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 Mary of Monaghan + Humble comme un agneau

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MessageSujet: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime13.04.15 10:00


Mary of Monaghan

(Adelaïde Kane)



22 ans ♔ Héritière du comté de Monaghan et du marquisat de Ballybay ♔ Irlandaise ♔ Fiancée ♔ Catholique ♔ Hétérosexuelle ♔ Noblesse (étrangère)


(humble comme un agneau, diligente comme une abeille, belle comme un oiseau de paradis, fidèle comme une tourterelle -proverbe russe)


Quelques questions de protocole ...  


♔ ÊTES-VOUS PLUTÔT PARIS OU VERSAILLES ?

Depuis que Mary est arrivée en France, elle n'a vu que très peu de choses de la ville de Paris. Cependant, lors de quelques excursions qu'elle a pu y faire, elle a remarqué certaines choses qu'elle a beaucoup appréciées. Elle se sent à l'aise dans cette grande foule mouvante et anonyme qui ne s'arrête pas sur son passage pour colporter des rumeurs à son sujet. La capitale grouille toujours d'activité, de commerçants, de gens du peuple auxquels elle se mêle de bonne grâce. Elle aime cet aspect libre des sujets du royaume qui, bien que pauvres, peuvent selon elle choisir leur destinée, sans se faire dicter qui ils épouseront ou à qui ils obéiront. De plus, en bonne catholique, elle aime aider dès qu’elle le peut les pauvres gens, à qui elle offre quelques pièces, surtout aux femmes et enfants de la rue.
Versailles est l’opposé de Paris. Pour l’Irlandaise, ce faste et cette luxure omniprésents sont étouffants, faux, pleins à craquer d’hypocrisie. Elle ne se sent pas à l’aise dans ces couloirs emplis de langues de vipères et autres personnes médisantes qui se plaisent à transmettre des rumeurs sur elle, tout en lui adressant des sourires de miel par devant. Elle ne sait jamais ce qu’elle doit faire, où elle doit donner de la tête, qui croire, qui éviter, à qui faire confiance. Sa nature maladroite et timide n’arrange rien. Le seul aspect de Versailles qu’elle apprécie est l’abondance d’espaces verts et de jardins qu’on y trouve. Elle peut s’y promener tranquillement avec ses deux chiens, laisser libre cours à ses pensées ou encore lire à l’ombre des arbres. Cela lui rappelle son Irlande natale.

♔ CROYEZ VOUS AU COMPLOT ?

Mary a beau être une jeune femme naïve, elle n’en est pas pour autant stupide. Elle a toujours vécu avec la noblesse, et que ce soit dans le château familial en Irlande, à la cour de Charles II ou à Versailles, elle a toujours su que le pouvoir attise bien des convoitises. La marquise est donc bien au courant qu’il y a des complots qui se trament dans l’ombre contre les personnes les plus influentes et les plus importantes de la cour, qu’elles soient françaises ou étrangères. Personne n’est à l’abri d’une trahison d’un proche ou d’une goutte de poison dans sa coupe. C’est aussi pour cela que Mary s’est faite discrète en arrivant à la cour de France. Elle redoute la rumeur qui court sur elle selon laquelle elle serait la maîtresse de Charles II, parce qu’elle sait que certaines femmes ne reculeront devant rien pour évincer leurs rivales.

♔ VOUS SENTEZ VOUS PLUS COMME UNE DOUCE COLOMBE OU UNE GROSSE VIPÈRE ?

Une douce colombe, bien évidemment. Cela ne se voit-il pas à la blancheur de son teint et à la pureté de ses traits ? Mais il est vrai qu’à Versailles, le jeu des apparences est aussi vieux que les murs. Tout ce beau monde est habitué à mentir au nez et à la barbe de leur voisin sans rien laisser paraître. Il faut sembler agréable tout en délivrant des coups de couteaux par-derrière, et n’importe quel coup peut marcher, aussi bas soit-il, tant qu’il met l’ennemi à terre et nous fait monter en grade. Cela est inconcevable pour la jeune Irlandaise, elle est incapable de faire du mal à une mouche. Sa position dans la maison de Madame est pourtant propice à ces ragots de cour. Elle les écoute d’une oreille distraite, mais refuse catégoriquement d’y participer. Elle sait très bien à quel point une rumeur peut détruire la vie d’une personne à la cour ; elle en voit des exemples chaque jour et en est même personnellement victime. Mary cache une volonté de rébellion contre ces puissants qui se croient tout permis, et même de la faire descendre plus bas que terre, mais elle se mord la langue. Elle a bien trop peur de ne faire qu'empirer les choses.

♔ QU'AVEZ VOUS A DIRE SUR LA GUERRE ?

Sa famille participa à la guerre franco-lorraine, malheureusement pour la jeune femme, ce ne fut pas du bon côté. Elle fuyait le plus possible les grands événements de cour où tous la regardaient de travers, disant que c’était une espionne pour le compte de l’Irlande, ce qui était bien entendu totalement faux. Elle apprit aussi par son cousin Brandon que son frère aîné perdit la vie lors du conflit. Elle fut inconsolable. Pendant des jours, elle passa ses journées cloîtrée dans sa chambre avec ses chiens et se transforma en véritable fantôme. C’est finalement Madame qui la tira de son attitude mortifère, en lui déclarant que si elle ne prenait pas ses charges plus au sérieux, elle en toucherait un mot au roi. Néanmoins, Mary décida de porter les habits noirs du deuil pour montrer le respect qu'elle avait pour son frère, qui était tout pour elle, ou presque. Cette guerre lui prit aussi son meilleur ami à la cour, le mousquetaire François de Froulay. Bien heureusement, il ne mourut pas et elle eut le bonheur de le retrouver après la guerre. Ils s’échangèrent des lettres pendant toute la durée du conflit pour alléger leurs âmes de leurs peines respectives.

♔ QUELS SONT VOS LOISIRS ? AVEZ VOUS UN BUT PRÉCIS ?


  • La lecture est sans aucun doute son loisir préféré. Petite, déjà, elle adorait que sa nourrice lui conte les nombreuses légendes irlandaises. Elle pourrait les réciter les yeux fermés tant elle les a écoutées et, plus tard, lues. La lecture lui permet de s’évader, d’échapper à son quotidien monotone et à son destin sur lequel elle n’a aucune emprise.

  • Malgré son caractère calme et réfléchi, Mary est une jeune femme très curieuse. On la trouvera donc souvent dans les jardins à explorer divers lieux éloignés des affluences de la cour avec ses chiens. Les promenades solitaires sont toujours très ressourçantes ; elles lui permettent de réfléchir loin de l’agitation de la cour et lui rappellent aussi son pays natal.

  • L’Irlandaise aime chanter, jouer du violon et danser. Elle prend plaisir à fredonner des airs en gaélique et à exécuter quelques pas de danse traditionnelle irlandaise quand elle se trouve seule dans les grands couloirs du palais. Elle aimerait bien apprendre d’autres arts tels que la peinture ou du moins le dessin, mais elle ne s’y est jamais essayé et redoute de ne pas exceller dans ces domaines, étant donné sa maladresse.

  • Mary aimerait beaucoup voyager. Elle sait qu’étant donné sa condition de femme noble, elle est condamnée à rester éternellement dans le château de son mari, à moins qu’il ne soit diplomate ou ambassadeur. Ses romans d’aventure et la brutale nature des landes irlandaises lui donnent une volonté féroce de découvrir ce que le monde a à offrir.



Derrière le masque ...
♔ Pauline ♔ 16 ans ♔ 4j/7 ♔ Code bon by Lisa ♔ En cherchant un forum sur Louis XIV ♔ Nope Very Happy




Dernière édition par Mary of Monaghan le 23.04.15 12:04, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime13.04.15 10:01


Mémoires du Grand Siècle




28 août 1645

L’été touche à sa fin. Les températures sont en baisse, le vent de septembre commence à se faire sentir et les journées raccourcissent. En Irlande, la vie suit son cours au fil des saisons. Alors que les derniers rayons du soleil caressent les landes sauvages, Cathleen of Monaghan entame le long et fastidieux travail d’accouchement. Quelques heures plus tard, c’est une fille qui voit le jour, ou plutôt la nuit. La petite Irlandaise a bien choisi son moment; dehors, la nuit est claire, les étoiles brillent de mille feux. Tout semble calme et paisible. Pourtant, ce n’est qu’une impression.

Depuis 1641, le pays est ravagé par la guerre. Breandan of Monaghan, comte de Monaghan et mari de Cathleen, a laissé derrière lui un nouveau-né, Maitiú, lorsqu’il est parti chercher des troupes à rallier à sa cause au cours de l’an 1641. Il n’a été que très peu présent auprès de son fils et de sa femme. Pourtant, en cette belle soirée d’août 1645, sa femme accouche de sa fille. Il rentre le plus vite possible au château, se mettant en route dès qu’il reçoit la lettre de sa femme contenant cette merveilleuse nouvelle. En temps de guerre, cela fait du bien d’avoir enfin un événement heureux à célébrer. Après maints débats, on s’accorde enfin sur le prénom de la nouvelle Irlandaise ; elle s’appellera Máire (à prononcer Moïra). Ce prénom est très représentatif de cette famille catholique qui ne souhaite pas renoncer à ses racines irlandaises sous le simple prétexte d’une possible invasion anglaise. Beaucoup disent que les Irlandais sont à l’image de leur pays, libres, forts, entiers et toujours changeants. Cela est vrai, mais il y a une chose qui ne change jamais dans le cœur d’un Irlandais ; il est entièrement dévoué à son pays.

***


1649

La famille Monaghan vit dans la peur de ne plus jamais revoir le comte. Des massacres horribles sont perpétrés par les armées de Cromwell dans tout le pays. La petite Máire, du haut de ses quatre ans, ne comprend pas ce qu’il se passe, elle ne saisit pas la notion de guerre encore, mais son frère la rassure. Son père n’étant jamais là, c’est lui qui a rapidement dû endosser le rôle d’homme de la maison. Il a grandi beaucoup trop vite. Heureusement, il reste un rêveur un peu idéaliste. Il est plus clame que sa sœur, mais Máire a les pieds sur terre et ne rêve pas autant que son frère. Elle préfère de loin accomplir ses rêves que d’idéaliser le monde, comme ce cher Maitiú fait à longueur de journée.

« Máirín, viens, Ailbe va nous raconter des légendes ! » La jeune fille court sur ses petites jambes en direction de la voix de son frère. Elle adore ces moments où la nourrice, une paysanne qui vit dans le village à côté du château, leur raconte les histoires dont regorgent les terres irlandaises. L’enfant est toujours très attentive à ces récits, racontés seulement par langue orale et en gaélique. Elle les connaît par cœur et serait capable de les réciter les yeux fermés. De plus, elle adore sa langue natale, le gaélique, aussi appelé l’irlandais. Elle trouve cela chantant, rempli de mystères et de souvenirs anciens.

***


1654

« Máirín, voulez-vous bien vous tenir tranquille ? » Le précepteur de la jeune enfant de neuf ans n’en peut plus. Connue dans tout le château par son surnom, bien moins que par son véritable prénom, Máire est la fidèle image de son pays. Elle est libre, et préfère courir dans les couloirs et monter à cheval plutôt que d’apprendre les bonnes manières. Les cours de maintien et de rhétorique n’ont que très peu d’intérêt pour une demoiselle aussi vive. Elle a de la répartie et toujours un bon mot pour clouer le bec à celui qui l’ennuie. L’Irlandaise est une bouffée d’air frais dans le château, en ces temps de restrictions. Elle n’a jamais connu les soieries et autres bijoux, elle est habituée à n’avoir que peu de choses. A vrai dire, tout ce qu’il lui reste de prestigieux est son nom.

Máire ne se calme que lorsqu’elle a son précieux violon entre les mains. Elle joue merveilleusement bien et s’est découvert un vrai don pour cet instrument. Etant toujours aussi attachée à sa culture, elle ne joue bien sûr que de la musique traditionnelle irlandaise. Elle a une petite graine de rébellion dans le cœur qui lui fait montrer plus de nationalisme et de volonté de liberté qu’il est recommandé, mais on lui passe tout sous prétexte de son jeune âge. Ce que la petite fille adore par-dessus tout, c’est aller en ville lorsque des fêtes sont organisées. Elle revêt alors sa plus belle tenue, une robe en coton rouge écarlate qui fait ressortir la blancheur de sa peau, ses cheveux ébène et ses yeux noirs, et elle danse avec les villageois. Elle a appris les danses irlandaises lors de ses nombreuses escapades dans le village voisin, où elle s’est fait des amis parmi le peuple. La jeune fille, bien que rêveuse et un peu turbulente, est également gentille, altruiste et sociable. Elle adore voir les gens sourire autour d’elle et trouve toujours le moyen de faire rire.

***


1660

Le roi Charles II accède enfin au trône d’Angleterre ! La guerre est finie, l’Irlande est enfin en paix et tout le monde est rempli de joie. Máire a l’impression que son cœur va exploser tant elle est heureuse de voir son père rentrer enfin à la maison. Pourtant, la situation des Monaghan ne change pas beaucoup ; ils sont toujours sans fortune et le comté a souffert de la guerre.

Le caractère de Máirín a été affecté par cette longue guerre et l’absence de figure paternelle. La jeune fille insouciante qu’elle était s’est calmée et a accepté ses responsabilités ; elle étudie des matières telles que la géographie et la littérature, et apprend les manières d’une dame de son rang sans rechigner. Il est de moins en moins rare de voir la demoiselle en train de lire ou de coudre assise sur le rebord de la fenêtre. Elle a quand même un peu de mal à se conformer au carcan des règles, mais elle fait de son mieux. Une douceur et une délicatesse soupçonnables seulement quand elle joue du violon sont maintenant visibles dans ses gestes. Máire s’est certes assagie, mais elle garde cette étincelle dans ces yeux qui rappelle que c’est une digne fille d’Irlande. En effet, sa personnalité est aussi changeante que le ciel de son pays ; elle est entière, fière, aventureuse, mais aussi réfléchie, rêveuse et réservée. Il y a de quoi rendre ses parents fous. Pourtant, l’attitude de sa fille fait doucement sourire le comte. Il était exactement comme cela lorsqu’il était jeune.

***


Septembre 1663

A dix-huit ans, Máire est prête à suivre sa famille à la cour d’Angleterre. Breandan of Monaghan, en envoyant une lettre au roi Charles II pour l’informer de la situation précaire dans laquelle se trouve la famille irlandaise, a obtenu de faire venir toute la famille à la cour. Pour la première fois de sa vie, Máire est habillée à la mode anglaise, de soieries et de broderies, les cheveux savamment relevés en une coiffure en vogue à la cour. La jeune femme est excitée à l’idée de voir autre chose que les landes infinies qui l’ont vue naître. Elle lit tellement de livres, de romans d’aventure, de poésie qu’elle en est arrivée à vouloir parcourir le monde pour voir de ses propres yeux ce que ses auteurs préférés décrivent avec tant de subtilité. Dans le carrosse puis dans le bateau qui les emmène à la cour d’Angleterre, elle ne peut s’empêcher de s’extasier sur les nouveaux paysages qu’elle rencontre et qu’elle n’avait vus jusque-là qu’en gravures dans ses livres de géographie.

Au beau milieu de la traversée, l’Irlandaise surprend une conversation entre ses parents, à propos de Maitiú et d'elle. Elle est stupéfiée lorsqu'elle entend sa mère demander : « Breandan, mon amour, ne pensez-vous pas que les prénoms irlandais de nos enfants leur attireront des reproches ? » Cette réflexion de Cathleen of Monaghan cause l’introduction de Máire à la cour d’Angleterre comme Mary of Monaghan et de Maitiú en tant que Matthew.

***


1663-1665

Quelques mois à la cour d’Angleterre sont suffisants pour faire regretter à Máire son Irlande natale. Son « changement d’identité » a aussi changé sa personnalité. Elle n’est pas stupide et sait très bien que dans une cour, les vipères sont bien plus nombreuses que les colombes. Elle s’est renfermée sur elle-même. Elle connaît les us et coutumes de son nouvel environnement, mais sa peur de faire quelque chose de mal la bloque et la rend timide. Elle devient encore plus maladroite que d’ordinaire. Le seul refuge de la nouvelle Mary devient ses livres. Même la musique de son violon qu’elle joue parfois pour la cour ne lui procure plus le plaisir d’auparavant, quand elle pouvait en jouer librement dans les jardins du château familial. Elle devient fragile et faible, et c’est tout ce que son frère peut faire pour éviter de la faire sombrer dans un désespoir sans fond. Elle n’a même plus le goût de vivre.

De plus, à sa grande horreur, elle commence à entendre des commérages à son sujet. Le roi Charles II n’est pas insensible à son charme et n’hésite pas à la courtiser. Elle ne sait pas comment réagir ; c’est un roi, certes, mais elle ne ressent rien de plus que de l’admiration à son égard. De toute manière, si elle succombe à ses avances, il lui volera sa vertu et il lui sera incapable de se marier après un tel affront. Elle ne sait plus vers qui se tourner, il lui semble que plus personne ne lui veut du bien, et elle commence à perdre complètement la tête.

« Máirín, il faut que nous parlions, je vois bien que rien ne va. Dis-moi ce qui se passe. » L’utilisation de son surnom d’antan fait fondre la jeune femme en larmes. Elle raconte tout à son frère, tout ce qu’elle vit, tout ce qu’elle ressent depuis qu’elle est arrivée dans cette cour de malheur. Cela lui fait un bien fou. Au fur et à mesure de ses paroles, elle ne remarque pas le visage de son frère qui se ferme ; à la fin de son récit, ses sourcils sont tellement froncés qu’il est presque impossible de voir la couleur de ses yeux noisette. Maitiú n’en croit pas ses oreilles. Ce roi a osé, il a osé rendre la vie de sa sœur un véritable enfer ! Il console Máire, le cœur empli de colère et de rancœur. Il lui apprend ensuite à se forger une carapace. Il sait très bien que la fille d’Irlande qu’il a toujours connue est enfouie, tout au fond de son cœur, mais il aimerait la voir ressortir. Cette Máirín qu’il connaissait aurait fait sensation à la cour avec ses bons mots et sa fierté. Il a maintenant devant lui une jeune femme détruite et incapable de survivre dans cette cour de vautours qui utilisent son innocence, sa naïveté et sa jeunesse comme des armes pour lui nuire.

Matthew, fortement apprécié du roi d’Angleterre, cherche à obtenir le retour des Monaghan dans leur comté. Sa sœur supporte de mieux en mieux la cour, notamment grâce à son aide, mais il voit bien qu’elle n’est pas à sa place. Charles II ne veut pas le voir retourner en Irlande, il souhaite le hisser dans la hiérarchie sociale, ce pourquoi il lui propose un poste d’ambassadeur à la cour de France. Ce n’est pas du tout ce que souhaite Matthew, qui n’aspire qu’au calme et au repos sur ses terres avec sa femme et ses enfants, mais il n’a pas le choix de refuser. Il négocie pourtant une chose : que Mary vienne avec lui en France. Il ne tient absolument pas à laisser sa fragile sœur dans les mains de ce roi trop avide de chair humaine. Il veut la garder auprès de lui pour lui apprendre à survivre à la cour. Il est sûr et certain que s’il arrive à faire ressurgir la Máirín d’autrefois, elle se plaira à la cour et sera admirée de tous. Le roi accepte de laisser partir Mary, mais il souhaite faire une dernière chose pour elle. Non seulement il lui offre une charge auprès de sa sœur Henriette-Anne d’Angleterre, Madame à la cour de France, mais propose aussi au comte de Monaghan de fiancer sa fille à un certain Derek de Saxe, prince-héritier de Saxe et duc de Saxe-Weissenfels. Ses titres sont prestigieux et Breandan ne peut pas refuser. Les fiançailles sont faites par procuration.

***


Mars 1666

Maitiú et Máire partent enfin pour la France. Au fur et à mesure que la jeune femme s’éloigne de la cour, elle se sent mieux. Elle a la délicieuse impression de pouvoir refaire sa vie en France. Elle sait comment se passe la vie à la cour, elle ne débarquera donc pas totalement dans l’inconnu. Maintenant, sa carapace est forgée, elle tient la tête haute et sourit plus que d’ordinaire. Elle est toujours sur la réserve, ne sachant pas tellement qui croire et à qui faire confiance, puisqu’elle sait que sa naïveté peut être utilisée contre elle. Lorsqu’elle et son frère sont introduits à la cour de France, tout le monde est ébloui par la beauté de la jeune femme et l’esprit du jeune homme. Mary est discrète, bien élevée et bien maniérée, mais le faste inhabituel de cette cour l’affole. Elle a l’impression d’arriver dans un monde totalement inconnu de luxure et d’hypocrisie, de beautés vicieuses et de ragots affreux. Elle découvre avec horreur que sa réputation de maîtresse de Charles II est parvenu jusqu’en France, mais tente de ne pas en faire fi.

Lorsqu’elle est présentée à Henriette-Anne d’Angleterre, elle comprend tout de suite que cette dernière ne l’apprécie pas du tout. Mary n’a jamais eu l’habitude de parures luxueuses à outrance, elle ne se maquille que très peu et respecte l’austérité qui règne à la cour d’Angleterre. Elle est loin d’être aussi frivole que les autres demoiselles. Mais ce qui gêne plus que tout Madame, c’est la présumée liaison entre son frère et Mary. Elle ne supporte pas l’idée qu’une jeune femme aussi pieuse et discrète ait pu mener un grand roi à l’adultère. Mary aimerait bien lui dire toute la vérité ; malheureusement, la rumeur s’est répandue et personne ne la croit, ou plutôt personne n’a envie de la croire. L’Irlandaise ne souhaite pas se rebeller de peur de perdre sa charge à la cour, mais ce n’est pas l’envie qui lui manque. Madame est puissante et Mary sait que si elle lui déplaît trop, elle risque de détruire sa réputation et sa vie à la cour. La seule chose que Madame apprécie est l’accent irlandais de sa dame de compagnie lorsqu’elle parle anglais ou bien la façon délicate dont elle joue de son violon. Les airs traditionnels irlandais sont les seules choses qui réunissent ces deux femmes.

***


Mai 1666

Après une énième brimade, Madame la renvoie, et la jeune femme ne demande pas son reste avant de s’enfuir avec toute la dignité qu’elle peut trouver. Elle s’assied sur les marches d’un petit escalier dérobé et pleure toutes les larmes de son corps. Elle a beau tenter de se défendre, sa carapace est loin d’être assez dure et elle sait que sa place n’est pas dans cette cour. Elle souffre en silence, elle a bien trop peur d’ennuyer son frère avec ses problèmes. C’est alors qu’arrive dans ce même escalier François de Froulay, mousquetaire et capitaine des gardes de Monsieur. Il la prend en pitié et lui demande ce qu’elle a. La jeune femme ne sait pas si elle doit lui faire confiance, mais quand il s’assoit près d’elle sur les marches, le poids de ses problèmes qu’elle porte depuis trop longtemps dans le secret son cœur est soudain bien lourd. Un flot de paroles se déverse alors sur le pauvre mousquetaire, oreille attentive à toutes les tortures que cette fragile âme irlandaise a pu subir.

Les deux jeunes gens prennent l’habitude de se voir souvent pour confier leurs peines respectives. C’est une épaule inespérée pour Mary dans cette cour où elle ne se sent pas à sa place. Elle est enfin avec quelqu’un qu’elle apprécie et qui l’apprécie en retour. Elle se met à espérer le voir de plus en plus souvent, elle se surprend même à penser à lui alors qu’elle est au service de Madame. Elle sait bien qu’elle n’a pas le droit de tomber amoureuse, elle est fiancée, mais les sentiments ne se commandent pas, malheureusement.

***


Juillet 1666

Alors qu’elle flâne sur les bords du fleuve avec ses deux chiens, les pensées accaparées par son beau mousquetaire, Mary rencontre un soldat du nom de Benedikt von Brühl, sans savoir qu’en réalité c’est son fiancé sous une autre identité. Ils se lient rapidement d’amitié. Elle prend plaisir à se promener avec lui pendant les chaudes journées de l’été 1666. L’Irlandaise est heureuse d’avoir trouvé une autre âme bienveillante dans cette cour de France qu’elle a en horreur. Ce n’est pas qu’elle n’aime pas le roi, au contraire, elle le tient en très haute estime, mais la façon d’être de la cour française la dégoûte. Au fur et à mesure du temps passé avec le jeune homme, elle remarque qu’il devient de plus en plus pressant avec elle. Elle n’avait jusque-là rien remarqué à cause de sa naïveté et du bonheur qu’elle avait d’être avec lui. Elle repousse les avances de Benedikt, trop pieuse et vertueuse pour se faire ôter sa vertu avant le mariage. De plus, elle est fiancée, et même si cette perspective ne l’enchante pas, elle reste fidèle à cet inconnu.

Mary ne sait rien de Derek de Saxe mis à part son nom et ses titres. Elle a trop peu d’amis à Versailles pour oser demander de qui il s’agit. Elle tente tout de même de glaner quelques informations auprès des personnes qu’elle connaît et apprécie. Elle a surtout pris une résolution face à ce mystérieux fiancé ; elle veut le rencontrer sans aucun préjugé. Elle a peur de ne pas l’apprécier. L’étincelle irlandaise qui brille encore tout au fond de ses yeux noirs lui fait envier la liberté qu’elle a perdue. Elle ne souhaite pas s’attacher, encore moins à quelqu’un qu’elle n’aime pas. Il lui reste un espoir, que son fiancé ne veuille pas non plus de cette union arrangée.

Peu de temps après avoir fait connaissance avec Benedikt, l’Irlandaise rencontre Sofia Farnèse, sulfureuse princesse d’Italie. Mary s’attache tout de suite à elle, elle aime beaucoup le caractère de la jeune femme qui lui rappelle celui qu’elle avait lorsqu’elle était enfant. Très vite, Sofia devient une de ses meilleures amies à la cour, elle se confie beaucoup à elle et lui dit tout. Elle est bien trop naïve pour remarquer que l’Italienne veut lui nuire, et ce en faisant alliance avec Derek pour perdre la jeune colombe.

***


Avril 1667

La guerre franco-lorraine est déclarée depuis un mois maintenant. Mary souffre beaucoup de cette guerre ; Matthew, François et Benedikt, les trois hommes de sa vie, sont partis au front. Elle leur écrit à tous des lettres emplies de tendresse pour alléger leurs peines au front. Sans eux, elle n’a plus que Sofia comme amie proche. Cependant, Benedikt envoie des lettres de plus en plus osées à l’Irlandaise, et elle ne sait pas comment elle doit réagir, se réfugiant dans les bras de la belle Farnèse pour tirer des conseils de son expérience plutôt bien fournie en intrigues amoureuses. L’Italienne lui conseille de répondre par des lettres enflammées, en lui disant que cela lui fera du bien au front, et qu’elle ne s’engage à rien. Loin d’être idiote, Mary promet de le faire mais ne répond que par des lettres amicales. Elle ne veut pas se compromettre et ne souhaite pas entretenir une flamme d’espoir dans le cœur de l’Allemand. Elle ne ressent rien de plus que de l’amitié pour lui et jouer avec les sentiments la répugne.

Mary va à l’église dès qu’elle en a le temps pour prier son Dieu de préserver son frère et ses deux amis partis en guerre. Il lui arrive de plus en plus de rêver éveillée alors qu’elle est avec la cour de Madame, provoquant des moqueries incessantes. L’Irlandaise n’en a que faire. Elle devient insensible aux piques que lui adresse la princesse de France et d’Angleterre, habituée depuis trop longtemps à être son souffre-douleur. Elle a seulement peur de perdre sa charge, ce pourquoi elle s’efforce de faire son travail convenablement, mais cette peur n’est rien face à la terreur qu’elle éprouve pour ces trois êtres chers partis au front.

Lors de ses séances de prière, elle se trouve souvent en compagnie de son amie la comtesse de Longford. Encore quelqu’un qui s’est présenté à elle sous une fausse identité, puisque c’est en réalité Frances Cromwell qui se cache derrière la comtesse soi-disant irlandaise. Depuis quelques mois, les deux jeunes femmes se rencontrent souvent à la chapelle ; l’une est pieuse et prie pour ses amis, l’autre joue le rôle d’une veuve éplorée. L’histoire de la comtesse a touché Mary, qui s’est rapproché d’elle. Elle aime parler de l’Irlande avec elle, se rappeler de bon souvenirs, tout en s’efforçant de ne pas verser de larmes à l’évocation de leurs terres natales. Il lui semble pourtant étrange que la jeune femme ne parle pas du tout le gaélique. Bien que ce sa mère soit morte en couches et n’ait jamais pu le lui apprendre, il est de tradition d’apprendre à un enfant irlandais la langue de son pays. En plus de cela, Frances conserve un accent anglais, sans aucune trace des intonations habituellement répandues en Irlande. Mais Mary est bien trop heureuse d’avoir trouvé une compatriote pour se poser trop de questions, même si certains soupçons viennent effleurer son esprit de temps à autre, surtout depuis que la comtesse sait qu’elle est au service de Madame. Elle lui pose beaucoup de questions sur les habitudes alimentaires de la princesse, auxquelles Mary répond de bonne grâce, tout en se demandant pourquoi de telles informations semblent être aussi importantes à son amie.

***


Juillet 1667

La guerre est enfin finie. Soulagée, Mary retrouve avec bonheur François, bien qu’elle le trouve un peu changé. Il se montre plus distant avec elle qu’avant, ce qui la blesse un peu. Elle n’en laisse bien sûr rien paraître. Très vite, elle est obnubilée par l’absence de son frère ; cela fait un moment qu’il ne répond pas à ses lettres et la demoiselle craint le pire. Cette crainte se concrétise en la personne de Brandon Grey, son cousin du côté maternel. Il a été chargé par Charles II lui-même d’annoncer à Mary la mort de son frère. La jeune femme est détruite. Son frère était une des personnes à qui elle tenait le plus, une de ses attaches à la vie. Brandon est présent pour elle et elle lui en est fortement reconnaissante. Il fait rapidement office de grand frère de substitution, lui prodiguant des conseils, la rendant plus forte. Elle ne le connaît pas bien, mais elle souhaite s’en rapprocher. Surtout qu’à la mort de son frère, les terres de Monaghan sont censées lui revenir, du moins c’est ce que l’Irlandaise croit. En vérité, le roi a décidé de faire de Brandon l’héritier des Monaghan, mais Mary ne le sait pas encore. Elle ne veut pas non plus lui dire qu’elle aimerait son aide pour gérer ses terres à la mort de ses parents.

Malgré sa peine évidente, Mary sort de cette épreuve plus forte. La vie à Versailles suit son cours, entre les brimades de Madame et les rendez-vous avec François. Elle prie à la chapelle avec la comtesse de Longford, où elle laisse parfois glisser quelques larmes de peine. Elle tente de trouver de la force auprès de son Dieu. Le plus dur pour l’Irlandaise est de ne laisser paraître que le noir de ses habits de deuil à la cour, et non pas son affliction et ses larmes. La mort de son frère, bien loin de la rendre plus fragile, lui donne envie de se battre pour trouver sa place dans cette cour hostile. Elle veut que Maitiú soit fier d’elle, et la pensée qu’il veille sur elle d’où il est lui donne la force d’avancer.


Dernière édition par Mary of Monaghan le 22.04.15 18:47, édité 4 fois
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Philippe d'Orléans


Philippe d'Orléans

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !
Discours royal:



ADMIN TRAVESTIE
Monsieur fait très Madame

Âge : 27 ans
Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
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Date d'inscription : 03/01/2007


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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime13.04.15 19:48

Officiellement bienvenue chère Mary ! Very Happy

Ne t'étonne pas, les membres ne souhaitent la bienvenue qu'après validation des membres, stratégie logistique des admins pour ne pas avoir nos messages noyés dans la masse Green #tyrans

Si tu as des questions, n'hésite pas à les poser ici ou sur ton topic d'invités, ou directement par mp, en particulier pour tes liens Very Happy
J'espère que tu te plaira parmi les fous !

Bon courage pour ta fiche :haa:
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime13.04.15 20:55

Merci beaucoup Philippe I love you Je sens que toi et moi, on va bien s'entendre, au vu de ton lien avec Madame Green (ou peut-être pas, d'ailleurs, mais on verra bien aha)

Alors oui, j'ai une question: est-ce que je peux tisser quelques trucs autour du PV ou est-ce que je dois m'y coller complètement?

Je ne sais pas si vous voulez le faire tout de suite, mais est-ce que vous pouvez me dire si je dois modifier quelque chose dans le premier post? Histoire que je reprenne maintenant avant de vraiment entamer ma fiche Smile

Voilà, c'est tout pour le moment (comment ça, ça fait Secret Story? Rolling Eyes ), je reviens vers vous si j'ai d'autres questions complémentaires. En tout cas, merci pour ce chaleureux accueil Brave Bête

EDIT: Est-ce que je dois m'inspirer des autres Mary qu'il y a eu avant la mienne? D'ailleurs, est-ce que les Mary d'avant ont causé des modifications dans les liens ou pas? Encore merci hein, je suis chiante avec mes questions PTDR
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Philippe d'Orléans


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Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime14.04.15 13:56

Le PV, ce sont les grandes lignes du personnage, les informations que le staff avons jugé importants/intéressants, ainsi que le background historique pour comprendre la situation du personnage Clin d'Oeil Mais tu peux tout à fait rajouter des anecdotes, tourner l'histoire à ta façon ... n'hésite pas à aller lire des fiches pour voir (fais pas attention aux pavés, on en demande pas tant Green ). La seule règle est de mettre tous tes liens, sous forme de paragraphe ou autre. Là encore les fiches de tes liens peuvent t'aider, même si certains sont des liens récents Clin d'Oeil

Tu n'es pas du tout obligée de t'inspirer des anciennes Mary Clin d'Oeil Comme la dernière en date ne revenait pas, on a modifié son PV, puis elle est revenue, et pour repartir presque aussitôt. Après tu peux aller lire les fiches, ça ne fait jamais de mal pour chercher une idée ou deux Clin d'Oeil

Pour l'instant ta première partie est bien, tu as mis tout correctement donc pas de soucis à l'horizon Very Happy
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime20.04.15 18:39

Parfait, merci Very Happy

Je suis en train de faire ma fiche, et je voudrais savoir depuis combien de temps Mary est en France. Est-ce que je peux choisir la date ou est-ce qu'il faut qu'elle ait été à la cour au moins quelques mois/années? J'ai lu les deux fiches de Mary que Frances Cromwell avait postées, et elle dit que Mary ne reste que très peu de temps à la cour d'Angleterre, cependant cela me semble assez bizarre qu'elle n'y reste pas au moins quelques mois. Voilà, en fait je veux juste savoir si vous avez des exigences au niveau des dates ou pas Green
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Philippe d'Orléans


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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime20.04.15 19:32

Niveau date on laisse libre vu que c'est pas précisé, encore une fois Clin d'Oeil
Elle est forcément arrivée avant la guerre (qui a commencé début mars 1667), voire même avant la déclaration de guerre (fin novembre 1666) sinon ça n'aurait pas trop de sens scratch
Vu qu'on est en septembre, ça pourrait faire minimum 1 an qu'elle est à Versailles, je pense que c'est pas mal. Après tu peux mettre plus mais faut penser à l'histoire avec Derek, s'ils sont dans le château depuis 2 ans, ce serait pas crédibles Clin d'Oeil

Voilà pour mon avis après réflexion Green
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime22.04.15 18:42

J'ai enfin fini! :mwaa: :haa: :clap: :hii: (non non je ne suis pas du tout excessive, je ne vois pas de quoi vous parlez)

Je ne pense pas que ce soit génial mais j'espère que ça plaira quand même. Je n'ai pas du tout le même vocabulaire que vous, j'ai l'impression d'être vulgaire en comparant ma fiche aux vôtres PTDR

En tout cas merci à tous de votre aide, vous avez été très gentils Green J'espère que j'ai bien cerné Mary et ses liens. Si jamais je dois modifier quelque chose, je le ferai avec plaisir.
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Paris de Longueville


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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime24.04.15 19:40


Tu es validé(e) !

Bienvenue à

Versailles !



:huh: Tu es validée, car en plus j'ai beaucoup aimé ta fiche et ce que tu as fais de Mary!!
Elle est parfaite, tu as bien cerné ce petit côté "naïve mais je sais mordre en retour", je n'ai rien à redire :dancing:
En plus tu as fais des petites recherches et tout sur l'époque, c'est chouette de voir des membres motivés et je crois qu'on va punir les membres qui utilisent trop de vocabulaire d'époque s'ils effraient les nouveaux Green

Donc à présent, officiellement bienvenue sur ATV **

Mon deuxième moi, Megan Campbell, va fondre comme un charognard sur ta fiche, car c'est une grande copine de Madame What a Face

Une fois la validation passée, il faut recenser ton avatar, puis créer ta fiche de liens et consulter celle des autres, remplir le point info et le consulter pour savoir qui fait quoi.
A partir de 50 messages, vous pourrez demander un logement et à 100 messages un rang personnalisé.
Viens faire un tour sur
le flood et n'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil Clin d'Oeil



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Philippe d'Orléans


Philippe d'Orléans

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Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime25.04.15 14:41

Je te resouhaite la bienvenue, en tant que validée cette fois Very Happy

Cette Mary est un peu moins naïve mais sans doute parce qu'elle est à Versailles depuis plus longtemps, n'est pas Michelle qui veut PTDR

J'espère que tu te plairas parmi nous **
J'ai une idée de lien à te soumettre avec un autre de mes perso, vive la folie des DC Green
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime25.04.15 16:55

Bienvenue charmante demoiselle! cheers En tout cas, de la seconde que j'ai fini d'écrire mon RP dû depuis presqu'un an (PTDR ), tu peux être sûre que mon DC fera un petit tour via ta fichette de liens! Wink Hâte de voir ce que tu vas faire avec cette chère Mary! Wink
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime25.04.15 17:37

Merci à vous, vous êtes trop mignons Brave Bête

Philippe: J'espère qu'elle est quand même assez naïve pour coller au personnage imaginé Embarassed
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Luigi Colonna


Luigi Colonna

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Côté Coeur: Tant qu'il bat encore, il battra fort pour son italien, le seul.
Côté Lit: Un certain florentin le partage la plupart du temps. D'autres aussi, moins souvent ...
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime26.04.15 14:38

Bienvenue Mary chez les fous atvien Green
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Alvise Di Venezia


Alvise Di Venezia

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Côté Coeur: J'aime l'idée même de la beauté. Une vraie personne? Euhh.. non. Pas encore.Ah si... j'aime bien les filles fréquentées par mon frère, c'est normal ça?!
Côté Lit: rêves érotiques avec un idéal féminin mais ça reste très abstrait(forcément)
Discours royal:



Tout pour la Galerie

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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime26.04.15 16:29

Bienvenue à la fiancée détestée de mon DC,

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ta fiche et tu as eu bien raison de ne pas avoir fait de Mary une grande naïve, ça permet de ne pas l'enfermer dans un rôle de victime qui peut s'avérer assez lassant. Elle va pouvoir se faire une place plus facilement dans ce panier de crabes qu'est la cour.Wink
Et puis comme ça, Mary va pouvoir donner du fil à retordre à Derek! Green

On se croisera en RP prochainement très certainement! Amuse toi bien parmi nous!


Dernière édition par Alvise Di Venezia le 26.04.15 18:02, édité 1 fois
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Alfie Howard


Alfie Howard

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Côté Coeur: un Chevalier Lorrain l'a déserté, depuis je me suis marié...
Côté Lit: Vous n'y trouverez point d'amant(e)s ces temps-ci mais Madame ma Femme l'enflamme !
Discours royal:



Le Chevalier aux Fleurs
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime26.04.15 16:56

Bienvenue à Versailles, Mary ! cheers On est tous fous par ici mais promis : on ne mords pas Green Amuse-toi bien ! Wink
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime26.04.15 17:26

Bienvenue o/

J'ai adoré ta présentation, je vais essayer de réfléchir à un petit lien x3
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Amy of Leeds


Amy of Leeds

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Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?
Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.
Discours royal:



♠ ADMIRÉE ADMIN ♠
Here comes the Royal Mistress

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Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
Missives : 7252
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime26.04.15 19:11

Bienvenuuuuuuuue Mary !!!! free

J'ai beaucoup aimé ta fiche. Very Happy Amuse toi bien parmi nous ! sunny
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime26.04.15 20:28

Bienvenue parmi les fous chère Mary ! cheers

Tu as pas mal de possibilités avec ce personnage, j'espère que tu t'amuseras parmi nous Clin d'Oeil

N'hésite pas à venir nous parler sur le flood également, on aime bien y raconter nos vies et nous plaindre. Very Happy

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Frances Cromwell


Frances Cromwell

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Côté Coeur: Certes, mon époux y occupe une place, mais le reste est tout entier dévoué à ma vengeance.
Côté Lit: Personne, hormis mon époux, à l'occasion, en Angleterre. Mais comme je suis en France à présent...
Discours royal:



La B e l l e D a m e sans Merci

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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime28.04.15 23:39

J'arrive après la bataille, mais je tenais quand même à te souhaiter la bienvenue sur ATV ! cheers
J'ai bien aimé ta fiche et Frances est ravie de voir débarquer son informatrice préférée ** . J'espère que tu te plairas bien chez les fous ici. (Un conseil cependant : attention à la Campbell, elle est louche. De la part de Frances What a Face ).
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime01.05.15 22:44

Merci à tous Brave Bête (oui oui j'aime ce smiley). Vos compliments font chaud au cœur I love you  

Ah et puis si vous êtes fous et que vous aimez vous plaindre et raconter votre vie, j'ai trouvé ma nouvelle famille PTDR
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MessageSujet: Re: Mary of Monaghan + Humble comme un agneau   Mary of Monaghan + Humble comme un agneau Icon_minitime

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