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| hector • "Tu seras un roi ... mon fils" | |
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| Sujet: Re: hector • "Tu seras un roi ... mon fils" 01.11.09 15:58 | |
| « Il était une fois ... » Les prémices d'une longue humiliationles mauvais choix entraînent des conséquences que l'on ne voulait passionnantRemontons le temps il y a environ un siècle. Une éternité en somme. Revenons en août 1572, sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame. Oui sur le parvis et non dans la cathédrale. Marguerite de Valois épouse, contre son gré, Henri de Navarre. Elle ne l'aime pas et n'arrive pas à se résoudre à épouser un souverain d’un résidu de royaume. Elle est catholique et lui protestant, il ne peut donc se marier dans une église. Ainsi les protestants peuvent aussi assister à la cérémonie. La princesse de dix neuf années ne sourit pas, ne veut pas se forcer à faire plus que le nécessaire à ce mariage. Il faut dire qu'elle avait vécu une belle idylle avec le Duc de Guise, lui aussi s'appelant Henri mais lui haïssant ces protestants, hérétiques selon lui. Une union donc inenvisageable. Et voici qu'elle épousait un autre Henri, un protestant. Le sort peut être cruel non ? Il faut savoir que Guise est le premier d’une longue série d'amants prêtés à Marguerite. Il est vrai que la princesse a reçu une éducation soignée et possède toutes les qualités pour briller à la cour, à commencer par son éclatante beauté avec sa chevelure ondoyante et ses yeux sombres emplis d'un caractère bien trempé. Rien à voir avec l'autre avec sa barbe en pointe complètement ridicule. Et pourtant, elle allait l'épouser … Les fêtes durèrent trois jours, autant de temps d'ennuis pour elle. Ainsi commença leur union politique. En 1585, alors que la guerre reprend, Marguerite, rejetée par sa famille comme par son mari, rallie la Ligue, qui rassemble les catholiques intransigeants et est hostile aussi bien à Henri de Navarre qu'à Henri III. Elle prend possession d’Agen, ville faisant partie de sa dot et dont elle est la comtesse, et en fait renforcer les fortifications. Recrutant des troupes, elle les lance à l’assaut des cités alentour. Mais, las des exigences de Marguerite, les Agenais se révoltent et s’entendent avec le lieutenant du roi. Marguerite doit fuir précipitamment. Elle s’installe alors au château de Carlat, dont elle est propriétaire. Elle y tombe malade. Le gouverneur de la forteresse entre en conflit avec son amant, qu'elle a nommé capitaine de ses gardes et qui sera par la suite tué par ordre du roi. Elle doit repartir, au bout d'un an, en raison de l’approche des troupes royales. Elle veut trouver refuge un peu plus au nord de l'Auvergne, au château d’Ibois, qui lui a été proposé par sa mère. Mais elle s’y retrouve assiégée par les troupes royales qui s’emparent de la forteresse. Elle doit alors attendre près d’un mois que l’on statue sur son sort. Henri III décide finalement de l’emprisonner dans un château qui servit de prison sous Louis XI. En août toujours, mais cette fois-ci en 1589, son frère Henri III est assassiné en son château de Saint Cloud. Et là tout bascule. Les seuls Valois sur le trône ne sont pas français et le seul héritier est Henri de Navarre, descendant du roi Louis IX selon la loi salique. Elle devient donc Reine de France, une Valois et un Bourbon. Marguerite ne l'aime toujours pas et peine à lui donner un héritier vu qu'elle reste enfermée. En 1593, Marguerite renoue avec son mari qui, pour consolider son pouvoir, souhaite se remarier pour s’assurer une descendance légitime. Les arguments ne manquent pas pour appuyer l’annulation du mariage : consanguinité, contrainte exercée sur la mariée, stérilité... Et après de nombreuses négociations, le mariage est annulé en décembre 1599. C'est là que tout se complique. Marguerite est enceinte et le découvre en novembre, Dieu sait par quel miracle cela s'est produit mais le fait est bien là, elle attend enfin un enfant. Henri ne la croit point et elle est contrainte de quitter la demeure royale avec sa progéniture dans le ventre. De bons rapports se rétablissent alors entre les deux anciens époux et le monarque est forcé de constater que son ancienne épouse grossit au fil des mois. Mais il est trop tard, il prévoit déjà un autre mariage, cette fois-ci avec Marie de Médicis. Henri ; Sachez, madame, que je veillerais sur cet enfant et que je veillerais qu'il ne manque à rien. Marguerite ; Mais cet enfant est le vôtre, un légitime ! Point un bâtard ! Henri ; Il l'est du point de vue de la loi. Marguerite ; Je vous ferais payer votre déshonneur ! Plusieurs fois, elle chercha à faire disparaître cet enfant, presque à en devenir folle de voir que chaque chute ou coup ne faisait rien, l'enfant était bel et bien accroché. Un fils naquit fin août 1600, qu'elle baptisa Henri. Mais épuisée par ses longues nuits de folie et l'accouchement difficile, sans compter qu'elle lui rappelle trop l'humiliation que lui infligeait son monarque d'ancien mari, elle ne veut point voir pour l'instant l'enfant. Il est alors confié à sa nièce, Antoinette et à son époux Jean-Guillaume. Ils l'élevèrent comme le leur jusqu'à leurs successives, en 1609 et 1610. Le petit Henri est rendu à sa mère qui a son tour meurt en 1615. A 15 ans, Henri est presque livré à lui-même jusqu'à ce que le frère de sa mère adoptive Antoinette, François comte de Vandémont et futur duc de Lorraine décide de le prendre sous son aile. Ballotté de familles en familles, Henri voue une haine incalculable au pouvoir en place, sa mère lui ayant raconté son histoire, preuves en main signée de Henri IV lui-même ! Il était fils de France et voulait son dut ! Il n'a que 17 ans lorsqu'il se présente à la Cour de France. La ressemblance à sa mère et si frappante que Marie de Médicis le fait aussitôt mettre en consigne en Lorraine, chez sa nouvelle famille. A deux reprises, il retournera à Paris et tentera quelques coups contre le jeune Louis XIII. Entre temps, il avait trouvé une épouse, Nicole de Lorraine et lointaine Valois, peu après sa séparation avec Charles de Vandémont. Le mariage fut vite consommer puisque Hector pointa son nez en hiver 1636. Quelques années viendra aussi Catherine, une fille dont il se serait bien passé. L'éducation à coup de vengeancedevenir roi, c'est par la sang et par le sensHector avec sept ans lorsque Louis XIV monta sur le trône. Ile commençait vraiment à comprendre les paroles de son père au sujet des Bourbons et de cette dynastie régnante sans en avoir le droit. Henri ; Une grotesque mascarade, cet infant ne mérite ni son titre ni son trône. Même les rues de Paris seraient infâme pour toute cette famille et ces fidèles en violine devant leur soit-disant Roi. Je suis le Roi ! Et toi Hector, je t'interdis de penser le contraire ! Hector ; Oui, père. Ce genre de discours, le jeune garçon en entendit pendant toute son enfance. Lui ne pouvait pas vraiment jouer dans les couloirs. Il avait une éducation digne d'un Dauphin. A lui de découvrir les joies de l'histoire, la géographie, le latin et apprendre par cœur la généalogie des Rois. Pour faire plaisir à son père, Hector lui récitait ses leçons le soir avec le dos droit et le menton relevé car « c'est comme ça que se promènent les rois! » selon son père. Il voulait lui faire plaisir, il voulait se montrer digne de cette tâche. Puis il se prit au jeu, le garçon avait la même vision que son père, lui aussi serait Roi, monterait sur le trône ! Son père ferait remonter les Valois ! Quoique, Hector, à l'âge de neuf ans, posa une question. Hector ; Père, puis je vous poser une question ? Henri ; Bien sûr. Les questions ont de l'intérêt seulement si elles sont intelligentes. Hector ; Vous m'avez souvent parlé de rétablir la dynastie Valois et bien que je sois d'accord avec vous … Mais le Roi Henri IV n'était-il pas Bourbon ? Il se prit une gifle monumentale, son père était dans une colère folle, il détestait qu'on lui rappelait qu'il avait ce sang impur, cet indigne ancêtre qui n'aurait jamais du monter sur le trône et aurait du croupir dans sa prison de Vincennes. L'enfant ne savait pas que cette haine allait si loin, jusqu'à frapper ce petit être blond au bord des larmes d'avoir été corrigé alors que juste avant, son père le lui avait autorisé. Henri ; Jamais tu ne dis ça ! JAMAIS ! Son sang ne compte pas, mets toi cela dans le crâne ! Et cesse de pleurnicher comme cela, tu es un homme et qui plus est un Prince de Sang ! Ta sœur le peut, elle est une femme mais toi non ! Et gare à toi si je te reprends à pleurer ou à nous prendre pour ces … hum, vas dans ta chambre ! Et la tête haute je te prie !! Pauvre enfant, obligé de relever la tête et de ravaler ses larmes puisque toutes les paroles de son père faisaient office d'Évangile. Alors dans sa petite tête, il nota à lui-même de ne plus pleurer, de rendre fier son modèle et de rejeter en bloc la dynastie Bourbon. Et alors qu'il se dirigeait dans sa chambre du château de Saint Sixte en Lorraine, là où son épouse venait et que la richesse d'Henri avait permis de l'acquérir. Vieux château datant de 1350, pas bien grand mais où les couloirs semblaient interminables. Et lorsque sa sœur, dont les longs cheveux blonds faisaient penser à une cascade d'or, lui fit un sourire mauvais de petite peste, il lui lança le regard le plus dur qu'un petit garçon put faire, de quoi lui faire baisser les yeux. Plus tard, il la fera se marier à un homme puissant mais aussi laid et débile. Ou alors un vieux pervers pour qu'elle comprenne qu'elle ne devrait jamais sous-estimer son aîné et qu'elle regrettera à jamais de se moquer de lui. Si on lui avait appris à monter à cheval depuis sa plus tendre enfance, les cours d'équitation devinrent quasi quotidiennes. Cela n'était pas pour lui déplaire, Hector adorait la campagne et galoper dans les champs, gravir les collines, observer les paysages, se sentir maître de l'espace qu'il parcourait, se sentir royal. Les cours de dressage lui plaisaient aussi car l'enfant devenu plus grand, avait une autorité naturelle se développait au fil des mois. Il savait donc maîtriser l'animal sans grande difficulté, ce qui impressionnait son professeur et le félicitait. Il vantait ses mérites auprès du père et ce dernier venait assister aux prouesses du fiston. Et en effet, Hector savait rester digne sur un cheval et le plier à chacune de ses volontés. Henri ; Je dois reconnaître qu'il se débrouille. Professeur ; Si Monsieur le permet, je dois vous avouer que je n'ai jamais eu élève aussi doué. Et d'Henri de sourire davantage, fier que son fils apporte quelques compliments. Il était un père dur et intransigeant, ne manquant jamais la moindre erreur pour qu'elle puisse être corriger. Il voulait un fils intelligent, bien fait, aimable et assez fort pour être roi. Il y réussissait petit à petit alors se permettait d'aller féliciter sa descendance à terre. Hector aimait ces marques d'affection, il les savait précieuses et rares alors il sourit et se laisser ébouriffer les boucles blondes. Maintenant, il fallait faire ses preuves aux armes. Le jeune homme, qui avait bien grandi malgré son jeune âge, était svelte et agile, deux qualités pour se battre. La technique était à améliorée mais l'effort était là, cela était un bon début. Au niveau des savoirs, il dévorait l'histoire et voulait toujours en apprendre plus sur l'Antiquité, là « où les hommes connaissaient le courage et n'avaient pas peur de se battre pour ce qui leur était juste » comme il dirait si bien quelques années plus tard dans une discussion avec Condé dans son château de Chantilly au détour d'une peinture. Car en plus, il apprenait l'histoire de l'art et s'en passionnait. Il ne savait pas tenir un pinceau mais savait dessiner au crayon, principalement des natures mortes et des bâtiments, mais il s'était fixé d'immortaliser un jour son père dans un portrait des plus justes qui soit. Au niveau artistique, il dansait magnifiquement bien, d'une grâce divine qui ferait sûrement pâlir d'envie Louis XIV, actuel roi et danseur hors pair lui aussi. Hector jouait quelques notes au clavecin grâce à sa mère mais rien de bien extraordinaire. Il préférait observer, voir, écouter selon les domaines artistiques. Sinon pour le reste, le garçon aimait écouter les récits de guerre, repérer où les batailles se sont déroulées d'un point de vue géographique, connaître les différents royaumes. Bref, il était un enfant intelligent et sage, posait des questions s'il ne savait pas, bref un bon élève. Pas comme sa sœur incapable de tenir sur une chaise plus de quelques minutes. Ils ne se ressemblaient pas sur ce niveau là mais avaient tous les deux ce goût du secret qui les rapprocheraient dans les années futures, mais pour l'instant, l'aîné méprisait sa cadette et celle-ci tentait de se venger par coups bas, ce qu'Hector déjouait la plupart du temps, il avait toujours un coup d'avance. Comme aux échecs, où il battait parfois son propre père d'ailleurs.
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| Sujet: Re: hector • "Tu seras un roi ... mon fils" 08.11.09 20:54 | |
| Les sorties du grand monde Et Paris qui bat la mesure …
Devenu beau jeune homme, apte à sortir en société, Henri emmena son fils dans les quelques endroits où il aimait se rendre. Comme traverser la frontière pour se rendre dans le Saint Empire, voir le Prince Électeur Charles 1e Louis du Palatinat. Bien long voyage mais fructueux en connaissances pour le jeune homme, dont les cours de langues ne lui serviront peu puisque tous parlent un français plus que correct. Il y appris les principes d'une autre Cour où son père vécut pour disparaître après une tentative ratée d'un coup d'État. Le jeune homme découvrit des amis de son père, hommes qui lui seront très précieux dans les années futures. Son père avait longtemps parlé de posséder le royaume de France mais ils n'avaient rien de tout cela et Hector n'avait jamais oublié la gifle monumentale qu'il avait pris de nombreuses années auparavant, il n'était pas question que cela recommence. Mais la réponse vint par hasard où, ne pouvant pas dormir, le jeune duc se promenait dans les couloirs jusqu'à entendre une conversation entre deux hommes aux voix familières. Son père et le Prince Electeur !
Henri ; Je vous dit que cela marchera, faites moi confiance. Charles ; Vous m'êtes un ami précieux Henri mais là vous m'en demandez trop. Après le fiasco de la dernière fois, je ne puis financer encore. Mais n'avez vous pas une quelconque fortune ? Henri ; Si, mais celle-ci est destinée à mon garçon et à la dot de ma fille. Ma famille a assez connu d'humiliations pour que cela continue. Cette fois-ci, cela marchera. Il ne me reste que quelques détails à façonner avec quelques amis français et ... Charles ; Ma réponse restera la même Henri. Non. Un siège fut repoussé avec une certaine violence. Hector s'écarta de la porte et retourna en courant dans sa chambre où il s'assit sur le rebord de l'immense lit. Ainsi donc son père manquait de financement puisque la fortune amassée leur reviendrait. Il comprenait mieux à présent l'exil et tout ce temps traînant … Il espérait fortement partir avec son père dans le royaume de France pour connaître ces fameux amis dont ils ne connaissaient les noms : Condé, Longueville, … Il irait avec lui, il avait besoin de voir du pays et aussi du monde, c'est ainsi que l'on se fait des amis et des réseaux. Dés le lendemain, ils repartirent pour Saint Sixte avant de se diriger vers Paris avec la mère et la sœur en plus, cette dernière était insupportable et ne cessait de jacasser ce qui mit son père en rogne et le sang lui montait aux joues. La petite s'arrêta net.
Quelques jours plus tard, Paris. Tous habillés comme il se doit, Henri conduisit sa famille chez ses amis, les Longueville. Chacun alla à ses occupations, Nicole surveillait Catherine en la gardant non loin d'elle et parlait avec la Duchesse de Longueville sur leurs progénitures et autres sujets. Les hommes s'étaient éclipses après qu'Henri présente son aîné à une petite assemblée qui lui firent poliment la conversation. Rien de bien intéressant, il avait tant entendu de Paris et le voilà avec de vieux aristocrates, tout sein dehors pour les femmes et tellement poudrées. Les hommes ne parlaient que de vieille politique, rien de bien palpitant mais le jeune homme sortait sa culture mélangé à une certaine insolence. Cela dura bien longtemps jusqu'à ce que sa mère vint, toujours sa petite sœur à bout de mains – pourquoi ne l'avait on pas abandonné sur le bord de la route celle-là ?– vint lui mettre dans les pattes une autre jeune fille, Marie de son prénom. Là non plus, il n'avait rien à lui dire que les convenances habituelles. Il ne cessait de répéter intérieurement que la vie parisienne était aussi ennuyeuse que celle de Saint Sixte. Les gens y étaient tristes, empêtrés dans des codes ridicules. Et son père voulait lui donner cela en royaume ? Là où les nobles grossissent par des gâteaux et fassent des concours de bons mots ? Non merci ! Il s'était assis avec la demoiselle et continuait sa conversation insipide lorsqu'une apparition que l'on attendait pas agrippa à Marie. Une petite fille qui n'avait pas l'air d'être de la descendance directe du Diable vint mettre un peu d'animation.
Hector ; Qui est donc ce petit lutin ? Gabrielle ; Je suis Gabrielle de Longueville, monsieur, et je ne suis pas un lutin. Hector ; Quelques années à peine et déjà un fort caractère. Gabrielle ;Vous ne vous êtes pas présenté pour votre part Hector ; Je suis Hector et vous êtes chanceuse, mademoiselle Gabrielle, je ne mange pas les lutins. Cette dernière phrase, dite en se penchant vers la jeune enfant, ignorant totalement la Marie entre deux, l'amusa et le fit sourire si caractéristique, en coin et malicieux qui ne le quittera jamais les années suivantes. Sans le savoir, ces deux là scellaient le début d'une longue amitié jusqu'à aujourd'hui. Finalement, cette journée ne fut pas si infructueuse, sa mère avait pu vanter la beauté de sa fille et pouvoir parler entre femmes, son père était souriant et avait apparemment reçu les financements nécessaires. Grâce à qui ? Jamais il ne le dira, ce qui conduira sous peu à sa perte mais ce n'était pas l'objet de ce jour. Hector avait découvert que toutes les filles de ce monde n'étaient stupides ni effrontées, il était certain que ce petit lutin aurait un avenir ...La guerre comme gloireElle forge les braves et le caractère.
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