Un jour, on a dit « Celui qui aspire à une vie paisible s'est trompé en naissant au XXe siècle. ». Le contredire ? Que nenni. Par ailleurs, il faut croire que la personne qui a un jour prétendu ne jamais avoir été paisible se ment à elle-même, nous l’avons tous été, un jour, nous nous sommes tous sentis en quiétude, inabordable, à un moment de notre vie, et l’endroit où l’on habite, notre entourage, y est pour quelque chose, et pas qu’un peu ! On peut dire que nous, habitants de Pasadena, sommes bien chanceux de vivre dans une ville de cette ampleur, une ville avec ses règles, son autorité, son taux de bien vaillance. De ses verdures innombrables, ses points écologiques impassibles, nous respirons cet air auquel aspire bien des personnes, cet air pure, une fois en plein cœur de l’Arroyo Seco, avoir visité la maison des Gumble, le musée Norton Simon, les jardins botaniques qu’on retrouve au bas de notre immeuble, rivaux des les véhicules et leur souillure. Nous avons de la chance, parce que nous habitons la ville du plaisir déni de tout péché, parce que chaque année, nous retrouvons la parade des roses, cette journée qui nous est tous si onéreuse, parce que nous pourrons assister au match de football annuel au Rose Bowl. Nous avons de la chance, simplement parce que nous nous apprécions, parce que nous nous complétons les uns les autres, parce que notre commune connaît un semblant de calme, de sérénité, de bon être. Nous avons de la chance, parce que nous vivons à Pasadena, là où la vie est belle, où l'été, le soleil brille sur les palmiers longeant le bord de mer. Quelques heures de routes et l'on peut se retrouver en haut, sur la montagne de Pintoresca. Là où plusieurs quartiers persistent, tous de style différents, des modernes, des plus classiques et d'autres intégralement vétérans. C'est ici, qu'on y allie amitié, convivialité, boulot et le stress qui va avec. Mais bien entendue, l'amour qui s'en suit toujours. |