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 Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.

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Philippe d'Artagnan


Philippe d'Artagnan

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Après avoir souffert ces dernières années, ma belle Elodie le remet en marche ♥
Côté Lit: Je suis fidèle à l'amour et à un seul être. Et je l'attendrais.
Discours royal:



    Ҩ PRINCE CHARMANT Ҩ
    Je te promets la clé des secrets de mon âme


Âge : 25 ans
Titre : Duc de Gascogne
Missives : 638
Date d'inscription : 01/06/2008


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MessageSujet: Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.    Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.  Icon_minitime30.11.12 21:06

Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.  43262760 Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.  Icon_p14
« Les paroles s'envolent, mais les coups restent. »

C'était un jour en apparence habituelle. Un jour gris d'hiver où on préférait rester chez soi au coin du feu plutôt que de sortir, même si cela était pour rendre visite à un ami malade. Philippe avait bien du mal à refuser quand il s'agissait de ses amis, on ne pouvait pas laisser un malade tout seul. La médecine n'était pas fiable – Philippe avait une haine farouche des médecins de toute façon – et il était toujours bon d'avoir de la visite quand on était couché, à s'ennuyer comme un rat mort. Prévenant Barnabé de son départ pour quelques heures, le duc lui confia la garde du petit Arthur, enfila un manteau chaud et allait seller Hébé pour partir vers Versailles rendre visite.

Qui aurait cru qu'une simple absence allait créer un tel cataclysme ? Comment Philippe pouvait deviner qu'on s'était introduit dans sa maison, dans le but de l'enlever ? Non, c'était à mille lieux de ses pensées, il avait déjà assez à penser pour se rajouter toute cette paranoïa ! Alors, il avait décidé de passer une après midi avec un malade pour l'occuper, lui faire la conversation et permettre aussi de se changer les idées. Ce n'est qu'en fin d'après midi, alors que la nuit tombait bien trop vite en cette saison, que Philippe fila vers le manoir l'air de rien.

Pourtant, lorsqu'il poussa la porte de sa maison, quelque chose n'allait pas. Des meubles avaient bougé, des papiers et divers objets étaient à terre, les chaises étaient renversées ! A croire qu'on s'était battu dans le salon ! La panique le prit au corps, ses yeux azurs s'ouvrirent en grand et il se mit à chercher son vieux serviteur.

« Barnabé ! Barnabé ! Barnabé, où es tu ? Un gémissement de présence le conduisit dans la cuisine où le vieil homme se massait le crâne. Philippe le serra contre lui. Que s'est-il passé ? Comment vas tu ? Et Arthur ?
Il va bien, il est tranquille dans sa pièce. Et moi … je vais bien aussi malgré une méchante bosse.
Que s'est-il passé ? Des cambrioleurs ?
Ils n'ont rien volé … aucun objet, mais … Le vieil homme leva les yeux vers Philippe. Mademoiselle Élodie était venue te rendre visite et ils l'ont emmenée.
QUOI ? »

Philippe resta incrédule alors que Barnabé raconta l'histoire. Il était dehors lorsqu’Élodie est arrivée et est entrée comme chez elle. Deux hommes masqués étaient dans la maison et ont commencé à engager un combat contre elle. Alors qu'un la ceinturait, le vieux serviteur était arrivé, un homme l'avait violemment assommé. Lorsqu'il s'était réveillé, la porte était ouverte, l'épée de la jeune femme à terre et aucune trace de sa présence. Il avait suivi les traces de pas, voyant bien que de plus petits pieds traînaient régulièrement mais les traces disparurent dans la forêt. Élodie avait été enlevée, sans aucun doute. Le cœur de d'Artagnan rata de nombreux battements, resta immobile durant de longues secondes à cause du choc et d'un coup se leva. Il reprit son manteau et sortit. Il devait en avoir le cœur net si Élodie avait réussi ou non à échapper à ses ravisseurs. Il galopa à nouveau jusqu'à Versailles, à la Couronne de Blé où elle lui avait dit avoir une chambre, mais le tenancier avait bien vu la jeune femme partir mais pas revenir, ni un jeune homme un peu androgyne. Et au camp de mousquetaires, point d’Éric de Froulay. Il voulut battre la campagne pour la rechercher mais ne savait pas où chercher, il prit des chemins au hasard mais la nuit empêchait la moindre recherche … Les larmes ruisselant sur son visage, Philippe se sentir dans l'impossibilité de faire quoi que ce soit et dut se résoudre à rentrer au manoir familial.

Il en perdit l'appétit et le sommeil. Il n'était pas prévu que la jeune femme vienne le voir aujourd'hui, Élodie lui avait rendu une visite surprise, ce n'était pas elle qu'ils voulaient donc mais bel et bien lui. D'Artagnan s'en voulut davantage. Il aurait du rester chez lui aujourd'hui, cela ne serait pas arrivé. Ou alors cela aurait été lui qui aurait été à la place de sa belle … Cela lui retourna l'esprit durant une bonne partie de la nuit avant de s'endormir au soleil levant, épuisé et appuyé contre le lit de son fils. Quelques heures, trois au maximum, puis il se réveilla en sursaut, en ayant un éclair de lucidité et se redressant d'un bond. C'était tellement évident, cet acte odieux ne pouvait être perpétué que par un sale type peu scrupuleux avec un mobile derrière la tête. Et cela correspondait en tout point à Cédric de Portau.

Cela faisait des mois que ce malfrat tournait un peu trop autour de Philippe et sa famille, puis les paroles d’Élodie qu'elle avait entendu lui revenait en tête. Portau serait bien capable de vouloir enlevé Philippe pour lui faire subir des horreurs, mais s'être retourné contre Élodie, la seule présente à ce moment. Certains diront que Philippe est trop centré sur Cédric, qu'ils ne comprennent pas pourquoi le jeune d'Artagnan s'acharne sur un mec qui n'a rien fait, voire même ils diront que Philippe n'a plus toute sa tête. Mais le jeune duc n'avait jamais pu laisser de côté son instinct qui lui disait que Portau était louche. Et depuis sa conversation avec sa belle disparue, il en était même certain … Alors, le visage à la barbe naissante, ne s'étant pas changé et ressemblant davantage un gueux qu'à un duc, il ne prit pas la peine de se faire beau, descendit les escaliers sans un mot, l'air déterminé en prenant son manteau et partit dans la campagne versaillaise. Cela tournait en boucle dans la tête de d'Artagnan et, même s'il n'avait pas que des amis, Philippe savait qu'il n'y avait que Portau pour un coup pareil, il avait la tête idéale pour l'emploi. Toutes ces visites et même cette façon qu'il avait eu de regarder Élodie la dernière fois … Il valait mieux qu'il ne lui ait pas fait de mal !

Le manoir de Cédric n'était pas bien grand mais reconnaissable, en particulier par son manque cruel de voisinage. Quel misanthrope … Après être descendu de son cheval, Philippe frappa violemment à la porte, son visage en colère ne tolérerait pas l'attente. Quelqu'un vint ouvrir, un jeune homme frêle qui le regardait avec de grands yeux apeurés.

« Mon maître ne reçoit pas, je … »

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que Philippe poussa la porte, et la valet en même temps et entra sans demander son reste.

« PORTAU ! »hurla t'il d'un ton dur.

Cédric arriva donc dans le couloir d'entrée et, bien que plus de carrure que Philippe, se fit surprendre à être poussé contre un mur. Les traits tiré du gascon, ses yeux fatigués et cette mâchoire serrée durent bien lui faire comprendre que d'Artagnan n'était pas venu ici en ami. Philippe le prit au col pour asseoir son autorité.

« Où est-elle ? Ne tourne pas autour du pot, parle. D'Artagnan haussa la voix. Merde, dis moi ce que tu as fait d’Élodie ! »

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Cédric de Portau


Cédric de Portau

« s i . v e r s a i l l e s »
Côté Coeur: Il a servi il y a des années avant de complètement le ferme. Mais la revoir me fait redevenir ... humain ?
Côté Lit: Sans courir après les dames, il se porte à merveille !
Discours royal:



    B E L Z E B U T H
    l'associé du diable


Âge : 29 ans
Titre : Comte de Gan
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MessageSujet: Re: Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.    Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.  Icon_minitime05.12.12 23:42

Méchant. Vil. Cruel. Sadique. Autant de mots, et bien d'autres encore pourraient définir Cédric de Portau, souriant dans son fauteuil tout en observant la campagne déserte de Versailles. Son plan avait assez réussi. Certes, il n'avait pas enlevé Philippe lui-même mais Élodie était un excellent appât, il ne faudrait que peu de temps pour que d'Artagnan se lance à sa recherche, peut être même avait-il déjà commencé si ce baveux de Barnabé avait tout raconté, ce qu'il avait fait sans aucun doute. Alors Portau attendait la venue de son ennemi, voulait voir de ses yeux comment Philippe n'avait pas dormi de la nuit, voir le désespoir dans ses yeux et agir presque comme un fou. Il était certain qu'il viendrait jusqu'ici, persuadé de l'implication de Cédric dans cette histoire. Ce n'était qu'une question de temps …

C'était parfait. Petit à petit, le poison de la folie allait s'infiltrer en d'Artagnan et surtout dans son entourage. A force d'en vouloir à Cédric, Philippe allait se couler tout seul, perdre toute crédibilité envers sa famille, ses amis et son entourage. Il fallait qu'il soit seul au monde, dans le total désœuvrement et Portau frapperait un grand coup en persuadant Alexandre de faire enfermer ce garçon qui n'avait plus toute sa tête. Il suffisait d'être un peu patient, bien qu'il avait marqué des points sur ce coup-ci. Mais tout n'était pas parfait et Cédric passa le doigt sur la balafre qui barrait sa joue, l'unique trace de lutte que la jeune femme lui avait laissé bien visible. Elle cicatrisait bien mais quand il se regardait dans un miroir, cela lui donnait un air encore plus démoniaque et le faisait rire. Il fallait bien s'amuser en cette sombre de période qu'était le début de l'année 1667 ! Cette cicatrice allait rester un certain temps sur son visage, alors autant l'apprécier et l'apprivoiser en cet instant.

Puis, partant de cette petite blessure, les pensées du mercenaire vinrent vers Élodie. Enfermée dans les catacombes, surveillée en relais par lui, Sola et Ruzé, elle ne devait pas faire la fière malgré les colères et les cris, cela donnait de la contenance pour masquer la peur et le désespoir. Il retournerait la voir tout à l'heure, lui apporterait à manger et pourrait discuter avec elle, s'amuser de la voir s'agiter comme si cela allait changer sa condition, alors qu'elle resterait dans cette cellule tant que Portau le déciderait, jusqu'à ce que ce ne soit plus drôle et que Philippe commence à craquer. Il le surveillerait de près lui aussi, se délectera de ce spectacle, celui de la déchéance progressive de d'Artagnan. Déjà il s'imaginait l'avenir, lorsqu'il pourrait revoir le vieux gripsou de Charles pour lui annoncer qu'il était son fils, là encore s'amuser des réactions, entrer dans la famille comme on fait entrer le loup dans la bergerie, un grand moment de spectacle. Quant à la suite …

Mais les pensées s'arrêtèrent car on venait de frapper à sa porte avec violence. D'Artagnan serait-il déjà à cran ? Il entendit la porte s'ouvrir, cet idiot de Gustave qui en imposait autant qu'un condamné à mort face à un bourreau et puis :

PORTAU !

Un sourire sadique s'étira sur le visage de Cédric. Regardant l'heure, Philippe était matinal, cet idiot n'avait pas du dormir de la nuit, à ressasser ses pensées, à refaire la journée de la veille dans sa tête s'il n'avait pas quitté son manoir, à se demander où était sa belle et tendre, qu'avait-il fait au monde pour mériter cela … Laissant planer quelques secondes, le méchant s'étira enfin et se leva doucement pour passer la porte, un petit sourire sur les lèvres, genre amical, pour recevoir son invité officiellement non attendu.

Oh Philippe ! Quel plaisir ! Tu as une petite mine dis moi.

En effet, c'était un plaisir de le voir ainsi, pas rasé, mal habillé avec une chemise froissé, les cheveux relevés par le vent et aussi par un coup de peigne inexistant. Il avait les traits tirés, signé qu'il avait dit pas ou mal dormir au cours de sa nuit. Il semblait excédé et fonça vers Portau pour le prendre au col et le plaquer contre un mur. C'est qu'il avait de la force le petit gars ! Et n'avait pas l'air de plaisanter. Tout l'inverse de Portau qui restait impassible à tout cela, attendant de voir jusqu'où Philippe était capable d'aller.

Où est-elle ? Ne tourne pas autour du pot, parle.
Je ne comprends pas. répondit innocemment Cédric.
Merde, dis moi ce que tu as fait d’Élodie ! hurla le gascon.

Nous y voilà déjà, donc. Lui ne tournait pas autour du pot en tout cas et tout son être semblait déterminé à obtenir des réponses. Portau l'observa de longues secondes, faisant mine de ne pas comprendre.

Mais de quoi tu parles ? Je n'ai jamais revu ton Élodie depuis la fois où je suis venu et où tu m'as bien mal reçu.

Saisissant les poignets du jeune homme, il le repoussa en arrière. Ce n'était pas bien difficile, Philippe n'avait pas toutes ses forces, et ne faisait de toute façon pas le poids face à Cédric.

Je ne vois pas pourquoi tu cherches ici. Je ne suis pas un tortionnaire, je ne séquestre pas des jeunes filles dans ma cave. Si tu la cherches, tu la cherches bien mal …

Il haussa les épaules mais fit un petit sourire en coin moqueur et terriblement malsain. Cédric se moquait du gascon face à lui et lui montrait en partie …
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Philippe d'Artagnan


Philippe d'Artagnan

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MessageSujet: Re: Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.    Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.  Icon_minitime14.12.12 18:16

Ce sourire sur les lèvres, Philippe le détestait encore plus. Cédric arrivait comme une fleur, comme on reçoit un invité et cela, le jeune duc appréciait encore moins ! Son corps était tendu, chaque muscle contracté par cette colère et cette peur qu'il retenait. Quelle contraste entre ces deux hommes, l'un faussement joyeux, plutôt dans le registre de la moquerie et du sadisme, l'autre ne cachant ni sa colère ni son mépris envers le premier homme. L'instinct de Philippe ne le trompait pas, Portau avait forcément un rapport avec cet enlèvement, il en était persuadé et ne lâcherait rien.

Vue de l'extérieur, beaucoup penserait que le jeune d'Artagnan s'acharne sur le grand blond sans véritable raison pouvait paraître pour de la folie pure, de l'acharnement. Philippe tombait la tête la première dans le piège que lui tendait son ennemi qui jouait sur ses nerfs et surtout ses points faibles. Philippe ne voyait pas du tout cela, il était bien trop pris dans la spirale de colère, sans savoir que cela se retournerait contre lui un jour ou l'autre. Il n'en avait clairement pas conscience, pensant pouvoir maîtriser Cédric et même le devancer un jour pour pouvoir prouver ce qu'il disait, mais non, il était déjà pris au piège et à chaque colère, chaque mauvais mot contre Portau le faisait descendre dans un enfer qu'il n'avait pas encore conscience …

« Oh Philippe ! Quel plaisir ! Tu as une petite mine dis moi. »

Il se moquait de lui, purement et simplement, d'Artagnan prenait cette phrase en apparence anodine comme un affront, une insulte. Comme si Portau ne se doutait pas un instant de ce qui se passait. Philippe voyait clair dans son jeu, sans doute était-il le seul avec Élodie, et n'avait pas pensé un instant à dissimuler cela pour mieux piéger son adversaire. Son côté sanguin, qu'il tenait de son père, le poussait à agir de suite, à répondre sans attendre. Il n'était pas un fin stratège au niveau des complots ou ce genre de cabale, le gascon était bien mauvais courtisan de ce côté là. Alors il agissait sur le coup comme en cet instant où il saisit au col Portau et le plaqua contre le mur pour tenter de le faire parler. Ce n'était clairement pas la meilleure attitude à adopter mais tant pis, Philippe voulait retrouver Élodie au plus vite, il n'avait pas le temps de tourner en rond ou poser des questions trop subtiles pour cet imbécile des montagnes qui ne comprenait rien … enfin, faisait semblait semblant de ne pas comprendre.

« Mais de quoi tu parles ? Je n'ai jamais revu ton Élodie depuis la fois où je suis venu et où tu m'as bien mal reçu.
TU MENS ! »
hurla le d'Artagnan sous pression.

Philippe détestait le mensonge et sentait quand on le prenait pour un imbécile. Comme en cet instant : comment Cédric pouvait être crédible avec un tel sourire ? Cette moquerie pure et dure le mettait hors de lui et voulut resserrer sa poigne autour du col de son adversaire mais Portau lui prit les poignets et le repoussa violemment en arrière. Il est vrai que ce n'était pas le même gabarit, Cédric était clairement plus fort, et surtout plus en forme. Il ne fallait pas être devin pour comprendre que Philippe avait passé une mauvaise nuit avec ces traits tirés et cette tenue négligée. Il avait fait quelques pas en arrière légèrement décontenancé sur l'instant. Mais il retrouva bien vite ses esprits et la situation quand son adversaire reprit la parole, toujours sur ce ton presque méprisant.

« Je ne vois pas pourquoi tu cherches ici. Je ne suis pas un tortionnaire, je ne séquestre pas des jeunes filles dans ma cave. Si tu la cherches, tu la cherches bien mal … »

S'en était trop ! Se moquer de lui était un fait, mentir aussi, mais alors là, Portau semblait vouloir rabaisser encore et toujours un d'Artagnan qui n'avait pas toujours un équilibre stable. Toujours tendu, sur le point d'exploser, Philippe ne tint plus et d'un coup, son poing droit vint à la rencontre de la mâchoire de Cédric avec une rare violence pour le jeune homme. Il n'avait pas ménagé sa force et, pire encore, recommença une seconde fois. Cette fois-ci, le poing s'écrasa au niveau du nez qui se mit à saigner. Jamais Philippe ne fut partisan de la violence et s'il se battait, c'était davantage pour se défendre, rares les fois où il attaquait. Mais là, c'était trop pour lui, il avait ce besoin libérateur de frapper, le cogner et d'avoir enfin la vérité.

« Assez de mensonges, espèce de charognard ! Tu vas parler sinon je vais te frapper jusqu'à te défigurer ! PARLE ! »

Mais rien n'y faisait, ni les menaces, ni les coups. Ce Cédric était un dur à cuire mais le gascon avait encore de la ressource, bien plus que son physique laissait à penser. Philippe se raccrochait aux siens depuis son retour, à cette famille qui s'était considérablement réduite d'année en année en femme, faisant mourir mère, fiancée et belle-sœur, ne laissant que les hommes avec leurs enfants et leurs problèmes. Des trois, le duc avait su relever la tête grâce à Élodie, il avait su avancer bien qu'il ne soit pas encore arriver à la totale plénitude mais sa présence le rassurait et son cœur avait tellement besoin de cet amour. Alors qu'on l'enlève ou qu'on puisse lui faire du mal était intolérable et plutôt que se noyer dans le chagrin encore une fois, d'Artagnan avait une rage de se battre pour le retrouver. La perdre le perdrait aussi …

Et Portau avec son attitude ne faisait qu'attiser cette colère encore, le faisant exprès mais là encore, le gascon ne voyait rien et, n'en pouvant plus, sauta sur son adversaire pour le faire basculer au sol, renversant un meuble au passage pour faire grand éclat. D'autres coups furent donnés, mais certains étaient rendus car il était évident que Cédric ne pouvait se laisser faire de la sorte sans bouger. Puis ils se redressèrent mais aucun des deux n'avaient dit son dernier mot. D'Artagnan avait accumulé trop de colère qu'il avait retenu qu'il avait besoin de se lâcher, de frapper encore et encore, montrant une partie sombre que Portau apprécierait sûrement. S'il n'avait pas d'information de sa part, Philippe aurait pu au moins se défouler et faire quelque chose dont il rêvait depuis des mois. Après un nouveau coup, qui donnerait à coup sûr un beau bleu sur la mâchoire, le gascon laissa parler sa colère, avec des mots cette fois.

« Je sais que c'est toi ! Je ne sais pas ce que tu me veux mais tu t'acharnes à détruire ma vie, mais jamais je ne me laisserais faire Portau. Je ne sais pas où tu as mis Élodie, mais je la trouverais … et je te tuerais ensuite. »

La menace était dite, Philippe ne serait tranquille que quand le cadavre de Cédric sera jeté à la fosse commune !

Spoiler:

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Cédric de Portau


Cédric de Portau

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MessageSujet: Re: Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.    Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.  Icon_minitime05.01.13 19:45

TU MENS !
Mais pas du tout ! rétorqua Cédric d'un ton moyennement crédible.

Tout était calculé. Le moindre ton, le moindre geste, le moindre sourire, Cédric jouait clairement le faux innocent, n'ayant que quelques intonations dont il savait que Philippe relèverait pour mieux plonger dans le piège. Ce garçon ressemblait bien à sa famille, ce caractère sanguin et cette intuition qu'ils croyaient tous fiables. Après tout le duc gascon avait raison, Cédric était bel et bien un garçon dont il fallait se méfier lourdement, il était dangereux. Mais à le voir, on pouvait presque lui donner le bon dieu sans confession avec ses yeux clairs, son petit sourire et ses bonnes manières quand il concédait à en avoir bien sûr. A côté de lui, d'Artagnan passait pour un illuminé avec une vie peu stable, des bouleversements dans sa vie qui auraient pu affectés sur psychisme. Il s'était exilé deux années dans son château et il était courant que ses sujets parlent que leur maître ait tenté plusieurs fois de mettre fin à ses jours ou avoir un comportement étrange. Philippe partait donc avec un handicap et c'est exactement de cela que Portau profitait allègrement ! Son ennemi ne ferait pas le poids en accumulant toutes ses erreurs, toutes celles que le mercenaire avec mis sur son chemin pour mieux le piéger et le faire tomber.

Il le poussait à bout, Cédric allait jusqu'à espérer que d'Artagnan le frappe ! Oui, vous avez bien lu, il voulait recevoir des coups qui lui serviront de preuves pour plus tard, il voyait bien sur son valet Gustave restait en retrait mais observait, un jour son témoignage lui servirait. Pour une fois que ce garçon tremblant servirait à quelque chose ! Et tout d'un coup le coup arriva à vive allure, Philippe frappa son ennemi à la mâchoire. Ah, le bougre, il avait de la force malgré tout ! Et celui qui atterrit sur le nez de Cédric fut tout aussi violent. Passant la manche de sa chemise sur son nez, il vit que le vêtement était tâché de rouge, voilà qu'il saignait à présent, de mieux en mieux ! Et Philippe face à lui, sur le point d'exploser tellement il bouillonnait, avec son visage rougi par la colère.

Assez de mensonges, espèce de charognard ! Tu vas parler sinon je vais te frapper jusqu'à te défigurer ! PARLE !
Je veux bien parler mais pour te dire quoi ? Je ne sais pas où est ta belle. Je peux te dire qu'elle n'est pas ici en tout c...

Mais il fut coupé dans sa phrase par d'Artagnan qui continuait de le menacer et l'insulter, ne le croyant pas. Qu'il était malin ce garçon, d'un côté ! Mais Cédric était aussi bon acteur que l'autre était intuitif et faisait mine de ne pas comprendre ce qui se passait, pourquoi autant d'acharnement sur sa pauvre personne. Il prenait vraiment le visage d'une victime, ses yeux bleus incompris et tentant de calmer son « ami » en lui disant qu'il n'était pas coupable et même :

Tu sais bien que je suis ton ami. Si tu veux je peux t'aider à la chercher !

Quel hypocrite ! Quel fin stratège ! Il était décidément démoniaque comme garçon. Et sans doute cette phrase eut pour effet d'attiser davantage la haine de Philippe puisque celui-ci lui sauta littéralement dessus pour le frapper à nouveau. Si Cédric n'avait pas été contre un coup ou deux, il n'était pas Jésus Christ et n'avait aucun intérêt de tendre l'autre joue. Alors il dut se défendre car le d'Artagnan était un hargneux, frappant fort et avec agilité. Portau jouait de sa force en repoussant avec violence son adversaire contre un meuble qui craqua sous le poids de Philippe. Mais ce dernier ne disait jamais son dernier mot et repartait à l'assaut comme si sa vie en dépendait, comme un guerrier. Sûrement avait-il du accumuler assez de rancœur, peut être beaucoup trop et qu'il évacuait ce trop plein envers l'homme qu'il haïssait. Mais Portau rendait les coups avec force et Philippe pourra admirer sous peu un magnifique coquard à son œil gauche et pas mal de bleus sur les bras et le torse. Car Portau avait fréquenté des endroits pas toujours fréquentables, avait appris à se battre comme un voyou, autant qu'il avait appris avec les mousquetaires. Il connaissait les deux techniques, ce qui le rendait davantage dangereux. L'entrée où il se trouvait ressemblait davantage à un champ de ruines au fil des minutes.

Je sais que c'est toi ! Je ne sais pas ce que tu me veux mais tu t'acharnes à détruire ma vie, mais jamais je ne me laisserais faire Portau. Je ne sais pas où tu as mis Élodie, mais je la trouverais … et je te tuerais ensuite.

Vous n'imaginez pas la force qu'il fallut au grand blond pour ne pas sourire à cette menace. Enfin, il parlait de vouloir le tuer, c'était que le plan était en excellente voie, tant mieux. Et comme Cédric aimait jeter de l'huile sur le feu.

Tu n'es pas près de me tuer, vu comment tu la recherches. poussa davantage Cédric.

Les deux étaient dans un piteux état alors que reprit la bagarre. Mais le second round ne dura pas longtemps, il était hors de question de se laisser frapper davantage, Philippe s'était suffisamment déchaîné et Portau ne voulait pas avoir le visage dans le même étage qu'après sa bagarre avec Du Perche. Il savait déjà qu'il aurait un bel œil au beurre noir, le nez pissant le sang et un bleu à la mâchoire, c'était largement suffisant. Après avoir envoyé valser contre le mur une énième fois d'Artagnan et que celui-ci revenait à la charge, Cédric pointa son arme qui était accrochée à son flanc en direction de son adversaire. Il était plus sérieux, le visage plus fermé. Il était temps d'inverser les rôles, que Philippe reprenne son rôle de prince charmant victime de la société.

Suffit à présent. Si je dois te tirer dessus pour arrêter de me frapper comme si j'étais le dernier manant, je n'hésiterais pas un instant, Philippe. Le ton était presque dur. Tu crois qu'il suffit d'entrer chez les gens, les menacer, les insulter puis les frapper pour en faire des coupables ? Crois tu que tes méthodes inquisitrices fonctionnent ? Sache que je n'ai rien à te dire au sujet d’Élodie, que tu te trompes de lieu.

Mais pas de coupable. Quoique, il y avait aussi Ruzé dans l'affaire aussi, il n'était pas tout seul. Les deux hommes se fixèrent de longues secondes, avant que Portau décide de baisser son arme mais la garda toujours en main, sait on jamais. Sa voix se radoucit, comme pour s'excuser. Du moins jouer celui qui s'excusait à demi-mot.

Je ne voulais pas en arriver à te menacer avec une arme mais tu es incontrôlable, Philippe. Ce n'est pas ainsi que l'on se comporte avec ses amis.

Il fallait bien une dernière couche de fausse amitié pour saupoudrer cette entrevue. Vraiment, Cédric de Portau était un homme vraiment démoniaque.
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Philippe d'Artagnan


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MessageSujet: Re: Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.    Qui frappe reçoit des coups, telle est la règle.  Icon_minitime09.03.13 16:01

C'était un dialogue de sourd, voulu ou non. Philippe savait que le grand blond face à lui était pour quelque chose dans l'enlèvement d’Élodie, il n'avait même aucun doute dessus ! Il n'avait aucune preuve pour permettre de le clamer à la terre entière, mais avait son instinct, il n'était pas un d'Artagnan pour rien, pour au moins chercher à savoir auprès de Portau. Comme si ce dernier aurait pu tout avouer en levant les mains en l'air et hurlant qu'il était le coupable avant d'aller chercher la belle dans sa cave qu'il retenait dans une prison de fer ! D'Artagnan ne l'avait pas joué finement, un jour il s'en rendrait compte, il comprendrait le plan de son ennemi et à quel point il était tombé dedans avec une facilité déconcertante et que Cédric n'était pas si idiot que cela, qu'il était même machiavélique et le diable incarné.

Ils étaient incapables de s'entendre, du moins le gascon était incapable de voir à quel point l'homme face à lui se payait sa poire et voir que même cette rencontre était attendue. Cédric avait su sans aucun doute que Philippe viendrait en premier le voir, responsable de ses maux comme toujours ! Ce qui était vrai, quand on connaissait les plans de Portau mais si on se fiait juste aux attitudes de Philippe, son entourage le prendrait pour un fou, qui avait pris la mauvaise cible juste pour se lâcher. Mais comment ne pas croire que Portau était un homme du mal, un véritable démon venu chercher le chaos ?

« Tu sais bien que je suis ton ami. Si tu veux je peux t'aider à la chercher !
TU N'ES PAS MON AMI ! Tu n'es rien, mis à part un rat qui ronge ma vie ! Arrête de te faire passer pour ce que tu n'es pas ! ARRETE ! » hurla Philippe de rage.

Il jeta toute sa hargne dans cette bagarre où il pleuvait des coups de chaque côté, Portau se défendait et Philippe se servant de son ennemi comme un punching-ball ! Même cela ne le calmait du point de vue de la colère, rien n'y arrivait. Quelqu'un avait enlevé celle qui l'aimait, il n'avait aucun moyen de la retrouver mais était persuadé, jusqu'à en mettre sa main au feu, que Cédric la retenait quelque part. Ca ne pouvait être que lui, personne ne se serait abaissé à une telle stratégie. Et toute cette haine accumulée au fil des mois s'évacuait en partie dans cette bagarre où l'entrée de Cédric allait être ravagée quand chacun poussait l'autre, ou sautait sur l'autre. D'ailleurs une commode explosa lorsque Philippe atterrit dessus avec une rare violence.

Il n'y aurait sûrement jamais assez de coups ni de hurlements pour totalement l'arrêter. Philippe ne serait satisfait que lorsqu'un jour Cédric finira derrière les barreaux ou qu'il faudra creuser sa tombe. Et il était prêt à le tuer lui-même, lui bon chrétien, de sang froid.

« Tu n'es pas près de me tuer, vu comment tu la recherches. »

Ce n'était pas vraiment le genre de réponse qu'on attend en règle générale. Et c'était même plutôt typiquement le genre de phrase qui fait monter encore plus la haine en soi. Philippe avait subi quelques coups mais était prêt à remettre le couvercle, ne voulant pas abandonner avant d'avoir eu sa réponse. Mais alors qu'il s'élançait vers Portau, celui-ci sortit son arme pour le pointer vers lui, stoppant net l'élan de d'Artagnan pour son second round. Une arme ? Voici une bien drôle de façon de mener une discussion, même si elle se mettait au même niveau que se battre, mais au moins ils étaient à égalité.

« Voilà comment tu te défiles ? Une arme !
Suffit à présent. Si je dois te tirer dessus pour arrêter de me frapper comme si j'étais le dernier manant, je n'hésiterais pas un instant, Philippe. Tu crois qu'il suffit d'entrer chez les gens, les menacer, les insulter puis les frapper pour en faire des coupables ? Crois tu que tes méthodes inquisitrices fonctionnent ? Sache que je n'ai rien à te dire au sujet d’Élodie, que tu te trompes de lieu.
Mais pas de coupable. J'en suis certain. » lâcha t'il, amer.

Il s'essuya la bouche où un mince filet de sang s'écoulait et fixait toujours cet être infâme qu'était Portau. A cet instant précis, Philippe aurait finir sous les coups de son ennemi, mourir stupidement dans une entrée d'un manoir mal entretenu par un petit comte de pacotille qui n'avait pas un sou et qui le détestait. Personne ne savait où était parti d'Artagnan ce matin, Barnabé savait seulement qu'il était à la recherche d’Élodie. Cela aurait pu être un crime parfait, sans témoin, sans mobile. Philippe ne pensait pas à cela, toujours aveuglé par sa colère et son désespoir de retrouver sa belle.

« Je ne voulais pas en arriver à te menacer avec une arme mais tu es incontrôlable, Philippe. Ce n'est pas ainsi que l'on se comporte avec ses amis.
Je te le répète, tu n'es pas mon ami. Le ton était implacable, il ne reviendrait pas sur sa décision. Et je te signale que si tu étais mon ami, tu ne pointerais pas une arme sur moi et n'aurait pas ce petit sourire satisfait de m'avoir en joug. Pourquoi tu ne me tues pas ? »

La question resta sans réponse, laissant un froid dans cette pièce où d'Artagnan faisait face à une arme, se montrait fier à l'extérieur mais tremblait en se demandant si Portau allait ou non baisser son arme. Ce qu'il fit finalement et Philippe se dirigea vers la porte, décidé à partir de cet endroit où il ne pourrait pas, du moins pas encore, prouver ses dires.

« Je retrouverais Élodie, je pourrais prouver que c'est toi. Et où que tu sois sur cette planète, je te retrouverai. »

Puis il claqua la porte avec fracas et ressortit dans l'hiver versaillais. Dans un bien piètre état, il remonta à cheval et reprit ses recherches, les soins attendront ce soir, ce n'était rien que quelques contusions et il avait bien mieux à faire. Battre la campagne à la recherche d'un endroit possible où pouvait être cachée Élodie …

FIN


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