Paris de Longueville
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Une servante de ma connaissance...Côté Lit: la servante sus-citée l'a déserté, profitez-en!Discours royal:
ADMIN BIZUT Phoebus ৎ Prince des plaisirs
► Âge : 20ans
► Titre : Prince de Neuchâtel
► Missives : 4041
► Date d'inscription : 12/01/2010
| Sujet: Henri de Condé [Dominic Cooper] 30.01.12 23:50 | |
| ♦23 ans ♦Duc d'Enghien ♦On ne peut plus français! ♣ MAIS QUI ÊTES VOUS ? ♣ ▬ Je suis, hélas, fils unique du premier prince du sang et cousin du roi de France, Louis de Bourbon, prince de Condé, et de Claire-Clémence de Maillé-Brézé, cousine de cette même famille. Mon destin et ma vie furent scellés dès que le mariage fut effectif entre mes parents. Mon père n’a toujours éprouvé qu’indifférence froide et irrespectueuse envers ma mère ; celle-ci, dont l’esprit reste naïf et doucereux, essuie de nombreuses railleries sur sa santé mentale que l’on juge bien faible. Vous parler de la maladie qui saisi mon père à l’annonce de cette union résume le couple qui est celui de mes parents. Jamais mon père ne cessa de maudire le cardinal de Richelieu qui, selon lui, n’a souhaité cette union pour sa nièce qu’en vue de dégénérer notre famille bien trop puissante à ses yeux. Je naquis ainsi en 1643, dans un couple bien peu uni et qui ne cessa de se désunir par la suite. Follement aimante d’un époux indifférent, ma mère n’a cessé de vouloir pour moi le meilleur, me rendant dès mon plus jeune âge capricieux et colérique. Le moindre refus me plonge dans une colère qui ne s’apaise que lorsque le désir est exaucé. Mon enfance fut prise dans les tourments de la Fronde et auprès de ma mère, je voyageais dans une France soulevée afin d’allumer le feu aux poudres bordelaises. Mais toujours mon père a eu pour moi ce souci de m’instruire et les précepteurs les plus avisés m’ont toujours suivi afin de parfaire ma culture et mon goût pour l’étude. Mon adolescence se poursuivit en exil à Bruxelles, alors que mon père chassait les français aux côtés des espagnols. Erudit, curieux et insatisfait, je n’ai jamais accepté cette trahison faite à mon pays et cette rancœur ne s’est encore tarie. Mais face à un père dont le seul nom est un modèle pour de nombreux gentilshommes, je n’ai jamais su m’imposer, plus effrayé par ses colères contre mes incapacités militaires. Je suis un homme de sciences et d’art, non un homme de guerre. Si je suis brave et téméraire, je n’ai jamais su trouver d’intérêt aux actions militaires. Je crains que ce peu de dispositions n’ait froissé l’orgueil familial : mon père semble n’avoir jamais accepté ce peu de talent, malgré la lourde pression qu’il m’imposa. Au fil des années, je crains que les prédictions paternelles ne se vérifient : rigoureux, je cherche la perfection à l’extrême : chaque chose imparfaite ne peut trouver grâce à mes yeux ; mais je suis instable, lunatique, colérique et mes idées extravagantes peuvent choquer. Mon épouse est bien trop faible, mes enfants sont à son image et mon entourage me blâme des violences que je lui inflige. Je marche dans les traces de mes aïeuls : jaloux, possessif, je peux me rendre malade de perdre ce qui m’appartient : objet ou personne. Froid, je ne supporte plus ces intrigues de cour qui ont fomenté la Fronde. Peu enclin à cette rancune, j’ai aisément pardonné aux ennemis d’antan et suis d’une indéfectible loyauté envers le roi. Si la cour m’effraye- elle est pour moi l’image-même de la vénalité et de la vanité – je sais m’y montrer plaisant, courtois et agréable mais l’anxiété dans laquelle la foule me plonge revient parfois. Mon statut de premier officier de la maison du roi m’oblige à un protocole que j’exècre et bien souvent, m’échappant d’un destin imposé, je m’éloigne de mon statut, agissant comme bon me semble. Je ne songe ni à ma réputation ni à mon nom. Chef de ma famille, chef en ma maison, je tiens à ce que chacun me respecte et n’hésite pas à recourir à la violence pour ce faire. Je suis crains et l’on me dit fou afin de me discréditer, mais je crois au fond de moi que mon esprit n’a su se défaire de cette tare maternelle bien souvent critiquée. Depuis quelques années, je rejette ainsi sur elle toutes mes fautes et mauvaise action. Je suis d’une mauvaise foi puissante, mon orgueil ne pouvant souffrir l’échec, et nul ne parvient encore à calmer un caractère des plus fantasques. Toutefois, je reste l’esprit ouvert à ce monde qui m’entoure et n’hésiterai pas à prendre parti s’il le fallait, rejoignant mon sang aux côtés du roi. ♣ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♣ | ♦ Gabrielle de Longueville Cousine
Gabrielle est l'une de seules personnes que je considère et que j'aime réellement dans ce monde empli d'hypocrisie, je serais bien incapable de lui faire le moindre mal. Nous avons quasiment grandi ensemble dans les tourments de la Fronde et dès cette époque, je lui vouais une tendresse et une affection que je n'ai jamais donné à personne. Que de jeux d'enfants, de rires complices et de caresses avons-nous partagé ! Elle a un esprit brillant que j'admire et j'apprécie de passer du temps en sa compagnie pour me délecter de ses paroles. Elle sait que j'ai souffert des réprimandes de mon père et m'a toujours soutenu face à lui car elle a toujours eu conscience du pouvoir que son petit minois charmant avait sur les princes de la famille de Condé. Et puis son petit frère, ce bâtard, a grandi et il ne cessait de voler son attention. Je crois bien que c'est à partir de cette époque que la jalousie a grandi à l'égard de mon cousin. Si nous nous sommes un peu éloignés à cause de nos obligations familiales, c'est toujours un plaisir de nous revoir. Je la protège, je veille sur elle pour qu'il ne puisse rien lui arriver dans cette cour pleine de gens malintentionnés à l'égard de notre famille même si je sais qu'elle peut bien se débrouiller seule. L'idée qu'elle puisse perdre son titre de duchesse après son mariage me révolte et je n'hésiterais pas à me lancer dans une bataille judiciaire pour qu'elle ne soit pas obligée de l'abandonner à son frère tandis que je m'acharne à essayer de la détacher de lui. Elle vient souvent me voir pour partager des discussions passionnées avec moi à propos de n'importe quel sujet tant son esprit est curieux. En échange, je la laisse m'entraîner dans les mondanités, bals et fêtes de la cour, même si cela me répugne. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour elle ? Hum, si je savais ce qu'elle complote... |
| ♦ Paris de Longueville Détestable cousin
Je me force à apprécier ce cousin de 6ans mon cadet, mais ses manières suaves, hypocrites et empruntées m’agacent au plus haut point. Je ne supporte pas que ce bâtard puisse profiter des largesses de mon père afin de satisfaire ses désirs militaires. Cadet il est, cadet il restera et mon cousin ne saurait devenir plus important qu’il ne l’est déjà.
Point de haine entre nous. Il se montrera toujours affable et agréable et je ne parviens à sonder son esprit bien trop fluctuant : souhaite-t-il se servir de moi ? Endormir ma méfiance afin d’obtenir ce qu’il souhaite ? Faire partie de la même famille ne saurait être prétexte à une affection franche: tels nos parents avant nous, nous nous déchirons pour mieux nous retrouver si le besoin se fait sentir…mais ce besoin sera toujours intéressé. Comme son frère, je ne suis pour lui que cet obstacle de trop sur le chemin de son ambition ; jamais nous ne serons confidents et son affection forcée envers moi me lasse bien plus que je ne le laisse paraître.
Les relations qu’il entretient avec sa sœur me répugnent et je n’hésite pas à les gonfler, à les transformer pour le discréditer. Rien ne me fait plus plaisir que de le voir se démener contre ce que je lance contre lui. Je ne cesse de lui rappeler ses origines et je prends bien trop de plaisir à l’appeler « Marcillac » ou « La Rochefoucauld » pour stopper ce jeu.
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| ♦ Rebecca of Richmond Âme sereine et alliée
Les dettes familiales sont force d’honneur et le jour où les ancêtres de la duchesse de Monmouth sauvèrent et protégèrent Marie de Guise devenue reine d'Ecosse, l’éminente famille française jura de lui rendre la pareille si besoin est. Cette dette, Rebecca la connaît, puisqu'elle a été recommandée par la duchesse elle même à ma famille en paiement de cette dette. Depuis peu, elle se rapproche de mon épouse – née Guise. Ses manières honnêtes, calmes et douces ont trouvé leur admirateur : j’apprécie la présence de l’anglaise et à ses côtés, aucune colère ou soubresaut d’humeur ne viendra ternir l’instant. Sa compagnie est apaisante et la culture de la jeune duchesse rend ses visites agréables. Sans toutefois me confier à elle, elle n’est néanmoins pas ignorante des liens qui m’unissent à mes cousins : je la sais proche de Gabrielle et n’hésite pas à lui souffler quelques idées sournoises. Si par l’anglaise je peux parvenir à séparer Gabrielle et Paris, rien ne pourrait me faire plus plaisir ! Rebecca est de ces personnes qui me connaissent bien différemment de ce que je montre à la cour et je n’hésite jamais à la retrouver lorsque mes obligations me poussent à rester bien trop longtemps dans cette foule de courtisans hypocrites. Auprès d’elle, je redeviens le savant, le curieux, l’admirateur de la culture.
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Dernière édition par Paris de Longueville le 09.03.12 18:41, édité 1 fois |
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Paris de Longueville
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| Sujet: Re: Henri de Condé [Dominic Cooper] 30.01.12 23:58 | |
| Salut à toi, ô visiteur de cette honorable fiche Ce PV farfelu t'intéresse? Ca ne m'étonne pas, cela veut dire que tu peux dès à présent faire partie des fous En quelques mots, voici des points néanmoins importants à savoir: -Nous demandons un bon joueur, avec ou sans expérience de RP, qu'importe, mais qui ai particulièrement bien cerné le caractère de ce personnage. Il est un poil complexe mais bigrement intéressant, nous voulons donc être certain qu'il sera entièrement exploité -Il s'agit d'un personnage entièrement historique. Merci donc de faire un minimum de recherches sur ses antécédents familiaux (vous aurez compris que sa famille à fait de lui ce qu'il est aujourd'hui ). Sa famille est extrêmement importante et hautement placée, nous serons donc regardantes sur la curiosité du joueur et sa motivation à aller piocher sur Wikipédia, Google etc... -L'avatar est plus ou moins négociable: Dominic Cooper est pour nous le Enghien parfait, mais si vous ne vous sentez pas du tout à l'aise avec lui, n'hésitez pas à nous en parler! -Pour les connaisseurs en Histoire: Henri-Jules ne porte pas encore le titre de prince de Condé; il vous est donc possible de vous inscrire sous le nom "Enghien" A très bientôt sur ATV |
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