Louis XIV [Admin]

• Nom - Prénom(s) : Louis Dieudonné de France, dit Louis XIV

• Age : 23 ans

• Hierarchie Sociale : Noblesse Française, Famille Royale

• Titre : Roi de France et de Navarre

• Origines : Françaises (Espagnoles, Italiennes et Autrichiennes)

• Situation Maritale : Marié à Marie Thérèse d'Autriche depuis le 9 juin 1660 à Saint Jean de Luz. Père d'un fils, Louis dit le Dauphin né le 1e novembre 1661.




• Caractère : Royal. Il n’y a rien à dire, Louis possède ce don indéniable pour devenir Roi. Depuis sa naissance, on n’a cessé de lui répéter qu’il monterait sur le trône quand son père quitterait ce monde. Depuis qu’il y est, le monarque se montre à la hauteur de la tâche, restant digne et fort, tout en se montrant gentilhomme et de bonne compagnie. Il faut savoir que Louis possède une personnalité des plus complexes. Deux facettes si différentes et pourtant tellement complémentaires.

D’un côté, il y avait la face publique. Ce jeune homme de 24 ans semble si mûr pour son âge. Certains sont encore à batifoler, se laisser vivre et goûter à un peu de liberté. Un monarque ne peut faire n’importe quoi sous prétexte de son statut, il doit montrer l’exemple de l’étiquette, se montrer irréprochable à chacune de ses apparitions et que personne ne trouve à redire. Bien sûr, la Cour trouvera toujours des choses à raconter mais du pendant que Louis se sente dans le haut de l’échelle de la perfection, car l’absolue n’appartient qu’à Dieu, le monarque est content. Et cette fierté qu’il dégage semble être palpable quand il apparaît dans une pièce. En effet, il possède un charisme impressionnant, permettant d’imposer un certain respect parmi ces courtisans qui l’entourent. Le jeune homme sait imposer sa loi rien qu’en étant dans une pièce tant sa posture, son regard et ce qu’il émane. Cela aussi provient d'une grande confiance en lui et d'un narcissisme prouvée. Depuis sa tendre enfance, on l’a éduqué dans cette perspective de gouverner le royaume de France, on lui a mis en tête la puissance et la force de ce rôle, qu’il ne suffit pas de porter une couronne, d’être sacré selon les rites catholiques et de monter sur un trône. Alors il s’y applique chaque jour avec une assurance déconcertante, à croire que ce rôle lui était destiné depuis toujours. Après tout, certains rois ne sont pas capables de diriger quoique ce soir, sans charisme et sans décisions. Lui, non. Avant la mort de Mazarin, il lui demandait conseil, faisait part de ses ambitions mais fut freiné par le Cardinal et sa mère, Anne d’Autriche. Mais depuis la mort du premier et l’éviction de la deuxième du Conseil, Louis pouvait diriger seul. Ce qu’il veut ? Être la plus grande puissance d’Europe et consolider le pouvoir royal, ne plus jamais à revivre la Fronde qui a profondément marqué son enfance. C’est un jeune homme ambitieux pour son pays, il n’hésite pas à prendre des décisions à risque. Le pays est en temps de paix en 1662 mais plus tard, puis il faut travailler les alliances pour donner des ordres après mûre réflexion et non sur un simple coup de tête comme sa jeunesse pourrait le faire. Tout est une question de travail.



Alors, en bon Roi, il s’applique chaque jour à entretenir la France tout en dépensant des fortunes pour la gloire du royaume. Et la sienne par la même occasion. Il a fait de Versailles un véritable petit bout de paradis avec les jardins de Le Nôtre, les célèbres jardins à la française, et ne compte pas s’arrêter là. Il veut faire de la France quelque chose que l’on a jamais vu auparavant, gravé les mémoires pour des siècles à venir, même s’il faut faire des sacrifices de sa personne. Pas de mariage d’amour –il y en a tellement peu à cette époque–, l’exil de celle qu’il considérait comme la femme de sa vie pour une union selon la raison d’Etat. Les premiers temps, sa jeunesse et son amour refusait un tel engagement mais il fallait bien se faire une raison. Mais n’aimant pas sa femme, il préféra voir ailleurs. On dit le Roi volage, allant de conquête en conquête, pour passer le temps et en même temps, il alimente les ragots de la Cour. Autant y participer à sa manière. Enfin, pour résumer, Louis XIV est un roi fort, ayant encore tout à montrer mais dont personne (ou presque) ne peut douter de sa capacité à gouverner.

De l’autre côté, il y a l’homme. Jeune encore, Louis se sent malgré tout frustré de cette absence de liberté. Bien sûr, il peut décider d’envoyer des troupes combattre les Provinces Unies mais n’a pas su imposer son premier amour comme épouse, vit selon les codes de la Cour qu’il a lui-même durci même si ceux-ci le lassent certains jours. Parfois, le jeune homme aimerait se lever un peu plus tard, ne pas faire ce traditionnel lever du lit devant la Cour, prendre sa monture et galoper. Mais voyez-vous un Roi de France, ou même Roi tout court, agir de la sorte ? Non, impossible, impensable même ! Alors il faut il se contenter de n’être qu’un personnage public ? Non, Louis s’y refuse. Gentilhomme cultivé, il peut discuter avec ses amis proches, cercle restreints, de choses et d’autres sans grand problème ni énormes chichis. Pourtant, ayant étudié la littérature, les arts, l’histoire et la géographie, il a matière à discuter et n’hésite pas à s’exprimer quand cela lui chante mais ceux qui l’écoutent l’approuvent la plupart du temps, plus par peur de le contrarier que d’avoir les mêmes convictions. Grand danseur, le monarque s’y adonne plusieurs heures par semaine et n’a pas hésité à plusieurs reprises de se mettre en spectacle pour démontrer ses talents. Autant dire que cela va de paire avec la musique qu’il admire, la beauté des sons et l’harmonie des instruments. Il est un adorateur d’architecture, aime visiter les chantiers des châteaux et des jardins, discute avec Le Nôtre sur la façon d’agencer les jardins, regarde attentivement les plans de Le Vau pour son château, admirer les machines pour les fontaines et apprécier l’avancée des travaux. Autant dire qu’il aime les belles choses mais aussi les jolies femmes. Bien que marié, il n’est pas homme fidèle. La Reine est belle mais ce mariage contraint lui gâche toute cette beauté aux yeux de Louis qui lui préfère d’autres demoiselles de la Cour. Volant de conquête en conquête, il s’affiche même parfois avec ses maîtresses dont il est épris. L’amour, le vrai, n’étant plus au rendez vous depuis l’exil de Marie Mancini, ce qui l’a profondément affecté même si celui-ci n’en parle plus, que le sujet est passé à la trappe à Versailles, sauf si une de ses maîtresses restent un peu trop présente à ses côtés. Fin séducteur en plus de sa position sociale et de sa beauté, lui permet d’enjôler celles qui lui plaisent. Rares sont les femmes ou jeunes filles qui lui résistent.

Il est aussi impulsif dans son caractère et ses excès, voit souvent en grand mais ne supporte pas qu’on lui barre la route. Sûrement le côté Roi et enfant gâté qui ressurgissent. Point de trahison ou d’histoires dont il n’est pas au courant, il veut tout savoir pour donner son mot sur tout. Et si quelque chose ne lui plaît pas, il n’hésite pas à le dire. Sa colère peut être grande si on bafoue la confiance qu’il donne, si l’on touche aux gens chers. Il ne le montrera peut être pas en public mais dans ses appartements ou son cabinet de travail, ses ministres et conseillers peuvent témoigner de cette virulence qui le caractérisent quand la rage l’emporte. Heureusement, ce n’est pas toujours le cas et il peut être un homme généreux et sympathique quand il le souhaite, selon les personnes comme toujours. Malgré tout, il reste un homme soucieux du fait qu'il porte le poids d'un royaume sur les épaules alors il peut passer de longues nuits à ne pas dormir, réfléchir à ses choix, ses erreurs ses projets seul dans sa chambre, dans le noir ou à la lumière d'une bougie dans son cabinet de travail. Encore une fois, peu de personnes connaissent cette personnalité puisqu’il s’agit de l’intimité du monarque. Romantique avec les demoiselles, il les courtise par les jolis mots, les cadeaux et une touchante tendresse pour certaines, on peut plus aisément comprendre pourquoi elles succombent.

Bref, Louis est un être complexe et l’on peut le connaître sous différents angles selon les personnes. Tantôt grand et royal, parfois colérique, séducteur, amical mais en même temps rigide et autoritaire, un tout pour permettre de vivre en Roi et en homme même si passer du premier au second est un luxe qu’il ne peut se permettre en public, de peur de se discréditer lui-même au lieu de paraître un peu plus humain.

• Physique : Un bel homme à la tête à la tête du pays, que peut demander le peuple (mis à part du pain et plus de considération) ? Quand on le voit, on peut plus facilement comprendre que les femmes se jettent plus facilement dans ses bras. Un homme beau et roi, l’amant idéal !

Par rapport à la plupart des gens de l’époque, Louis est grand, environ 1,75m, ce qui lui évite de porter de hautes talonnettes, totalement inconfortables surtout pour les messieurs. Il peut se sentir au dessus des autres ainsi. Sans compter sa prestance, le garçon se tient droit comme un i, le port de tête digne de son rang avec le menton légèrement relevé obligeant aux autres de lever leurs yeux, comme un signe de soumission, parfait pour son ego et son statut. Puis, avec un aussi beau corps, il peut se permettre ce qu’il veut. En effet le monarque possède une silhouette à se damner, fin et tout en muscle joliment dessiné comme sous l’effet du pinceau d’un peintre. Il danse, monte à cheval, adore les promenades et chasse aussi, il pratique une certaine activité physique pour continuer à garder ses jolies formes masculines que certaines demoiselles passées dans son lit ne peuvent qu’admirer à la lueur des bougies de ses appartements. Puis il a été touché par la grâce vu la qualité de chacun de ses gestes, de ses pas, tout semble avoir été étudié et travaillé pendant de longues années, rien qu’un pied devant l’autre ou une révérence. Louis possède une physique d’Apollon, fier de cette beauté que beaucoup lui envient, cherchant le moindre défaut qu’il pourrait posséder. Mais peine perdue, il était tout simplement beau à se damner, enrageant pour ces courtisans jaloux de leurs ingrats enveloppes charnelles. Pour apporter la touche élégance, les tenues de Sa Majesté sont toujours taillées à la perfection dans le tissu le plus fin, le plus beau, le plus doux, cousus avec les meilleurs fils d’or et les meilleurs tailleurs que l’on puisse connaître. A lui les beaux costumes de diverses couleurs, les belles vestes cintrées décorées de toutes parts, les chaussures assortis avec pantalons ou collants sans oublier les accessoires tels que les chapeaux pour ne pas abîmer sa jolie peau douce et claire, évitant de prendre le soleil pour ne pas rougir du fait du manque d’exposition.

Et si de corps, le Roi semble parfait, je ne vous ai pas encore parlé de son visage. Des traits exquis et fins à la fois, montrant encore toute sa jeunesse qui lui va si bien au teint, pourtant durcis par cette absence de sourire quand il se promène au milieu des courtisans ou lorsqu’il travaille. Ses sourcils se froncent légèrement, son visage se ferme et tout de suite l’homme prend davantage le pas sur l’enfant, lui faisant prendre quelques années de plus. Mais quand un léger sourire ou même un rire détend son visage lors des représentations de Molière ou lors des conversations plaisantes avec certaines personnes, sa face s’adoucit et tout son charme s’étend comme une traînée de poudre tant il est beau avec ses lèvres rosées, délicates qui donnent envie d’embrasser à l’infini. Si l’on remonte, on découvre un joli nez retroussé, synonyme de défaut pour certains mais charmant pour d’autres. Louis se trouve très bien ainsi, pourquoi changer quoique ce soit ? Mais ce que l’on admirer surtout sur ce visage, ce sont ses yeux. Deux magnifiques émeraudes étincelante de fierté, d’une couleur claire que l’on pourrait les confondre avec le ciel les jours d’été, ils en éblouissent plus d’un mais aussi intimident car lorsque le monarque pose ses yeux sur quelqu’un, il en devient presque insistant, il est presque impossible de soutenir son regard plus de quelques secondes, encore pire sous la colère. Mais il peut y avoir tellement de tendresse aussi dans ces iris azur, seulement les personnes ayant vu cela sont bien peu nombreux tant Louis cache ce côté de sa personnalité, préférant montrer cette face hautaine et si fière. Enfin, pour finir, il possède une magnifique chevelure brune cachée par ses chapeaux ou parfois par des perruques selon ses envies. Qu’importe la mode des boucles ou autre, il est le Roi et fait ce qu’il décide. De toutes manières, avec un physique aussi agréable, il pourrait faire n’importe quoi, les dames soupireraient toujours autant sur son passage.


• Histoire : Dur de ne pas connaître Louis XIV. Rien que ses parents, Louis XIII, Roi de France, et Anne d’Autriche, Infante d’Espagne et Reine de France, sont déjà connus en Europe puisque Anne eut du mal à avoir un enfant. Fiancés depuis l’âge de 10 ans, ils se marièrent à 14 ans, en 1615 sans consommer le mariage. La France, sous la régence de Marie de Médicis depuis la mort d’Henri IV, n’était pas au plus haut de sa forme. Mais passons les détails du couple royal, mis à part que durant 16 ans, la Reine resta stérile. Un coup dur pour la France et pour le Roi, déjà peu enclin à une confiance en lui-même. Des fausses couches gâchèrent les espérances mais l’année 1638 fut bénie. Anne d’Autriche mit au monde son premier enfant. Un garçon, Louis Dieudonné. Après 23 ans de mariage, l’enfant du miracle comme on l’appelle, arrive enfin. Louis XIII a enfin un héritier pour son trône, laissant peu d’espoir à Gaston d’Orléans, le frère du monarque, de lui succéder un jour. Il naquit donc le 5 septembre 1638 au Château de Saint Germain et fut rejoint par Philippe deux années plus tard. Anne d’Autriche donna donc double chance à son mari de voir un de ses fils monter sur le trône. L’accouchement fut long et difficile, comme si l’enfant voulut se faire désirer un peu plus. Ce bel enfant fut bien accueillit dans tous le royaume, provoquant des joies en masse de la part du peuple et de la Cour.

(a finir)

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