► Âge: né le 7 août 1650, il a donc 16 ans
► Titre (ou profession): prince de Joinville, duc de Guise et de Joyeuse
► Origines: française
► Situation marital: fiancé
► Religion: catholique
► Orientation sexuelle: hétérosexuelle
► Groupe: noblesse française
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
- Oh quel beau carrosse !
- Avez-vous la dame qui passe la tête à la portière ? Elle doit être bien née !
- Et le jeune homme à côté ? Certainement son fils ! Un bon parti, assurément !
- Pensez-vous ! Il s’agit de mademoiselle de Guise et de son neveu. Le genre de compagnie que je ne souhaiterai pas au chien de mon pire ennemi !
- Pourquoi dites-vous cela ? Elle a l’air parfaitement convenable cette dame !
- La dame, cela va encore, la réputation de sa famille n’est plus aussi éclatante qu’autrefois mais au moins, elle sauve les apparences !
- Toujours célibataire, à son âge, c’est une pitié !
- Tous ses projets de mariage ont échoué les uns après les autres.
- Assurément, cette famille est maudite, il n’y a que regarder son neveu.
- Ce jeune garçon ? Allons vous médisez !
- Non, je sais ce que je dis ! Bien que ce petit ait de bonnes raisons d’avoir mal tourné ! Mais bon je n’aime pas les ragots !
- Mais enfin madame, racontez-nous au lieu de nous mettre l’eau à la bouche puis de nous laisser sur notre faim !
- Oui cela ne se fait pas !
- Non, je n’aime pas médire ! Surtout sur ce pauvre enfant ! Pensez donc qu’il s’agit de l’arrière-petit-fils du Balafré ! Vous savez, Henri de Guise qui fut assassiné par notre roi Henri le troisième !
- La famille devait être en disgrâce après un tel évènement !
- Eh bien peu de temps après, ils rattrapèrent l’honneur familial, son père fut même Grand-Chambellan de France ! Il a fait un beau mariage avec une Angoulême et a eu deux beaux enfants.
- Je ne vois pas en quoi ce garçon n’a pas eu de chance dans la vie dans ce cas !
- Mais laissez-moi terminer ! Donc, il est bien né dans une famille dont la réputation se refaisait et en était l’héritier, son avenir était assuré ! Et puis, quand il a eu quatre ans, son père participa au siège d’Arras où il fut blessé ! Il finit par mourir de ses blessures. Suite à cette tragédie, sa mère devint folle et passa définitivement de l’autre côté lorsque sa petite sœur mourut à son tour, un an plus tard !
- Mon Dieu, pauvre petit !
- Oui, sa pauvre mère vit dans son propre monde, elle ne comprend plus ce qu’on lui dit et ne semble jamais reconnaitre son fils lorsqu’il lui rend visite. Sa tante l’emmène souvent la voir mais j’ignore si cela sert réellement à quelque chose, c’est une épreuve douloureuse pour le fils et parfaitement inutile pour la mère. C’est là que mademoiselle de Guise commença à prendre soin de son neveu. Elle fut secondée par leur frère, Henri, l’ancien archevêque de Reims. Mais ce ne fut pas une bénédiction pour l’enfant : Henri a passé une bonne partie de sa vie à fuir, il a eu deux mariages, s’est chaque fois séparé rapidement de ses épouses et ce dans des circonstances plus que suspectes : on dit qu’il les maltraitait de façon si odieuse que les familles se sont battues pour obtenir le divorce, vous vous rendez compte ? Enfin bon, comme je vous le disais, je n’aime pas les ragots ! Bien sûr ce ne sont que des racontars mais tout de même…Par contre ce dont on est sûr, c’est que l’oncle était violent avec le petit. Il avait droit à une éducation à la dur : jamais de feu dans sa chambre en hiver, exercices physiques réguliers avec coups de fouets à la clé si jamais il n’était pas à la hauteur. Et il semble que s’il présentait quelques aptitudes physiques au départ, les mauvais traitements l’affaiblirent, il présente quelques handicaps à présent mais c’est surtout au niveau de l’esprit que les choses se sont gâtées.
- Dieu du Ciel, fallait-il que cet homme soit cruel !
- Croyez-le ou non mais il ne l’était pas et aimait son neveu plus que tout. Seulement, en grand militaire qu’il avait été, il pensait que son frère était mort à la guerre par faiblesse. Il voulait éviter qu’un jour la même chose arrive à Louis-Joseph. Quant à sa tante, tout le monde s’accordait à dire qu’elle le couvait trop, qu’elle le castrait presque. Étant donné qu’elle n’a jamais pu avoir d’enfants, c’est son neveu qui a reçu toute l’affection qu’elle avait à donner. Le pauvre enfant était balloté entre une tendresse exclusive presque malsaine d’un côté et la violence à l’état brut de l’autre.
- C’est pour cela qu’il tourne mal ?
- C’est ce qu’on raconte, même si, ainsi que je vous l’ai déjà dit, je n’aime pas les ragots ! J’ai entendu les servantes en parler entre elles ce matin ! Ce garçon est tout simplement odieux : il n’a de cesse de tourmenter son entourage. Il est intelligent malgré tout et un grand sens de la répartie mais il semble avoir mis celui-ci au service du Mal. Il agit ainsi avec tout le monde : les grands comme les serviteurs, tout le monde fors sa tante. Il éprouve à son égard une admiration sans bornes et lui sera toujours fidèle comme un chien.
- Quel singulier personnage ! Il ne doit pas avoir beaucoup d’amis !
- Eh bien détrompez-vous ! Il a toujours été médiocre avec les armes et pour tout ce qui est exercice physique mais néanmoins, il était brillant dans ses études et voue une véritable passion aux arts en général. Lorsqu’il aborde ce genre de sujet, il y met tant de passion que l’espace d’un instant, on peut aisément oublier quel homme atroce il peut être. Il a quelques amis qui apprécient tout simplement sa conversation ! Et puis, à ce qu’on dit, il ne décline jamais une invitation à faire la fête et n’est jamais le premier à quitter une taverne mais je n’aime pas trop médire là-dessus. Vous savez ce garçon est extrêmement fragile et à la première occasion, il finira comme sa mère. Sans compter qu’il tombe tout le temps malade, espérons qu’il puisse vivre vieux ! Heureusement, sa fortune est faite : il va bientôt se marier, sa tante lui a trouvé un excellent parti !
- Qui est la malheureuse ?
- La duchesse d’Alençon ! Mademoiselle de Guise et la duchesse douairière d’Orléans se sont mises d’accord, Elisabeth renoncera à son abbaye de Remiremont qu’elle a eu en héritage pour épouser le duc de Guise prochainement.
- Que Dieu ait pitié des âmes de ces deux pauvres diables !
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦
| ♦ Elisabeth d’Alençon fiancée détestée
Elisabeth et Louis-Joseph ont accepté de se marier uniquement par devoir mais aucun des deux n’est enthousiasmé par le projet. Au contraire, Elisabeth considère ce marriage comme une misalliance et ne manqué pas une occasion de le faire sentir à son époux. Quant à Louis-Joseph, il ne supporte pas sa peste de femme et ne supporte pas d’être séparé de sat ante même si c’est pour se rendre à la Cour. Ces deux-là n’ont pas fini de se faire du mal! |
| ♦ Prénoms Nom titre
bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien bla bla du lien |