AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Benoît de Courtenvaux


Benoît de Courtenvaux

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Une fois offert et mis à lambeaux, il est pour l'heure tout entier à son roi.
Côté Lit: Je n'y tiens pas une collection ! Mais il n'est pas glacé non plus.
Discours royal:




ϟ La Main au collet ϟ

Âge : 32 ans et des poussiè... (Non pas ce mot maudit)
Titre : Marquis de Courtenvaux, Magistrat parlementaire et avocat
Missives : 371
Date d'inscription : 10/04/2012


La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît} Empty
MessageSujet: La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît}   La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît} Icon_minitime03.05.12 23:21

La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît} Tom10 La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît} Dessin10

Rp introductif à réponse unique

Benoît paperasses en main, assis sur un banc de pierre, patientait le retour d’Ali Remjay, son fidèle hindou. On ne pouvait pas réellement parler d’un sous fifre ni d’un ami, jamais quiconque ne pourrait remplacer Nicéphore à ses côtés. Mais peut-être pouvait-on le qualifier d’homme efficace, de recru intéressante, d’aide non négligeable. Objet ? Oh non, ce n’était pas dans le vocabulaire de Souvré. Certes, son collègue au sein du cirque, avait été hautement dupé par lui et tentait par tous les moyens de rembourser sa dette. A croire que le marquis de Courtenvaux ne réclamait la gratitude de personne, sauf celle qu’on ne lui devait pas réellement, car entièrement factice. Il ne lui avait été d’aucun vrai secours, mais avait besoin du sien. Comme tout homme, Benoît n’était pas un saint. Cet étranger avait été sacrifié sur l’autel de l’hypocrisie au nom de la raison d’Etat. Aujourd’hui, puisque Ali Remjay l’assurait chaque jour (cela en devait même pénible) de sa fidélité et du désir profond de lui rendre service, il l’avait pris au mot. Cela faisait à présent plusieurs semaines qu’il n’avait infligé aucun coup à ce Jean de Baignes. Cet ambitieux qui portait fort mal la robe de la pauvreté assurément. Ce démon qui osait consacrer sa misérable existence à Dieu. Benoît ne se serait jamais permis de songer en lieu et place du Très Haut, mais sans doute que ce dernier ne l’accueillerait point en son Paradis. Ce prétentieux entachait honteusement la dignité de prêtre. Un fratricide ! Sa soif de pouvoir était doublée d’un culot monstre. Benoît l’aurait méprisé s’il ne l’avait guère haï !

- L’homme pas là de la journée, mon frère !

L’hindou venait de faire son apparition derrière une rangée d’arbres. Il était fort essoufflé. Souvré se releva, l’œil brillant à cette annonce.

- En es-tu sûr et certain ? As-tu interrogé les voisins ?
- Non, mais à son chien, lui l’a dit.
- Un chien ?
- Oui mon frère, lui a dit : - A ce soir ma Jézabel.

Un animal ? Voilà qui pouvait contrecarrer ses plans. Ne désirait-il pas ardemment pénétrer dans la maison pour y fouiller à son aise ? Il avait dans son dossier de parlementaire le nécessaire pour forcer la serrure. Devant s’introduire dans plusieurs bâtisses pour sa couverture de Janus le contorsionniste, la chose était très aisée, un vrai jeu d’enfant. L’unique difficulté pourrait donc venir de ce gardien de maison inattendu. Enfin, il n’allait pas se laisser abattre pour si peu. Ce n’était guère son genre. Le maître des lieux s’absentait, il devait agir comme il l’avait prévu. Il attendait l’occasion depuis bien trop de jours. A présent qu’elle se présentait, il n’allait pas la fuir pour un obstacle aussi ridicule qu’un chien. Il avait déjà son idée pour le tenir éloigné de sa petite visite par effraction. Il remercia son compagnon de scène et le quitta pour quelques achats : Viande de bœuf et un petit flacon de somnifère déniché chez un herboriste. Voilà qui ferait l’affaire !

L’espion connaissait parfaitement l'emplacement de la maison de l’aumônier de la reine. Pour cause, aucune information n’échappe au Parlement de Paris et encore moins à ses magistrats. En relation permanente, avec la Police de monsieur de la Reynie, il n’avait eu aucun mal à en être informé. S’il n’avait pas requis d’autres renseignements ou une filature, c’était bel et bien car l’affaire restait du domaine privé. En outre il ne fallait guère oublier sa devise méthodique : Ne jamais laisser aucune trace. Il devait demeurer l’ennemi invisible. Nul ne devait être au courant. Ali Remjay lui-même pensait que l’homme en question était le grand prêtre qui pratiquait les sacrifices à leur Dieu. Benoît lui avait expliqué qu’il voulait offrir une surprise de taille à cette vénérable personne. L’habit même du sieur Jean, pouvait à lui seul convaincre l’hindou de la véracité de ses dires. Quant à la surprise, non ce n’était pas un mensonge …

Il se présenta donc au domicile et le contourna légèrement. Il escalada le mur de pierre à l’aide de branchages, et scruta dans le jardin. Où était cette maudite bête ? Il siffla. L’animal accourut et commença à grogner sur l’intrus. D’accord, il ne s’agissait pas d’un petit toutou qui pouvait se blottir en boule sur ses genoux. Avec sa dentition bien en vue, il lui apparut tel un molosse et lui tel le chat à poursuivre et à terroriser. Sautant à terre, Benoît sortit donc le bout de viande et y fit tomber quelques gouttes seulement de la mixture apaisante. Il ne désirait pas tuer la pauvre bête, loin de là. Il dosa donc bien qu’à l’aveuglette. Il fit voler par-dessus le muret le bout de viande et il était plus que temps car la bestiole aboyait tout son sou. Il entreprit aussitôt après de se hisser à nouveau sur le mur. Le chien se régalait du repas offert, puis au bout de quelques minutes de patience, elle fit entendre un bâillement et se coucha. Endormie. Enfin il allait pouvoir passer à l’action. Il sauta au milieu des herbes et resta immobile l’espace de quelques secondes. L’animal respirait mais paraissait réellement avoir rejoint le monde de Morphée.

A tâtons, Souvré se dirigea par conséquent vers la porte d’entrée et l’ouvrit comme il en avait l’étrange habitude, sans aucune difficulté. Faisant irruption dans la cuisine, il eut un sourire en coin. Bien sûr, la cuisine, le péché mignon du mystique. Pour l’heure il s’en désintéressa et monta directement à l’étage. S’y trouvait très certainement la chambre de Jean. Il ne se trompa guère et une fois dans la pièce, il ouvrit les tiroirs, les armoires à la recherche de toute chose compromettante à son sujet. S’il pouvait le faire arrêter demain, ça serait avec une joie non feinte. Hélas, aucun document, aucune preuve ne liait à une quelconque affaire illégale. Frustré, il remit tout en place et descendit l’escalier quatre à quatre. Il entreprit des recherches dans une sorte de salon – antichambre, mais là également il en ressortit bredouille. L’horloge indiquait que cela faisait plus d’une heure et demie qu’il se trouvait sur les lieux. Il songeait à partir mais il enrageait de cet échec. Ne lui restait donc plus que la petite surprise qui n’allait pas manquer de réveiller en Jean, une terreur profonde. Il l’espérait en tout cas ! Mais avant cela, constatant le rangement impeccable de chaque ustensile de cuisine, le tout avec une sorte d’amour, il s’amusa à un petit jeu tout nouveau. La poêle prit la place de la marmite. Les tabliers se retrouvèrent sur le clou des torchons. Le fait-tout se retrouva trois étagères plus bas. Les couverts furent éparpillés. La passoire fut dissimulée derrière le lavoir. Tout était bon pour contrarier Baignes, il prenait plaisir à la cuisine ? Qu’il retrouve maintenant chaque instrument ! La pièce sous la direction sadique de Benoît était devenue un véritable capharnaüm. Lorsqu’il descendit à la cave, pour explorer la dernière pièce de la maison, il ne trouva guère de vin mais des cerises entreposées au frais. Une lueur mauvaise éclaira l’œil de Souvré. Il remonta jusqu’ à l’étage et empoigna un couteau de boucher. Revenu devant le bac contenant les fruits, il trempa l’objet dans le jus de cerise au couleur sang, comme s’il tartinait un morceau de pain. Il bénit au cours de ce geste étrange, d’avoir mis cette cueillette sur sa route. Pour son cadeau empoisonné, il savait qu’il devrait avoir recours à un couteau mais sans vouloir faire de jeux de mots, là c’était réellement la cerise sur le gâteau.

Remontant à vive allure, jusqu’à la cuisine. Il sortit de son « cartable » de magistrat la mèche rousse qu’Anne lui avait offert en signe d’amitié, il y a des années de cela. Retenue par un ruban blanc, comme elle les aimait. Son cœur saignait de s’en séparer mais il le fallait pourtant. Il devait ouvrir véritablement les hostilités avec Baignes. Il devait lui démontrer que l’ennemi invisible qui le frappait, le faisait pour cette excellente raison. Benoît était certain qu’il comprendrait fort bien le message. Il se réjouissait en avance des cauchemards que tout ceci allait lui donner. Aussi taisant ses scrupules, il positionna la mèche contre le bois de la porte d’entrée et y planta d’un coup sec, le couteau dont plusieurs gouttelettes pourpres coulèrent sur le parquet. Fier d’avoir réussi un coup, bien que minime, il prit le chemin du jardin. Après quelques pas, il s’arrêta net, Jézabel s’éveillait et montrer déjà ses crocs. Il courut donc à toutes enjambées vers le muret, avec l’animal aux trousses aboyant et grognant comme jamais. Il parvenait à atteindre le mur, lorsque la maudite bestiole s’attaqua à sa botte. Qu’à cela ne tienne, il n’aimait guère violenter les animaux, tout comme les hommes d’ailleurs, mais il n’allait pas se laisser mettre en charpie non ? De son autre pied encore libre, il assena un coup sur la tête de l’animal qui lâcha prise. Benoît put ainsi grimper à son aise. A entendre les aboiements de la chienne, celle-ci n’avait guère souffert. Enfin le principal restait qu’il était sorti de la maison sans aucun dommage. Il faudrait néanmoins surveiller ce chien là … Mais ce soir, il désirait seulement goûter à sa revanche, ou plutôt à la revanche d’Anne. Le premier acte venait tout juste de commencer …
Revenir en haut Aller en bas
Jean de Baignes


Jean de Baignes

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Grands dieux personne!
Côté Lit: cf ci-dessus
Discours royal:



Quid Coeptas?


Âge : 27 ans
Titre : Aumônier de la reine et exorciste
Missives : 202
Date d'inscription : 16/04/2012


La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît} Empty
MessageSujet: Re: La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît}   La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît} Icon_minitime15.05.12 21:03

-Père Jean, père Jean !
-Ah ! Gribouille…alors ?
Le garçonnet s’arrêta dans sa course et les mains sur ses genoux, reprit sa respiration avant de tendre un papier au prêtre. Jean balaya la place du regard avant de saisir le morceau de papier sur lequel étaient griffonnée quelques mots au mauvais crayon.
-Désolé, j’ai oublié comment on écrivait « Vaugirard », s’excusa-t-il en se grattant la tête pour ôter quelques poux. Il jeta un œil distrait pour enlever la crasse coincée sous l’ongle et remonta le nez vers le prêtre.
-Mmmh…en effet… « vojirar » n’est pas très conventionnel…
-Convent-quoi ?
-Qu’importe, coupa Jean. Il fouilla dans sa poche et tendit sa récompense au gamin qui la reçu précieusement, tel un trésor.
-Tout ça m’si…mon père ?
-C’est largement mérité, va ! Ta sœur a toujours besoin de soins, n’est-ce pas ? Jean avait détaché son regard du mot et posait un regard bienveillant sur le garçon qui avait baissé le nez.
-Oui…elle tousse toujours, mais le médecin repasse demain !
-Alors tu auras de quoi le payer avec ça !
Celui qu’on surnommait Gribouille osa un sourire timide, mais ses yeux brillants parlèrent pour lui.
-Allez maintenant file ! Ton aide m’a été plus que précieuse, mais tu connais la règle ?
-Oui ! Je suis muet comme un mort !

Jean regarda le gamin partir dans les rues, songeant que les morts parlaient souvent bien plus que les vivants. Mais l’information qu’il venait de lui remettre était trop importante pour qu’il s’inquiète de sa principale source d’information. Gribouille vénérait bien trop Dieu et la religion pour oser trahir un prêtre….
Ainsi la prochaine messe avait lieu dans les plaines de Vaugirard, dans l’hôtel entièrement neuf qu’avait fait construire l’année précédente – et à grands frais ! – le marquis de Maillet. Soit l’homme s’ennuyait, soit l’homme était sot et ne se doutait pas un seul instant des activités nocturnes qui tournaient chez lui. Joigny en serait absent, voilà qui arrangeait considérablement les affaires de Jean qui ne souhaitait se dévoiler à celui qu’il appelait publiquement « son ami ».

Mais les cloches de Saint-Eustache sonnèrent à toute volée, poussant Jean vers Saint Germain. Le pied à terre parisien était du pain béni pour s’échapper de la cour et s’occuper d’affaires personnelles en toute quiétude. On pouvait appeler cela du repos, même si Versailles et l’appartement qui lui était assigné restaient à portée de carrosse.
Les rues s’assombrissaient doucement, jusqu’à ce que les veilleurs de nuit viennent allumer quelques lampes des artères les plus larges de la ville. L’on entendait au loin les premiers guets entamer leur ronde de nuit, lorsque Jean atteignit la porte de la maison bourgeoise qu’il occupait.
A peine avait-il posé la main sur la poignée qu’il entendit un aboiement sonore de l’autre côté de la porte. La vieille Mahon l’avait encore rentrée, très certainement…Jean soupira en poussant le battant et en retenant du pied la bête qui se retenait de sauter sur son maître. Sa queue balayait le sol tendit que sa langue pendante gouttait à terre.
-Madame Mahon, appela Jean tout en saluant distraitement la chienne !
Un bruit résonna dans la cuisine et il vit alors apparaître la vieille bonne, échevelée, le visage tirée, catastrophée, prête à s’effondrer au sol.
-Ah ! C’est vous ! Oh…..mon Dieu ! Mon Dieu ! Mon Di…..pardonnez-moi !
Sans se soucier des jurons, Jean attrapa une chaise, poussa la Mahon dessus et attendit silencieusement que la femme reprenne ses esprits.
-Eh bien…avez-vous une âme du purgatoire ? Un démon ? Un esprit, demanda-t-il dans un sourire ?
-Ne dites pas cela, père Jean ! Je suis sûre que le Malin est entré ici !
-Chez moi ? Ma foi c’est bien possible, qui sait ce qui se passe ici lorsque je suis absent, répondit-il vaguement…
-Je parle d’un homme de main de Satan, moi ! Pas d’un esprit !
Le soupir de Jean lui signifia de poursuivre et d’une main tremblante, elle tendit le doigt vers la porte close.
-Eh bien qu’est-ce… Jean s’arrêta net lorsqu’il aperçu le couteau planté dans le panneau de bois.
-Vous voyez ? Je suis sûre que c’est Satan qui l’envoie ! Protégez-vous, il va vous étouffer cette nuit ! Moi je ne vous laisse pas seule ici ! Repartez à Versailles dès ce soir !
Mais Jean n’écoutait plus la vieille femme…les yeux rivés sur la porte, muet de stupeur, il s’était relevé et avançait lentement vers le couteau aux teintes rougeâtres. La vision le fit frémir et il du fermer plusieurs fois les yeux pour s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’un mauvais cauchemar.

La pointe du couteau tâché de ce qui pouvait être du sang était enfoncée dans le bois, retenant une mèche de cheveux d’un roux encore flamboyant. Jean sentit ses entrailles se contracter et il déglutit difficilement lorsqu’il tenta d’enlever le couteau de la porte. Il du s’y reprendre à deux fois, mais pu enfin saisir la petite mèche dans ses doigts.
Qui ? Qui avait pu s’introduire ici ? Passer devant le chien qui gardait cette maison comme un trésor ? Qui ?
Blême, il se retourna vers la Mahon qui l’observait, l’œil humide de peur.
-En plus ils sont de la couleur du diable…
-Je sais, la coupa-t-il plus sèchement qu’il ne le voulu. Il serra la mèche dans son poing avant de l’enfoncer dans sa poche. Il pouvait paraître sûr de lui face à la bonne, mais en réalité, son cœur battait de peur…cette crainte indicible que le passé ne refasse surface. La culpabilité avait été étouffée lorsqu’il s’était confessé quelques années auparavant, mais le souvenir d’Anne ne l’avait jamais réellement laissé en paix. Cette mèche…ce couteau étaient comme une gifle.

-Rentrez chez vous, madame. Reposez-vous et priez si vous ne parvenez à dormir, lança-t-il à la femme alors qu’il se dirigeait vers la cuisine pour remettre le couteau à sa place.
-B…bien, mon père ! Mais je vous en conjure, faites attention !
-Je suis exorciste…Satan et moi nous connaissons de longue date, répondit-il ironiquement.
Il attendit que la porte soit claquée pour rejoindre la cuisine….mais il s’arrêta dans son geste, le couteau à la main. Où était le pot qui lui servait à les ranger ? Et les plats posés à côté le matin-même ? Et que faisaient les gobelets à la place des sachets d’épices espagnols ? Et où étaient les tabliers, les pinces ?
Il posa distraitement le couteau sur le plan de travail, balayant la cuisine d’un œil ahuri. Qui encore ? Qui avait pu faire cela, sans même que la Mahon ne s’en aperçoive ?

Etourdi, il se précipita à l’étage, ouvrant tiroirs, placards, soulevant matelas et chaise et soufflant enfin lorsqu’il eu vérifié que rien ne manquait. Ca n’était pas un voleur…mais un avertissement, il en était certain. Chantage ? La personne se serait révélée à lui, l’acculant sans lui laisser un seul choix !
Il se leva brusquement du lit où il s’était affalé, ouvrit le deuxième tiroir de la vieille commode et dans un coup de main agile, fit sauter une fine plaque de bois collée par-dessus la façade du tiroir. Quelques papiers jaunit apparurent et Jean ne respira qu’après les avoir compté.
Le mystérieux visiteur ne saurait rien de ce qui les reliait aux messes noires….du moins pas ce soir. Mais cette mèche…si la visite était en lien avec Anne, que pouvait chercher le visiteur ? Rien n’était compromettant dans cette affaire ! Rien n’avait été caché, sinon les véritables sentiments de Jean quant à cette affaire, mais ceux qui étaient impénétrables tant qu’ils n’étaient couchés sur le papier.

Il redescendit l’étage, absent, n’ayant aucun courage pour remettre en ordre tout ce qui avait pu valser dans la cuisine, prendre la poudre d’escampette ou changer de résidence.
On avait forcé sa porte, pénétré chez lui, fouillé ses affaires et laissé une sorte de message subliminal hurlant le nom de Anne sur sa porte. Que cherchait-on à lui dire, à lui faire ?

-Jezabel…je ne sais pas ce que cet inconnu t’a fait pour que tu le laisses entrer, mais à présent, il va falloir que tu refuses toute largesse extérieure, dit-il sombrement à la chienne. Assis sur une chaise devant l’âtre éteint, il caressa distraitement la tête de l’animal qui reposait sur ses genoux.
Revenir en haut Aller en bas
 
La panique est une terreur soudaine, dominant la pensée et le raisonnement ... {Jean & Benoît}
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Joan of Leeds ♠ Dame de Pique, c'est la panique
» Le dernier jour du reste d'une vie (Pv Benoit)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AU TEMPS DE VERSAILLES :: 
AU COEUR DU ROYAUME
 :: Paris :: Hôtels particuliers et Habitations :: Hôtel de Jean de Baignes
-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser