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| Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 12.02.15 18:15 | |
| Baptiste Tardieu (Harry Treadaway) 30 ans ♔ Goûteur à la cour ♔ Françaises ♔ Célibataire ♔ Catholique, mais pratique très peu…Voire pas quand personne ne le regarde ♔ Hétérosexuel ♔ Les Sujets Du Royaume ♔
(CITATION)
Quelques questions de protocole ... ♔ ÊTES PLUTÔT PARIS OU VERSAILLES ? Avant le drame avec ses parents, Baptiste n'avait jamais mis les pieds à Versailles et ne pensait pas les y mettre un jour. Donc il connait bien plus Paris que la ville du roi soleil. D'ailleurs, il doit bien avouer qu'il préfère la première à la ville royale...Il y a tout autant d'intrigue, de rumeurs et bien plus de crimes (quoi que cela reste à prouver), tout en ayant été le lieu de l'évènement qui a définitivement transformé le jeune homme, c'est là qu'il est né et a grandi; il y avait ses petites habitudes et ses coins favoris, comme par exemple les alentours de la Sorbonne, ou encore le quartier du Marais, pour ne citer qu'eux. Plus tard dans sa vie, il a découvert la cour des Miracles et bien que repère de brigands et autres malfaiteurs de tous ordres, il y a découvert d'autres choses qui l'ont intrigué dans cet endroit. Il ne pourrait plus y revenir maintenant, mais il ne regrettera jamais y être passé... Versailles, en revanche...Lorsqu'il y est allé pour la toute première fois, afin de demander audience au Roi suite au double meurtre de ses parents, il doit bien avouer avoir été soufflé par le faste et la beauté des lieux. Quiconque resterait de marbre face à un tel édifice serait un hypocrite ou bien terriblement arrogant. Aujourd'hui qu'il est bien forcé d'y résider, il n'apprécie pas vraiment l'endroit. Il l'associe malgré tout à une prison, bien qu'il puisse aller à Paris quand ses devoirs de goûteurs ne sont pas demandés à la cour (ce qui veut dire pas aussi souvent qu'il le souhaiterait). Alors il est normal qu'il se sente moins bien à Versailles qu'a Paris. ♔ CROYEZ VOUS AU COMPLOT ? Il y croit, bien que restant aussi loin que possible de toute intrigue visant le Roi ou quiconque de la cour. Avec son père Lieutenant Criminel, il a entendu beaucoup de choses, des choses qui semblaient bien plus sérieuses que les simples rumeurs qu'il peut entendre aujourd'hui dans les couloirs du palais. Il pourrait, s'il le souhaitait, en savoir plus, mais il est déjà dans une situation délicate, Colbert a déjà accepté de ne pas le faire passer à l'échafaud, mais s'il commence à mettre la pagaille à la cour avec ces histoires d'intrigues et de complots...Quelques rumeurs, passent encore, mais si Baptiste se met réellement dans les mauvaises grâces du Roi ou de quiconque à la cour, même le Commissaire Loizet ne pourra rien y faire et l'échafaud sera sa prochaine étape...Alors oui, il croit au complot, mais joue l'ignorant, dans son propre intérêt... ♔ VOUS SENTEZ VOUS PLUS COMME UNE DOUCE COLOMBE OU UNE GROSSE VIPÈRE ? Ce qu'il faut comprendre, c'est que Baptiste est un manipulateur avec une touche d'opportunisme dans le mélange. Alors s'il a autre chose à faire que de créer ou participer aux rumeurs, il les écoute, en revanche, bien volontiers. Cela lui donne parfois des informations qui peuvent s'avérer utiles pour atteindre ses buts. Il a une très bonne mémoire et s'il fait la blanche colombe quand on le lui demande, le doux ignorant quand ça l'arrange, il garde au fond de sa mémoire ces informations, ne sachant jamais s'il risque d'en avoir besoin un jours, mais comme on dis: prudence est mère de sûreté. Si un jour une de ces rumeurs peuvent l'aider dans une quelconque entreprise...Par contre, les rumeurs sur son compte, tant que ça ne touche rien de ce à quoi il tient (comprendre: ses parents et les personnes qui lui sont chères), il s'en fichera royalement, s'en amusant même tant certaines peuvent se montrer imaginatives...Mais de toute façon, il est le fils d'un drame, créateur d'une tuerie (même si tout le monde ne sait pas cette petite histoire), alors des rumeurs...Il y en a eu plétore sur son compte à une époque. ♔ QU'AVEZ VOUS A DIRE SUR LA GUERRE ? Ce n'est pas parce qu'on est un repris de justice que l'on manque à ses devoirs de guerre. Eh oui, Baptiste a participé à la guerre, dans l'infanterie (et puis il fallait bien quelqu'un pour goûter les plat du Roi même sur le champ de bataille...). Au moins ça l'a assuré d'une chose: il n'a jamais voulu et ne voudra jamais faire une carrière dans l'armée. Ce qu'il y a vu et fait l'ont définitivement blasé du monde et perdre une grande partie de sa foi en l'humanité (et pas que l'humanité pour tout dire). Personne ne s'inquiétait vraiment de lui sur le champ de bataille, frêle comme il était, tous pensait qu'il serait dans les premier à partir. Apparemment il bénéficait d'une chance inommable, car il ressorti de la guerre pas tout à faire indemne, mais rien qui ne laisse de séquelles graves à vie. Des blessures et donc des cicatrices de-ci, de-là, mais rien de bien grave. En revanche, lui qui n'était déjà pas bien épais avant de partir en guerre...C'est Isabeau qui allait avoir une crise cardiaque en le voyant revenir... ♔ QUELS SONT VOS LOISIRS ? AVEZ VOUS UN BUT PRÉCIS ? - Joue du violon depuis qu'il a cinq, la musique le passionne mais sans pour autant vouloir en faire sa profession, de peur de finir par s'en lasser. - Avait commencé l'apprentissage du clavecin trois ans avant le drame, mais suivant ce dernier, il n'a plus eu l'occasion de continuer...Il aimerait bien pourtant. - Il aime beaucoup lire et rêve de pouvoir participer à des salons. C'est un peu son défi personnel. - Il aime profiter du calme - relatif - de la nuit pour se promener, au moins comme ça, on ne risque pas de l'embêter. - Une activité à laquelle il adore d'adonner, surtout à Versailles, est l'observation de la foule. Il profite de son caractère discret, du fait qu'il ne soit pas vu comme plus qu'un meuble dans certains cas, pour observer autour de lui sans gêne, dénotant, enregistrant, conservant dans sa mémoire tous les petits détails qu'il remarque.
Derrière le masque ... ♔ Christine ♔ 23 ans ♔ je dirais 5/7 Code bon by Lisa ♔ Par Isabeau, et en faisant un tour des pvs, je suis tomber amoureuse de celui de Baptiste *___* ♔ Quelque chose à dire ?
Dernière édition par Baptiste Tardieu le 25.02.15 0:04, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 12.02.15 18:16 | |
| Mémoires du Grand Siècle
Père m'a toujours conseillé de tenir régulièrement un journal. Il me disait que c'était ce qui me permettrait de tout conserver ; souvenirs, envies, rêves, preuves...Oui, des preuves. Je devrais probablement préciser que Père était Lieutenant Criminel de Police à Paris. Pendant longtemps, je me suis demandé ce que cela voulait dire, exactement. J'étais trop jeune pour comprendre pleinement les problèmes qui rôdaient dans la ville de mon enfance. Puis en grandissant, en écoutant mon père en parler, j'ai commencé à remarquer des choses auxquelles je n'avais jamais porté attention jusque-là, puis j'ai compris. Mon père était chargé de garder les rues de Paris en sécurité, avec l'aide du reste du corps de police, dont une partie sous ses ordres. À partir de ce jour, mes observations se sont multipliées et plusieurs fois, mon père m'a félicité pour ma capacité d'observation et ma perspicacité, ce qui ne manquait jamais de m'emplir de fierté. On veut toujours être la fierté de ses parents, surtout lorsque l'on est fils unique comme je l'étais.
Ma mère, quant à elle, n'a jamais travaillé. Du moins, d'aussi loin que je me souvienne. Elle me racontait souvent, cependant, du temps où elle passait ses journées à broder, à jouer de la musique, chanter et jouer aux cartes avec sa propre mère. Que je ne l'ai jamais vu travailler, comme mon père pourrait le faire, ne voulait pas dire qu'elle ne travaillait pas, elle avait simplement un travail chez elle : s'occuper de la maison et de moi. Aucune de mes journées n'était complète tant que je n'avais pas entendu ma mère chanter. C'était une vraie passion pour elle, la musique, un virus qu'elle m'a transmis dès mon plus jeune âge, où elle me fit prendre mes premiers cours de violon, à cinq ans. Je me souviens encore du visage effaré de Père quand elle le lui a annoncé. Pendant un moment, j'ai cru perdre sa fierté et l'instrument me faisait peur. Je compris un peu plus tard que c'était surtout le bruit horrible de mes fausses notes qu'il redoutait plus que tout. Il est vrai que le violon est un instrument intraitable avec les fausses notes, vous vrillant les oreilles avec son grincement sinistre en cas de mauvais coup d'archer...Mais je me suis accroché cependant, parce que j'aimais cela, la musique et je voulais avoir une part dans cette dernière...Aujourd'hui, je me débrouille bien, très bien, oserais-je dire. Je sais que Père est fier et Mère ravie.
Je ne saurais pas dire pourquoi mes parents n'ont jamais eu de deuxième enfant. Était-ce un choix volontaire ? Ou bien ma mère n'était-elle pas assez forte pour supporter une seconde grossesse ? D'après mon père, Mère a souffert d'un mal relativement grave durant la grossesse qui me vit naître, ce qui pourrait expliquer en partit mon allure frêle. En tout cas, par rapport à un petit frère ou une petite sœur, je ne le saurais probablement jamais, trop respectueux de mes parents pour oser leur poser la question directement. Il n'empêchait que parfois, la solitude de ma condition se faisait pesante. Mère tentait tant bien que mal de m'aider à surmonter cette solitude, mais ce n'est pas pareil que d'avoir ses paires autour de soi...C'est probablement pour cette raison, cet éloignement d'avec d'autres de mon âge, que je démontre aujourd'hui un caractère discret, réservé quant à moi-même. Ce qui n'est pas foncièrement quelque chose que je regrette, cela me permet de m'adonner à l'observation des foules sans me faire remarquer de trop.
Je sus rapidement vers quel métier je souhaitais me diriger : celui d'Avocat. Depuis quelques années, je savais que le domaine de la justice était celui qui m'attirait. La question avait ensuite été quel corps de métier... ? Je me voyais mal suivre les pas de mon père. Je trouvais son travail fascinant, cependant, ma propre forme physique ne se prêtait pas à la tâche ; trop frêle, avec un essoufflement bien trop rapide pour être d'une quelconque utilité pour les corps de police. Alors j'ai opté pour avocat. Je serais la voix des opprimés, à tort ou à raison, et je le ferais avec justice et perspicacité. Père a obtenu que je suive l'apprentissage direct de Maitre Boileau. Un avocat renommé, dont le nom revenait dans plusieurs grandes affaires de ce siècle. Un honneur pour moi que de recevoir l'enseignement d'un si grand. Je ne fus pas le seul (cela aurait été étonnant d'ailleurs) ; avec moi, un autre jeune homme, Benoît de Courtenvaux, avec qui j'ai très vite noué une grande amitié. Si lui aimait la jurisprudence, je préférais de loin l'analyse des preuves, des faits pour monter (ou démonter, au choix) une défense. J'ai toujours eu ce caractère analytique là où il avait cet esprit maniaque et méticuleux. De plus, bien que réservé et discret de manière générale, j'avais plusieurs fois prouvé une aisance oratoire qu'on ne me soupçonne pas. Benoît était cependant bien plus doué que moi pour les déductions préliminaires, ce qui était devenu presque un jeu entre nous. Des fois, quand nous avions un peu de temps de libre et que nous allions nous poser dans le quartier, nous passions notre temps à observer la foule, essayant de deviner le plus de choses possibles sur les passants qui n'en devinaient rien. Il gagnait ce jeu, évidemment. Pourtant, je ne m'en lassais pas de l'écouter déduire, à partir de presque rien, des choses qui pouvaient parfois paraitre abracadabrantes.
Je me plaisais à cet apprentissage, passant avoué, me voyant déjà plaider des cas devant le tribunal dans la robe d'avocat qu'on voyait tous les jours, suspendue dans le bureau de notre maître. Sauf que le drame eut lieu. De quoi je parle ? Du double meurtre de mes parents, dans notre hôtel particulier rue de Harlay, le 24 Août 1665. Une date maudite que je n'oublierais jamais. Je rentrais de mon étude ce jour-là, comme tous les jours, quand je trouvais la porte d'entrée fracturée. J'avais beau ne pas bénéficier des qualités de déductions de Benoît, je savais que quelque chose clochait à cause de cette porte. Je ne me fis pas prier pour monter les escaliers menant au salon où se trouvait normalement ma mère, attendant notre retour à mon père et moi. Pourtant, la vue qui m'accueillit fut celle du corps inerte de ma mère, son ouvrage de broderie à ses pieds, baignant dans une flaque de sang. Je retins à grand-peine la nausée qui me prit à cette vue. Je sortis de la pièce et parcourus le reste de l'appartement, m'arrêtant au bureau de mon père, y trouvant, là aussi, son corps. Le coffre qu'il conservait dans son bureau était ouvert, vide de tout hormis des papiers d'affaires en cours, sur lesquelles il travaillait. Cette fois, la nausée ne put être retenue. Une fois le malaise passé, je sortis du bureau, puis de la bâtisse, prenant de grandes goulées d'air. Secoué, le cerveau perdu dans ce que je devrais faire ensuite, je finis par faire route vers le poste de police le plus proche. Je dus paraître fou pendant un instant, puis quand on m'a écouté, on a dépêché un petit groupe d'hommes pour m'accompagner sur la scène du crime, dont parmi eux le futur commissaire Loizet. Il ne faisait pas de doute, le crime a été commis par des voleurs, aux vues de ce qui a été dérobé. Mes parents ont simplement été au mauvais endroit, au mauvais moment. J'obtins cependant une audience avec le roi, plaidant ma cause avec cette aise à la plaidoirie qu'on me connaissait.
Je devrais être fier, grâce à moi, la police a été entièrement remaniée, offrant à Loizet sa charge de Commissaire, mais n'avançant en rien l'enquête sur le meurtre de mes parents. Je ne renie pas les améliorations qu'apporta La Reynie aux services de police, mais il n'empêchait que ça stagnât tandis qu'on transformait la police ! Alors je pris les choses en main. Je disparus du bureau de Maître Boileau, me plongeant corps et âme dans la recherche des coupables. Ce que je comptais faire quand je les trouverais ? Je n'en n'étais pas encore sûr au départ. J'épluchais tous les rapports sur lesquels je pouvais mettre les mains, usant de mon nom, de celui de mon maître et de manipulation si besoin était, pour obtenir autant d'informations que possible. Je repassais même des vieilles affaires sur lesquelles mon père avait travaillé en me disant que, peut-être, les vies de mes parents n'ont pas été arrêtées uniquement pour quelques bijoux et de l'argent. Qu'il y avait peut-être plus derrière cela. Je ne trouvais rien. J'enrageais intérieurement. La justice en France ne me permettait pas d'avancer comme je le souhaitais...Ce fut alors l'illumination. Si la justice ne pouvait m'aider, peut-être que la pègre le pourrait. Hors de question d'engager qui que ce soit pour ce travail, non. J'allais me perdre dans cette pègre que mon père a si souvent tenté d'enrayer.
J'usais de nouveau de mon nom pour avoir des noms, des endroits, des informations sur ce monde que je ne connaissais que de l'extérieur. Cependant, je devais en savoir le plus possible si je voulais me faire passer – même momentanément – pour l'un d'entre eux. Je changeais mes vêtements, effaçais de ma personne toute trace de ce que j'étais en dehors de la Cours des Miracles. J'infiltrais alors ces gens, ne me faisant que peu remarquer, alors que je notais tout ce que je pouvais. Je fis là-bas la rencontre de Diane Sanson. Serveuse dans une taverne, mais aussi empoisonneuse. Autant dire que la passion qui naquit entre nous me surprit autant que me plut. Car j'avais beau avoir l'air d'un sage petit garçon comme ça, avec mes grands yeux bleus et mon visage innocent...Mais je n'en n'étais pas un. Avant tout cela, j'aimais la vie, j'aimais ce qu'elle pouvait apporter et je ne refusais jamais une distrayante discussion avec la gente féminine, bien que respectant grandement cette dernière. Ca étonnait toujours autant les quelques amis que j'avais. En tout cas, si je m'étais rapproché de Diane par une attraction certaine, j'avais aussi dans l'idée de l'utiliser pour m'aider dans mon entreprise, je ne peux nier que notre relation fut loin d'être une corvée. Je prenais plaisir à me perdre dans ses bras, à oublier, malgré ma détermination, les soucis qui m'ont mené jusque-là l'espace de quelques heures. Elle finit par me donner le nom de cinq personnes. Suite à ces informations, je disparu de la Cour des Miracles, emportant avec moi certains de ses secrets jamais révélés.
Je traquai puis retrouvai les hommes en question et mis en place un plan pour me débarrasser d'eux. Si la cour des miracles m'a appris une chose : si tu as des gêneurs, tu t'en débarrasses. L'hésitation que j'avais ressentie au départ s'était envolée, je les retrouvais et je les tuais. Avaient-ils hésité à assassiner mes parents ? Avaient-ils essayé de leur donner une possibilité de vivre ? Non. Pourquoi devrais-je montrer une quelconque pitié pour ces individus ? Leur offrir une chance de vivre s'ils faisaient appel à de bons avocats ? Je ne leur devais que ce qu'ils méritaient : la mort. Je les éliminais un par un, faisant en sorte de les droguer, encore un petit service de Diane, ou de les rendre inconscients avant de leur ôter la vie. Cela pouvait paraître lâche, mais je connaissais ma condition physique ; en un combat régulier, je n'avais aucune chance contre ce genre de personnes. Il me fallait ruser.
Pendant tout ce temps, j'ai joué un jeu avec le Commissaire Loizet. Ce dernier m'a filé, traquer presque, pour finalement m'arrêter suite à mes meurtres. J'ai pourtant tenté de le diriger autre part, mais il mérite sa charge de Commissaire. Il me fit subir un lourd interrogatoire et pendant un temps, je fus tenté de ne rien dire, de tout garder pour moi. Cependant, je compris très vite à quel point cette idée était futile. Il connaissait les deux affaires, celle du meurtre de mes parents et...La mienne. Je suis passé d'avoué apprenti avocat et victime à criminel sans sourciller, après tout. Alors j'ai tout avoué. À quoi bon ? Je gardais cependant pour moi les noms de ceux qui m'avaient aidé dans la Cour des Miracles, en particulier celui de Diane. J'avais beau l'avoir utilisée, je lui devais bien cela et...Je devais bien avouer que je tenais à elle. Elle allait me manquer, sans l'ombre d'un doute. Enfin, si je vivais, rien n'était moins sûr. J'étais, après tout, l'auteur d'un quintuple meurtre. L'échafaud semblait être mon seul destin. Pourtant, mon nom étant associé avant tout dans l'esprit public à l'horrible double meurtre de la Rue de Harlay et pour une autre raison qui m'échappe, Loizet a plaidé mon cas auprès de Colbert pour que j'échappe à la peine de mort. Il fit comprendre à quel point mon cas était délicat et risquer de créer le scandale si cette affaire s'ébruitait. Alors ils oublièrent le procès. Pourtant, l'affaire a bel et bien fuité, puisque je reçus, dans ma cellule, la visite de Benoît. Ce dernier semblait convaincu que je ne pouvais pas être l'auteur de ces actes. Pourtant...
"Vous me dîtes incapable de faire cela, Benoît, alors dans ce cas, utilisez vos talents de déductions et observez-moi. Observez celui que vous appelez un ami, et voyez si je mens."
Il s'y refusa. Il aurait dû. Pendant quelque temps, il vint me voir régulièrement, tentant de me convaincre de donner le nom de celui ou celle que je protégeais. Je dois bien l'avouer, j'ai éclaté d'un rire franc quand il a énoncé son hypothèse pour mon aveu. Je protégerais le vrai coupable selon lui. Mon pauvre Benoît, si perspicace et si observateur mais en même temps si naïf quand on en vient à ses propres amis...Il en fut vexé, le pauvre, et me bouda pendant un temps, avant de revenir, retentant de me faire désavouer. Mais rien n'y fit, puisqu'il n'y avait rien à désavouer. Ses visites s'arrêtèrent quand il fut décidé par Colbert que je deviendrais Goûteur à la cour. Oh, en voilà une très belle idée. Un mauvais plat et voilà ! Terminé du meurtrier gênant, il est mort en sauvant la vie du roi d'un empoisonnement. Ha ! La belle idée que voilà ! Enfin, je ne pouvais pas refuser, au moins, je vivais. C'était bien plus que j'aurais pu attendre de Colbert. On me fit emmener à Versailles, où je fus, durant de long mois, graduellement habitué à de nombreux poisons, afin de pouvoir les reconnaître et ainsi éviter la mort aux gens du palais. Croyez-vous vraiment que je n'aurais goûté que pour le Roi ? Oh, non, je goûterais pour tous ceux à la cour qui le décideront, à moins que le Roi n'ait besoin de mes services...Dans ce cas, le Roi avant tout, bien évidemment. Cet entraînement aux poisons ne fut pas une partie de plaisir ; plusieurs d'entre eux me laissèrent clouer au lit des jours durant. Moi qui n'étais déjà pas bien épais, je perdis du poids, mon teint se fit blafard et de lourdes cernes permanentes se dessinant sous mes yeux.
Je faisais maladif et cela se confirma quand je fus amené à la boutique d'Isabeau Lacassagne, cette dernière ne cachant que très mal ce que ma vue lui provoqua. J'aurais presque eu envie de quitter tout de suite sa boutique si je n'avais pas eu besoin de cette livrée pour mon nouvel emploi. Remise de ses émotions, elle prit mes mesures et...M'offrit à manger. Cela me surprit grandement. Je savais que je devrais attendre un peu à sa boutique, mais de là à ce qu'elle m'offre de la nourriture... Faisais-je si peine à voir ? Apparemment oui. J'ai presque hésité à accepter la nourriture, par pure fierté, mais il serait malvenu de refuser un cadeau. Alors j'ai mangé. Cependant, ma fonction de goûteur m'avait fait perdre goût à la bonne chair. Manger était devenu une chose purement mécanique nécessaire à ma survie. J'avais beau goûter de somptueux mets, je n'arrivais pas à y prendre le moindre plaisir. Je ne retrouvais une joie de vivre que lorsque j'avais un violon entre les mains, ou bien un bon livre et quelqu'un avec qui en converser...Mais revenons à Isabeau. Une fois toutes les mesures prises et la nourriture avalée, elle me proposa de se voir tous les mardis, pour un repas. Je lui fis savoir que j'aviserais la chose. Je pensais refuser, purement et simplement, et ne jamais la revoir autrement que pour me refaire un costume si besoin était. Pourtant, la vie à Versailles était solitaire et la solitude me rattrapa plus vite que je ne le pensais. Après tout, je n'ai jamais vraiment été seul ; avant le drame, j'avais mes parents, mes amis tels que Benoît, puis après j'ai eu Diane...Oui, c'était bel et bien la première fois que je me retrouvais aussi isolé. Alors j'ai fini par céder ; je suis retourné la voir, pas tout à fait certain de l'accueil qu'elle me réserverait après avoir tant attendu pour venir la voir. Pourtant, elle m'accueillit avec joie, m'offrant discussion et compagnie alors que j'apportais la nourriture, provenant en grande partie des restes du Château de Versailles. Je me surpris, en sa compagnie, à reparler de ce drame qui me hante, la mort de mes parents, sans avoir l'impression d'être jugé, sans avoir l'impression que je vais me briser à chaque parole énoncée...Sa compagnie me faisait du bien, je ne pouvais pas le nier.
Puis ma nouvelle fonction commença enfin. Goûteur à la Cour...Beau titre pour dire que je mettais ma vie en jeu à chaque fois que je travaillais. Ce fut d'ailleurs en la présence de la favorite du Roi, Amy of Leeds, que je faillis perdre la vie. La cohabitation entre nous fut hasardeuse, maladroite. Elle me trouvait trop silencieux pour elle qui était si vivante, surtout que mon allure contrastait avec ce qu'elle affichait et probablement avec l'idée qu'elle se faisait d'un goûteur...En tout cas, sans ses réflexes et sa rapidité d'esprit, je serais mort à l'heure qu'il est. Mais Mademoiselle of Leeds me fit rapidement recracher la bouchée qui ne contenait pas que de la sauce à l'estragon, et appela promptement au médecin, me sauvant ainsi la vie. Je lui dois énormément, et je ferais en sorte de retrouver celui ou celle qui a voulu empoisonner la jeune femme. J'y mettais un point d'honneur, ne serait-ce que pour la remercier (et je détestais avoir des dettes).
La vie à Versailles me permit d'apprendre de nombreuses choses, les rumeurs et intrigues vont bon train et bien que je ne semble pas y porter un grand intérêt quand on m'en parlait directement, je rangeais toutes ses informations dans ma petite tête et n'hésitais pas à m'en servir quand j'en avais besoin. Comme avec Madame Le Tellier, à qui je faisais (et la bienséance me dicterait que je sois honteux d'un tel comportement) du chantage afin qu'elle m'aide à redorer un peu mon blason. Dans quel but ? Oh, c'est très simple ; depuis des années, je voulais accéder aux salons ; converser avec les grands des œuvres littéraires de ces derniers temps et politique aussi. Or, mon passif de criminel me ferme beaucoup de portes. Jamais je n'aurais pu imaginer retourner dans des salons sans l'aide de quelqu'un de haut placé. Pour recevoir ce genre d'aide, il faut avoir de quoi négocier. Avec Mme Le Tellier, j'ai de quoi faire ; ou plutôt avec le mari de cette dernière. Elle n'aimait pas cette position, je le sentais bien, mais parfois, il faut savoir utiliser tous les moyens à sa disposition...Aussi sombres soient ces derniers. Sauf qu'entrer dans des salons lorsque l'on avait jamais vraiment rencontré, et encore moins conversé, des gens de la haute c'est être certain de se ridiculiser si on ne savait pas s'adresser correctement à cette population...C'est là que Christine de Listenois entre en jeu. Elle m'a vite remarqué et m'a rapidement proposé son aide en mondanités. Comment refuser ? Plusieurs fois, je lui ai demandé ce qu'elle attendait de moi en échange de cette aide, mais elle ne me répondit pas. Je n'aurais pas cru que quelqu'un de son rang puisse vouloir m'aider, moi, de manière aussi désintéressée...
La vie poursuivit son cours, jusqu'à la guerre, cette fichue guerre. Jusqu'à la dernière seconde, j'ai entretenu l'espoir je puisse rester au château, afin de veiller à la protection culinaire des femmes du palais...Ce fut un espoir vite écrasé par la demande en homme que réclamait la guerre (et il fallait bien quelqu'un pour goûter les plats du roi même sur le champ de bataille). Je rejoignis donc l'armée du Roi en tant que soldat d'infanterie. L'horreur de la vie de soldat me fit voir des choses qui feraient passer mes propres meurtres pour un jeu d'enfant de cœur ! Je détestais cet endroit, je détestais la guerre bien avant d'y participer, mais j'en fus convaincu durant celle-ci. Ce que je vis, ce que j'ai vécu, me fit perdre foi en une quelconque déité (même si je gardais cet avis pour moi) et en l'humanité en général. Bon sang, qu'on veuille se venger, ou tuer avec un mobile était une chose, que l'on fasse de tels massacres pour...pour...pour je ne sais même plus quelle raison, me dépassais et me rendais malade. Cela pouvait paraître hypocrite venant d'un meurtrier tel que moi ; pourtant, je n'ai pas tué sans raison. Je savais qui je tuais et pourquoi. Je n'ai jamais eu envie de tuer des personnes de manière totalement aléatoire comme certains cas de meurtre sur lesquels mon père avait pu travailler. Je ne comprenais donc pas que l'on puisse tuer avec autant d'aisance lors d'une guerre...Pendant presque toute la durée de la guerre, je crus les avis de mes compagnons d'armes : que je serais dans les premiers à périr dans cette guerre, tout simplement parce que je n'ai jamais été taillé pour cela et que je détestais cela. Pourtant, je semblais doté d'une détermination et d'une chance à toute épreuve, car hormis quelques blessures (dans l'ensemble superficielles, hormis une belle blessure de lame au niveau de l'épaule gauche), je ne fus atteint de rien de grave. Aussi étrange que cela puisse paraître...Oh, loin de moi l'idée de dire que je suis revenu comme un charme à Versailles une fois la guerre terminée. Non, j'ai encore du mal à dormir sans cauchemarder de ce que j'ai vu là-bas, tout comme j'ai encore perdu du poids. J'entends d'ici Isabeau hurler d'horreur la prochaine fois que j'irais la voir pour des retouches de mon costume...maintenant trop grand. Je ne suis d'ailleurs pas retourné la voir depuis la fin de la guerre, essayant de ne pas apporter trop de désespoir dans son échoppe.
La vie reprend son cours à Versailles, mais ce n'est pas sans mal...Ce que je ne donnerais pas pour retrouver le temps béni où l'ignorance me protégeait...
Dernière édition par Baptiste Tardieu le 25.02.15 9:34, édité 2 fois |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
► Âge : A l'aube de sa vingt septième année
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| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 12.02.15 19:40 | |
| Bonsoiiiiiiiiiiiir et bienvenue officiellement sur ATV ! Si tu as d'autres questions que ce soit sur le forum ou sur le perso, surtout n'hésite pas à te tourner vers nous. On te répondra avec grand plaisir. Ne t'inquiète pas si personne ne vient pour l'heure te souhaiter la bienvenue, c'est par soucis d'organisation, pour ne pas que d'éventuelles remarques sur ta fiche se perdent au milieu de tous les messages. ^^ Une fois que tu seras validée, nos membres viendront t'accueillir comme il se doit. Si tu as besoin de plus de place pour ton histoire, je retirerai ce message sans soucis. Bon courage pour l'écriture de ta fiche ! ^^ A très vite ! |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 25.02.15 0:04 | |
| Merci beaucoup pour votre accueil Encore merci d'avoir répondu à mes questions, et j'ai terminé ma fiche =) |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
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| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 25.02.15 15:24 | |
| Tu es validé !
Bienvenue à
Versailles !
Il n'y a vraiment rien à redire concernant ta fiche ! Elle est nickel ! Ton style est top et très agréable à lire (qu'est ce que j'aime le passé simple, c'est dingue. ) Tu as parfaitement intégré tous tes liens en te les appropriant et surtout tu t'es à merveille approprié le personnage de Baptiste ! On sent ta motivation et ta volonté de bien faire et ça, ça fait super plaisir ! C'est donc avec grand plaisir que je te valide ! Sois le bienvenu ou plutôt la bienvenue sur ATV !!!!!! Amuses toi bien avec ce perso et surtout parmi nous ! N'hésite pas d'ailleurs à venir sur le flood pour papoter, promis on ne mord pas les nouveaux ! (Oui parce que les anciens, on peut se le permettre ! ) Et bien sûr on reste à ta disposition si jamais tu as d'autres questions.
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| | | Paris de Longueville
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Une servante de ma connaissance...Côté Lit: la servante sus-citée l'a déserté, profitez-en!Discours royal:
ADMIN BIZUT Phoebus ৎ Prince des plaisirs
► Âge : 20ans
► Titre : Prince de Neuchâtel
► Missives : 4041
► Date d'inscription : 12/01/2010
| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 25.02.15 16:42 | |
| Bienvenue sur ATV Baptiste J'ai adoré ta fiche au moins autant que j'aime le personnage de Baptiste Je vais certainement venir vers toi pour causer lien avec Emmanuelle, ma private garde du corps d'Amy En attendant n'hésite pas a passer sur le flood :face : on accueille les nouveaux avec des cookies |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 25.02.15 21:27 | |
| Bienvenue sur ATV, là où les gens sont fous et le vivent bien Anne est dans la maison d'Amy, il faudra donc que je réfléchisse à un lien ! En attendant, je te souhaite de bien t'amuser parmi nous A bientôt |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 25.02.15 22:04 | |
| Merci à touuuuuuuus Paris > Owiiiii, en plus Eva Green quoi (je vais les gifer à fond!) Anne > Mais avec très grand plaisir ma chère |
| | | Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
ADMIN TRAVESTIE Monsieur fait très Madame
► Âge : 27 ans
► Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
► Missives : 10014
► Date d'inscription : 03/01/2007
| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 26.02.15 13:07 | |
| Chouette un gueux Bienvenue à toi, en espérant que tu te plaises ici, chez les fous En tout cas, ta fiche est vraiment sympa, j'ai hâte de voir Baptiste évoluer ! |
| | | Francesco Contarini
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Je m'aime tellement ! Quoique, il est possible que je l'aime elle aussi...Côté Lit: C'est open bar ! Entrée gratuite pour les libertinsDiscours royal:
• DON JUAN • Revenu des Enfers
► Âge : 27 ans
► Titre : Nobilis Homo vénitien, Ambassadeur déchu, Banquier de la Main de l'Ombre & bras droit de Victor d'Amboise
► Missives : 710
► Date d'inscription : 16/01/2011
| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 26.02.15 14:17 | |
| Bienvenue Baptiiiiste !!! J'adore ce personnage et ta fiche est super cool à lire ! Pareil que les autres : faut qu'on réfléchisse à un lien avec un de mes moi (Je suis Cesco, Thimoléon de Choisy et Alfie Howard ^^). Ca pourrait envoyer du bois, mon ptit ! Hâte de voir l'évolution de ce fameux goûteur ! J'espère que tu vas te plaire chez nous : c'est douillet tout plein et les gens sont tous fous |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 26.02.15 16:11 | |
| Ca y est, j'ai ma nouvelle tête pour venir te souhaiter officiellement la bienvenue tu sais déjà ce que j'en penses de ta fiche, encore bravo pour la validatioooon ! et à très vite sur le forum |
| | | Frances Cromwell
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Certes, mon époux y occupe une place, mais le reste est tout entier dévoué à ma vengeance.Côté Lit: Personne, hormis mon époux, à l'occasion, en Angleterre. Mais comme je suis en France à présent...Discours royal:
La B e l l e D a m e sans Merci
► Âge : 28 ans
► Titre : Comtesse de Longford
► Missives : 716
► Date d'inscription : 06/06/2008
| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) 26.02.15 16:22 | |
| Bienvenue chez les fous ! Tournée d'arsenic pour fêter ta venue ! J'ai trouvé ta présentation très agréable à lire et Baptiste est très touchant. Frances me souffle à l'oreille qu'elle approuve totalement son initiative de faire justice lui-même ; en matière de vengeance, on n'est jamais mieux servi que par soi-même de toute façon, ce n'est pas elle qui dira le contraire . |
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| Sujet: Re: Baptiste Tardieu - Le fourvoyé (Terminée) | |
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