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 Par ce sac d'or, je reste votre obligée madame !

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Rebecca Stuart


Rebecca Stuart

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Quelle question ? Au plus offrant bien sûr !
Côté Lit: On n'y fait pas comme chez soi et certainement pas son mari !
Discours royal:




Shine like a diamond

Âge : 24 ans
Titre : Comtesse of Rosyth, Duchesse of Richmond
Missives : 418
Date d'inscription : 30/01/2012


Par ce sac d'or, je reste votre obligée madame !  Empty
MessageSujet: Par ce sac d'or, je reste votre obligée madame !    Par ce sac d'or, je reste votre obligée madame !  Icon_minitime23.09.13 22:07

A l'attention de madame la princesse du Danemark,
7 avril 1667

Votre altesse,

La missive que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire m'a fortement surprise, je me dois de vous l'avouer. Comment ne l'aurais je pas été puisque je vous sais dans l'entourage de mon époux Morgan, et que vous me dites vous même être au fait de certaines choses sorties hors du cadre privé. J'ai mesuré malgré l'exquise tournure des mots qui sont les vôtres tout le mépris que vous me portez, par le ton de votre lettre. Alors oui, madame, souffrez que je m'étonne de recevoir de votre part ce quasi appel au secours.  Je ne vous cacherai point qu'il me plait de le recevoir, vous pardonnerez j'en suis certaine ce contentement tout personnel.  

Ainsi votre époux serait selon vous, la cible d'une créature peut-être plus vénale que moi. En existe t-il seulement madame puisque vous me couronniez durant de pénibles phrases, de sobriquets peu aimables quant à mon goût du luxe ? Mais admettons le madame puisque vous êtes la victime de cette aventurière, et que vous savez tout mieux que quiconque.  Donc, cette princesse Farnèse, cette Sofia di Parma aurait eu la fantaisie de vous dérober cet être cher à votre cœur ?

Que vous me jugiez par mon passé scandaleux et ce que vous nommez - les souffrances de mon mari - capable de rivaliser avec cette femme, devrait plaire à ma vanité. A vous dire vrai, c'est présentement le cas, j'ai entendu trop de bien de cette jeune femme pour la mépriser autant que vous le faites. Cela mettra quelques épices dans ma vie, que de défier cette demoiselle sur un terrain dont nous sommes - selon vos dires assez dédaigneux, je le crains - pour le moins incomparables. Et puisque vous me prenez par ce que vous savez être mon point faible : l'argent ... je veux bien me ranger à vos désirs.

Je vous sais gré donc de m'avoir fait quasiment l'inventaire des divers goûts de monsieur le prince, ainsi que de ce qui lui déplait pour mettre en place une meilleure stratégie que celle de notre ennemie. Soyez assurée qu'avec l'or que j'aie reçu de votre main si généreuse, je déplacerai des montagnes afin de séduire votre époux et je saurai me retirer dès que bon vous semblera de ce jeu, après avoir mis échec mademoiselle Farnèse. Car n'en doutez pas madame, c'est bien ce qui arrivera.

Je me rendrai à la cour de Nancy très prochainement, des affaires qui ne souffrent aucun délai me retiennent encore à Paris. Mais n'ayez aucune crainte à ce sujet, dès que je serai libérée de ces obligations, je me rendrai auprès de vous et de votre époux. Ne craignez également point que j'use de ce qui sera mon influence prochaine sur le prince, pour me glisser dans ses draps. Cette précision était superflue. J'étais et je suis fidèle à mon époux, quoi que vous en pensiez madame.

Dès que je prendrai la route, je ferai dépêcher un émissaire pour que vous annonciez mon arrivée à votre mari. Je ne doute pas que vous aurez d'ici là fait un portrait de ma personne plus qu'élogieux au prince, pour que notre plan se passe au mieux. Je ne doute pas moins quel sacrifice cela vous demandera, mais je n'aurai pas moi même l'outrecuidance de solliciter quelques écus de plus pour racheter votre hypocrisie.

Je reste et demeure madame jusqu'au moment de notre victoire commune, votre servante dévouée.

Rebecca of Richmond.
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