Anna de Russie [Terminé]

ANNA


DE RUSSIE

Scarlett Johansson

« Love is for children »

► 25 ans
► Princesse russe, grande-duchesse de Moscou
► Russe de la dynastie Romanov
► Fiancée
► Chrétienne orthodoxe
► Hétérosexuelle

Noblesse étrangère

♕ PROTOCOLE ♕

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Versailles représente sans aucun doute la chance de la princesse Anna. Une façon d’échapper au carcan qu’on lui impose dans son pays où elle n’a pas le droit de sortir du palais. Ici, tout est tellement différent ! Elle peut goûter aux plaisirs de la conversation, de la musique, de la culture sans être brimée. Certes, la cour de Russie est elle aussi fastueuse mais cela n’a rien à voir avec la vie parisienne. Anna sent sa carapace de glace fondre au fur et à mesure du temps passé. Elle ne veut pas rentrer en Russie, même si elle sait y être un jour forcée. Elle espère que son escapade versaillaise dure le plus longtemps possible. Anna a tendance à être étonnée et admirative de beaucoup de choses qu’elle voit. Elle trouve aux français un raffinement extrême.

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Anna est une russe et dans son pays, les tsars ont tendance à être sur leurs gardes concernant leur peuple. Alors oui, Anna croit aux théories du complot. Elle ignore tout de ses éventuels acteurs ou de ses déroulements. Anna n’a aucun rapport avec quelques complots que ce soit. Elle n’a aucune raison de fomenter de complot contre la couronne de France, elle qui est là uniquement pour s’amuser et se échapper à sa prison dorée.

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

Les ragots sont monnaie courante à Versailles, comme dans toutes les autres cours d’Europe et d’Asie. Anna connaît quelques rumeurs mais cela ne fait guère longtemps qu’elle est arrivée, elle est encore novice dans cet art. Elle en transmet, comme tout un chacun et les écoute avec réserve, sachant que derrière tout rumeur, se cache un fond de vérité. Anna est loin d’être une femme qui se fonde sur les rumeurs pour juger un de ses pairs.

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

• Anna apprécie beaucoup le théâtre.
  
• Elle aime la littérature, notamment les histoires de romance
  
• Elle passe beaucoup de temps à écouter de la musique, elle aime également danser
  
• Elle fréquente beaucoup les salons de discussions, aimant les joutes oratoires qui s'y tiennent.
  
• Anna aimerait beaucoup trouver l'amour véritable

♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► Juju
► 25 ans
► 5/7
► Code bon by Lisa
► De liens en liens
► Ne changez rien !

BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

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Mon histoire ne devrait jamais être racontée. Car j’appartiens à un monde secret et interdit. Un monde qui, privé de ses mystères, ne peut survivre. Je suis née il y a de cela 25 ans, dans la belle ville de Lumière, la Capitale des Tsars, j’ai nommé Moscou. Je vis le jour en l’an de grâce 1642, sous le règne de Michel Ier, Tsar de toutes les Russies. Je n’ai jamais vraiment connu mon père qui mourut alors que j’étais âgée de quatre ans. Ma mère, je n’eus pas non plus le loisir de la connaître davantage. Dans la famille Romanov, nouvellement au pouvoir, les enfants ne restaient pas avec leur mère. Je fus élevée par une nourrice après que ma mère soit morte en me donnant le jour et on veilla à ce que mon éducation soit parfaite en tout point. Autant dire que ma vie commençait bien. Si j’avais pu me douter à cet instant le chemin que j’allais parcourir. Je grandissais et de bébé, je passais à jeune enfant. J’étais douce et calme et ne posais guère de problèmes à ceux qui m’enseignaient l’art de la conversation, de se tenir, de monter à cheval ou même de chanter, contrairement à d’autres rejetons plus tapageurs que moi. Je ressemblais à un ange descendu des cieux me disait-on, avec ma longue chevelure dorée et mes yeux d’un bleu d’azur. La vie était dure en ce temps-là et la Russie était une terre de seigneurs. Cependant, je grandissais et montrait une vivacité d’esprit et une volonté d’apprendre hors du commun.

L’enfance passa comme un rêve et je devins une jeune adolescente pleine de rêves et d’espoirs. Espoirs qui allaient se voir brisés par la tradition. En ce temps-là, les princesses russes ne sortaient pas. Elles vivaient recluses et espérer mener une vie culturelle intense était folie. Mais on disait de moi que j’étais comme l’eau. L’eau peut se frayer un chemin même à travers la pierre. Et quand elle est prise au piège, elle trouve toujours un nouveau passage. Je lisais en secret les livres interdits, écoutait les musiques des grands compositeurs. Je m’entraînais au chant, ayant la folle espérance de pouvoir un jour devenir chanteuse d’opéra en Italie. Les pays d’Europe me paraissaient emplis de choses passionnantes, de personnes de qualité. Naturellement, je conservais en permanence, le visage froid et austère qu’une princesse russe se doit d’arborer en permanence. Mais sous ce vernis, j’étais et reste une personne de passions et d’impulsivité. Je reçus nombre de propositions de princes russes pour obtenir ma main. Mon frère, Alexis, qui était devenu le tsar à la mort de notre père, refusa soigneusement les offres, prétextant qu’un meilleur parti se présenterait certainement. Et effectivement, le descendant d’Ivan le terrible fut choisi pour devenir mon époux et me fus fiancé. Nul désespoir ne pus être plus puissant ce jour-là. J’occupais mes journées à mes goûts littéraires en attendant avec peine le mariage que je voyais comme une prison. Ma seule distraction était ma cousine, Mathilda de Cologne. Nous partageâmes nos jeux d’enfants. En sa compagnie, j’étais enfin moi-même. J’abandonnais mon vernis froid et ma carapace pour m’ouvrir à elle. Ce fut réellement celle qui compta le plus pour moi durant mon enfance. Jusqu’à ce fameux jour… Ce matin-là , je reçus une lettre de ma sœur ainée, Tatiana, qui vivait à la Cour de Versailles, une terre nouvelle dans un nouveau monde. Ma sœur me proposait de la rejoindre, de devenir sa dame de compagnie afin de goûter aux joies de la culture française, si fine et raffinée me disait-elle. Avais-je le choix ? Si je refusais, le mariage m’attendait pour la fin de l’année. Je rassemblais donc les effets m’appartenant et j’embarquais à bord d’un carosse qui devait m’emmener, moi ainsi que ma suivante, vers notre nouvelle vie. Le voyage fut éprouvant et je fus sujette au mal de coeur une bonne partie de la route. L’odeur âcre des chevaux, les chaos, tout cela me soulevait le cœur, aussi sûrement que le tangage et le roulis sur un navire.

La traversée dura trois mois. Le temps semblait ralentir. Lorsque je posais le pied sur cette nouvelle terre, je ne sais si ce fut une profonde nostalgie de mon pays, ou l’excitation de la nouveauté qui me saisit la première. Toujours est-il que nous fûmes bien accueillis. Les yeux des hommes venus pour notre arrivée, brillaient. J’avais 24 ans et déjà une expérience des hommes. Mes amants, en Russie, que je choisissais avec le plus grand soin, étaient abandonnés rapidement. Je protégeais farouchement ma réputation sans tâche. Dès le lendemain de mon arrivée, je me mêlais aux grands de la Cour, guidée par ma sœur, qui me présentaient les têtes couronnées et puissantes. Je fréquentais les salons dont les conversations brillantes sur les sciences et la philosophie me remplirent d’admiration et d’intérêt. Ma sœur faisait forte impression sur les gentilhommes français. De mon côté, je fus courtisée par nombre de beaux jeunes hommes. Une bonne dizaine si ma mémoire est bonne. Cela me mit donc en situation de devoir choisir lequel de ses courtisans m’agréait. Mon choix s’arrêta finalement sur Felipe de Palma. Un homme aux origines espagnoles, venu en France, qui avait ce regard charmeur qui avait su enflammer mes sens. Oh, bien sûr, nul amour entre nous. Seulement le désir charnel. Je tins cette liaison secrète. Jusqu’à ce qu’on nous découvrît, dans la bibliothèque.

Nous n’avions guère pris de précautions, persuadés que nul ne nous surprendrait à cette heure dans la bibliothèque. Les lèvres du jeune homme niché dans mon cou, il m’avait soulevé et plaqué contre le rayonnage. Le désir enflammait mon être. Quand soudain, un léger bruit nous fit tressaillir. Je pus apercevoir une femme les yeux écarquillés de surprise. Garance de Castelnau. Repliant mes jupons, je filai en toute hâte, mais laissai tomber une broche. Ce fut le lendemain, lors d’un bal, qu’elle vint à ma rencontre afin de me rendre l’objet. J’aurai préféré qu’elle s’en abstienne. Je lui fis promettre de ne rien dire des événements qu’elle avait surpris et elle m’en fit le serment. Mais je n’ai nullement confiance, et je crains que mon secret ne soit dévoilé.

Je menai ainsi ma vie à Versailles, rencontrant des gens de qualité et je sentais mes réserves et ma froideur disparaître à vue d’oeil. Je recevais régulièrement des lettres de mes sœurs restées en Russie qui m’enjoignaient de revenir au pays, que mon fiancé s’impatientait de mon retour, attendant de se marier en grande pompe. Ma famille me manquait terriblement mais je ne souhaitais nullement retourner dans cette cage dorée. Aussi, restais-je à Versailles, sachant pertinemment qu’on viendrait un jour me chercher pour me ramener à Moscou. En attendant, je fis la rencontre d’une jeune fille qui ressemblait trait pour trait à une de mes sœurs, Alaina of Cork. Une jeune fille que je pris tout de suite sous ma protection. Notre relation d’amitié me réchauffait le cœur. Je me méfiais grandement de ce soupirant, Ruzé, il n’est pas clair. Je n’osais pas lui en parler. Quand enfin je pris mon courage à deux mains, Alaina se mit en colère et me claqua la porte au nez, refusant de me parler plus avant. J’ignorai qu’elle avait trouvé un portrait de ma sœur en allant dans mes appartements. Et qu’elle avait compris que mon affection pour elle était née de sa ressemblance avec ma sœur. J’espère de tout cœur que nous allons nous réconcilier… Mais il y a certaines amies dont je conserve encore l’amitié, comme Sofia di Parma. Pourtant, tout avait mal commencé entre nous. Cette princesse italienne se dressa un jour face à moi et prétextant que le siège que j’avais choisi lui revenait de droit. Je ne me laissais nullement faire et après des arguments assez cassants, la conversation dériva sur les personnes de peu de goût qui séjournaient à la Cour, bien inférieurs à notre rang commun. De fil en aiguille, nous sommes devenues des amies, même si je conserve des interrogations concernant la préséance de son rang sur le mien…

Naturellement, vous vous doutez bien que tout n’est pas rose à Versailles. J’ai également des ennemies mortelles que je ne rêve que d’écarter de mon chemin. Des moins que rien qui ont tendance à sérieusement m’exaspérer. Ainsi, cette petite parvenue de Clorinda di Toscana. Cette femme n’est qu’une petite intrigante et je ne cesse de lui dire ses quatre vérités en face. Nous avons failli en venir aux mains il y a peu mais on nous a séparé. Depuis, je cherche par tous les moyens à la faire tomber. Je commence à me renseigner sur elle et j’ai trouvé des éléments assez intéressants, concernant sa fuite de Toscane, abandonnant mari et enfant. Un véritable déshonneur qui pourrait l’éclabousser mais je cherche le meilleur moment pour la traîner dans la boue. J’ai également une ennemie avec qui je mène une guerre de salon sans merci. Gabrielle de Thianges. Cette femme hautaine et arriviste souhaite avoir tout le beau monde dans son salon. Elle m’a été antipathique dès le début et à la première invitation, j’ai prétexté une maladie. Puis, un rendez-vous urgent. La troisième fois, je n’ai pas donné d’excuse. Et un jour qu’elle organisait une fête dans ses appartements privés, j’y suis allée, sans y être invitée. Cette petite mijaurée a eu l’audace de me manquer de respect et de me traiter d’impolie. Depuis, je mets un point d’honneur à ne venir à ses salons que lorsqu’elle ne m’y invite pas et à en repartir à n’importe quel moment. Nous verrons qui aura le dernier mot…

Tu es validée !

Bienvenue à

Versailles !

Ta fiche est d'un style très fluide et la lecture en est par conséquent très agréable. Tu as également bien cerné le personnage d'Anna. De plus, ton orthographe est impeccable et tu as intégré tes six liens à merveille. Je ne vois donc pas ce que je pourrais trouver à redire sur ta fiche, si ce n'est peut-être que tu nous laisses sur notre faim sur certains développements de tes liens, mais je suis certaine que tu remédieras à ça dans les rps avec les joueurs, je ne me fais pas d'inquiétudes du tout ! Je te valide par conséquent avec grand plaisir et te souhaite officiellement la bienvenue parmi nous ! J'espère que tu t'amuseras avec ce personnage. N'hésite pas à venir nous faire des petits coucous sur le flood. Ci dessous tu trouveras plusieurs liens qui te permettront de t'intégrer au mieux sur le forum et te guideront. Je te demanderai juste une toute petite dernière chose pour que tout soit parfait, c'est de générer dans ton profil, ton " Si Versailles " et de remplir ton côté coeur et ton côté lit. Merci et à très vite au détour d'un couloir versaillais.

Une fois la validation passée, il faut recenser ton avatar, puis créer ta fiche de liens et consulter celle des autres, remplir le point info et le consulter pour savoir qui fait quoi.
A partir de 50 messages, vous pourrez demander un logement et à 100 messages un rang personnalisé.
Viens faire un tour sur le flood et n'oublie pas de mettre tes liens de présentation, fiche de liens et point info dans ton profil