Sujet: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 18.05.13 12:31
LENA
DE LAVAL
(SAOIRSE RONAN)
« Les langues ont toujours du venin à répandre »
► 17 ans ► Baronne du Perrier, dame de compagnie de la Marquise de Gallerande ► Française ► Célibataire ► Catholique ► Bisexuelle
(Noblesse Française)
♕ PROTOCOLE ♕
► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?
Avant son arrivée, la jeune Léna considérait Versailles comme le paradis terrestre, et c'est pour cette raison qu'elle ne comprenait pas pourquoi les hommes se fatiguaient à le chercher dans de lointains horizons. Versailles, c'était le paradis, évidemment ! C'était l'endroit où il fallait être, où toutes les grandes dames étaient choyées et adorées ; n'était-ce pas en ce lieu magique qu'on y trouvait également de charmants prétendants ? C'est du moins ce que pensait la jeune demoiselle. Et évidemment, Léna s'est trompée, car trop naïve à cause de l'environnement doré et parfait dans lequel elle a grandi. Alors, à son arrivée à la Cour, elle a très rapidement déchanté ! N'étant en rien la petite reine des salons et n'étant pas toujours des plus aimables, le rêve s'est vite transformé en cauchemar ! Pourtant, bien qu'elle vive ce qui ressemble plus à un enfer, elle croit encore au paradis. Après tout, c'est le monde qui finira à se plier à ses désirs, et non pas le contraire.
► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?
Ne faudrait-il pas être fou pour ignorer tout ce qui se trame à Versailles ? Entre les règlements de compte, les affaires de poison et les guerres intérieures du château, il est bien difficile de passer à côté d'un quelconque complot ! D'ailleurs, depuis son arrivée à Versailles, Léna se passionne presque maladivement pour les complots ; elle en viendrait presque à vouloir faire parti de la moindre petite intrigue. Ainsi, elle déambule de son pas assuré dans les couloirs du château, l'oreille tendue pour entendre de croustillantes informations. Cependant, elle ne fait pas réellement parti des complots les plus intéressants, mais après tout, aider une amie à retrouver ce qui lui revient de droit, quelques en soient les risques et les conséquences, n'est-ce pas déjà assez intéressant pour une jeune fille de 17 ans ? Après tout, les complots ne sont que des jeux, aussi malsains soient-ils ! Mais en même temps, nous sommes à Versailles …
► COLOMBE OU VIPÈRE ?
Léna a peut-être l'apparence d'une blanche colombe qui a du mal à prendre son envol, la vérité est toute autre car elle a finalement plus de ressemblances avec la vipère qui rampe dans les couloirs pour mieux cracher son venin ailleurs ! Ayant toujours été habituée à être le centre du monde, elle s'est vite considérée comme Mademoiselle Parfaite et a donc tendance à critiquer tout le petit monde qui passe devant elle, que ce soit les domestiques ou même les plus nobles de la Cour ! Mais elle avoue qu'il est quand même bien plus amusant d'inventer toutes sortes de ragots sur les plus nobles, étant donné que personne ne s'intéresse à la vie des domestiques. Elle invente toutes sortes d'histoire sur eux, parfois abracadabrantes et loin d'être crédibles, mais elle parvient tout de même à trouver des interlocuteurs qui avalent son venin (elle n'a peut-être pas trouvé les plus intelligents, mais au moins ils lui donnent l'occasion de se sentir supérieure). Le bavardage inventé et complètement faux, c'est l'un de ses petits passe-temps versaillais !
► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?
Elle adore la lecture – Elle aimerait effectuer un grand voyage en dehors des frontières françaises – Elle est passionnée par le théâtre et est persuadée qu'elle ferait une excellente comédienne – Elle croit au grand amour - Elle aime la broderie – Elle aime les grands bals dans la mesure où elle peut afficher aux yeux de tous la perfection de sa danse – Elle a des connaissances musicales et joue du clavecin – Elle adore afficher son port de tête idéal – Le fard et les parfums sont ses meilleurs amis !
♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕
► Juliette/Havenue ► 17 ans ► 3/7 ► Longue vie au Roi ► Bah c'est pas comme s'il n'était pas réputé ► Nothing Else !
Dernière édition par Léna de Laval le 19.05.13 17:45, édité 13 fois
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Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 18.05.13 12:31
BIOGRAPHIE
VERSAILLAISE
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# Le secret d'une naissance Extrait du journal de Suzanne, nièce de Henri Charles de La Trémoïlle et dame de compagnie de Amélie de La Trémoïlle
Je viens de vivre une semaine très étrange. Je ne suis au service de ma tante que depuis quelques semaines, mais j'ai l'impression d'avoir vécu des centaines d’événements avec elle. Mon père m'avait envoyé chez mon oncle et ma tante pour accompagner cette dernière, sur le point d'accoucher. J'ai accompli ma tâche, enfin plus ou moins. Ma tante est une femme adorable, bien qu'elle n'accorde pas beaucoup d'importance à sa petite personne – mais je considérais que c'était normal, étant donné l'importance qu'elle portait à son ventre rebondi.
C'est un soir, en début de semaine, que j'ai entendu les appels à l'aide de ma tante. Il était tard, mais j'ai quand même pris la peine de quitter ma chambre pour la rejoindre. Mon oncle m'a ordonné d'aller chercher un médecin, ce que j'ai fais. Évidemment, c'est mon rôle puisque je suis là pour les assister durant quelques semaines, mais il est évident que c'est toujours à moi qu'on donne les tâches les plus ingrates. Ainsi, j'ai quitté la demeure et j'ai couru jusqu'au village pour alerter un médecin, qui m'a ramené à la maison des Trémoïlles avec son fiacre. J'étais exténuée, mais je considère que j'ai bien fais mon rôle. Ma petite maman serait fière de moi, et je pense lui écrire prochainement une lettre – en lui cachant certains détails évidemment, puisque j'en ai fais la promesse à mon oncle. Je reprends donc mon récit : le médecin s'est donc empresser de rejoindre ma tante, et a affirmé que le travail avait déjà commencé. C'est à moi qu'on a ordonné de rapporter des linges et une bassine d'eau. Je dois avouer avoir été impressionnée par ma tante et son sang-froid. Une domestique a enfin fait son apparition et a soutenu le médecin et ma tante. A l'inverse, on m'a ordonné de sortir de la pièce, et j'ai donc tenu de longues heures avec mon oncle. Je me suis même endormie en faisant abstraction des cris provenant de l'étage.
Lorsque je me suis réveillée, la lumière avait envahie la pièce. Le calme était revenu. Mon oncle avait disparu. Je pense avoir souri, pensant inconsciemment que j'avais désormais un petit cousin – ou une petite cousine. Ravie à l'idée de prendre cet enfant dans mes bras, j'ai monté l'escalier rapidement, puis je me suis écrasée sur la porte pour l'ouvrir le plus vite possible – en oubliant un petit peu les convenances, j'en suis consciente et j'en suis désolée. Mais la suite est pire encore que mon oubli de politesse. Je suis entrée dans une pièce d'un calme effarant, avec mon oncle étalé sur le lit où ma tante se reposait. Sa pâleur m'a fait peur, mais en voyant sa poitrine se soulever, j'ai retrouvé mon aisance. Au fond de la pièce, le prête destiné à baptiser le nouvel enfant se tenait devant le berceau. Je me suis précipitée vers lui, pressée de découvrir le très certainement attendrissant visage du nourrisson. Mais arrivée à la hauteur du berceau, j'ai eu un haut le cœur. A la place du tendre visage d'un bébé se tenait un drap blanc. Il n'y avait plus d'enfant.
Les jours qui s'en sont suivi ont été particulièrement difficiles pour les parents de cet enfant décédé, et j'ai tenté de mon mieux de les satisfaire. Ma tante ne sortait plus de sa chambre, mon oncle était soit dans son bureau, soit hors de la maison. La rumeur de la mort de l'enfant tant espéré ne s'était pas ébruitée, à la demande de mon oncle. Mais ce n'était pas seulement l'enfant qui était mort : la maison semblait être morte avec lui. Puis un beau matin, mon oncle est parti de la maison de bonne heure, après une longue discussion avec sa femme. Il n'est réapparu que deux jours plus tard, ramenant avec lui un bien étrange trésor. En effet, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir dans ses bras un ravissant petit visage ! A son entrée dans la maison, j'eus beau le questionner du regard, il me répondit simplement : « Je vous présente ma fille, Léna de Laval. N'est-elle pas magnifique ? ». Je n'ai rien répondu, car il s'est empressé de monter les marches (sans doute pour montrer l'enfant à sa femme). Au début, je me suis dis que l'homme était devenu fou. Mais d'où provenait donc cet enfant ? La question me troublait. J'ai donc demandé à la domestique qui avait la confiance totale de ma tante ; c'est la femme de la maison qui sait toujours tout. Elle m'a fait part du secret de l'arrivée de cette petite Léna, qui était devenue en l'espace d'un instant ma cousine. L'histoire est digne des plus folles ! La vérité est que mon oncle a entretenu une relation secrète avec une jeune femme, et que cette jeune femme écervelée est tombée enceinte ! Je ne connais évidemment pas tous les secrets de cette drôle d'histoire, mais peu importe. Les deux amours de mon oncle ont accouché pratiquement en même temps, et le fait est qu'un des deux enfants est en vie, et que ce bébé – cette jolie petite fille que j'ai pu apercevoir – sera élevée comme la fille de Henri Charles de La Trémoille et de son épouse, Amélie. J'ai beau être outrée par le comportement de mon oncle, son acte mais surtout sa conséquence, paradoxalement, parviennent à apaiser la douleur de ma tante. Je n'ai donc plus qu'à me taire pour mieux tenir le secret.
Je ne vois pas beaucoup l'enfant, étant donné que sa mère la garde auprès d'elle maladivement, empêchant les nourrices engagées par son mari de s'approcher de cette petite fille. Une chose est sûre, cette enfant sera la princesse de la demeure, si ce n'est la reine. Et pourtant, elle n'est qu'une bâtarde. Quelle drôle d'histoire !
Dernière édition par Léna de Laval le 19.05.13 10:48, édité 1 fois
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Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 18.05.13 19:46
BIOGRAPHIE
VERSAILLAISE
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# L'histoire d'une enfant heureuse Extrait d'une lettre du Duc de La Trémoïlle adressée à la Marquise de Gallerande
Ma chère Anne,
Je ne sais trop comment commencer cette lettre, étant donné que je ne vous ai pas revu depuis des années. Sept ans exactement. L'âge de notre fille. Cette tendre enfant, symbole de notre passion, que vous avez refusez de garder auprès de vous – ceci n'est pas une critique ou un reproche, mais une simple constatation. Je pense notamment que vous avez fais le bon choix. Je me sens même redevable envers vous, et cette pour cette raison que j'estime que vous avez le droit de savoir ce que devient le trésor que vous avez mis au monde et qui fait le bonheur de mon épouse. Comme vous le savez sûrement, je n'ai pu assister aux premiers succès de Léna, étant donné que j'ai été incarcéré à Amiens durant cinq ans, suite à mes agissements lors de la Fronde, cette même Fronde qui a causé notre rencontre. Comme vous le voyez, je n'ai pas oublié. Comment oublier ? … Durant cette longue absence qui m'a privé de ma fille, ma femme a été plus exemplaire que vous ne le serez jamais, selon moi. Vous n'étiez pas parfaite, et c'est ce qui vous rendait si agréable. Ma femme a donné toute sa tendresse et toute son attention à cette petite fille. En mon absence, Lena a été une vraie petite reine, apprenant politesse et respect. Vous seriez sûrement très fière de cette petite fille bien qu'elle ne soit pas entièrement vôtre. A mon retour d'Amiens, j'ai retrouvé une petite fille aux manières délicates et au visage angélique. Laissez-moi vous apprendre qu'elle a hérité de vos yeux, mais de manière plus générale, elle a toute votre beauté. Lorsque je la vois, je vois vous. J'espère simplement qu'elle n'héritera pas non plus de votre caractère, au risque de voir ma petite fille quitter mes bras pour découvrir le monde à sa manière, de façon indépendante. Indépendante, comme la femme que vous êtes et que j'ai un jour aimé. La petite Léna est une enfant adorable, polie et drôle, bien que je discerne chez elle un certain goût pour la perfection et le luxe. Elle n'est que trop choyée, mais ceci ne s'explique que par mon amour pour elle qui n'est que trop important. Je pense pouvoir affirmer que j'offre le meilleur à ma fille. Elle a ainsi apprit la danse, la lecture et l'écriture, et reçoit actuellement des leçons de clavecin. Elle joue divinement bien, bien mieux que son pauvre père d'ailleurs. Quand je la regarde devant son clavecin, j'ai l'impression d'avoir devant moi une de ces petites fées venues tout droit d'un conte de fée. Ses grands yeux bleus en ont d'ailleurs charmé plus d'un, et le premier à y avoir été sensible, c'est évidemment moi. La blondeur de ses cheveux me rappellent presque le soleil. Ma fille est le bonheur. Vous seriez ravie de la connaître. Cependant, elle a cette fâcheuse tendance à vouloir mener à la baguette tout son petit monde. Vous savez, elle adore donner des ordres à nos domestiques. Cela l'amuse beaucoup ! Et vous verriez la manière dont elle traite ses petits camarades ! Ils lui obéissent facilement – pour son âge, elle a un charisme plutôt imposant, et j'avoue que même moi, je craque quelquefois face à ses caprices d'enfant. Mon épouse adore cette enfant et l'a élevé comme sa propre fille. Je peux d'ailleurs vous assurez que notre petite Lena ne se doute de rien. Peu sont dans la confidence. Soyez tranquille, notre secret est bien gardé. C'est notre secret, celui qui nous unira à jamais. Cette idée me réconforte étrangement, de me savoir lié à vous pour toujours, bien que j'ignore totalement ce que vous êtes devenue, vous, si belle déesse de mes nuits. Où êtes-vous ? Que faites-vous à l'heure où j'écris ces mots ? Êtes vous mariée ? Avez-vous eu d'autres enfants ? Pensez-vous encore à moi, de temps à autre ? J'ose espérer que la réponse est oui. Je vous ai tellement aimé. Je crois bien que la force de Lena, finalement, c'est la force de l'amour par lequel elle est venue au monde. J'ai le déplaisir de vous apprendre que mon épouse est gravement malade, et que je compte envoyer notre fille chez mes parents, pour qu'elle échappe à la pesanteur actuelle de notre demeure. J'ai peur que cette ambiance n'affecte sa joie de vivre. Je vais donc moi aussi être séparée d'elle, comme vous l'êtes depuis des années. Nous serons dans le même cas vous et moi. Le plus rassurant est que Lena sera entre de bonnes mains, et son bonheur, soyez-en sûre, ne fera que croître. Aussi dur que cela puisse paraître, je suis presque soulagé du départ de ma fille. Prenez-moi pour un fou, peu importe, c'est la vérité, car quand je la vois, c'est vous que je vois, et cette vision m'affecte tout particulièrement. Ainsi, son départ signifie aussi votre départ : ce petit joyau que vous m'avez laissé va me quitter. Mais sachez aussi que j'aime ma femme. J'ai beaucoup de respect pour elle, et je la considère comme l'épouse idéale. Mais sachez aussi que je ne l'aimerai jamais autant que je ne vous ai aimé, cette fameuse nuit, et que je vous aime encore actuellement. C'est parce que j'éprouve encore cette affection toute particulière envers vous que j'ose espérer qu'un jour, vous prendrez soin de cette enfant, sans pour autant révéler votre véritable lien. Vous devez la connaître, et non pas uniquement parce qu'elle est votre fille. Vous devez la connaître car c'est une enfant extraordinaire, et qui mérite bien mieux que la campagne ennuyante de ma région. Elle se doit d'un jour connaître Paris, Versailles, et tout ce qui va avec. Et qui de mieux que vous pour cette éducation ? Je vous en supplie, Anne, si vous m'avez un jour aimé, n'oubliez jamais cette petite fille que vous avez mis au monde. Elle vous ressemble ; vous êtes exactement les même. Ses cheveux sont les vôtres, ses yeux sont à vous, sa voix est le même chant que celui que vous avez choisi pour me charmer, et son rire est aussi doux et agréable à entendre que celui qui berçait mes nuits lorsque nous vivions notre amour.
J'espère que nous nous reverrons un jour, même si je ne pense pas que cela soit la meilleure idée. Je vous ai promis de prendre soin de Lena et j'ai tenu ma promesse. Promettez-moi qu'un jour, vous prendrez soin d'elle à votre tour. En souvenir de nous.
Avec tout mon amour, Henri Charles de La Trémoïlle
Dernière édition par Léna de Laval le 19.05.13 17:46, édité 4 fois
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Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 18.05.13 22:16
BIOGRAPHIE
VERSAILLAISE
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# La princesse qui devient Dame de Cœur Extrait du journal de Léna De Laval
Bon dieu ce que je m'ennuie ! Mais quel ennui, quel ennui ! Comment peut-on s'ennuyer à ce point, bon dieu ? Je passe mes journée à tenir la conversation à mes grand-parents, et quelques fois j'ai l'autorisation de jouer du clavecin. Heureusement d'ailleurs. Ils ont beau m'offrir toutes les plus belles robes du pays, ce n'est pas assez. Je m'ennuie fermement, cruellement, horriblement … Encore, s'ils organisaient quelques bals, mais non. Je n'ai pas dansé depuis un an. Je devrais le confier à mon père, dans l'une de mes missives. Sans aucun doute, il en serait profondément choqué. Si bien que peut-être il viendrait me rechercher et me ramènerait à la maison ? Mais évidemment, son argument ? « Je ne veux pas que tu retournes chez nous en y sachant ta mère absente ». Ce n'est pas un argument, seulement une excuse absurde. Cela m'agace, je suis grande, j'ai quinze ans. Cela fait longtemps que mère est décédée, je ne suis plus une enfant, je ne suis même plus triste ! Évidemment, j'ai été triste au début, mais le chagrin disparaît vite. Mes grands-parents m'ont vu comme la pauvre petite fille qui vient de perdre sa mère, mais j'étais bien très différente d'elle, et parfois il me semblait que nous n'avions absolument rien en commun. Sa mort m'a affecté, mais j'estime bien m'en sortir, car j'ai encore ce cher petit papa qui veille sur moi, et ce même à distance.
Aujourd'hui, je n'ai pas fais grand chose, comme d'habitude. Une leçon de clavecin – la seule du mois, oui, la seule ! – puis une lecture de quelques poèmes pour faire passer le temps, et enfin j'ai quitté l’hôtel familial pour me promener, comme tous les jours. Comme d'habitude, j'ai été embêtée par les enfants vêtus de torchons et je les ai envoyé balader. Il ne manquerait plus qu'il me salisse ma robe – bien que Marie puisse me les laver rapidement, après tout c'est moi qui dirige. Comme d'ordinaire, je me suis rendu sur les bords de la rivière. Il y a un petit banc, et souvent je m'y installe pour y lire quelques pages de la Bible. Cela m'embête un peu, de lire ces passages, mais ma mère m'a répété de m'y forcer pour le salut de mon âme. Et la nature qui m'entoure lorsque je lis ces passages me fait presque oublier l'ennui des mots que je lis. Mais ce lieu calme me rappelle sans cesse à quel point j'aimerais me trouver à Versailles. Un petit peu de grand luxe ne me ferait pas de mal. La demeure où j'habite a beau être magnifique, elle ne renferme pas en ses lieux tous les joyaux que peut cacher Versailles ! Papa m'a souvent dit à quel point Paris et Versailles étaient de formidables lieux, alors comment ne pourrai-je pas en rêver, moi aussi ? Alors que je lisais un passage d'un ennui mortel, j'ai entendu des voix masculines, et en relevant la tête, j'ai constaté qu'il s'agissait des deux fils de l'ami de mon grand-père. Ce sont mes soupirants de première classe, les meilleurs, si j'ose dire. En réalité, je les fais tous tomber, sans pour autant que j'en fasse des tonnes. Il me semble que je suis d'un naturel admirable, malgré mon fard et mes jolies coiffures. La plupart du temps, il me suffit de rester impassible et de regarder mon petit monde de haut pour faire tomber les jeunes hommes de ma région. J'ai un charme naturel, et je pense que si j'étais née à Versailles, tous les hommes de la Cour seraient déjà à mes pieds. Je ne me lasse pas des soupirants. Au contraire. Ce qu'il y a de bien, lorsqu'on est aimé de tous ces jeunes hommes, c'est qu'on peut faire d'eux ce que l'on veut, et donc, on peut absolument tout obtenir. Ainsi, je reçois bouquets de fleurs, mais aussi billets doux et bijoux. Mais parmi tous ces soupirants, je dois avouer que l'un d'entre eux me plaît tout particulièrement. Il s'agit du fils de nos voisins, un italien à l'accent charmant et aux manières parfaites.
Nous nous sommes rencontrés près de la rivière. Évidemment, je lui ai tout de suite plu. Nous avons parlé de théâtre d'abord, avant d'en venir aux voyages. Je lui ai confié que mon rêve le plus cher serait de quitter les frontières françaises, et il m'a promis de m'emmener un jour en Italie. Il a ajouté que ce serait un excellent moyen pour moi de prendre quelques agréables formes, insinuant donc que je n'étais que trop maigre pour lui. Je n'ai pas apprécié cette critique, d'autant plus que je mange comme quatre, ce que l'on me reproche beaucoup d'ailleurs. Mais je m'en fiche. J'ai répliqué à mon beau prétendant qu'il avait tord d'insinuer de telles choses, d'autant plus que du haut de mes quinze ans et demi, j'étais désormais tout à fait formée et que j'étais déjà bien grande pour mon âge. Il a rit. Ce que je n'ai pas fais. Il m'a alors reproché de n'être que trop froide. Ce que j'ai trouvé osé. Il n'était pas poli, tout de même, d'ainsi critiquer une jeune fille. Choquée, je suis directement rentré chez moi. Le lendemain au petit matin, le jeune italien avait déposé pour moi une missive. Il s'excusait. Je l'ai pardonné. Nous sommes redevenus amis, mais sans la lettre, je l'aurai bien entendu laissé disparaître de ma vie. Un de plus, un de moins, à quoi bon compter ?
Mon père me manque beaucoup ces derniers temps. Je ne le vois que très peu, et cela me donne l'impression qu'il cherche à m'éviter. Heureusement, dés qu'il vient me rendre visite, il me rapporte de jolies robes. Sans cela, je serai vraiment la demoiselle la plus triste du monde !
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Dernière édition par Léna de Laval le 19.05.13 17:46, édité 5 fois
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Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 18.05.13 22:21
BIOGRAPHIE
VERSAILLAISE
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# Le désenchantement de la petite princesse Lettre de Léna De Laval adressée au Duc de La Trémoïlle
Mon cher petit papa,
Oh mon petit papa, pourquoi ne m'avez-vous pas dis que Versailles n'était pas le paradis terrestre que j'imaginais ? Comme vous le savez puisque vous me l'avez vivement recommandé, j'ai quitté la demeure de vos parents pour m'installer à Versailles, chez cette Marquise qui a bien voulu de moi. Vous savez très bien dans quel état d'esprit j'ai quitté mon chez-moi. J'étais une petite fille innocente et vous avez osé me cacher de telles choses ?! Je crois que je vous en voudrai toute ma vie, mon traître de papa …
Je suis arrivée à Versailles avec des étoiles dans les yeux, évidemment. Le luxe était partout, et j'avoue m'y être très bien accommodé. J'ai de suite rencontré cette Marquise de Gallerande, une très belle femme respectable. Nous nous entendons à merveille, j'ai beaucoup de respect et d'admiration pour sa noble personne. Et je crois pouvoir ajouter, sans insolence quelconque, qu'elle est l'une des rares femmes à pouvoir égaler mon charme et la beauté de mon visage – mais cela se doit uniquement parce que nous sommes le même type de femme, elle et moi. Je pense d'ailleurs que vous devriez la rencontrer : c'est une femme exceptionnelle qui vous plairait sans doute. Et même si son caractère vous déplaît, vous ne pourriez qu'être en admiration devant la finesse et la délicatesse de ses traits si parfaits. J'espère vraiment que vous viendrez prochainement nous rendre visite, ainsi j'aurais la chance de pouvoir vous serrez de nouveau dans mes bras.
Votre absence m'est insupportable. Moi qui croyait que mon arrivée à Versailles allait intéresser le plus grand nombre ! Je voyais déjà une cérémonie aux accents de fête pour mon arrivée, mais rien mon cher papa, rien ! En vérité, seule la Marquise semblait heureuse de me voir. J'ai pris possession de mes appartements, et je me suis retrouvée bien seule. La Marquise a beau être une sainte avec moi, elle m'étouffe autant que je l'admire.
Ma première journée à Versailles à été un désastre, papa, un désastre ! Ne m'aviez vous pas dit que j'étais une princesse ? Je n'en fus du moins pas une, à la Cour. A peine eus-je franchis le seuil de ce grand et beau château que j'ai senti tous les regards posés sur moi. J'ai d'abord cru qu'ils m'attendaient tout spécialement, sauf qu'il ne s'agissait pas du tout de cela. Apparemment, les courtisans trouvent amusants de loucher sur les nouveaux à la Cour, mais peut-on réellement dire que j'étais une nouvelle venue étant donné mon titre de noble ? Ne devais-je pas déjà être une figure appréciée et attendue par tous ? Quelque soit la vérité, j'ai donné l'impression de n'être qu'une petite écervelée, et papa, ô vous savez que ce n'est pas le cas ! Les regards posés sur moi étaient frustrants, pourtant j'ai eu le courage de poliment saluer tous les courtisans, et allez savoir pourquoi, ce sont leurs rires moqueurs qui ont résonné (et résonnent encore) dans ma tête. Ai-je un visage d'ingénue ou de paysanne ? Papa, je n'ai en aucun cas voulu faire honte à notre famille, bien au contraire, j'avais enfilé la dernière robe à la mode et relever ma chevelure. Le fard, je ne l'ai point oublié. J'ai été généreuse au niveau des mouches. Alors comment expliquez-vous la situation actuelle ? Ai-je oublié quelque chose ? Ai-je fais quelque chose de mal ?
Le fait est que je suis la risée de Versailles. Je commence à croire qu'ils ne sont que des jaloux, jaloux de mes manières, de mon joli minois et de ma richesse. N'est-ce pas, papa ? Mais rassurez-vous, je parviens tout de même à me faire quelques amis. Du moins, disons que j'ai des connaissances agréables, comme cette Bianca de Brabant, une jeune femme pas désagréable du tout, et dont la conversation n'est pas trop ennuyante. Nous ne partageons pas grand chose, mais est-ce vraiment important, papa ? Tout ce que je veux, c'est être entourée. Apparaître seule serait une énorme erreur, selon moi. Vous serez également ravi d'apprendre, je l'espère, que je me suis liée d'amitié avec Mademoiselle d'Alençon, la cousine du roi. Je ne peux vraiment pas dire que j'ai de l'affection pour elle papa, souvent je m'ennuie à ses côtés. Je m'ennuie, certes, mais savez-vous à quel point j'aime critiquer avec elle ces même personnes qui se moquent de moi ! Je côtoie également une certaine Isabelle de Valbrune, peut-être connaissez-vous sa famille ? Oh je vous en supplie, racontez-moi ce qui se passe chez nous! J'imagine qu'il n'y a pas autant de rumeurs que ici, à Versailles, mais tout de même, je vous supplie de m'informer de la vie chez nous. Je me sens bien souvent fatiguée, et je contracte de petites infections que je pense être dues à mon départ et à mon mal du pays. Et la seule personne qui s'est présentée à mon chevet et qui a su me redonner le sourire était Isabelle. Elle prend soin de moi, et j'avoue aimer cela, étant donné qu'elle m'apparaît comme l'une des seules personnes dignes de confiance dans ce monde empli de fous. Elle sait me divertir, et les nombreuses soirées que l'on passe ensemble me feraient presque oublier votre absence à mes côtés. Mais heureusement, j'ai aussi à mes côtés cette si chère Enola of Dorset, venue tout droit d'Angleterre. J'aurai tant de choses à vous raconter à son sujet, je vous en supplie, rendez-moi visite que nous puissions échanger quelques mots de vive voix. Enola est une jeune femme incroyable, bien que mystérieuse - mais c'est peut-être ce que j'aime tant chez elle. J'aimerai tant avoir sa grâce, son intelligence et sa beauté. Si je le pouvais je passerai mes journées entières à ses côtés, à bavarder sur le monde (et surtout à le critiquer). Je pense que notre relation pourrait s'apparenter à celle qu'ont des sœurs ; dés que je la voit, j'ai cette irréfrénable envie de la prendre dans mes bras, comme pour lui montrer à quel point je l'apprécie et la remercie d'être là pour moi. Je pourrai vous raconter mille choses à propos de mon amie Enola. Des choses que bien évidemment, je ne peux vous conter dans un simple courrier. Peut-être est-ce ici du chantage que je vous fais, mais peu importe. Vous devez me rendre visite. Je ne vous laisse à présent plus le choix.
Évidemment, mon petit papa, vous devez vous poser des tas de questions à propos de mes soupirants. Ils sont bien moins nombreux que dans le passé, comme vous devez vous en douter, mais je pense que c'est parce que les rumeurs ne se créent que trop facilement ici, et donc que les jeunes hommes n'osent m'aborder. Ils sont trop timides, voyez-vous. Imaginez que je les repousse, et voilà que toute la Cour en serait au courant ! Vous aussi, vous n'oseriez pas, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, un seul d'entre eux se montre courageux – je pense que c’est parce qu'il craque littéralement pour moi, voyez-vous ? Et tenez-vous bien, il s'agit d'un mousquetaire ! Il se prénomme Antoine de Petiteville, et dés que nous nous sommes rencontrés, j'ai compris qu'il était littéralement tombé sous mon charme. Je dois avouer qu'il n'est pas mal non plus. Je l'apprécie assez pour lui parler régulièrement, pourtant je ne suis pas sous le charme. Mais j'apprécie sa présence, il me rassure et me rappelle que je suis une jeune demoiselle incroyable - il me le répète sans cesse. J'aime tous les après-midi que nous avons passé ensemble ainsi que nos nombreuses lectures. Il me parait être le prétendant (mais aussi l'époux !) idéal, bien que j'estime que peux encore taper plus haut et plus fort. Cependant, j'ai besoin de lui pour mon petit bonheur personnel. Mais qu'en pensez-vous, papa ? S'il me demandait ma main, qu'en diriez-vous ? N'oubliez-pas qu'il s'agit d'un mousquetaire respectable qui pourrait m'être utile pour ma meilleure intégration au château – car n'oubliez pas que je souffre ici, et que pour y survivre, j'en deviendrais presque malsaine. Oui, papa, je fais du chantage, mais c'est pour mieux vous revoir.
Pour alimenter mon chagrin et ma colère – autrement dis mon cauchemar versaillais – j'ai croisé à la Cour ce moins que rien d'Esinay. Maxence, de son prénom, le fils de votre amie de longue date. C'est complètement fou, papa, comme il me fait pitié et honte à la foi. Quand je pense qu'il est le fils d'une des familles les plus proches de la nôtre, j'en ai des hauts le cœur. Il n'est qu'un simple paysan, et je comprends le malheur de sa mère lorsqu'elle l'aperçoit. Je ne supporte moi-même plus sa vue et je m'empresse dés que je le vois de lui rappeler à quel point il n'est qu'un rien que moins. S'il vous plaît, n'hésitez pas à saluer sa chère petite maman de ma part, et l'embrasser bien tendrement. Elle non plus, je ne l'oublie pas.
Comment oublier de tels instants où j'étais la reine de mon petit monde ? Ne vous en faites pas pour moi, je ne perds en rien l'éducation de princesse que vous m'avez donné. Un jour, Versailles se soumettra à moi, car je sais qu'il me mérite et qu'il a besoin de moi. Étant l'une des plus jolies demoiselles de la Cour, j'y ai ma place ; encore faut-il que je la trouve.
Je vous embrasse tout tendrement, et vous ordonne de me rendre visite si vous ne voulez pas me faire dépérir.
Votre fille chérie, Léna de Laval
_________________
Dernière édition par Léna de Laval le 19.05.13 17:19, édité 1 fois
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Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 0:39
& voilà, j'ai terminé ma fiche. J'espère que ce n'est pas trop mal, tant au niveau de l'histoire que de l'écriture, mais aussi pour les liens que j'ai dû évoquer.
Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s » Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée ! Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant ! Discours royal:
ADMIN TRAVESTIE Monsieur fait très Madame
► Âge : 27 ans
► Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
► Missives : 10014
► Date d'inscription : 03/01/2007
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 16:41
Bonjour !
Toi qui disait que tu ne pensais pas avoir le niveau, je trouve ta fiche agréable à la lecture et assez complète ! Les divers styles par lettres et journaux sont sympathiques, on voit différents points de vue selon qui écrit, ça j'aime bien.
Le seul souci, c'est que tes liens ne sont pas développés. Anne c'est bon, Maxence peut passer mais certains sont juste des noms évoqués, comme Marie Fouquet/Isabelle de Valbrune ou Enola, et tu ne parles pas d'Antoine de Petiteville. On ne demande pas des pavés mais de quoi expliquer le lien, le mettre peut être un peu en scène, donner le point de vue de Léna sur ces personnes là, comment elle voit sa relation avec Enola ou avec Antoine ? Ce n'est qu'un exemple de développement de liens. Donc juste quelques liens pour chaque et ce sera bon
Invité
Invité
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 17:22
Rah, je savais bien que mes liens n'étaient pas assez développés, j'ai toujours du mal avec ça Du coup, j'ai essayé de corriger ça et de parler un peu plus d'eux, j'espère que ça convient du coup. J'ai donc édité mon dernier post.
Merci d'avance
Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s » Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée ! Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant ! Discours royal:
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Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 17:40
Tu es validé(e) !
Bienvenue à
Versailles !
Les liens, c'est souvent là où les gens oublient, t'en fais pas ! Donc comme promis, te voici validée après ce petit remaniement ! J'avais oublié de te dire que le piano n'existait pas, qu'on parle de clavecin, si tu peux changer mais c'est mineur donc je te le dis dans la validation ^^
Ta fiche est sympathique, on sent que Léna est une petite princesse voulant être le centre du monde mais qu'elle s'égratigne à la Cour. Elle a une drôle d'histoire mais tu as su bien l'intégrer et j'aime beaucoup comment Léna parle d'Anne, qu'elle la trouve à son niveau Ca va être sympa quand elle va découvrir qu'Anne est sa mère !
Je te le redis à nouveau, tu as un style fluide, tu as réussi à cerner le personnage et finalement ton choix d'avatar va bien à Léna. Tu as bien fait de demander le changement Donc pour tout cela, tu es validée et tu peux faire ton entrée dans le forum où nos amis les fous vont te souhaiter la bienvenue et où tu pourras t'intégrer, j'espère ^^
Ci-dessous, tu as une liste de liens pour te repérer sur le forum. Commence par recenser ton avatar, puis n'hésite pas à venir faire coucou dans le flood, nous serons ravis de te connaître un peu plus ! Bon jeu parmi nous !
« s i . v e r s a i l l e s » Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ? Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés. Discours royal:
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Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 17:44
Sois la bienvenue sur ATV, Léna !
Je plussoie ma collègue, ta fiche est très bien et agréable à lire, tu avais tort de stresser.
Si tu as la moindre question, surtout n'hésite pas à solliciter le staff.
Au plaisir de te croiser en rps.
Invité
Invité
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 17:49
Merci à vous deux
Invité
Invité
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 17:54
Bienvenue !
Ta fiche est très agréable à lire, et j'ai bien aimé aussi comment Léna voit Anne Je sens qu'on va bien s'amuser
Je t'envoie rapidement un mp pour qu'on voit comment on va faire évoluer tout ça !
Amuse-toi bien parmi nous
Invité
Invité
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 18:46
Tout d'abord, excellent choix que celui de Saoirse Ronan que j'aime beaucoup et qui change de toutes ces actrices de séries TV dont je tairais le nom (de plus, tes créations - car j'ai bien l'impression que ce soit les tiennes sont très chouettes ).
Sinon, je plussoie ce qui a été dit, j'ai dévoré ta fiche car elle est très agréable à lire, on ressent bien le désenchantement de Léna à son arrivée à Versailles mais aussi sa volonté de ne pas se laisser faire, c'est vraiment sympa ! Et tu as rendu ce perso très intéressant, j'ai hâte de te lire . Tu fais une heureuse en tout cas (ouais celle au dessus là) et je suis certaine qu'on pourra se trouver des choses avec moi ou mes DC !
Bienvenue à toi, au plaisir de te recroiser
Invité
Invité
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 18:59
Waaaah, merci, vous êtes vraiment adorables !!! (Pour les créas, je bidouille mes avatars et j'arrive à faire des gifs - quelquefois)
En tout cas merci à vous pour vos compliments
Invité
Invité
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 21:47
Une pestouille!!! Génial!
Bienvenue parmi nous!
Invité
Invité
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 19.05.13 22:29
Bienvenue parmi nous!
J'espère que tu t'y plairas et que très bientôt, nous ne t'intimiderons plus.
N'hésite pas à venir nous demander des liens, on aime les complots
J'approuve le changement d'avatar. Saoirse
Invité
Invité
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 20.05.13 17:16
Bienvenue parmi nous
Une très belle fiche, et Dieu que le changement d'avatar va bien à Lena !
Je vais de ce pas te demander un lien, je sens que la combinazione Mary/Lena peut être amusante ^_^
Invité
Invité
Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 20.05.13 17:34
Bon et bien je suis vraiment ravie que mon changement d'avatar plaise au plus grand nombre
En tout cas merci à vous
Elisabeth d'Alençon
« s i . v e r s a i l l e s » Côté Coeur: seul Dieu peut m'indiquer qui aimer Côté Lit: Je me réserve pour mon futur époux, je ne suis pas de celles qui se donnent! Discours royal:
When your faith is strong, you dont need a proof
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Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles 21.05.13 20:55
Bienvenue!
Ta fiche est agréable et je rejoins les fans de Saoirse pour l'avatar ^^ Il faut qu'on se mpise, on a un lien à mettre au point si je ne m'abuse ^^
A très vite!
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Sujet: Re: Léna de Laval ∞ La petite peste de Versailles