Flore de Clermont [Elizabeth Olsen] - amie, amante et bien plus encore...

ft. Elizabeth Olsen

♣ Flore de CLERMONT ♣
Libre Réservé Pris

♦ 18 ans
♦ Comtesse de Chagny, demoiselle de Marigny
♦ Françaises et plus précisément bourguignonnes

▬ Flore est de cette noblesse de province, issue des plus grands vassaux des rois, qui autrefois régnaient en souverains sur leurs terres. Si la Fronde a muselé cette noblesse, elle n’a toutefois pas annihilé ce qu’elle est.
Flore naquit en Bourgogne, en 1650, alors que la Fronde prenait un tout autre tournant, menée par les princes. Fille de Claude de Clermont-Tonnerre et d’Henriette de Largues, elle est l’enfant inespéré d’un couple infertile de longues années.
Malgré l’âge avancé du vieux comte, celui-ci veillera à donner une éducation de poids à sa fille, afin d’espérer pour elle un important mariage. De par son nom, son ascendance, la qualité de sa famille, il attendait sagement que le meilleur parti se présente pour lui offrir la main de son unique fille. Il était pour lui hors de propos de la lier à quelque famille royale : son sang primait avant tout. Humain et politique, sa famille et sa Maison furent en paix. Malgré la Fronde qui fit gronder la Bourgogne, il prêta allégeance au roi et ne failli jamais à cette parole.

Ce fut dans ces années d’après-guerre civile que grandit Flore, petite fleur fraîche et pimpante. La jeunesse de sa mère, la sagesse de son père lui avaient été donné à la naissance.
Dès l’âge de dix ans, elle fut envoyée à Dijon, continuer son éducation auprès des religieuses. Elle en tirera une culture aisée, et une facette plus calme et mélancolique de sa personnalité.

Mais cette adolescence paisible toucha à sa fin lorsqu’en 1662, Claude de Clermont décéda, laissant une veuve et enfant. Batailles de succession lourde pour cette femme qui vit s’abattre sur elle les incessantes demandes de la famille de Clermont-Tonnerre, voulant reprendre les terres du défunt. L’affaire se porta devant le roi qui, par l’intermédiaire du gouverneur de Bourgogne, le prince de Condé, rendit ses droits à la veuve en 1664. Pour faire accepter cette clause, elle consenti à épouser en seconde noce Antoine de Clermont-Montoison, lointain cousin de son défunt mari.

On ne pouvait donner à Flore plus cupide beau-père que cet homme. S’il lui permit de conserver son nom et lui donna le titre de comtesse de Chagny, il ne voyait pas moins en elle un outil pour parvenir à ses fins ambitieuses. Membre d’une branche cadette de la famille, il avait toujours espéré un jour se hisser aux sommets et côtoyer ceux qui gardaient les honneurs. A ses yeux, Flore pouvait être cet instrument dont il avait besoin.
Par quel moyen ? Le plus simple et le plus aisé : la marier à un nom, à l’un des noms les plus puissants et lorsque sa femme se targue d’être protégée du cousin du roi, l’on ne peut que lorgner sur les satellites qui entourent le puissant gouverneur. Ce satellite, il le nomma Paris de Longueville.

Ainsi, la fraîcheur de Flore fut envoyée à Versailles. Fraîche, souriante, extravertie, la jeune fille s’est rapidement pliée à l’étiquette, au château à ses courtisans et s’y sent comme un poisson dans l’eau. Espiègle, avide de bons mots, elle n’est toutefois pas de ces petites pestes qui ne se complaisent que dans l’intrigue et les basses. Elle préférera ces petites affaires amusantes qui n’auront que peu d’incidence.
D’un naturel doux et mélancolique, elle s’est prise de passion pour la littérature qu’elle a découverte dans les salons parisiens. Un brin romantique malgré son caractère têtu et buté, elle se laisse souvent aller à rêver à une douce passion.
Mais Flore n’est pas de ces naïves jeunes filles de province. Son beau-père lui aura appris à tenir tête, à garder de vue ses ambitions. Perfectionniste, elle déteste ce qui ne semble pas net et à ce petit défaut de reprendre quiconque se trompera de mot, de définition ou bien d’autre petites erreurs anodines !

♣ ET QUI CONNAISSEZ VOUS ? ♣