la jeune femme, la mine défaite.
      -Et bien il aurai fallut aller à mon hôtel ! Povero sciocco ! M'avez vous au moins rapportez tout cela par écrit ? Demanda le jeune homme, dédaigneux
      -Oui, bien sûr les voilà, dit elle une voix faible en sortant une enveloppe de sa poche.
      -Bene, fit froidement l'homme en attrapant l'enveloppe avant d'en sortir une deuxième de sa propre poche. Voici votre nouvelle mission, apportez là "che sai", je vous donnerai de nouvelles instructions plus tard>>, indiqua-t-il avant de s'éloigner vers son carrosse.

      Voilà plusieurs mois qu'il avait surprit la demoiselle en fâcheuse posture avec un mousquetaire. Voyant une énième occasion d'en tirer profit, il lui fit du chantage : il révélerai tout si elle ne fait pas ce qu'il lui ordonne. La jeune femme était terrorisée. Depuis ce jour, elle exécutait pour lui diverses missions pour espionner telle ou telle personne ou encore apporter diverses missives et autres courriers importants à Hector de Valois et ses autres sbires. Depuis peu Francesco s'était penché sur le complot contre le Roi, imaginant pouvoir en retirer une fortune et un prestige de choix si le complot venait à aboutir à la victoire. Oui, Francesco se demandait (rarement il est vrai) si il avait une âme...



    « Que diable, vous êtes à Versailles ! »

    Un paradis ou un enfer versaillais ?

    La fierté italienne du jeune homme l'empêche d'avouer que la beauté de Versailles le transporte, rien ne pourrait égaler la beauté de "son" beau Palais des Doges à Venise. Toutefois son principal intérêt est des plus charmants en ces lieux : en effet les nobles gens, hommes ou femmes, présents à la cour de Versailles sont comme des mets délicieux à ses yeux et des moyens pour faire profit et acquérir plus de puissance (C'est uniquement pour cela qu'il n'est pas indifférent au complot contre Louis XIV). Son père l'a nommé ambassadeur pour qu'il agisse en homme respectable mais ce n'est que le énième moyen pour Francesco d'assouvir tout ses vices. Versailles n'est qu'un terrain de jeux comme un autre !

    Vérité ou fantasme du complot ?

    Voyons mon ami, le complot existe : il le finance lui même ! Bien qu'il n'ai aucune animosité contre le Roi de France, il y participe dans le seul but d'accroitre sa puissance et sa fortune personnelle. Il ne fait la "basse besogne" lui-même que rarement, il y a suffisamment de sous-fifres pour s'en charger ! Il n'a tué qu'une seul fois, et le sang est quelque chose de drôlement salissant ! C'est pourquoi, il préfère faire partie de la tête du complot plutôt que des "muscles" de celui-ci !

    Plutôt colombe ou vipère ?

    Bien qu'il est le plus divin des visages de la cour, il n'est que la plus atroce de ses vipères ! Il ne faut jamais lui accorder votre confiance ou cela reviendrai à vendre votre pauvre âme au diable ! Il ragote, complote, manipule et détruit sans répits pour son seul et unique plaisir, car lui seul compte !


    « Plus bas la révérence, plus bas. »

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    ► en général le weekend et parfois dans la semaine en fonction de mes études.
    ► Longue vie au Roi !
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    ► Suggestion : aucune !


Dernière édition par Francesco Di Venezia le 17.02.11 0:11, édité 16 fois
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MessageSujet: Re: Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé)   Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé) Icon_minitime05.02.11 2:08

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MessageSujet: Re: Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé)   Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé) Icon_minitime11.02.11 19:44

Bonsoir à toi et bienvenue parmi nous Smile

Je viens aux nouvelles. Smile

As tu terminé ta fiche ? Je me permettrai quoiqu'il en soit de te dire déjà qu'il manque 4 de tes 6 liens, il me semble que ne sont présentes que Sofia et Clara. Nous demandons aux prédéfinis de développer leurs 6 liens. Wink

Tiens nous au courant lorsque tu auras terminé Very Happy

A très vite Wink
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MessageSujet: Re: Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé)   Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé) Icon_minitime13.02.11 23:21

Bonsoir !

Oui oui il me manque encore des liens ^^' désolé de ne pas avoir encore fini mais j'y travaille ! Wink

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MessageSujet: Re: Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé)   Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé) Icon_minitime23.02.11 22:09

Voilà : fiche terminée ! J'espère qu'elle convient à ce que vous demandez ! Smile
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MessageSujet: Re: Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé)   Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé) Icon_minitime25.02.11 10:58

Rebonjour ^^

Me concernant, je ne vois rien à redire sur ta fiche, tu respectes bien le prédéfini Smile

Je te valide donc Smile

Très bon jeu parmi nous !

Je te laisse prendre le chemin des rangs, logements et fiche de liens Very Happy

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MessageSujet: Re: Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé)   Francesco Di Venezia *Je suis votre tentation* (terminé) Icon_minitime

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