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 L'amitié est toujours une jolie chose

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Matthias de Calenberg


Matthias de Calenberg

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Il bat bien, merci.
Côté Lit: Mon épouse, pour y faire mon devoir.
Discours royal:



Tout pour la Galerie

Âge : 30
Titre : Prince de Calenberg, duc de Hanovre
Missives : 96
Date d'inscription : 24/12/2012


L'amitié est toujours une jolie chose Empty
MessageSujet: L'amitié est toujours une jolie chose   L'amitié est toujours une jolie chose Icon_minitime13.09.15 19:04

Assis près de sa fenêtre, Matthias contemplait le paysage au dehors. Quelle bonne idée de se rendre à Chambord, surtout avec cette révolte qui gronde dans Paris ! Après la drôle de mésaventure face à un peuple en colère, Calenberg n'avait plus voulu pointer son nez dans Paris, il se sentait très bien dans son hôtel de Versailles et au château ! Puis, cette idée de partir à Chambord venait à pique, de quoi se reposer, se ressourcer en toute tranquillité. Une Cour plus restreinte, tout le monde ne pouvait partir plusieurs semaines vers la Loire. Sans doute l'avantage d'être un membre privilégié de l'Empire … et d'avoir une femme à la solde de Louis XIV. S'il ne digérait toujours pas cette histoire, le germanique s'était laissé convaincre du bien fondé de la mission de Maryse, l'aidait occasionnellement, tant qu'on ne touchait pas au Saint-Empire. Il avait trouvé une demeure à quelques lieues du château, et il suffisait d'une petite marche pour se retrouver à Chambord, même si on utilisait le carrosse pour les soirs de réception, ou pour ne pas salir ses habits.

A cette heure de la journée, comme d'habitude, Matthias de Calenberg se plongeait dans des lectures et aimait en faire la critique, ou tout du moins une analyse intelligente et pragmatique, et dont il pourrait parler durant un prochain salon littéraire. Son emploi du temps, réglé comme du papier à musique, devait prendre en compte le temps de trajet pour se rendre à Chambord. A pied, il en avait pour vingt minutes avec une marche rapide. Cela lui faisait prendre l'air, reposait l'esprit et profitait de la campagne, où il n'avait guère l'occasion d'aller à Versailles. Il y avait bien les jardins, mais rien ne valait la véritable campagne. Et partir seul n'était jamais prudent, même en journée, Matthias se mit donc en route avec un valet, surtout que ce dernier avait des courriers à distribuer. Le prince, quant à lui, avait un rendez vous. Point de rendez vous galant, il était marié et n'était pas homme à aimer la bagatelle, mais plutôt d'ordre amical. Depuis son retour en France, il avait eu peu l'occasion de revoir une amie qu'il appréciait grandement, la sœur de la favorite, Joan de Leeds. Cette jeune femme avait beau être privé du droit de regarder, elle restait une demoiselle spirituelle, intelligente et adorant la littérature. Cela tombait bien, Matthias lui apportait un livre, une de ses dames pourraient en faire la lecture si elle le souhaitait.

A trois heures de l'après midi, il se trouvait devant l'entrée du château comme prévu. Pire qu'un anglais, mieux qu'une horloge, Matthias de Calenberg était d'une ponctualité sans faille, et aimait qu'on fasse de même. Joan arrivait, accompagnée d'une dame de compagnie qui servirait sans doute de chaperon, comme veut l'usage de ne jamais laisser une fille seule avec un homme, même marié. Il la salua, même si elle ne pouvait pas le voir – du moins, en théorie – Matthias signala sa présence en touchant brièvement la main de la jeune femme, et sourit, content de cette promenade.

Bonjour mademoiselle, c'est un beau temps pour notre promenade et nos retrouvailles. Ne v... sentez pas le soleil de septembre, si doux ?

Il arrivait à se rattraper dans ses bourdes parfois, la faciliter de penser que tout le monde pouvait voir. C'était un gros effort, qu'il ne ferait pas pour n'importe qui, il fallait vraiment qu'il apprécie Joan pour faire des politesses et ne pas se laisser aller à son caractère habituel. Il lui tendit le bras, la suivante l'aida et les voici partis pour une promenade durant cet après-midi de fin d'été. Ils avaient toujours beaucoup à se dire, en témoignent les longues lettres qu'ils s'étaient échangés durant leur éloignement, aujourd'hui qu'ils pouvaient parler, il y aurait matière à dire, mais avant Matthias tendit un livre à la chaperonne et expliqua en même temps.

Nous avions parlé une fois de monsieur de Bergerac, de ses romans comique, vous souvenez vous ? Voyez vous que j'ai trouvé son dernier ouvrage, Histoire comique des États et Empires du Soleil, et je l'ai lu. Je ne suis pas grand amateur de roman comique mais vous sembliez tellement admirative du premier ouvrage de cet homme que j'ai tenté ma chance. Je n'ai pas tout aimé, mais je dois avoué que l'homme a une excellente tournure de phrase et sait créer de drôles de situations. On vous lira la suite, vous me direz ce que vous en pensez ! 

Autant vous dire, Matthias n'aimait pas prêter ses affaires et faisait rarement des cadeaux, sauf pour les visites officielles, et en général, ce n'était pas de son initiative. Toute personne le connaissant comprendrait qu'il apprécie vraiment la jeune femme à ses côtés, sans forcément penser à mal, bien sûr ! Mais que dire du côté de Joan ?
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