• Eugénie de la Galaisière •

Eugénie Marie Guillemette


de la Galaisière

Imogen Pots

« Une rose sans épines au milieu des ronces »

► 17 ans
► Mademoiselle de la Galaisière
► Française
► Célibataire
► Hétérosexuelle

♕ PROTOCOLE ♕

► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?

Pour une jeune fille qui n'a connu que le couvent et le château de ses parents, Versailles est sans conteste un lieu où il fera bon vivre et où enfin, elle pourra laisser éclater ses envies de joies, de musiques, de danses ... C'est là aussi, d'après ses parents, que la jeune femme réussira à trouver un bon parti, grâce à son oncle, Guillaume de Perche, qui a généreusement accepté de s'occuper d'elle et de la présenter à la cour du Roi Louis XIV. Eugénie n'a qu'une hâte, d'ailleurs, assister aux premières festivités de cet endroit paradisiaque qu'est Versaille. Oh, sans doute est-ce un fantasme de jeune femme que de croire que la vie y sera merveilleuse, mais en tout cas, Eugénie ne peut nier que la vie, si elle n'en deviendra pas forcément rose, sera en tout cas beaucoup plus palpitante qu'au sein du couvent où elle avait passé près de cinq années ... Alors, rêve ou réalité que ce Versailles merveilleux ? La jeune femme ne tardera pas à le savoir.

► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?

L'esprit un brin trop sentimental de la jeune femme s'émeut de cette idée de complot contre le Roi. Par Dieu, imaginez un peu qu'on puisse vouloir nuire au souverain ? Même si cette idée fait grand bruit dans les rêves d'Eugénie, elle n'y accorde pas un brin crédibilité, bien trop encore enfermée dans un monde idéalisée et une vision des hommes et de la Cour de Versailles romanesque. Ainsi, si l'esprit enflammé d'une jeune femme peut imaginer un instant un complot, sa raison lui impose de ne pas pouvoir imaginer qu'on ne respecte point la personne de ce souverain si connu et respecté partout en Europe.

► COLOMBE OU VIPÈRE ?

Ici, point de demi-mesures. Pour le moment, Eugénie est une véritable colombe. Élevée dans un foyer joyeux avec ses frères et soeurs, auprès d'une mère aimante et d'un père présent, jamais il ne serait venu à l'esprit de la jeune femme de se rebeller contre l'ordre qui fait tourner le monde et la France. Colombe, également, Eugénie l'est avec ses relations. Malgré elle, elle ne peut s'empêcher de croire à la bonté des hommes. Trop douce, trop innocence, nul doute qu'elle pourrait être croquée par des vipères.

► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?

Eugénie aime particulièrement les arts. Le chant, la danse, la broderie, voilà des activités auxquelles elle apprécie réellement de s'adonner et elle espère bien que sa vie à Paris et Versailles lui permettra de mener une existence remplie de ses doux loisirs. La jeune femme est une réelle esthète, sachant reconnaître un magnifique tableau lorsqu'elle l'a sous les yeux. Le monde des artistes l'intéresse énormément. Allez au théâtre est pour elle une réelle fête et elle supplie régulièrement son oncle de l'y emmener.

♕ BIOGRAPHIE VERSAILLAISE ♕

HISTOIRE HISTOIRE
Chapitre 1 : L'annonce

-Pierre, j'ai quelque chose à vous confier …
Pierre de la Galaisière, comte du Perche accorda à peine un regard à son épouse alors qu'il s'occupait des comptes de son domaine. Cela faisait maintenant près de 5 années qu'ils étaient mariés, lui et Marie. Leur couple était agréable, mais ce n'était pas l'amour qui les avaient réunis mais bien le devoir. Chacun d'entre eux avaient eu l'intelligence de respecter l'autre et pouvaient donc compter l'un sur l'autre sans problème. Le comte était l'aîné d'une fratrie de trois, il avait également un frère, Guillaume, et une sœur, Hortense,qu'il aimait profondément, même si il ne le montrait pas forcément dans ses paroles. Le Comte était assez peu bavard, Marie s'en était vite rendue compte. C'est pourquoi elle insista, allant se poster juste à côté du bureau de son mari. Caressant d'une main douce le visage de son époux, elle glissa à son oreille quelques petits mots annonciateurs d'une bonne nouvelle.

-Je suis à nouveau enceinte !

C'était une bonne nouvelle évidemment … Le couple avait déjà un fils, Pierre, nommé comme son père et qui avait déjà trois ans. Mais depuis sa naissance, Marie perdait chacun des enfants qu'elle avait porté. Quatre fausses couches, déjà, sans qu'on sut bien à quoi les attribuer. Cette fois-ci, elle avait dépassé le cap fatidique des deux mois. Le sourire de Pierre, à l'entente de cette nouvelle valait pour Marie tous les bijoux du monde. Souriante, elle aussi, elle lui dit, taquine :

-Je vois que vos livres de compte vous intéressent bien moins désormais …

La soirée se passe tendrement, entre discussions sur le futur, l'enfant, leur premier bambin, Pierre, qui grandissait sans cesse et les surprenait si souvent. C'était une vie de famille, tranquille, calme, mais c'était ainsi que souhaitait vivre le Comte.

Chapitre 2 : L'enfance

Deuxième enfant du couple, Eugénie était donc venue au monde sans trop de difficultés. Les premiers mois, évidemment, Pierre avait eu du mal à accepter la présence de cette « Nienie » comme il l'appelait alors. Mais très vite, dès qu'Eugénie avait su marcher, leur complicité avait fait plaisir à voir. Pierre était très protecteur avec sa sœur et les deux enfants jouaient énormément l'un avec l'autre. Enfin, cela, c'était avant qu'un troisième enfant vienne agrandir à son tour la famille. Après la naissance d'Eugénie, Marie n'eut plus de mal à mettre au monde des enfants vigoureux. Elle connut ainsi près de 5 grossesses en moins de 10 ans.

Après la naissance d'Eugénie vint en effet Isabelle puis Joséphine. Les trois petites filles formaient un trio adorable auquel Pierre avait bien du mal à résister. Seul mâle de la tribu, il fut finalement rejoint par deux petits frères quelques années après Joséphine. Vincent et Simon vinrent compléter la fratrie. Tout ce petit monde grandissait dans le domaine familial dans une bonne humeur que leur mère, Marie, cherchait à raviver en permanence. Mais malgré cela, les enfants suivaient une éducation de très bonne qualité. Fille comme garçon s'astreignait à l'apprentissage de l'arithmétique comme de la géométrie ainsi qu'au latin. Les filles avaient également des leçons de broderie et de solfège. Chacune d'entre elles apprenaient à jouer du piano-forte avec application … Ce qui donnait lieu à des scènes épiques.

-Eugénie et Isabelle, Madame votre Mère vous attend pour votre leçon de Piano-forte !s'exclamait Nanette, leur nourrice.

Les deux petites filles rejoignaient en courant le petit salon où les attendait leur mère, tout en plaisantait et se racontant de nombreuses anecdotes. Là, leur mère les attendait, une expression sévère sur le visage, adoucie par l'éclat rieur de ses yeux. Marie ne plaisantait pas avec l'éducation de ses filles ni avec les règles de politesse.

-Eugénie, Isabelle, vous êtes en retard, vous ferez deux séries de gammes en plus !

Cette sentence irrévocable amenait sur les figures des deux petites des grimaces de désagrément, mais ni l'une ni l'autre n'avait le courage de dire quoi que ce soit à leur mère. La mine piteuse, elles s'asseyaient l'une après l'autre derrière l'instrument et faisaient retentir dans la maison les mélodies parfois singulièrement désagréables, au point que Marie devait parfois sortir pour aller rire dans le couloir tant ses filles jouaient mal. Heureusement pour elles, elles finirent par s'améliorer et aujourd'hui, Eugénie est une excellente musicienne.


Chapitre 3 : Le départ

Ce jour-là, Marie du Perche était singulièrement tendue. Même si elle savait qu'elle agissait pour un bien, la jeune mère de famille avait bien du mal à se résoudre à annoncer à sa fille aînée qu'elle allait les quitter pour rejoindre un couvent. Certes, Marie s'était renseignée on ne peut mieux quant à la réputation de cet endroit et elle savait pertinemment que Eugénie y serait bien traitée.

Il n'y avait de toute façon pas d'autres choix. C'est là-bas et nul part ailleurs que sa fille pourrait apprendre à devenir une charmante épouse comme toutes les femmes de la famille avant elle. Elle-même, Marie, avait été près de 6 années au couvent avant d'épouser Pierre. Elle se représentait désormais ce que cette annonce avait du faire à sa propre mère.

En voyant Eugénie pénétrer dans le petit salon où elle l'avait fait mander, Marie eut un pincement au cœur. Sa fille avait tout pour devenir une sublime jeune femme et alors, elle se marierait, partirait sans doute loin de sa famille et peut-être même de la Cour, si tel le voulait son époux. Enfin, il se passerait encore quelques années avant que ce moment n'arrive.

-Eugénie, ma mie, asseyez-vous, je vous prie … Je souhaiterais vous apprendre une décision que votre père et moi-même avons pris à votre sujet. En effet, nous pensons qu'il est temps pour vous de vous retirer au couvent. Là-bas, on vous apprendra à être une jeune femme de la bonne société et une pieuse épouse.

Eugénie sentit son cœur se serrer à ses mots. Elle allait devoir quitter son chez elle, un endroit où résonnait à l'instant même dans le jardin les rires de ses sœurs. Malgré tout, Eugénie sourit à sa mère et aquiesça aux mots qu'elle venait de prononcer. Eugénie n'avait pas un tempérament rebelle et était plutôt douce voire docile.

-Je ferais ce que vous dîtes, mère.

Marie hocha la tête et la mère et la fille entreprirent d'évoquer les détails pratiques du départ d'Eugénie.

Chapitre 4 : Un nouveau départ

Cinq années s'étaient écoulées depuis le départ d'Eugénie pour le Couvent. La jeune femme s'était rapidement habituée à la vie monacale, comprenant d'instinct qu'elle avait tout intérêt à se plier aux règles afin de pouvoir jouir de la meilleure vie possible là-bas. Et elle avait eu raison. Si les sœurs étaient parfois sévères, elles restaient toutefois toujours justes, Eugénie n'en avait jamais douté. Mais désormais, c'était une autre vie qui attendait la jeune femme. C'était Versailles !

Si à 12 ans, la douce jeune fille était déjà très jolie, les années passées lui avaient accordé leur lot de joliesse. Ses yeux d'un vert foncé pétillaient de joie de vivre, elle avait le teint clair mais non pas souffreteux, ses longs cheveux avaient une couleur blond cendrée et ondulaient naturellement … Eugénie était une très jolie jeune femme. Et elle était appelée à aller à la Cour. Sa mère avait demandé à son oncle Guillaume, qu'elle ne connaissait que très peu, de la présenter à la Cour du roi Louis XIV.

Elle avait alors-même écrit à son oncle afin de le convaincre de l'accepter auprès de lui. La jeune femme y avait mis toute son âme romanesque et ses talents d'écrivains tant son désir de quitter le couvent était désormais fort. Chaque chose en son temps et le temps des paillettes et du luxe était venu pour Eugénie.

La jeune femme avait tout d'abord logé à Paris. Son oncle ne souhaitait pas qu'elle se présentât de suite à Versailles. C'était chez une jeune femme fort charmante qu'elle logea tout d'abord … Puis finalement, le jeune homme leur trouva un manoir tout à fait satisfaisant et dans lequel elle se sentait bien. La jeune femme y découvrit aussi un invité mystère, Stephen, avec qui elle s'entend très bien et qui lui a dit être en convalescence chez eux … Eugénie l'aime beaucoup et a pris l'habitude de tout lui raconter de ses journées à Versailles. Ils passent de longues minutes, tous les deux, à bavarder sur la Cour et les différents personnages. Notamment d'Amy of Leeds, la favorite du roi. Eugénie n'y voit pas de mal, à vrai dire cela l'amuse beaucoup.

Eugénie n'a pas le goût du luxe, mais plutôt celui de la liberté, maintenant qu'elle en a fini avec le Couvent. Elle veut tout voir, tout goûter, tout tenter, en toute innocence, n'est-ce-pas ? Son oncle lui a interdit de se rendre à Versailles sans lui et elle lui a désobéi quelques fois … Inévitablement, elle fit quelques rencontres. Il y eut tout d'abord Francesco. Un charmant jeune homme qui tenta de l'embrasser et qui y aurait sans doute réussi sans l'intervention de Guillaume qui lui ordonna de ne plus avoir de contacts avec le jeune homme … Avoir vu arriver Guillaume et taper sur Francesco, Eugénie a quelque peu pris peur, mais malgré tout, elle souhaite continuer à voir le jeune homme ... En cachette ! Tout comme Francesco qu'elle trouve de compagnie agréable, Paris de Longueville est un jeune homme charmant avec Eugénie qui adore passer du temps en sa compagnie, malgré la réprobation de son oncle.

La jeune fille ne comprend pas réellement ce que son oncle craint pour elle … Heureusement, Eugénie est aidée dans son arrivée à la Cour par la favorite du Roi. Amy of Leeds est une charmante jeune femme toute prête à aider Eugénie dès que celle-ci en ressent le besoin. D'ailleurs, Eugénie est devenue la surintendante de sa maison. Très fière de ce poste, la jeune femme est ainsi responsable de tout ce qui se passe en l'absence de la jeune femme, ce qui dernièrement est arrivé assez souvent. Ce sont de grandes responsabilités lorsqu'on est si jeune, mais Eugénie tente de s'y confronter de la meilleure manière possible. Secrètement, elle espère qu'Amy pourrait devenir une amie ... Mais sans doute là rêve-t-elle trop ?

♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕

► Colombe
► 18 ans, bientôt 19
► 4 à 5j /7
► Code bon (by Steph)
► Par PRD, il me semble
► Aucune pour le moment

Paris de Longueville a écrit:

ps: j'adore votre oncle!

Gabrielle de Longueville a écrit:

Et moi, j'adore vraiment votre oncle ^^