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| Nicolas de Ruzé (terminé) | |
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| Sujet: Nicolas de Ruzé (terminé) 06.02.10 1:16 | |
| Nicolas de RUZÉ _______ ft. Gaspard Ulliel
► 27 ans ► Mousquetaire du Roi ► Ayant été élevé dans les hautes montagnes de l'Auvergne, Nicolas en possède le caractère fier, fort et imperturbable. ► Célibataire. Pourquoi s'encombrer d'une femme?
« Que diable, vous êtes à Versailles ! »
► Un paradis ou un enfer versaillais ? Versailles ?Seigneur ! Pourquoi donc Nicolas a attendu si longtemps avant de venir à Versailles ? Le jeune homme se sent totalement à l’aise dans cet univers. Tout est doré, magnifique et noble. Ayant le goût des intrigues, des complots et de la politique, Nicolas se fond à merveille dans ce magnifique espèce. Oui, évidemment, il y a ces gens sans cervelle, ces Tartuffes, ces Précieuses Ridicules et ces messieurs Jourdain, mais il y a ces jolies demoiselles, ces messieurs les Ministres et bien sûr, le Roi. Nicolas, faisant partie de la fine fleur des mousquetaires, côtoie les gens les plus en vue du royaume et a souvent l’honneur d’escorter le Roi personnellement. Comment pourrait-on détester un lieu pareil ? Paradis, cela était certain. Il y a tant d’anges. Les démons, alors ? Bof, les démons sont partout et Nicolas s’en moque royalement ! Il sait se défendre. Les gens simples sont d’un ennui mortel ! Mieux vaut s’entourer de personnes complexes et passionnantes, comme lui-même. Et les bals, Nicolas paraît à tous ! Il les adore. Oui, il faut qu’il protège le Roi, mais les jolies demoiselles également, non ? Oui, Paradis, certainement !
► Vérité ou fantasme du complot ? Complot ? Oui, possiblement ! Il en avait entendu parlé. Il le savait sous le manteau. Il est certainement au courant, mais il vaut mieux ne pas le révéler. Il pouvait comprendre pourquoi des gens voulaient prendre le pouvoir à la place de Louis XIV. Il n’avait aucun mal à le concevoir. Pourtant, il devait protéger la vie du Roi au péril de la sienne. Bien qu’ayant une personnalité rebelle, Nicolas n’est pas frondeur. Il sait où est son intérêt. Fidèle au roi, il saura défendre sa vie. D’une perspicacité sans borne, le jeune Ruzé sait voir derrière les masques, mais à quoi sert de les lever trop vite ? Il vaut mieux attendre pour avoir davantage de preuves. Complot ? Oui, possiblement ! Mais pourquoi tant s’en faire ? Cela arrivera quand cela arrivera. Il ne faut pas trop s’en faire avec cela. Nicolas suit les pas du Roi à chaque seconde, il ne peut rien manquer. Et lorsque le moment serait venu, il serait au centre de l’action. Honnêtement, il connaît Hector de Valois. Évidemment, qu’il connaît le complot ! Pourtant, il y avait une énorme marge entre rien faire et pousser à la Fronde. Ou bien, peut-être pas ?
► Plutôt colombe ou vipère ?
Quel choix difficile ! Nicolas est un jeune homme plein de fougue. Certainement, il lui arrive d’entendre ces ragots. Il n’y participe pas, par contre. Il ne peut pas, par simple éthique professionnelle. Il ne peut discréditer son employeur ou des personnes lui touchant de près. Or, il prend un immense plaisir à leur tendre l’oreille. Pourtant, à Paris, dans une taverne, après quelques pots, il est plus facile de voir la vraie pensée de Nicolas.
« Plus bas la révérence, plus bas. »
► Paméla ► 19 ► Je vais venir bien souvent tout dépendant de mes études, mais je me connecterai au moins une fois par jour ► Code bon by Alex ► Je n'ai aucune suggestion, mais je suis tout à fait prête à changer des choses si ce n'est pas exactement ce que vous attendiez de ce personnage. Il n'y a aucun problème! Cependant, je sais que j'ai pris un personnage qui était déjà choisi, mais dans les règles, cela disait que c'était annulé après dix jours. L'autre Nicolas n'est pas venu depuis le 15 janvier, alors j'espère que je peux prendre le personnage ^^ Surtout que j'ai fini la fiche =) C'est pour ça que j'ai une jolie petite étoile à côté de mon nom. Alors si vous m'accordez ce personnage, ce que je souhaite ardemment, peut-être que l'autre Nicolas pourrait hériter de l'étoile. ^^ En espérant fortement vous plaire!
Dernière édition par Nicolas de Ruzé* le 06.02.10 3:16, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 06.02.10 2:29 | |
| « Il était une fois ... » « L’enfance sait ce qu’elle veut. Elle veut sortir de l’enfance. » -Cocteau-Marie, je vous en prie, prenez Nicolas avec vous. Le Roi me demande, supplia François de Ruzé, en tenant sa sœur par les épaules.
-Avec Armand-Charles ? Mais, vous êtes fou, mon frère ? Vous connaissez votre fils. Il est beaucoup trop turbulent et mon pauvre Armand-Charles, qui est doux comme un agneau.
-Ce ne sera pas long !
-Vous dites toujours cela, marmonna Marie Coiffié de Ruzé, en resserrant son châle contre sa poitrine.
Derrière la porte, Nicolas entendait tout. Il se hissait sur la pointe de ses petits pieds et collait son oreille contre le loquet de la porte. Il s’en doutait bien. Jamais Papa ne l’amenait en promenade pour rien. Encore une fois, il allait l’abandonner ! On le laisserait à cette inconsciente Marie, alors que son père allait courir les glorioles avec son frère, le marquis de Cinq-Mars. Depuis la mort de sa mère d’une fièvre, l’hiver dernier, on se plaisait bien à ballotter Nicolas d’un côté et de l’autre. Dans le fond, il comprenait bien. Son père était dans l’armée et on ne pouvait décidément pas le laisser seul dans le château familial déserté. Se laissant tomber sur le sol, Nicolas entendit la fin de la discussion bien que ce fut inutile. Il savait bien que sa tante finirait par accepter. Pourtant, il surprit une parole qu’il n’attendit pas.
-Et puis, François, je dois vous dire… Votre fils a un drôle de regard. Celui d’un tyran, j’ai peur, parfois, dit la jeune femme à mi-voix.
Nicolas recula, troublé. Se traînant sur le sol de marbre, il rampa jusqu’au grand miroir qui trônait devant l’escalier du couloir. Fixant son visage poupin d’enfant, il ne comprenait pas ce que tante Marie voulait dire. Faisant une moue triste, il se résolut à attendre la fin de l’entretien pour savoir ce qu’il adviendrait de lui. Ce ne fut pas très long. François de Ruzé sortit du salon et avec un sourire, vint prendre son fils dans ses bras. Il ébouriffa ses courts cheveux blonds.
-C’est arrangé, petit. Tu restes avec tante Marie et demain, oncle Charles t’amènera chasser. Ça te dit, ça ?
Nicolas hocha vigoureusement la tête. Il avait, comme tous les enfants, une capacité d’oubli extraordinaire. Déjà, il avait oublié le méchant commentaire de tante Marie et ne pensait qu’au plaisir de monter à cheval avec son oncle. Charles de La Porte, Grand Maître d’Artillerie de France, le « preneur de villes », adorait son neveu. Il l’aimait comme s’il était son propre fils, l’éduquant et le prenant sous son aile comme un deuxième père. Évidemment, Nicolas lui rendait bien.
-Tu m’embrasses, maintenant ? Je vais partir. Sois bien sage et on se voit dans un peu moins d’un mois. Août 1644« Cette minute entre l’enfance et la jeunesse est la pire » -Cocteau.Nicolas courrait, malgré la chaleur. Il ne savait ce qui le poussait à avancer si vite. Il n’avait guère un dragon à ces trousses, mais quelque chose le motivait à aller toujours plus loin. Peut-être s’imaginait-il déjà chevalier. Peut-être s’imaginait-il déjà adulte. L’enfant dévalait la pente d’herbe douce qui s’ouvrait sur le magnifique paysage auvergnat. Soudainement, dans sa vivacité, il trébucha contre une pierre et dégringola la colline. Le garçon termina sa chute dans le lac, contre les quenouilles. Tout le long de la descende, il avait crié, pris de peur par la vitesse folle à laquelle il descendait. Se retrouvant sous l’eau, Nicolas se hâta de nager jusqu’à la surface et alla jusqu’au bord. Rendu, il s’assit et cracha le surplus d’eau qu’il avait avalé en toussotant. Mouillé, il retira les herbes qui collait à sa peau.
-Haha ! Tu es tombé dans l’eau ! Tu es tellement maladroit !
Nicolas se retourna et vit son cousin, debout près de lui, tout mignon dans ses dentelles blanches. Un sourire mesquin prit les lèvres du jeune garçon mouillé. Il se redressa et alla vers Armand-Charles qui était tout de même plus vieux que lui de 7 ans. À 13 ans, le fils de Charles de La Porte sortait tout juste des jupons des servantes. Il lui restait de son enfance avec ces femmes la délicatesse et la moquerie venimeuse. Pourtant, Nicolas lui ne s’était jamais encombré de ces Gorgones. Courant la chasse dès son plus jeune âge, le jeune Ruzé était beaucoup plus masculin que son joli cousin, qui continuait de se moquer de lui, le doigt pointé.
Brusquement, Nicolas chargea et se jeta sur Armand-Charles, qui tomba à la renverse, en poussant un long cri. Grimpant sur son adversaire, le jeune enfant commençait à frapper l’adolescent au visage, barbouillant son visage de rouge. Armand-Charles ne se défendait même pas. Il se contentait de pleurer et d’implorer la pitié de Nicolas, qui finit par s’épuiser. Tombant sur le côté, les poumons en feu, il libéra son cousin, qui s’empressa de courir vers le château en hurlant. Nicolas se releva et suivit lentement le jeune homme. Il arriva bien après lui. Dès qu’il claqua la porte, on entendit la voix de Godivelle, la gouvernante, résonner. Aussitôt, les pas de charge se firent entendre. Oups ! Nicolas avala difficilement sa salive. La punition allait être salée, cette fois-ci !
-Comment osez-vous, maître Nicolas ? Comment osez-vous ? Monsieur de La Porte et Madame sont si gentils de vous héberger. Si vous étiez à ma charge, il y a longtemps que je vous aurais mis à la rue. Vous êtes intenable ! Un vrai garnement ! Voyez le visage de maître Armand-Charles, il est tout rouge de sang. Et ces dentelles ! Des dentelles de Bruges ! Vous imaginez ! Comment vais-je faire pour nettoyer tout cela ?
Il était évident pour Nicolas que Godivelle se souciait davantage des dentelles que d’Armand-Charles. Il eut un drôle de rictus en voyant le visage ecchymosé de son cousin.
-Et vous riez ? Venez ici ! Non, non, moi, je n’aurais pas la bonté de monsieur et de madame ! Surtout que vous n’êtes même pas de la famille !
En disant cela, Godivelle tira l’oreille de Nicolas, qui tomba à genoux sous la force de l’impact. Il se mit à crier à son tour.
-Je vous jure, ces enfants vont me rendre folle ! Allez, levez vous, maître Nicolas ! Je ne voudrais pas vous arracher l’oreille. Vous hurleriez encore davantage.
En parlant, elle tirait Nicolas vers sa punition. Elle ouvrit la porte du petit salon et y lança presque Nicolas, qui se retourna automatiquement vers la gouvernante en se frottant l’oreille et en lui tirant la langue.
-Vous allez rester là jusqu’à ce que monsieur décide de votre sort ! Et pas de dîner !
Godivelle referma la porte et y mit la clé. Nicolas se laissa tomber sur l’épais tapis en soupirant. Non, contrairement à Armand-Charles, il ne pleurerait pas. Non, il accepterait sa punition, même si c’était avec mauvaise grâce. Ce que Godivelle voulait dire par la phrase « vous n’êtes même pas de la famille », c’était que François de Ruzé n’était jamais revenu chercher Nicolas. Il était mort à la guerre… Et maintenant que tante Marie était également décédée et qu’oncle Charles s’était remarié, les liens de sang qui existaient entre Nicolas et sa famille adoptive étaient inexistants. Mais, voulant prouver à son oncle à quel point le sang Ruzé dominait celui de La Porte, il tenta de rester assis, les bras croisés en signe de mécontentement. Pourtant, malgré toute sa bonne volonté pour combattre l’enfermement où on l’avait consigné, Nicolas s’endormit.
Lorsqu’il se réveilla, il était dans le fauteuil près du foyer. Dans celui de gauche, était Charles de La Porte. Se relevant à demi, Nicolas se frotta les yeux et fit une moue désolée à son oncle.
-Voyons, voyons, qu’est-ce que c’est, cette petite figure triste ? Ne vous en faites pas, Nicolas, je ne vous gronderai pas. Je vous connais et je connais mon fils. Si vous l’avez frappé, c’est certainement pour une bonne raison. Je suis prêt à parier qu’il le méritait. Je suis content que vous soyez réveillé. Je voulais vous demander si vous vouliez aller chasser demain. Vous savez bien que je ne peux compter sur Armand-Charles pour ces activités.
Dernière édition par Nicolas de Ruzé* le 06.02.10 3:20, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 06.02.10 2:38 | |
| Mai 1656« On n’est pas sérieux à dix-sept ans » -Rimbaud -Ruzé! hurla le maître d’armes, afin de le faire sortir de peloton.
Un grand jeune homme prétentieux se détacha du rang et s’avança, l’arrogance peinte sur son visage. Son long corps esquissait déjà quelques étirements. En cette année de 1656, Nicolas de Ruzé n’était encore qu’un adolescent, mais il était déjà pressenti pour les meilleurs honneurs de sa promotion. S’approchant du professeur, le jeune homme dégaina son épée. Il en fouetta l’air, présomptueusement.
-Montrez-moi combien vous avez pratiqué pendant que vous étiez suspendu.
-Je ne me suis aucunement pratiqué. Vous le savez bien. C’était un désir d’humiliation qui vous a fait poser cette question, mais elle n’a point atteint son but et j’en suis excessivement fier.
-Votre prétention vous perdra, Ruzé, comme elle a perdu votre oncle, marmonna le maître d’armes, sans que le reste du rang ne l’entende.
Ce qui étonnait le vieil homme, c’était que les autres étudiants acceptent aussi facilement les discours et actes rebelles de leur camarade. Les enseignants toléraient bien Nicolas de Ruzé, il était encore jeune, mais cela ne passerait guère sous silence lorsqu’il aurait son propre commandement. Si on lui accordait un régiment, cela était entendu. Car, si le jeune homme avait des qualités indéniables de chef et de soldat, il échouait à presque tous les examens. Non pas par manque d’intelligence, mais par provocation. C’était pourquoi les autres élèves adoptaient Ruzé. Mais plus encore, il était respecté et adoré de tous parce qu’il osait défier l’ordre de l’École Militaire. Celui qui jouait les mauvais tours, celui qui récoltait des zéros aux examens écrits et qui osait menacer de sa lame les professeurs, c’était lui. Le cancre, c’était Nicolas de Ruzé. C’était pour cette raison qu’il était si aimé. Et détesté des professeurs dont il était le cauchemar incarné.
Tous l’avaient suspendu, suggéré son renvoi, mais aussitôt qu’on osait toucher au dossier Ruzé, le jeune homme était réintégré aussi sec. On racontait que le mari de sa tante, Charles de La Porte, pair de France, versait une énorme somme en donation à chaque fois que son neveu faisait une bêtise. Aux dires de tous, l’oncle en question tenait absolument que Nicolas termine ses études et ait un commandement dès sa sortie. Comment résister à de nouveaux uniformes pour une partie de l’infanterie ? Le directeur de l’École lui-même avait entendu parler de ce cas. Il en riait bien, étant certain que le récalcitrant déclarait cela pour se faire remarquer. On soupçonnait le jeune Nicolas de vouloir faire son intéressant et de vouloir jouer les grands garnements. On se disait que cela passerait avec le temps, mais voilà 4 ans que le jeune homme se jouait ainsi de ses professeurs et du régime en place. Comme tous les jeunes garçons de son âge, Nicolas détestait s’en faire imposer. On le recalait toujours. Voilà qu’il était avec des plus jeunes ! Quelle honte ! Les directeurs pensaient bien qu’il se donnerait afin de retrouver ses amis, mais non, cela ne semblait pas le déranger. D’ailleurs, il était le meneur de cette bande d’enfants, se prétendant adultes. Un plus vieux fait toujours sensation.
Mais, Nicolas n’était pas à son aise dans cet environnement restreint où il était prisonnier. Alors dès la nuit venue, il sautait par la fenêtre des dortoirs, chipant un cheval à l’écurie et menait grand train jusqu’à Paris. Il y avait des amis étudiants qui avait les mêmes prétentions que lui. Il se promenait avec eux au palais Royal. Il y fréquentait des filles et menait vie dissolue d’élève militaire. L’alcool faisait toujours partie de leurs soirées dans l’appartement de Burgès, le plus vieux de la bande. Des femmes négligées se promenaient entre les jambes des étudiants, leur murmurant des mots obscènes à l’oreille. Les vêtements finissaient bien vite par fuir et se rejoignaient en groupes sur le sol, alors que le minuscule réduit qu’on appelait un appartement se remplissait de soupirs. Une vie de roués… Nullement digne de Nicolas de Ruzé.
Et le matin, il rentrait, crevé, à l’École Militaire, suivant avec peine ses cours, se faisant suspendre pour ses mauvaises notes. Étonnement, à chaque fois qu’on le renvoyait chez son oncle, le jeune homme s’arrangeait pour revenir encore plus fatigué que lorsqu’il était parti. Pourtant sa nouvelle tante- Marie Coiffié de Ruzé d’Effiat, étant décédée- Marie de Cossé jurait par ses lettres au directeur de l’école que son neveu était resté à la maison, révisant sagement ses leçons, lui jurant qu’il ne sortait plus. À l’École, alors, on se demandait qui mentait entre la tante et le neveu. Il était l’évidence pour tous que dès que la brave femme eut fermé les yeux, Nicolas fuyait. Il lui aurait fallu son oncle, mais Charles de La Porte suivait les régiments du Roi à l’étranger. Que faire ? Personne ne le savait et on continuait les punitions peu efficientes sur cette âme rebelle que rien ne prédestinait à devenir soldat, ne serait-ce que sa si grande incompétence à l’obéissance.
Le maître d’armes regardait fixement la lame de son élève. Il savait bien qu’il pouvait préparer un vilain coup à tout moment. Ce ne serait pas la première fois qu’il blesserait un de ses professeurs. L’orgueil démesuré de cet adolescent ne laissait aucune place à l’échec en combat. Il serait imbattable sur un champ de guerre, cela était certain.
-Attaquez, Ruzé.
Aussitôt que l’ordre du professeur fut lancé, Nicolas n’hésita pas. Il fonça, lame pointée, vers son adversaire et dès qu’il arriva à lui, il tourna afin de feinter, chose qui surprit le vieux maître d’armes. Si Nicolas n’avait réellement pas pratiqué, c’était qu’il avait un don naturel, parce que de toute sa carrière, il n’avait jamais vu d’aussi beaux parés et pointes de la part d’un adolescent de son âge. La lame sifflait tout autour de l’homme, sans qu’il voit vraiment ou elle était. Il paraît par instinct, resserrant sa garde. L’épée de Nicolas semblait se multiplier par cent, par mille. Il était partout autour de lui et cela ne manquait pas de le rendre colérique. Il ne voyait aucun muscle bouger dans le visage fort de Ruzé, il ne voyait que l’envie de sang dans ses yeux. Le jeune étudiant fit reculer son professeur par la violence de son assaut. Les respirations des autres élèves se coupèrent. Les combattants reculaient, venant à accouder le mur de la salle. Vivement, Nicolas mit son pied au travers des jambes du professeur, le faisant tomber sur le sol dans un grand bruit. Le jeune homme tourna sur lui-même et posa élégamment la pointe de son épée sur la gorge de son adversaire, en souriant mesquinement. Dans ses yeux bleus, le maître d’armes déchu voyait le désir de tuer, mais ce n’était pas par haine, mais seulement par pouvoir. Après tout, il avait sa lame contre la gorge d’un humain et quelque chose en lui palpitait du désir de tuer.
-Ne faites pas de bêtises, Ruzé, articula doucement le professeur, afin de ne pas râper sa peau contre l’arme.
-Je ne fais jamais de bêtises. Je suis beaucoup trop bien né pour cela. C’est vous, vous les officiers, vous les colonels, vous les hommes qui se sont élevés en dépit du bon sens, qui en font. Les nobles ne font jamais de bêtises, c’est le peuple qui les fait pour eux, murmura Nicolas de Ruzé en se penchant, son regard brillant méchamment.
Le vieil homme eut peur en cet instant. Il savait en grande partie le passé de Nicolas et avait peur que le jeune homme se venge sur lui. Fermant les yeux, il attendit sa mort. Mais la voix basse et autoritaire de l’étudiant revient le hanter.
-N’ayez point peur, monsieur. Je ne vous tuerais pas. Je ne tue pas pour rien. Je ne crois pas qu’on doit tuer un homme pour le plaisir. De plus, je ne veux pas me salir les mains de votre sang.
Nicolas tendit la main, afin d’aider le vieux professeur à se redresser. Celui-ci suait à grosses gouttes, alors que le gagnant de cette bataille avait la peau aussi fraîche qu’une jeune fille. Le perdant lui lança un regard étonné, presque suspicieux. Il devenait trop vieux. Ou était-ce cet enfant qui était trop fort pour lui ?
Aussitôt que le professeur fut remit sur ses pieds, Nicolas quitta la pièce dans un grand fracas, claquant la porte derrière lui. On sursauta dans les rangs. Qu’est-ce qui avait pu mettre le jeune gagnant dans un tel état ? On le regarda partir, sans oser s’interposer, mais on se jeta des coups d’œil suspicieux. Que fabriquait-il encore ?
Allez droit chez les catins ! Il avait besoin de se détendre !
***
Assis dans un coin de la bibliothèque, alors que les autres élèves faisaient leurs devoirs d’arithmétique, Nicolas tournait son poignet dans le vide. On aurait pu dire qu’il avait étirer un nerf depuis son dernier combat avec Alexandre d’Artagnan. Il repensait douloureusement à leur dernières escarmouche. Elles étaient de plus en plus musclées, les deux jeunes hommes vieillissant. Il contemplait d’un air distrait l’endroit ou il se trouvait. Il finirait demain, cette école de malheur ! Restait à savoir qui aurait la meilleure position de la promotion. D’Artagnan ou lui ? Fort honnêtement, Nicolas ne doutait pas une minute que ce fut son rival qui aurait le poste. Il avait un père prestigieux, il était dans sa lignée. Quant à lui, il était le mouton noir de l’École, le rebelle. Bien qu’il vienne d’un famille bien née, elle n’avait pas le passé légendaire des d’Artagnan. Oui, bien sûr, il y avait son oncle Cinq-Mars. Mais quand un proche parent était exécuté pour conspiration, on était guère plus avancé ! Il y avait bien la deuxième femme de Charles de La Porte, qui était une Cossé, mais il était clair que personne dans cette famille n’intercèderait pour lui. Oh ! Et puis, il se vengerait bien sur Alexandre, un jour !
Dernière édition par Nicolas de Ruzé* le 06.02.10 3:21, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 06.02.10 2:52 | |
| Juillet 1664« Guerre aux châteaux ! Paix aux chaumières ! » -ChamfortAh ! Il ne restait plus longtemps à attendre. Encore une fois, Nicolas revenait des jardins et avait provoqué une fois de plus Philippe de Lorraine. Un jour, il finirait bien par lui accorder ce duel et toute la Cour verrait que le Chevalier n’était pas si chevaleresque lorsqu’il tomberait dans le gravier. Nicolas était certain de son pouvoir d’épéiste et le seul qui maintenait un peu la distance était son ennemi juré, Alexandre d’Artagnan. Ils se détestaient manifestement, mais le jeune homme ne pouvait nier qu’il était un adversaire de taille. En passant dans le couloir, Nicolas se rappela les paroles qu’il venait d’adresser à Philippe de Lorraine.
-Monsieur, j’en ai expédié outre pour moins que ça ! Savez-vous qui je suis ? lui avait-il demandé avec une voix forte.
Nicolas avait eu un ton condescendant et tira un sourire mesquin.
-Non je ne l’ignore pas hélas, votre renommée vous précède ! Et je n’ignore pas non plus vos talents d’épéiste et je compte bien un jour vous montrez les miens.
-Mais ça sera avec joie, Monsieur !
Voilà ! Ce ne serait pas bien long avant que Philippe de Lorraine ne tombe dans le piège. L’épée cliquetant à la taille, Nicolas descendit aux cuisines avec une humeur fort joyeuse. Il trouva bien vite la personne qu’il venait y chercher. Les cuisiniers se poussèrent de son passage et il se rendit vers Lucas. S’accoudant sur le comptoir, il fit voir une fiole, qu’il sortit de son pourpoint.
-Tiens, pour toi. Tu sais à qui le donner, n’est-ce pas ? dit-il, d’un ton enfantin, en l’agitant.
Devant le soupir de son interlocuteur, il eut un sourire sardonique. Étendant sa longue jambe, le jeune mousquetaire donna un petit coup de pied à Lucas.
-Tu sais ce qu’il t’arrivera si tu ne m’obéis pas, n’est-ce pas ?
Sous la réponse du cuisinier, Nicolas se redressa et sourit encore plus mesquinement. Il saisit une pomme, qui traînait dans un grand bol, probablement destiné au Roi. Avec bruit, il la croqua et savoura le jus de fruit qui coulait dans sa bouche. Puis, après quelques bouchées, il en eut marre et jeta le fruit sur le sol. Malgré sa drôle de personnalité méchante, Nicolas n’était pas foncièrement mauvais. Il sortit une bourse de sa poche et en versa la moitié sur le comptoir. Il vit les yeux de Lucas s’agrandir.
-Tu me sers bien et je récompense ceux qui en ont besoin. Gâtes-toi. Amènes ta belle danser, ricana-t-il, avant de quitter les cuisines pour remonter au soleil qui dorait Versailles de milles feux. Noël 1665« Sa beauté se maintint toujours florissante en son enfance, en son adolescence, et encore après qu’il fut devenu homme parfait. » - AmyotNicolas se retourna, une fois de plus. Il n’arrivait tout simplement pas à dormir. Il avait chaud. Oui, c’était peut-être cette chaleur qui l’empêchait de dormir. Rejetant les lourdes couvertures sur son amante, il se leva. Nu, il arpenta la délicate chambre de jeune femme, où tout embaumait les fleurs et le parfum. La tête troublée, il finit par se poser sur le tabouret qui faisait face à la coiffeuse. Son regard accrocha la fine silhouette qui traînait dans le grand lit. Cette sotte! Alaina s’était laissée avoir comme une petite fille. Elle lui avait livrée tout ce qu’elle savait, comme cela, aussi facilement. Il lui avait suffit de jouer l’amoureux fou, le galant chevalier et il savait tout. Maintenant, il s’agissait de trouver quoi faire avec ces informations. Il le connaissait, ce Hector de Valois! Ils étaient bonnes connaissances. Même plus… Ils avaient tout deux, ce genre d’âme noire, mais illuminée d’une ambition et d’une fierté folles. Nicolas, riche d’une fortune immense, en utilisait une partie pour se débarrasser de d’Artagnan et de Sandras. Maintenant, Nicolas comprenait pourquoi Valois s’acquittait si bien de sa tâche. Il était vrai que tout serait facilité si Nicolas devenait sous-lieutenant des Mousquetaires! Restait seulement à faire tomber ces deux trouble-fêtes. Alaina lui avait révélé ce qu’elle savait, c’est-à-dire, pas grand chose. Elle avait seulement confirmé ce que Nicolas pensait déjà. Il était certainement pas sorti du bois!
Le regard du jeune mousquetaire se retourna vers le miroir. Il s’observa quelques instants. À la lumière de la lune, qui transperçait les volets, Nicolas semblait un être de l’au-delà. Sa peau déjà pâle semblait hésiter entre le gris et le bleu. Il pouvait faire naître un sourire moqueur au coin de ses lèvres seulement par plaisir. Il était charmant, mais surtout charmeur. Il était séduisant, mais surtout séducteur. Il était capable d’être doux autant qu’intransigeant et ces mouvements d’humeurs étaient impossibles à prévoir. On pouvait les constater, les subir, mais nullement les empêcher. Ses yeux étaient ce qu’il y avait de plus particulier dans sa personne. Ils étaient beaux, mais terribles. Lorsqu’il vous fixait, vous ne pouviez que frissonner. Le regard semblait vide, mais dans le coin intérieur de l’œil, il y avait une absence d’étincelle, quelque chose nommé le malheur. Leur couleur bleu-grise était des plus étonnantes, les rendant captivant. Par contre, il nous semblait que si nous avions la malchance d’y accorder trop d’attention, elle pouvait nous rendre fou, comme par hypnotisme. Nicolas savait bien l’inconfort que causait ses prunelles profondes. La seule personne qui avait osé un jour soutenir ce regard était Alexandre d’Artagnan. Celui-ci ne faisait pas que le soutenir, mais il le défiait. Nicolas acceptait toujours la bravade et ne détournait jamais les yeux, les ouvrant encore plus grand sous ses longs cils, ces longs accroche-cœurs qui semblaient rendre les yeux encore plus féminins. Ses cheveux d’une couleur indéterminée, hésitant entre le roux et le châtain, semblaient compléter cette allure élégante, mais en fait, ils y ajoutaient une contradiction visible à ceux qui l’observaient.
Alors que les yeux montraient quelqu’un de malheureux, les cheveux, toujours un peu trop longs, touchant le col de sa chemise, toujours en bataille semblaient prouver que Nicolas de Ruzé était un être orgueilleux et soucieux de son apparence dans la manière dont il la négligeait. Ce qu’il était en effet. Il avait des lèvres épaisses et facilement dédaigneuses, ce qui lui donnait presqu’en permanence un air blasé. Pourtant lorsqu’elles s’étiraient, elles révélaient un formidable sourire davantage ensorcelant qu’angélique. Lorsqu’il souriait, une parenthèse s’ouvrait dans sa joue gauche, lui donnant un air davantage mesquin. Le jeune mousquetaire avait des dents blanches de carnassier et lorsqu’il fixait son regard sur quelque grisette de la place Saint-Eustache, son intention n’était on ne peut plus claire. Nicolas était grand et semblait avoir profité de nombreux exercices de corps, ce qui lui donnait une allure qui plaisait fortement aux demoiselles de Paris. Nicolas de Ruzé avait cette allure et cette attitude de prince pas si charmant qui houspille plus ses serviteurs qu’il ne les payent, qui honore plus les femmes de chambre que sa femme. Mais il en avait seulement l’allure et l’attitude, car aussi orgueilleux et mesquin qu’il pouvait être, le jeune homme était d’une patience presque angélique qui surprenait toujours. Il était de ces hommes qui savaient attendre leur heure. Pourtant, il était clair que cela le rendait un peu fou. Ignorait-il qu’il avait une âme plus noire qu’il ne le croyait? |
| | | Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
ADMIN TRAVESTIE Monsieur fait très Madame
► Âge : 27 ans
► Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
► Missives : 10014
► Date d'inscription : 03/01/2007
| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 06.02.10 12:21 | |
| Bonjour ! Tu as bien fait de rajouter une étoile et de t'inscrire car personnellement j'adore ta fiche ! Tout est parfait mais pour validation définitive, je préfère qu'Alexandre vienne lire même ^^ |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
► Âge : A l'aube de sa vingt septième année
► Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
► Missives : 7252
► Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 06.02.10 12:54 | |
| Bonjour et bienvenue !
Tu as mon aval également ^^ Sinon c'est de Ruzé ou de Ruze oui je chipote pour un accent aigu ? Car j'ai eu un doute quand j'ai lu la fiche ^^ |
| | | Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
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| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 06.02.10 13:13 | |
| Je le confirme moi-même, c'est Ruzé ^^ |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 06.02.10 14:52 | |
| Merci à tous les deux! =) J'attends donc Alexandre ^^ |
| | | Alexandre D'Artagnan
ADMIN SEXY and he knows it !
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| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 06.02.10 22:59 | |
| Je suis sous le charme de ton écriture. Tu as parfaitement cerné le personnage et la relation qu'il entretient avec Alexandre. Mais je refuse de te valider, parce que t'es mon ennemi. Quoi ? Comment ça c'est pas un motif valable ?? Comment ça c'est de l'abus de pouvoir ??? Ouais bon ok... Validé, mais je vous déteste. :no: (Bon, je sors... hein... x'D) |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 07.02.10 2:21 | |
| Merci à tous =) C'est hyper gentil! ^^ Je suis tellement contente! *enthousiasme un peu trop débordant* ^^' J'espère tout de même que tu ne me bouderas pas parce que c'est Nicolas, Alexandre. Je vais bien finir par te battre. Hihihihi ^^
Alors là, juste pour être certaine, ou est la prochaine étape? Que dois-je faire? C'est de faire ma cour. Au fait, comment je fais pour demander des topics? *Un peu perdue, la fille*
Merci pour l'étoile au fait ^^ |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
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| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 07.02.10 11:28 | |
| |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 07.02.10 14:53 | |
| Euuuh, je sais pas. Je pense pas que c'est vraiment clair =( Je me sens un peu idiote, mais un coup partie, je vais être correcte.
Premièrement, qu'est-ce que le rang? Est-ce que c'est l'écriture sous le nom?
Le logement, je crois que je comprends et je vais le faire de ce pas ^^
Donc la cour, je vais écrire tous mes liens prédef' et inventer ceux qui existe pas encore. Et c'est là que je pers le fil. Les gens vont me proposer des rp dans ma cour? Je veux dire dans tous mes liens prédéfinis, il n'y a qu'Alexandre... Est-ce que je vais avoir d'autres amis?
Merci de ta compréhension de mon incompréhension, Amy =) |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
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| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 07.02.10 15:18 | |
| Pour les rangs oui c'est l'écriture sous le nom ^^ Mais tu n'es en rien obligé d'en avoir un, c'est comme tu le sens Sinon au temps pour moi, ce n'est pas la Cour, mais dans le monde est fait de relations que tu dois poster (La cour est faite pour les membres qui proposent des perso ^^) , je te mets ci dessous un de mes liens et vois comme je l'ai construit : https://autempsde-versailles.actifforum.com/8734-le-monde-est-fait-de-relations-f51/amy-of-leeds-une-favorite-officielle-a-toujours-sa-cour-t1332.htmComme j'étais aussi un perso prédéfini j'ai donc mis mes liens de base avec une petite explication pour chacun, puis les liens que j'ai formé après mes rp. Tout le monde fait à peu près pareil si tu regardes bien, et comme tu vois certaines personnes après demandent des liens avec ton perso, donc tu peux aussi aller demander des liens avec un personnage ^^ Comme ça tes rp se tisseront EDIT : Sinon dans tes prédéfinis, tu as Alexandre et Philippe de Lorraine aussi qui sont bien présents ^^ |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Nicolas de Ruzé (terminé) 07.02.10 15:27 | |
| Ah oui! C'est vrai, j'avais oublié Philippe de Lorraine.
Je vais faire ça bientôt. Merci beaucoup, c'est très gentil à toi de m'expliquer aussi bien. Je te remercie infiniment. ^^ |
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