Victoire de Noailles [Fini]

►16 ans
► Duchesse de Noailles
► Française
► Mariée depuis peu à Thomas of Norfolk


« Que diable, vous êtes à Versailles ! »

► Un paradis ou un enfer versaillais ?
Victoire de Noailles est arrivée depuis peu de temps à Versailles, mais il va sans dire qu’elle s’est de suite accoutumée à l’ambiance des lieux. Elle est intéressée par les intrigues et se montre particulièrement douée en manipulation. Son regard hautain scrute le moindre défaut, la moindre défaillance des personnes, pour s’en servir comme des armes destructrices. Fière de son rang et de son sang, elle fait preuve d’un certain mépris envers les autres, et n’hésite pas à se montrer arrogante, quitte à se faire des ennemis. Mais la jeune fille a su se faire apprécier à la cour par son talent de harpiste et par sa voix mélodieuse. Anne d’Autriche, à qui Victoire était la dame de compagnie, aimait l’écouter durant des heures. Mais si l’on demandait à Victoire ce qu’elle aimait faire à Versailles, elle répondrait qu’elle aime lire durant des heures dans un fauteuil bien confortable, ou qu’elle aime dessiner à l’ombre d’un arbre dans les magnifiques jardins du palais. Ainsi, malgré son jeune âge, Victoire de Noailles a su s’imposer. Détestée ou adorée, personne ne reste de marbre face à ce petit bout de femme. En tant que dame de compagnie d’Anne d’ Autriche, elle a été exposée aux regards scrutateurs de la cour, qui épiaient ses moindres faux pas. Mais ce fut également l’occasion pour elle de se faire des amis, et de se sentir moins seule dans cet immense palais. Malgré la mort d’Anne d’Autriche, qui a particulièrement touchée la jeune fille, Victoire se sent bien à Versailles. Le palais s’apparente donc plus à un paradis qu’à un enfer, pour le moment.

► Vérité ou fantasme du complot ?
Comme il a été dit, Victoire de Noailles n’est pas à Versailles depuis longtemps. Mais évidemment, elle a entendu parler de ces complots contre le Roi et a eu vent des menaces éventuelles qui planeraient sur sa couronne. Sa place de dame de compagnie d’Anne d’Autriche lui a permit d’en apprendre beaucoup sur les dangers de ces menaces. La jeune fille croit donc au complot contre le roi. D’autant plus que nombre de personnes pourraient en vouloir au roi. Qui ne rêverait pas d’être à sa place ? Qui ne rêverait pas d’être le Roi Soleil, celui à qui tout le monde obéit au doigt et à l’œil. Même les monarques de l’Europe l’envient, alors, qu’en est-il de la noblesse et du peuple ? Quant à elle, Victoire se placerait plutôt du côté du roi. Elle admire ceux qui le protège et qui risquent leur vie pour le Roi-Soleil.

► Plutôt colombe ou vipère ?
En parfaite manipulatrice, Victoire se rapprocherait beaucoup plus de la vipère que de la colombe. Rien ne l’excite plus que les intrigues de la cour. Elle colporte volontiers des ragots, cachée derrière son éventail. Mais Victoire peut faire preuve d’une véritable méchanceté si vous vous approcher trop près de son mari. Elle est fortement opposée à l’infidélité qui règne en maître à Versailles. Pour elle, la fidélité est importante, et si elle estime qu’une femme est trop proche de son tendre et cher époux, elle n’hésitera pas à égratigner sa réputation avec quelques ragots bien salés. La jeune fille n’a pas peur des femmes plus âgées qu’elle. Elle estime que son rang lui permet d’être au même niveau qu’elles. Malgré son âge, la jeune fille a parfaitement compris qu’il fallait manipuler, pour mieux régner. Manigances, manipulations et intrigues font donc partie intégrante de sa vie à Versailles.

« Il était une fois ... »

(Les passages en italique sont extraits du journal de Victoire. Je n'ai pas mis de dates, car je ne voulais pas faire d'erreur dans le déroulement chronologique des évènements.)

Je pense encore et toujours à mon futur époux. Un des partis les plus convoités d’Angleterre, et même d’Europe. Je ne sais pas si je dois en être heureuse, ou en avoir peur. Je doute que son succès vienne de son charme, je pense qu’il vient plutôt de sa fortune. Je m’imagine déjà avec un vieux lord anglais, veuf, qui souhaite consoler sa –prétendue- peine avec une fille de trente ans sa cadette. Je savais déjà depuis quelques temps que je n’aurai pas la chance de choisir mon futur époux. Je me suis faite à cette idée, depuis. Mais je ne peux m’empêcher de rêver au Prince Charmant. Comment mes parents ont-ils pu m’enchainer à un homme de cette sorte ? A peine née, j’étais déjà fiancée. Je me souviens de ces soirs d’hiver, où, au coin du feu, Papa me racontait des milliers de fois le jour de ma naissance…


« Papa, papa, papa, racontez moi une histoire s’il vous plait !, cria une petite fille brune en courant dans un des immenses couloirs de l’hôtel particulier des Noailles.
-Victoire, revenez immédiatement ! Ne dérangez pas votre père, il est occupé ! » ordonnait la gouvernante de la fillette, qui la suivait tant bien que mal.
Soudain le lieutenant Anne de Noailles surgit dans le couloir. La fillette s’arrêta net, tout comme la jeune gouvernante qui craignait les reproches du maître de la maison.
« Mademoiselle Williams, je crois que ma femme ne vous pas encore fait part de nos méthodes d’éducation. Victoire peut venir dans mon bureau autant qu’elle le souhaite. Ce n’est pas à vous de décider si cela me dérange ou non. Je vous pardonne, pour cette fois. Maintenant, vous avez du temps libre, profitez-en. »
Victoire lança un regard narquois à la pauvre gouvernante qui ne cessait de s’excuser. Du haut de ses huit ans, la fille aînée de la maison des Noailles faisait déjà preuve d’un caractère haut en couleurs. Elle entra dans le bureau de son père, la tête haute, fière de sa victoire sur la demoiselle Williams. La jeune gouvernante était arrivée il y a à peine quelques jours. Elle était la cinquième gouvernante à entrer au service des Noailles. Les quatre précédentes avaient quitté la maison. Les raisons pour les quatre étaient les mêmes : enfant insupportable, trop choyée et gâtée par le père. Mais Anne de Noailles considérait ces gouvernantes incompétentes, et ne remettait pas en cause sa fille.
Le père s’installa sur une chaise au coin du feu. La fillette s’installa sur ses genoux.
« Alors, quelle histoire dois-je te raconter, mon enfant ?
-Celle que vous voulez, papa !
-Bien, bien, bien…Par un hiver particulièrement froid, il y a de cela quelques années, j’étais en mission pour le Roi, dans quelques contrées profonde de notre cher pays. Je ne voulais pas quitter ta mère, mais je devais obéir aux ordres du Roi. Je logeais dans un hôtel à la campagne, et un matin, alors que je mangeais, un coursier vint me remettre une lettre. C’était la femme de chambre de ta mère, qui annonçait que sa maîtresse avait eu ses premières contractions. Réfléchissant au temps qu’avait du mettre le coursier pour venir, j’en conclus qu’elle devait à ce moment même donner naissance à notre enfant…
-Moi ! , cria Victoire
-Chut, laisse moi finir…Donc, ne pensant qu’à ce petit bébé qui venait au monde, je fis aller chercher mon cheval, et partis sur le champ. Il neigeait et le froid me glaçait le sang, mais je n’y faisais pas attention. Le coursier devait prévenir le roi que j’avais quitté mon poste. Ce n’est qu’après plusieurs heures que je posai enfin le pied sur le sol. Je courrai dans les escaliers, criai, poussai les pauvres domestiques qui se trouvaient sur mon passage, et arrivai, enfin, devant la chambre de ta mère. L’on me dit que je ne pouvais entrer, que le père devait attendre que le bébé soit né pour le voir. Je menaçai de tous les mettre à la porte s’ils ne me laissaient pas entrer, et lorsque je passai la porte, la dame de chambre tenait un magnifique bébé dans ses bras. Je passai les jours suivant à admirer cette toute petite fille, que nous avions décidé d’appeler Victoire. Tous les hommes rêvent d’avoir un fils, pourtant, j’étais le plus heureux des hommes. Alors, je décidai d’élever ma fille comme un petit garçon. Je décidai de lui apprendre à monter à cheval, à tenir des conversations sur la politique, la société, les arts…On me le reprocha souvent. Ta mère n’était pas d’accord, mais je n’écoutais pas ses reproches. Je voulais que ma fille soit intelligente. Et heureuse…

Heureuse…Quel hypocrite. Comment veut-il que je sois heureuse avec un vieux veuf ? Pourquoi ne m’a-t-il pas laissée choisir mon époux ? Bientôt, je ne serai plus une jeune fille, je serai une femme. Quand je repense à mon enfance, je la regrette…L’innocence, les rêves d’une vie heureuse, sans nuages… Désormais, mon terrain de jeux est Versailles, et je dois y laisser de côtés les gamineries en tout genre. Là-bas, je me dois d’être aussi mature que les femmes de la cour. Anne d’Autriche était là pour moi, mais elle nous a quittés. J’ai eu la chance de pouvoir jouer et chanter dans ses appartements privés. J’ai eu la chance de côtoyer la mère de notre Roi. Heureusement, Evangeline de Comborn se montre très généreuse pour moi. Seulement, parfois, j’ai peur de la déranger et de paraître puérile à ses yeux. Mais je sais qu’elle saura m’aider pour que je vive bien mon mariage, et pour que je supporte mon futur époux. Mais j’ai peur. J’ai peur de ne pas résister à la tentation, et d’être infidèle à mon mari. La fidélité m’est si importante ! Mais ces temps-ci, je pense un peu trop à quelqu’un…

Le carrosse roulait à vive allure à travers les villes et les campagnes de la ville. Cela faisait deux jours que Evangeline de Comborn et Victoire de Noailles voyageaient. Elles rentraient à Versailles. Fuyant le froid et les gelées hivernales, elles avaient décidé de passer le mois de janvier dans le Limousin. Le retour était pénible. Victoire ne pensait qu’à son futur mariage, ce qui l’empêchait d’engager la conversation, ou même de répondre à sa compagne d’infortune. Cette dernière se plaignait volontiers, et Victoire ne faisait que sourire poliment à ses remarques acerbes. La jeune fille regardait rêveusement dehors. Les paysages défilaient à vive allure, la rapprochant toujours un peu plus de Paris, de Versailles, de son futur époux. Elle savait qu’un jour, elle quitterait ses parents pour vivre avec lui. Lui, sur qui elle ne pouvait toujours pas mettre un visage, une voix, une allure...Lui, ce parfait inconnu. Le carrosse s’arrêta, permettant aux voyageuses de réveiller leurs membres endoloris. Elles descendirent toutes deux, et Victoire observa Evangeline qui s’éloignait du carrosse. Quelques minutes plus tard, elle se décida à la suivre, et aperçu, de loin, un corps par terre. Un cheval se trouvait là. Victoire adorait les chevaux. Mais l’effroi succéda à la joie lorsqu’elle vit le cocher qui portait le corps. Le blessé fut déposé dans le carrosse, face aux voyageuses. Victoire passa le reste du voyage à l’admirer. Elle se sentait honteuse, mais ne pouvait dévier son regard de ce bel inconnu. Elle aurait voulu caresser ses belles boucles soyeuses, mais se retenait. Jamais elle n’avait vu un homme aussi beau. Et soudain la tristesse l’envahit. Jamais elle ne pourrait aimer un homme de cette sorte. Celui lui était interdit. Elle devait aimer son mari, et personne d’autre. Elle espérait qu’Evangeline avait décidé de reconduire cet inconnu chez lui, pour ne plus jamais le revoir. Il en serait mieux ainsi. Mais sa protectrice en décida autrement. Versailles n’étant pas un endroit pour les blessés, l’inconnu sera conduit à l’hôtel des Noailles jusqu’à ce qu’il se réveille. L’hôtel était vide, mis à part les domestiques. L’on décida d’installer le blessé dans une chambre, et l’on appela tout ce que l’on trouvait de médecins à Paris. Tout cela avait attisé la curiosité de la jeune fille, qui en parlait régulièrement avec sa protectrice. Toutes deux voulaient savoir qui était ce bel homme aux boucles soyeuses.
Quatre jours plus tard, les deux jeunes femmes trouvèrent des réponses à leurs questions. Le jeune homme se présenta comme étant baron de Beaumont. Les deux jeunes gens furent présentés, mais Victoire n’osait rencontrer le regard de celui qu’elle avait tant admiré. C’était la première fois qu’elle ressentait quelque chose de cette sorte…Elle-même ne savait définir ce qu’elle ressentait. Mais elle ne voulait pas avouer que son cœur battait plus vite lorsqu’elle était face à lui, tout simplement parce qu’elle n’avait pas le droit d’aimer quelqu’un d’autre que son mari.



Si j’avais su ce qui m’arriverait, certainement, je ne l’aurai pas cru. Mon rêve s’est réalisé. J’ai fait un mariage d’amour. Même si pour le moment je ne connais pas beaucoup mon mari, je sais que je l’aime. C’est indescriptible. Comme aurai-je pu deviner que ce bel inconnu m’était promis ? J’ai l’impression de voler sur un petit nuage, tant je suis heureuse. J’aurai peut-être préféré un mariage un peu plus fastueux, mais c’était très bien. D’autant plus que les rois de France et d’Angleterre ont accordé leur bénédiction ! Quel honneur pour moi ! Ma vie d’épouse ne fait que commencer !

« Plus bas la révérence, plus bas. »

► Emma
► 17 ans
► RP le week-end, petits passages dans la semaine
► Code Bon (by Steph)
► Vive Versailles

Et voilà, j'ai fini ma fiche ! Je n'ai pas écrit des pages et des pages, mais à 16 ans, généralement, on a une vie peu remplie. Et puis, j'avais peur d'écrire des choses en contradiction avec des événements passés etc...donc j'ai écrit ce dont j'étais sûre. j'espère que ça plaira

Je trouve ça déjà bien, pas besoin parfois d'écrire des tonnes et des tonnes puis, tu as raison, à 16 ans on n'a pas la science infuse ! Mais moi j'aime en tout cas !

Oh, dans ton profil, génère ton humeur versaillaise et remplis la s'il te plait !

Je valide et si Thomas a quelque chose à redire, il te le fera savoir au pire !
Tu peux passer à la gestion et puis bien sûr jouer !
Bon jeu