François de Froulay
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, il va falloir le recollerCôté Lit: vide, au désespoir des mignons de MonsieurDiscours royal:
Fuis les honneurs et l'honneur te suivra Convoite la mort et la vie te sera donnée
► Âge : 25 ans
► Titre : Maréchal des Logis des Mousquetaires, Capitaine de la garde de Monsieur, Marquis de Lavardin
► Missives : 521
► Date d'inscription : 29/08/2011
| Sujet: Correspondance d'André de Froulay avec son fils le marquis de Lavardin 04.11.15 22:13 | |
| Pour les besoins de l’histoire, nous nous sommes contentés de sélectionner quelques paragraphes issus d’une lettre, envoyée par Monsieur de Froulay à son fils, le nouveau marquis de Lavardin en cet automne 1667, expliquant les choix faits et les relations entretenues par François de Froulay, marquis de Lavardin, par la suite. Mon cher fils,
C’est empli de fierté, mais aussi d’inquiétude à votre égard, que je prends la plume aujourd’hui. Marquis de Lavardin… Ce titre vous honore, et honore votre famille à travers vous. Vous êtes au fait de votre faveur, si proche de Monsieur, le frère du roi, qui récompense votre fidélité et votre courage à travers ce titre qu’il vous a fait conférer. Nous ne saurions vous dire, votre mère et moi-même, à quel point nous sommes fiers de l’homme que vous êtes devenu.
Cependant, à la lumière de ces récents événements, nous estimons qu’il est temps pour vous d’assurer votre rôle d’héritier, et ainsi d’assurer, en plus de la pérennité de notre branche de la famille de Froulay, celle de ce nouveau marquisat. Si jusqu’alors, les noms des jeunes femmes auxquelles nous avions pensé votre mère et moi-même, s’en tenaient à ceux des filles de nos amis et voisins, à la lumière de votre faveur, il vous est permit d’espérer plus haut lignage. Vous n’êtes pas sans ignorer les liens de madame votre mère avec la famille de Chevreuse, jeune lectrice de la duchesse une fois la Fronde passée. Cette dame a une petite fille, bâtarde, certes, mais dont le rang est dévalué par sa naissance hors des règles de notre sainte Eglise. Il serait de bon ton que, faisant appel à cette relation de votre mère, vous alliez vous présenter à la jeune fille, et la courtiser dans le but de l’épouser, cela va de soi.
Certes, votre lignage, notre famille, n’ont rien en commun avec une famille aussi puissante et bien en cour que peut a pu être les Chevreuse, mais votre changement de destinée et la bonne étoile qui brille au dessus de vous en la personne de Monsieur le duc d’Orléans ne peuvent qu’être de bons augures à cette entreprise, élevant ainsi notre branche de la famille à l’égale de celle de vos cousins. En cas de difficultés, nul doute que le duc pourrait certainement vous soutenir en cette entreprise.
Avec toute mon estime et mon affection,
Votre père,
André de Froulay |
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