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Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
ADMIN ROYAL L'Etat, c'est Moi
► Âge : 28 ans
► Titre : Roi de France
► Missives : 1184
► Date d'inscription : 26/08/2006
| Sujet: 7. ARTISTES [07/09] 05.06.14 21:24 | |
| Artistes Sur la scène, il faut du réel, il faut aussi de la joie Deux troupes, deux genres. D'un côté, celle du jeune Racine qui a repris la troupe de l’Hôtel de Bourgogne où la troupe joue régulièrement, davantage depuis l'ascension du dramaturge. De l'autre, celle de Molière, celui qu'on ne présente plus, qui vit avec sa troupe dans son hôtel particulier mais la fait jouer à Versailles, Saint-Cloud ou là où on le demande. Les deux dramaturges se détestent, les comédiens en font de même mais, sur les planches, cela reste toujours un émerveillement. ♕ Pris ; ♕ Réservé Molière ♕ Ioan Gruffudd Jean-Baptiste Lully ♕ Eoin Macken Lionel Gaudin ♕ Harry Lloyd Joséphine La Grange ♕ Jessica Alba Lucie Frot ♕ Adélaïde Kane Jean Racine ♕ Tom Riley Jules Morin ♕ Gregg Chillin Mathilde Evenier ♕ Lily Collins Arnaud Legrand ♕ Lee Pace
Dernière édition par Louis XIV le 11.09.16 14:05, édité 4 fois |
| | | Louis XIV
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| Sujet: Re: 7. ARTISTES [07/09] 05.06.14 21:25 | |
| ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Le tapissier de venu dramaturge. Le nom pourrait parfaitement aller à un roman, car la vie de Jean-Baptiste en est presque un ! Fils de tapissier, le jeune homme fait néanmoins ses études dans le brillant collège de Clermont, côtoyant la noblesse française, mais décide de ne pas reprendre le métier de son père et se tourne vers le théâtre. Chacun connaît ensuite le destin du jeune homme, qui prendra le nom de Molière. Aujourd’hui, tout semble sourire au dramaturge : protégé par Monsieur et par le roi, ses pièces attirent des spectateurs venus de tout Paris pour le voir sur scène, et faire partie de sa troupe est le rêve de chaque comédien.
Pourtant, l’on connaît peu les zones d’ombre du prodige. Depuis 3 ans et la naissance de son Tartuffe, Molière se bat contre les dévots, contre des catholiques jugeant sa pièce scandaleuse. D’autres espèrent le voir chuter de son piédestal en écrivant grand nombre de pamphlets contre sa vie privée, et enfin, sans l’appui de puissants, Molière sait que son théâtre ne survivrait. Ingénieux, battant, perspicace, il n’hésite jamais à se moquer de ces problèmes dans ses pièces ou à la cour sous forme de petits écrits, dont seulement quelques littéraires avertis en comprennent le sens réel. Il a vite compris l’intérêt de garder les grands près de lui afin d’assurer ses arrières, même s’il doit faire des sacrifices pour cela!
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Sa troupecomédiens - troupe de molièreSa troupe est toute sa vie, il les materne, les dirige avec grand soin, joue sur scène avec eux souvent dans les premiers rôles. Il a des affinités avec certains, d'autres sont plus difficiles à gérer mais tous ensemble, ils accomplissent des succès théâtraux et le dramaturge n'hésite pas à faire des critiques ou féliciter ses acteur. Tous vivent en règle général dans l'hôtel particulier du dramaturge à Paris. cliquer ici pour voir sa troupe | |
♦ Jean-Baptiste Lully artistess Tous deux aiment travailler ensemble. L'un travaille le théâtre et l'autre la musique pour les ballets qui font les beaux jours de la Cour de France. Le dramaturge appelle Lully "le paillard" à cause de ses origines et ils s'en amusent tous les deux, car ce n'est pas bien méchant. Souvent, ils ne sont pas d'accord sur certains points et le ton monte, ils se font la tête quelques heures puis reprennent leur travail comme si de rien n'était, avec un compromis en guise d'excuse. Des querelles d'artistes, rien de bien méchant ! | |
♦ Adélaïde de Vogüé main de l'ombre Molière connaît l'espionne sous le nom de Miss Valérie, elle est une de ses comédiennes. Fraîche et pleine de vie, elle redonne un peu le moral du dramaturge qui a le cœur en berne. Seulement voilà, Adélaïde a un pseudonyme et s'est inventée une drôle de vie pour attendrir Molière et jouer dans la troupe, elle est bien sûr grimée en brune et avec du maquillage pour qu'elle ne soit pas reconnaissable. Elle est là parce que Molière est un proche du Roi et que c'est par les proches qu'on touche mieux un monarque. Seulement, Adélaïde commence vraiment à apprécier le dramaturge et elle adore le théâtre. Et puis elle a un petit béguin d'adolescente, ce qui amuse le dramaturge. Mais attention à ne pas briser son petit cœur ... | |
♦ Jean Racine artistes Voilà deux hommes qui ne peuvent pas se voir, même en peinture ! Ils ont travaillé ensemble pendant quelques temps avant que Racine ne fasse jouer sa pièce par l'Hôtel de Bourgogne. Une trahison impardonnable pour Molière qui ne l'a pas supporté. Plusieurs fois, ils ont failli en venir en main avant de se séparer, mais Molière a réussi un jour à mettre un coup de poing à son rival qui lui a promis une vengeance. Autant dire que vous n'avez pas fini d'entendre parler du torchon qui brûle entre les deux, ainsi que des partisans de chacun des clans !
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Aliénor de Wittelsbach noblesse étrangère Quand Molière entendit parler du Comité des Dames, organisation artistique pour les femmes et par les femmes, il n'avait qu'une envie en tête : en faire partie. Son seul défaut est d'être un homme, rien d'insurmontable selon lui. Et voici le comédien cherchant à soudoyer une des grandes personnalités du comité, son choix se porta sur l'archiduchesse autrichienne, mécène reconnue et femme de bon goût. Au début, elle refusa tout net la proposition mais Molière savait comment toucher le coeur de la jeune femme, non pas en lui faisant la cour, mais en lui offrant un exemplaire dédicacé de L'école des femmes, puis une peinture du peintre du roi, Charles Lebrun. Gênée de ces pots de vin, Aliénor promit d'en discuter avec les autres dames. Si la fortune n'est pas au rendez vous, Molière a l'avantage des relations, d'être en vogue et son nom pourrait ramener du monde aux événements du Comité. Il fut donc accepter mais Aliénor posa une condition : il faudra que le dramaturge ne fasse jouer que des femmes pour la prochaine pièce qu'il donnera en l'honneur du comité ! Le dramaturge ne pourra donc pas jouer sur scène, lui l'amoureux des planches, à moins que ... | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Qui à la Cour n'a jamais entendu parler de Lully ? Ce génie de la musique, adulé par le Roi ? Parti de son Italie natale pour être au service de la Grande Mademoiselle, il a su se trouver une place auprès du roi, qui l'a naturalisé en 1661 et en faire le compositeur de la Cour. L'homme inspire l'admiration, pour ses compositions, pour son talent de danseur émérite. En cela il a depuis longtemps la confiance du Roi. Mais entre amour et haine il n'y a qu'un pas. Lully compte nombre d'ennemis potentiels. Tout ça à cause de son attitude et de son caractère. D'un naturel exigeant et impétueux, le compositeur n'a pas la langue dans sa poche. Il a un sens terrible de répartie qui déplait fortement. Ainsi, les musiciens qu'il dirige le savent. Mieux vaut ne pas faire de fausse note, car outre la moquerie facile, il possède également une forte personnalité. Capricieux, hautain, colérique, le supporter n'est pas chose facile. Madeleine Lambert, sa femme en sait quelque chose !
Outre la musique à laquelle il voue la moitié de son temps, il fait partie des rares qui assument, du moins dans l'ombre, leurs mœurs dites italiennes. Il a le sang chaud et le charme facile. Mais il se met souvent ses amants et amantes à dos. Il mène une vie dépravée, s'adonnant à l'adultère de façon fréquente, malgré son mariage avec Madeleine Lambert et ses cinq enfants. Et quand il en a fini avec quelqu'un, il le jette comme une paire de vieilles culottes sales. Hommes d'affaires, il est bien plus malin qu'on ne le suppose, calculateur et manipulateur. C'est probablement ce qui suscite le plus la rancœur dans son entourage. Ils sont nombreux ceux qui aimeraient le voir en disgrâce et pourtant, ils ne peuvent rien. Le Roi l'adore, tellement qu'il passe sur tous ses excès. Et pour couronner le tout, Lully jouit aussi de son amitié avec Molière, ce qui le rend plutôt influent. Amateur de vins et d'herbes en tout genre, il vit sa vie pleinement, profitant de tous les plaisirs.
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Luigi di Paliano espions de sa majesté Deux italiens ne pouvaient que s'entendre, en règle générale. Lully apprécie le romain pour son esprit, sa soif de liberté mais aussi pour sa beauté. Luigi admire le compositeur pour son génie, sa conversation et ses beaux yeux bleus. Pourtant, cette histoire commença par une mission de Luigi car une de ses sources lui avait rapportée que Lully était suivi par des personnes louches dans Paris. L'espion se rapprocha donc de Jean-Baptiste pour mieux surveiller, mais il succomba à son charme. Devenir amants était tellement simple que les deux ne s'en privèrent pas, sans pour autant s'afficher ensemble. Mais Jean-Baptiste est las des mensonges et des cachotteries de Luigi qui ne semble pas vouloir lui dire dans quoi il épuise sa santé. A contrecœur, il met un terme à la relation avec le romain et fait renvoyer ses affaires chez lui. Lully ne conserve, par oubli, qu'une cassette comprenant des lettres de Luigi ... | |
♦ Molière artistes Tous deux aiment travailler ensemble. L'un travaille le théâtre et l'autre la musique pour les ballets qui font les beaux jours de la Cour de France. Le dramaturge appelle Lully "le paillard" à cause de ses origines et ils s'en amusent tous les deux, car ce n'est pas bien méchant. Souvent, ils ne sont pas d'accord sur certains points et le ton monte, ils se font la tête quelques heures puis reprennent leur travail comme si de rien n'était, avec un compromis en guise d'excuse. Des querelles d'artistes, rien de bien méchant ! | |
♦ Simon de Brabant main de l'ombre Il est facile de feindre une amitié. Le musicien de la Cour ne se doute pas une seule seconde que Simon se sert de lui pour obtenir des informations sur le Roi et sur la Cour. Il ne s'en méfie pas car il n'a aucune raison de mettre de la distance avec quelqu'un qui apprécie sa musique autant que ses compositions. Il faut dire que le Duc sait se montrer parfaitement intéressé et séduit par les partitions tout autant qu'il l'est par leurs discussions. Mais en vérité, Simon cherche une faille dans le compositeur et son entourage ... | |
♦ Élodie de Froulay mousquetaires Le compositeur lui trouve quelque chose d'étrange. Lully ignore qu'elle est en réalité une femme, puisqu'elle est déguisée en mousquetaire. En revanche, il l'a souvent croisée en uniforme dans les jardins de Versailles et sa curiosité a été piquée à vif, aussi, il essaie de se rapproche du mousquetaire pour lever le voile qui rôde autour d'elle. Chose à laquelle Élodie s'amuse en soufflant chaud et froid et semble laisser aller son cœur plutôt que sa tête. | |
♦ Anne-Marie de Montpensier élite du royaume Entre ces deux là, les coups bas ne se comptent plus tout autant que les rabibochages. C'est une affection vache comme on dirait aujourd'hui. Tout a commencé lorsqu'à treize ans, Lully est rentré comme garçon de chambre chez la Grande Mademoiselle pour parfaire son italien. Mais ce caprice de princesse passa et elle le chassa en cuisine avec pour seule explication : sa laideur. De quoi vexer un adolescent aussi explosif que Jean Baptiste. Les années passèrent et lorsqu'il lui proposa le projet de la " Compagnie des violons de Mademoiselle " qui devait surpasser les " Vingt quatre violons du Roi " elle revint sur sa décision. Mais ce fut au tour de Lully de renier alors sa bienfaitrice au cours de la Fronde où elle tomba en disgrâce. C'est le roi qui désormais a la primeur de sa musique ! Frustrée et humiliée que l'on ait pu ainsi la mettre sur la touche, la princesse veut tout à la fois donner une leçon à ce petit musicien qu'elle sait pourtant grand, tout en voulant le récupérer sous son aile pour son propre prestige ! Lully le sait, en profite et s'en délecte ! | |
Gabriel Nicolas de La Reynie noblesse française Un soir où la police a fait une descente dans une maison close clandestine et embarqué tout le monde, Gabriel fut bien embêté de découvrir le compositeur de la Cour parmi ces dépravés ! Certes, il était de notoriété publique que Lully n'était pas un saint, mais Gabriel avait espéré ne jamais le voir de ses propres yeux. Pour une première fois, il décida de fermer les yeux, juste un petit sermon. Mais entre l'ivresse publique, les insultes contre ses hommes et cette débauche, Gabriel ne peut plus le couvrir. Pourtant, Jean-Baptiste promet d'être plus discret, de ne pas recommencer, mais c'est un mensonge. La Reynie se doit d'en parler au Roi, mais il ne sait pas encore comment. Aujourd'hui, il traite Lully comme n'importe quel délinquant en lui faisant passer quelques nuits au frais. Un traitement que n'apprécie pas du tout le compositeur qui a décrété la perte du lieutenant-général ! Autant dire que les relations entre les deux sont plus que tendues ! | |
♦ Matthias de Calenberg noblesse étrangère Il aurait été étonnant qu’un prince aussi droit et pondéré que Matthias apprécie la diva qu’est Lully! Pourtant, Matthias est envoûté par le talent du musicien, qui a accepté de lui donner quelques cours de guitare et de clavecin. Les deux hommes diffèrent tant par leurs caractères qu’ils se complètent pourtant, Lully pouvant allègrement se moquer du caractère étrange de Matthias, sans que celui-ci ne sourcille. Peut-être ne comprend d’ailleurs-t-il pas toujours ses petites railleries sans méchancetés! Si le prince reproche à Lully sa vie dissolue, il ferme parfois les yeux, mais le reprend à l’ordre lorsqu’il le faut: principal investisseur des affaires de l’Italien, il ne souhaite pas que son nom soit entaché par ses dérives. Lully cache tant bien que mal ses petits scandales, mais son dernier en date a fini par lasse Matthias qui en vint à une extrémité: Lully doit changer, et aux yeux de la cour, doit revenir vers sa femme et rendre soin de sa famille. S’il n’agit pas, les fonds financiers seront coupés, et le musicien devra survivre sans son aide: offre à prendre ou à laisser! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Un enfant issu d'un couple de comédiens ne pouvait que suivre le parcours de ses parents ! Lionel fut le seul fils de la famille, entouré de nombreuses sœurs qui l'ont couvé. Le jeune homme en a gardé un grand amour des femmes, et un profond respect pour elle. D'un caractère jovial mais aussi un instinct de leader, il fut élevé dans l'amour des belles lettres, du théâtre et des jolies choses, le jeune homme eut très tôt le goût du luxe et espérait en avoir encore plus que ses parents, qui n'étaient pas extrêmement riches mais avaient assez de relations pour mener grand train dans leur ville natale de Lille. Et comme le jeune comédien avait des envies de grandeur, il se mit à jouer les garçons de compagnie. Avec son doux visage, on lui donnait le Bon Dieu sans confession, sans savoir ce qu'il faisait de ses nuits après les représentations. Alors qu'il quittait le nid familial lillois pour gagner Paris, Lionel avait pour grand rêve de jouer devant le roi !
Mais cela ne fut pas si facile, alors le jeune homme développa son activité de prostitution afin de gagner davantage d'argent, mais aussi tisser un réseau de relations, espérant atteindre son rêve. Il jouait dans des petites troupes mais rien de bien convaincant. Hommes, femmes, il n'a jamais pris le temps de faire une différence et son beau sourire faisait chavirer les deux sexes qui le payaient bien. C'est au travers de ses relations qu'on lui présenta Molière, ce dernier lui proposa une audition, il cherchait justement un nouveau comédien. Puis le dramaturge l'engagea pour son côté mordant, cet appétit de vivre et aussi sa beauté. La gloire maintenant, il la côtoie tous les jours et peut se vanter dans ses lettres de jouer devant le Roi et même de le faire rire, sous le nom de Beladonis (Bel Adonis), surnom qui lui va à merveille. Son melon est peu apprécié de la troupe mais Molière sait le recadrer. Mais Lionel a plus d'une corde à son arc : par ses entrées et sa vie parisienne, le voici informateur d'un espion et mène une nouvelle activité nocturne, pour son plus grand bonheur. Sa soif d'aventure et l'espoir d'être récompensé par le roi est une excellente motivation ! Ah l’ambition … ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Anne de Gallerande noblesse française Sa passion pour les jeunes amants la poussent à aller puiser dans les comédiens. Peu importe le rang du pendant qu'ils soient jeunes, beaux et plein de fougue. Sous une autre identité, celle d'une riche bourgeoise qui s'attache les services de Lionel, appâté par le gain d'argent et la beauté sensuelle d'Anne. Elle est persuadé que le jeune homme est amoureux d'elle alors qu'il n'en est rien, même s'il est fasciné par cette personnalité hors du commun. | |
♦ Richard d'Artois espions de sa majesté Il faut toujours des subalternes pour la basse besogne. Richard ne pouvait tout faire et ne voulait pas plonger ses mains dans le purin. Lionel s'avoua habile, disponible, discret quand il le voulait et avec ses entrées un peu partout dans Paris. L'espion le paye bien et se montre plutôt sympathique avec lui, ce qui est assez rare avec le reste de son personnel. Lionel a eu une promesse de grandes récompenses, il s'y accroche à deux mains. Pour son maître, il espionne le tout-Paris et lui rapporte les informations. Le tandem fonctionne assez bien, même si leur différence de caractères donne lieu à quelques disputes de temps à autre ! | |
Arnaud Legrand artistes Lionel, dans son zèle, fourre son nez un peu n'importe où. Et quand il apprend que la vedette de Jean Racine est un ancien détenu tueur de curé, cela lui met la puce à l'oreille, alors il se met à se renseigner. Et bien vite, il découvre qu'Arnaud a une soeur au salon un peu louche et travaille pour un scientifique peu catholique. C'est très intéressant et sans prendre de gant, il menaça le pauvre Arnaud qui croyait en avoir fini avec les problèmes. Le deal ? Arnaud le renseigne sur ce qui se passe dans le salon de Marie de Durfort et sur les travaux de Christian de Sudermanie, et il aura la paix, même une protection ! Seulement, Arnaud n'a pas envie de balancer ni sa soeur ni son patron, mais semble au pied du mur. Alors pour parader à ce subtefuge, les informations qu'il donne sont souvent de maigres importance et souvent légales ! Sinon, les fausses informations passent très bien aussi. Mais jusqu'à quand cela va t'il durer ? | |
Lucie Frot artistes Ah lorsque Lucie a rencontré Lionel à Lille tandis qu'elle s'y était rendue avec le marchand ambulant qu'elle assistait, ça a été le coup de foudre ! Ils sont si semblables tous les deux, la même filouterie, la même ambition, alors l'attirance fut une évidence et aucun des deux n'y résista bien au contraire ! Lionel fut même la première fois de la jeune fille ! Ils se sont retrouvés à Paris avec la même passion lorsque leur destin les rapprocha une fois de plus ! Mais il y eut cette humiliation ... En effet, Lucie après une dispute toute banale s'était faufilée dans sa chambre avec l'intention de se faire pardonner. Mais si la comédienne se souviendra longtemps de cette nuit, ce n'est pas dû aux caresses qu'elle escomptait ce soir là. Quelle horreur de le voir s'introduire dans la pièce, tout en enlaçant, déshabillant et embrassant un homme ! Ce spectacle fut tel un couteau en plein coeur ! Elle claque la porte après lui avoir craché toutes les insultes dont elle se sentait capable ! Dire qu'ils se trouvent à présent dans la même troupe ! Ce n'est pas rare que l'on doive les recadrer d'ailleurs, sans vraiment comprendre quel différend les fait se haïr ... Mais qu'importe, Lucie a vu son orgueil blessé comme jamais, alors il le lui paiera ! | |
Pietro Sagredo Noblesse étrangère Fouineur de premier ordre, Lionel a découvert la véritable identité d’Arnaud Legrand: fils du duc de Duras, et le fait chanter pour obtenir des informations sur les activités de sa soeur Marie de Durfort. Intelligent et introduit régulièrement dans le grand monde de par ses amants ou maîtresses, Lionel fut un soir invité en qualité d’artiste, et y entendit Pietro Sagredo, ambassadeur italien, pester contre un certain Louis de Duras, naturalisé anglais depuis peu et diplomate aux dents longues. Lionel ne se fit pas prier pour écouter les récriminations à l’encontre du français et apprend ainsi que Pietro a croisé Louis ainsi que son père, le duc de Duras lors de voyages diplomatique et que la rencontre se termina en insulte. Le vin poussa Pietro a poursuivre sa diatribe contre les français, profiteurs, sanguins, protestants par-dessus tout et déclama même être capable de battre en duel tous les représentants de la maudite famille, et donner des louis d’or pour qui lui facilitera la tâche! Si Pietro a certainement oublié la moitié de ses paroles le lendemain, ce n’est pas le cas de Lionel qui n’en n’a pas perdu une miette ! Le comédien a même le culot de poser des questions à Pietro lorsqu’il furent de nouveau de la même soirée privée, faisant naître des soupçons chez l’italien: pourquoi ce comédien s’intéresse-t-il à des paroles lancées un soir de beuverie? Serait-il de mèche avec ces français ? Mais de son côté, Lionel hésite encore à l’attitude à adopter: livrer Arnaud, tarir sa source mais avoir de l’or, ou le garder sous le coude. | |
Eloïse Vergne sujets du royaume Entre l'indic' de Richard et l'ancienne camériste d'Evangeline, le torchon brûle ! En effet, leurs maîtres respectifs furent amants, une histoire qui s'est mal terminée. Éloïse a toujours pris le parti de sa maîtresse et ne comprend pas qu'on puisse apprécier un homme comme Rougé. C'est ce qu'essaie de lui faire comprendre Lionel, vantant son maître en des termes élogieux, bien qu'il ne puisse pas toujours le supporter. Mais la jeune femme a pris en grippe le comédien, le trouvant aussi stupide, arrogant et sans gêne que celui qui l'emploie. Aujourd'hui, Eloïse est la camériste de Maryse d'Armentières et Lionel s'amuse à se moquer d'elle et de sa nouvelle vie. Impossible de s'entendre, et pourtant parfois ils se retrouvent sur la même piste ... | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
On dit souvent la campagne tranquille, surtout dans le sud de la France, une comédienne vous prouvera le contraire. Pourtant, tout avait bien commencé ... ou presque. Joséphine n'a jamais connu sa mère, morte en couche en lui donnant le jour. Son père a décidé de se remarier pour que ses enfants ne souffrent pas de l'absence d'une mère et demanda la main d'une couturière de la ville voisine. Joséphine adorait sa belle-mère qu'elle a toujours appelé maman, mais ne comprenait pas cette soumission absolue à son père. Elle se refusait à devenir comme cela : soumise et sous l'emprise d'un homme. Dés son plus jeune âge, l'enfant développait un caractère indépendant et pourtant joyeux. Pour passer le temps, l'enfant partait dans les champs avec ses amis où elle s'amusait, et où tous montaient leur petite troupe pour inventer des histoires. Sans avoir reçu une grande éducation, Joséphine savait lire et écrire, compter et était dotée d'une curiosité sans borne, posant souvent des questions ou menant ses propres petites recherches. En grandissant, la demoiselle devint une jolie jeune femme et ne rendait pas les hommes indifférents. Bien sûr, elle eut des béguins d'adolescente mais rien de bien sérieux. Mais pourtant, l'heure du mariage sonna lorsqu'un client de sa belle-mère demanda la main de Joséphine pour son fils d'un âge similaire. Quel bonheur de voir l'unique fille de la famille passer devant l'autel. Elle n'était pas enchantée mais connaissait sa condition de femme et s'en résolut, espérant une jolie vie. Après quelques mois heureux, le mari se révéla fou et violent. C'était le début du cauchemar. Les années qui suivirent furent douloureuses pour Joséphine, à moitié séquestrée dans son nouveau chez soi et battue lorsque son époux n'était pas satisfait. Une fois, elle tomba enceinte et plutôt que de le garder, la jeune femme préféra s'en débarrasser en se jetant dans les escaliers. Un soir, elle saisit l'unique chance de s'enfuir : son mari avait oublié de fermer une fenêtre.
La voilà donc en cavale. Paris lui tendit les bras et pour vivre, Joséphine enchaîna les emplois dans les tavernes ou de couturière. Finalement, elle se fit engager chez Molière comme couturière, secrétaire, bien loin d'imaginer jouer un jour la comédie sur scène. Sur un coup de chance, un désistement d'une comédienne tombée enceinte, elle se fit engagée comme comédienne remplaçante tout d'abord, Molière cherchant une comédienne, le dramaturge la garda finalement dans la troupe. Officiellement toujours mariée, Joséphine se fait appeler par le nom de jeune fille de sa mère biologique et prie pour que son mari n'ait pas l'idée de venir la chercher sur Paris ou à Versailles. En attendant, elle vit en partie dans l'insouciance et sur les planches, mais garde une trame sombre, surtout qu'elle est désormais amoureuse ...
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Alexandre d'Artagnan mousquetaires - hiérarchie Le hasard est un drôle de farceur. Alexandre, alors heureux en ménage, a fait la découverte de Joséphine se baignant dans l'eau en compagnie d'autres camarades. Son cœur battit trop fort pour une inconnue. La comédienne l'a trouvée beau et, sans connaître autre chose que son visage au premier abord, le saluait quand elle le croisait. Alexandre ne sait comment réagir mais pas insensible à Joséphine, il se retrouve pris entre deux feux, surtout quand ils ont commencé à discuter, en tout bien tout honneur. Veuf depuis quelques mois, il aurait été facile à Joséphine pour se perdre dans le bras du beau mousquetaire mais Alexandre est accusé d'avoir tué son épouse et a fui. Persuadée de son innocence, Joséphine veut être à ses côtés, à tout prix !
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♦ Mathilde Evenier comédiens - troupe de racine Trop différentes en trop de points, Joséphine et Mathilde ne pouvaient que ne pas s'aimer. Cela aurait pu s'arrêter là mais quand Mathilde insulta la comédienne de Molière de divers noms d'oiseaux, en particulier de faire le tapin chez les mousquetaires, Joséphine fut toutes griffes dehors et lui sauta dessus pour la frapper. La bagarre entre les deux jeunes femmes fut des plus féroces, à coup de baffes, de tirages de cheveux et d'insultes plus violentes les unes que les autres. Plusieurs personnes durent se mettre en elles pour les séparer. Depuis, cela se répète dés qu'elles se voient. Mais Mathilde a décidé de creuser dans la vie de Joséphine pour en savoir un peu plus sur sa personne et l'atteindre vraiment ... | |
Arturo Bonaventura sujets du royaume Quand elle est arrivée sur Paris, Joséphine n'avait pas grand chose pour se nourrir et avait décidé de mettre son alliance en gage pour avoir de quoi vivre. Mais faire affaire avec Arturo peut apporter des ennuis, la preuve ! Intrigué qu'une jeune demoiselle puisse avoir un si beau bijou, il mena son enquête où ses contacts se rendirent jusque dans le Languedoc natal de Joséphine et retrouver le mari de cette dernière, et toute l'histoire qu'elle cachait. Tardant à revenir chercher son dû, c'est Arturo qui vint jusque devant chez Molière pour voir la belle et lui raconter l'histoire. Affolée que quelqu'un découvre son passé, elle demanda à son maître-chanteur ce qu'il voulait. La réponse était simple : de l'or, toujours plus ! A contrecoeur, la comédienne devint complice en cambriolage et en vide poche, obligée de flirter avec ces messieurs pendant que les poches de ce dernier étaient délestées de pièces trébuchantes. Puis Arturo a deux armes imparables : si elle se rebelle, il dit tout à d'Artagnan et ramène le mari ici ! | |
Nicolas de Ruzé mousquetaires Il paraît qu'Alexandre est de retour à Paris et qu'il n'est plus seul. Deux informations intéressantes pour Nicolas qui ne veut pas perdre son nouveau grade, et qui veut achever son ennemi de longue date ! Et quoi de mieux que de s'en prendre encore une fois à la belle de d'Artagnan ? Joséphine est comédienne chez Molière, donc facile à approcher. Nicolas s'y rendit au culot, se faisant passer pour un ami d'Alexandre, sous une fausse identité bien sûr, et joua si bien la comédie que Joséphine crut en son discours d'amitié et de soutien ! Seulement, la jeune femme ne veut pas révéler où se cache Alexandre, elle a promis de se taire, et c'est bien ce qui bloque dans le plan du mousquetaire véreux. Pour l'instant, il est patient et se met Joséphine dans la poche. Si Nicolas a promis d'aider Alexandre pour l'innocenter, c'est bien tout l'inverse qu'il veut faire : le sortir de sa cachette, le traîner en justice et gagner la récompense de sa capture. Joséphine n'y voit que du feu, si heureuse de trouver une épaule et un soutien ! | |
Françoise Scarron sujets du royaume Joséphine est belle, gracieuse, douce et charitable. Et c'est souvent qu'on peut la voir faire la charité aux miséreux, donnant une partie de ses revenus à ceux qui en ont besoin. Françoise l'a bien remarquée, à force de se croiser, et l'a même invitée à son salon. C'est là que la veuve Scarron comprit que Joséphine était aussi un brin naïve, facilement manipulable, et avec un léger manque d'éducation. Françoise décida de la prendre sous son aile et d'en faire une demoiselle du monde, l'aidant à affirmer son caractère comme il le faut, et surtout lui faire découvrir la littérature, la poésie et l'histoire, entre autre. La comédienne est touchée d'être prise en charge par une dame aussi en vue dans Paris et qui s'est élevée par elle-même. La Scarron est comme sa marraine la bonne fée si on peut le dire ! | |
Olivier Garonne sujets du royaume Peu avant qu’Olivier ne vienne à Paris, il gagna le pays d’Avignon, où il ne pu refuser l’offre que lui fit un certain Mr Marcel, qui lui donnait de l’or pour retrouver sa femme Joséphine. Olivier se fit peu prier et resta pour suivre les traces de la fugitive. Il inventa même quelques indices pour continuer à percevoir sa petite rente! Mais le mari s’agaça de ne voir aucun résultat et Olivier fit ses valises sans l’en avertir. C’est le hasard qui fini par mener Joséphine à Olivier à Paris! Cherchant un nouveau petit travail, elle frappa chez le libraire qui reconnu le portrait longuement étudié en Avignon: il n’y avait pas dix Joséphine à la peau tannée par le soleil et avec un tel accent! Mais Olivier se tu, son travail de mercenaire appartenant pour lui au passé, et préféra avoir avec cette employée une relation cordiale. Au contraire, il veilla silencieusement sur elle, observant la venue d’éventuels nouveaux mercenaires trop bien payés. Elle ne resta que quelques semaines, mais Joséphine ne rompit pas les ponts et rend encore régulièrement visite à Olivier. Elle ignore encore que le libraire tient à sa sécurité ainsi que son travail caché peu conventionnel, mais il le lui a tant répété qu’il était à son service si elle avait besoin de lui, qu’il ne fait aucun doute qu’elle l’appellera en cas de problème! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Qui aurait cru que cette gamine de Bruxelles se produirait devant le Roi aujourd'hui ? Elle même n'y croyait pas vraiment, mais rêvait déjà grand. Originaire d'une famille modeste, la petite fille aidait ses parents dans les tâches quotidiennes et était formée par sa mère pour devenir fileuse. Rien de bien passionnant mais il fallait faire avec. Un beau jour, une diseuse de bonne aventure lui lit son avenir : loin de Bruxelles et applaudie par les plus grands. Lucie sut que son destin n'était pas ici et continua d'y croire en se passionnant pour l'astrologie et vérifier ce que les astres pouvaient bien lui dire. Devenue une jolie adolescente, elle voulut partir de chez elle mais il lui manquait des liquidités mais, impatiente, et incapable de garder ce travail ennuyeux, elle décida de s'engager auprès du premier marchand ambulant pour lui servir d'assistante, en échange de l'emmener loin d'ici. C'est ainsi que commença son voyage, jusqu'à Lille pour commencer, puis Amiens où elle lâcha son employeur pour faire la belle au théâtre. Sur les planches, c'est bien là qu'on est applaudi, non ?
Paris fut un enchantement à ses yeux. Une ville aussi merveilleuse que mystérieuse, où l'on peut côtoyer la beauté et la misère humaine en même temps. N'ayant pas grande moralité, Lucie aimait voir les deux mondes, s'engager dans quelques petits trafics avec les bas-fonds parisiens, berner quelques personnes crédules et toujours briller sur les planches avec sa troupe. Mais quand Molière la pria de venir rejoindre sa troupe, Lucie savait que c'était la chance de sa vie. Ni une ni deux, elle quitta sa troupe pour rejoindre celle du grand dramaturge de la famille royale. Exigeant sur les planches, Lucie dut travailler dur pour arriver aux volontés de son nouveau patron. Et cela payait : voir le roi l'applaudir n'avait pas de prix. Seulement, Lucie a bien du mal à se satisfaire que d'une seule chose et a soif d'aventure : alors travailler pour un généalogiste un peu véreux ne la dérange pas, et continuer ses petits trafics non plus. Jusqu'où va t'elle aller de la sorte ?
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Charles d'Hozier noblesse française Un coup très dur, pour Charles que la perte de son assistante. Cette dernière a été tué, ça ne fait pas l'ombre d'un doute, pour avoir sans doute trop fouiné dans les enquêtes sur les faux noms de noblesse, que le roi a instruit. Or Charles, si on le paie pour se taire, doit aussi contenter Louis XIV et lui fournir des noms qui ont été usurpé ... Il joue là son métier même. Mais à qui demander d'être plus futée que la défunte ? A qui demander de jouer des rôles pour confondre les fauteurs ? Mais à une comédienne bien sûr, bien lettrée, mais qu'on ne se soupçonne pas être liée à lui cette fois ci. Or, il y en a bien une dont on dit qu'elle aime particulièrement les voyages ! ça tombe bien, car il s'agit bel et bien de sillonner la France ... Il est donc allé proposer le tout à la jeune fille. Elle a accepté. Elle fait ça, quand Racine lui laisse quelques jours de paix bien sûr. A vrai dire Lucie est aux anges pour l'instant, faisant un métier de rêve et pouvant assouvir un peu sa soif de voyages, tout frais payés. Mais Lucie ignore tout du sort de sa prédécesseur, attention donc ! Ce ne sont pas des voyages de tout repos et sans danger qui s'annoncent ! | |
♦ Sophie Atlan sujets du royaume - services Lucie est une de ces fameuses adeptes des discours de Sophie à la Couronne de Blé, ces monologues enflammés contre le pouvoir royal. A la taverne, la serveuse d'occasion s'amuse à l'encourager de monter sur le comptoir pour faire ses revendications et l'applaudit vivement. Sans vraiment y croire, Lucie adore la volonté de son amie et Sophie doit bien admettre que la comédienne est une des rares filles qu'elle supporte. La révolutionnaire tente de ramener Lucie à sa cause mais cela est peine perdue ! | |
Lionel Gaudin artistes Ah lorsque Lucie a rencontré Lionel à Lille tandis qu'elle s'y était rendue avec le marchand ambulant qu'elle assistait, ça a été le coup de foudre ! Ils sont si semblables tous les deux, la même filouterie, la même ambition, alors l'attirance fut une évidence et aucun des deux n'y résista bien au contraire ! Lionel fut même la première fois de la jeune fille ! Ils se sont retrouvés à Paris avec la même passion lorsque leur destin les rapprocha une fois de plus ! Mais il y eut cette humiliation ... En effet, Lucie après une dispute toute banale s'était faufilée dans sa chambre avec l'intention de se faire pardonner. Mais si la comédienne se souviendra longtemps de cette nuit, ce n'est pas dû aux caresses qu'elle escomptait ce soir là. Quelle horreur de le voir s'introduire dans la pièce, tout en enlaçant, déshabillant et embrassant un homme ! Ce spectacle fut tel un couteau en plein coeur ! Elle claque la porte après lui avoir craché toutes les insultes dont elle se sentait capable ! Dire qu'ils se trouvent à présent dans la même troupe ! Ce n'est pas rare que l'on doive les recadrer d'ailleurs, sans vraiment comprendre quel différend les fait se haïr ... Mais qu'importe, Lucie a vu son orgueil blessé comme jamais, alors il le lui paiera ! | |
Arturo Bonaventura sujets du royaume Impossible de ne pas faire de trafic sans tomber un jour sur le prince des voleurs de Paris ! Arturo n'aime pas trop la concurrence et voir une jeune demoiselle dans son sillage ne lui plait vraiment pas. Si la menace n'a pas été concluante, Arturo a eu une idée plus sage et qui conviendrait mieux à eux deux : une association. Après tout, lui connaît tout Paris, les filons et comment éviter les pièges, Lucie attire bien moins l'attention qu'un faux cul-de-jatte. Lucie accepta au terme d'une longue négociation, pas question de se faire arnaquer ! D'une part à 20-80, elle réussit à avoir un beau 40-60, ce qui lui permet de gagner sa vie quand même ! Heureusement, ils s'entendent sur leur manque de morale, et Arturo est même intrigué par ce petit brin de fille qui a traversé les frontières pour venir ici aussi bien briller sur les planches que de se rouler dans la poussière de la cour des Miracles. Une sorte d'amitié est en train de naître. | |
Marc-Antoine d'Estampes espions du roi Il paraîtrait qu'à l'Hôtel du Temple où réside le chevalier de Malte, quelques trafics de tabac contre des objets de valeur sont monnaie courante. Marc-Antoine décida de veiller plusieurs nuits durant en espérant trouver les domestiques et le receleur la main dans le sac. Une nuit enfin, il put découvrir qu'il s'agissait ... d'une femme ! A peine Lucie sortie de l'hôtel qu'elle se fit attrapée par Marc-Antoine ! Elle se débattit et même le mordit pour s'enfuir mais l'homme fut bien plus habile et réussit à l'attraper. Il voulut la traîner au Châtelet mais Lucie fut bien plus maligne, et proposa un pacte : il la laissait en liberté, elle ne reviendrait plus chez lui. Bien maigre contrat, et Marc-Antoine exigea plus : qu'elle lui donne des noms de ses associés. Une aubaine en or pour la comédienne qui pouvait un peu éliminer la concurrence ! Depuis, elle est une informatrice de choc pour l'espion, et ce tandem original fonctionne plutôt bien ! | |
Diane Sanson Sujets du royaume Maître de la vie quotidienne parisienne, on ne peut pas dire que les choix du ministre Léon de Mézières (voir PNJ récurrents) soient adoptés par tous! La grogne s’est propagée dans Paris où les pamphlets s’accumulent contre le ministre; un véritable réseau de mécontents se tisse, mené par quelques têtes brûlées ou des nostalgiques de la Fronde. C'est ainsi que Diane et Lucie se retrouvèrent: l'une aurait bien vu le ministre s'étouffer pour avoir fait pression sur la corporation qui a fait fermer son commerce, tandis que l'autre lui reproche d'étouffer le peuple sous une pluie d'édits idiots. Pamphlets, articles, doléances illégales...Les deux jeunes femmes sont actives et rivalisent d'imagination pour mener la vie dure au ministre: elles sont même prêtes à aller jeter quelques légumes pourris sur son hôtel! | |
Dernière édition par Louis XIV le 28.08.16 15:34, édité 1 fois
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| | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| Sujet: Re: 7. ARTISTES [07/09] 05.06.14 21:26 | |
| ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Peu de choses destinaient Jean à devenir l'étoile montante de la tragédie. Il est né dans une famille de petits notables,d'écrivains avec un père était greffier mais il ne connut que peu sa famille car l'enfant est orphelin est à quatre ans et est recueilli par ses grands-parents jusqu'à la mort de son grand-père, Jean a dix ans. Sa grand-mère entre alors au couvent de Port-Royal où Racine rejoint sa marraine qui y est religieuse. Ce malheur lui permet en fait de recevoir une solide éducation janséniste où il acquiert une large culture, comprenant la littérature et surtout l'apprentissage du grec et du latin. A dix-huit ans, le jeune homme entre au collège d'Harcourt pour étudier la philosophie.
Dans le même temps, Jean découvre la vie mondaine grâce à un cousin qui habite l'hôtel de Luynes et écrit ses premiers poèmes. Le jeune homme compose des odes à Louis XIV qui lui accorde des pensions. Puis il est introduit à la cour, grâce à un poème à l'éloge de Louis XIV. Il fait enfin jouer l'une de ses pièces par Molière, la Thébaïde mais c'est un échec et la guerre entre les deux hommes commence. Par ailleurs, le jeune homme vie de débauche et de luxure, enchaîne les maîtresses et les fêtes. A peine connu, on dit déjà de lui qu'il traîne déjà derrière lui de nombreux bâtards. Sa carrière explose avec sa pièce Alexandre Le Grand et son talent de dramaturge est reconnu. A l'Hôtel de Bourgogne où il loge avec ses acteurs, Jean planche déjà sur une nouvelle pièce, entre deux sorties et deux maîtresses. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Sa troupeartistesLa troupe de l'Hôtel de Bourgogne est rapidement devenue la sienne après son fulgurant succès. Ses acteurs sont comme des joyaux dont il faut prendre soin. Alors Racine est aux petits soins pour sa troupe sans pour autant leur appliquer une discipline de fer, lui même n'étant pas un exemple ! Alors, il n'est pas obligatoire de loger à l'Hôtel ni de rentrer tous les soirs, juste de connaître son texte, jouer juste et être là à la représentation. Il y a des contraintes plus encombrantes ! cliquer ici pour voir sa troupe | |
Christine de Bauffremont espions du roi Dès leur rencontre à l'issue d'une représentation, Christine est devenue sa muse et sa maîtresse. Elle le fascinait, elle qui pouvait inventer des histoires avec des indications aussi simples qu'un mot ou une expression et pour la première fois, le cœur de Racine s'était peut-être durablement attaché à quelqu'un. Mal lui en a pris ! Sous le prétexte qu'il lui avait volé l'un de ses personnages pour écrire son Alexandre, Christine est partie en claquant la porte et en promettant de se venger par là même où il avait fauté : l'écriture ! Restent la frustration ne pas avoir entièrement assouvi son désir pour elle et cet amour qu'il continue de ressentir malgré tout. | |
Françoise Scarron sujet du royaume Jean était un artiste qui avait ses entrées chez Scarron comme tant d'autres. Il est resté une bonne connaissance après la mort du poète, avec qui Françoise fait souvent des joutes verbales, juste pour le plaisir, cela lui fait oublier son triste quotidien. Depuis peu, Racine lui a promis d'écrire une pièce en son honneur et de la faire lire au Roi, elle est une véritable muse pour lui, un véritable coup de cœur artistique. Il veut elle et personne d'autre dans le rôle principal d'Andromaque, mais Françoise n'est pas une comédienne, aussi Racine lui donne des cours privés dès qu'il le peut pour que le jour J, elle soit prête. Françoise a le trac, bien qu'elle ne le montre pas et est si excitée de tout ce chamboulement, comme une renaissance pour elle ! | |
Matthias de Calenberg noblesse étrangère Les deux hommes n'ont, en théorie, pas grand chose en commun : un prince germanique un peu coincé et un dramaturge français fêtard n'auraient pas grand chose à se dire. Quand Racine ne court pas les filles, n'a pas la gueule de bois ou n'écrit pas une pièce, le dramaturge aime les plaisirs de la conversation animée et intéressante. Et avec un homme aussi intelligent que Matthias, il y a de quoi faire ! Les deux hommes ont de grandes idées à se faire partager et passent des heures à refaire le monde avec grand plaisir ! | |
Whitney Scott noblesse étrangère Whitney l'attire irrémédiablement. Sous ces airs de veuves éplorées, Racine voit une jeune femme pétillante, précieuse, sensuelle et pleines de charmes auxquels il ne résiste pas. L'anglaise, plutôt veuve joyeuse qu'autre chose, voit en le dramaturge un homme charmant autant que charmeur et a voulu connaître l'étendu de ses talents. Les voilà donc amants, totalement décomplexés de leurs débauches et attirés l'un par l'autre. D'ailleurs les rumeurs sur leur relations ne se sont pas fait prier ! | |
Eustache Danger sujets du royaume C'est Françoise Scarron, une connaissance commune qui les a présentés l'un à l'autre et si on ne peut pas dire que le courant soit passé entre le dramaturge et l'homme secret qu'est Vincent (que Racine connaît sous le nom de Thierry d'Urvoy), le premier, par amitié pour Françoise, a fait l'effort de le pousser à la cour afin qu'il réalise des toiles pour Versailles sous l'égide de Le Brun. Les deux hommes ont d'ailleurs été amenés à collaborer, Racine, en tant qu'historiographe, devant choisir les thèmes des toiles en question. Leur travail commun devrait d'ailleurs se poursuivre après la guerre car il serait bon de glorifier les victoires royales sur les plafonds de la Galerie des Glaces. Mais si Racine essaie de se rapprocher de celui qui a toujours plus de succès, l'invitant à l'hôtel de Bourgogne ou à la taverne, Vincent qui se méfie de ce que Racine pourrait apprendre sur son compte le fuit comme la peste, quitte à inventer des raisons abracadabrantes. Sans savoir que cette attitude même commence à mettre la puce à l'oreille du dramaturge qui se demande, non sans une certaine angoisse, s'il ne s'est pas fourvoyé en l'appuyant à la cour et si Vincent ne cache pas un secret qui pourrait mettre en danger sa propre carrière. Méfiance... Racine a des amis bien placés parmi les espions...
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Molière élite du royaume - grands de la cour Voilà deux hommes qui ne peuvent pas se voir, même en peinture ! Ils ont travaillé ensemble pendant quelques temps avant que Racine ne fasse jouer sa pièce par l'Hôtel de Bourgogne. Une trahison impardonnable pour Molière qui ne l'a pas supporté. Plusieurs fois, ils ont failli en venir en main avant de se séparer, mais Molière a réussi un jour à mettre un coup de poing à son rival qui lui a promis une vengeance. Autant dire que vous n'avez pas fini d'entendre parler du torchon qui brûle entre les deux, ainsi que des partisans de chacun des clans ! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Issu d'une union de deux comédiens de la troupe de Corneille, Jules put recevoir une bonne éducation avec l'apprentissage de la lecture mais surtout, celui du théâtre qui devint une passion, un véritable mode de vie ! Jules était destiné à marcher sur les pas de ses parents, étant déjà rejeté par la société par l'excommunication de ses parents. Dés son jeune âge, l'enfant pouvait réciter des vers de Corneille, ou de poètes de l'époque avec une incroyable justesse. Grands mondains, ses parents n'hésitèrent pas à exhiber leur enfant comme un animal de cirque, ce qui plaisait grandement à l'enfant. Trop jeune au départ pour être comédien, il entra au service d'une salonnière, divertissant les invités, jouait de la musique quand on lui demandait en échange d'une petite paie mais surtout d'un apprentissage des manières du grand monde. Jules en était certain : il était fait pour un grand train de vie, à être admiré, adulé et être une vedette du tout Paris.
Fêtard invétéré, il préféra davantage s'amuser que de se tuer à la tâche, au grand désespoir de sa mère qui avait beaucoup d'ambition pour son fils. Et comme rien n'arrive par hasard, le théâtre frappa à sa porte ! Un soir, alors que Jules récitait une longue tirade du dramaturge Shakespeare, dont on avait traduit les vers, sur une table et éméché, il fit une rencontre de Jean Racine, lui aussi venu là pour pour la fête. Tous deux ne pouvaient que s'entendre et les deux hommes passèrent leur soirée à refaire le monde, parler théâtre dans un état d'ébriété avancée et rire comme des amis de longue date et lui promit une place dans la troupe, sous l'effet de l'alcool. Cela ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd, Jules eut ses entrées dans la troupe du dramaturge. Fière, sa mère ne cesse de crier à qui le veut que son fils va devenir la vedette de Versailles. Habitué aux premiers rôles, Jules est la coqueluche de la troupe de l'Hôtel de Bourgogne et ne supporte pas qu'on lui fasse de l'ombre. Devenu César sur scène, Jules, et sa mégalomanie, a l'ambition de monter toujours plus haut, et pour cela peut s'allier avec de mauvaises personnes … ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Nicolas de Ruzé mousquetaires Deux fêtards invétérés ne pouvaient que s'entendre. A plusieurs reprises, Jules et Nicolas se trouvèrent dans la même taverne sans se parler. Jusqu'au jour où Jules, saoul, vint à la table des mousquetaires et demanda s'il était vrai que les mousquetaires faisaient des choses peu catholiques entre eux, comme claquer des serviettes sur le derrière. Certains s'offusquèrent, tirèrent même leur épée mais Nicolas le protégea et se mit même à rire devant un tel aplomb et une remarque aussi stupide. Les deux passèrent la soirée à se lancer des piques, imbibés d'alcool jusqu'à ras bord. Et voilà comment deux compagnons de fête se retrouvent régulièrement ! Autant vous dire que si vous entendez des chansons paillardes en pleine nuit, vous avez de grandes chances que ce soit le mousquetaire et le comédien !
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Frances Cromwell noblesse étrangère A trop traîner dans les rues, il arrive de tomber sur de drôles de scènes. Une nuit, un peu éméché, Jules regarda à une fenêtre et vit une jeune femme verser quelque chose dans une coupe et un homme boire avant de tomber raide mort. Du poison ! Frances leva les yeux et vit le comédien horrifié puis s'enfuir. Elle le poursuivit dans les rues de Paris prête à le tuer mais ne le trouva pas. Elle s'est jurée de le retrouver et de le faire payer. Lui sort beaucoup moins le soir, ou jamais seul. Le lendemain, il apprit qu'un notable anglais, partisan de Charles II, était mort empoisonné ...
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Arnaud Legrand artistes Deux rivaux déclarés non pas en amour mais sur les planches, cela est plus qu'évident que le temps est à l'orage pour les deux hommes. A chaque audition, tous les coups sont permis pour obtenir le premier rôle. Si pour Arnaud ça reste une concurrence loyale, Jules lui enchaîne les coups bas pour ruiner jusqu'à la carrière de son concurrent. Jules ne supporte pas qu'un parvenu de la trempe d'Arnaud vienne lui voler ses premiers rôles, lui qui est fils de comédiens ! Une chose est certaine, s'il apprend quelque chose de croustillant contre lui, il s'en servira. Il l'a à l'œil. Arnaud de son côté, se méfie de ce serpent.
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Petra de Solms Main de l'Ombre Jules et Petra ont quelques points communs: outre celui de vouloir s’amuser, ils sont également ambitieux et aiment monter jusqu’au sommet. Dénués de scrupules, tous deux se sont parfaitement trouvés lorsque Petra, après une représentation, est allée attendre le “César” de la pièce pour le féliciter. Elle sait que l’homme peut rendre jaloux Simon, son cher et tendre cousin l’ayant largement dénigré lorsque Petra ventait ses mérites. Il n’en fallait pas plus pour que la jeune femme décide de prendre le comédien pour amant, de s’afficher avec lui, dans l’unique but de rendre jaloux Simon. Il ne fait pas bon d’avoir Simon sur le dos, mais Petra, attendri par Jules, cherche toujours à le protéger, comme une mère protégerait son fils. Elle a besoin de lui pour agacer Simon, elle ne désire aucunement se séparer d’un amant qui est à ses pieds. Jules sait parfaitement que Petra le manipule, mais lorsque la jeune femme se glisse sous ses draps, tous les arguments sont inutiles! | |
Cédric de Portau Main de l'Ombre Jules et Cédric sont cousins: on ne pourrait le croire, tant ces deux-là se ressemblent si peu! Mais la mère de Jules est bien la soeur de celle de Cédric, et a vécu une excommunication dont la famille préfère ne pas parler...elle a même tiré un trait sur l’existence de leur seconde fille. Jules a donc peu entendu parler de sa famille maternelle, sinon sous des termes injurieux et peu flatteurs. Mais on ne peut prétendre à grimper les échelons sans connaître son passé et pour éviter que des cadavres sortent soudainement du placard, il se lance lui-même sur la trace de sa famille. Quelle ne fut donc pas son plaisir de découvrir qu’il était le cousin du fils d’un éminent mousquetaire! Heureux, il frappa chez Cédric, espérant que celui-ci partage sa joie, mais c’est évidemment mal connaître le comte de Gan que d’imaginer cela. Cédric l’envoya paître, n’ayant aucune envie de s’embarrasser d’un cousin comédien, mais hélas sans arrêter les ardeurs de Jules, qui voudrait voir son nom accolé à celui de Porthos! Les deux cousins se ressemblent finalement, mais uniquement dans leur acharnement! | |
Prénom-Nom groupe Suivez moi, c'est ici que se raconte l'histoire, le lien. Suivez moi, c'est ici que se raconte l'histoire, le lien. Suivez moi, c'est ici que se raconte l'histoire, le lien. Suivez moi, c'est ici que se raconte l'histoire, le lien. Suivez moi, c'est ici que se raconte l'histoire, le lien. Suivez moi, c'est ici que se raconte l'histoire, le lien. Suivez moi, c'est ici que se raconte l'histoire, le lien. | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Fille de comédiens réputés de Bordeaux, Mathilde, fille unique, a toujours senti sur elle la pression de la gloire de ses parents. Protégée par le comte d’Estrade, puissant maire de Bordeaux, leur troupe ne manqua jamais d’argent ou de subsides. Chaque jour, Mathilde se devait de travailler sans relâche afin d’être la comédienne que l’on pourrait demander à Paris. Glorifiée, admirée par ses parents pour qui elle était la future célébrité de Paris, Mathilde, malgré tout l’amour qu’elle reçut, eut très tôt la volonté de briser ces liens. Capricieuse, orgueilleuse, elle crut dans les louanges de ses parents,et poussée par l’ambition et la jeunesse, Mathilde s’enfuit en rejoignant une troupe ambulante qui passait dans Bordeaux. La jeune femme changea son nom, pris celui de l’Odyssée, sous lequel elle se présenta à chaque représentation de la petite troupe. Durant un an, elle traversa la France, faisant subir aux autres comédiens ses colères ou sautes d’humeurs de diva.
A Paris, Mathilde ne resta pas longtemps à végéter : elle était devenue la comédienne des rôles principaux, elle connaissait son talent et ne chercha plus à le gâcher. Culottée, la comédienne se présenta chez Molière qui l’embaucha à ses côtés. Elle côtoyait enfin les plus grands! Les représentations devant les courtisans la faisaient connaître des hautes sphères de la société. A présent, plus rien n’importait que cette élévation sociale, mais il lui fallait quitter Molière qui la laissait dans des rôles peu importants. Ce fut Racine qui tomba sous le charme de son fort caractère et l’arracha à Molière en lui offrant le premier rôle dans Alexandre le Grand. Il en fit son amante : pour Mathilde, la fin justifie les moyens ! Arrivée au fait de sa gloire, ses caprices lassèrent pourtant Racine qui mit fin à leur relation avant de la reléguer à des rôle secondaires. Blessée dans son orgueil, Mathilde veut tenir sa revanche et retrouver sa place : tous les moyens sont bons, et la jeune femme sait que son charme ne laisse pas indifférent certains hommes de la cour. Et lorsque ses parents se décident à la rejoindre à Paris pour monter leur propre troupe, soutenus par le comte d’Estrade, l’ambition de Mathilde n’a plus aucune limite! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Joséphine La Grange comédiens Trop différentes en trop de points, Joséphine et Mathilde ne pouvaient que ne pas s'aimer. Cela aurait pu s'arrêter là mais quand Mathilde insulta la comédienne de Molière de divers noms d'oiseaux, en particulier de faire le tapin chez les mousquetaires, Joséphine fut toutes griffes dehors et lui sauta dessus pour la frapper. La bagarre entre les deux jeunes femmes fut des plus féroces, à coup de baffes, de tirages de cheveux et d'insultes plus violentes les unes que les autres. Plusieurs personnes durent se mettre en elles pour les séparer. Depuis, cela se répète dés qu'elles se voient. Mais Mathilde a décidé de creuser dans la vie de Joséphine pour en savoir un peu plus sur sa personne et l'atteindre vraiment ... | |
Philippe-Julien Mancini Noblesse française Une fausse troupe de théâtre en utilisant un faux nom, cela est-il possible? Pour Philippe-Julien, oui, surtout si elle lui permet d’empocher les soutiens financiers de mécènes crédules, comme le jeune duc de Luynes. Mais pour qu’une fausse troupe fonctionne, il lui faut des comédiens, que lui fournira le destin en mettant sur sa route l’ambitieuse Mathilde, prête à tout pour que s’ouvrent à elle les grandes portes dorées de Versailles. Mathilde était même prête à séduire Mancini pour qu’il la soutienne, et c’est cette idée désespérée dont profitera l’italien. Ne dévoilant rien à la jeune bordelaise, il lui a promis la magnifique carrière dont elle rêve, dans sa future troupe. Mais pour cela, elle doit l’aider à trouver les mécènes les plus généreux, et si possible, en dehors de la cour. Crédule ou aveuglée, Mathilde accepte le marché, et devient ainsi une véritable femme d’affaire, cherchant auprès de chaque bourse quelques sous pour financer la future troupe, n’hésitant pas à user de ses minauderies et de son talent de comédienne pour parvenir à ses fins! | |
Charles d'Albert Noblesse française Pour satisfaire ses envies de grandeur et aider celui qu’elle voit comme un protecteur - Mancini - Mathilde est prête à tout pour trouver des fonds. Elle a jeté son dévolu sur le jeune duc de Luynes, réputé pour sa générosité, mais également pour son goût pour le théâtre. L’homme est hélas bien fidèle à son épouse, mais ça serait sous-estimer Mathilde que de lâcher prise! Elle séduira donc l’homme de goût qu’il est, et lors d’une représentation, elle parviendra à son but: Luynes est époustouflé par le talent de la jeune femme, et n’hésite pas à la pousser à vouloir obtenir un premier rôle auprès du dramaturge. Mathilde, parfaite comédienne, osera mentir pour attendrir le jeune homme, lui faire croire que Racine ne veut plus d’elle, et que pour que son talent soit reconnu, elle a besoin de soutiens. Luynes est tombé sous le charme de ce talent brut et frais, est prêt à tout pour que la jeune femme obtienne ce qu’elle mérite, mais à force de bontés, pourrait finir par faire culpabiliser Mathilde! | |
Marie-Louise de Chevreuse Main de l'Ombre Les deux jeunes femmes se sont connues il y a quelques temps, lorsque la petite troupe de Mathilde passa dans la petite ville où habitait alors Marie-Louise. A l’époque, Marie-Louise a peu prêté attention à la petite troupe ambulante, mais Mathilde n’a pas oublié les allés et venues de cette femme blonde dans la petite cahute de l’herboriste de la ville. Intelligente, elle a bien compris le manège et a surtout pu connaître le nom de la jeune femme blonde. Quelle ne fut donc pas sa surprise lorsqu’elle revit la baronne de Retz aux côtés du duc de Luynes lors d’une représentation! Son culot la fit frapper à la porte de la jeune femme et la poussa jusqu’à oser la faire chanter; mais ça serait bien mal connaître Marie-Louise qui retourna la situation à son avantage: démasquée, elle préféra menacer Mathilde et fit d’elle sa petite commissionnaire pour récupérer ses poisons et herbes. Sans avoir trop de choix, Mathilde accepta à contrecoeur, non sans attendre son heure: l’empoisonneuse aura son compte un jour ou l’autre! | |
Olivier Garonne sujets du royaume Le libraire malgré son installation à Paris a toujours gardé contact avec la troupe de saltimbanques puis de théâtre qu'il avait suivi au cours de sa jeunesse. Il a toujours pris quelques semaines au cours de l'année afin de se rappeler le bon vieux temps. L'année où Mathilde est rentrée dans la troupe n'a pas fait exception ! Elle a fait subir ses caprices, ses lubies ou son mauvais caractère à tous sauf à Olivier qui a fait figure d'autorité presque paternelle à ce moment là ! Oui l'autorité dont Mathilde avait tant manqué ! Il faut dire que la jeune fille peut pousser à bout ... Au point qu'une fois où elle s'était amusée à humilier une de ses camarades, elle s'est vue asséner une fessée mémorable tous jupons remontés ! Olivier lui a dit que c'était ainsi que l'on traitait les petites filles trop gâtées et capricieuses ! Honteuse comme jamais, et ne trouvant rien à rétorquer sur l'instant, Mathilde a toujours gardé une envie de rendre oeil pour oeil, dent pour dent ! Pour qui se prend t-il celui qu'elle n'appelle plus que le vieux grigou ? Mais elle doit bien avouer que le fait qu'on ne lui cède pas tout, lui a tout de même plu ! Olivier lui-même lui plait ... mais cela ne l'empêchera pas de régler ses comptes, elle sait qu'il est à Paris et si lui l'a peut-être oubliée, elle va se rappeler à son bon souvenir ! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
En voilà un qui a tout perdu d'un côté et tout gagné de l'autre. Arnaud, de son vrai nom Charles-Henri-Arnaud, est issu d'une famille noble, fils de Guy Aldonce Ier de Durfort, et a reçu toute l'éducation nécessaire pour faire de lui un gentilhomme, comme sa nombreuse fratrie, lui fut titré comte de Montgommery. Intelligent et doué, le garçon sait parfaitement, lire, écrire, parle plusieurs langues, connaît parfaitement sa géographie et se montre excellent élève dans le domaine des armes. Il a tout pour faire honneur à sa famille, et on lui accorde le droit d'être fantasque : en effet, il réunissait la plupart de ses frères et sœurs et montait des petites pièces de théâtre pour la famille. Seulement Arnaud a un problème dans sa vie : son côté sanguin. Il n'arrive pas à réfléchir avant d'agir, davantage lorsque cela le touche particulièrement. Et cette impulsivité lui coûta sa vie. Un soir, il provoqua un duel avec un curé, ce dernier ayant tenté d'abuser de sa cousine. Peu importe que les duels soient interdits, le jeune homme se battit contre l'homme d’Église et le tua.
Le scandale éclata. Renié par son père, le jeune homme s'enfuit, paniqué d'avoir à faire à la justice. Et voilà le jeune homme sur les routes pour tenter de refaire sa vie et échapper à la justice. Et quitte à être excommunié, autant l'être pour de bon, celui qui se faisait désormais appeler tout simplement Arnaud se fit engager dans une troupe itinérante où il put jouer, et parfois même écrire ses pièces. Mais las de courir et de se cacher, il décida de se rendre de lui-même, que justice soit faite. Enfermé à la Bastille quelques mois, sa sœur Marie vint à son secours et voulut lui donner une nouvelle vie. Après sa sortie, Arnaud frappa à la porte de chez Racine, l'étoile montante de la dramaturgie, pour lui proposer ses services. Touché par son histoire, le dramaturge le prit sous son aile, lui donne un nom : Arnaud Legrand pour son état civil. Aujourd'hui, le jeune homme est la coqueluche des planches ! Surveillé malgré tout, son côté sanguin et sa religion protestante ne sont pas des qualités pour beaucoup. Mais Arnaud, comédien, cherche aussi à se faire publier. Si ses pièces sont encore à travailler, il sait écrire assez de pamphlets sur l’Église et la justice, qui mérite d'être diffusés ! Il faut bien s'occuper entre deux répétitions et la gestion de l'Hôtel de Bourgogne …
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Marie de Durfort noblesse française Son frère, elle l'adore. Arnaud s'est battu et a tué un curé malsain en duel et a passé une partie de sa vie en cavale. Marie a toujours espéré avoir des nouvelles de son grand frère, en vain. Mais lorsqu'il vint se livrer à la justice, la jeune femme saisit la chance de lui venir en aide. Après s'être battu avec la justice pour le faire sortir, ils se sont promis de toujours se soutenir, quoi qu'il se passe. Arnaud fut heureux de voir sa jeune sœur si belle, si intelligente et pleine d'audace. Marie, prête à tout pour aider son frère, l'invite à ses salons où il présente ses écrits et elle l'aide à diffuser ses pamphlets contre l’Église qu'il hait tant. Un tandem fraternel à la vie à la mort entre ces deux là, Marie sait qu'elle pourra toujours compter sur Arnaud en cas de problème. | |
Maryse de Calenberg espions du roi Toute leur relation était réglée comme du papier à musique. Avant que Maryse n'entre au couvent, les deux jeunes gens s'étaient rencontrés et leurs parents furent clairs : ils seront maris et femmes quand les tensions se seront apaisées. Maryse conservait donc cet espoir lors de ces nombreuses années au couvent, un beau jeune homme viendrait lui prendre sa main. Entre temps, Arnaud tua un curé, fut excommunié et rejeté par sa famille. La jeune femme pleura longtemps la perte de ce futur époux aux allures chevaleresques. Qui sait si le revoir ne fera pas revenir de vieux sentiments ... | |
Jules Morin comédiens - troupe de racine Deux rivaux déclarés non pas en amour mais sur les planches, cela est plus qu'évident que le temps est à l'orage pour les deux hommes. A chaque audition, tous les coups sont permis pour obtenir le premier rôle. Si pour Arnaud ça reste une concurrence loyale, Jules lui enchaîne les coups bas pour ruiner jusqu'à la carrière de son concurrent. Jules ne supporte pas qu'un parvenu de la trempe d'Arnaud vienne lui voler ses premiers rôles, lui qui est fils de comédiens ! Une chose est certaine, s'il apprend quelque chose de croustillant contre lui, il s'en servira. Il l'a à l'œil. Arnaud de son côté, se méfie de ce serpent. | |
Christine de Bauffremont espions du roi L’ecclésiastique qu'Arnaud a tué en duel était le frère de Christine, Jean Baptiste, abbé de Luxueil. Bien qu'ils n'aient pas eu beaucoup de tendresse fraternelle entre eux, l'espionne ne peux pas laisser un tel geste impuni. Elle est bien décidée à faire payer le coupable. Christine met donc parfois ses missions entre parenthèse pour mener à bien son enquête, qui est bien difficile pour l'heure puisqu'elle ne sait que son véritable nom : Charles Henri de Durfort mais tenace comme un boule dogue elle ne lâchera jamais l'affaire. | |
Christian de Sudermanie noblesse étrangère C'est fou comme les grands esprits se rencontrent. Arnaud avait besoin de s'occuper hors des représentations, et Christian avait besoin d'un secrétaire personnel. C'est via la soeur du comédien, pratique d'avoir un salon où tout le monde parle, que ce dernier se présenta chez le suédois pour vendre ses compétences. Noble excommunié et déshérité, Arnaud gardait quand même une éducation de gentilhomme avec de bonnes connaissances en latin et une très belle écriture. Deux compétences importantes aux yeux de Christian que avait besoin d'un traducteur pour quelques ouvrages, pas toujours légaux. Après un essai concluant, les deux hommes travaillèrent ensemble, Arnaud partageait son temps entre l'hôtel Vasa et celui de Bourgogne, à jongler sur ses deux emplois. Christian, quant à lui, ne peut qu'être satisfait d'avoir trouvé la perle rare à qui il peut apprendre quelques théories et qui n'est pas avare d'explications. Mais dans une si bonne entente, il faut bien un élément perturbateur : un homme comme Arnaud attire l'oeil par son passé tumultueux et quand quelqu'un lui tomba dessus et le fit chanter, le comédien n'a pas d'autre choix que d'espionner son nouveau patron. Enfin, c'est un grand mot, pour l'instant il ne fait que donner des infos sans importances ou carrément en inventer. Mais il faudrait peut être mettre Christian au courant, quand même, il pourrait sans doute l'aider. | |
Lionel Gaudin artistes Lionel, dans son zèle, fourre son nez un peu n'importe où. Et quand il apprend que la vedette de Jean Racine est un ancien détenu tueur de curé, cela lui met la puce à l'oreille, alors il se met à se renseigner. Et bien vite, il découvre qu'Arnaud a une soeur au salon un peu louche et travaille pour un scientifique peu catholique. C'est très intéressant et sans prendre de gant, il menaça le pauvre Arnaud qui croyait en avoir fini avec les problèmes. Le deal ? Arnaud le renseigne sur ce qui se passe dans le salon de Marie de Durfort et sur les travaux de Christian de Sudermanie, et il aura la paix, même une protection ! Seulement, Arnaud n'a pas envie de balancer ni sa soeur ni son patron, mais semble au pied du mur. Alors pour parader à ce subtefuge, les informations qu'il donne sont souvent de maigres importance et souvent légales ! Sinon, les fausses informations passent très bien aussi. Mais jusqu'à quand cela va t'il durer ? | |
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| Sujet: Re: 7. ARTISTES [07/09] | |
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