Lucie Frot ϟ Une vraie boule d'énergie [terminé]

Lucie


Frot

(Kaya Scodelario)

« L'espoir est beau. »

► 22 ans
► Comédienne, Rôles d'amoureuses, de nourrices, de coquettes
► Française
► Célibataire
► Catholique
► Hétérosexuelle

♕ PROTOCOLE ♕

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

A dire vrai avant d'arriver à Versailles, Lucie voulait surtout un travail et pensait que le château était un endroit où la bonne humeur régnait. A dire vrai, ce n'est pas tout à fait faux, une chose est certaine c'est un lieu où la cour aime passer du temps. En tant que noble, elle le sait, tout se passe bien, en tant que servante, c'est une tout autre histoire. Quand elle a été servante, elle était pâtissière, elle a été arnaquée et volée, voilà ce qui aurait pu surtout dégouter la belle mais cela ne l'a pas fait reculer. Elle est toujours là et en est bien contente. Maintenant elle peut faire ce qu'elle aime ici. Son avis penche plutôt pour un rêve avec quelques défauts.

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?
Elle a peut être entendu des informations sur un possible complot sans vraiment savoir si elles sont vraies ou fausses. Elle est loin d'être idiote ou naïve, un complot contre le roi est tout à fait possible mais pourquoi ? Après tout Louis XIV est un souverain et un roi sans ennemi, ce n'est jamais vraiment arrivé .

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

Lucie, une vipère ? Non surement pas, elle n'est pas vraiment du genre à inventer des rumeurs. A dire vrai, elle serait plutôt du genre à ne pas les écouter mais forcément certaines retentissent à ses oreilles et elles ne sont pas vraiment jolies à entendre. Dire qu'elle est une colombe, pas vraiment non plus, elle est rancunière et quelqu'un de bien sait pardonner. La brune se qualifierait plutôt de quelqu'un qui ne cherche pas les ennuis.

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

Ce qu'elle aime faire, ceci est plutôt facile à voir, ses loisirs sont donc :
- danser, quand elle vivait encore dans son village, elle adorait mettre de l'ambiance tout en dansant, tout le monde qui habitait non loin de chez elle la connaissait pour cela.
-jouer un rôle, elle adore faire du théâtre, c'est sa principale passion, au départ, elle ne voulait pas forcément en faire son métier, c'était seulement pour s'amuser mais maintenant la voilà comédienne et elle en est bien ravie.
-lire, voilà quelque chose qu'elle a apprit il n'y a pas si longtemps que cela quand on y regarde bien. Mais ce qu'elle aime par dessus tout, c'est lire les comédies de Molière, c'est toujours un honneur pour elle de les lire et de jouer un rôle dans une de ses pièces.

♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► Laura
► 16 ans
► 4-5/7
► code bon (by Steph)
► Via Google
► Aucune suggestion.

BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

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« Maman, papa,
Vous ne lirez peut être jamais cette lettre, ou du moins directement. A présent, je suis à Versailles, je fais ce que j'aime. Me voilà comédienne dans la troupe de Molière. C'est un grand honneur. Vous me l'avez si souvent dit, je serais excommunié, je le sais mais je suis une bonne catholique pourtant. Enfin sachez qu'au départ, j'étais pâtissière du roi et que j'avais pratiqué ce métier plusieurs mois. Vous savez vous écrire me rappelle tout ce que j'ai vécu depuis que je vous ai quitté. A Paris, j'ai rencontré une femme qui m'a d'ailleurs appris à lire et écrire. Ensuite, je suis entrée à Versailles en tant que servante, pendant plusieurs mois je ne voyais pas le bon côté de ce palais. Puis un jour, j'ai rencontré Claire, elle fut comme mon étoile, alors que je prononçais quelques vers, elle me repéra et me présenta à Monsieur Molière, un grand homme. Et jouer parmi ses comédiens me plait beaucoup, ne m'en voulez pas de ne pas vous avoir écouté toutes ces années, mais à présent je fais ce que j'aime et je vous remercies d'avoir été mes parents.
Lucie Frot, votre fille qui vous aimera quoiqu'il arrive. »

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I : l'enfance

Je n'ai jamais compris pourquoi les personnes qui m'entourent ont besoin de raconter leur vie, je trouve cela un peu arrogant. Mais j'imagine qu'il faut bien le faire un jour. Alors commençons par le début, ma mère me racontait si souvent, quand j'étais petite, l'histoire de ma naissance.
C'était un soir d'été, mes parents m'attendaient déjà depuis des heures, ma mère souffrait de ne pas m'avoir encore vu, les habitants du petit village où nous vivions étaient déjà tous en train de dormir. Je pointais le bout de mon nez vers 22 heures. Apparemment, il n'y avait personne d'autre que mes parents, ce qui semble assez logique car nous n'étions pas une famille très aisée. Ma mère mit quand même quelques jours pour s'en remettre, par contre cela n'empêcha pas mon père à continuer de faire du pain, attendant bien patiemment que sa femme revienne l'aider. Je n'ai jamais eu beaucoup d'informations sur moi de ma naissance jusqu'à mes trois. Je n'ai jamais eu beaucoup d'informations sur moi de ma naissance jusqu'à mes trois. Il parait que j'étais déjà une enfant active, je ne voulais pas dormir l'après-midi. Du plus loin dont je me souviens mes parents m'ont toujours aimé et bien éduqué. Lors de mes 5 ans, je me souviens que mon cadeau d'anniversaire fut un gâteau, une petite pâtisserie certes mais quelque chose de très bon à mon gout. Très jeune, je me découvrais une passion pour ces petits gâteaux, me montrant gourmande et n'obéissant que très rarement aux recommandations de mon père de ne pas toucher au pain ou aux rares gâteaux qu'il faisait. Je vivais plutôt bien dans une petite maison juste derrière la boulangerie de mes parents. Vu que j'étais fille unique, mes parents n'avaient pas trop de mal à me nourrir, certes ils étaient pauvre mais ils pouvaient me donner du pain et de l'eau. Quand je fus en âge d'apprendre, mon père m'expliqua comment faire du pain, tous les soirs, je récitais la façon de faire, ce qui me plaisait pas mal. Mes parents travaillaient tôt le matin mais finissaient tôt le soir, ils passaient des heures et des heures au travail, ils m'apprenaient comment être une bonne catholique, à cuisiner nos spécialités. Vers mes 7 ans, je commençais à aider mes parents à la boulangerie, quand ma mère prenait en note ce que les clients souhaitaient, je m'en allais chercher le pain dans l'arrière boutique et revenais aussitôt. Certes, ce n'était pas énorme, mais je contribuais un peu à la boutique. Quelques fois, j'emballais les pâtisseries dans des petites boites, quand je fus un peu plus âge, il m'arrivait aussi de les livrer. Quand la boulangerie était fermée, je me promenais dans le petit village et rencontrais des enfants de mon âge. Certains vagabondaient, d'autres jouaient avec des petits cailloux, il y en avait encore qui ne faisaient que passer. Un jour, je rencontrais une fille de passage, elle dansait, tournoyait sur une étendue d'herbe. Au départ, je n'osais pas lui parler, je l'observais essayant d'imiter certains de ses pas, tout en ajoutant une touche personnelle. Elle semblait être bourgeoise, plus aisée, elle me repérait au bout de plusieurs jours, après plusieurs discussions, elle comprenait que je tentais de l'imiter et que cela me passionnait. Au début, cela l'amusait plus qu'autre chose, elle me donnait quelques conseils pour que je m'améliore au final elle me donnait quelques cours d'une dizaine de minutes. Certes mes pas de danse n'étaient pas encore très évolués mais j'espérais m'en sortir bien dans cette nouvelle passion... Puis un jour, je ne la retrouvais plus...

BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

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« Maman, papa,
Je vous écrie une nouvelle fois, je le sais, vous ne la lirez pas... directement du moins. Je dois vous avouez que depuis que je suis partie de la maison, j'ai beaucoup changé, notamment physiquement, maintenant je peux me coiffer sans problème. Je peux même avoir de jolies robes, bien entendu pas des aussi belles que celles des nobles mais je n'en demande pas tant. J'aimerais tellement que vous veniez voir l'une des pièces où je joue, j'aimerais tellement vous montrer que Mr Molière est un très bon dramaturge. J'aimerais tellement vous revoir, vous dire pleins de choses, j'adorerais que vous veniez vivre à Paris près de moi mais je le sais, vous ne pouvez pas et ne l'accepterez peut être pas...
Lucie Frot, votre fille qui vous aimera quoiqu'il arrive. »

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II : Adolescence

Je peux considérer que vers l'âge de 11 ans, je changeais et voulais vivre un peu ma vie. Au départ, je faisais quelques pas dans une pièce dans la maison quand mes parents travaillaient. Quand j'étais avec eux, je les aidais à la boulangerie, ma mère m'apprenait à faire le décompte de l'argent pour savoir combien on avait, quant à mon père, il me disait comment voir quand le blé était bon ou pas, il m'apprenait aussi comment il faisait la pâte du pain. Gourmande comme j'étais, je demandais de faire quelques pâtisseries quand nous le pouvions. Mes parents m'affirmaient si souvent que je ne tenais pas en place, que je devais toujours faire quelque chose, qu'ils étaient contents de me voir si active au travail et que je ferais une bonne boulangère - pâtissière. Un jour, alors que je me promenais dans la rue, je devais avoir 14 ans, je rencontrais un garçon d'un ou deux ans de plus que moi, je le connaissais de vue et il semblait pauvre encore plus que moi. Il mourrait presque de faim, me semble t-il, j'avais un bout de pain avec moi, je lui donnais alors plus par compassion que par pitié. Il ne connaissait pas son nom, mais, il me disait s'appeler Pierrot. Après cette discussion, jamais je ne le revis dans le village. Pendant plusieurs jours, il me manquait, laissant une sorte de vide derrière lui, après tout ce n'était pas tous les jours où je discutais si longtemps avec quelqu'un. Je grandissais alors, sans vraiment me rendre compte puis je commençais à danser sur la place du village, au départ, peu de personnes m'avait remarqué. Un jour, j'expliquais à ma mère que j'avais appris quelques pas de danse, elle ne me prenait pas au sérieux à ce moment-là, peut être parce qu'elle ne m'avait jamais vu en faire. Je l'emmenais avec moi vers le centre du village, c'était un après-midi où les clients ne venaient point. Je lui demandais de s'installer sur un des rares bancs et je m'éloignais d'elle. C'était l'heure. Oui, j'étais devenue ponctuelle, très ponctuelle après tout je pratiquais l'une de mes récentes passions puis je me mettais à danser, au bout de plusieurs représentations, j'entendais mon nom un peu partout dans le village, on me connaissait, plus parce que j'étais la fille des boulangers, mais parce que j'étais la jeune femme qui dansait sur la place du village. Au départ, mes parents n'y virent pas de problème, après tout je travaillais toujours à la boulangerie, mais au fil du temps, je prenais un rôle, déclamait quelques petites phrases, alors que je dansais encore, je commençais à devenir une sorte de comédienne. Faire du théâtre, pourquoi pas, mais je ne le faisais pas à grande échelle. Au départ, je n'y voyais qu'une passion, rien de plus, surement pas un futur métier. Au fil des mois, je réalisais que je voulais en faire plus souvent, j'hésitais à en parler à mes parents ou à quelqu'un tout bonnement. Le dire au prêtre du village ? Surement pas, cela s'avérait une idée un peu saugrenue. Je décidais de garder cela encore un peu pour moi avant de penser être en âge de me prendre en charge. Alors que je travaillais à la boulangerie, une dame entrait dans la boutique, elle commandait une pâtisserie. Elle était brune, belle, très belle, noble sans aucun doute. A dire vrai je me demandais comment une femme comme elle pouvait venir dans un endroit comme notre boulangerie... Mais après tout, elle était une cliente comme les autres. Juste après cette arrivée, je partais danser sur la place du village, comme d'habitude. Il y avait plus de monde que la veille, étrangement cela me rendait heureuse, bien plus que faire des pâtisseries. Je le savais bien, je ne pouvais pas vivre de ma passion ici et je ressentais une sorte de nostalgie... Après réflexion, je pesais le pour et le contre, il était peut être temps que je le dise finalement, je me stoppais net et courrais vers la boulangerie. J'arrivais juste après la fermeture de la boutique, je me décidais de parler à mes parents, leur avouait que le théâtre était devenu une passion aussi grande que la danse, peut être plus que la pâtisserie. Ma mère tentait de ne pas s'énerver sur le moment et m'expliquait qu'il ne le fallait pas, que si je devenais comédienne, je serais excommuniée. Mais je ne voulais rien entendre, c'était une passion, rien d'autre, du moins je le croyais. Quelques jours plus tard, un corps sans vie fut retrouvée et avait mangé une de nos pâtisseries avant de quitter notre monde. Devinez qui lui avait offert notre viennoiserie... La femme noble de l'autre fois, elle fit passer cela pour une intoxication alimentaire. Plus personne ne vint à la boulangerie, ou du moins peu de personnes, par la suite, mon père tenta même... de partir de notre monde. J'hésitais à partir, j'avais envie de vivre ma vie, de vivre de mes propres ailes, d'être indépendante et de pouvoir manger, mais comment pouvais-je partir loin de mes parents ainsi ? Je préférais alors danser encore un peu sur la place du village pour ramener de l'argent pour mes parents. Cela ne fonctionna pas aussi bien que je le souhaitais, après cela je montais sur Paris, promettant à mes parents que je tenterais de leur envoyer un peu d'argent.

BIOGRAPHIE

VERSAILLAISE

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« Maman, papa,
Encore une lettre, allez vous vous dire... Mais je dois vous le dire, j'ai retrouvé la cliente qui a mis la boutique en faillite... Je ne citerais pas son nom pour que personne ne comprenne au cas où si quelqu'un lit ma lettre entre temps... Ne sait-on jamais. Elle est d'origine portugaise et comme je le pensais, elle est noble, elle semble toujours aussi belle mais je vais tenter de devenir son amie pour comprendre pourquoi elle a fait ça... Et surtout... Je n'ose même pas écrire ce que je voulais. Vous me manquez toujours autant en espérant que vous allez bien.
Lucie Frot, votre fille qui vous aimera quoiqu'il arrive. »

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III : Age adulte

L'âge adulte, dés que je partais de la maison, je changeais et passais à cette étape de ma vie qui me semblait si nouvelle. Je montais sur Paris, après avoir fait quelques provisions, je décidais de prendre le chemin vers la capitale, marchant pendant plusieurs heures, quelques fois je rencontrais d'honnêtes personnes qui acceptaient que je monte dans leur charrette pour une journée. Un chemin long et difficile. Quand j'arrivais enfin à la ville que je souhaitais, je choisissais de chercher un endroit où m'abriter, marcher un peu pour découvrir Paris. Malheureusement, je ne trouvais pas de travail, je dansais à quelques endroits, il était difficile de vivre par ici, malheureusement je ne l'avais pas compris avant de partir. Connaissant plusieurs déboires, je ne me décourageais pas pourtant, il était tellement difficile pour moi de vivre. Puis vint un jour où je mourrais presque de faim et de froid, une femme brune m'emmena chez elle et m'offrit un repas. Pour toujours, je lui en serais reconnaissante. Alors qu'elle m'apprenait à lire, je l'aidais dans diverses tâches et animais les salons avec ma bonne humeur. Cette femme était une habitante de Paris, du nom de Françoise d'Aubigné. D'une générosité sans égale, elle me racontait avoir eu une enfance difficile et je l'écoutais sans problème avec joie. J'adorais passer du temps avec elle, elle semblait si cultivée qu'elle m'apprenait aussi dans divers domaines beaucoup de choses que je connaissais pas. Rapidement, je la comptais parmi mes amis, ceux auxquels je tenais énormément. Je lui avouais que je souhaitais devenir comédienne, après cette déclaration, elle m'affirmait que savoir lire pouvait mettre utile pour ce métiers, au fil du temps je commençais à apprendre à écrire. Après quelques mois, je décidais de la laisser tout en gardant contact avec elle bien entendu, tentant d'aller à Versailles, ce château qui m'intriguait. J'entrais à Versailles, en tant que servante, je devenais alors pâtissière, quelque chose qui me plaisait bien et je savais faire des viennoiseries. Je découvrais alors ce que c'était d'être servante, je fus arnaquée par d'autres serviteurs ou même des nobles, puis ensuite volée, on m'avait pris quelques gâteaux qui étaient destinés à un repas royal... Mais cela ne changea rien, je voulais réussir à me faire une place ici. Alors que je déclamais quelques vers au château, une femme vint à ma rencontre, blonde et vraiment très jolie. Jamais je n'oublierais ce jour là, cette jeune femme se disait être comédienne de la troupe de Molière, ce qui s'avérait être vrai. Puis elle se présentait à moi, Claire Ornelle, elle m'intégra à la troupe, me présenta à Mr Molière. Si différente de moi physiquement, elle blonde aux yeux bleus et de grande taille, moi, brune aux yeux et de petite taille, pourtant côté caractère, je pouvais me comparer un peu à elle. Elle semblait être aussi vive que moi, aussi spontanée, peut être un peu plus mature aussi mais nous entendions à merveille, et cela est encore d'actualité aujourd'hui. A présent, me voilà comédienne et plusieurs personnes se plaisent à dire que je joue bien. D'ailleurs, depuis que je pratique ce métier, j'ai fait beaucoup de rencontres, autant j'ai deux amies, Claire et Françoise, autant j'ai une ennemie, enfin cela est un bien grand mot au final, mais je lui en veux énormément. C'est Clara de Andalucia, je l'ai vue ou plutôt retrouvée dans les spectateurs de l’hôtel Molière, je l'ai tout de suite reconnue, cette femme qui était venue acheter une pâtisserie et que depuis plus personne n'ose venir à la boulangerie. Par sa faute, la boutique de mes parents est en faillite. Je veux pouvoir les venger, quoi de mieux que l'approcher en douceur et devenir son amie ? Je souhaite comprendre pourquoi et je suis bien décidée à le savoir. D'ailleurs en parlant de l'hôtel, j'aime y organiser des petites fêtes quelques fois et j'aime faire partager une de mes passions : la danse. Parmi les comédiens, je n'ai pas fait la connaissance que de Claire, j'ai rencontré Éric Clit, un homme brun qui semble être un peu mon opposé... Mais malgré tout, il m'attire. Il est si mystérieux mais je n'ose pas vraiment venir lui parler. Il nous arrive de jouer les amoureux et il parait qu'il y a une certaine alchimie entre nous. Cela me fait sourire. Il parait que j'ai du charme, j'aime à le croire, c'est peut être pour cela que ce mousquetaire a tenté de me séduire l'autre fois, mais noble ou pas, je ne risque pas de me laisser charmer par le premier homme que je rencontre. Il se nomme Bastien de Limoux , je tente de l'éviter, mais cela s’avère difficile car je le retrouve souvent sur mon chemin et qu'il n'a pas l'air d'avoir compris que je ne suis pas intéressée. Enfin, pour l'instant, il n'ai jamais allé plus loin que d'essayer de me séduire... Heureusement d'ailleurs et je suis plutôt méfiante. J'adore la comédie mais je n'aime pas quand les gens se jouent de moi. D'ailleurs, je dois bien avouer qu'être comédienne ne me rapporte pas toujours gros. Alors en parallèle, j'ai une sorte de second métier. Je suis coursière pour Luigi di Paliano. Je dépose ses lettres dans Paris ou Versailles, contre quoi une rétribution. Il me fait la conversation, comme si il voulait savoir quelque chose, mais à dire vrai, ça n'a pas une grande importance, je pense. D'ailleurs je crois bien qu'il m'apprend l'italien pour faciliter les discussions. Vous l'aurez compris, j'ai une vie plutôt bien remplie...

Lucie Frot a écrit:

A dire vrai je me demandais comment une femme comme elle pouvait venir dans un endroit comme notre boulangerie... Mais après tout, elle était une cliente comme les autres. Après l'arrivée de cette cliente, je me décidais de parler à mes parents, leur avouait que le théâtre était devenu une passion aussi grande que la danse, peut être plus que la pâtisserie.