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 Une rencontre [Pv Juliette]

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MessageSujet: Une rencontre [Pv Juliette]   Une rencontre [Pv Juliette] Icon_minitime29.04.10 14:52

    Charles avait passé la nuit à veiller une jument qui devait mettre bas. Le printemps avait montré le bout de son nez et les juments le sentaient. Mais la jeune poulinière n’était pas bien depuis plusieurs jours. Charles voyait que le poulain était plus gros que prévu et la jument était très fatiguée, il avait peur qu’elle ne veuille pas faire le travail et qu’elle préfère se laisser mourir. La jument en question était une bête magnifique de race espagnole avec une robe blanc mouchetait de gris. Elle avait un cœur d’or mais elle n’était pas très téméraire. Charles avait donc décidé de rester avec elle cette nuit en supposant que la mise bas allait avoir lieu. Charles était un expert en la matière, il avait vécu toute sa vie avec des chevaux donc pour lui prévoir une naissance ce n’était pas plus compliquer de faire cuire un poulet. Bref Charles avait dormit dans la paille pendant la moitié de la nuit jusqu’à ce que la jument le pousse pour le réveiller et entame le travail.
    Charles fit appeler le vétérinaire sur le champ et aida la poulinière à mettre au monde son poulain. La délivrance ne fut pas de tout repos, ce fut long et douloureux pour la jument mais Charles fit son possible pour l’aider du mieux qu’il pouvait. Une fois le poulain entièrement sorti, il laissa faire la nature et se recula pour que la mère s’occupe de son petit, le lèche, le soigne et l’aide à se lever.
    Le vétérinaire arriva peu de temps après la naissance et avec Charles ils surveillèrent que tout se passe comme prévu. La nuit fut courte donc pour Charles qui dut s’occupait du poulain pour les soigne de base. Il était environs 6 heure du matin quand il eut enfin fini. Il avait un léger sourire de soulagement en sachant que tout s’était bien passé.
    La journée ne faisait que commencer mais Charles avait encore beaucoup à faire, nourrir, soigner et travailler la cavalerie. Il chercha des yeux les palefreniers pour organiser la répartition des tâches. Etant maître écuyer il avait sous ses ordres quelques personnes de confiance. Il vit arrivé l’un d’eux et lui demanda ou était les autres. Le garçon lui répondit qu’ils étaient partis chercher de l’eau et de la paille pour la journée. Charles était ravi de l’initiative, il demanda donc à celui-ci de nourrir les chevaux et de veillait sur le poulain. Il le chargeait du travail quotidien et prit congé.
    Charles se rendit chez lui et fit sa toilette avec le peu d’eau qu’il avait. Il se débarbouilla le visage et le torse avant d’enfiler une chemise propre. Il prit une miche de pain et une pomme pour le déjeuné. Les temps étaient durs pour le peuple, bien sûr il était mieux lotis puisqu’il faisait partir du peuple qui vivait à la cours mais ce n’était pas pour autant qu’il mangeait à sa faim ou qu’il pouvait se laver avec du savon. Charles décida ensuite d’aller voir le jardiner pour lui demander quelques fleurs pour apaiser un cheval qu’il devait travailler dans l’après-midi. C’est donc plus ou moins propre que l’Ecuyer prit la direction des jardins.
    Une fois là bas, il tourna dans quelques allées sans trouver la moindre présence. Certes il était tôt, le soleil montrait à peine le bout de son nez mais un jardiner devait être présent tout de même. Le jeune brune soupira puis entendit quelques bruits derrière lui. Il se retourna mais au lieu de voir la personne qu’il cherchait, il se trouva en face à la Marquise de Bourges. Une femme superbe, aux longs cheveux bouclés d’un roux cuivré avec des reflets d’or. Charles ne put s’empêchait d’avoir le souffle coupé devant tant de beauté. Ses yeux perçant et si charmant observant avec grâce tout ce qui se passait. La première fois que Charles avait vu la Marquise, elle ne l’avait pas remarqué mais lui n’avait eut d’œil que pour elle. Dés qu’elle était là, il ne pouvait pensée qu’à elle. Elle l’avait subjugué et il ne demandait qu’une chose apprendre à la connaître.

    Bonjour Madame la Marquise

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MessageSujet: Re: Une rencontre [Pv Juliette]   Une rencontre [Pv Juliette] Icon_minitime29.04.10 17:13

    La vie de noble était définitivement meilleure que la vie de paysanne, Juliette Charlotte l’avait comprit très vite, bien plus vite que les autres certainement même si elle savait qu’a Versailles ont était espionné, manipulé, volé et empiété rien ne pouvait lui faire changer d’avis, non rien. Qui aurait pu croire à son âge d’enfant que Juliette Charlotte boirait un jour du chocolat chaud en compagnie de la reine devenue son amie, tant de choses qu’elle-même avait espérait penser sans jamais vraiment y croire. Juliette Charlotte était devenue une parfaite noble, avec la prétention des nobles de naissance en moins et avec beaucoup plus de gentillesse, d’ailleurs elle n’avait pas oublier sa mère, sans qui elle ne serait pas là car son beau père, le mari de celle-ci l’avait fait devenir en quelque sorte noble, après son véritable père l’avait légitimé. Définitivement Juliette c’était fait à son nouveau statut de marquise et baronne. Néanmoins elle reçut une lettre de sa mère, tard le soir alors qu’elle écrivait, elle aussi à l’une de ses correspondantes espagnoles, car rappelons-le, Juliette Charlotte savait malgré son peu de naissance parler plusieurs langues. Dès qu’elle vit le cachet, elle se rendit compte que c’était à coup sur sa mère qui lui écrivait, elle redouter les écrits de son beau-père, celui-ci l’avait toujours beaucoup trop aimer et elle avait toujours trouver en lui les aspects les plus dégoutants de l’homme. Elle ouvrit donc l’enveloppe et vit sans stupeur l’écriture, grossière et paysanne que sa mère découvrait, son mari, le fameux beau père avait finit à apprendre à son épouse comment écrire, ce qu’elle n’avait jamais appris puisqu’elle était paysanne de naissance. Juliette Charlotte trouvait l’écrit de sa mère touchant mais les mots qu’elle lui écrivait était pour une fois beaucoup plus directifs que d’habitude :

    « Juliette Charlotte

    J’ai reçu votre écrit me faisant part de votre arrivée à Versailles, quelle magnifique ville, permettais-moi de vous dire que vous avez beaucoup de chance de résidez en ces lieux. Je sais aussi que vous avez fait preuve d’adresse pour vous faire légitimer, je trouve cela fort honorable et je ne sais pas comment vous avez fait pour trouvez en vous, l’intelligence et la témérité que je n’ai pu, hélas, vous inculquer. Il me semble néanmoins que vous n’êtes ni fiancé, ni marié, je vous connais suffisamment pour savoir que vous n’êtes pas du genre à choisir votre époux à la légère mais vous devez savoir qu’il vous faut choisir un homme riche et noble, bien plus que vous l’êtes avant que votre beauté se fane. N’oubliez pas d’agir de vos charmes car n’oubliez jamais que votre beau-père et moi pouvons offrir au marié une dote à la valeur de sa noblesse. Je vous donne de l’espoir dans cette tache et vous transmet beaucoup de mon affection de mère. »

    Comme ci c’était la meilleure chose à faire que de lui rappelez encore une fois qu’elle devait trouver un mari très beau, très intelligent, qu’elle aime et qui soit noble. Riche ne pourrait pas non plus faire de mal, mais où allez telle le trouver cet homme, elle qui avait toujours jurer de choisir son mariage par le cœur et non par la raison….Elle s’endormit avec la lettre à la main, comme ci la nuit allait lui donner une réponse mais elle fut bien vite réveillez par Madame de Courtages qui poussait des hurlements, sa première dame d’honneur chétive et timide portait néanmoins un gros ventre depuis quelques temps, rien que l’idée que Madame de Courtanges, à peine 16 ans est pu concevoir cet enfant avec un homme d’une soixantaine d’années, gros, ideux et pervers la dégouter au plus haut point. Juliette Charlotte se leva d’un bond lorsqu’elle entendit le cri timide de la jeune femme, elle souffrait visiblement et son mari n’était pas là, trop occuper à la taverne surement. Juliette Charlotte ainsi que sa seconde dame d’honneur Madame de Saint-Onge aidèrent la jeune femme, la petite fille comme l’appelait Juliette Charlotte à mettre cet enfant au monde. Le médecin au moment ou le fœtus sortait, comme sa mère l’enfant était chétif et petit. Madame de Courtanges semblait satisfaite et Juliette Charlotte fut marquer par la phrase « Un garçon, me voilà soulagé »
    Comme lorsque chaque garçon naissait on enfila les plus beaux habits, on mit le plus de maquillage possible pour accueillir l’heureux enfant que Dieu ferait devenir homme un jour afin de prendre la place de son père. Le père et la mère de l’enfant baptisé Jean portait l’enfant en l’air dans une sorte de panier et tout les nobles se pressèrent bientôt autour d’eux pour voir « le futur baron ». Juliette Charlotte craignait malheureusement que « le futur baron » ne vive pas bien longtemps étant donné sa force physique. Elle s’éloigna un peu du convoi d’euphorique qui chantait à tue tête et vit un homme, qui semblait être du peuple, elle ne le reconnu pas vraiment, par gentillesse mais avide de curiosité, elle répondit poliment :


    « -Bonjour, qui êtes-vous pour connaitre mon titre ? »

    Elle était intrigué, peut être que c'était quelqu'un de son passé qui voulait ternir sa réputation, à vrai dire elle l'ignorait, peut être qu'elle l'avait déjà croiser par si ou par là, mais il y a tant de gens à Versailles. Elle voyait en ses habits que ce n'était pas un paysan de son village, il était trop bien habillé pour cela mais ce n'était pas un noble non plus, son habit était vraiment trop miséreux pour être celui d'un noble.
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MessageSujet: Re: Une rencontre [Pv Juliette]   Une rencontre [Pv Juliette] Icon_minitime29.04.10 18:17

    Charles n’avait pas du tout entendu, ni vu la petite troupe surexcité par la naissance d’un enfant. Il était trop dans son monde. Charles était du genre rêveur, un peu tête en l’air. Il avait souvent l’esprit ailleurs, il pensait aux chevaux, aux exercices qu’il devait leurs faire faire, aux malades et aux poulains. Charles était né dans une famille de paysans, il avait eut l’occasion d’entrée à Versailles grâce à l’ancien maitre écuyer. Ce dernier l’avait embauché et lui avait apprit pas mal de chose, comment s’occuper des chevaux bien entendu mais aussi lire et écrire. Certes ce n’était pas le point fort de Charles mais il aimait lire, il lisait lentement et méthodiquement. Il n’avait pas de livre en sa possession, il les empruntait à Marine d'Artagnan, son mari était mousquetaire et il avait beaucoup de livre. Charles s’efforça de rester de marbre, très courtois et très polis mais son cœur et ses yeux flambaient devant la jeune femme. La Marquise lui répondit et lui demanda d’où il la connaissait. Il se trouva fort gêné puisque c’est à force de demander qu’il avait apprit son identité. Cela faisait fort impolie d’avoue qu’il s’était renseigner mais d’un autre côté c’était mal vu de ne pas répondre à une question. Il devait trouver une parade mais il n’avait pas vraiment le temps d’y réfléchir.

    Pardonnez mon insolence, j’aurais du me présenté. Borqueaux Charles Maître écuyer du Roi. Je vous ai vu plusieurs fois et j’ai donc apprit votre rang.

    Charles ne savait pas trop si c’était courtois ou bien séant de sa part de parler autant. En général avec les nobles, il vaut mieux se taire. Il reprit une attitude modeste et ajouta dans un murmure.

    Excusez mon dérangement, je ne voulais pas vous importuner à un moment si important.

    Il baissa la tête en guise de salue et recula légèrement. Cela ne se faisait pas de partir sans y être invité surtout pour un paysan comme lui. Il devait donc attendre un signe de dadin ou qu’elle lui tourne le dos pour pouvoir partir. A cet instant, il ne pensait plus aux chevaux ou au jardiner. Il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une attirance inexplicable pour la jeune femme. Elle devait avoir le même âge, elle avait l’air intelligent et assez discrète. Ses vêtements étaient somptueux, comme tous ceux des nobles. Charles ne comprenait pas ce qui l’attirer, ce elle était charmante et belle mais il ne la connaissait même pas. Il ne pouvait pas détacher ses yeux d’elle, il essayait tant bien que mal mais son regard ne pouvait se baisser. Son cœur battait la chamade et il sentait ses mains tremblantes dans son dos. Tant d’émotions devant une créature, il était impuissant face à elle. Comment est possible d’être obnubiler par une personne qu’on a croisé trois fois.
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MessageSujet: Re: Une rencontre [Pv Juliette]   Une rencontre [Pv Juliette] Icon_minitime30.04.10 20:53


    Juliette Charlotte se demandait comment il s’appelait car elle avait bien vu que c’était un paysan, en tout cas il en avait les origines, il semblait de plus avoir les mains sales. Elle aussi avait les mains sales quand elle était paysanne mais maintenant qu’elle était une parfaite noble, elle portait toujours des gants et une ombrelle comme pour affirmer qu’elle avait la peau d’une blancheur extrême et qu’elle était donc bien noble. A vrai dire, elle ne se rappelait pas de lui, elle se demandait où elle l’avait croiser. Il n’était pas mal, il était même presque beau s’il n’avait pas était vêtu d’une si grossière manière dont Juliette Charlotte n’était visiblement plus habitué. Il avait de jolis yeux bleu et des cheveux châtains, bruns. Néanmoins les paysans en ce moment, Juliette Charlotte avait de plus en plus de mal à les supporter, non pas qu’elle était contre eux, elle était fille de paysanne elle-même mais elle c’était faite agresser 3 fois par des paysans qui cherchait à lui dérober de l’argent. Comme ci c’était elle qui en avait le plus, d’accord elle avait gagné au jeu une somme important qu’elle avait réinvesti dans des robes, accessoires et éventails mais elle n’était pas du genre à cacher dans une boite, un coffre derrière un tableau un paquet de pistoles ou d’or. Juliette Charlotte se demanda pourquoi lui, l’écuyer du roi, était venue la voir, elle n’avait pas besoin de chevaux, enfin par pour le moment. Juliette Charlotte utilisait beaucoup de carrosses souvent à quatre chevaux mais n’en avait jamais monté, elle était parfois peu habille pour ce genre de sport et ne savait pas si ce genre de loisir était digne d’une noble de la cour de France, amie de la reine. En tout cas, elle avait visée juste, malheureusement Charles était bien un paysan, un paysan de la cour de France peut être mais un paysan quand même. Juliette Charlotte accordé peu d’importance à la convenance que devez avoir un paysan en présence d’une noble, sinon, elle lui aurait fait remarqué qu’il devait lui faire une profonde révérence et attendre qu’elle lui donne l’autorisation avant de lui adresser la parole. Elle espérait néanmoins qu’il se comporte d’une façon plus délicate avec les nobles plus importants sinon son poste de maitre écuyer du roi partirait rapidement aux oubliettes. Lorsqu’il se présenta, elle décida d’en faire autant et répondit donc :


    « Je m’appelle Juliette Charlotte de Bourgogne, fille du duc de Bourgogne, je suis marquise de Bourges et Baronne d’Avalon. Et la prochaine fois si vous voulez me demandez quelque chose, faites le directement, les rumeurs de la cour seront, vous le verrez, vos pires ennemies »

    Cette dernière phrase n’était pas méchante mais plutôt gentille, c’était une sorte de conseil amicaux et puis après tout si il y avait quelque chose à demander c’était mieux en effet qu’il vienne directement vers elle. Juliette vit qu’il semblait vouloir partir, à vrai dire elle en avait mare de suivre le petit cortège de noble qui présentaient fièrement un bébé qui venait à peine de voir le jour. Elle répondit donc, comme pour le retenir oubliant ses excuses :

    « Alors comme ça vous vous occuper des chevaux de sa majesté ? »

    Oui, elle prêtait attention à lui, elle savait que cela ferait parler d’elle dans tout le château, elle dirait que c’était encore un paysan qui lui réclamait titre, mariage, bijoux et argent. A la cour, on savait l’attachement presque mal sain que la marquise avait pour les gens du peuple et les personnes qui ne savaient pas qu’elle était fille de paysanne et de comte légitimé finissait par se demander pourquoi.


    « Peut être que je vous embête avec ces questions, si vous désirez, vous pouvez prendre congé mais autrement, vous pouvez rester »
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