Amédée de Rodez ♣ Fils du Comte de Rodez sans prétention.

Amédée


De Rodez

(Mitch Hewer)

« Même les pensées d'une fourmi peuvent atteindre le ciel. »

► Vingt-et-un ans depuis quelques mois à présent. C'est un bel âge certes, un âge où l'on apprend et où le plaisir est un sujet important.
► Fils du Comte de Rodez, petit comté dans le Sud-Ouest de la France. Certes pas réellement puissant, rattachée depuis Henri IV à la France, le comté est partagé entre la noblesse et les évêques.
► Typiquement françaises, bien qu'un peu de sang italien coule sous sa peau claire et veloutée par sa mère.
► Sans devoirs conjugaux et espère le rester le plus longtemps possible avant que son père ne vienne lui proposer une jeune demoiselle en fleur qui risque plus de l'irriter que de lui donner goût aux femmes.
► Catholique pour les apparences, il y a certainement un dieu, mais il n'est pas du genre très pieux.
► Souffre du Vice Italien ou Mal Français qu'importe la désignation selon le pays. Il apprécie les femmes à ne point en douter, ça pourrait arriver à ce jeune noble de courtiser une demoiselle si celle-ci à un esprit fin et non concentré sur coquetteries. Mais elles sont rares parait-il.

(Noblesse)

♕ PROTOCOLE ♕

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Ce n'est ni réellement le paradis ni l'enfer pour Amédée. C'est le lieu des rencontres, des musiques, des poésies, des divertissements, des ragots et des plaisirs charnels à chaque recoin sombre du palais. Voilà réellement ce que représentait ce magnifique palais pour le jeune sudiste de la France, un endroit agréable et divertissant, mais où le sol n'était pas recouvert de marbre et d'or, mais bien d’œufs. Il faut faire attention où l'on met les pieds et surtout, sur qui est-ce qu'on marche sans trop risquer de se faire crépir les cheveux dorés pour avoir dit un mot de travers. Un paradis dangereux. Un enfer relâché.

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

Bien qu'il s'intéresse à la politique de manière subtile, jamais il n'ira vérifier que telle ou telle information est juste. Le rôle des courtisans est bien sûr, de courtiser le Roi. Mais il n'irait pas prétendre qu'il croit ou non à la théorie du complot. Pour être exact, il pense tout simplement que depuis toujours, les familles royales cherchent à s'évincer mutuellement depuis que Dieu a jugé bon de mettre en place une royauté. Si vous poussez un peu le jeune damoiseau sur la bouteille d'alcool et sur votre subtilité alors oui, il vous répondra certainement cela avec une incroyable sincérité. Certes, il est pour que le Roi reste en place, ce n'est pas lui qui irait cracher sur son souverain, loin de là. Légende? Mythe? Qui sait, il a déjà sa pensée à ce sujet et ne la changera pas de si tôt, à vous de le convaincre avec des preuves en pierre brute.

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

Les ragots vont bon trin à Versailles ! Oh oui ! Surtout quand vous ne faites pas très attention à ce que vous faites. Ou et comment. C'est vrai que ce jeune noble d'Avignon reste plutôt discret sur ses pratiques amoureuses. On le voit avec beaucoup de femmes, les charmants ou bien se liant d'amitié avec elles, mais il ne semblerait pas qu'il est eu beaucoup d'aventures avec celles-ci. Chose bien étrange à la cour. Serait-il dans le même cas de Monsieur le Frère du Roi ? Les rumeurs courent, lui les écoutent et sourit en coin quand ces proches amies viennent tout lui raconter à l'oreille. Et quoi ? Ne peut-on être cavalier et amie des femmes sans ambiguïté? Certes, il aimera parler des ragots si on vient lui en parler, mais n'était pas du genre à vouloir pourrir les uns et autres, il ne répétera point et nia même qu'on lui est dit quelque chose à lui petit comte de Rodez.

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

Ce qu'il aime :
▬ Étudier toute sorte de science : littérature, langue, mathématique, art : peinture, musique... art de la guerre.
▬ Jouer du piano seul dans sa maison à Avignon.
▬ Faire de longues promenades dans les jardins de Versailles depuis peu.
▬ Se mettre dans une situation dangereuse mais excitante avec son/sa partenaire sans jamais se faire attraper.
▬ Aime garder une ambiguïté permanente à ses côtés mais sait être sérieux et viril pour se protéger de toutes sortes d'attaques ou d'insultes.
▬ Parler avec les femmes et surtout avec ces sœurs avec qui il est très proche.
▬ Prendre des bains parfumés quand il en a l'occasion.

Ce qu'il n'aime pas:
▬ Ne rien faire du tout, il doit être un peu hyperactif sur les bords.
▬ Être de mauvaise humeur, chose rare chez lui mais très désagréable pour son entourage quand cela arrive.
▬ Rester trop longtemps à Versailles sans descendre dans le sud retrouver la chaleur et sa famille.
▬ Ne pas savoir quelque chose et passer pour un imbécile. Heureusement il est un jeune, on lui pardonne grâce à cela.
▬ Qu'on se moque ouvertement de son prénom.

♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► Akira
► 17 ans
► Aussi souvent que possible (BAC en fin d'année )
► Longue vie au Roi.
► En cherchant avec mon amie sur les forums de Versailles!
► Pas vraiment, très beau graphismes et surtout : chapeau bas pour les 7 ans du forum, vraiment impressionnant ! J'ai changé de nom, j'espère que ça ira cette fois-ci

ENFANCE

INNOCENTE

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« Jeune maitre ! Jeune maitre, descendez ! Si votre père vous voit, il va vous tuer! »

Un petit garçon en bas d'un magnifique saul pleureur tapait du pied nerveusement sur l'herbe encore couverte d'une fine couche de rosée matinal. Son regard exprimait facilement la crainte, l'irritation et l'angoisse. Frédéric était son prénom, âgé de treize ans, les yeux bleues très clair et les cheveux aussi noirs que du charbon fixé sans cligner des yeux sur un être plus petit et fin que lui qui grimpait habilement le vieux arbre qui devait être plus vieux que le triple de son âge. Une petite blonde sorti des feuillages de larmes de l'arbre et lui fit un grand sourire. Il n'était pas à une hauteur encore trop dangereuse pour se fracasser le crâne, mais ne sait-on jamais.

« Viens Frédérique!C'est une super cachette ici! »

Cet enfant-là, c'était Amédée, fils du comte de Rodez. Un enfant plein de vie, voir avec un trop plein d'énergie et qui ne cessait pas de causer des soucis à celui qui devait le surveiller et être son ami par la même occasion. Il eut un long soupire avant de commencer à son tour à grimper pour rejoindre le fils du comte, se dépêchant pour ne pas se faire voir par un quelconque adulte. Tout le monde dans la modeste maison de Rodez savait que là où se trouvait Amédée, Frédéric était là. Et inversement.
S'asseyant aux côtés de son jeune ami et maitre, il lui lança un regard lourd de reproche avant de soupirer encore une fois quand l'autre lui fit un immense sourire. Il était incapable de lui en vouloir plus d'une journée sans se faire trop de mauvais sangs pour le blond. Se tenant droit sur la branche, il ouvrit la bouche, essayant de raisonner le plus jeune et le faire descendre de l'arbre.

« Jeune maitre, vous devriez redescendre. Si votre père ou votre mère ou même vos sœurs s'aperçoivent que - »
« Tu as juste peur de te faire gronder. Pas vrai? »
« Jamais ! J'ai peur pour vous ! Et si vous tombiez ? »

Bien qu'il n'était âgé seulement de dix ans, Amédée avait un esprit déjà plutôt avancé pour son âge. Sa mère, du genre à couver son petit dernier et surtout unique fils, l'avait empêché de sortir du domaine familial bien qu'il n'était pas immense de peur qu'on lui fasse du mal alors que la Guerre de Fronde battait son plein plus au nord. Le Sud ne fut pas réellement touché, cependant, nobles et bourgeois craignaient pour leurs vies dans tout le royaume. Voilà maintenant trois ans que la guerre était terminée et que Louis XIV était revenue triomphant de la bataille. Le frère du comte de Rodez, plus jeune que lui parti pour la bataille et n'en revint jamais à la plus grande tristesse de sa famille. Cela affecta beaucoup le jeune Amédée, proche de son oncle, ne comprenant pas pourquoi Dieu avait décidé qu'il fallait le rappeler à lui.

Il cligna des yeux, en sentant une petite main sur son épaule. Se retournant vers le propriétaire, Amédée finit par tapoter l'épaule avec chaleur, accompagné d'un léger rire. Parfois, même si Frédéric voudrait que sa famille soit plus qu'une simple petite famille bourgeoise, il était heureux de ne pas avoir un rôle très important pour le futur. Alors que son maître, risquait un jour de partir pour s'occuper des affaires politiques et économiques du pays. Peut-être qu'il visait trop haut, après tout, un comté n'est qu'un comté. Son maître n'aurait finalement pas besoin de s'occuper des affaires dangereuses de l'aristocratie. Il l'espérait sincèrement au fond de lui.

S'occupant de Amédée depuis presque l'âge de cinq ans et lui huit ans en tant que « compagnon de jeux » durant les visites de sa famille à ceux du petit comte, les familles avaient trouvé un accord pour qu'il ne soit pas qu'entouré de femmes ayant déjà trois sœurs aînées. Un petit ange qu'il avait tout de suite voulut protéger quand il l'avait vue. Pour rien au monde, et il le savait, il ne laisserait son maître partir quelque part sans lui. Jamais.

Et c'était le cas d'Amédée aussi. Bien qu'il n'en n'est pas encore totalement conscience.