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| Nancy n'est pas si mal, à ce que l'on disait ! | |
| Auteur | Message |
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Matthias de Calenberg
► Âge : 30
► Titre : Prince de Calenberg, duc de Hanovre
► Missives : 96
► Date d'inscription : 24/12/2012
| Sujet: Nancy n'est pas si mal, à ce que l'on disait ! 10.03.13 18:20 | |
| « Un départ, ça ressemble toujours à une désertion... » Si guerre il y avait, elle ne semblait pas perturber Matthias outre mesure. Ni aujourd'hui ni il y a quelques semaines. En effet, courant avril, il était temps pour le peuple germanique de s'en aller retrouver la Lorraine et certains compatriotes. Certains ont rouspété, d'autres se sont indignés, et enfin il y avait Matthias qui avait hoché de la tête et commencé à préparer ses affaires le jour même, pour éviter la panique de dernière minutes, non pas pour lui car tout était bien ordonné, mais pour son personnel et son épouse Maryse. Rien de plus irritant que de voir des gens courir partout en se demandant où était telle dentelle et à se poser la question existentielle de savoir si on emmenait le vase en porcelaine ou pas. Dans ses propres appartements, la maniaquerie avait pris place, le prince de Calenberg ne supportait pas le désordre et tout avait une place, elle était précise et ne devait pas en changer, sauf si c'était sa volonté à lui seul. Autant dire que les domestiques n'avaient qu'à ouvrir les placards, prendre ce qu'il y avait dedans et les mettre en malle. Au fil des jours, les malles s'étaient accumulés dans la grande entrée de l'hôtel, le germanique n'avait plus qu'à prendre ses dernières affaires personnelles et quelques vêtements pour le voyage et tout était fini. Par contre dans les appartements de son épouse, cela ne se passait pas de la même façon, à en croire les domestiques qui couraient dans tous les sens. Depuis sa porte, il assista aux ballets des servantes, les bras chargés de vêtements ou de choses non définies, ce qui amusa malgré tout Matthias, en témoigne son léger sourire sur les lèvres. Puis, il se rendit à son tour chez Maryse, manquant d'être percuté par Antonia, une des domestiques les plus zélées de l'hôtel Calenberg. Entrant sans se faire annoncer, après tout il ne comprenait pas grand chose aux politesses puis il était chez lui, et assista à ce drôle de spectacle qui était le déménagement de sa femme. Que de remue-ménage, madame. Avez vous l'intention d'emmener l'hôtel dans vos malles ? questionna t'il en regardant les malles ouvertes. On pourrait penser à une tentative d'ironique de sa part, et même tentative réussie, mais Matthias pensait premier degré, il ne comprenait pas pourquoi toute cette agitation pour quelques malles à remplir. Après une petite discussion, assez écourtée justement par l'urgence de remplir les malles, Matthias retourna à ses occupations du jour, rappelant quand même qu'ils partaient dans deux jours. Et quel voyage. Le cortège était petit puisque partaient en ce jour les Calenberg et les Hesse, ce qui était déjà bien assez car il y avait plus de véhicules pour les malles et le personnel que pour les personnes. Matthias restait dans le carrosse, n'appréciant pas vraiment de monter à cheval et passait son temps à lire ou à discuter avec son cousin Louis qui lui chevauchait et se mettait à la hauteur de la fenêtre. Dans ce même carrosse se trouvait Maryse et Dorothée, la récente épouse de Louis. Le voyage dura plusieurs jours, passant en longueur car le paysage était monotone, le temps gris et il n'y avait pas grand chose à faire à part attendre, parfois se dégourdir les jambes, et s'arrêter le soir dans les auberges ou chez quelques connaissances pour la nuit. Mais une fois Bar-le-Duc arrivé, Matthias retrouva son ami Geoffrey qui les attendait, lui qui était parti bien plus tôt et avait laissé femme et enfants à Nancy pour recevoir les futurs alliés, avant de partir avec eux le lendemain pour Nancy où ils arriveraient en fin de journée, libre enfin d'être arrivés et de se poser vraiment. Le château en lui-même n'était pas immense mais il regorgeait de dépendances aménagés pour les futurs invités. L'appartement pour le couple n'était pas des plus immenses mais amplement suffisant pour les deux occupants. Peut être un peu moins pour leurs malles qui s'entassaient dans la première antichambre qui servait de salon. Matthias, toujours égal à lui-même, observait consciencieusement alors que son épouse semblait avoir une petite mine. Madame, allez vous bien ? Est le voyage qui vous a mis dans cet état ? Puis, la connaissant tout de même, il comprit. Je pense que c'est Nancy qui vous fait cet effet. Vous verrez, Nancy n'est pas si mal et vous y verrez du monde, la plupart étaient à Versailles aussi. Il y aura la duchesse de Bar par exemple, une dame charmante et qui doit connaître la région.Lui-même essaya de montrer un peu d'enthousiasme à cela mais c'était assez difficile de le faire à la place de Maryse. Lui s'en moquait, il serait occupé à faire des allers-retours entre Nancy et le front. Pour se battre ? Oh non, pour des questions de stratégies ! Son frère Georges-Guillaume prenait la tête de l'armée de la principauté, cela suffisait amplement, mais lui et le duc de Brandebourg son parrain aurait sans doute besoin des conseils d'un homme de finesse comme l'était Matthias, après tout c'était pour cela qu'on l'avait appelé, pas pour se battre ! Oh mais il y aura aussi l'épouse de mon frère, Éléonore. Vous la connaissez déjà, vous ne serez pas seule. Bien que je serais là régulièrement, je me doute que ma présence n'égaiera pas toujours votre quotidien. poursuivit-il toujours avec ce semblant d'enthousiasme qui ne lui allait pas vraiment. Il est certain que Nancy n'était pas Versailles, il n'y aurait pas autant de cabales ni de roi pour qui espionner. Quand il avait appris ce que faisait Maryse en secret, il fut tout d'abord surpris puis contrarié et avait demandé à la jeune femme de cesser cette activités, ce qu'elle avait fait … du moins, c'est ce qu'il pensait ! Matthias voyait aussi en Nancy un moyen pour son épouse de ne plus être à la solde du roi de France, sans penser un instant qu'il avait mis le loup dans la bergerie et qu'elle pourrait se rendre encore plus utile en Lorraine qu'en France, surtout avec d'autres espions de ce côté. Comment imaginer tout cela, même pour un esprit aussi bon que celui du Calenberg ? Pour lui, il avait interdit à sa femme et elle lui avait obéi, rien de plus. Le temps était gris à Nancy mais cela n'empêchait pas Matthias de vouloir sortir après une bonne nuit réparatrice. Et pour prouver à Maryse qu'elle ne s'ennuierait pas, il l'emmena se promener dans les rues de la capitale de la Lorraine, au milieu des marchands puisqu'il s'agissait d'un jour de marché. Il y avait donc du monde, la ville était en effervescence avec l'arrivée de nouveaux nobles, donc de nouveaux acheteurs potentiels et de nouvelles bouches à nourrir, tout était donc bon pour attirer les gens à son étal et se faire remarquer. J'espère sincèrement que vous vous plairez à Nancy, c'est une ville magnifique. Elle le sera d'autant plus quand il fera un temps meilleur. Vous savez que vous pouvez aussi rentrer à Hanovre, bien que ce soit malheureusement assez vide, ou même à Celle. Ma mère vous y accueillera avec grand plaisir. Ils continuaient de marcher, longeant des hôtels particuliers récemment construits, tous aussi beaux les uns que les autres où Matthias observait les détails avant de se tourner vers Maryse. Je ne veux pas que vous pensiez que je vous punis en vous emmenant ici. Je vous laisse entièrement libre de vos mouvements, à condition de savoir où vous êtes et que vous ne soyez pas seule. La Lorraine et nos terres s'ouvrent à vous, voyez y une occasion de découverte ou redécouverte ! Sans aimer son épouse d'une passion débordante, Matthias appréciait la jeune femme et en tant que mari, il ne voulait pas la rendre malheureuse. Le bonheur est quelque chose de bien trop abstrait pour une personne avec son propre mode de pensée mais il n'était pas un automate sans cœur et il vivait avec Maryse depuis quelques temps, il avait appris à la connaître. Tous les deux avaient fait un mariage arrangé qui fonctionnait assez bien car il reposait sur un respect mutuel et une certaine confiance, c'était déjà bien plus que beaucoup de couples. Et la réussite d'un mariage était aussi dans le fait qu'il ne fallait pas enfermer l'autre, ni l'obliger à aller toujours contre son gré. La balade dura encore quelques temps avant qu'il ne commence à pleuvoir et où les deux époux augmentèrent la cadence de leurs pas pour ne pas finir trempés par la pluie lorraine qui leur souhaitait la bienvenue … |
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| Sujet: Re: Nancy n'est pas si mal, à ce que l'on disait ! 14.03.13 18:35 | |
| « Il est où, le sac ?! » Maryse, dans une armoire (oui, vous avez bien lu, dans une armoire) commençait à perdre patience. Elle prit tout ce qui lui tombait sous la main avant de tout jeter autour d’elle, provoquant une pluie de tissus et de dentelles. Les domestiques sauvaient les robes pour qu’elles ne subissent pas le même châtiment. La princesse cherchait les affaires qui lui servaient lorsqu’elle était en mission. Elle cachait tout dans un coin de son armoire mais en ce jour, elle ne parvenait pas à mettre la main dessus. L’impatience s’emparait d’elle. Il faut dire qu’il lui restait deux jours pour rassembler ses affaires. Le jour du départ était arrivé bien trop vite aux yeux de la princesse, si bien qu’elle se refusait à y penser, se disant qu’elle rassemblerait ses affaires au dernier moment. Maryse était ce qu’on appelle aujourd’hui une procrastinatrice, alors que son époux prévoyait toujours tout à l’avance et ne remettait jamais au lendemain ce qu’il pouvait faire le jour même. La jeune femme avait remarqué que son mari était prêt pour le voyage. Ses bagages reposaient dans un coin du hall de leur hôtel particulier. Bien loin de la pousser à en faire de même, ce constat avait fait gentiment rire la princesse : il n’y avait pas besoin de tout préparer à l’avance, il suffisait de quelques jours pour que les affaires soient prêtes. Bien mal lui en prit d’avoir de telles pensées. Car maintenant qu’il ne lui restait que quelques jours, Maryse se rendait compte qu’elle n’aurait pas du se moquer de Matthias. « De quel sac parlez-vous, madame ? » Maryse soupira. Elle respectait ses domestiques mais il y avait des moments où elle avait envie de leur hurler dessus en les poursuivant avec une poêle. Elle imaginait cette scène depuis qu’elle avait visité la cuisine du baron de Roberval. Ce jour-là, observant la cuisinière qui faisait cuire de la viande, Maryse s’était dit que l’énorme poêle devait faire bien mal, et pouvait devenir une arme redoutable. Alors qu’elle s’imaginait avec une poêle à la main (loin de se douter qu’un jour, la princesse Raiponce en ferait de même) (arriverait-elle à la tenir ? dans ses pensées, elle n’avait aucun mal à soulever sa nouvelle arme) la cuisinière d’un jour retrouva son sac. Elle ne put s’empêcher de crier de joie avant de prendre le sac et de le poser par terre pour vérifier que toutes ses affaires s’y trouvaient. Ne voulant pas irriter encore plus leur maîtresse, les domestiques ne firent pas attention à elles et continuèrent à ranger les malles. Elles savaient que la princesse devenait parfois bizarre et que dans ces moments-là, il fallait mieux l’ignorer. Heureuse d’avoir retrouvé les choses les plus importantes pour son séjour, Maryse alla s’affaler sur son lit, le sourire aux lèvres. Elle changeait rapidement d’humeur, ces derniers temps. L’idée de quitter Versailles pour Nancy l’agaçait profondément. La guerre était-elle donc si inévitable que cela ? Mais la perspective de pouvoir y faire ses preuves la rassurait. Elle avait promis à son époux de cesser ses activités d’espionne. Elle avait d’ailleurs du se confesser à cause de ce mensonge et priait tous les soirs pour se faire pardonner. Plongée dans ses pensées, elle n’entendit pas Matthias arriver dans sa chambre. C’est en entendant sa voix que Maryse sauta du lit et courut dans la pièce d’à côté, où les domestiques continuaient de rassembler ses affaires. « Que de remue-ménage, madame. Avez vous l'intention d'emmener l'hôtel dans vos malles ? » Il ne s’était pas annoncé, se dit la princesse. Heureusement, après plusieurs années de mariage, elle était habituée aux habitudes parfois bizarres de son mari. Il semblait ne pas prêter grande attention aux règles de la vie, comme annoncer à son épouse qu’on entre dans ses appartements, par exemple. C’était bien gênant lorsqu’on voulait cacher des choses, c’est pourquoi Maryse se promit de redoubler de prudence à Nancy. Néanmoins, elle sourit à cette remarque, amusée par la surprise de son mari face au désordre. « Si je pouvais emmener l’hôtel avec nous, je crois bien que je le ferai. Quel ennui de devoir faire un choix parmi mes affaires. Je ne sais pas ce que je vais prendre avec moi et ce que je vais laisser ici. D’ailleurs, j’imagine que nous n’aurons pas de grandes pièces à Nancy. Je ne sais pas si nous aurons assez de place pour pouvoir tout ranger. Non vraiment, tout cela est très embêtant. » Ils discutèrent encore quelques instants avant que Matthias ne parte, non sans avoir rappelé à son épouse qu’il lui restait deux jours pour être prête. Maryse le remercia intérieurement pour ce rappel ô combien utile. Ironiquement, bien entendu. Le voyage fut particulièrement long. Maryse avait voulu faire une partie du voyage à cheval mais devant l’air surpris de Matthias, elle avait fini par dire que finalement, le carrosse serait mieux pour elle. Le couple était accompagné des Hesse, dont Louis était le cousin de Matthias. Maryse appréciait beaucoup Dorothée, ce qui fit paraître le temps un peu moins long. Mais au bout de plusieurs heures, les lectures et les discussions ne pouvaient plus rien faire contre l’ennui de la princesse de Calenberg. Elle observait les paysages qui défilaient à travers la vitre. Au fil des jours Versailles s’éloignait, loin derrière eux. Enfin, ils purent s’installer au palais ducal de Nancy. Malgré toute la mauvaise foi qu’elle pouvait avoir, Maryse dut avouer que le château était superbe et l’escalier à double révolutions l’enchanta. Une fois installés dans leurs appartements, Maryse, le regard dans le vide, pensait à son amie Elizabeth d’Alençon qu’elle ne verrait pas avant un long moment. Matthias dut remarquer son air attristé puis qu’il lui dit : « Madame, allez vous bien ? Est-ce le voyage qui vous a mis dans cet état ? - En effet, je me sens fatiguée. Pardonnez-moi de ne pas me montrer plus enthousiaste. - Je pense que c'est Nancy qui vous fait cet effet. Vous verrez, Nancy n'est pas si mal et vous y verrez du monde, la plupart étaient à Versailles aussi. Il y aura la duchesse de Bar par exemple, une dame charmante et qui doit connaître la région.- C’est vrai. La duchesse de Bar m’a promis de me faire visiter les alentours. Je suis sûre que dans quelques jours, je me serai habituée à la vie à Nancy. » Maryse sourit pour rassurer Matthias. D’habitude, c’était elle qui était enjouée et positive mais cette fois-ci, elle sentait bien les efforts qu’il faisait pour lui redonner le sourire. « Oh mais il y aura aussi l'épouse de mon frère, Éléonore. Vous la connaissez déjà, vous ne serez pas seule. Bien que je serais là régulièrement, je me doute que ma présence n'égaiera pas toujours votre quotidien. » Maryse avait oublié la présence d’Eléonore parmi eux. Cette nouvelle la rassura. En effet, elle ne faisait pas entièrement confiance à la duchesse de Bar qui avait des conversations douteuses avec ses amies. Mais Eléonore lui serait un vrai soutien. C’était elle qui avait rassuré Maryse pour son mariage et qui l’avait accompagnée durant toutes les étapes de l’événement. Sa belle-sœur avait été une aide précieuse et était devenue une amie. Néanmoins, la perspective de savoir Matthias régulièrement à ses côtés ne l’enchanta guère. N’y voyez-là rien contre lui, Maryse l’appréciait beaucoup. Mais avant d’apprendre qu’il ne jouerait qu’un rôle de conseiller durant la guerre, la jeune femme s’était imaginée complètement libre à Nancy, pouvant mener ses missions sans avoir à donner des excuses pour ses absences. Mais elle devrait être discrète et prudente pour que Matthias ne se doute de rien… « Détrompez-vous, je suis rassurée de savoir que vous ne serez pas au front. Ce sera l’occasion de passer plus de temps ensemble, contrairement à Versailles où les obligations nous en empêchent. » Encore un mensonge que la princesse devrait confesser. Le lendemain, Matthias insista pour se promener dans les rues de Nancy. C’était le jour du marché, et donc l’occasion de montrer à Maryse que la ville pouvait être attrayante et vivante. La jeune femme trouva même qu’il était plus agréable de s’y promener qu’à Paris. Elle se surprit à prendre plaisir à flâner parmi les étals des marchands aux côtés de son époux. Elle dut avouer qu’il avait eu une bonne idée en proposant cette promenade. « J'espère sincèrement que vous vous plairez à Nancy, c'est une ville magnifique. Elle le sera d'autant plus quand il fera un temps meilleur. Vous savez que vous pouvez aussi rentrer à Hanovre, bien que ce soit malheureusement assez vide, ou même à Celle. Ma mère vous y accueillera avec grand plaisir. - J’attendrai donc la venue du printemps pour découvrir Nancy sous un autre jour. Je n’ai pas très envie d’aller à Hanovre, je préfère attendre pour voir ce que nous proposera la cour de Nancy. Mais peut-être pourrai-je en effet rendre visite à votre mère. » En vérité, Maryse n’avait pas l’intention de se rendre à Celle, ou même nulle part ailleurs. Elle devait rester à Nancy pour obtenir des informations qui pourraient intéresser Louis XIV. « Je ne veux pas que vous pensiez que je vous punis en vous emmenant ici. Je vous laisse entièrement libre de vos mouvements, à condition de savoir où vous êtes et que vous ne soyez pas seule. La Lorraine et nos terres s'ouvrent à vous, voyez y une occasion de découverte ou redécouverte !- Je n’ai jamais pensé que vous vouliez me punir, Matthias. J’apprécie vos efforts pour me rendre ce séjour attrayant. J’écouterai vos conseils et tâcherai d’en profiter ». Touchée par les paroles de son mari, elle se sentit coupable. Elle ne cessait de lui mentir alors que lui se préoccupait vraiment d’elle. Maryse tenta néanmoins de ne plus y penser en profitant de leur balade. Mais la pluie vint les surprendre, et Maryse pria intérieurement pour que ce ne fut pas un mauvais présage. FIN |
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