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| Hector de Valois se nourrira de votre haine ou de votre ambition ! | |
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| Sujet: Hector de Valois se nourrira de votre haine ou de votre ambition ! 14.05.10 17:15 | |
| HECTOR DE VALOIS _______ ft. (Jude Law)
► Âge : 30 ans ► Titre(s) : Duc de Valois et comploteur. ► Origines : Nobles et même royales ► Situation Maritale : Veuf ... heureusement hélas. « Que diable, vous êtes à Versailles ! »► Un paradis ou un enfer versaillais ?- Hector de Valois, la Cour vous donne seulement quelques minutes pour vous expliquer. Versailles vous est-il donc un paradis ou un enfer ? - Un enfer sans hésitation, Votre Honneur. - Pourquoi cela duc ? - Tout simplement, car c’est là où s’exerce le pouvoir de mon détestable cousin. Le Louvre quant à lui a vu passer tous ceux de ma race, celle des Valois que je représente. Comment ne pourrais-je pas préférer ce palais là à cet autre ? En outre ce lieu ne fait qu’attiser ma jalousie. - De quoi êtes-vous donc jaloux ? - Voyez par vous-même, ces jardins s’étendant à perte de vue, ces salons, cette galerie des glaces, tout n'est que luxe. Je suis jaloux de Versailles comme Louis XIV l’était de Vaux le Vicomte et le jour où je serai roi, je promets de construire mon propre palais qui fera verdir de rage l’Europe entière. Tout le monde m’enviera un tel chef d’œuvre. - Vous reconnaissez tout de même que Versailles est un chef d’œuvre ? - Si on veut mais il en est pas moins un enfer. - Encore à cause de la jalousie ? - Non à cause d'un sentiment d’injustice, Votre Honneur. Car celui qui règne en ces murs, ne devrait pas être ce qu’il est. - Ceci est autre chose duc … - Sans doute !► Vérité ou fantasme du complot ?- Pensez-vous que l’on complote réellement contre Sa Majesté ou que ceci n’est que fantasme pur ? - Je suis absolument convaincu que l’on complote contre lui. - Comment pouvez-vous être aussi affirmatif ? - Ma foi, car je suis la tête pensante et le marionnettiste de la Main de l’ombre.- Qu’est ce donc que la Main de l’ombre ? - Mon chef d’œuvre à moi, Votre Honneur. Mon grand échiquier où les pions sont des hommes et des femmes, que je fais bouger à ma guise et où les deux Rois s’affronteront à l’heure ultime. - Et vous êtes l’un de ces deux rois ? - Ne suis-je pas le dernier des Valois Votre Honneur, n’est-il pas normal et logique que je me batte pour que l’on me rende mon trône ? - Et pour que l’on vous le rende, vous complotez ? - Oui, mais bien entendu je m’en cache, je ne voudrais pas que ma tête roule sur l’échafaud avant que la partie soit terminée. ► Plutôt colombe ou vipère ?- Et pour parvenir à vos fins, useriez-vous parfois d’une langue de vipère ? - Tout le temps votre honneur, mais cette langue appartient à une douce colombe en apparence. - Donc vous trompez votre monde ? - Seulement ceux qui sont assez sots pour se laisser tromper. - Mais ne faites-vous jamais preuve de sincérité ? - Cela peut m’arrive, cependant comme je ne fais confiance qu’à peu de personnes, je ne puis me permettre de trop grands écarts dans cette direction, de plus le diable m’a choisi comme fils. - Pardon ? - Oui ! Pourquoi cet air étonné, Votre Honneur, je vous le dis sans gêne et sans honte. Je ne fais que vous répondre après tout, et que peut avoir le fils du diable comme langue, sinon une langue de serpent, une langue venimeuse, qui malgré la douceur apparente de ses paroles, mord plus qu’on ne croit ? -Vous êtes donc si mauvais, duc ? - Cela Votre Honneur constatez le par vous-même, toute ma vie est relatée sous vos yeux. J’en laisse le jury, seul juge et sachez que je plaide d’avance coupable. Je me crois assez puissant pour vous le dire sans craintes. « Plus bas la révérence, plus bas. »► Prénom/pseudo : Le même qu'un certain chevalier de Lorraine. ► Âge : 27 ans ► Présence sur le forum : Tous les jours et pour les rp le week end. ► Code du règlement : Longue vie au Roi, Longue vie à Moi. ► Suggestion : Je suggère que l'on procède bientôt à mon couronnement !
Dernière édition par Hector de Valois le 14.05.10 18:02, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Hector de Valois se nourrira de votre haine ou de votre ambition ! 14.05.10 17:33 | |
| " Tu me regardes à nouveau vieux complice, tout ce que mes yeux recèlent d’insoutenable pour les autres, je te les livre, à toi ! Tu as mes pensées sombres, mes manigances, mes magies ! Beau lac noir où vont mourir les meurtres. Notre première confrontation nous l’avons eue alors que j’étais très jeune … " Il était une fois, en Normandie dans l'année 1650. - Henri V ! Henri V de France ! Ainsi parlait un homme d’une trentaine d’années, admirant son reflet dans un imposant miroir, un sceptre à la main, et une couronne faite de lys posée sur la tête. Il répétait inlassablement ce titre dont il rêvait depuis toujours. Non loin de là, assis dans son fauteuil, un garçon de quatorze ans, le suivait du regard, ses iris flamboyants d’une même ambition. Le père et le fils étaient à n’en pas douter sur la même longueur d’ondes. - Mon père ? - Oui Hector ? - Ma grand-mère était-elle réellement une putain ? Le maître des lieux fit voler tout à coup ses attributs royaux et se dirigea à grandes enjambées vers son rejeton. Furibond, il le gifla sans attendre, et le secoua si fort qu’il aurait pu lui en briser tous les os. - NE ME POSE JAMAIS PLUS CETTE QUESTION, TU ENTENDS HECTOR ? JAMAIS !- Êtes-vous fou mon ami pour traiter de la sorte notre fils ? La Duchesse de Valois alertée par le bruit, venait de pénétrer dans la pièce et accourait vers son cher enfant blond, objet de son adulation. - Ne vous mêlez pas de ça Catherine, je règle quelque compte avec notre fils. Allez plutôt visiter les Longueville pour leur porter notre invitation. - Mais … - N’AVEZ-VOUS PAS COMPRIS MES ORDRES MADAME OU DOIS JE ME MONTRER PLUS CLAIR ? Il leva la main sur elle, et l’épouse terrorisée sortit donc rapidement du salon. Quelque minutes de silence imposé entre le père et le fils, permirent d’entendre d’autres portes s’ouvrir et se refermer. Hector vit sa mère et ses deux jeunes sœurs, Caroline et Agnès, entrer dans leur équipage et quitter le domaine, tandis qu’il restait seul en compagnie d’un père violent. - La peste soit des femmes et de leur manie de mettre leur nez partout ! Sache t’imposer à elles surtout ! - Bien mon père. L’adolescent, malgré son apparente docilité, plantait ses yeux bleus dans ceux de son géniteur qu’il détestait plus que tout. - Et maintenant, donne moi le nom de ceux qui osent traiter ma sainte mère de putain ? - J’ignore encore leur nom, c’était lors de la visite de Cédric de Portau, nous jouions lorsque des enfants du village sont venus afin de se moquer de nous ! - Je ferai payer cette vermine, tu peux me croire ! - Laissez-moi ce plaisir, je vous en prie mon père. - A toi ? - A moi ! Henri de Valois considéra son rejeton avec dédain, qu’il jugeait encore incapable de grandes choses, ou de beaux plans machiavéliques, comme les siens. Malgré la digne éducation qui lui avait donné, que pouvait-on attendre d’un enfant de quatorze ans ! - J’espère que tu ne les as pas cru, au moins ? - Bien sûr que non ! Mais je ne connais rien d’elle, sauf bien sûr ces rumeurs qui courent. - Ta grand-mère était une princesse, fille de la grande Médicis, Reine de France et de Navarre … - Vous ne m’apprenez rien père ! - Ne m’interrompt pas Hector ou je te ferai ravaler ton insolence ! Hector obéit, ravalant plus sa haine que son insolence comme un terrible venin. Il n’attendrait pas bien longtemps pour pouvoir injecter ce même poison chez son père. Son fin nez s’en retroussa et ses lèvres s’étirèrent diaboliquement. - Marguerite ma mère a été traitée comme une moins que rien par le béarnais qui était hélas ton grand père. Il la trompait énormément et beaucoup plus qu’elle ne le faisait. D’ailleurs même si elle le faisait, c’était de l’histoire ancienne à ma conception car je suis bien né d’Henri IV. Mais il a annulé leur mariage pour pouvoir se marier, avec la D’Estrées qui trépassa avant d’avoir obtenu un tel honneur, certains ayant eu le bon goût de la faire disparaître. déclara d’une seule traite le Duc de Valois tout en ricanant à sa dernière phrase. Malheureusement il n’est pas arrivé de même pour la florentine et il a fallu qu’après des années, qu’après mille et un bâtards, je sois un prétendu illégitime pendant que ce pâle Louis XIII prenait la place qui me revenait ! Mais qu’importe un jour mes droits me seront reconnus … Pendant tout ce long monologue, Hector s’était levé, s’était approché en toute discrétion de la carafe de limonade et y avait versé une poudre incolore. L’inattention de son père venait de lui servir, afin de mettre en œuvre ses plus noirs desseins. Après avoir versé le contenu de ce liquide gazeux dans une coupe d’argent, il la tendit à son père. - Calmez vous je vous en prie, père ! Vous avez raison, un jour vos droits vous seront reconnus. Tandis que Henri de Valois buvait à grosses gorgées la limonade servie, l’adolescent tourna son regard vers le miroir, désormais unique complice de son premier crime. Il décida d’en faire son confident, un confident sûr et qui prendrait la place du meilleur confesseur qui existe au monde, par son mutisme même ! " Deux semaines plus tard, coïncidence, mon père rendit son âme à Dieu ! Une très belle âme … Une étrange et subite maladie qui faisait enfin de moi le Duc de Valois " - Hector, mon fils tu es bien jeune encore, sauras tu bien mener cette tâche difficile ? - Bien sûr, allons partez en paix ! répondit-il d’un ton mielleux. - Partir ? Mais le docteur n’a pas dit que …- Moi je vous le dis et même vous le prédis père ! Vous serez mort avant la nuit ! Le malade se redressa vivement sur ses oreillers et fixa son fils d’un air épouvanté. Ses yeux saillants indiquaient bien à Hector qu’il n’en avait plus pour longtemps. L’autre semblait deviner l’horreur de son geste. - Qu’as-tu fait Hector ? - Ce dont vous ne me croyiez pas capable, je fais payer la vermine et je commence donc par vous ! - Comment as-tu osé ? COMM … Le moribond toussa tout à coup à s’en percer les poumons, ses poings se resserrent et s’agrippèrent aux couvertures sous lesquelles il étouffait de plus en plus. - De l’air ! A boire ! Le garçon lui présenta, d’un air goguenard un verre de limonade, oui encore un ! Le père comprit à la vue du gobelet d’argent, que ce breuvage était la cause de son mal. Il lui arracha le verre des mains et lança le contenu à la face de son rejeton ! Celui-ci s’essuya vite le visage grâce à son mouchoir brodé qu’il replia mine de rien. Son visage resta de marbre jusqu’à ce qu’il éclate d’un rire sadique à la vue de la bouche écumante de l’héritier d’Henri IV. - J’espère que ce poison te défigurera à jamais Hector ! Puisse t-il être un acide pour ta peau et que ça te ronge longtemps, très longtemps ! - Hélas pour vous père, la brucine ne possède rien de tout ça et ce qui est certain c’est qu’elle vous ronge plus que moi en cet instant ! - La brucine ? - Oui la brucine, ce mélange sophistiqué utilisé en Orient ! Incolore, inodore, sans aucun goût particulier, si ce n’est un soupçon d’amertume que vous avez dû noter ! Votre mort aura tout l’aspect d’une crise d’apoplexie, je ne serai en aucun cas accusé ! - Que le diable t’emporte ! - Il l’a déjà fait, il me considère visiblement plus comme un père que vous ne l’avez jamais fait ! Face à l’aplomb de son rejeton, son père se tut et se mordit les lèvres de l’avoir tant sous estimé. Hector devina ce soudain regret et en rit de plus belle ! - Vous étiez si méfiant à l’égard de vos ennemis, que jamais vous n’auriez pu vous imaginer que ce fut moi n’est ce pas ? Pourtant vous auriez dû voir dès ma plus tendre enfance, à quel point je vous haïssais, à quel point toute votre personne me révulsait ! Etre sur votre genou pour sauver les apparences me produisait les plus vifs hauts le cœur, il était vraiment temps que j’en finisse avec vous ! - Je suis ton roi Hector, tu ne respectes pas même ça ?L’adolescent fit claquer sa langue avec méchanceté.- Il y a décidément bon nombre de rois en trop, dès ce soir je pourrai dire qu’il y en a un en moins ! Et sur cette réplique qui laissa son père muet comme une carpe, Hector se retira ! Le soir, le médecin de famille vint annoncer à la famille la mort d’Henri de Valois. Après avoir faussement essuyé une larme et consolé sa mère, ainsi que ses sœurs, il entra dans le salon et s’avança un chandelier à la main vers le miroir. La lueur dégagée par les bougies, illumina ses yeux diaboliques et il s’admira longtemps, puis après ce long moment il murmura à l’encontre de son cher complice … " Hector Ier " |
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| Sujet: Re: Hector de Valois se nourrira de votre haine ou de votre ambition ! 14.05.10 17:57 | |
| Paris 1654 - Hector, Alexandre, Philippe, Ferdinand, Duc de Valois voulez vous prendre devant Dieu et son église, pour légitime épouse Hermine de Créquy de Blanchefort de Canaples, princesse de Poix ? Promettez-vous de l’aimer, et de la chérir dans la joie comme dans la peine, dans la richesse comme dans la pauvreté et de lui rester fidèle jusqu’à ce que la mort vous sépare ? Le futur marié dévisagea un instant sa fiancée. Elle était belle, douce, coquette, mais tellement frivole, tellement amoureuse que ça en était risible. Dans la foulée, il leva ses yeux au ciel : rester toute sa vie avec elle ? Dieu, ce oui lui semblait épouvantable à dire, déjà il ne fallait pas compter sur sa fidélité, ni sur son assistance. S’il était là aujourd’hui, c’était de toute évidence par intérêt. Ce mariage lui accordait une dot considérable et le support immense de sa belle famille ! S’il la chérissait déjà bien mal après toutes les richesses que cette union représentait, il ne pouvait imaginer, ce qu’il en serait si cette idiote lui était venue sans rien ! - Oui, je le veux. La même question fut posée avec la même gravité à Hermine qui y répondit d’une voix émue, tandis que son ton à lui avait été teinté de dégoût, dissimulé avec peine par un sourire de convenance. Tandis que le prêtre entamait son sermon et allait procéder à la réelle bénédiction, Hector détourna la tête et aperçut à ses côtés, Gabrielle de Longueville ! En voilà une femme, une vraie ! Ses prunelles s’enflammèrent de désir à cette vision. Il la voulait, depuis de longues années et y parviendrait tôt ou tard, malgré cette amitié fraternelle qui l’unissait à lui. Ils étaient semblables, le mal les unissait tellement plus que ce simulacre de bénédiction nuptiale voulu par la nécessité. La brebis, le pauvre petit mouton nommé Hermine n’était rien face à la louve et tigresse Gabrielle. L’idée de l’épouser néanmoins ne lui était jamais venue, il la voulait simplement pour quelques nuits, pour assouvir cette passion qu’il avait d’elle depuis des lustres. S’adonner à la luxure avec une démone, quoi de plus excitant pour un homme ayant vendu son âme au diable ?
Cette démone il l’avait rencontrée enfant, des yeux clairs et obscurs à la fois, des cheveux de jais, une tête altière, un fort tempérament, un orgueil certain, déjà à l’époque elle lui plaisait. Comment ne pas être, de plus, attiré par une Longueville, famille extrêmement puissante, une famille de grands, et comment ne pas se servir de cette aubaine en s’alliant avec elle ? Elle était un véritable aimant, tout comme il l’était pour elle. Aussi quand vint le moment, cette complicité particulière lui permit de parler à cœur ouvert. Il expliqua tout à Gabrielle, sa volonté ardente de reconquérir le trône de son grand père, cette injustice qui avait permis à l’usurpateur de s’asseoir dessus et de lui voler son sacre. Il la persuada de l’aider dans cette quête sacrée, comme celle du Graal, il lui proposa de faire partie de sa table ronde, et lui présenta la chose comme un éminent honneur. Cette femme, la seule à qui il offre depuis toujours sa confiance, il la possédera donc un jour, leur lien est trop fort pour ne pas accélérer les choses, il y a décidément trop de fascination entre eux ! Mais il le fera sans la brusquer. Car il n’existe pas une personne que l’on désire plus que celle qui nous résiste autant, et ce jeu du chat et de la souris l’amuse au plus haut point. Si fort est cet amusement d’ailleurs, que Gabrielle n’est pas la seule à faire office de proie, pour peu qu’il y trouve quelque profit à en tirer, ou quelque curiosité à assouvir !- Je vous déclare mari et femme ! L’ecclésiastique le tira de sa rêverie par cette phrase solennelle. Il était donc l’époux de cette pâle jeune femme, qu’allait-il faire d’elle à présent que le mariage célébré, elle ne lui était de plus aucune utilité ? Pour l’heure il suivit la voie de la sagesse, et joua le mari idéal et profondément amoureux. Il attendrait, tout comme il l’avait fait pour son père mais il pensait déjà à la façon de la faire trépasser, tandis qu’elle sortait à son bras de l’église. Si seulement elle avait pu deviner ses pensées, cette pauvre petite de 16 ans ! Normandie, 1660 - Messire de Portau, votre Excellence. - Ah Cédric, mon cher ami, alors quelles sont les nouvelles ? Un jeune homme blond et bien mis de sa personne lui donna l’accolade, qu’il lui rendit bien. Cédric était son autre bras droit, moins charmant que la pétillante Gabrielle mais bras non négligeable, surtout pour les basses besognes. Lui était la Main de l’ombre, d’ailleurs ce n’était pas pour rien que la société secrète, sortie tout droit de son génie, se nommait de la sorte. Il était le cerveau, Cédric était un exécutant, un automate, une marionnette, et la carotte qui le guidait n’était autre que la Gascogne. Lui pensait, l’autre agissait, c’était ancré depuis leur plus tendre enfance. Ils avaient tout connu, tout vécu ensemble ou presque et se promettait de s’entraider contre les coups durs, quitte à faire disparaître les dits obstacles. D’ailleurs si Gabrielle ne savait rien du crime perpétré, contre son père, car la chère enfant malgré son machiavélisme conservait quelques scrupules, Cédric l’avait su dès le lendemain. C’est également à lui qu’il avait confié la mission de mettre en place sa vengeance contre les gens du village normand proche du château familial des Valois. Ceux contre qui il avait gardé rancœur depuis les railleries proférées contre la Reine Margot. - Ils sont morts, Monseigneur. - Tous ? - Tous ! - Avez-vous bien suivi mes instructions et pris toutes les précautions pour que cela est bien l’air d’un accident ?- Ne vous inquiétez de rien, tout le monde pense que l’arbre tombé sur Jacques a été déraciné par la foudre, ou que Baptiste a été tué à cause de ses nombreuses dettes de jeux. Voyez, personne ne soupçonnerait ni vous ni moi. - C’est bien. Un sourire qui eut pu faire peur à tout autre que Cédric illumina le beau visage d’Hector. - Et à présent j’ai une autre mission pour vous ! - Je suis à vos ordres. - Ma femme m’ennuie … - Faut-il donc ? - Il faut qu’elle ne m’ennuie plus, me suivez-vous ? - C’est parfaitement clair, avez-vous une idée précise de comment dois je m’y prendre ? - Pour faire disparaître quelqu’un les anciennes méthodes sont bien souvent les meilleures à adopter. - L’empoisonnement ? - Tout juste mon brave Cédric. - Mais cela ne se remarquerait-il pas cette fois ? Le rictus du duc s’étira de plus belle et laissa apparaître des dents aussi blanches que du nacre, pourtant des dents si prêtes à mordre, que l’ange à qui elles appartenaient lui donner figure de requin affamé. Hector s’approcha de la table et prit un bouquet de marguerites comme il en avait cent dans la maison. Il s’avança ensuite vers la cheminée et s’accouda sur son manteau de marbre, son regard était diaboliquement pensif. - J’avais un cousin en Saintonge, qui était un heureux vivant, fort riche, d’une santé de marbre, et qui avait eu le bon goût de faire de moi son unique héritier. Il vint plusieurs jours résider chez moi, nous passâmes l’après midi sur la terrasse, avec une brise parfumée des senteurs de mon jardin. Lorsqu’il repartit sur ses terres, j’avais fait préparer un bouquet tout exprès à son attention. N’est ce pas divin, mourir pour une trop grande passion pour les violettes de Parme ? Aussi, si vous accompagnez mon épouse aux serres de Caen, et qu’elle en revint affreusement pâle et malade, je ne vous en voudrai pas mon cher. - Et quelle est la substance que je dois verser sur les pétales ? - Celle-ci déclara Hector d’une voix parfaitement monocorde comme s’il eut s’agit de réclamer les libelles du matin à l’encontre du Roi ou de sa favorite et en tendant à son acolyte un minuscule flacon.- J’empoisonnerai donc les fleurs qu'elle aura choisi d'acheter, Monseigneur, puisque vous le désirez. - Le vilain mot Cédric, en Italie où on est trop sourcilleux sur le choix du vocabulaire, il faudrait plutôt dire que ce bouquet sera simplement capable de lui faire perdre le souffle. Cette répartie et cet humour noir qui n’appartenait qu’à lui, laissa sans voix De Portau, qui sortit de la pièce pour lancer l’invitation à madame de Valois. A nouveau Hector se dirigea vers son miroir, comme à chaque grand évènement, il s’y fixa quelques instants comme pour pénétrer au fond de son âme obscure. - Je tiens ma promesse, après demain je serai veuf et l’héritage des Créquy sera enfin à moi ! A présent je te jure solennellement de briser ce Roi Soleil ! Ma Main de l’ombre saura le tenir tôt ou tard à la gorge et je gage qu’il en étouffera aussi ! |
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| Sujet: Re: Hector de Valois se nourrira de votre haine ou de votre ambition ! 14.05.10 18:23 | |
| Versailles 1665 - La Reine ! Le chambellan venait de clamer ces deux simples mots haut et fort pour qu’ils soient attendus à l’autre bout de la galerie des glaces. Une femme légèrement boulotte, blonde et assez petite apparut. Hector se tenait 73 mètres plus loin et eut tout le loisir de la voir avancer, et d’improviser une rencontre fortuite. Il sortit légèrement et attendit qu’elle soit à portée pour s’avancer et la bousculer. Tout de suite il se confondit en excuses, et ramassa l’éventail qu’elle avait fait choir lors de ce heurt. Ce respect venu de la part d’un total inconnu étonna la souveraine. - Je me nomme Hector de Valois, duc de mon état et de bien d’autres terres, mais le seul titre dont je serai aujourd’hui fort honoré, serait de vous escorter jusqu’au dehors Majesté. - Mais … mais ... balbutia l’oie blanche espagnole. - Ne craignez pas les rumeurs ma Reine, je suis le cousin de votre mari, il est tout à fait bienséant que je vous accompagne lors de votre promenade, prenez vous donc mon bras ? Marie Thérèse prit le bras d’Hector et celui-ci déposa négligemment sa main sur la sienne. Le jeu de séduction commençait, il savait qu’il serait difficile au vu la piété dont elle savait s’entourer, mais il connaissait ses propres atouts. Quelques mois plus tard, ce jeu porta ses fruits. De connaissance, il passa à confident, puis de confident il sut se rendre l’indispensable ami, la frontière était désormais mince entre eux et leur lit lors d’une énième rencontre dans la grotte de Vénus. - Mon époux m’a à nouveau humilié devant toute la cour au sujet de sa favorite. - Oh ma Reine, vous me voyez tellement navré d’entendre encore cette inconduite de la part de votre époux. En vérité si Louis n’était pas mon cousin, je le haïrai pour tous les maux qu’il vous fait endurer. Vous êtes si forte pour supporter tout cela. Je vous admire tant si vous saviez. Il mit tellement de feu au fond de ses yeux, qu’il aurait pu se convaincre lui-même de la véracité de ses paroles. - C’est bien vrai ? - Oui, je vous porte en adulation depuis le jour de notre rencontre, et cette adulation s’est accrue au fil des jours pour laisser place à d’autres sentiments … mais je devrais me taire. - Non au contraire parlez, mon ami. - Ami ? Comme ce mot est doux et dur à la fois, n’avez-vous pas encore compris que vous régniez plus sur mon cœur que sur ce Versailles et cette France réunis ? La Reine baissa la tête avec timidité, Hector sut qu’il avait touché juste et surtout qu’il touchait au but. - Pardonnez-moi, je vous l’avais bien dit, le silence me convenait mais vous m’avez obligé à tout vous avouer et à présent vous allez me haïr, me fuir. Mais comme sans vous je ne suis rien, j’en mourrai. Le duc soupira avec excès, comme une véritable âme en peine. Il prit la main de la jeune femme, et la baisa avec passion. Marie Thérèse en ressentit des frissons qu’il laissa envisager la plus belle issue. - Je ne peux pas vous fuir Hector. - Vraiment Majesté ? Mais peut-être me haïssez-vous ? Je préfère alors votre indifférence à votre haine sachez le ! - Je ne peux pas vous haïr non plus ! - Suis-je donc toujours votre ami ma Reine ? - Je ne peux pas non plus être votre amie. - Dois je comprendre que ? … - Je vous aime aussi Hector. - Oh Madame, vos paroles me rendent la vie ! Il la fit tournoyer dans ses bras, tandis que ses yeux roulaient devant tant de stupidité. Il soupira cette fois-ci d’ennui, c’était décidément bien trop facile de conquérir cette femme délaissée, trompée, mal aimée de ses sujets. Il avait su exploiter ce point faible pour qu’elle se sente femme comblée, adulée et respectée. En parlant de respect, il ne devait pas aller trop loin tout de suite, elle devait venir dans son lit d’elle-même et la barrière de la religion en cet instant n’était pas loin de s’écrouler. Il posa alors la tête blonde de la Reine sur sa poitrine et lui caressa les cheveux malgré l’aversion qui le gagnait. Si la bataille n’en valait pas la chandelle, il l’aurait abandonnée bien vite. - Marie Thérèse, mon amour, je vous respecte trop pour profiter de cet instant. Je connais votre piété et les liens sacrés du mariage, et bien que Louis n’y soit pas fidèle, ce n’est pas une raison pour que par ma faute vous y dérogiez. Je m’en sentirai si coupable ! Nous devons résister, si j’allais tout à l’heure dépérir à la pensée de votre haine, je sais à présent que vous m’aimez et cet amour saura me donner la force de me séparer de vous. Tout comme vous n’est ce pas ? Il avait pris sa tête entre ses mains et plongé ses yeux bleus dans les siens. La reine acquiesça mais la mort dans l’âme. Ils se séparèrent donc et comme il l’avait prévu, peu de semaines plus tard, il la vit totalement soumise à sa volonté et prête à se donner à lui corps et âme. Au matin de leur première nuit, un rayon de soleil éclaira son visage, et il songea qu’à être dans le lit d’une reine, il en serait bientôt roi. En tous les cas il était à présent maître absolu de sa femme, dont il avait fait son esclave par ses douces paroles, ce premier pas décisif pour blesser son ennemi le rendit de si bonne humeur, que seule cette bonne humeur lui permettait de faire l’amour à Marie Thérèse. Camp des mousquetaires, 1665. Deux mousquetaires se battaient assez férocement, attiré par ce combat, Hector détourna ses pas dans leur direction et assista à ce beau spectacle, car il en s’agissait d’un. Le jeu d’escrime de l’un deux, même si bien entendu il n’égalait en aucun cas le sien, lui plut. Cependant ce qu’il lui plut encore plus, c’était cette lueur d’orgueil qu’ont les êtres inférieurs se croyant supérieurs et dont on peut tirer profit ! Et un mousquetaire ma foi … pourquoi pas ! Un autre bras droit peut-être, les rencontres de hasard ne sont elles pas les meilleures de toutes ? Chaque sujet de Louis XIV qu’il pouvait éloigner du droit chemin, était un pion de plus de gagné et prêt à lui servir. En voyant ce mousquetaire là, il eut tout de suite bonne conscience de ce qu’il allait entreprendre car comme le disait si bien Molière : Ce n'est pas la faute de ceux qui flattent, mais de ceux qui veulent être flattés ... La joute finie il applaudit donc avec grand bruit et le salua. - Bravo ! Votre escrime est comme le cristal monsieur, elle est sans défaut. L’autre lui sourit déjà le menton bien haut, comme ayant affaire à un homme qui reconnaît enfin sa valeur. - Je dois avoir l’honneur de parler au lieutenant de la garde, je suppose ? - Non monsieur. - Le sous lieutenant alors car vous devez bien être dans l’élite ?- Non monsieur, je me nomme Nicolas de Ruzé et ne suis que second. - Oh ! A vous voir, vous battre de la sorte, j’aurai cru pourtant … Enfin je ne sais si vos supérieurs ont votre talent, mais à ce que je vois vous méritez également les titres que je viens de vous donner par erreur. - Merci monsieur, mais qui êtes vous ?- Je suis Hector de Valois, cousin de Sa Majesté, mais surtout amateur d’art sous toutes ses formes. Mais dites moi qui est votre lieutenant et votre sous lieutenant dans ce cas ? - Mathias de Sandras, monsieur, et Alexandre d’Artagnan. - Comment ? - C’est comme je vous le dis. Hector poussa presque un cri d’indignation, tellement son imitation de l’homme stupéfait était bonne. - Je ne puis y croire, et vous dont la valeur dépasse mille fois la leur vous n’êtes que leur subordonné ! Voilà bien la gratitude de mon cousin, il fait monter en grade un homme qui n’a pas été capable de le sauver d’un attentat terrible il y a cinq ans, et il ne fait rien pour vous ! Une autre poussée d’indignation sortit de ses lèvres et sa langue claqua d’énervement, De Ruzé ne disait rien mais était visiblement ravi que l’on prenne sa défense. - Allons, il faut que je remédie à ça, écoutez, je vais user de toute mon influence pour vous obtenir cette place car je vois que vous la méritez contrairement à eux. - Mais monsieur, nous nous connaissons à peine. - Je le conçois, mais entre vous et moi est-il nécessaire de bien connaître une personne pour se rendre compte de sa valeur ? Je vous ai vu à l’œuvre monsieur et je les ai vus à l’œuvre également, donc ma résolution est prise. Je parlerai en votre faveur ou alors … - Ou alors ? - Je puis vous fournir l’arme pour faire tomber ces deux fantoches qui osent vous diriger ? - Quelle arme ? - L’argent mon ami ! Eh bien qu’en dites vous ? - Monsieur, si vous m’offrez les cordons d’une telle arme je serai votre éternel obligé ! Hector sortit de son pourpoint une bourse de louis d’or sonnants, et la fit tomber dans la paume du mousquetaire. - Ne parlons pas de dettes cher monsieur de Ruzé, n’est ce pas, mais de menu service. Je n’aime pas plus mon cousin que vous aimez sans doute vos supérieurs, ainsi vous ne me devez rien. Ruzé les yeux brillants de convoitise et de gratitude regagna ses quartiers après avoir salué son ami. Le duc de Valois le regarda partir, son sourire machiavélique habituel affiché à ses lèvres. - Un de plus ! L’argent, la reconnaissance et les promesses sont décidément les fondations de mon futur royaume. Et en parlant d’argent … allons rejoindre ce bon Zaccaria. |
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| Sujet: Re: Hector de Valois se nourrira de votre haine ou de votre ambition ! 14.05.10 18:47 | |
| Zaccaria de Sicile était un pilier important pour la construction de son rêve. Ce jour là il devait le rencontrer pour obtenir des fonds pour ses projets. Il le retrouva au palais dans son antichambre. - Soyez le bienvenu chez moi mon cher Zaccaria, comment se porte aujourd’hui, mon futur maréchal et pair de France ? Hector avait dit ça avec une telle solennité que son interlocuteur se voyait déjà assis à sa droite au conseil. - Fort bien, monseigneur. Je vous amène l’argent promis. - Vous m’en voyez ravi et concernant l’étranger, l’Italie est-elle prête à me soutenir ? A soutenir le rétablissement des Valois ? - Le Piémont, la Sardaigne et la Sicile vous sont déjà toutes acquises, et je vais rentrer en contact avec bien d’autres puissances encore. - Ah mon cher Zaccaria, merci du fond du coeur pour tout ce que vous faites pour moi et soyez certain que vous ne le regretterez pas, je n’ai qu’une seule parole et je saurai vous récompenser. - J’en suis persuadé, mais pour l’heure je dois vous quitter pour ne pas éveiller les soupçons par une visite trop prolongée. - Vous avez raison. A bientôt alors. - A bientôt. Une fois seul, Hector s’approcha de son jeu d’échecs et fit tomber son cavalier noir tout en ricanant. - Pauvre naïf, tu n’auras rien du tout ! Bas fonds de Paris, 1665. - Monseigneur ? Monseigneur ? - Qu’il y a-t-il ? - Je dois vous parler de toute urgence. Hector repoussa les deux prostituées avec qui il venait de s’adonner à la plus agréable des luxures, il s’habilla rapidement et sortit tout en mettant ses bottes. Là il trouva un de ses informateurs. Plus loin une fille de joie, blonde et jeune qui allait sortir de la chambre d’un client, sa cacha soudain dans l’encadrement et écouta. - Eh bien parlez, et j’espère pour vous que c’est important. - Le Roi va enlever dit-on certains pouvoirs aux grands, il se méfie encore d’eux après la Fronde. Pensez-vous qu’il se doute de quelque chose ?- Mais non voyons c’est impossible, j’ai pris assez de précautions pour ça, de toute façon malgré ses éventuelles suspicions, il n’a aucune preuve de notre complot ! - En êtes-vous bien sûr monseigneur ? Devant les doutes de cet homme qui n’était rien et osait presque lui faire la leçon, Hector s’empourpra. - Pour qui me prenez-vous donc ? Me pensez-vous aussi idiot ? Croyez vous que je hurlerais sur tous les toits que je projette de voler le trône au Roi afin de m’y asseoir dessus ? Ou pire de l’écrire peut-être ? Je ne vais pas laisser des preuves aux quatre vents, sachant pertinemment que je risque ma tête et celles de mes complices ! Réfléchissez un instant pauvre sot ! - Pardonnez-moi monsei … Tout à coup, l’informateur aperçut la prostituée, Hector se tourna dans cette direction mais d’elle, il ne vit qu’en une fraction de secondes son profil et son dos, elle filait à toute allure et sortait déjà de la taverne. - Qu’attendez-vous ? Rattrapez la, et faites la taire à jamais ! L’informateur partit à sa poursuite, Hector sur ses talons qui ne voulait pas laisser échapper une telle proie, proie qui pouvait tout compromettre. Hélas dans le labyrinthe des rues, ils la perdirent de vue. Elle s’était échappée, fou de rage, Hector attrapa son acolyte par le col. - C’est de votre faute ! Je vous avais bien dit de ne jamais venir dans cette auberge où tous peuvent nous entendre ! Vous allez me le payer cher ! Le duc de Valois tira son épée et la planta dans le ventre de son complice qui s’affala à terre, mort. Tout le quartier était désert, il guetta plusieurs fois de ses yeux d’aigle les environs mais ne vit rien si ce n’est une ombre. Il se douta bien à qui elle appartenait, il venait d’effrayer la petite sotte, oui elle, il la tiendrait par la terreur. - Si un jour je mets la main sur toi, ça ne sera rien comparé à ce que je te ferai subir ! SI JE METS LA MAIN SUR TOI, JE TE TUE ! Sa voix résonna dans les rue lugubres et il fut sûr que son écho avait retenti au moins jusqu’à elle. Il rentra donc directement à Versailles après avoir déposé le corps dans les ordures et l’avoir dépouillé pour faire croire à un vol de bas étage. Hôtel de Valois, 1666. Hector entra dans la pièce secrète, masqué d'un loup noir comme tous ses complices. Un à un, ils se démasquèrent afin qu’il soit certain de leur identité. Quand tous eurent rempli ce rituel, il en fit de même. - Frères et sœurs de la Main de l’Ombre,
L’heure a enfin sonné ! Il est temps de mettre en oeuvre l’étendue de tous nos projets. Les Bourbon sont sur le trône depuis bien trop longtemps, nous devons les en faire choir ! Vous venus parfois de tous les continents, ne montrez aucun répit, aucun relâchement quant à notre juste cause. Nous devons agir maintenant, aussi tenez-vous prêt à tout moment ! Certains d’entre vous doutent je le sais, et ont peur de tout perdre mais pensez également à tout ce que vous pourriez gagner. Vous les incompris, les délaissés, pire les oubliés, vous avez été bien trop mal traité par ce Louis XIV. Aussi je vous le promets, pour ma part comme je me souviens de chacun de vos visages, je n’oublierai jamais ce que vous faites pour les Valois ! Cet homme n’est qu’un usurpateur, le royaume de France n’a jamais appartenu à un bâtard, et il en est un, car le mariage avec Marie de Médicis sa grand-mère est survenu après la naissance de mon père, légitime héritier.
Que certains donc ici endorment leurs scrupules, que leur rancœur au contraire se réveille ! Songez à ce roi tyrannique voulant gouverner seul, désavouant vos conseils, méprisant vos titres. Je ne serai pas pour ma part ce Roi injuste et ingrat ! Un silence accueillit ce discours. Les membres paraissaient envoûtés par la conviction de cet homme de trente ans qui leur parlait de la sorte et les persuadait comme il ne l’avait jamais fait encore. - Me faites-vous confiance mes amis ? M’aiderez-vous dans cette tâche ? - Oui monseigneur, mille fois oui cria à l’unisson toute l’assemblée. Rentré dans ses appartements, il vint directement à son miroir qui le suivait partout et le rituel recommença, il fallait qu’il parle à ce confident muet, comme depuis seize ans il le faisait. - Je remercie la nuit qui se couche, pour moi elle a été un soleil ! FIN |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
► Âge : A l'aube de sa vingt septième année
► Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
► Missives : 7252
► Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Re: Hector de Valois se nourrira de votre haine ou de votre ambition ! 14.05.10 18:55 | |
| Coucou ! * dit la fille se faisant dessus * Bon alors d'un commun accord, on te valide pas ! Code faux ! Euh ... oki, ta fiche est parfaite, tout y est, et elle est même super, donc bon on a pas d'excuses ! Ralala ! A moins que mes collègues admins en voient ! Pitié voyez une erreur ! Rebienvenue et bon jeu parmi nous ! Tu connais le chemin à prendre |
| | | Invité
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| Sujet: Re: Hector de Valois se nourrira de votre haine ou de votre ambition ! 14.05.10 19:07 | |
| Merci Amy ! Vous êtes belle même quand vous avez peur ! Surtout quand vous avez peur ! Et non il n'y a pas d'erreurs ! Versailles me voilà ! |
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| Sujet: Re: Hector de Valois se nourrira de votre haine ou de votre ambition ! | |
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