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 Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri!

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Alexandre Bontemps


Alexandre Bontemps

« s i . v e r s a i l l e s »
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TROLL de Versailles

Âge : 41 ans
Titre : Intendant (Troll) de Versailles
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MessageSujet: Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri!   Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri! Icon_minitime22.11.14 20:15


Tous à l'abri !



L'après-midi avait parfaitement commencé à Paris ! Le temps avait été frais en ce début de septembre, mais pas assez pour devoir allumer les grandes cheminées de l'hôtel particulier d'Anne de Gallerande. Les douze coups de midi sonnaient au clocher de Saint-Eustache quand la marquise sentait l'odeur ses petits macarons de foie de canard que lui avait préparé son cuisinier. Toute la matinée avait été consacrée à ignorer que, depuis 9 heures, on entendait une rumeur gronder dans les rues de Paris. D'ailleurs, sa camériste craignait que ces gueux ne viennent l'assaillirent si on se risquait à glisser un pied dehors du porche !

Cette crainte, Philippe d'Artagnan ne l'avait pas eu, lorsque dès potron-minet, il avait décidé de quitter son hôtel, faisant fi des bruits qui couraient sur une révolte. Depuis deux jours, on disait que le Parlement se terrait mais baste ! Ca n'étaient que des bruits, rien de grave encore. Et on lui avait instamment demandé de se rendre chez le marquis de Chavigny pour quelques affaires administratives. L'aller avait été calme, il n'y avait pas de raison pour que le retour se passe autrement !
Aussi, installé confortablement dans son carrosse, le duc de Gascogne retournait chez lui. Mais soudainement, des cris montèrent, des bruits, des rumeurs et la fureur éclata comme un coup de tonnerre dans la rue Passe-Jean ! On entendit les cris du cocher se mêler à des vociférations du peuple, et le duc de Gascogne, enfin inquiet, osa jeter un regard par la fenêtre.

-Là ! C'est lui ! Il était chez Chavigny ! C'est son espion ! Sus, sus !

Son carrosse était immobilisé par la foule, son cocher malmené et jeté par terre, et très vite, des manants se pressaient contre la portière. Une minute de plus, et il finissait rôti en place de Grève ! Vite, vite, le duc de Gascogne se glissa de l'autre côté de l'habitacle et prenant son courage à deux pieds, fuit dans la rue, serrant sa serviette contre lui.
Mais la foule le coursait ! Il fallait se protéger ! Là ! Une porte cochère ! Vite ! Le duc se colle sur la porte, la martelant à coups de poings pour qu'on lui ouvre.

Vous l'avez compris, le duc de Gascogne est en bien mauvaise posture ! Heureusement, celui-ci a frappé chez la marquise de Gallerande, toujours prête à aider son prochain, c'est un fait indubitable.
La situation est critique, mais il nous faut toutefois la corser un peu.

Contraintes :
-Anne sera encore en pyjama et devra perdre sa pantoufle.
-Il est interdit de faire intervenir la foule dans l'hôtel

A savoir/ A se rappeler : Vous pouvez placer des PNJ, mais de la Maison d'Anne de Gallerande. N'oubliez pas que ce seront des topics courts, maximum 800 mots (environ 1 page Word) pour permettre de répondre rapidement et de rendre le topic dynamique. Bontemps reviendra vers vous après ce premier tour. What a Face

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri!   Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri! Icon_minitime23.11.14 21:27

La matinée de la marquise de Gallerande avait très mal commencé. La marquise avait en effet été réveillée à neuf heures du matin à cause des mécréants qui criaient dans les rues de la capitale. On disait qu'ils n'étaient pas contents et qu'ils voulaient se rendre au Parlement. Cela n'intéressait guère Anne mais s'ils voulaient vraiment aller au Parlement, ils pouvaient au moins avoir le respect d'y aller calmement pour ne pas déranger les habitants des hôtels particuliers. Vraiment, ces gens n'avaient aucune éducation. Et ils voulaient qu'on les écoute, en plus, alors que leurs phrases ne recelaient que des insultes. De très mauvaise humeur, Anne de Gallerande avait décidé de ne pas aller à la messe qui ne représentait qu'une perte de temps. Elle se ferait excuser en disant qu'elle était malade, ou que les gueux l'avaient empêchée de sortir de chez elle, ce qui n'était pas complètement faux d'ailleurs. Il était hors de question qu'elle risque ainsi sa vie pour aller prier et se faire absoudre de ses péchés. Aussi la marquise avait-elle passé sa matinée à se plaindre et à critiquer ceux qui avaient osé la réveiller en une heure si matinale. Les personnes de sa maison subissaient sa mauvaise humeur tout en gardant le sourire et en cédant à ses caprices (comme d'habitude). Il n'y avait que Léna pour échapper aux remarques sarcastiques de la propriétaire de l'hôtel particulier. Son regard bleu et son teint de porcelaine apportaient d'emblée sérénité et calme à Anne qui retrouvait d'instinct son comportement de mère, comportement qu'elle n'avait pu adopter durant ces longues années où sa fille avait grandi loin d'elle. Mais aujourd'hui encore personne ne se doutait de ce lien de filiation et Anne réfrénait ses envies de tout révéler à sa fille.

L'empoisonneuse avait décidé de rester en robe de chambre et peignoir et, n'ayant aucune envie de faire quelque chose de cette journée puisque tout avait mal commencé, elle comptait bien passer le reste de l'après-midi dans cette tenue. Son personnel ne s'en souciait pas et même si c'était le cas, il n'aurait pas osé faire une remarque, de peur de se faire virer ou étrangler. Denise, sa camériste, tremblait de peur en entendant les Parisiens hanter les rues de la capitale, ce qui agaçait d'autant plus la marquise. Souhaitant s'en débarrasser, Anne lui proposa (ou lui ordonna, plutôt), d'aller promener Thibautien devant l'hôtel particulier.

Mais, madame, les rues sont dangereuses, vous n'entendez pas les gens qui crient ?
-Et à votre avis, pourquoi me suis-je réveillée si tôt ? Vous croyez que je suis sourde, c'est ça ? Vous me prenez pour une vieille ? Les Parisiens ne sont pas juste devant la cour de l'hôtel, pourquoi viendraient-ils jusqu'ici ? Je ne suis pas parlementaire, que je sache.
-Oui mais...
-Denise, vous m'importunez. Thibautien a besoin de prendre l'air, regardez le, ça se voit. La marquise jeta un regard vers le chihuahua qui n'avait, en fait, aucun avis sur la question. Alors prenez-le et...
-Madame, madame ! Un valet arriva tout essoufflé et visiblement effrayé.
-Qu'y-a-t-il, encore ? demanda Anne, agacée d'avoir été coupée par son valet. Décidément, elle n'était entourée que d'incapables !
-Il y a un attroupement juste devant l'hôtel !
-Ecoutez, euh, quel est votre nom déjà ?
-Jacques Poiuyt, madame.
-Ecoutez, Poiuyt, je ne sais pas ce que feraient ces mécréants devant chez moi mais...
-Mais... Anne fusilla du regard le pauvre homme qui avait osé l'interrompre. Il y a un homme, d'apparence noble, qui se trouve encerclé par des gens. Il est pris au piège.
-Et en quoi cela me concerne ? Je ne vois pas ce que je pourrais faire pour l'aider.
-Nous pourrions, hum, je vous prie de m'excuser pour mon impertinence mais, nous pourrions le faire entrer et le faire attendre dans la cour intérieure le temps que la rue se vide.

Anne se dirigea vers la fenêtre qui donnait sur la rue. Un jeune homme attendait, le regard effrayé, une serviette à la main qu'il tentait de sauver des mains des gueux. La marquise trouva cet homme fort à son goût et eut l'impression de l'avoir déjà vu à la Cour, mais après tout, on y voyait tant de personnes. Apparaître à Versailles ne faisait pas de vous une personne à fréquenter (il n'y avait qu'à voir Alfie Howard pour le comprendre) mais ce jeune homme ne méritait pas d'être lynché par des pestiférés.
Bien, faites le entrer, euh, Pourty.
-Poiuyt, madame.
-Comment, qu'avez-vous ?
-Euh non, rien madame.
-Bien, dépêchez vous, je ne voudrais pas que ces mécréants défigurent ce si joli visage. Et ne le laissez pas attendre dans la cour intérieure, faîtes le entrer.

Par la fenêtre, la marquise observa Poiuyt faire ouvrir la grande porte de l'hôtel, non pas en grand mais suffisamment pour que l'inconnu puisse entrer et pas assez pour que les gueux le suivent. Soulagée de voir qu'aucun mécréant ne soit entré, la marquise descendit à la hâte le grand escalier pour accueillir le jeune homme mais dans sa hâte, elle perdit une de ses pantoufles qui dévala l'escalier pour atterrir aux pieds... du charmant jeune homme.
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Philippe d'Artagnan


Philippe d'Artagnan

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Côté Coeur: Après avoir souffert ces dernières années, ma belle Elodie le remet en marche ♥
Côté Lit: Je suis fidèle à l'amour et à un seul être. Et je l'attendrais.
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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri!   Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri! Icon_minitime22.12.14 23:16

Une révolte ? C’est ce qu’on disait mais Philippe passait peu par Paris en ce moment, partagé entre sa vie au manoir avec sa famille à gérer tout ce petit monde et ses affaires ducales, et Versailles où il se devait de mener une vie mondaine digne de ce nom en duc qu’il était et avec sa charge d’attaché à la librairie royale. Alors la capitale n’était pas son repère du moment. Mais on ne pouvait ignorer l’invitation de certaines personnes, comme le marquis de Chavigny. Pour rester dans son rang de duc, il avait troqué le cheval pour le carrosse, et c’est bien vêtu tout de bleu et noir qu’il s’en alla pour Paris, serviette sous le bras contenant quelques affaires à discuter. Quoi qu’il se passe, tout s’était bien passé, il n’y avait pas âme qui vive dans les rues, et c’est sans encombre qu’il passa le portail de la demeure du marquis.

Il passa la matinée avec Chavigny, à parler administration et puis bavardages de tous les jours, mais encore une fois, le mot révolte n’en fit pas partie. La Cour, les arts, la pièce de Molière qui se jouait actuellement, la famille, les affaires de Philippe … tout sauf la révolte. Le marquis invita le jeune homme à prendre une collation avant son retour pour le manoir familial où il y avait fort à faire. Trois enfants dans une maison, un vieux valet et un père bougon, ce n’était pas l’ennui qui allait caractériser cette journée. S’il savait …

Midi sonnait lorsqu’il salua une dernière fois Chavigny et monta dans son carrosse. Philippe irait presque à piquer un somme si seulement il n’y avait pas un tel raffut ! Il eut le malheur de passer la tête au dehors et vit une horde de personnes le fixer et un hurla qu’il était l’espion de Chavigny ! A peine ce cri retentit que la foule se jeta sur le véhicule ! Mais qu’est ce qu’ils avaient ? Son cocher mis à terre et sa portière sur le point de céder, l’instinct de survie des d’Artagnan le poussa à passer par l’autre porte et … s’enfuir. Il n’allait pas se battre avec autant de monde ! Tenant sa serviette contre lui et l’autre main son chapeau, Philippe se sentit tel un animal prit en chasse, tout le monde lui courait après, une biche apeurée n’aurait pas couru plus vite ! Au tournant d’une rue, essoufflé, il fallait se cacher. Une porte cochère si bien connue pour abriter un hôtel particulier, Philippe tambourina à la porte, demandant asile, sans savoir si quelqu’un y vivait et qui il pourrait rencontrer ! Vite, la foule arrivait, on pouvait y lire la fureur dans leurs yeux. Quelqu’un lui vola son beau chapeau à plumes, on commença à le bousculer et à vouloir lui arracher la serviette. Commençant à réciter mentalement le Nôtre Père quand il sentit la porte s’entrouvrir et un visage lui faire signe d’entrer. Sans attendre plus, Philippe sauta dans la cour d’honneur et l’homme referma la porte sur la foule enragée.

Conduit dans le vestibule de l’hôtel particulier, Philippe s’épousseta légèrement et remit un peu d’ordre dans ses cheveux pour paraître plus convenable.

« Puis-je être reçu par le maître de maison pour lui dire ma gratitude ? »

Le valet allait le rectifier quand du bruit se fit entendre dans les escaliers et que Philippe fut reçu … par un chausson. Réprimant un sourire, il leva les yeux pour découvrir une belle dame blonde arriver jusqu’à lui, en robe de chambre. Il ramassa la pantoufle et s’inclina pour saluer la maîtresse des lieux.

« Madame … il lui tendit le chausson, je crois que ceci vous appartient. Je vous remercie de m’avoir ouvert votre porte, j’ai cru que j’allais finir en pâté de duc sans votre intervention. »

Bien qu’il plaisanta, Philippe n’en menait pas large, mais il fallait sauver les apparences. Puis il se rappela des bonnes manières et voulut retirer son chapeau qu’il n’avait plus.

« J’en oublie les bonnes manières … et aussi mon chapeau … Philippe d’Artagnan, duc de Gascogne. »
< /blockquote>
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Alexandre Bontemps


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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri!   Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri! Icon_minitime28.04.15 19:11


Tous à l'abri !

chapitre 2



Il était moins une, comme on dit du côté de la cour des Miracles ! Une foule qui gronde n’est jamais bonne à entendre ou à recevoir sur la tête, et le duc a été assez heureux de voir s’ouvrir les portes de l’hôtel d’Anne de Gallerande.
La marquise semble ravie de recevoir cet inconnu chez elle, mais rien n’est moins sûr que ses véritables raisons, car lorsqu’on connaît assez la marquise de Gallerande – comme c’est mon cas – on peut s’inquiéter de la tournure des évènements à venir.
Mais Philippe d'Artagnan a eu chaud aux plumes, et ce qui est certain, c’est qu’il ne peut que savourer ce moment de répit auprès de la gracieuse marquise.

Moment de répit ? En effet, car dans la rue, la foule ne s’est pas arrêté de crier et de houspiller cet espion poltron qui se réfugie chez l’un de son espèce ! Il voulait sa veste, son chapeau, ses boutons dorés…et tout ceci s’est enfermé dans l’hôtel particulier, forteresse symbole d’une richesse qu’ils n’auront pas, véritable pied de nez à toute leur classe.
Il n’en faut pas moins pour relancer l’agacement du peuple, et celui-ci vocifère un peu plus et les plus hardis se jettent sur les portes, donnant coups d’épaules et coups de pieds.
Dans la cour de l’hôtel, on s’inquiète, on tient la porte, on tremble de peur, lorsque vient le coup fatal : dans un horrible craquement sonore, la porte s’enfonce et s’ouvre à la volée, projetant les pauvres valets à terre, qui rampent pour se mettre à l’abri.

Car c’est un déferlante d’hommes armés de bâton et de pelles qui se rue dans la cour de l’hôtel et investi la place, ouvrant toutes les issues pour trouver celui qui a osé leur échapper.

Sus au gascon !

Diable, c’est la débandade à l’hôtel de Gallerande ! Qui aurait cru que ce havre de paix pouvait être ainsi investi par la marée venue des rues de Paris ? Pauvres tableaux, pauvres vases, ils risquent bien des douleurs, mais certainement moindre que celle de nos deux compagnons réunis par le hasard. Si la situation était critique, elle semble cette fois désespérée.
Vraiment ?


Contraintes :
Il est évident que le duc ne pourra laisser la marquise se faire piétiner par ces gueux ! Il devra donc la protéger par tous les moyens possibles, mais libre à la marquise de ne pas se laisser faire…après tout, n’est-on pas en train de délabrer son bel hôtel, au diable les cachettes ?! Mais il vous est également possible de trouver la meilleure cachette possible et de vous pelotonner dedans en attendant la fin de la tornade…Bon prince, je vous laisse vous concerter à ce sujet, mais Philippe devra poster en premier.

Dans vos réponses, j’ai deux désirs:

  • Anne devra placer cette tirade d’Harpagon (d’un coup ou sur plusieurs posts)

Citation :
Au voleur! au voleur! à l'assassin! au meurtrier! Justice, juste Ciel! je suis perdu, je suis assassiné, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent. Qui peut-ce être? Qu'est-il devenu? Où est-il? Où se cache-t-il? Que ferai-je pour le trouver? Où courir? Où ne pas courir? N'est-il point là? N'est-il point ici? Qui est-ce? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin !


  • Philippe, quant à lui, verra son épée coincée dans son fourreau lorsqu’il voudra protéger la jolie marquise et devra se défendre avec ce qu’il trouvera sous la main.


A savoir/ A se rappeler : Aucun PNJ ne pourra être tué, nous ne sommes pas chez les sauvages, voyons !
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Philippe d'Artagnan


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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri!   Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri! Icon_minitime17.08.15 22:09

Il  n'était plus le temps de faire des politesses. A peine s'était-il présenté et s'était excusé pour la gêne occasionnée qu'un bruit retentit derrière lui : on donnait des coups à la porte qui n'allait plus tarder à céder. A peine eut-il cette pensée que la grande porte cédant, faisant entrer une horde de pouilleux sale dans l'antre du bon goût. Philippe n'était pourtant une personne sectaire, mais ces gens n'avaient rien à faire là. Non seulement ils étaient sales mais en plus leurs yeux, leurs visages faisaient vivre la haine envers le pauvre d'Artagnan qui n'avait commis que le crime de se rendre chez le marquis de Chavigny ! Il n'y avait pas de crime, et pourtant on le traitait comme s'il avait tué et égorgé femmes et enfants dans les rues de Paris.

« Sus au gascon ! »

Après avoir dégluti difficilement et essayer à se donner de la contenance, Philippe posa la main sur le pommeau de son épée, prêt à se battre s'il le fallait. Alors qu'un s'approchait, il voulut sortir son épée pour effrayer le badaud, mais celle-ci resta coincée. La poisse, le Seigneur n'est pas avec moi, pensa t'il, et il préféra jeter au visage de l'assaillant la première chose qui lui passa sous la main, et ce fut sa chemise remplie de papiers. Heureusement, rien de compromettant mais l'homme le reçut en pleine tête et les feuilles se dispersèrent en l'air, ce qui permit une diversion.

« Pardon madame de ma conduite à venir … » Et sans plus de forme, il prit le bras d'Anne et monta les escaliers avec elle, pour se cacher à l'étage.

Ce n'était pas bien malin, il aurait fallu sortir, peut être par les cuisines, mais il y avait du monde un peu partout dans l'entrée et il ne connaissait pas bien la maison. En haut, sans doute y aurait-il un escalier de service pour les domestiques, bon nombre de bâtisses en regorgeaient ! Philippe se dépêcha, et au premier s'élançant dans l'escalier à leur poursuite, il jeta le pot d'une plante qui se trouvait tout en haut. Puis en suite, gauche ou droite ? Il ne pensa même pas à consulter Anne et continua sa course, la belle toujours derrière elle, qu'il traînait par le poignet.

Il ouvrit une porte et la referma derrière eux. Puis il avisa une commode qu'il poussa contre la porte pour empêcher de passer quiconque voulait entrer. Au pire, il y avait plusieurs portes, le temps qu'ils les trouvent. Il soupira longuement, presque blasé par la situation. Pourquoi cela lui arrivait-il ? Et pourquoi avait-il entraîné la marquise dans ces déboires ? Il se retourna vers elle, l'air désolé.

« Madame, je m'excuse sincèrement pour tout cela, si j'avais su, je n'aurais jamais cogné à votre porte. Puis il s'approcha d'une fenêtre à la recherche d'une vue sur la rue, et si possible quelqu'un d'aimable pour alerter la police ou les mousquetaires. Il faut arriver à appeler du secours. Ou sortir nous-même … »

Anne serait-elle d'accord pour quitter son hôtel particulier et le laisser au mains de gueux ? Rien n'est moins sûr …

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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri!   Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri! Icon_minitime08.09.15 21:45

Telle une Cendrillon avant l'heure (le côté souillon en moins), la marquise étouffa un cri avant de se précipiter vers le bas de l'escalier pour récupérer sa pantoufle. Le prince du jour, un jeune homme au regard d'ange, s'inclina avant de lui rendre la pantoufle.

Madame … je crois que ceci vous appartient. Je vous remercie de m’avoir ouvert votre porte, j’ai cru que j’allais finir en pâté de duc sans votre intervention.”

Anne dut se retenir pour ne pas se pâmer comme une jeune fille inexpérimentée. Son pied ayant retrouvé sa pantoufle, elle répondit :  

Mais je vous en prie, monsieur. Il faut se soutenir face à ces gueux sans éducation, n'est-ce pas ?

J’en oublie les bonnes manières … et aussi mon chapeau … Philippe d’Artagnan, duc de Gascogne.

La marquise sourit lorsqu'il voulut retirer le chapeau qu'il n'avait plus. Qu'il était charmant ! Et duc, par dessus le marché !  Les d'Artagnan étaient connus, et on entendait beaucoup parler d'eux depuis que l'un d'eux avait, à ce que l'on disait, tué sa femme et ses enfants. Mais ce n'était pas lui puisqu'il s'était enfui. Ce d'Artagnan-ci était adorable. Un regard doux et un sourire d'ange. Comment ne pas craquer ?

Enchantée, monsieur. Anne, marquise de Gallerande. Je suis ravie de faire votre connaissance, même si j'aurais préféré que cela  se fasse en d'autres circonstances.”  

Malheureusement pour Anne, ce n'était pas le meilleur moment pour commencer un petit jeu de séduction. Dehors, le peuple redoublait d'insultes et d'invectives à l'attention de la propriétaire des lieux et de son nouveau protégé. Le valet Poiuyt sautillait en tous sens, donnant des ordres aux autres domestiques et tournant autour de la marquise et du duc comme un lièvre pourchassé.

Madame, Madame, les portes vont céder !, lançait Poiuyt, affolé.
-Non, ces fous ne peuvent pas rentrer chez moi !

Et pourtant... Les portes cédèrent. La plèbe se déversa en masse dans la demeure de la marquise. Ses vases furent brisés, ses tableaux décrochés, ses tapis déchirés.

Sus au Gascon !!” criaient-ils. Les gueux venaient pour d'Artagnan. Durant quelques minutes, Anne regretta d'avoir laissé entrer le duc. Certes, il était mignon, et duc, mais méritait-il que l'on saccage son bel hôtel particulier ? Les deux nobles étaient entourés de gueux dégoutants. L'un d'eux tenta de les approcher mais, tel un preux chevalier, Philippe se mit devant Anne pour la protéger et s'apprêta à dégainer son épée, tel un preux chevalier, mais elle resta coincée dans le fourreau.

Nous allons mourir. C'en est fini de nous.” Anne se mit même à prier, histoire d'être reçue au Paradis. La prière finie, alors que d'Artagnan lançait sur les mécréants des papiers, la marquise se mit à crier : “Au voleur! au voleur! à l'assassin! au meurtrier! Justice, juste Ciel! je suis perdue, je suis assassinée, on m'a coupé la gorge, on m'a dérobé mon argent.” Mais le duc ne sembla pas l'écouter et, l'attrapant par le poignet, s'excusa : “Pardon madame de ma conduite à venir …” Il l'entraina alors dans les escaliers mais Anne regardait derrière eux et voyait les gueux les poursuivre et détruire tout ce qui se trouvait sur leur chemin. Tant d'années de travail pour s'offrir ces œuvres d'art ! Tant de temps passé à écumer les salons pour trouver des artistes. Et maintenant, plus rien. Dans l'escalier, un gueux tenta de les suivre. Anne se tourna vers lui pour crier : “Qui peut-ce être? Qu'est-il devenu? Où est-il? Où se cache-t-il? Que ferai-je pour le trouver? Où courir? Où ne pas courir? N'est-il point là? N'est-il point ici? Qui est-ce? Arrête. Rends-moi mon argent, coquin !” Elle devenait folle. Sur le palier, d'Artagnan lança un vase vers le gueux. “Coquin !!!!” cria Anne, sans savoir si elle s'adressait au duc ou au gueux.

Ils étaient à l'étage lorsque des aboiements résonnèrent jusqu'à eux. “Oh mon Dieu !! Thibautien. Thibautien est en bas ! Mon chien, mon pauvre chien livré à la vindicte populaire !”. Mais le duc lui tenait toujours le bras, l'empêchant de descendre. Cela ne lui suffisait pas d'avoir lancé un vase dans l'escalier (un si beau vase !), il fallait, en plus, qu'il empêche la propriétaire des lieux d'agir comme elle le souhaitait. Sans lui demander où se diriger, il l'entraîna dans son boudoir et ferma la porte avant de pousser une commode juste devant. Ils étaient enfermés dans un petit boudoir, une porte condamnée, et les autres menant vers les appartements de la marquise. En d'autres circonstances, cette situation aurait pu plaire à Anne. Mais là, le charme du duc n'agissait plus sur elle et elle n'avait qu'une envie : quitter cette pièce et rejoindre le rez-de-chaussé.

Les grands yeux de Philippe se tournèrent vers elle. Elle n'avait plus envie de le séduire, oh non !

Madame, je m'excuse sincèrement pour tout cela, si j'avais su, je n'aurais jamais cogné à votre porte. Il faut arriver à appeler du secours. Ou sortir nous-même …

Il était prêt de la fenêtre et observait la rue. Sortir. Il en était hors de question. Incapable de se retenir, Anne laissa sa rage se déverser sur le pauvre duc.
Sortir ? Sortir ? Êtes-vous sérieux ? Des mécréants détruisent mon hôtel et vous voulez partir ? Vous n'avez pas été capable de me défendre face à eux ! Et mon chien est à leur merci ! Mon chien ! Elle marchait de long en large dans le peu d'espace disponible. Tout ça, c'est de votre faute. Je n'aurais jamais dû vous ouvrir, oh ça non ! Et mes domestiques, des incapables ! Ils se sont sauvés, à coup sûr. Pas mieux que vous. Mon hôtel est souillé. Ces gens sales touchent mes affaires. Répugnant !

L'empoisonneuse se dirigea vers la commode et tenta de la bouger mais elle n'avait pas assez de force pour la déplacer. Le duc la regardait, ahuri. “Il faut que je descende. Il faut que j'arrête ces gueux !” lui lança-t-elle en guise d'explication. “Ne restez pas là à rien faire, trouvez une solution ou venez m'aider !
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Alexandre Bontemps


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MessageSujet: Re: Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri!   Mini-Intrigue ♕ Tous à l'abri! Icon_minitime07.11.15 17:27


Tous à l'abri !

chapitre 3 et dernier tour



Voilà nos deux comparses en bien mauvaise posture ! Alors qu'ils se sont réfugiés au premier étage pour échapper à la vindicte populaire, le pauvre Thibautien est resté aux mains de la population agitée. Que feront-ils de lui ? La marquise quittera-t-elle son opportun sauveur pour sauver son chien ?

Alors que la situation semble désespérée, voilà qu'une aubaine se présente à la fenêtre : alerté par les cris de la foule, le guet arrive enfin ! Que feront-ils à l'hôtel de Gallerande ? On peut espérer pour Anne que les soldats parviennent à respecter les meubles et tableaux !

Alors que l'on pense l'affaire réglée, voici qu'un gueux croise nos deux assiégés ! Le visage plein de haine et de rancœur, il pourrait ne faire qu'une bouchée de ces deux-là. Qui les sauvera ? Le vaillant duc, ou le guet d'un coup de mousquet ? Défendez-vous, vite !

Les cris redoublent au rez de chaussée, on croit entendre des coups de feu – ou peut-être est-ce l'imagination débordante qui pousse à l'inimaginable – des piétinements, des ordres résonnent, puis le calme revient enfin.
La foule semble partie après de longues minutes de lutte contre le guet et tous ceux capables de défendre leur maîtresse et son compagnon d'infortune.

A présent, il est temps de faire l'état des lieux et de se remettre des émotions. A-t-on retrouvé Thibautien ? Avez-vous été touché d'une balle perdue, ou d'un coup porté par un gueux ?

Méfiez-vous, duc, vous pourriez bien être embarrassé de devoir expliquer votre présence en ces lieux et ce qui a conduit à cette révolte !


Comme vous le voyez, vous avez risqué votre vie, mais le calme revient enfin dans l'hôtel de Gallerande. Je vous laisse le loisir d'imaginer votre état physique et psychologique après ces événements.
Le guet est arrivé à point nommé et a rempli sa mission avec brio ! Lui donnerez-vous des petites étrennes, marquise, pour les remercier ? S'ils le méritent, ils observent pourtant le duc avec suspicion : que faisait la foule ici ? Serait-ce ce jeune duc qui les aurait attiré là ? L'affaire est douteuse ! Et la marquise ? Aurait-elle tissé un piège contre le duc ? Ou serait-ce l'un de ses gens ?
Attention, le Châtelet n'est pas loin !


Contraintes :

Que de rebondissements ! Pour ce dernier tour, il va vous falloir jouer finement, car le guet voit les coupables partout.

  • Anne, qui a réussi avec brio sa tirade d'Harpagon, pourra se reposer, mais devra placer les deux mots suivants : blasée et perplexe, ainsi que l'expression « C'est la goutte d'eau qui met le feu aux poutres. Dans les dialogues ou la narration : au choix !

  • Philippe devra, quant à lui, placer la phrase « Cette histoire vaut bien un fromage !

  • Vous ne pouvez pas éluder le guet et ses questions embarrassantes : le capitaine de la patrouille vous demandera ce que vous faites ensemble, vous serez bien obligés de répondre ! Libre à vous d'accorder ou non vos violons !


Cette fois, aucun ordre de réponse.


A savoir/ A se rappeler : Aucun PNJ ne pourra être tué, nous ne sommes pas chez les sauvages, voyons !
N'oubliez pas que ce seront des topics courts, maximum 800 mots (environ 1 page Word) pour permettre de répondre rapidement et de rendre le topic dynamique. Bontemps reviendra vers vous après ce premier tour. What a Face

Bonne chance!

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