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| 8. SUJETS DU ROYAUME [09/16] | |
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Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
ADMIN ROYAL L'Etat, c'est Moi
► Âge : 28 ans
► Titre : Roi de France
► Missives : 1184
► Date d'inscription : 26/08/2006
| Sujet: 8. SUJETS DU ROYAUME [09/16] 05.06.14 21:11 | |
| Sujets du royaume LA DÉVOTION DU PEUPLE EST UNE SUPERSTITION Ne croyez pas que les gens du peuple sont à l'écart de tout ce monde de frivolités. Ils sont membres actifs même si beaucoup moins voyants que les gens de la Cour. Au coeur du système sans jamais vraiment y entrer, ces sujets connaissent aussi bien les intrigues que certaines précieuses ! Des caméristes aux commerçants, en passant pas les faussaires et les empoisonneuses, sans oublier la justice par la police et le bourreau, il existe une multitude de personnalités au cœur du Tiers-Etat, dans ce Paris toujours agité et rebelle ... ♕ Pris ; ♕ Réservé Apolline Beauregard ♕ Olivia Wilde Olivier Garonne ♕ Martin Freeman Karl Ludwig van Beverninck ♕ Benedict Cumberbatch Tristan Vaillant ♕ Peter Capaldi Baptiste Tardieu ♕ Harry Treadaway Eloïse Vergne ♕ Léa Seydoux Jean de Baignes ♕ Tom Hiddleston Sophie Atlan ♕ Samantha Barks Françoise d'Aubigné ♕ Caitriona Balfe Richard Sanson ♕ Stephen Amell Diane Sanson ♕ Tamzin Merchant Geoffroy Beaufort ♕ Eddie Redmayne Arturo Bonaventura ♕ Johnny Depp Eustache Danger ♕ Aaron Tveit Rose Beauregard ♕ Olivia Wilde Camille Loizet ♕ Santiago Cabrera
Dernière édition par Louis XIV le 11.09.16 14:05, édité 4 fois |
| | | Louis XIV
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| Sujet: Re: 8. SUJETS DU ROYAUME [09/16] 05.06.14 21:12 | |
| COMMERÇANTS ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
D'origine gasconne, Apolline n'y a pourtant jamais mis les pieds. Ses parents lui ont raconté qu'ils ont longtemps travaillé pour la famille d'Artagnan et qu'ils sont montés plus tard sur Paris afin de mieux gagner leurs vies. L'enfant est issue d'une grossesse gémellaire, elle possède donc une sœur jumelle du nom de Rose, et pourtant elles ne se ressemblent pas au niveau de leurs caractères. Son père travaillait pour le Palais Royal, dans les jardins et apprit à sa fille les fleurs et diverses plantes, ce qui la passionnait, même si elle avait des rêves bien plus nobles, de devenir botaniste. De ces lointaines racines, la jeune femme garde pourtant ce sang chaud du pays et cette franchise qu'elle ne lâcherait pour rien au monde, même si elle est bien plus réfléchie et douce que sa sœur, ce qui ne l'empêche pas de ne pas avoir la langue dans sa poche.
Très vite, avec ses économies et son ambition, elle se présenta au Jardin royal des plantes médicinales pour y recevoir des cours sur la botanique, la chimie et l'anatomie. Si elle ne pouvait pas être médecin à proprement parlé, et que les places de botanistes étaient chères (et réservées aux hommes), Apolline ne se dégonfla pas et changea légèrement de voie pour se retrouver chez un apothicaire au cœur des Halles. Par sa passion et son instruction, la jeune femme sait traiter différentes maladies, mais fait aussi des préparations pharmaceutiques : décoctions, sirops, poudres … Rien d'illégal, attention, ici c'est du sérieux, on ne prépare pas de poisons ! D'ailleurs, de grandes personnalités viennent chercher des plantes ou des préparations, il n'est pas question de ternir cette réputation ! Mais avec la rumeur de poisons, qui sait ce que font réellement ces personnes, et jusqu'où Apolline irait, avec ou contre son gré … ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Rose Beauregard sujets du royaume Voici sa sœur jumelle et son opposée. Bien que du même sang, elles n'ont en commun que ce physique de rêve et ce sang chaud gascon qui font d'elles deux fortes têtes, même si Apolline se tempère beaucoup plus que Rose. Apolline n'approuve pas les agissements de sa sœur, son métier de prostituée tandis que Rose l'envoie aller voir ailleurs, n'aimant pas les morales. Elles n'arrivent pas à s'entendre et pourtant nourrissent une grande tendresse l'une pour l'autre, chacune serait prête à donner sa vie pour l'autre. Apolline aimerait tellement se rapprocher de cette sœur qu'elle ne connait pas tant que cela. La preuve, elle n'a découvert que très récemment que Rose était maman d'un petit garçon de deux ans ! | |
Philippe d'Artagnan noblesse française L'amitié d'enfance est la plus solide. Ils se connaissent depuis gosses et se sont toujours tout confié. A une époque, ils ont formé un petit couple durant un temps, ont même été leur première fois, avant de ne redevenir qu'amis. Philippe lui a appris à lire et Apolline, le nom de toutes les fleurs et épices du potager. Ils s'entendent bien et se confient l'un à l'autre, il lui a même envoyé quelques lettres de Gascogne. Philippe l'appelle sa duchesse des potagers. Elle est à présent la marraine de son fils naturel, Arthur. Ces deux là sont très proches mais n'allez pas y voir de l'amour, aujourd'hui, leurs sentiments sont clairs. | |
Tristan Vaillant sujets du royaume Un médecin de la faculté et une apothicairesse, cela ne semblait pas coller du tout. Ce fut le cas au tout début, quand Tristan se drapait d'orgueil concernant la Faculté, sans s'attendre un instant que la jeune Apolline allait lui dire d'aller se faire voir, s'il voulait faire son beau, il y avait les salons pour cela. Ce qui devait être une provocation devint un jeu entre eux car, malgré leurs différences d'opinion médicale, ils peuvent débattre pendant des heures et si les sujets concernaient leur travail respectif, ils se mirent à converser de tout et rien, chacun ayant des opinions intéressantes. A dire vrai, le médecin apprécie beaucoup la jeune femme, au départ comme une fille, puis maintenant il ne sait plus trop. Quant à elle, elle attend toujours le passage de Tristan pour égayer sa journée. Simple amitié ? Ils ne savent pas vraiment mais pour l'instant, c'est très bien ainsi ! | |
Diane Sanson sujets du royaume Une querelle professionnelle, rien de moins ! Apolline a travaillé dur pour ce métier où elle a pour vocation de soigner des gens, et ce légalement. A ses yeux, Diane n'est qu'un charlatan, une moins que rien. Sans savoir (encore) ses activités d'empoisonneuse, Apolline a remarqué le petit trafic et compte bien la dénoncer à la police. Mais Diane est bien plus rapide et a raconté à la police qu'Apolline vendait des plantes illégales dans sa boutique. C'est donc Apolline qui a passé quelques nuits en prison, de manière injuste, ses plantes ont été mises là pour la faire tomber ! Alors ... la guerre est déclarée. Et quitte à s'abaisser à son ennemie, Apolline connaît bien les plantes pour lui faire du mal ... et vice versa. Jusqu'où cela va t'il aller ? | |
Charles d'Artagnan Mousquetaires Charles connaissait Apolline parce qu'elle traînait avec son fils, Philippe à l'époque. Mais il ne l'a pas beaucoup vu grandir, se concentrant sur sa carrière et ça a été encore pire après la mort de sa femme. Mais un jour, alors que Barnabé l'accompagnait pour acheter des herbes médicinales, il a d'abord pensé que la tenante de la boutique n'était autre que Rose. Surpris, il s'est vite aperçu en lui parlant qu'il avait affaire à sa soeur jumelle. Barnabé, lui l'avait reconnue, car Philippe traînait souvent avec elle. Charles s'est donc présenté comme le père d'Artagnan et les deux ont lié connaissance. Le Mousquetaire aime beaucoup la fraîcheur et le sérieux de l'apothicaire. Ils se sont liés d'amitié, même si Charles a tendance à jouer la figure paternelle et protectrice, assurant la jeune femme qu'elle n'avait qu'un geste à faire si le besoin venait. Secrètement, Charles espère rapprocher les deux soeurs pour que Rose en termine avec sa vie de prostituée. Bien qu'elle le renseigne à merveille, il ne peut s'empêcher d'éprouver de la pitié pour elle. De son côté, Apolline hésite à lui parler de ses problèmes, car elle a peur des représailles, mais ce serait pourtant le plus sage choix à faire. | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Résumer la vie de l’homme reviendrait à résumer l’un des nombreux romans qu’Olivier vend dans sa boutique ! On ne connaît pas exactement la date de naissance de l’homme, ni d’ailleurs son véritable nom, mais c’est en 1629 qu’un moine de l’abbatiale Sainte-Croix, à Bordeaux, le découvre aux pieds de l’église. Élevé avec les nobles pères bénédictins, il passe une partie de son enfance dans les livres saints, y apprend à lire et à écrire. Mais à 14 ans, en 1643, après avoir rencontré quelques saltimbanques, Olivier prend le parti de quitter son monastère pour les suivre. Lors de la Fronde, il rejoint les rebelles contre l’autorité royale, et fait parti du siège du Château-Trompette. Lorsque la situation se calme, il s’engage pour rejoindre le front espagnol, avant de déserter peu avant la paix.
Olivier erre, profite de son savoir pour suivre un vendeur ambulant, et pose enfin des valises à Paris, pour mettre de côté quelques sous afin de repartir. Il reprend une librairie, et séduit le quartier de la Cité par son savoir ou ce qu’il a pu apprendre par les frères moines ou par ses voyages. Mais Olivier ne peut se résoudre à mener une vie paisible ! Lorsqu’un poète crotté est menacé d’emprisonnement pour une publication de pamphlets, il le cache et vend ses poèmes sous le manteau. Petit à petit, les hors la loi de l’écriture rejoignent ce réseau, et il monte alors une imprimerie clandestine, destinée à imprimer tout ouvrage mis à l’index par le Roi : écrits protestants, jansénistes, pamphlets ou contre les ministres. Sous des airs d’un honnête libraire, invité à la cour et dans les salons pour présenter de nouveaux ouvrages, il nargue les gardes royaux qui n’ont jamais pu trouver son travail secret, ni qui était le cerveau de ces impressions clandestines. La couverture est parfaite, pourquoi s’inquiéter de l’avenir ! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Aliénor de Wittelsbach noblesse étrangère Mais qui est cette dame qui vient avec tous ces écrits peu conventionnels ? Madame Aline, c'est le nom qu'elle a donné à Olivier, semble être une femme subversive ! Il n'y a qu'à voir les pamphlets et les romans que la censure réprouve qu'elle amène pour comprendre qu'elle enfreint les règles. Aliénor pourtant est une jeune femme bien sous tout rapport mais n'apprécie peu la littérature des précieuses et a toujours adoré les romans où elle peut vivre des histoires interdites par procuration, qu'elle n'osera jamais faire à cause de son rang. Et si on ne veut pas les publier officiellement, il reste toujours des imprimeurs appâtés par l'argent pour avoir quelques exemplaires et bien les distribuer. Ces derniers temps, il s'agissait principalement de pamphlets contre des chefs de guerre. Mais attention, la clandestinité a un coût élevé, tout autant que le danger. Il ne vaudrait mieux ne pas savoir ce qu'il se trame entre une archiduchesse cachée et un libraire … | |
Julien de Saint-Bel Espions du roi Le statut de Julien lui permet de se faufiler sans souci dans les nombreux recoins de la ville, sans qu’on ne lise “noblesse” sur son visage! Usant de son véritable métier de négociant, il peut ainsi enquêter sur tous les petits trafics qui sévissent dans les bas-fonds de Paris, comme ces herbes, ces pamphlets qui circulent sur la politique religieuse du roi ou ces publications presque érotiques qui choquent la morale. D’informateurs en indics, il est ainsi remonté jusqu’à la piste du libraire le plus connu de Paris, puisque le roi lui-même le convie parfois à la cour pour présenter de nouveaux ouvrages. Mais Julien a appris à peu faire confiance, et c’est en se renseignant sur Olivier qu’il a levé le voile sur quelques mystères: la famille dont il parle n’existe pas, pas plus que son nom sur le registre de la paroisse où il dit avoir été baptisé! Mais c’est lors d’une visite dans le bordelais qu’il décida de poursuivre son enquête, intrigué par ce nom de “Garonne”. Si une partie du passé d’Olivier est dévoilé, il faut maintenant prouver que le libraire a de douteuses occupations, et ce dernier a assez remarqué le manège du girondin pour s’en méfier. | |
Mathilde Evenier artistes Le libraire malgré son installation à Paris a toujours gardé contact avec la troupe de saltimbanques puis de théâtre qu'il avait suivi au cours de sa jeunesse. Il a toujours pris quelques semaines au cours de l'année afin de se rappeler le bon vieux temps. L'année où Mathilde est rentrée dans la troupe n'a pas fait exception ! Elle a fait subir ses caprices, ses lubies ou son mauvais caractère à tous sauf à Olivier qui a fait figure d'autorité presque paternelle à ce moment là ! Oui l'autorité dont Mathilde avait tant manqué ! Il faut dire que la jeune fille peut pousser à bout ... Au point qu'une fois où elle s'était amusée à humilier une de ses camarades, elle s'est vue asséner une fessée mémorable tous jupons remontés ! Olivier lui a dit que c'était ainsi que l'on traitait les petites filles trop gâtées et capricieuses ! Honteuse comme jamais, et ne trouvant rien à rétorquer sur l'instant, Mathilde a toujours gardé une envie de rendre oeil pour oeil, dent pour dent ! Pour qui se prend t-il celui qu'elle n'appelle plus que le vieux grigou ? Mais elle doit bien avouer que le fait qu'on ne lui cède pas tout, lui a tout de même plu ! Olivier lui-même lui plait ... mais cela ne l'empêchera pas de régler ses comptes, elle sait qu'il est à Paris et si lui l'a peut-être oubliée, elle va se rappeler à son bon souvenir ! | |
Charles d'Hozier noblesse française Voici une relation qui n'est pas prête de bien se terminer. Charles avait une bonne idée de projet qui a intéressé Olivier : faire imprimer la Généalogie des principales familles de France, une centaine de volumes sur la noblesse de France ! Les vingt premiers volumes se sont passés sans encombre et les grandes familles avaient à coeur d'en apprendre sur les leurs. Les vingts suivant furent plus difficiles, Charles avait du mal à payer et Olivier se montrait malgré tout sympathique. Mais là clairement, il n'en peut plus ! D'Hozier vient toujours avec une excuse, à s'expliquer qu'être généalogiste n'était pas toujours un métier porteur d'argent, qu'il a des bouches à nourrir ... Olivier a pourtant signé un contrat et il doit s'engager à le mettre à exécution, sinon Charles pourrait lui faire un procès. D'ailleurs, c'est sur cela que joue le généalogiste, à menacer l'air de rien l'imprimeur. Pourtant, il voudrait que l'ouvrage de son oncle soit imprimer, mais il ne veut pas y mettre ses économies, que diable ! | |
Joséphine la Grange artistes Peu avant qu’Olivier ne vienne à Paris, il gagna le pays d’Avignon, où il ne pu refuser l’offre que lui fit un certain Mr Marcel, qui lui donnait de l’or pour retrouver sa femme Joséphine. Olivier se fit peu prier et resta pour suivre les traces de la fugitive. Il inventa même quelques indices pour continuer à percevoir sa petite rente! Mais le mari s’agaça de ne voir aucun résultat et Olivier fit ses valises sans l’en avertir. C’est le hasard qui fini par mener Joséphine à Olivier à Paris! Cherchant un nouveau petit travail, elle frappa chez le libraire qui reconnu le portrait longuement étudié en Avignon: il n’y avait pas dix Joséphine à la peau tannée par le soleil et avec un tel accent! Mais Olivier se tu, son travail de mercenaire appartenant pour lui au passé, et préféra avoir avec cette employée une relation cordiale. Au contraire, il veilla silencieusement sur elle, observant la venue d’éventuels nouveaux mercenaires trop bien payés. Elle ne resta que quelques semaines, mais Joséphine ne rompit pas les ponts et rend encore régulièrement visite à Olivier. Elle ignore encore que le libraire tient à sa sécurité ainsi que son travail caché peu conventionnel, mais il le lui a tant répété qu’il était à son service si elle avait besoin de lui, qu’il ne fait aucun doute qu’elle l’appellera en cas de problème! | |
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| Sujet: Re: 8. SUJETS DU ROYAUME [09/16] 05.06.14 21:13 | |
| MÉDECINE ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Cadet d'une bonne famille d'Amsterdam, il devait tout d'abord s'associer avec son frère pour reprendre l'entreprise de négoce mais il décida de sa voie autrement. Autodidacte et malicieux, il prend un malin plaisir à faire tourner en bourrique ses professeurs par des questions pièges. À quatorze ans, il se rendit à Leyde pour compléter ses études, il étudia avec ardeur l'hébreu, le latin, l'histoire, la philosophie, les mathématiques, puis devint apprenti chez un apothicaire et étudia la médecine. Les agitations politiques des Provinces Unies l’intéressèrent aussi, mais pour ne pas froisser des professeurs, il décida de ne pas prendre parti officiellement, malgré le républicanisme de sa famille et l'adoration de la famille d'Orange par son professeur. Officieusement ? Comme son professeur, le jeune homme est un partisan de la famille d'Orange.
Passionné et motivé, Karl Ludwig est employé comme médecin légiste par la cour d’Amsterdam. Il donne également des conférences de botanique, et travaille au jardin botanique d'Amsterdam qui prend son essor, et fit venir des plantes de tous les pays, via la Compagnie néerlandaise des Indes orientales. Mais les Provinces Unies s'agitent pendant le pouvoir de Joan de Witt, et Karl Ludwig est rapidement suspecté de sympathie avec la famille d'Orange. Profitant d'une opportunité d'emploi en France au Jardin Royal et fuit sans demander son reste. Il reprend rapidement son activité et profite de ses amitiés avec des navigateurs pour agrandir la collection royale, et achète la charge d'aide-apothicaire dans la Maison du Roi, lui donnant l'occasion de mettre un pied à la Cour de temps en temps, mais c'est surtout son intelligence, son charme et son bagout qui plaît par ses démonstrations d'anatomie ou ses grands discours. Mais Paris recèle bien des dangers, on y perd vite son argent et son âme : endetté et se voyant refuser des traitements expérimentaux, le voilà à trafiquer avec un réseaux d'empoisonneuses, et tester ses remèdes, pas toujours fiables, sur des patients pas toujours consentants. Si ça s'apprenait, il sait que la pendaison n'est pas loin … ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Richard Sanson sujets du royaume Karl n'a vraiment pas eu de chance. Sur toutes les personnes qui pouvaient connaître son secret et lui nuire, il est tombé sur la pire : Richard. Le bourreau est devenu son tortionnaire, son maître-chanteur. Il sait tout, il connait tout de ses activités et il sait comment utiliser ces informations. Le chantage est simple : Karl ferme les yeux sur les poisons et les activités de sa sœur et il aura la vie sauve. Dans le cas contraire, Richard ne manque pas d'imagination pour instiller la terreur en lui, en lui murmurant toutes les souffrances qu'il pourrait lui infliger, allant même jusqu'à décrire les mises à mort dont il est si friand. Karl est terrorisé à l'idée que le bourreau puisse s'en prendre à lui, il se sent tellement empêtré dans les affaires qu'il reste docile afin de ne pas aggraver son cas. Cela n'empêche pas Richard de venir le brutaliser, parfois sans raison, juste pour lui rappeler que sa vie ne tient qu'à un fil. Et surtout parce qu'il sait d'un individu terrorisé est beaucoup plus manipulable. | |
Tristan Vaillant sujets du royaume S'il y a bien deux hommes dans Paris qui ne peuvent pas se voir, c'est bien Karl Ludwig et Tristan. Tout le monde se souvient de leur rencontre dans un salon où le débat médical est devenu des hurlements avant d'en arriver aux mains. Tout les sépare, ils ne s'accordent sur rien, sans doute plus par manque de volonté que de réelles différences. La cause ? Tristan ne considère par Karl Ludwig comme son pair, ne le considérant que comme un vulgaire botaniste, un "jardinier médiocre" selon ses dires. Karl Ludwig lui reproche son manque de recul par rapport à la médecine et tous les traitements archaïques. Cela en devient ridicule de devoir démonter l'autre, le salir sur la place publique et tenter de se voler les clients de l'autre ! | |
Christian de Sudermanie noblesse étrangère Des hommes aussi passionnés de sciences et de modernités ne pouvaient que s'entendre. Christian a appuyé la création de l'Académie des sciences où le hollandais siège, le Jardin Royal est toujours ravi d'accueillir le suédois pour des démonstrations et dans les salons, les deux hommes ont de grands débats ultra pointus où peu de monde peut comprendre mais les mondains sont ravis de voir deux fins connaisseurs s'entendre aussi bien. C'est pourquoi Christian, sûr de son acolyte, lui confie l'existence d'une société secrète, le Projet Sophia, réunissant les grands scientifiques de l'Europe, adorateurs de modernité et dont les expériences se font dans le plus grand secret par rapport à l’Église ! Karl Ludwig, emballé par ce projet, voudrait bien rejoindre le projet. Mais qui dit société secrète dit aussi personne de confiance. Christian s'amuse à tester le hollandais, lançant quelques informations (vraies ou fausses) pour voir ses réactions, et sans lui précisément qu'il est lui-même le fondateur de cette société. Karl Ludwig réussit les épreuves, mais jusqu'à quand ? | |
Anne-Marie de Montpensier Elite du royaume Anne-Marie s’ennuie, à la cour, et rien ne vaut une petite affaire pour s’occuper! Si certaines préfèrent les salons ou les théâtres, la princesse a choisi un petit trafic légal d’herbes exotiques et totalement inoffensive, qu’elle revend à quelques bourgeoises. Pas question d’utiliser son propre nom, et c’est celui du nouveau botaniste royal qu’elle a choisi. L’homme paraît si sincère et honnête qu’elle ne doute pas un seul instant que grâce à son argent, Karl-Ludwig en profite pour payer des créditeurs, ou poursuivre son trafic de poison. Pire encore, le botaniste ne se prive pas de mélanger les herbes aromatiques de la princesse avec ses propres confections afin de satisfaire de capricieux clients, ou de tester ses recettes personnelles. Impossible de l’avouer à la princesse et pour mieux l’endormir, il feint auprès d’elle le jeu du médecin incompris, pour qui elle oeuvre afin que soient acceptés ses traitements expérimentaux. | |
Simon de Brabant main de l'ombre Si le botaniste en est arrivé là, c'est grâce à la famille d'Orange-Nassau à qui il a juré fidélité, bien qu'il soit loin de son pays natal. Et dans cette famille princière, Simon fut celui qu'il cotoya régulièrement, sans pour autant le connaître vraiment. Fin observateur, le duc de Brabant passait du temps dans le jardin botanique, seul et rien ne lui échappait. Surtout quand il rapportait des plantes d'Afrique et admirait leur progression sous les mains magiques de Karl Ludwig. Au fil de ses rencontres silencieuses, ou teintées de monologues sur les plantes et les fleurs, Simon s'ouvrit peu à peu, à discuter, donner son avis et ... se confier. Oh, il n'allait pas non plus raconter sa vie de A à Z mais faisait suffisamment confiance au botaniste, jusqu'à en faire une sorte de conseiller officieux. Toujours respectueux, Karl Ludwig veilla au départ à ne pas froisser le duc, puis à devenir plus franc et donner son avis. Cela continua dans leur correspondance, et cela reprit à Versailles pour leur grand plaisir. Karl Ludwig osa même parler à Simon de ses soucis, expliquant à demi-mots les poisons. Brabant lui garantit sa protection et l'aider à couvrir ses traces même si, il faut l'avouer, si Karl Ludwig venait à avoir de gros problèmes, Simon ne voudrait pas voir son nom entacher ... | |
Diane Sanson Sujets du Royaume Si Karl fournit Diane, ce n'est pas vraiment par plaisir ou parce que l'idée lui rapporte. Non, en fait, Richard le fait chanter pour qu'il aide sa soeur à faire prospérer son activité. N'ayant guère le choix, Karl établit des relations commerciales importantes avec elle. Et finalement, il doit bien admettre que malgré la contrainte, leur entente lui rapporte pas mal d'argent. De son côté, Diane ne sait pas quelles sont les raisons de ces échanges mais elle ne s'en plaint pas. Tant qu'elle peut poursuivre son activité et qu'elle n'a pas de difficultés particulières tout va bien. Il n'est pas dit cependant que si un jour elle se fasse prendre, elle ne retourne pas le manège contre Karl Ludwig. Finalement il n'est qu'un pion dans son commerce et elle peut facilement se trouver quelqu'un d'autre si elle le désire. Il jouera le rôle du fusible, celui que l'on fait sauter pour protéger tout le reste. Et s'il est trop bavard, alors il goutera au breuvage doux et amer de la mort. | |
Constance de Prie noblesse française C'est les joues en feu que la dame de Prie s'est présentée à Karl Ludwig. Curieux spectacle que celui de cette femme forte à genoux et en larmes devant l'hollandais. Mais la raison en est si importante ... Un enfant ! Constance veut à tout prix un enfant pour ne pas être répudiée ! Elle a tout essayé, aussi bien les pèlerinages que prendre les eaux ! Rien n'y a fait ... Il ne reste plus que les plantes ! Karl Ludwig touché lui a fourni ainsi plusieurs mixtures mais cela ne fonctionne toujours pas ! A l'heure d'aujourd'hui, Karl Ludwig est dans une impasse très délicate : Il a insinué à cette dame qu'il ne s'agit peut-être pas de sa faute mais bien de celle de son époux ? Qu'il est peut-être stérile et que si elle désire tant un enfant, peut-être faudrait-il trouver un autre père ... Une telle conversation intime entre un homme et une femme n'a pas été semble t-il sans conséquence, car Constance l'a depuis regardé de façon si étrange ... Comme si elle comptait lui demander d'être ce fameux père ! C'est en effet l'idée de la dame de Prie ! Que le procréateur soit un homme soumis au serment d’Hippocrate, est-ce que ça ne serait pas une chance ? En effet, il n'y aurait aucun risque que la vérité soit dévoilée un jour ! Reste à le persuader bien évidemment ... | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Issu d'un milieu bourgeois poitevin, Tristan eut très tôt la vocation de devenir comme son oncle : médecin. Il reçut l'éducation adéquate, se passionna pour les sciences et les mathématiques, ayant un penchant pour l'observation du genre humain et des oiseaux. Il était bien loin de son aîné, destiné à reprendre le commerce de son père dans la bonneterie. Le jeune homme passait son temps avec son oncle lui apprenant les bases du métier, lui apprenant à soigner, même si à cette époque cela passait surtout par des saignées et des lavements. Il monta ensuite à Paris faire ses études à la faculté de médecine de l'Université, où les cours en latin ne lui faisaient pas peur. Cette attitude d'élève brillant et motivé cache une autre facette de sa personnalité, facétieuse et un peu rebelle, n'hésitant pas à faire le mur pour sortir dans Paris, ou écrire des pamphlets sur les botanistes. En effet, le Jardin Royal pouvait aussi donner des diplômes de médecin, ce qui était un scandale pour la faculté, se moquant de ces docteurs peu crédibles à leurs yeux.
Tristan fut reçu docteur en médecine peu avant la Fronde et se mit à pratiquer à l'Hôtel Dieu, soignant la population tout d'abord puis sa clientèle s'agrandit petit à petit. Tout d'abord des bourgeois parisiens, il vint même à pousser les portes des hôtels particuliers de la noblesse installée à Paris. Son plus fidèle client est le Prince Condé en personne ! Médecin attentif, homme brillant et intelligent, Tristan fait aussi la conversation à ses patients, en particulier sur la philosophie et la chimie. Le voici donc dans les salons à exposer les théories venues d'Europe, à marquer son opposition aux soins par les plantes mais à se montrer ouvert d'esprit sur les découvertes scientifiques. Il espère quitter l'Hôtel Dieu, devenu un lieu d'enfermement pour marginaux, pour devenir officiellement le médecin d'une grande personnalité, pour continuer à écrire ses traités et devenir un gentilhomme. Mais avant, il a une enquête à mener : beaucoup de personnes meurent de mauvaises fièvres et d'apoplexie, et les crises de foies et maux atroces d'estomac ne cessent d'augmenter dans Paris. Nouvelle épidémie ? Ou est-ce une autre cause ? On entend beaucoup parler de poisons qui circulent dans la capitale, mais de là à tuer d'honnêtes gens … Tristan, grand curieux, a besoin d'en savoir plus ! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Apolline Beauregard sujets du royaume Un médecin de la faculté et une apothicairesse, cela ne semblait pas coller du tout. Ce fut le cas au tout début, quand Tristan se drapait d'orgueil concernant la Faculté, sans s'attendre un instant que la jeune Apolline allait lui dire d'aller se faire voir, s'il voulait faire son beau, il y avait les salons pour cela. Ce qui devait être une provocation devint un jeu entre eux car, malgré leurs différences d'opinion médicale, ils peuvent débattre pendant des heures et si les sujets concernaient leur travail respectif, ils se mirent à converser de tout et rien, chacun ayant des opinions intéressantes. A dire vrai, le médecin apprécie beaucoup la jeune femme, au départ comme une fille, puis maintenant il ne sait plus trop. Quant à elle, elle attend toujours le passage de Tristan pour égayer sa journée. Simple amitié ? Ils ne savent pas vraiment mais pour l'instant, c'est très bien ainsi ! | |
Karl Ludwig van Beverninck sujets du royaume S'il y a bien deux hommes dans Paris qui ne peuvent pas se voir, c'est bien Karl Ludwig et Tristan. Tout le monde se souvient de leur rencontre dans un salon où le débat médical est devenu des hurlements avant d'en arriver aux mains. Tout les sépare, ils ne s'accordent sur rien, sans doute plus par manque de volonté que de réelles différences. La cause ? Tristan ne considère par Karl Ludwig comme son pair, ne le considérant que comme un vulgaire botaniste, un "jardinier médiocre" selon ses dires. Karl Ludwig lui reproche son manque de recul par rapport à la médecine et tous les traitements archaïques. Cela en devient ridicule de devoir démonter l'autre, le salir sur la place publique et tenter de se voler les clients de l'autre ! | |
Paris de Longueville Noblesse française Lorsqu’une mauvaise lame a traversé le bras de Paris lors d’un duel, c’est Tristan qui est venu au chevet du jeune prince, sur demande du prince de Condé, soucieux de la santé de son neveu. Mais Paris, déjà mortifié d’avoir été humilié par Francesco Contarini, a été le pire patient de Tristan, refusant ses remèdes “d’apothicaire”, ses conseils de “charlatan” et faisant preuve d’une humeur détestable. Patient, Tristan est resté auprès du jeune homme et pour mieux l’apprivoiser, a usé d’une tout autre méthode, bien peu habituelle: l’écouter se lamenter. Paris s’est étonné de trouver cette oreille attentive et surtout bien discrète, et s’est surpris à quelques confidences personnelles. Depuis, sans qu’il ne veuille le reconnaître - et Tristan le respecte trop pour le faire à sa place! - Paris a trouvé ce qu’il cherchait depuis bien longtemps: une personne attentive et qui le considère non pas pour son nom ou ce qu’il représente, mais pour ce qu’il est réellement. Tristan est certainement le seul homme de France et de Navarre à connaître le jeune prince sous cette facette délivrée de tous les artifices du courtisan. Usant de cette influence bénéfique, il essaye d’en faire un homme de bien, ce qui n’est pas de tout repos! | |
Athénaïs de Montespan Noblesse française Lorsque Athénaïs est tombée dans son propre piège en s’empoisonnant par mégarde, c’est Tristan Vaillant que son mari est allé chercher pour cette forte fièvre, comptant sur le savoir du célèbre médecin pour guérir sa femme. Quelle ne fut pas sa surprise en découvrant la raison exacte de cette fièvre! Ses questions ont importuné Athénaïs qui a préféré lui révéler la vérité. Mais celle-ci a un prix: en échange du silence du médecin, Athénaïs lui a promis ce qu’il désire le plus: être reconnu par ses pairs, quitter l’Hôtel Dieu, se tailler une belle réputation pour ensuite devenir gentilhomme. Elle ment si bien que Tristan a serré cette main tendue, non sans quelques scrupules à trahir ainsi sa profession : mais pour obtenir ce qu’il souhaite ardemment, ne faut-il pas être prêt à tout ? S’il n’élimine aucun soupçon, il devrait pourtant se méfier un peu plus de cette mante religieuse, qui ne compte pas tenir sa parole aussi facilement: lorsqu’on a un parfait bouc émissaire, pourquoi se soucier d’honorer sa promesse? | |
Henri d'Angoulême main de l'ombre C'est un heureux hasard qui a fait rencontrer les deux hommes. Un hiver un peu rude eut raison d'Henri qui a fait un malaise non loin de l'Hôtel Dieu. C'est Tristan qui vint au secours du jeune homme et le remit sur pied. Henri fut extrêmement reconnaissant et a décidé de faire appeler Tristan quand son coeur s'emballe un peu trop, ne faisant confiance qu'à ce médecin pour cet organe. Tristan y voit là l'occasion de devenir le médecin de quelqu'un d'important, il s'applique donc à soigner son patient et le caresser dans le sens du poil. Alors, quand un jour Henri lui demanda un service, il ne put le refuser, mais le regretta bien vite : Henri veut faire un procès à sa soeur, Marie-Françoise, enfermée dans un couvent pour troubles mentaux, afin de récupérer le titre de duc d'Angoulême, et il aurait besoin d'un médecin pour prouver la dégénérescence mentale de la jeune femme. Tristan accepte du bout des lèvres, il n'aime pas dépouiller les gens, il faut voir aussi si elle est vraiment folle ... | |
Bianca du Danemark Noblesse étrangère Dès que sa décision de se séparer d’Edouard fut prise, Bianca n’eu qu’une idée en tête: ne pas tomber enceinte, et surtout pas de son amant! Terrifiée à l’idée que tout son plan tombe à l’eau pour une erreur de calcul aussi idiote, elle a fait appel au médecin le plus réputé de la cour pour qu’il lui donne légalement la possibilité de rester sétrile jusqu’à ce que le divorce soit fait. Une raison pour cela? Bianca déteste les empoisonneuses qu’elle juge fourbes et diaboliques, et toutes ces rumeurs qui circulent à la cour. Elle sait qu’elle pourrait être aisément montrée du doigt, et l’appui de Tristan serait un atout majeur. Le médecin n’a pas hésité un instant, malgré des sentiments mitigés: heureux de l’honnêteté de la danoise à l’égard des poisons, il l’est bien moins concernant les motifs de sa demande! Il ferme toutefois les yeux, et espère que lorsque Bianca se montrera moins égocentrique, elle pourrait être un atout de poids dans une éventuelle guerre contre les poisons: on ne ferme que rarement les yeux devant une princesse danoise! | |
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| | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| Sujet: Re: 8. SUJETS DU ROYAUME [09/16] 05.06.14 21:14 | |
| AU SERVICE DES GRANDS ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Oui il s'agit bien là du fils unique de Jacques Tardieu et de son épouse, ceux là même qui furent assassinés en plein jour dans leur hôtel particulier, par des voleurs. Cette journée du 24 août 1665, Baptiste ne l'oubliera jamais. C'est lui qui trouva les corps, c'est lui qui osa se rendre chez le roi. Peut-être que cette audience y a été pour quelque chose lorsque Louis XIV signa le décret de la création d'une véritable police. Mais ce qui est certain, c'est que le meurtre de ses parents a été l'élément déclencheur. Hélas, le soin apporté à la sécurité de Paris par la nomination de la Reynie ne fut qu'un pansement sur une plaie béante. Son désir de vengeance n'était pas assouvi. Usant de l'influence de son nom, le jeune homme prit le risque de s'infiltrer dans la cour des miracles. Et qu'importe que cette quête ait pris des mois, il a fini par retrouver les coupables. Aveuglé par une haine sourde, il n'a pas reculé lui même ni devant le guet-apens ou encore le crime. Cinq victimes au total. Que le fils de l'ancien lieutenant criminel se comporte ainsi, était intolérable mais l'affaire était délicate. Filé, arrêté, on l'a emprisonné pour ses méfaits certes, mais on se souvenait de l'indignation générale parisienne après le double meurtre de l'hôtel Tardieu.
Alors que faire du gênant prisonnier ? On ne pouvait pas le conduire devant la justice et encore moins à l’échafaud, mais on ne pouvait faire grâce non plus. Pourtant face à l'épineux problème, on trouva la solution : il serait goûteur. Il suffisait d'une mauvaise fourchetée pour s'en débarrasser définitivement, mais au moins rendrait-il en attendant service à la police, en aidant à mettre en échec les empoisonneurs. On l'a donc habitué peu à peu à plusieurs poisons afin qu'il les détecte avant de le placer à la cour. Quels ironiques instants l'on vit depuis, quand les plus grands remettent leur vie entre les mains d'un assassin ! Baptiste peut tout au moins oublier cette vie qui ne tient à un fil en galopant de chasse en chasse, et en s'adonnant à la musique, art qui le passionne comme aucun autre ! Son défi ? Pouvoir partager dans un salon littéraire, mais qui lui ouvrirait ses portes ?
♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Camille Loizet Sujets du royaume Camille connaît parfaitement les deux affaires Tardieu, et pour cause! C’est par la première affaire - celui du meurtre des époux Tardieu - qu’il a pu obtenir cette charge de commissaire, suite à la refonte de la police. Et cette charge lui tient tant à coeur qu’il s’est personnellement chargé de suivre le fils lorsque celui-ci a décidé de suivre sa vengeance personnelle. De longs mois de filature pendant lesquels un jeu de dupe s’est instauré entre eux et qui s’est conclu par l’arrestation du fils Tardieu. Mais Camille, pendant cette enquête, s’est attaché à cette personnalité, et a proposé à Colbert d’alléger la peine de Tardieu: le ministre le fit goûteur, mais restant méfiant, demanda à Camille de poursuivre cette surveillance. Mais Jean-Baptiste n’aime ni la pitié ni les aides gratuites, surtout venant de la part de l’homme qui l’a arrêté et lui a fait subir un lourd interrogatoire! L’affaire n’est donc pas au goût du goûteur qui cherche à se débarrasser de l’importun par tous les moyens et si l’occasion lui est donné, de se venger de cette arrestation. | |
Amy of Leeds élite du royaume S'il fallait bien protéger quelqu'un en ce palais, outre le roi, c'était bien la favorite ! Une place aussi enviée ne peut qu'apporter des ennemis qui verraient bien la jeune femme mourir à cause d'un chocolat mal digéré. Amy n'était pas enchantée que quelqu'un goûte sa nourriture, surtout que Baptiste était loin de la caricature des énormes goûteurs bon vivant, mais plus du genre à dévorer tout le plat et survivre à l'arsenic ! La cohabitation n'était pas la plus simple au départ, avec un goûteur silencieux et une favorite gênée d'avoir un tel être dans ses appartements. Jusqu'au jour où, pris d'une quinte de toux après avoir avalé une sauce grasse à base d'estragon, qui n'était pas de l'estragon du tout. Avec réflexe, Amy le fit recracher et hurla au médecin. Elle lui a sauvé la vie en somme, et Baptiste lui en est infiniment reconnaissant. Il veut même mettre un point d'honneur à retrouver l'empoisonneur, après tout la vengeance c'est son domaine. Amy n'en demandait pas autant, mais le laisse faire. Après tout, s'il arrivait quelque chose à Baptiste, elle le protègerait ! | |
Madeleine le Tellier noblesse française S'étant vu refermer toutes les portes des salons parisiens et pour cause car qui voudrait converser avec un repris de justice, Baptiste a donc frappé à celle de Madeleine. Il faut absolument qu'elle l'aide à se refaire une image, à pouvoir de nouveau aller à la Cour la tête haute, sinon sa langue pourrait bien se délier. En effet, Baptiste sait des choses qui ne provoqueraient pas un cataclysme en soi mais mettrait à mal l'orgueil de la Tellier, c'est certain ! Le duc d'Aumont le mari de la belle, était un membre caché mais assidu de la Petite Académie chargée de trouver des devises latines destinées à être mises sur les édifices ou les monnaies du roi. Une institution ni plus ni moins créée par l'ennemi Colbert ! Que son mari ait pu faire ça, est déjà assez humiliant mais que l'on vienne à l'apprendre et Madeleine sera la risée de toute la Cour ! Soit, puisqu'elle y est obligée, elle prendra donc cet homme déshonoré sous son aile mais qu'il prenne garde tout de même à ne pas trop tirer sur la corde de sa patience ! | |
Diane Sanson sujets du royaume Lorsque Diane a rencontré Baptiste dans les bas fonds de Paris, comment aurait-elle pu se douter qu'il s'agissait ni plus ni moins du fils de l'ancien lieutenant criminel grisé en malfaiteur ? Ils ont eu une liaison même passionnée où malgré toute sa noirceur, elle a senti son cœur battre violemment ! C'est elle qui lui a donné le nom des cinq sbires qui ont attaqué l'hôtel particulier de ses parents, enfin il se peut qu'elle ait menti sur un ou deux, pour se débarrasser de petits curieux ou de concurrents ! En effet, elle se doutait bien que ce n'était pas pour leur bien, que Baptiste demandait ces renseignements alors autant faire d'une pierre deux coups ! Mais après cette nuit là, Baptiste a disparu brusquement ! Elle n'a connu son sort que parce que son amant a bien failli passer entre les mains de son frère ! Il était donc bien passé à l'acte ! Il était bel et bien un assassin ! En voilà un homme, un vrai, un aussi digne que son frère et elle se sent prête à lui pardonner son mensonge sur son identité et à reprendre leur aventure ! Car oui après avoir été aussi mal traité par la police, elle ne pense pas une seconde qu'il pourrait vouloir se racheter ni qu'il est devenu goûteur à la Cour ! Un comble pour une empoisonneuse ! De son côté, Baptiste n'oublie pas lui non plus la belle démone, il se sent coupable d'avoir joué avec elle pour obtenir des informations ! Mais qu'il n'apprenne jamais qu'elle lui a menti justement à ce sujet ! Ils peuvent se révéler aussi dangereux l'un que l'autre, il ne faut pas l'oublier ! | |
Christine de Bauffremont espions du roi Proche de la famille de Lionne et par cette entremise, du clan Le Tellier qu’elle soutient, c’est dans le salon de la fille de ce dernier, Madeleine, que Christine aperçu pour la première fois le visage si particulier de Baptiste. L’homme plu aussitôt à la jeune femme par ses manières atypiques: il fallait le dire franchement, l’homme n’avait rien à faire dans un salon! Pourtant, elle le prit sous son aile et fut pour lui son professeur particulier en matière de mondanités. Petit à petit, il se découvrit et accepta cette aide providentielle. Christine aida Baptiste à s’intégrer dans le monde et à la cour, mais sa curiosité reste toutefois insatisfaite: que fait un homme dans un endroit où il n’a pas sa place? Elle essaye d’en savoir plus, et surtout, de savoir si, dans les affaires du ministre le Tellier, l’homme peut lui être utile, sans vouloir néanmoins le manipuler. Mais avant de jouer le jeu de la franchise, elle doit être sûre d’elle! Baptiste n’a pas encore découvert le jeu de la jeune femme, mais de lui-même, en reconnaissance de son aide désintéressée, se fie au jugement de Christine. | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Fille de nourrice, Éloïse a grandi auprès de la famille de Comborn, notamment d'Evangeline, dans le bas-Limousin. Élevée en pleine campagne où la vie était paisible sans grand soucis à se faire, Éloïse eut une vie assez agréable et n'aspirait à rien d'autre. Sa mère tint à lui apprendre les rudiments de l'éducation, elle apprit donc à lire, écrire, compter, et se passionna même pour le géographie. Mais au-delà de cela, c'était une enfant dynamique, aussi curieuse que discrète, avec la sale manie d'écouter les conversations dans la demeure, où elle était devenue lingère avec le temps, ou à la ville. Tout cela aurait pu continuer ainsi, mais Éloïse entra au service personnel de sa maîtresse Evangeline de Comborn lorsqu'elle avait tout juste 15 ans et partie pour la Cour de France.
Rapidement, les vices de la Cour lui font horreur les embûches du monde ne sont plus difficiles à repérer, il y a trop de monde, trop d'intrigues. Son cœur pur et droit la maintient à son rôle, dans toutes ses activités, même les plus clandestines. Éloïse est dans le secret des activités d'espionnage de sa maîtresse et n'hésite pas à dire tout haut lorsqu'elle trouve cela bien imprudent. La jeune camériste ne goûte guère à tant de mystères, de dangers et jure bien qu'un jour tout cela finira mal. Cependant elle s'acquitte des tâches confiées avec zèle, discrétion et loyauté et n'hésite pas à partir à l'aventure dans Paris, et continuer sa sempiternelle habitude d'écouter aux portes. Bien qu'elle râle toujours que la campagne lui manque, la jeune femme s'est adaptée à cette drôle de vie. Et quand sa maîtresse dut quitter la Cour pour se rendre au royaume de Siam à cause d'une disgrâce, Éloïse fut confiée à une nouvelle maîtresse, la princesse de Calenberg. Elle dut apprendre à servir Maryse, à qui Evangeline avait vanté les qualités, autant en tant que camériste qu'informatrice. Une nouvelle aventure commence pour une demoiselle et de nouveaux soucis aussi … ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Maryse de Calenberg espions du roi Entre les deux jeunes femmes, le courant n'est pas passé de suite. Eloïse, jeune fille droite et râleuse, a pris goût à l'aventure et aux missions, et s'est pliée au rythme d'Evangeline, qui était celle d'une femme de Cour, fêtarde à souhait. Autant dire que revenir à ses anciens principes avec Maryse n'est pas une mince affaire ! La nouvelle maîtresse traîne sa camériste à la messe, la sermonne pour sa conduite, sa tenue, sa façon de parler ... Selon la princesse de Calenberg, il y a un grand laisser-aller et cela doit changer quand on vit sous son toit. Eloïse a bien du mal à tout respecter, elle s'était tellement habituée à se laisser vivre. Heureusement qu'elle compense par ses missions, la jeune camériste est toujours débrouillarde et zélée, voulant prouver à sa nouvelle maîtresse qu'elle connaît son métier ! Si Maryse est dure avec elle, au fond elle apprécie la jeune femme. Seulement, il y a juste un clair manque d'éducation ! | |
♦ Anne de Gallerande noblesse française Voilà les deux femmes dans de beaux draps. Curieuse, Eloïse a suivi les agissements de la marquise pour pouvoir faire un rapport à sa maîtresse, Evangeline. Anne s'est sentie suivie et elles ont passé leur soirée à se poursuivre dans Paris avant que la marquise ne rentre dans une hôtel particulier où se déroulait une soirée assez … intime. Masquées, elles sont passées entre les couples enlacées mais Anne fut la plus maline, retirant le masque de la camériste au milieu d'une pièce avec quelques invités. Eloïse, découverte, s'enfuit morte de honte. Mais n'a pas dit son dernier mot, tout comme Anne. Bref, la guerre est déclarée. | |
Bianca du Danemark noblesse étrangère Il est rare de voir la belle blonde s'effondrer, mais Bianca pouvait-elle se douter que dans un coin reculé du grand canal et à la nuit tombée, elle serait observée. Eloïse furetait dans les environs sous les ordres de son ancienne maîtresse Evangéline, et elle n'a pas pu résister à entamer la conversation. La princesse du Danemark s'est alors laissée aller sur son épaule : ses fausses couches, ses tensions avec son mari qu'elle venait alors tout juste de retrouver et qui lui reprochait sa stérilité une fois de plus ! Vaincue par ses larmes, Eloïse a réfléchi durant des jours voire des semaines ! Ne pouvait-elle pas l'aider la malheureuse ? Les absences puis le départ d'Evangéline lui a permis de proposer l'inimaginable à cette princesse : être une mère porteuse pour elle. Bianca stupéfaite avait de prime abord accepté, il lui suffirait par des robes amples de simuler une grossesse voilà tout, et elle clouerait le grand bec de Simon ! Mais l'eau a coulé sous les ponts et la princesse veut plus que jamais se séparer de son mari et donc un enfant serait de trop ! Cependant, Eloïse ayant succombé aux étreintes d'un ami d'enfance était déjà enceinte. Quel pétrin ! Bianca lui a payé la meilleure des faiseuses d'ange - la moindre des choses - mais même si elle est de nouveau sur pieds, Eloïse n'est pas prête d'oublier. | |
Lionel Gaudin artistes Entre l'indic' de Richard et l'ancienne camériste d'Evangeline, le torchon brûle ! En effet, leurs maîtres respectifs furent amants, une histoire qui s'est mal terminée. Éloïse a toujours pris le parti de sa maîtresse et ne comprend pas qu'on puisse apprécier un homme comme Rougé. C'est ce qu'essaie de lui faire comprendre Lionel, vantant son maître en des termes élogieux, bien qu'il ne puisse pas toujours le supporter. Mais la jeune femme a pris en grippe le comédien, le trouvant aussi stupide, arrogant et sans gêne que celui qui l'emploie. Aujourd'hui, Eloïse est la camériste de Maryse d'Armentières et Lionel s'amuse à se moquer d'elle et de sa nouvelle vie. Impossible de s'entendre, et pourtant parfois ils se retrouvent sur la même piste ... | |
Sophie Atlan sujets du royaume Il n'y a pas que chez les grandes dames que les guerres font rage, chez les domestiques aussi ! La lectrice de la favorite et la camériste de la princesse de Calenberg n'arrivent pas à s'attendre : trop différentes au niveau du caractère et de la conduite à tenir, elles font à peine bonne figure lorsqu'elles se rencontrent. C'est Eloïse, déçue que son ancienne maîtresse ne la fasse pas entrer au service de la favorite du roi, qui a lancé les hostilités, ne comprenant pas pourquoi une grande gueule comme Sophie a pu fouler le parquet versaillais et rester là malgré les discours connus dans tout Paris ! Sophie s'est contenue au début, évitant au maximum cette peste qui lui cherche des poux. Mais un jour, n'y tenant plus, elle l'attrapa au détour d'un bosquet et la menaça sans prendre de gants ! Si Eloïse s'est un peu calmée, même si quelques piques sortent de temps à autre, elle utilise une autre stratégie, celle de la ruse. La voici à fouiller dans la vie de Sophie ... et cette dernière fait de même ! Qui trouvera le plus croustillant en premier ? | |
Derek de Saxe noblesse étrangère Séduire est devenu un sport national pour Derek, mais à force de voir les mêmes minauderies à son bras, il fini par se lasser, et promène ses yeux ailleurs. C’est lors d’une soirée dans un hôtel privé qu’il remarqua la nouvelle camériste de Maryse d’Armentière. Quoi de plus amusant de lutiner la suivante d’une bigotte reconnue! Mais Eloïse connaît d’une part les manières du prince, mais d’autre part la réaction de Maryse si celle-ci se laissait courtiser. Pourtant, Derek ne s’arrête pas à un simple refus, et lorsque son ami Paris de Longueville lui glisse qu’il voudrait voir chuter la perfection affichée de la duchesse d’Armentière, Derek ne peut qu’approuver et relancer ses ardeurs auprès d’Eloïse. Celle-ci n’ose se confier à sa maîtresse, essaye d’éviter le prince par tous les moyens, mais Derek ne s’arrête à rien et lui envoie même des billets! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Il était une fois dans la région poitevine... Un mari qui reprit femme car l'ancienne n'avait été bonne qu'à lui donner une fille en plusieurs années de mariage. Par soucis d'assurer sa lignée, il la répudia dans les formes, elle rentra au couvent et c'est lui qui garda leur fille Anne. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la seconde épouse ne déçut pas. Elle lui donna de nombreux garçons, bien que la plupart moururent en bas âge et un seul resta, un peu maigrichon, mais au moins n'était-elle pas stérile ! Le survivant était Jean. Anne et Jean se détestaient. Anne détestait Jean d'être le fils de " l'autre " de la bougresse qui avait remplacé sa mère. Jean détestait Anne pour tout ce qu'elle lui faisait subir. En effet, l'imagination de cette gamine dépassait tout. Combien de fois n'a t-elle pas mangé un peu de savon pour imiter la bave, combien de fois n'est-elle pas rentrée dans sa chambre en poussant des cris de démente disant qu'elle était la fille du diable, afin de le terroriser !
Malheureusement pour elle, le père assista à l'une de ses crises, il la crut possédée et fit venir un exorciste. Ne cherchez pas plus loin d'où vient la vocation de Jean. La scène l'impressionna et il se persuada que la chose était réelle, alors que sa sœur se riait de lui. Anne recommença d'ailleurs de plus belle après quelques temps. Ça ne lui avait pas servi de leçon. Il cuisinait, une de ses grandes passions, et c'est dans un réflexe de défense qu'il la tua d'un coup de couteau. Ni l'exorciste, ni son père ne le réprimandèrent. Il avait fait son devoir et sa sœur était en paix. L'exorciste de la province vit en lui un élu, son prénom même pour lui était le parfait sésame. Un prénom d'apôtre ! L'exorciste tenta donc de convaincre le père d'en faire son élève. Le père tiqua, mais il n'aurait rien fait de son fils à la guerre vu qu'il n'a que la peau sur les os. Peut-être que sa renommée sera dans les ordres et pour l'instant, après des années d'apprentissage à l'abbaye Étienne de Baignes (dont il porte désormais le nom comme appartenance) son ordination dans l'ordre des bénédictins, ça semble plutôt se confirmer. Ambitieux, voir très ambitieux, Jean a su grâce à plusieurs relations rentrer à Versailles même où il exerce auprès de la Reine. Quelle ascension ! Mais autant s'entourer aussi du beau gratin maintenant qu'il est dans la place ! Mais l'ambition ne fait pas tout, il faut savoir faire son trou, quitte à utiliser des moyens peu catholiques, ce qui est amusant pour un abbé ... ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Marie-Thérèse d'Autriche élite du royaume - famille royale Le père Jean est son aumônier, l'homme d'église en qui elle a le plus confiance après son confesseur. Ce que Marie-Thérèse ne sait pas, ce que Jean essaie d'avoir cette place de confesseur à tout prix. La reine lui parle beaucoup, elle a besoin de la présence de l'homme de Dieu au cours de la journée, ce qui ne déplaît pas à Jean qui peut se promener dans le château. Et quand Marie-Thérèse lui demande de surveiller quelques personnes pour son compte, Jean se sent l'âme d'un espion. Tout est bon pour monter dans l'échelle sociale, tout. | |
♦ Paul de Joigny main de l'ombre En tant qu'hommes d'église, ils se sont de nombreuses fois croisés. Tous les deux aussi ambitieux, une curieuse amitié est née, une entraide mutuelle pour que tous les deux deux puissent réussirent leurs projets. Paul cherche à faire discréditer le confesseur de la Reine pour que son ami puisse avoir la place, Jean donne des adresses pour faire des messes noires sans en être inquiété. Seulement, trop d'ambition entre deux hommes fait tourner leur amitié en rivalité. Voilà que Jean voudrait aussi s'occuper des messes noires de Joigny, tandis que Joigny aimerait beaucoup être le confesseur d'un membre de la famille royale ! Une guerre en soutane est déclarée mais attention, les hommes de Dieu peuvent se montrer vicieux puisqu'ils gardent leur amitié en apparence et se donnent de fausses informations pour faire tomber l'autre ...
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♦ Benoît de Courtenvaux espions de sa majesté Benoît a été en quelque sorte un frère de coeur pour Anne. Ils se sont rencontrés au couvent, lorsque Benoît visitait ses soeurs et lorsqu'elle visitait sa mère répudiée. Ce que Jean ignore complètement encore aujourd'hui. Benoît ne s'est jamais remis de la mort de la jeune fille et ne croit en aucun cas, à cette histoire de possession démoniaque, pour la seule et unique raison qu'il était au courant du petit jeu qu'elle menait contre son frère. Il avait plutôt tendance à prendre la défense de Jean, et la dernière fois qu'ils se sont vus, Anne et Benoît sont restés sur une dispute. Chose qui passe encore moins bien, lorsqu'il a su que c'était son frère qui l'avait tuée, et même qu'il s'en vantait. Depuis, Benoît dans l'ombre lui tend des pièges, lui rend la vie plutôt infernale et le touche là où ça fait le plus mal. Son ambition. Il est allé jusqu'à le discréditer en payant une fausse possédée. L'exorcisme a été public, son échec aussi. Jean voit, pour la première fois sa place en danger. Qui est son ennemi et pourquoi ? Le voilà parti à sa recherche, mais pas simple, Benoît ne laisse rien derrière lui, n'oublions pas ! Mais qu'importe Jean est sans doute aussi acharné que cet homme invisible, ne l'oublions pas aussi ! | |
Daniel de Cosnac Noblesse française Détracteurs, rivaux et ennemis, la brouille entre les deux hommes d’Eglise remonte à l’arrivée de Jean à la cour comme aumônier de la Reine. Ce que refuse Cosnac? Qu’un homme du peuple, qui ne bénéficie que des largesses d’un vieil évêque d’une campagne supersticieuse, soit à la place qu’il avait désiré pour l’un de ses protégés, alors que lui-même se retrouve chez ce libertin d’Orléans. Sans le demander, Jean subit les foudres de l’évêque de Valence, non sans répondre à son tour: une querelle de clocher qui amuse la cour plus qu’elle ne lui fait peur! Des petits clans se forment pourtant, prétextes pour lancer quelques pamphlets et joutes verbales contre l’un ou l’autre. Mais sous cette apparence joyeuse, la querelle est plus importante qu’on ne le laisse voir, car il s’agit bien de places et de charges dont il est question: Daniel a appris que Jean avait fréquenté la Compagnie du Saint Sacrement et compte bien utiliser ce passé pour lui donner une image de dévot et ainsi mettre un frein à son ambition à la cour. Jean, sans se laisser abattre, est tout aussi prêt à utiliser de moyens peu scrupuleux pour contrer les attaques de son collègue: la paix est loin d’être signée! | |
Charlotte du Cambout Espion du roi Ne sachant comment faire comprendre à la reine qu’elle pourrait être en danger, Charlotte a alors saisi celui en qui la souveraine semble avoir entièrement confiance: son aumônier. Elle apprécie peu cet homme qui paraît sombre et sinistre, mais s’il s’agit d’une solution, tout est bon à prendre! Connaissant la nature humaine, Jean a compris les inquiétudes de l’espionne et a accepté de l’aider dans cette tâche: il parlera à la reine, observera le manège de Raquel et si besoin, lui fera remonter quelques informations. Néanmoins, c’est sans gaité de coeur qu’il le fait, car il n’a jamais vraiment digéré le cynique portrait que Charlotte a fait de lui quelques temps auparavant: “Monseigneur des rues”, avait-elle alors écrit au sujet de ses origines populaires. Il n’agit que pour protéger la reine et en tirer quelques avantages. Mais en échange, Charlotte lui doit une faveur: qu’elle l’aide à trouver qui est le mystérieux ennemi qui le cherche à le discréditer aux yeux de la cour et met en danger sa place en dévoilant un passé qu’il souhaite cacher le plus longtemps possible. | |
Sophie Atlan sujets du royaume Jean ne cache pas ses modestes origines, et est connu dans tout Paris pour être celui, de la Maison de la Reine, qui se montre le plus généreux envers le peuple. Sophie le sait parfaitement, et lors des sorties de laumônier, a aussi bien repéré qu’il semblait proche de quelques agitateurs de la place publique. Lorsque la colère grondera plus fort dans la ville, que la révolte éclatera, Jean jouera un double jeu qui n’échappe pas à la jeune femme. Elle ne sait ce qu’il vaut ni ce qu’il souhaite réellement, mais elle est bien prête à le découvrir: si, grâce à Jean, le peuple peut trouver une infiltration dans la cour, pourquoi ne pas en profiter?! C’est sous un jour honnête qu’elle viendra le trouver, tâchant d’endormir sa méfiance lors de la révolte; et si Jean est bien soupçonneux de la cour, il l’est hélas moins du peuple parisien!
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♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Chez cette gamine de Paris, la révolution est dans sa tête, elle est une avant-gardiste sans le savoir. Depuis toujours, l'enfant défiait toutes les mœurs et coutumes, prenant plaisir à choquer par son impertinence, on voyait déjà naitre chez cette enfant un côté rebelle et anticonformiste. Et cela n'arrangeait rien quand son père lui racontait ses récits héroïques de la Fronde, de la révolte des princes mais aussi de l'Angleterre, le pays où on avait décapité un roi ! Comment Sophie aurait-elle pu être une petite fille rangée et calme après toutes ces histoires ? Ayant perdue sa mère enfant, son père avait du mal à contenir cette jeune enfants aux idées bien arrêté sur la monarchie et la religion. Quand la pauvre père fut à son tour fauché par la mort, la jeune adolescente dut apprendre à se débrouiller seule.
Seul son fort caractère et sa détermination la sauvèrent et lui donnèrent le courage d'avancer, de continuer dans la vie. Après avoir trouvé une famille bourgeoise chez qui travailler, Sophie eut le droit à une place à Versailles. C'est bien un comble pour une fille comme elle d'aller travailler dans le temple de la monarchie absolue. Engagée comme servante, Sophie a retrouvé des amis et une famille avec ceux du peuple avec qui elle travaille. Même l'amour c'est pour dire ! Heureuse d'être entouré de personnes simples et non pas de pédants poudrés, elle se satisfait d'être là où elle se trouve mais ne trouve pas logique de devoir autant travailler pour si peu. Rebelle dans l'âme, Sophie n'a jamais pris de gant pour donner ses opinions, qui sont en avance sur son temps puisqu'ils ont des tendances révolutionnaires. Et souvent, lorsqu'elle se rend à la Couronne de Blé, la taverne si connue, elle n'hésite pas à clamer ses idées. Et a même des adeptes. Révolutionnaire avant l'heure mais si gentille dans le fond. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Lucie Frot comédiens - troupe de racine Lucie est une de ces fameuses adeptes des discours de Sophie à la Couronne de Blé, ces monologues enflammés contre le pouvoir royal. A la taverne, la serveuse d'occasion s'amuse à l'encourager de monter sur le comptoir pour faire ses revendications et l'applaudit vivement. Sans vraiment y croire, Lucie adore la volonté de son amie et Sophie doit bien admettre que la comédienne est une des rares filles qu'elle supporte. La révolutionnaire tente de ramener Lucie à sa cause mais cela est peine perdue ! | |
♦ Louis de Rohan main de l'ombre Lorsqu'on veut provoquer une révolution dans un pays, on doit s'efforcer d'être à l'écoute de ceux qui la provoqueraient : le peuple. C'est ainsi que Louis de Rohan envoie ses coéquipiers, recruter de fortes têtes ou du moins des leaders dans les quartiers populaires. Parfois, il s'y rend lui-même, n'ayant pas comme les gens de sa classe, un mépris inconditionnel pour les paysans. C'est ainsi, tandis qu'il était installé au comptoir de la Couronne de blé, qu'il fut séduit par les discours de Sophie Atlan. Cette fille très enflammée dans ses discours et très rebelle, ne pouvait que lui plaire. Alors il l'approcha et ils discutèrent longuement de leur point de vue. Ils sont en parfaite adéquation. C'est dit, chacun aidera l'autre. Rohan en effet n'était pas vraiment sûr de pouvoir intéresser le peuple ou de le soulever assez à cause de ses nombreux titres. On se serait méfié, mais avec une telle alliée dans la manche, c'est très possible maintenant. Sophie enthousiaste comme jamais ne s'aviserait jamais de le trahir, elle est trop heureuse de l'aubaine que cet homme lui offre. Pour cette fois, elle ferme les yeux sur la noblesse qui est la sienne. Il la protège, finance ce qu'elle veut et elle le sert. En somme, c'est un échange de bons procédés. | |
♦ Jérôme de Coigny mousquetaires Louis de Rohan se doute que pour armer un parti militaire, en l'occurrence celui de Victor d'Amboise, on fera tôt ou tard appel aux mousquetaires. Il lui fallait quelqu'un dans la place pour épier ce qui se passe. Quoi de mieux plutôt qu'une fille du peuple qui passera inaperçue. Ce n'est pourtant pas chose facile, car les mousquetaires sont nombreux et difficilement approchables. Sophie ayant repéré à la Couronne de Blé, Jérôme de Coigny qui paraissait vouloir convaincre coûte que coûte un de ses collègues, s'est dit qu'il pouvait être un pion dans le jeu de l'autre clan. Cet entretien était trop curieux pour ne pas avoir attisé ses soupçons. Elle a décidé de se rapprocher de lui pour en avoir le cœur net. Et si par là même, cela lui permet de récupérer pour le propre combat du parti révolutionnaire, quelques armes, elle ne fera jamais que d'une pierre, deux coups. La jeune femme devrait néanmoins prendre garde, si Jérôme ne s'est rendu compte de rien jusqu'à maintenant, les choses pourraient changer s'il la surprend un jour la main dans le sac. | |
Eloïse Vergne sujets du royaume Il n'y a pas que chez les grandes dames que les guerres font rage, chez les domestiques aussi ! La lectrice de la favorite et la camériste de la princesse de Calenberg n'arrivent pas à s'attendre : trop différentes au niveau du caractère et de la conduite à tenir, elles font à peine bonne figure lorsqu'elles se rencontrent. C'est Eloïse, déçue que son ancienne maîtresse ne la fasse pas entrer au service de la favorite du roi, qui a lancé les hostilités, ne comprenant pas pourquoi une grande gueule comme Sophie a pu fouler le parquet versaillais et rester là malgré les discours connus dans tout Paris ! Sophie s'est contenue au début, évitant au maximum cette peste qui lui cherche des poux. Mais un jour, n'y tenant plus, elle l'attrapa au détour d'un bosquet et la menaça sans prendre de gants ! Si Eloïse s'est un peu calmée, même si quelques piques sortent de temps à autre, elle utilise une autre stratégie, celle de la ruse. La voici à fouiller dans la vie de Sophie ... et cette dernière fait de même ! | |
Elodie de Froulay mousquetaires C’est un double jeu auquel participent les deux jeunes filles sans le savoir. Comme mousquetaire, Elodie a fait partie de la patrouille qui arrêta quelques agitateurs publics dont faisait partie Sophie, et on lui demanda d’être vigilant(e) au sujet de cette jeune rebelle en particulier. Elodie, ou plutôt Eric mène donc l’enquête, suivant une Sophie qui tente de semer le mousquetaire dès qu’elle le voit pointer son nez: en soldat ou en homme du peuple, Elodie rivalise d’imagination pour traquer Sophie. Mais qu’elle ne fut pas la surprise d’Elodie de croiser cette insaisissable proie à la cour de Versailles, comme lectrice d’Amy of Leeds! Elle enrage de ne pouvoir agir à la cour alors qu’elle est à portée de sa main. Sophie n’a pas encore découvert les identités de son chasseur: la traque n’est pas encore prête de se terminer! | |
Jean de Baignes sujets du royaume Jean ne cache pas ses modestes origines, et est connu dans tout Paris pour être celui, de la Maison de la Reine, qui se montre le plus généreux envers le peuple. Sophie le sait parfaitement, et lors des sorties de laumônier, a aussi bien repéré qu’il semblait proche de quelques agitateurs de la place publique. Lorsque la colère grondera plus fort dans la ville, que la révolte éclatera, Jean jouera un double jeu qui n’échappe pas à la jeune femme. Elle ne sait ce qu’il vaut ni ce qu’il souhaite réellement, mais elle est bien prête à le découvrir: si, grâce à Jean, le peuple peut trouver une infiltration dans la cour, pourquoi ne pas en profiter?! C’est sous un jour honnête qu’elle viendra le trouver, tâchant d’endormir sa méfiance lors de la révolte; et si Jean est bien soupçonneux de la cour, il l’est hélas moins du peuple parisien!
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Dernière édition par Louis XIV le 28.08.16 15:32, édité 2 fois
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| | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| Sujet: Re: 8. SUJETS DU ROYAUME [09/16] 05.06.14 21:14 | |
| BOURGEOIS, PARISIENS, FAUSSAIRES, ESCROCS ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Diane Sanson est née en 1641, à Caen. Son père était graveur sur pierre et sa mère dentellière. Dès sa naissance, elle fut haïe par son père, la tenait responsable du décès de sa femme, morte en couches. Elle fut élevée par son frère Richard qui la protégea à tous les instants contre la violence de leur père. Enfant, Diane était particulièrement joyeuse, curieuse, avenante, elle contrastait énormément avec son frère, beaucoup plus froid et austère. Amoureuse de la nature et de la liberté, elle ne perdait pas une occasion de se changer les idées. Elle accompagnait souvent un voisin pour l'aider à ramasser des champignons en échange de quelques pièces, car la famille avait assez peu d'argent pour subsister. Ne supportant plus la colère et la violence de leur père, les deux jeunes gens décidèrent de s'enfuir pour arriver à Rouen. Là, ils firent la connaissance de Pierre Jouenne, un bourreau, dont la femme était apothicairesse. Le couple, stérile, décida de les adopter. Sa nouvelle mère adora tout de suite cette jolie adolescente, passionnée et intelligente, et décida de lui apprendre les rudiments du métier pour qu'elle puisse l'aider au magasin. Au fil des ans, Diane développa une véritable passion pour les mélanges et les recettes, connaissant les plantes et leurs propriétés, elle était la parfaite associée et la jeune femme avait trouvé un véritable équilibre de vie.
Tout bascula quand leur père les retrouva, provoqua Jouenne en duel et le tua. Condamné à mort, ce fut Richard qui mit un terme à ses jours. Après cet épisode, leur mère adoptive, inconsolable les rejeta et les chassa du domicile. Diane suivit son frère à Paris. Grâce à l'argent qu'il avait gagné, il lui acheta une boutique dans laquelle elle commença son activité d'apothicairesse. Seulement, la corporation ne voulut pas d'elle et fit tout pour fermer son commerce. Aujourd'hui, elle travaille à domicile et au fil des commandes, la jeune femme remarqua qu'on lui demandait non plus des remèdes divers, mais des poisons, des filtres, et parfois des antidotes. Le roi ayant interdit la fabrication de poisons, tout ceci était un commerce souterrain mais fructifiant. Si, officiellement, elle travaille régulièrement dans une taverne parisienne, son gagne-pain est vraiment ce trafic de poisons dont elle tisse un réseau, donnant même des conseils et des adresses de prêtres pratiquant les messes noires et même de jouer les faiseuses d'anges. Son commerce a un succès fou dans ce Paris sombre et décadent que les puissants tentent de masquer pour ne pas être incommodés. Elle sait qu'elle peut compter sur Richard pour la couvrir et la protéger en tout temps et en tout lieu. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Richard Sanson sujets du royaume Depuis que Diane est née, Richard a toujours veillé à ce qu'il ne lui arrive rien et à ce qu'elle soit protégée. Il faisait en sorte que la haine de son père à son égard ne l'atteigne pas, qu'elle puisse grandir sans trop connaître la peur ou la violence. Il l'a toujours soutenue dans toutes ses entreprises, allant même jusqu'à l'aider quand elle défiait l'autorité paternelle. Le lien qui les unit est puissant. Diane et Richard sont assez semblables quand on y regarde de près. Ils ont la même noirceur en eux, cachée sous un éclat artificiel qu'ils se sont créés. Inséparables et surtout confidents, ils se disent tout, partageant des secrets souvent croustillants, échafaudant des stratégies pour développer leurs activités respectives pour manipuler certaines personnes. Ils n'ont rien d'angélique.
Depuis qu'ils sont sur Paris, Richard aide Diane à développer son activité d'herboriste et d'empoisonneuse qu'il couvre. Sa sœur ne fait que fabriquer sur commande les poisons, ce n'est pas elle qui tue. Pour la protéger, Richard n'hésite pas à employer des méthodes drastiques, elle le sait mais elle ne lui reproche rien, bien au contraire. Ils forment un excellent duo et vu l'amour fraternel qu'ils se portent, celui-ci n'est pas près de se rompre ! | |
Paul de Joigny main de l'ombre Un duo malsain et diabolique s'est tissé entre eux depuis quelques mois. Après une forte fièvre qu'il n'arrivait pas à soigner, Paul fit appela secrètement à Diane par l'intermédiaire de son valet qui la connaissait. Ils se sont peu parlés la première fois mais Diane est revenue pour surveiller le malade et l'a même veillé. Ils se comprenaient dans la frustration de la vie et cette part sombre de leurs âmes. Unis amicalement et professionnellement, Joigny envoyait les empoisonneuses amatrices chez Diane, tandis qu'elle envoyait les personnes en mal d'un rituel satanique chez lui. Puis il y eut cette nuit ensemble. Depuis, ils entretiennent leur côté obscur ensemble, clandestinement. De l'amour ? Pas vraiment, plutôt une complémentarité, une fascination morbide pour ce qu'ils sont vraiment. | |
Apolline Beauregard sujets du royaume Une querelle professionnelle, rien de moins ! Apolline a travaillé dur pour ce métier où elle a pour vocation de soigner des gens, et ce légalement. A ses yeux, Diane n'est qu'un charlatan, une moins que rien. Sans savoir (encore) ses activités d'empoisonneuse, Apolline a remarqué le petit trafic et compte bien la dénoncer à la police. Mais Diane est bien plus rapide et a raconté à la police qu'Apolline vendait des plantes illégales dans sa boutique. C'est donc Apolline qui a passé quelques nuits en prison, de manière injuste, ses plantes ont été mises là pour la faire tomber ! Alors ... la guerre est déclarée. Et quitte à s'abaisser à son ennemie, Apolline connaît bien les plantes pour lui faire du mal ... et vice versa. Jusqu'où cela va t'il aller ? | |
Karl Ludwig van Beverninck groupe Si Karl founit Diane, ce n'est pas vraiment par plaisir ou parce que l'idée lui rapporte. Non, en fait, Richard le fait chanter pour qu'il aide sa soeur à faire prospérer son activité. N'ayant guère le choix, Karl établit des relations commerciales importantes avec elle. Et finalement, il doit bien admettre que malgré la contrainte, leur entente lui rapporte pas mal d'argent. De son côté, Diane ne sait pas quelles sont les raisons de ces échanges mais elle ne s'en plaint pas. Tant qu'elle peut poursuivre son activité et qu'elle n'a pas de difficultés particulières tout va bien. Il n'est pas dit cependant que si un jour elle se fasse prendre, elle ne retourne pas le manège contre Karl Ludwig. Finalement il n'est qu'un pion dans son commerce et elle peut facilement se trouver quelqu'un d'autre si elle le désire. Il jouera le rôle du fusible, celui que l'on fait sauter pour protéger tout le reste. Et s'il est trop bavard, alors il goutera au breuvage doux et amer de la mort. | |
Olympe de Coligny noblesse française Une femme dont le visage est à moitié caché sous une cape, une femme qui ne veut pas dire son nom, soit ! Diane est habituée après tout, ses clients se montrent parfois bien discrets, mais rajoutez à cela des questions pour le moins étranges et vous conviendrez que c'est trop ! Pourquoi cette dame veut-elle savoir si oui ou non des courtisans se fournissent chez elle en telles ou telles plantes et surtout en quel dosage ? N'est ce pas louche ? Pourtant si c'était une personne enquêtant sur son commerce, serait-elle aussi stupide pour l'interroger de façon aussi directe ? Diane ne sait que penser et est très loin de se douter que si Olympe s’intéresse autant à ses livraisons, c'est pour les biens de sa gazette grivoise, la dame de Coligny s’intéressant plus particulièrement aux aphrodisiaques qui pourraient être vendus ici. Voilà quoi qu'il en soit une situation bien comique qui pourrait bien se finir en tragédie si la belle blonde n'y prend pas garde. Diane est plus que jamais décidée à connaître les intentions de cette fouine, ou bien s'il le faut à l'éliminer pour ne plus la voir dans les parages. | |
Baptiste Tardieu sujets du royaume Lorsque Diane a rencontré Baptiste dans les bas fonds de Paris, comment aurait-elle pu se douter qu'il s'agissait ni plus ni moins du fils de l'ancien lieutenant criminel grisé en malfaiteur ? Ils ont eu une liaison même passionnée où malgré toute sa noirceur, elle a senti son cœur battre violemment ! C'est elle qui lui a donné le nom des cinq sbires qui ont attaqué l'hôtel particulier de ses parents, enfin il se peut qu'elle ait menti sur un ou deux, pour se débarrasser de petits curieux ou de concurrents ! En effet, elle se doutait bien que ce n'était pas pour leur bien, que Baptiste demandait ces renseignements alors autant faire d'une pierre deux coups ! Mais après cette nuit là, Baptiste a disparu brusquement ! Elle n'a connu son sort que parce que son amant a bien failli passer entre les mains de son frère ! Il était donc bien passé à l'acte ! Il était bel et bien un assassin ! En voilà un homme, un vrai, un aussi digne que son frère et elle se sent prête à lui pardonner son mensonge sur son identité et à reprendre leur aventure ! Car oui après avoir été aussi mal traité par la police, elle ne pense pas une seconde qu'il pourrait vouloir se racheter ni qu'il est devenu goûteur à la Cour ! Un comble pour une empoisonneuse ! De son côté, Baptiste n'oublie pas lui non plus la belle démone, il se sent coupable d'avoir joué avec elle pour obtenir des informations ! Mais qu'il n'apprenne jamais qu'elle lui a menti justement à ce sujet ! Ils peuvent se révéler aussi dangereux l'un que l'autre, il ne faut pas l'oublier ! | |
Lucie Frot Artistes Maître de la vie quotidienne parisienne, on ne peut pas dire que les choix du ministre Léon de Mézières (voir PNJ récurrents) soient adoptés par tous! La grogne s’est propagée dans Paris où les pamphlets s’accumulent contre le ministre; un véritable réseau de mécontents se tisse, mené par quelques têtes brûlées ou des nostalgiques de la Fronde. C'est ainsi que Diane et Lucie se retrouvèrent: l'une aurait bien vu le ministre s'étouffer pour avoir fait pression sur la corporation qui a fait fermer son commerce, tandis que l'autre lui reproche d'étouffer le peuple sous une pluie d'édits idiots. Pamphlets, articles, doléances illégales...Les deux jeunes femmes sont actives et rivalisent d'imagination pour mener la vie dure au ministre: elles sont même prêtes à aller jeter quelques légumes pourris sur son hôtel! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Née à la prison de Niort, Françoise n'eut pas un début de vie facile. Confiée à sa marraine, Madame de Villette, Françoise partit ensuite pour la Martinique avec ses parents. Séjour qui marqua profondément la jeune François, dans un monde encore "sauvage" loin des conventions de la Cour où tous, grands et petits étaient humbles, où la nature avait ses droits et où elle était libre. A la mort de son père et revenue en France, Françoise rentra à treize ans au couvent afin de lui faire renoncer à la foi protestante, nécessaire à la demoiselle pour accompagner sa tante dans les salons et se montrer dans le grand monde. A seize ans, la jeune femme épouse Paul Scarron, poète déformé d'être resté dans un lac gelé durant des heures, par peur de se faire découvrir par le mari d'une maîtresse, mais d'une grande culture et intelligence. Finalement Françoise s'entendit bien avec cet époux et dans son salon fut à la fois l'infirmière et l'élève douée où ses bons mots firent le tour de la capitale. Bien vite, elle devint un bel esprit littéraire et cultivé ayant des relations avec le tout Paris.
Malheureusement, à tout juste vingt cinq ans, Françoise perdit son mentor de mari. Si elle a gardé une petite rente grâce à la reine-mère Anne d'Autriche, elle a su aussi conserver ses relations auprès du Tout-Paris. Habitant avec la grande Ninon de Lenclos, la jeune femme succombe à l'argent facile et aux amants, malgré un amour de la religion. Puisqu'il faut s'acquitter d'un travail pour mériter salaire, elle le fait et – bien qu'elle ne l'avoue que trop peu – y prend du plaisir. Sage et polie, elle sait aussi se mettre au service des démunis, à qui elle consacre une partie de son pécule. Son salut fut l'ouverture d'un salon au début de l'année avec son amie Ninon de Lenclos où Paris se précipite dans les fameux « cinq à neuf » rue des Tournelles. Sans grande ambition, Françoise mène sa vie au jour le jour, pensant surtout à sortir de la misère. Les lumières sont braquées sur elle depuis que Jean Racine en a fait sa muse et le premier rôle de sa prochaine pièce, Andromaque, et elle essaie de satisfaire dans son apprentissage de comédienne. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Richard de Rougé espions du roi Il lui avait demandé sa main il y a presque deux ans de cela. Comment pouvait-elle refuser une pareille chance ? Ce mariage pouvait la sortir de la misère et la faire admettre à la Cour. De plus, ce potentiel mari était beaucoup moins repoussant que le précédent quoique coureur. D'ailleurs cette demande ne cachait-elle pas quelque chose ? Soit, elle se sentait flattée qu'un homme aussi proche du Roi et de Colbert ait posé les yeux sur elle, mais elle n'est pas idiote. Pourquoi elle, une miséreuse plutôt qu'une femme plus riche et plus noble ? Cela l'intrigue au plus haut point, surtout depuis qu'il a décidé de rompre leurs fiançailles. Elle ne sait plus sur quel pied danser avec cet homme mystérieux. Il lui a rendu sa liberté quelques mois plus tard, sous prétexte qu'il n'était pas sûr de la revoir un jour. En effet, la guerre venait d'être déclarée, mais de là à ce que ça cache autre chose, il n'y a qu'un pas. Elle est pourtant loin de se douter que ce projet cachait un désir de vengeance. Le père de Françoise ayant tué la mère de Richard ! Mais au contact de Françoise, Richard s'est senti peu à peu faiblir, est-ce pour ça qu'il laisse tout tomber ? Quoi qu'il en soit en jouant la girouette avec elle, cela a attisé sa curiosité bien féminine. Elle est déterminée à en savoir plus, mais l'enquête est loin d'être facile. | |
Jean Racine artistes Jean était un artiste qui avait ses entrées chez Scarron comme tant d'autres. Il est resté une bonne connaissance après la mort du poète, avec qui Françoise fait souvent des joutes verbales, juste pour le plaisir, cela lui fait oublier son triste quotidien. Depuis peu, Racine lui a promis d'écrire une pièce en son honneur et de la faire lire au Roi, elle est une véritable muse pour lui, un véritable coup de cœur artistique. Il veut elle et personne d'autre dans le rôle principal d'Andromaque, mais Françoise n'est pas une comédienne, aussi Racine lui donne des cours privés dès qu'il le peut pour que le jour J, elle soit prête. Françoise a le trac, bien qu'elle ne le montre pas et est si excitée de tout ce chamboulement, comme une renaissance pour elle ! | |
Eustache Danger sujets du royaume Françoise a un grand coeur, à n'en pas douter. Lorsque, un jour de charité, elle passait à l'Hôtel Dieu, elle se prit d'affection pour ce garçon qui essayait de la convaincre qu'il n'était pas fou et a cherché pour le recueillir et lui donner une vie convenable. Officiellement devenu un de ses valets, elle vient en aide à Eustache, lui apporte le confort nécessaire, lui donne un nouveau nom, le présente au Tout-Paris pour qu'il puisse se faire un nom en temps que peintre et se porte garant de la bonne conduite du jeune homme. Eustache, touché par l'affection que lui porte Françoise, la remercie en peignant un portrait d'elle qu'il doit lui offrir. Et pour elle, le jeune homme veut bien se conduire. Elle est sa confidente, sa protectrice et sa logeuse aussi, ils sont inséparables à n'en pas douter ! | |
Gabriel Nicolas de La Reynie noblesse française Cela commença par une histoire d'hommes, un pari entre Morgan et Gabriel de savoir qui pourrait faire tomber une dame le premier. Mais pas une jeune idiote, ce serait trop facile, il fallait une vraie femme, un véritable challenge ! Ce fut leur troisième ami, Christian, qui eut la charge de trouver ladite dame et porta son choix sur Françoise d'Aubigné. La veuve Scarron était la synthèse de la beauté et l'intelligence, puis elle tenait un salon ! Parfait ! Voici comment le cousin du roi d'Angleterre et le lieutenant-général de police devinrent des habitués des lieux, avec toujours une attention pour la maîtresse de maison. Gabriel n'hésitait pas à lui proposer une promenade en fiacre et quand elle osa demander à visiter le Châtelet, il n'osa pas lui dire non, ravi ! Mais Française n'est pas bête et a bien vite compris le manège des deux hommes, n'hésitant pas à attiser un peu la concurrence. Et puis cela tombe à merveille, manquant de liquidités, elle cherchait quelqu'un pour l'entretenir, et Gabriel a l'avantage d'une charge rentables (du moins à ses yeux) et d'une bonne stabilité. Pas question de se donner maintenant, Françoise fait mariner un peu le policier avant de se tourner vers l'anglais et ainsi de suite. Un drôle de jeu où celui qui mène la danse est plus maligne qu'on ne croit ... | |
Morgan Stuart noblesse étrangère Les hommes ont toujours des idées étranges de paris, et surtout de paris de femmes : Morgan et Gabriel de La Reynie avaient fait le pari de qui serait le meilleur séducteur, et laissait le choix de la dame à leur troisième compagnon, qui mit le niveau d'une belle femme intelligente, ce qui tomba sur Françoise Scarron ! Quelle surprise pour cette dernière de voir débarquer l'ambassadeur anglais et le lieutenant-général de police ! Flattée qu'ils s'intéressent à son salon puis à sa personne, Françoise ne fut pas dupe longtemps et comprit le manège des deux hommes assez rapidement. Mais comme il est amusant d'être courtisée et de jouer avec son monde, Françoise s'amuse à attiser la concurrence, à favoriser l'un, puis se tourner vers l'autre. Morgan l'a emmenée à la comédie, à la chasse et lui a offert une belle tenue. Cela tombe bien, Françoise a des dettes et recherchait un amant bon payeur, Morgan a l'avantage d'être riche, bien que volage malheureusement. Avant de faire son choix et céder, Françoise s'amuse donc, elle a l'impression de retrouver ses vingt ans ! | |
Joséphine La Grange artistes Joséphine est belle, gracieuse, douce et charitable. Et c'est souvent qu'on peut la voir faire la charité aux miséreux, donnant une partie de ses revenus à ceux qui en ont besoin. Françoise l'a bien remarquée, à force de se croiser, et l'a même invitée à son salon. C'est là que la veuve Scarron comprit que Joséphine était aussi un brin naïve, facilement manipulable, et avec un léger manque d'éducation. Françoise décida de la prendre sous son aile et d'en faire une demoiselle du monde, l'aidant à affirmer son caractère comme il le faut, et surtout lui faire découvrir la littérature, la poésie et l'histoire, entre autre. La comédienne est touchée d'être prise en charge par une dame aussi en vue dans Paris et qui s'est élevée par elle-même. La Scarron est comme sa marraine la bonne fée si on peut le dire ! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Fils naturel de François de Vendôme, duc de Beaufort, et d'une bourgeoise, Geoffroy a grandi sans père. Sa mère lui a donné une bonne éducation par les meilleurs précepteurs où il apprend les armes, la danse, la musique et quelques notions de sciences. Geoffroy n'a cessé d'écrire à son père pour que celui-ci le reconnaisse mais en vain. Puis il décide d'écrire à Louis XIV pour la même raison, encore un échec. Pour obtenir les faveurs de la reine Marie-Thérèse d'Autriche, Geoffroy crée de toute pièce un faux complot dirigé contre elle en 1662. Son plan est simple : envoyer un paquet piégé contenant des larmes bataviques (vides) mais la prévenir au dernier moment, pour être son sauveur. Cet attentat contre la Reine est pris au sérieux et, interrogé, plutôt que d'avouer sa stupide idée, Geoffroy persiste dans son mensonge. Il est transféré à la Bastille puis à Vincennes. En liberté surveillée, Geoffroy peut se promener dans les jardins en compagnie d'un garde. C'est comme cela qu'il décide de s'enfuir … en prenant les jambes à son cou ! Il se cache et reprend ses lettres au Roi pour demander inlassablement sa reconnaissance, mais cet imbécile note son adresse en dessous de sa signature. Les gardes du Roi le rattrapent facilement, direction la prison. Entre 1663 et 1665, il s'échappe trois fois ! Creusant dans les murs avec une petite cuillère, il arrive à faire passer des messages à ses camarades qui l'aident dans ses évasions. La plus célèbre est quand il passa par la cheminée et en se laissant glisser avec un complice grâce à une échelle de corde. Mais Geoffroy est à chaque fois rattrapé. Face à la cruauté de ses geôliers, le jeune homme trouve son seul réconfort dans la compagnie de rats qu'il apprivoise, puis plus tard de pigeons qu'il fait livrer à Marie-Thérèse d'Autriche.
Finalement, il est relâché à l'automne 1666 et peut enfin vivre sa vie. Grâce à ses évasions, il est devenu une petite coqueluche dans les salons pour ses histoires et ses bons mots, surtout qu'il est poète à ses heures. Un peu crédule concernant son père, c'est un jeune homme bien sur lui, intelligent et rempli de bons mots. Il se fait appeler Geoffroy Beaufort pour rappeler à son père qu'il est toujours là. Toujours à cours d'argent, il organise régulièrement des cambriolages pour pouvoir revendre quelques objets. Mais ce qui lui rapporte le plus, c'est la vente de faux (documents, peintures, bijoux) qu'il crée lui-même, ou sert d'intermédiaire des faussaires car il peut avoir accès à la Cour et aux salons. Derrière son air candide se cache tout de même un sacré escroc ! S'il pouvait aussi un peu grandir en ce qui concerne son père et les filles … ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Philippe d'Orléans élite du royaume Un Prince appréciant un gueux, ce n'est pas tous les jours. Bon d'accord, demi-gueux, surtout que Geoffroy est descendant des Vendôme, les deux garçons de la même tranche d'âge sont cousins. Mais ce n'est pas cela qui attache Philippe au jeune homme. Le prince est toujours friand d'histoires cocasses et rocambolesques ainsi que de bons mots, invite régulièrement Geoffroy dans ses demeures lors des soirées données par les Orléans. Et à la vue des magnifiques demeures, Geoffroy se dit que c'est ici qu'il ferait fortune. Alors il se glisse dans les petits papiers du Prince de France pour se faire inviter le plus souvent, volant quelques petites pièces lors de son passage. Mais il prépare un plus gros coup, Saint-Cloud serait le casse du siècle. Pourtant, il apprécie beaucoup Philippe avec qui il converse, mais ce ne sont pas leurs échanges de bons mots qui vont rendre Geoffroy riche … | |
Ferdinand d'Anglerays espions du roi Chargé par Louis XIV de le surveiller, Ferdinand garde un œil attentif sur ce roi de la cambriole qui a tant fait tourner la tête aux gardes royaux. A petit malin, petit malin et demi ! Geoffroy découvre vite que le Fou du roi n’a rien à lui envier en termes d’ingéniosité, car il déjoue toutes ses tentatives pour échapper à sa charge ingrate, idée dont il est d’ailleurs l’initiateur. Voilà de quoi faire enrager le pauvre garçon qui ne sait plus à quel saint se vouer pour qu’il lui fiche la paix, avec son sourire arrogant et ses piques ! Tel un magicien, le Fou apparaît toujours au moment où il se croit enfin tranquille… Et de leur côté, le roi et le fou rient bien de ce tour ! | |
Marie-Thérèse d'Autriche élite du royaume Pensant passer pour un héros aux yeux de la souveraine, Geoffroy a imaginé un faux complot autour de Marie-Thérèse qu'il ferait mine de déjouer ... avant d'être jeté en prison. Autant dire que la reine de France a peur de ce terroriste qui en a voulu à sa vie. Pire, elle reçoit régulièrement en cadeau des rats et des pigeons apprivoisés de la part de Geoffroy ! Elle a peur de cet homme qu'elle pense dangereux, et le voir au service de son royal époux, le croiser à Versailles est une abomination. Lui cherche à s'excuser mais le fait toujours de manière maladroite, ce qui fait fuir Marie-Thérèse un peu plus ! | |
Arturo Bonaventura Sujets du royaume On avait bien dit à Geoffroy de se méfier de Bonaventura. Il n'a pas voulu écouter et s'est lancé dans une affaire douteuse mais qui pouvait lui rapporter gros. Mais Arturo n'a pas tenu parole et l'a escroqué. Il s'est servi de lui pour récupérer un important magot mais ne lui a rien reversé en échange de ses services. Depuis, Geoffroy cherche à récupérer sa part, de gré ou de force. C'est loin d'être évident, car Bonaventura est passé maître dans l'art d'enfumer le monde et de s'en sortir indemne. Geoffroy hésite à agir frontalement. Il pourrait se mettre du monde à dos et voir sa réputation ruinée. Mais l'envie de dénoncer Arturo à la police voire de lui faire couper ses liens avec Mancini ne lui manque pas. Il va devoir agir avec délicatesse pour ne pas avoir de retour de baton. | |
Alfie Howard noblesse étrangère Sous ses airs candides, Alfie sait reconnaître quelqu'un de malhonnête quand il en voit un, et cela crevait les yeux pour Geoffroy. Déjà, qu'il vienne si souvent à Saint-Cloud, et puis sa façon de regarder des détails insignifiants. Là où tout le monde regardait les oeuvres magnifiques du prince de France, lui regardait les fenêtres, les portes ... Et l'entendre poser trop de questions sur la valeur des œuvres suffit à Alfie pour se faire une idée du projet du bâtard Beaufort. Sans détour, l'anglais lui proposa ses services, ce qui fit peur au jeune homme, croyant à un piège. Un mignon de Monsieur voulant se retourner contre son maître, vraiment ? Mais Alfie avait ses motivations et il voulait se venger. Quoi de plus pratique qu'une taupe à l'intérieur du palais, prêt à vous ouvrir la porte et couvrir vos traces. La guerre a retardé ce grand projet, mais Geoffroy est plus motivé que jamais et quand Alfie est revenu à Paris, cette fois-ci parachuté dans la Maison de Madame, il renouvela son adhésion au plan. Un gros coup se prépare au cœur même de la maison princière ... | |
Henri d'Angoulême main de l'ombre Dire que le père de Geoffroy, François de Beaufort, est le grand maître et le surintendant de la navigation et qu'il faut qu'il lui obéisse ! Henri ronge son frein depuis des années, n'est-il pas de notoriété publique que père et fils sont égaux dans leur stupidité ? Et puis Beaufort tient tout pouvoir de Colbert depuis sa réconciliation avec la couronne ! Sans aucun doute, le Vendôme est de mèche avec le ministre concernant ce secrétariat de la marine ! On peut même penser que cette idée vient de lui ! Alors même si Beaufort ne veut pas reconnaître son fils officiellement, Geoffroy reste tout de même un atout pour Henri ! Pour retarder le plus possible la création de ce secrétariat, quoi de mieux que de monter plus encore le père contre le fils en s'alliant avec le dit fils ? En prétendant pouvoir prouver et témoigner - la bourgeoise ayant enfanté Geoffroy, n'a t-elle pas longuement servi les Montmorency ? - la paternité de François de Vendôme, par exemple ? Voilà qui changerait la donne surtout avec SA parole. Occupé par son turbulent fils, le Beaufort peut en perdre quelques priorités ... Et si Henri précipite même une nouvelle incarcération, quoi de mieux, il y aura sans doute une nouvelle évasion ! Et si à ce moment là, on faisait porter le chapeau à Beaufort ? Ne perdrait-il pas tout le soutien du roi et sa place ? Mais filou, filou à demi, Geoffroy n'est peut-être pas aussi idiot qu'Henri veut bien le croire puisqu'il ignore sa double nature ! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Richard Pierre-Armand Sanson est né en 1635, à Caen, en Normandie. Né d'un père, graveur sur pierre et d'une mère dentellière, il n'a pas été le seul enfant de la famille. Deux garçons sont nés avant lui mais ils sont tous les deux morts de la petite vérole quelques mois après leur naissance. Pauvres, les Sanson avaient beaucoup de mal à joindre les deux bouts. Six années après qu'il ait vu le jour, sa mère mit au monde Diane, sa petite soeur. Epuisée par l'effort, elle trépassa dans la nuit laissant derrière elle son mari et ses enfants. Richard a été affecté par son décès, pourtant contrairement à son père, il n'a pas reporté la faute sur sa soeur. Naturellement, il l'a protégée du comportement agressif de son paternel. Depuis, il n'a jamais manqué une occasion pour la protéger et prendre soin d'elle. C'est lui qui l'a élevée et qui prenait les coups à sa place. En dehors de ce comportement protecteur, Richard agissait parfois de façon étrange, pour les gens autour de lui. Plus les années passaient, plus il était fasciné par la mort, par les exécutions et la justice. Il écoutait en secret quand son père discutait avec des notables pour faire graver une pierre tombale. Il passait du temps dans les cimetières et il assistait même à une ou deux mises à mort dans la ville, en secret. Très vite, il s'habitua au spectacle de la mort, auquel il se montrait insensible. Pour rapporter un peu d'argent à la maison, il fut engagé par un fermier un peu trop sensible pour tuer les volailles. Méthodique, froid, il tranchait les têtes, vidaient les carcasses sans sourciller. Les rumeurs circulèrent à son sujet, mais elle ne l'atteignirent pas, malgré les coups perpétuels de son père qui l'accusait de lui faire honte en permanence.
A l'âge de 17 ans, ne supportant plus les maltraitances de son géniteur contre lui et sa soeur, il fugua avec elle vers Rouen. Il fit la rencontre, par le plus pur des hasards, de Pierre Jouenne, bourreau de profession par le plus pur des hasards. L'homme décida de les adopter, ne parvenant pas à avoir d'enfants. Richard devint son auxiliaire. Jouenne le forma au métier. En 1662, alors que Louis XIV devînt officiellement Roi, Jouenne tenta de se faire valoir pour devenir le bourreau royal. Il échoua de façon cuisante mais son apprenti lui, contre toute attente fut remarqué. De retour à Rouen, Jouenne décida de se venger. Il n'eut pas le temps d'exécuter ses plans car le père Sanson retrouva la trace de ses enfants. En découvrant ce qu'était devenu son fils, suspectant que Jouenne les avait enlevés, il provoqua celui-ci en duel et le tua. Ameutés, les gardes l'arrêtèrent. Il fut condamné à mort et exécuté par les mains de Richard, devenu bourreau de la ville. L'histoire se répandit comme une traînée de poudre. Hésitant au début, mais forcé de reconnaître l'engagement et l'efficacité de Richard, Louis XIV décida d'en faire son bourreau officiel en mai 1667. Une mission que le principal intéressé prit avec jubilation et fierté. Gardant toujours un oeil sur sa soeur, il réalise son travail avec une certaine satisfaction. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Diane Sanson sujets du royaume Depuis que Diane est née, Richard a toujours veillé à ce qu'il ne lui arrive rien et à ce qu'elle soit protégée. Il faisait en sorte que la haine de son père à son égard ne l'atteigne pas, qu'elle puisse grandir sans trop connaître la peur ou la violence. Il l'a toujours soutenue dans toutes ses entreprises, allant même jusqu'à l'aider quand elle défiait l'autorité paternelle. Le lien qui les unit est puissant. Diane et Richard sont assez semblables quand on y regarde de près. Ils ont la même noirceur en eux, cachée sous un éclat artificiel qu'ils se sont créés. Inséparables et surtout confidents, ils se disent tout, partageant des secrets souvent croustillants, échafaudant des stratégies pour développer leurs activités respectives pour manipuler certaines personnes. Ils n'ont rien d'angélique.
Depuis qu'ils sont sur Paris, Richard aide Diane à développer son activité d'herboriste et d'empoisonneuse qu'il couvre. Sa sœur ne fait que fabriquer sur commande les poisons, ce n'est pas elle qui tue. Pour la protéger, Richard n'hésite pas à employer des méthodes drastiques, elle le sait mais elle ne lui reproche rien, bien au contraire. Ils forment un excellent duo et vu l'amour fraternel qu'ils se portent, celui-ci n'est pas près de se rompre ! | |
Rose Beauregard sujets du royaume Comme tout homme, Richard apprécie la compagnie des femmes, même s'il n'est pas du genre à leur faire la conversation des heures pour les séduire. Avec lui, tout doit aller vite, l'action doit céder la place aux jeux de séduction qui s'éternisent. C'est pour cette raison qu'il apprécie les bordels plus que les salons. Au moins ici, pas de langueur, il paie, se fait du bien et repart comme si de rien n'était. Il a connu de nombreuses prostituées, mais aucune n'a réussi à l'intriguer vraiment... jusqu'à ce qu'il rencontre Rose. Ce petit brin de fille, a attiré son regard. Lui qui n'était guère regardant sur ses relations d'un soir, le voilà qu'il se prend à trouver la demoiselle jolie, à faire appel à ses services. Depuis cette nuit, il revient souvent la voir. Les autres ne l'intéressent plus, c'est elle qu'il apprécie. Amoureux ? Chut, le vilain mot ! Entre eux, désir rime avec passion, les sentiments existent mais ils sont masqués. Mais Rose est curieuse, elle cherche à percer les mystères qui entourent cet homme. Une initiative dont elle ne soupçonne pas le danger. Elle est subtile, elle grappille quelques anecdotes à son amants sur l'oreiller, mais elle n'hésite pas non plus à la suivre à son insu. La liaison survivra-t-elle à ce jeu dangereux ? | |
Camille Loizet sujets du royaume Un bourreau et un policier ? Beau tandem sur le papier pour rendre justice. Et dans la réalité, ce duo s'avère redoutable. Richard et Camille se sont connus quelques années auparavant alors que le bourreau exécutait les sentences au nom de l'avocat. Pourtant, les intentions de Richard ne sont pas vraiment authentiques et honnêtes. Il l'utilise surtout pour se protéger lui et sa soeur. Avec un policier dans leur poche, ils sont tranquilles, Diane peut poursuivre son activité et lui peut également continuer de magouiller. Richard redouble de subtilité pour éviter de se faire soupçonner par son acolyte. Le bourreau n'hésite pas à dénoncer des clients de sa soeur qu'il juge menaçants, de préférence en s'assurant de leur silence. Il joue un jeu dangereux mais il adore ça. Malgré tout, il apprécie réellement Camille et cette amitié est réciproque. A sa façon, dans l'ombre, il s'arrange pour que les ennemis du policier ne puissent l'atteindre. Et ce n'est pas ce qui manque ! Il tient à le protéger et à l'aider dans sa mission, non pas pour la Justice mais parce que ça l'enrichit. | |
Charles-Honoré d'Albert noblesse française La réussite, le prestige de Charles-Honoré ont le don de rendre Richard fou de rage et jaloux, même s'il s'interdit de l'avouer. Pourtant, le noble ne lui a jamais rien fait. Les rares fois où ils se sont croisés, il a même été très poli, gentleman, comme à son habitude. Le bourreau ne croit pas à son intégrité, ni à son air candide. Il est persuadé que sous ce sourire se cache un être perfide qui a énormément de choses à se reprocher. Trop propre, trop billant, Charles-Honoré est sa cible. Il veut l'abattre par tous les moyens, mais son esprit tordu l'amène à préférer une déchéance lente et terrible. Il enquête dans l'ombre sur lui, pour trouver le moindre détail capable de faire scandale. Il crève d'impatience à l'idée de devoir exécuter une sentence à son égard... voire de lui tirer les vers du nez par la forces. Charles-Honoré a relevé son animosité, ce regard plein de haine qu'il lui adressait. Il n'en connait pas les raisons et a même tendance à vouloir se rapprocher de lui pour essayer d'avoir le fin mot de l'histoire. Le noble n'aime pas avoir des ennemis et Richard est bel et bien le pire. | |
Karl Ludwig van Breverninck sujets du royaume Karl n'a vraiment pas eu de chance. Sur toutes les personnes qui pouvaient connaître son secret et lui nuire, il est tombé sur la pire : Richard. Le bourreau est devenu son tortionnaire, son maître-chanteur. Il sait tout, il connait tout de ses activités et il sait comment utiliser ces informations. Le chantage est simple : Karl ferme les yeux sur les poisons et les activités de sa soeur et il aura la vie sauve. Dans le cas contraire, Richard ne manque pas d'imagination pour instiller la terreur en lui, en lui murmurant toutes les souffrances qu'il pourrait lui infliger, allant même jusqu'à décrire les mises à mort dont il est si friand. Karl est terrorisé à l'idée que le bourreau puisse s'en prendre à lui, il se sent tellement empêtré dans les affaires qu'il reste docile afin de ne pas aggraver son cas. Cela n'empêche pas Richard de venir le brutaliser, parfois sans raison, juste pour lui rappeler que sa vie ne tient qu'à un fil. Et surtout parce qu'il sait d'un individu terrorisé est beaucoup plus manipulable. | |
Whitney Scott noblesse étrangère Ce matin là a été plein de surprises ! Whitney était en train d'enterrer un corps dans les bois lorsqu'elle fut surprise par Richard, en pleine partie de chasse. Les deux individus se sont jaugés du regard. Richard la connaissait, cela faisait longtemps qu'il l'observait. Il savait beaucoup de choses sur elle mais la plus importante était qu'elle lui plaisait. Ses méthodes, sa conscience pas très éthique et son charme ne le laissaient pas insensible. Il l'a aidée à enterrer le cadavre, sans lui poser de questions et sans la dénoncer. Son aplomb et son geste ont éveillé l'intérêt de la Marquise. Il la comprend, il lui ressemble en de nombreux points. Richard a agi ainsi parce qu'il estime que cette relation amicale peut servir les intérêts de sa famille. Mais dans sa tête, il espère bien la séduire pour s'inviter dans son lit. Qui aurait pu croire que mettre un mort en terre créait des liens ? Whitney est tombé sur un bon allié sur lequel elle peut compter, même si elle se doute que ça ne sera pas gratuit, elle est loin d'être idiote. | |
Dernière édition par Louis XIV le 28.08.16 15:42, édité 3 fois
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| | | Louis XIV
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Belle et douce Amy, l'unique. Peu importe mon alliance ...Côté Lit: Avec ma femme au nom du devoir conjugal, avec la Reine de mon coeur au nom d de l'amourDiscours royal:
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| Sujet: Re: 8. SUJETS DU ROYAUME [09/16] 05.06.14 21:15 | |
| BOURGEOIS, PARISIENS, FAUSSAIRES, ESCROCS ♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Sa vie, Arturo ne la raconte jamais, préfère à chaque fois inventer une nouvelle : tantôt sicilien échappé d'une prison, tantôt venu du Nouveau Monde … Si on réunit toutes ses histoires, il aurait tout vu et tout fait. Personne ne sait même si Arturo Bonaventura est son vrai nom ! Italien de naissance aux alentours de Naples, orphelin, l'enfant fut recueilli par des ecclésiastiques chargés de faire une éducation basique avant de le relâcher dans la nature. Il dut donc ruser pour survivre et se mit donc à voler, en se montrant habile très rapidement. Arturo garde de mauvais souvenirs de cette enfance miséreuse, préfère retenir qu'il avait en mentor un spadassin de renom qui lui apprit les plus viles techniques pour continuer ses larcins plus facilement. Mais le vol n'était pas toujours lucratif, et en grandissant, Arturo quitta sa terre pour Venise, là où tout était possible au travers de la corruption. Après avoir mené un marché noir, Arturo vit plus loin et se mit à arnaquer la bonne société au travers des placements fictifs dans le Nouveau Monde. Puis quand cela sentit un peu le roussi, il s'en alla tenter sa chance en Espagne avant d'atterrir en France.
Dans les rues de Paris, Arturo est connu de beaucoup pour son intelligence mais aussi pour le peu de confiance qu'on lui accorde. En effet, le voleur ne fait jamais rien gratuitement, se vend au plus offrant sans aucun scrupule, il peut donc retourner sa veste quand bon lui semble, ne prenant aucun parti. Il a ses entrées partout, même dans les cercles les plus fermés. Malin, il arrive parfois à entrer dans le grand monde grâce à des habits volés et des manières digne d'un noble, il se fait passer pour un noble vénitien d'une grande famille pour mieux s'introduire chez les gens pou les escroquer, ou les voler et faire du recel. Artiste dans l'âme, il est aussi musicien et poète mais préfère malgré tout se saouler et profiter de la vie comme elle vient ! Si les gueux parisiens connaissent sa vraie nature, la belle société parisienne et versaillaise ouvre grande leurs portes à cet homme sans savoir qu'il ne souhaite que vider leurs bourses, tout en vous souriant ! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Guillaume du Perche espions de sa majesté Ils jouent souvent aux cartes ensemble. Le bohémien est le seul qui parvient à battre Du Perche aux cartes ... en trichant. Mais, ça Guillaume l'ignore, heureusement pour Arturo. Joignant l'agréable, à l'utile, le voleur raconte les rumeurs qui circulent à l'espion tandis que ce dernier lui verse une belle somme. Arturo fixe toujours leurs rendez-vous, étant recherché il ne peut courir dans les rues à sa guise. Les deux hommes s'apprécient donc comme il faut et Arturo n'ignore pas le statut d'espion de Guillaume sans que celui-ci ne lui dise quoi que ce soit. | |
♦ Christine de Bauffremont espions de sa majesté En voilà deux qui se sont à la fois très bien et très mal trouvés ! C'est bien simple entre eux, tout est faux, absolument tout. Si Arturo lui ment sur tous les chapitres pour pouvoir mieux la voler, Christine fait de même sur toute la ligne pour pouvoir le manipuler et l'arrêter. Telle est la nouvelle mission de Christine, empêcher cet homme de berner du monde à la Cour et dans les salons parisiens. Dans ce jeu de dupes et de dupés, on ne sait pas toujours qui est le chat et qui est la souris. Et vu que les deux ont de la ressources, leur petit jeu peut durer très longtemps ! | |
Camille Loizet Sujets du Royaume Arturo a une réputation peu respectable dans Paris. Mais il s'en sort plutôt bien jusqu'à présent, puisque personne n'a jamais réussi à le mettre aux fers. Une situation que Camille ne peut plus tolérer. Le policier veux que cet homme soit placé à la Bastille pour qu'il cesse enfin de nuire. Il en a fait sa mission, son principal objectif. Et on peut dire qu'il est coriace, Arturo a du mal à ne pas se faire attraper et il doit redoubler de vigilance. Entre eux, c'est une guerre ouverte qui agite les quartiers les plus pauvres de la ville. Tout le monde sait que Loizet ne s'arrêtera que lorsqu'il aura pris le contrebandier dans ses filets. Mais les choses ne sont pas aussi simples. Arturo a beaucoup de contacts dans les milieux criminels et ne manque pas d'alliés, rendant sa traque compliquée... | |
Geoffroy Beaufort groupe On avait bien dit à Geoffroy de se méfier de Bonaventura. Il n'a pas voulu écouter et s'est lancé dans une affaire douteuse mais qui pouvait lui rapporter gros. Mais Arturo n'a pas tenu parole et l'a escroqué. Il s'et servi de lui pour récupérer un important magot mais ne lui a rien reversé en échange de ses services. Depuis, Geoffroy cherche à récupérer sa part, de gré ou de force. C'est loin d'être évident, car Bonaventura est passé maître dans l'art d'enfumer le monde et de s'en sortir indemne. Geoffroy hésite à agir frontalement. Il pourrait se mettre du monde à dos et voir sa réputation ruinée. Mais l'envie de dénoncer Arturo à la police voire de lui faire couper ses liens avec Mancini ne lui manque pas. Il va devoir agir avec délicatesse pour ne pas avoir de retour de baton. | |
Joséphine La Grange artistes Quand elle est arrivée sur Paris, Joséphine n'avait pas grand chose pour se nourrir et avait décidé de mettre son alliance en gage pour avoir de quoi vivre. Mais faire affaire avec Arturo peut apporter des ennuis, la preuve ! Intrigué qu'une jeune demoiselle puisse avoir un si beau bijou, il mena son enquête où ses contacts se rendirent jusque dans le Languedoc natal de Joséphine et retrouver le mari de cette dernière, et toute l'histoire qu'elle cachait. Tardant à revenir chercher son dû, c'est Arturo qui vint jusque devant chez Molière pour voir la belle et lui raconter l'histoire. Affolée que quelqu'un découvre son passé, elle demanda à son maître-chanteur ce qu'il voulait. La réponse était simple : de l'or, toujours plus ! A contrecoeur, la comédienne devint complice en cambriolage et en vide poche, obligée de flirter avec ces messieurs pendant que les poches de ce dernier étaient délestées de pièces trébuchantes. Puis Arturo a deux armes imparables : si elle se rebelle, il dit tout à d'Artagnan et ramène le mari ici ! | |
Lucie Frot artistes Impossible de ne pas faire de trafic sans tomber un jour sur le prince des voleurs de Paris ! Arturo n'aime pas trop la concurrence et voir une jeune demoiselle dans son sillage ne lui plait vraiment pas. Si la menace n'a pas été concluante, Arturo a eu une idée plus sage et qui conviendrait mieux à eux deux : une association. Après tout, lui connaît tout Paris, les filons et comment éviter les pièges, Lucie attire bien moins l'attention qu'un faux cul-de-jatte. Lucie accepta au terme d'une longue négociation, pas question de se faire arnaquer ! D'une part à 20-80, elle réussit à avoir un beau 40-60, ce qui lui permet de gagner sa vie quand même ! Heureusement, ils s'entendent sur leur manque de morale, et Arturo est même intrigué par ce petit brin de fille qui a traversé les frontières pour venir ici aussi bien briller sur les planches que de se rouler dans la poussière de la cour des Miracles. Une sorte d'amitié est en train de naître. | |
Rose Beauregard Sujets du royaume Arturo est prêt à beaucoup de choses pour voler une bourse bien remplie, et il a jeté son dévolu sur une jeune princesse allemande: Marie de Shwarzemberg, alias Rose! Il n’a qu’à passer veste, chausses et veston pour entrer dans la peau d’un courtisan, et s’est mis en tête d’obtenir les faveurs de la jeune femme pour ensuite lui tirer sa bourse. Assassinat ou non, il verra au moment venu! Mais pour avoir grandi dans les rues de Paris, Rose a reconnu les traits d’Arturo qui lui ont de longues foisété dépeints, et flaire l’embrouille. Mais dévoiler son jeu à l’italien, c’est risquer qu’il ne la vende à la cour, et mettre toute sa vie en péril. Elle préfère pour le moment jouer le jeu tout en jouant à merveille un rôle de capricieuse, demandant sans cesse à ce soupirant mille preuves de son amour, des robes, des parures et autres multiples cadeaux; elle espère qu’Arturo s’éloigne de lui-même! | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Fils de bourgeois, Eustache reçut une bonne éducation et, grâce aux relations de son père, entra comme page au service du cardinal Mazarin, allant chercher ce qu'on lui demandait ou portant des messages à travers Paris. Eustache était un garçon sympathique, discret et fidèle, il s'activait à la tâche presque avec plaisir. Une sorte d'employé idéal que Colbert employa en tant que valet à l'adolescence d'Eustache, sur recommandation du cardinal. Par cette place, il put l'occasion de croiser de nombreux personnages éminents de la Cour et d'apprendre beaucoup d'histoires à leur compte. Après tout, les valets ont les yeux et les oreilles partout et entre eux, les domestiques parlaient beaucoup trop. Un nom revenait régulièrement : Nicolas Fouquet, le surintendant des finances, personnalité détestée de son maître. Alors quand ce dernier fut arrêté, Eustache, dubitatif, ne savait pas trop quoi en penser, ayant assisté de loin aux plans de son maître. Peut-on comploter de la sorte pour faire arrêter un homme dont le crime était de voir les choses trop en grand ? Une rupture se fit entre le valet et le ministre, et celui qui en profita ce fut le ministre Louvois, bien décidé à prendre la place de Colbert. Il engagea Eustache pour tuer son maître, mais le poison administré n'eut pour effet que de rendre malade Colbert.
Après cet échec, Eustache décida de fuir en Angleterre pour quelques mois et se faire oublier. Mais à peine fut-il revenu en France qu'il se fit arrêter par une compagnie de mousquetaires et jeter en prison. Là, il rencontra en personne Nicolas Fouquet, en plein simulacre de procès, et devint son valet. Tous les deux envoyés à Pignerol, Eustache sert son nouveau maître et lui raconte toute la machination dont il a assisté quand il travaillait chez Colbert. Après presque deux années de captivité, et sur conseil de Fouquet, le valet se fait opte pour un comportement étrange, et rapidement, on le pense fou. Louvois apprenant ce comportement, décide de le ramener à Paris et l'enferme chez les fous, à l'Hôtel Dieu. Eustache trouve de la compassion auprès d'une personne ayant compris son manège et le prend sous son aile, décidé à lui redonner une nouvelle chance dans la société. Il devint Thierry d'Urvoy, assistant-peintre de Le Brun, et put à nouveau côtoyer la bonne société. Le tout est de ne pas se montrer auprès des deux ministres, tout en cherchant à se venger : Colbert pour ses manigances contre Fouquet, et Louvois pour lui avoir détruit sa vie. Eustache a du pain sur la planche ! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
Françoise Scarron sujets du royaume Françoise a un grand coeur, à n'en pas douter. Lorsque, un jour de charité, elle passait à l'Hôtel Dieu, elle se prit d'affection pour ce garçon qui essayait de la convaincre qu'il n'était pas fou et a cherché pour le recueillir et lui donner une vie convenable. Officiellement devenu un de ses valets, elle vient en aide à Eustache, lui apporte le confort nécessaire, lui donne un nouveau nom, le présente au Tout-Paris pour qu'il puisse se faire un nom en temps que peintre et se porte garant de la bonne conduite du jeune homme. Eustache, touché par l'affection que lui porte Françoise, la remercie en peignant un portrait d'elle qu'il doit lui offrir. Et pour elle, le jeune homme veut bien se conduire. Elle est sa confidente, sa protectrice et sa logeuse aussi, ils sont inséparables à n'en pas douter ! | |
Jean Racine Artistes C'est Françoise Scarron qui les a présentés l'un à l'autre et si on ne peut pas dire que le courant soit passé entre le dramaturge et l'homme secret qu'est Vincent, le premier, par amitié pour Françoise, a fait l'effort de le pousser à la cour afin qu'il réalise des toiles pour Versailles sous l'égide de Le Brun. Les deux hommes ont d'ailleurs été amenés à collaborer, Racine, en tant qu'historiographe, devant choisir les thèmes des toiles en question. Leur travail commun devrait d'ailleurs se poursuivre après la guerre car il serait bon de glorifier les victoires royales sur les plafonds de la Galerie des Glaces. Mais si Racine essaie de se rapprocher de celui qui a toujours plus de succès, l'invitant à l'hôtel de Bourgogne ou à la taverne, Vincent qui se méfie de ce que Racine pourrait apprendre sur son compte le fuit comme la peste, quitte à inventer des raisons abracadabrantes. Sans savoir que cette attitude même commence à mettre la puce à l'oreille du dramaturge qui se demande, non sans une certaine angoisse, s'il ne s'est pas fourvoyé en l'appuyant à la cour et si Vincent ne cache pas un secret qui pourrait mettre en danger sa propre carrière. Méfiance... Racine a des amis bien placés parmi les espions... | |
♦ Cédric de Portau main de l'ombre Cédric, déguisé en geôlier, a rencontré à plusieurs fois ce drôle de prisonnier avec qui il put discuter. Le masque de fer ? La preuve vivante que le système est injuste et que le roi est un tyran. Vincent voulait avoir une nouvelle vie, pouvoir enfin se construire mais son geôlier Begnine Saint-Mars est un homme fourbe qui n'est pas prêt de laisser tomber sa poule aux œufs d'or. Vincent n'en peut plus et Cédric lui a dit qu'il connaissait des amis qui pourraient l'aider à s'en sortir. Trop heureux d'avoir l'espoir d'une vie nouvelle, Vincent ne voit pas comment Cédric le manipule pour qu'il convainc son entourage, en particulier des prisonniers, d'une possible révolte. Oui, il veut se venger de ce roi qui lui a pris sa vie, il ferait tout pour lui ôter la sienne ! | |
Madeleine Le Tellier noblesse française Eustache ne peut pas se venger directement de Louvois, et a passé trop d'années à souffrir pour ne pas faire pareille. Alors pourquoi pas ne pas atteindre la sœur du ministre ? Belle et fière, il ne fallut pas insister quand Eustache, enfin Thierry d'Urvoy souffla l'idée d'un portrait de la jeune femme à Le Brun, qui lui confia cette tâche avec plaisir. Madeleine était ravie d'avoir son portrait mais au vu de son emploi du temps chargé, ne pouvait se permettre de poser trop longtemps. Eustache trouva les bons mots pour la mettre à l'aise, et même l'encourager à parler, se détendre. Une fois le magnifique portrait livré, Madeleine n'avait pas vraiment envie de voir le peintre partir, elle appréciait sa compagnie et demanda des portraits de ses enfants, et un de famille. Au point où on se demanda ce qu'elle pouvait trouver à ce peintre. Eustache, d'habitude réservé, fit courir le bruit d'une liaison. Et ayant l'accès à la maison quand il le disposait, fouiller n'était pas difficile. Il avait entre ses mains quelques correspondances peu reluisantes et des plans contre les Colbert. De quoi s'amuser dans la vengeance encore quelques temps ... | |
Antonin de Lauzun main de l'ombre Drôle de lieu que la Bastille pour se rencontrer. Eustache, en prisonnier mystère, eut le temps de faire la connaissance d'un ancien favori du roi, ce cher Lauzun qui écumait de rage dans sa cellule, refusant ses visites et maudissant à la fois la royauté et aussi Louvois d'avoir soufflé cette idée de lettre de cachet. Eustache, dans la cellule d'à côté, entendait tout entre deux simulations de folie pour qu'on l'envoie à l’Hôtel Dieu. Antonin comprit vite le manège d'Eustache, qui hurlait à heure fixe, heures où passaient les gardes. Ils commencèrent une communication à travers le mur, où une pierre pouvait se déloger facilement. Masqué, Eustache ne pouvait révéler son identité mais fut soulagé de raconter son histoire. Les deux tombèrent d'accord sur une chose : la vengeance sur Louvois, et Lauzun fit la promesse à son nouvel ami de faire alliance avec lui une fois sorti d'ici. Le plan était simple : Lauzun le dénonçait comme fou, et quand lui-même sortirait, il viendrait le chercher à l'Hôtel Dieu. Antonin n'avait pas prévu le court exil, ni même qu'une bonne âme vienne sauver son allié inconnu. Aujourd'hui, Eustache hésite à se pointer chez son allié de prison, tandis que Lauzun a perdu espoir de se retrouver. Si cela se faisait, rien ne pourrait leur résister. | |
Rose Beauregard sujets du royaume Depuis que Rose vient en aide à sa matrone pour gérer la maison close, tout est géré d'une main de fer ! Rose veut du renouveau, et surtout un peu de luxe, comme on peut en trouver à Versailles. Des portraits seraient les bienvenus dans l'entrée par exemple, des portraits des filles de la maison. C'est sur Eustache, ou plutôt Thierry d'Urvoy que le choix fut porté, on le disait précis et poétique dans son pinceau. Eustache ne se présenta au premier rendez vous, mais quand Rose vint le chercher d'elle-même à l'atelier de Le Brun, il ne put s'y soustraire. Le travail était simple : peindre les demoiselles, en portrait ou en pied, souvent de façon sensuelle pour appâter le client. Sauf que tout ceci est assez gênant, Eustache a bien du mal à se concentrer à cause des jolies modèles (on le comprend !) mais aussi à cause de Rose qui lui tourne autour, à vérifier et donner son avis. Pris par d'autres travaux, Eustache s'excuse de ne pas venir plus souvent, mais à chaque fois c'est assez rocambolesque. Pourquoi a t'il accepté ce travail ? | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
D'origine gasconne, Rose n'a pas de souvenirs de ses deux seules années passées là-bas. Ses parents lui ont raconté qu'ils ont longtemps travaillé pour la famille d'Artagnan et qu'ils sont montés plus tard sur Paris afin de mieux gagner leurs vies. L'enfant est issue d'une grossesse gémellaire, elle possède donc une sœur jumelle du nom d'Apolline, et pourtant elles ne se ressemblent pas, du moins au niveau du caractère. Rose n'a jamais eu la passion du jardinage comme son père et sa sœur jumelle, elle préférait flâner et faire la manche dans les rues, ne sachant pas quoi faire de sa vie. Devenue jeune fille, Rose se mit à travailler comme prostituée tout d'abord dans un bordel parisien, puis se fit entretenir par un riche bourgeois sous son charme, ce qui ne lui déplaisait pas. La demoiselle n'est pas folle de son métier mais aime bien les jolies robes et surtout l'argent, alors en gagner sans se salir les mains est l'alliance parfaite.
Rose garde ce sang chaud et la sensualité presque latine du pied des Pyrénées, ceux qui osent lever la main ou la voix sur elle ont bien vu qu'elle n'avait pas peur et qu'elle n'hésitait pas à se battre ! Bien qu'elle jure comme un charretier et soit une grande caractérielle, la jeune femme cache le secret de sa maternité, enfant confiée à une amie nourrice et continue à mener sa vie en la brûlant par les deux bouts, au grand désespoir de sa jumelle. Son bourgeois étant mort, la jeune femme est retournée dans les bordels et cherche de riches clients. Rose espère gagner assez d'argent pour un jour s'arrêter, voilà pourquoi la plupart de ses clients sont du grand monde. D'ailleurs, elle est déjà entrée à Versailles avec un de ses clients qui la faisait passer pour une noble sans que personne ne découvre qui elle est véritablement. ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Apolline Beauregard sujets du royaume - jardins Voici sa sœur jumelle et son opposée. Bien que du même sang, elles n'ont en commun que ce physique de rêve et ce sang chaud gascon qui font d'elles deux fortes têtes, même si Apolline se tempère beaucoup plus que Rose. Apolline n'approuve pas les agissements de sa sœur, son métier de prostituée tandis que Rose l'envoie aller voir ailleurs, n'aimant pas les morales. Elles n'arrivent pas à s'entendre et pourtant nourrissent une grande tendresse l'une pour l'autre, chacune serait prête à donner sa vie pour l'autre. Apolline aimerait tellement se rapprocher de cette soeur qu'elle ne connait pas tant que cela. La preuve, elle n'a découvert que très récemment que Rose était maman d'un petit garçon de deux ans ! | |
♦ Anne de Gallerande noblesse française Après la disgrâce de son ancienne meilleure amie Evangéline de Comborn, Amy of Leeds favorite officielle a nommé au poste de Surintendante de sa Maison celle qu'Anne ne connait que sous le nom de Marie de Schwarzenberg. Une princesse venue du Saint Empire Germanique. Etre la seconde femme la plus puissante de la suite de la favorite ne suffit pas à Anne ! Qui aimerait être l'ombre de l'ombre ? C'est bien simple depuis plus d'un an, la marquise met tout en oeuvre pour voler cette charge à cette nouvelle rivale, le tout très ouvertement d'ailleurs. De coups bas en coups bas, Anne et "Marie" se déchirent. C'est à celle qui apportera le plus de marques de loyauté à leur puissante maîtresse. Une véritable guerre de jupons pour laquelle la Cour retient son souffle bien des fois et qui compte patiemment les points. Qui l'emportera ? | |
♦ Charles d'Artagnan mousquetaires - hiérarchie Quand on connaît les principe du gascon, difficile de l'imaginer en compagnie d'une prostituée. Il ne faut pas prendre ce que l'on voit pour argent comptant : Charles paie la demoiselle, certes, mais Rose doit en retour lui faire un rapport sur tout ce qu'elle attend, les rumeurs, les ragots, les personnes qu'elle juge louches, tout ce qui traîne dans les rues de Paris ou Versailles. La prostituée est donc l'informatrice de charme du vieux mousquetaire, rien de plus et Rose fait très bien son travail ! | |
♦ Richard Sanson Sujets du Royaume Comme tout homme, Richard apprécie la compagnie des femmes, même s'il n'est pas du genre à leur faire la conversation des heures pour les séduire. Avec lui, tout doit aller vite, l'action doit céder la place aux jeux de séduction qui s'éternisent. C'est pour cette raison qu'il apprécie les bordels plus que les salons. Au moins ici, pas de langueur, il paie, se fait du bien et repart comme si de rien n'était. Il a connu de nombreuses prostituées, mais aucune n'a réussi à l'intriguer vraiment... jusqu'à ce qu'il rencontre Rose. Ce petit brin de fille, a attiré son regard. Lui qui n'était guère regardant sur ses relations d'un soir, le voilà qu'il se prend à trouver la demoiselle jolie, à faire appel à ses services. Depuis cette nuit, il revient souvent la voir. Les autres ne l'intéressent plus, c'est elle qu'il apprécie. Amoureux ? Chut, le vilain mot ! Entre eux, désir rime avec passion, les sentiments existent mais ils sont masqués. Mais Rose est curieuse, elle cherche à percer les mystères qui entourent cet homme. Une initiative dont elle ne soupçonne pas le danger. Elle est subtile, elle grappille quelques anecdotes à son amants sur l'oreiller, mais elle n'hésite pas non plus à la suivre à son insu. La liaison survivra-t-elle à ce jeu dangereux ? | |
Eustache Danger sujets du royaume Depuis que Rose vient en aide à sa matrone pour gérer la maison close, tout est géré d'une main de fer ! Rose veut du renouveau, et surtout un peu de luxe, comme on peut en trouver à Versailles. Des portraits seraient les bienvenus dans l'entrée par exemple, des portraits des filles de la maison. C'est sur Eustache, ou plutôt Thierry d'Urvoy que le choix fut porté, on le disait précis et poétique dans son pinceau. Eustache ne se présenta au premier rendez vous, mais quand Rose vint le chercher d'elle-même à l'atelier de Le Brun, il ne put s'y soustraire. Le travail était simple : peindre les demoiselles, en portrait ou en pied, souvent de façon sensuelle pour appâter le client. Sauf que tout ceci est assez gênant, Eustache a bien du mal à se concentrer à cause des jolies modèles (on le comprend !) mais aussi à cause de Rose qui lui tourne autour, à vérifier et donner son avis. Pris par d'autres travaux, Eustache s'excuse de ne pas venir plus souvent, mais à chaque fois c'est assez rocambolesque. Pourquoi a t'il accepté ce travail ? | |
Arturo Bonaventura Sujets du royaume Arturo est prêt à beaucoup de choses pour voler une bourse bien remplie, et il a jeté son dévolu sur une jeune princesse allemande: Marie de Shwarzemberg, alias Rose! Il n’a qu’à passer veste, chausses et veston pour entrer dans la peau d’un courtisan, et s’est mis en tête d’obtenir les faveurs de la jeune femme pour ensuite lui tirer sa bourse. Assassinat ou non, il verra au moment venu! Mais pour avoir grandi dans les rues de Paris, Rose a reconnu les traits d’Arturo qui lui ont de longues foisété dépeints, et flaire l’embrouille. Mais dévoiler son jeu à l’italien, c’est risquer qu’il ne la vende à la cour, et mettre toute sa vie en péril. Elle préfère pour le moment jouer le jeu tout en jouant à merveille un rôle de capricieuse, demandant sans cesse à ce soupirant mille preuves de son amour, des robes, des parures et autres multiples cadeaux; elle espère qu’Arturo s’éloigne de lui-même! | |
Charles d'Hozier Noblesse française Veuf, Charles n’a pas l’habitude des prostitués, s’il se rend dans la maison close où travaille Rose, c’est pour y trouver une toute autre atmosphère que celle de la cour, jouer aux cartes ou au dés, profiter de l’amusement nocturne et converser sur des sujets bien moins ennuyeux que ceux de la cour! Par ses airs cultivés et un brin nobles, Rose est sa petite préférée et cet homme atypique lui plaît avec ses airs empotés. Elle le croit riche et s’est mis en tête de le séduire et se lance dans un manège que sent bien Charles, mais qu’il ne cesse pour rien au monde! Au contraire, la situation l’amuse et il joue ce petit jeu. Toutefois, d’autres sentiments ont pris le pas, car Rose s’est parfois confié au sujet de son enfant et malgré ses nombreuses dettes, il lui donne un peu d’argent pour arrondir les fins de mois, se plaçant comme protecteur de la jeune femme. Mais en attendant, il tait sa situation, il la fait rêver, mariner... Jusqu'au jour où elle découvrira la vérité et là... il vaudra mieux pour lui qu'il se mure quelque part, car Rose est loin d'être tendre et elle s'est fait des amis puissants. | |
♦ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♦
Versaillais de naissance, Camille est l'un des dignes représentants de ces magistrats qui tiennent leur noblesse par l'ancienneté et l'héritage de leur charge; de celles qui ont su gravir les échelons grâce à leur service auprès de grandes familles. Celle que le grand-père de Camille a toujours servi, et qui le lui rend bien, est la prestigieuse famille des La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon. Le père Loizet, magistrat au tribunal, délaisse sa charge pour se consacrer à des causes inintéressantes et payant fort mal. C'est grâce au grand-père Loizet - président à mortier au Parlement de Paris - que la famille vit correctement et que Camille est envoyé à 9ans au collège de Clermont, pour faire ses classes et détester très jeunes ses camarades de haute-noblesse qui raillent et dévisagent ses culottes râpées. Attiré très jeune par les affaires criminelles, il décide tôt de suivre cette voie pour reprendre la charge paternelle. Lorsque la Fronde éclate, son père le presse de rentrer à Versailles, mais Camille préfère rester au cœur des tensions et son grand-père l'engage comme secrétaire particulier; il vit la guerre civile au premier rang.
Après ses études, jeune magistrat à la Tournelle - affaires criminelles - il est envoyé pendant 3 ans parcourir les colonies françaises, afin de mettre ou remettre en ordre le système judiciaire et législatif. Peu aventurier, il revient écœuré de ce tour du monde et reprend son siège initial. Lorsque son père meurt, il hérite de sa charge d'avocat à la cour, ce dont il redoutait, et d'un titre de marquis, ce dont il se fiche éperdument. Il n'en trouve un intérêt que pour mener quelques enquêtes et quémander des informations dans les hauts lieux d'intrigues de cour. Petit à petit, il en vient à s'ennuyer de cette charge et expédie les procès sans motivation; magistrat dans l'affaire Fouquet, l'iniquité du procès le révulse et peu après le jugement, il vend sa charge et achète celle de lieutenant criminel au Châtelet, préférant de loin le terrain aux bureaux et pouvant y faire ce qu'il souhaite. Lors de la refonte de la Police, Colbert le nomme lieutenant de robe courte du Châtelet, lui donnant des pouvoirs presque illimités pour traquer les criminels. Ses méthodes sont parfois peu catholiques, mais qu'importe, puisque le résultat est là! ♦ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♦ - Spoiler:
♦ Richard Sanson Sujets du Royaume Un bourreau et un policier ? Beau tandem sur le papier pour rendre justice. Et dans la réalité, ce duo s'avère redoutable. Richard et Camille se sont connus quelques années auparavant alors que le bourreau exécutait les sentences au nom de l'avocat. Pourtant, les intentions de Richard ne sont pas vraiment authentiques et honnêtes. Il l'utilise surtout pour se protéger lui et sa sœur. Avec un policier dans leur poche, ils sont tranquilles, Diane peut poursuivre son activité et lui peut également continuer de magouiller. Richard redouble de subtilité pour éviter de se faire soupçonner par son acolyte. Le bourreau n'hésite pas à dénoncer des clients de sa sœur qu'il juge menaçants, de préférence en s'assurant de leur silence. Il joue un jeu dangereux mais il adore ça. Malgré tout, il apprécie réellement Camille et cette amitié est réciproque. A sa façon, dans l'ombre, il s'arrange pour que les ennemis du policier ne puissent l'atteindre. Et ce n'est pas ce qui manque ! Il tient à le protéger et à l'aider dans sa mission, non pas pour la Justice mais parce que ça l'enrichit. | |
Emmmanuel-Théodose de Bouillon Noblesse du royaume C'est l'Histoire qui rapproche deux familles pourtant semblant si opposées: en effet, c'est grâce au feu duc de Bouillon que le grand-père de Camille - président au Parlement - doit son ascension sociale, et en échange, les Loizet ont toujours été fidèles à l'éminente famille. Mais si le grand-père Loizet a habilement protégé le duc à la fin de la Fronde en lui évitant un exil plus lourd, c'est une feinte amitié lie à présent les deux enfants, car Camille se méfie comme de la peste du jeune cardinal indiscipliné et ce dernier se garde bien de trop se confier au policier! Ils restent néanmoins proches et complices, car Théodose a accepté d'être le confesseur de Camille, grand superstitieux devant l'Eternel, et en échange de la protection du commissaire, lui fournit quelques secrets de cour et de pénitents à surveiller. Pourtant,Théodose cache bien sa rancoeur! En effet, Camille n'a pas hésité, pour les besoins d'une enquête, à séduire une ancienne amante du cardinal et celui-ci a juré de ne pas laisser passer cette incartade. | |
Baptiste Tardieu Sujets du royaume Camille connaît parfaitement les deux affaires Tardieu, et pour cause! C’est par la première affaire - celui du meurtre des époux Tardieu - qu’il a pu obtenir cette charge de commissaire, suite à la refonte de la police. Et cette charge lui tient tant à coeur qu’il s’est personnellement chargé de suivre Baptiste lorsque celui-ci a décidé de suivre sa vengeance personnelle. De longs mois de filature pendant lesquels un jeu de dupe s’est instauré entre eux et qui s’est conclu par l’arrestation du fils Tardieu. Mais Camille, pendant cette enquête, s’est attaché à cette personnalité, et a proposé à Colbert d’alléger la peine de Tardieu: le ministre le fit goûteur, mais restant méfiant, demanda à Camille de poursuivre cette surveillance. Mais Baptiste n’aime ni la pitié ni les aides gratuites, surtout venant de la part de l’homme qui l’a arrêté et lui a fait subir un lourd interrogatoire! L’affaire n’est donc pas au goût du goûteur qui cherche à se débarrasser de l’importun par tous les moyens et si l’occasion lui est donné, de se venger de cette arrestation. | |
Arturo Bonaventura Sujets du Royaume Arturo a une réputation peu respectable dans Paris. Mais il s'en sort plutôt bien jusqu'à présent, puisque personne n'a jamais réussi à le mettre aux fers. Une situation que Camille ne peut plus tolérer. Le policier veux que cet homme soit placé à la Bastille pour qu'il cesse enfin de nuire. Il en a fait sa mission, son principal objectif. Et on peut dire qu'il est coriace, Arturo a du mal à ne pas se faire attraper et il doit redoubler de vigilance. Entre eux, c'est une guerre ouverte qui agite les quartiers les plus pauvres de la ville. Tout le monde sait que Loizet ne s'arrêtera que lorsqu'il aura pris le contrebandier dans ses filets. Mais les choses ne sont pas aussi simples. Arturo a beaucoup de contacts dans les milieux criminels et ne manque pas d'alliés, rendant sa traque compliquée... | |
Charlotte du Cambout Espions du roi Camille ne lésine jamais sur les moyens lorsqu’il s’agit de mener une enquête, même si celle-ci se révèle particulièrement ennuyeuse. Découvrir qui a volé les bijoux de Mademoiselle de Monaghan se révélera pourtant une affaire fructueuse, car c’est par ce biais qu’il s’est acoquiné avec la plus grande commère de Versailles, Charlotte du Cambout. Après quelques confidences sur l’oreiller - qu’ils échangent encore de temps en temps - Charlotte a pris goût à ces petites enquêtes de cour et n’hésite jamais à aider le commissaire pour des affaires plus sérieuses, lorsque les yeux et les oreilles de l’espionne-portraitiste lui sont nécessaires. Elle est l’une des rares à l’appeler par son titre, mais la jeune fille est si utile et versatile que Camille n’a jamais osé lui demander de cesser. Cette complicité n’est pourtant pas toujours perçus d’un bon oeil, encore moins par celui que Charlotte a laissé sur le banc de touche: Théodose de Bouillon.
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Anne-Charlotte d'Aumont Main de l'Ombre Anne-Charlotte est prête à tout pour venger sa belle-famille, et c’est en fouillant les archives du procès qu’elle a retrouvé le nom de Camille Loizet, ancien magistrat lors du procès. Aux yeux de la jeune femme, il ne fait nul doute qu’elle tient enfin le nom d’un des bourreaux du surintendant et il n’est pas question de laisser filer une si belle proie. Capable de tout pour le faire chuter et se servir de lui comme exemple pour le reste de “la clique”, elle réfléchis de longue date à sa vengeance, et a depuis peu réunis quelques documents remettant en cause la probité de l’ancien magistrat. A l’époque déjà, Camille avait reçu de Colbert quelques propositions de postes, moyennant l’augmentation de ses finances, et Anne-Charlotte compte bien remettre la main sur un tel document pour prouver la corruption de Loizet. Ce qu’elle ignore, aveuglée dans sa vengeance, est que Camille fut l’un des seuls défenseurs de Nicolas Fouquet et que les propositions de Colbert n’avaient eu comme résultat que de lui faire quitter ses fonctions de magistrats! Sa défense du surintendant avait terni sa réputation et depuis ce semblant de procès, Camille voit en Fouquet la victime de l’orgueil royal et l’ambition de Colbert. Hélas, les apparences jouent en sa défaveur, car aux yeux d’Anne-Charlotte, Camille, en acceptant son poste de commissaire, s’est définitivement lié au puissant ministre.
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