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| Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. | |
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| Sujet: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 25.05.13 11:14 | |
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Ivan
Gaultier
(Douglas Booth)
« CITATION CITATION CITATION »
► Âge:24 ans ► Titre (ou profession): Comédien ► Origines: Français ► Situation maritale: célibataire ► Religion: Catholique ► Orientation sexuelle: Homosexuel (Comédien)
♕ PROTOCOLE ♕ ► VERSAILLES : PARADIS OU ENFER ?
Sans la moindre hésitation je peux vous déclarer haut et fort que pour moi Versailles est le Paradis ! La beauté de ces lieux m'éblouit jours après jours, je n'arrive pas à m'en lasser, car à mes yeux Versailles à un visage différent tous les jours. En fait tout me plait dans Versailles : l'esprit festif de ses lieux, le décors magnifique de ces lieux et bien d'autres choses encore. Bon il vrai qu'il arrive parfois que tous ces plaisirs soient gâché par quelques troubles fête qui selon moi ne devrait pas se trouver à Versailles, mais que pourrais-je bien y faire ? Je ne suis pas quelqu'un d'important ici, je ne suis qu'un comédien qui aime amuser la galerie et qui se plait à Versailles. Finalement Versailles est comme je m'y attendais au départ : Grandiose !
► COMPLOT : VÉRITÉ OU FANTASME PUR ?
Entre vérité et fantasme. Si je ne doute pas de l'existence de certain complot, à cause de mes oreilles traînante, je trouve certaine théorie de complot sont bien trop brodée. Maintenant discerner le vrai du faux est un art dont j'ai pratiquement acquis l'intégralité des techniques. Mais je ne m'en sers point pour les thèses de complots, préférant imaginer que ces idées complots sont plus des fantasmes de la collectivité. Je pense que c'est mieux que de se mettre en danger, j'ai déjà assez de problèmes à cause de mon indiscrétion. Un jour peut-être que je m'intéresserai d'un peu plus prêt à ces histoires.
► COLOMBE OU VIPÈRE ?
Moi Vipère ? Tout à fait ! Les ragots sont à la fois un passe-temps et un gagne pain. Je prends un malin plaisir à laisser trainer mes oreilles un peu partout afin de savoir bon nombre de choses, que je relate dans mon cahier. Ainsi je sais plein de choses sur bon nombre de personnes, certaines ne sont que pur mensonge, détournement et d'autre son simplement la vérité, j'ai la chance de savoir différencier les deux. Ainsi il m'arrive souvent de lancer des rumeurs, parfois en modifiant la vérité ou en la laissant tel quelle. Il me plait de voir les gens s'énerver quand il voit leurs secret divulgués. Mais bon pour moi les Ragots ce n'est pas que ça, c'est aussi un commerce. En effet il arrive parfois que je sois payé pour divulguer ces rumeurs ou pour les raconter. C'est un petit plus dans mon salaire, ou un gros ça dépend du client. Bon vous êtes convaincu que je suis une vipère, maintenant ?
► DES LOISIRS, DES ENVIES A CONFIER ?
Mes loisirs, mes envies, voyons...hum... J'aime par-dessus tout écouté aux portes, mais ça vous le savez déjà. Sinon j'adore le théâtre et la poésie, car ils me permettent de m'évader. J'ai aussi pour loisir d'être avec Sebastien de Monfort, car il me plait de devoir toujours être discret. Sinon j'ai envie de sucreries, de m'amuser sans jamais m'arrêter et de lire sans cesse. Oui la littérature est une passion pour moi, c'est la seule chose qui parvient à abreuver un peu ma soif de connaissance.
♕ HOP, RÉVÉRENCE ! ♕ ► Prénom/pseudo: Neko ► Âge: 17 ans ► Présence sur le forum: 2/7 ► Code du règlement: longue vie au roi. ► Comment avez vous connu le forum ?: en cherchant des forum sur versaille ► Suggestions ?
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 20:19, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 25.05.13 11:14 | |
| Chapitre I
Tendre enfance _________________________________________________ Le temps gris, qui couvre ce petit Bourg parisien, est habituelle ici. Depuis que je suis né j'ai l'habitude de voir ce temps régulièrement surtout en Hiver. Le problème c'est que ce temps m'empêche d'aller jouer dehors, je m'ennuie. De plus mon frère est malade donc je ne peux même pas jouer à la maison avec lui. Je pousse un long soupire et me met à errer dans les couloirs de la maison. Elle n'est pas bien grande ma maison, mais elle est jolie. C'est mère qui a choisi la manière de la décorer, elle l'a voulu apaisante pour ses enfants. Tiens, mais j'y pense, voilà ce que je peux faire : je vais aller voir maman et je vais lui raconter les derniers ragots que j'ai entendus en ville. Je fonce au salon, là où mère reprise nos vêtements. Je viens m'asseoir devant elle et je mets à relater tout ce que j'ai entendu. Mère aime bien quand je lui raconte les histoires de la rue, elle dit que je sais bien raconter, ça me fait toujours plaisir d'entendre des mots gentils. Mais bon il est vrai que raconter des histoires oralement me plait, mais j'aimerais les écrire et les lire, malheureusement mes parents n'ont apparemment pas le temps de m'apprendre. Mon histoire se termine et la pluie c'est atténué je demande à ma mère si je peux sortir : elle accepte. Je prends de quoi me couvrir un peu et fonce dehors. Je m'amuse à sauter dans les flaques et à m'approcher discrètement de quelques passants pour écouter leurs conversations, mais rien de bien intéressant ne ressort de ces discutions. Alors, je retourne jouer dans les flaques, quand soudain la pluie redémarre de plus belle. Je fonce frapper à la première porte que je vois, une vieille dame m'ouvre. Je la connais cette dame, je l'ai déjà vu sur la place du marché. Son souvenir m'a marqué, car elle est différente des autres femmes de son âge : elle est discrète et ne parle sur personne. Je lui souris doucement et lui fait révérence, comme père me l'a appris.
« - Excusez-moi de vous importuner madame, mais la pluie m'a surpris et j'habite trop loin, voudriez-vous bien me laisser m'abriter un instant chez vous? »
Malgré mes neuf ans j'étais très poli et respectueux, ou du moins j'essaie de l'être du mieux que je peux. Cela semble être gratifiant puisque la vieille dame me souris chaleureusement en se poussant un peu.
« Entrez jeune homme, dit-elle de sa voix réconfortante, ma maison est la vôtre tant que la pluie continuera de s'abattre sur le sol. -Merci madame vous êtes trop bonne. »
Je rentre timidement dans la maison et me fige un instant. Dans la petite maison se trouve d'immenses bibliothèques comme je n'en ai jamais vu. Je me rapproche des bibliothèques, puis regarde le reste des affaires qui traînent dans la maison. Aucune n'indique la présence d'un quelconque homme, pourtant on m'a toujours dit que la plupart du temps c'était les hommes qui savaient lire. Je me tourne vers la vieille dame.
« - Dites madame c'est vous ... hum... qui lisez tous ces livres ? -Oui, c'est moi mon jeune enfant. Et vous lisez-vous ? -Non, je ne sais ni lire ni écrire madame. -Voulez-vous que je vous apprenne, mon enfant ? -Avec plaisir, madame ! -Venez donc ici tous les samedi et je vous apprendrai. -Bien madame j'y serais, mais maintenant je dois partir avant que ma mère s'inquiète et que la pluie reparte de nouveau, au revoir -Au revoir, mon petit.»
Je lui fais une révérence et la quitte en souriant heureux. Je rentre chez moi et dit la bonne nouvelle à ma mère qui semble heureuse pour moi. Ensuite nous mangeons, avant d'aller dormir. C'est ainsi que chaque samedi je vais chez la vieille dame pour apprendre l'art des mots. Aux fils des semaines, puis des mois, puis des années je me perfections. Jusqu'au jour où je rentre chez moi -alors que j'avais peine seize ans- et que je clame à ma mère que je pars à Paris pour faire fortune grâce à mon talent. Je la vois alors flancher de tristesse et me regarder les larmes aux yeux en me demandant si c'était vraiment ce que je voulais. Je lui réponds que c'est mon vœux le plus cher et elle me donne sa bénédiction pour partir. Ce fut la même avec mon père, mais ça n'empêche pas que je parte sans le moindre regret. Je pars pour donner à ma famille une vie meilleure encore, je reviendrai avec la gloire derrière moi et ils seront tous fiers.
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 18:12, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 26.05.13 16:56 | |
| Chapitre 2
Paris et son lot de misère! _________________________________________________ Le voyage a été long, mais j'y suis enfin : Paris je suis là ! Quelle joie de voir enfin la capitale, ici je sens que je vais réaliser tous mes rêves. Mais avant ça, je dois trouver un endroit où loger cette nuit. Je me mets à errer dans la ville, n'osant demander à personnes par peur. Je préfère rester discret, les gens qui traînent ici le soir ne semblent pas tous net. J'accélère la cadence, souhaitant trouver au plus vite un abri. Je finis par en trouver un au détour d'une rue. C'est une petite auberge qui semble tout à fait charmante. Je m'avance vers la porte et la pousse timidement. Le décor n'est pas des plus somptueux, mais il est agréable je m'y sens chez moi. Je soupire de bonheur et je vais m'asseoir dans un coin, voulant déjà me repaître, avant de prendre une chambre. Je commande donc à manger et je mange tranquillement, me concentrant sur les conversations alentours. Mais des bruits de rirent, de cris viennent me déranger, curieux je vais voir de quoi il en retourne. Je découvre des gens qui jouent aux cartes, je les observe sans rien dire. Enfin j'en observe un en particulier, un qui semble avoir une chance pas croyable aux cartes. Je m'approche d'un autre client qui comme moi observe les joueurs.
« Bonsoir monsieur, dites-vous savez qui est l'homme qui gagne tout le temps ? »
L'homme me toise un instant, semblant surpris de voir quelqu'un comme moi ici. Il semble hésiter à me répondre, mais je lui souris et le regarde presque suppliant. J'ai vraiment envie de savoir qui est cet être chanceux. Il mâchonne un bout de bois, puis fini par me répondre de sa voix dur et froid :
« C'est Sébastien de Monfort, un noble gamin. Maintenant rend toi service et quitte Paris cette ville n'est pas pour toi le gosse !
-Je ne vous permet pas de me dire ce que je dois faire, monsieur ! »
Je pars vexé, je vais demander au tavernier une chambre, ce qu'il me donne de suite. Je regarde vers la salle où ils jouent. L'envie de regarder ce Sebastien joué m'obsède fortement, mais pour la première fois de ma vie je relègue mon obsession au second plan trop blessé par les manières de l'autre brute. Je monte dans ce qui est ma chambre pour cette nuit et je note le nom de Sébastien dans mon carnet pour ne jamais l'oublier. Ensuite je plonge dans un profond sommeil, me disant que les jours à venir seront meilleurs. Mais ce que je pensais ce soir-là ce révèle totalement faux. Je rêvais de gloire, j'ai l'ombre pour m'accueillir. Je rêvais d'un boulot merveilleux, j'enchaîne les boulots les plus minables et en plus je ne les garde pas. Je rêvais de faire fortune, je me fais dépouiller des quelques sous que je gagne, chaque soirs. En bref je suis dans la misère la plus totale. Je sais que je peux toujours retourner chez moi, mais j'ai trop honte pour ça. Finalement je crois que Paris n'est pas pour moi, je dois partir. Peut-être qu'en allant de ville en ville je trouverai celle où mon talent de poète est apprécié. Oui c'est le mieux pour moi, de toute façon Paris n'as rien à m'offrir, l'homme de l'auberge avait raison : Paris n'est pas faite pour les gamins dans mon genre. C'est dommage je n'ai pas revu ce Sébastien, un jour peut être que je recroiserai sa route.
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 18:17, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 26.05.13 16:57 | |
| Chapitre 3
Itinérance ou errance ? _________________________________________________ Les routes ne sont pas si mal pour un garçon d'à peine vingt ans comme moi. Au moins dans cette vie je ne me fais pas voler mes faibles recettes et je découvre de nouveau paysage. Bon c'est vrai que ce n'est pas toujours une partie de plaisir et que des fois j'atterris dans des villes où les gens se fichent totalement de l'art, mais ce n'est pas grave : je continue quand même. Il est vrai aussi que parfois mon itinérance -à moins que ce soit une forme d'errance pure et dure - est très dur à supporter à cause du temps, mais bon je garde l'espoir qu'un jour un grand homme reconnaîtra mon talent et me prendra sous son aile. Il suffit de rêver ainsi ! j'ai du travail aujourd'hui. Je me trouve dans la région d'Auvergne cette fois-ci, je n'ai encore jamais vu cette région bien que cela fasse presque trois ans que je suis sur les routes. Je me souviens plus trop du nom de la ville, mais ça n'a pas d'importance, ce qui est important c'est de voir si ça va passer où si ça va casser. J'avance donc vers une place propice pour jouer avec mon art. J'aperçois vite fait sur une grande place une troupe de comédien itinérant : la concurrence va être dure. Malgré tout je commence mon petit « spectacle », si on peut appeler ça comme ça, car il ne s'agit là que de poésie. Quelques personnes semblent, mais ce qui me surprend c'est que la troupe itinérante semble aimer. Je fini mon espèce de spectacle, au bout de quelques dizaines de minutes. C'est alors que la troupe s'avance vers moi. Je leur souris gentiment, me demandant ce qu'ils me veulent. Je ne suis pas vraiment rassuré, bien qu'ils ne semblent pas agressif au contraire. L'un d'entre eux me salut de manière théâtrale, bientôt imité par ses congénère. «-Bonsoir mon jeune ami, dit celui qui m'avait salué en premier, je n'ai pas pu m'empêcher d'écouter vos vers et ils m'ont plu. Vous avez du talent et je suis sûr que vous feriez un excellent comédien, cela vous tente-t-il ? »
Je les regarde à la fois surpris et méfiant de cette demande inattendue. J'hésite un peu, mais il ne faut pas oublier que mon vœux le plus cher est que mon talent soit reconnu, hors là on me propose de m'aider à le reconnaître. Je souris à cette pensée et les regards.
«-Ce serait, pour moi, monsieur un immense honneur de me joindre à vous. -Alors, bienvenue dans la troupe. »
Et ainsi commence mon aventure avec cette troupe, qui me ramène vers Paris. Je découvre alors, Paris sous un autre angle. Je le découvre en étant un peu plus célèbre et apprécié. Cette ville qui autre fois m'a attiré la misère, attire désormais, à moi le bonheur. Mais il y a toujours cet homme que j'ai envie de rencontrer de façon plus officielle, si je me souviens bien il s'appelle : Sébastien De Monfort. Je devrai alors voir s'il est encore à cette auberge. Aussitôt penser, aussitôt fait, profitant que mon travail d'aujourd'hui soit terminé je retourne à la première auberge que j'ai fréquenté à Paris. Cela me fait bizarre d'y retourné et mal aussi, car c'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à entrer dans la misère. Je soupire doucement, je dois oublier tous ça c'est le passé maintenant je vis bien mieux. Je pousse la porte et entre dans l'auberge, le cœur battant : rien n'a changé depuis le temps. À part peut-être une chose : l'ambiance qui semble bien plus calme. J'avance dans l'auberge, me demandant si je vais le trouver ici. Je ne le vois pas et je commence à perdre espoir, quand soudain je le vois à une table tout seul. Je m'approche de lui déterminé et m'assieds en face de lui. Il me dévisage un instant avant de lancer calmant :
« -Bonsoir, que me voulez-vous ? -Bonsoir monseigneur, j'aimerais savoir d'où vous tenez votre chance incroyable aux cartes. -Vous n'y allez pas par quatre chemins, mais dites-moi comment savez-vous que j'ai de la chance aux cartes ? Je ne me souviens guère d'avoir vu votre visage lors d'une de mes parties. -Je vous ai vu jouer qu'une fois, lors de ma première soirée à Paris il y a de cela quelque temps déjà. -Ah... Vous avez donc plus de culot que je ne pensais, car vous venez aborder une personne que vous n'avez qu'entre-aperçu. Qu'elle est votre profession ? -Quel rapport avec mon culot ? -Occupez-vous seulement de me répondre monsieur ! -Je suis comédien dans une troupe itinérante, monsieur. -Pourquoi n'êtes-vous pas dans une grande troupe ? Vous n'en avez pas le culot ? -Si j'en ai le culot, mais je ne sais pas où les trouver. -Voulez-vous savoir où joindre le grand Molière ? -J'adorai monsieur, avez-vous cette information ? »
Il se met à écrire sur un bout de papier. Je le regarde plein d'espoir, bien que ma mère m'aurait dit de ne pas faire confiance à cet inconnu. Mais je serai tellement heureux si je rejoignais la troupe du grand dramaturge qu'est Molière. Il me tend le papier en souriant.
« -Tenez, mais avant de la prendre donnez-moi juste une dernière information. -Laquelle ? -Aimez-vous les hommes ou les femmes ? -Pour ...pourquoi cette ques...question mon ...monseigneur ? Les ... les femmes... évidemment... -Vous mentez, mais rassurez-vous moi aussi j'aime les hommes. »
Il s'en va me laissant seul à la table, encore stupéfait. Comment a-t-il deviné mes penchant indécent ? Heureusement qu'il aime lui aussi les hommes, sinon j'aurai été dans de beau drap.
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 18:26, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 26.05.13 16:59 | |
| Chapitre 4
Molière _________________________________________________ Peu de temps après avoir rencontré « officiellement » Sébastien De Monfort, je fonce voir Molière. J'aurai peut-être dû attendre, mais l'impatience m'empêche d'attendre plus. Et puis qui me dit que demain ou après demain il sera toujours là ? Rien, donc autant y aller maintenant.. C'est donc sans la moindre hésitation que je monte au logis du dramaturge, mon coeur bat d'excitation. Je suis prêt à lui demander, j'ai toutes mes chances et je suis jeune donc j'ai encore le temps avec moi. Bon c'est vrai que ces arguments ne sont pas très convaincant, mais ce n'est pas grave je n'ai personne à convaincre de toute façon. Je prends une grande inspiration et frappe à la porte qui m'intéresse. J'attends patiemment qu'on viennent m'ouvrir, ça met du temps ce qui accélère mon rythme cardiaque. Mais bien sûr cela ne me fait point flancher sur mes choix, au contraire ça les renforces : je serai comédien dans la troupe de Molière, peu importe les épreuves que je devrai affronter. Je souris doucement tandis que la porte s'ouvre enfin, je m'incline devant l'homme qui m'a ouvert. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai la sensation qu'il s'agit de Molière en personne. Ses habits sont plutôt riche, sa façon de se tenir et ses gestes sont très élégant. Cet homme inspire le respect et une certaine admiration dans sa façon d'être. J'en reste même bouche bée, pendant de longues minutes avant qu'il interrompe ma rêverie en parlant ainsi :
« Bonsoir monsieur que désirez-vous ? Pour quelle raison venez-vous me déranger ? -Vous êtes le dramaturge, Molière ? -Oui c'est moi, que me voulez vous ? -Je ... j'aimerais devenir comédien dan...dans votre t... -Laissez-moi deviné dans ma troupe ? Désolé, mais elle est au complet au revoir monsieur ! -Mais... »
Pas le temps dire plus que le dramaturge avait déjà refermé sa porte, mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Par contre, je vais devoir attendre un peu, car il n'est clairement pas de bonne humeur. Je me demande bien ce qui le tracasse au point de rejeter ma demande avec une telle violence. Je soupire, amour de la connaissance, désirs de tout savoir quand tu nous tiens tu ne nous lâche plus. Je descends les marches deux à deux et fonce à l'auberge que je préfère dans le but de noyer ma déception dans l'alcool. Je vais m'asseoir à la table où j'ai vu Sebastien un peu plus tôt dans la journée. Je commence à boire doucement, n'aimant pas tellement être saoul.Je joue, donc un peu avec mon verre en soupirant tristement. Je dois trouver une solution pour me faire engager dans cette fichue troupe, mais je n'ai pas de contact pour m'aider moi. Je bois cul sec sous le coup de la pression et toussote un juste après, c'est alors que j'entends un rire moqueur derrière moi. Je me tourne et découvre Sébastien, je lui souris timidement.
« - Je ne m'attendais pas à vous revoir de si tôt, me déclare-t-il, dites-moi que vous arrive-t-il pour que votre mine soit si maussade, alors que tout à l'heure elle était rieuse ? -J'ai rencontré monseigneur Molière qui m'a gentiment rembarré... -Hum... Je comprends ...voulez-vous que je vous aide ? -Vous voulez bien ? -Si je vous le propose c'est que je veux bien. -Oh merci ! »
C'est ainsi que commence une longue aventure pour la conquête d'une place dans la troupe de Molière. Grâce à Sébastien de Monfort j'ai pu apprendre à me faire entendre jusqu'au bout et cela m'a bien aidé. De plus son soutien me permet de ne pas craquer lors de mes défaites. Au bout de quelques mois, après plus de six autres rencontre j'obtiens enfin ma place dans la troupe. Je me souviendrai toujours de la phrase que me lance Molière quand il m'annonce que je suis enfin pris :
« Mon cher jeune homme vous êtes persévérant et profondément énervant... mais c'est justement ce que je cherche chez mes comédiens, bienvenue dans ma troupe. Venez demain matin ici même pour votre première répétition ! »
Je l'ai remercié et je suis partie très vite annoncer la bonne nouvelle à mon ami Sebastien. Sans lui je n'aurai peut-être jamais fait parti de cette troupe, je lui dois beaucoup. Je ne lui dirai d'ailleurs jamais assez.
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 18:34, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 26.05.13 17:02 | |
| Chapitre 5
Être Comédien _________________________________________________ Ce que j'aime être comédien c'est un métier plaisant. J'apprécie d'autant plus le fait d'être acclamé lorsque le spectacle est fini. J'apprécie que les femmes me cours après, car je peux caché plus facilement mes déviances sexuel aux yeux du monde. Mais ne vous méprenez pas je parle avec ces dames, fait semblant de les désirer, mais je ne couche qu'avec des hommes. Cela suffit, je dois aller me préparer pour la pièce que nous jouons ce soir. Je me précipite pour me préparer, en souriant comme toujours. J'ai beau n'avoir que les rôles de valet ou de paysans, je ne m'en plaint pas car ça me plait. En plus je joue souvent le valet de Lionel Gaudin, un autre comédien de la troupe de Molière qui depuis quelques temps me fait des avances que pour l'instant je refuse. Je souris doucement, je dois oublier ces pensées. Il est l'heure pour moi de rentrer en scène. C'est comme ça à chaque fois, sur scène j'oublie tout : je suis mon personnage et personne d'autre. Ainsi je rends la pièce un peu plus vivante, bien que ce ne soit pas moi la grande vedette de la scène. Non en fait c'est Lionel qui a l'un des rôles les plus importants. Et à chaque fois qu'il joue c'est époustouflant. Je souris, la pièce est fini : on nous applaudi tandis que nous saluons la salle avant de sortir de scène. Je pars enlever le maquillage et mes habits de scène tranquillement, à l'abri des regards indiscret. Je me sens un peu las après cette soirée de travail, je vais aller me reposer chez moi directement après être sorti d'ici. Tant pis je n'irai pas voir Sébastien ce soir. Je remets mes habits de tous les jours et va pour partir, mais en me tournant je me trouve nez à nez avec Lionel. Je sursaute et recule : depuis combien de temps est-il là ? Je n'en sais absolument rien, si ça se trouve il m'a regardé me déshabiller. Cette idée ne me rassure pas vraiment, je toise mon collègue méfiant.
« -Que me voulez-vous ? Depuis combien de temps êtes-vous ici à m'épier ? -Vous parlez, me dit-il en souriant, et je suis ici depuis suffisamment de temps. »
Je le regarde perplexe, suffisamment de temps pour faire quoi exactement. Je secoue la tête, je pense que je vais le découvrir bien assez tôt comme ça. Je recule encore d'un pas, tandis qu'il reprend la parole.
« - Ne vous en faites pas je ne viens pas vous importuner, mais plutôt réitérer ma demande. - C'est toujours non, vous ne m'intéressez guère ! -Vous dites ça, mais vous ne le pensez point. -Comment pourriez-vous le savoir ? -Je le sens c'est tout, vous êtes attiré par moi. -N'en dites pas plus, car je ne suis point intéressé... Je ... je vous prie de me laisser maintenant ! - Bien je vous laisse, mais je n'abandonne pas, car je sais que je vous intéresse. »
Il part et moi je reste un instant sur place, perturbé par cette drôle de conversation. Il n'a pas tort je suis quelque peu attiré par lui, mais je n'ai pas envie de céder pour l'instant. Je soupire et me met à écrire un poème, pour me calmer. Ce poème parle de la vie horrible d'un certain Philippe d'Artagnan. J'ai entendu parler de cette histoire dans mon auberge favorite et elle m'a inspiré. Je crois même que je vais aller la publier de suite. Et sans réfléchir je fonce avec mon poème, chez un "éditeur" pour qu'il soit publié de façon anonyme dès le lendemain. On accepte de le publier et moi je rentre chez moi tranquillement, ne pensant pas encore aux conséquences que pourrait avoir ce que je viens de faire. Ce n'est que le lendemain que je me rends compte de la bêtise dont j'ai fait preuve en faisant publié ce poème. Je sens, que si jamais ce fameux Philippe découvre que c'est moi qui ai publié ce poème, il va me faire beaucoup de mal. Je frémis de peur, je vais devoir faire attention à ce jamais il ne sache, ou mieux qu'il ne croise jamais ma route. Ainsi tout ira pour le mieux.
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 18:39, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 26.05.13 17:03 | |
| Chapitre 6
Le paumé devient le guide _________________________________________________ Plus d'un an est passé depuis que je fais partie de la troupe de Molière, je me fais toujours courtiser par Lionel, mais peu importe j'aime quand même cette vie. De plus grâce à mon travail je connais les meilleurs lieux, pour manger, ou dormir, ou encore bien d'autre chose. J'ai enfin trouver ma place et j'ai pu rendre fière mes parents. Je soupire de bonheur, tandis que je prends conscience de l'endroit où m'ont menée mes pieds. Un endroit que je n'aime pas, car le gens qui sortent de là dedans semble triste : je crois que c'est ici qu'on recrute les mousquetaire, enfin un truc comme ça. Tiens d'ailleurs en voilà un qui à l'air bien triste. C'est en souriant que je m'approche de lui.
«- Mousquetaire, vous semblez avoir la mine bien basse en cette fin de journée! - Comment savez-vous que je suis mousquetaire? » - Oh vous n’êtes pas le premier que je vois sortir de là, dis-je en pointant le bâtiment, avec cette tête ! Je me présente, Ivan Gaultier. »
Ma présentation s'accompagne d'une révérence comique, qui avait pour but de rendre le sourire au jeune mousquetaire. Mais cela ne fonctionne pas, au contraire je crois qu'il s'impatiente un peu. En effet il me lâche, en montrant bien tout l'ennuie qu'il éprouve à m'écouter :
«- Et vous me voulez quoi au juste? - Ah je pensais vous inviter à une représentation du grand Molière! Mais vu votre tête… Non, simplement vous offrir un coup de main et vous pointer l’endroit où les gens comme vous qui arrivent vont pour se loger... -Écoutes-moi bien…Ivan… Je viens de traverser le Royaume du sud au nord jusqu’à Paris pour me faire mousquetaire et là vous me proposez d’aller rejoindre les gens les plus soporifiques de la capitale pour m’asseoir et attendre des jours durant?! Vous aimez les femmes Ivan? »
Je me fige un instant voyant très bien à quoi il faisait allusion et me demandant comment il a fait pour le comprendre aussi vite. Je rougis légèrement gêner. Je tente de me calmer un peu, je dois lui mentir. Il ne faut pas qu'on découvre mon secret. Mon ton change un peu passant du comique à une sorte de ton un peu, voir même très, gêné.
« Euh… oui, bien sûr! Donc laissez-moi vous servir de guide pour aujourd’hui. Il y a assurément des endroits que vous vous devez de connaître à Paris! »
J'ai changé de sujet aussi rapidement que j'ai pu et nous commençons donc ainsi la visite guidée de Paris. Je lui ai montré les meilleurs endroits de Paris. Et j'ai terminé par une taverne des plus convivial. Nous y somme restés tard le soir, buvant sans soif. On s'amuse tout simplement, comme de bons amis, comme si on se connaissait depuis longtemps. Bien que ce ne soit pas le cas, puisque notre rencontre ne date que de ce matin, mais bon on s'en fiche. Je ris doucement et nous terminons notre soirée, chacun rentrant de son côté. C'est donc par ce simple geste et avec l'aide de quelques verres que nous nous forgeons un lien d'amitié. Une amitié très solide grâce à nos différences. Et ça malgré que quelques jours après cette promenade joyeuse, il m'apprenne qu'il part à Versailles. De toute façon il m'a dit qu'il reviendrait et qu'il me raconterait absolument tout. J'ai tellement hâte.
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 18:43, édité 2 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 26.05.13 17:04 | |
| chapitre 7
Amour _________________________________________________ Bastien est parti depuis quelques temps déjà, ce qui est étrange c'est que le temps m'a parût parfois trop long et d'autrefois il était trop court. Mais en y repensant c'est tout à fait logique la raison de cette sensation étrange c'est : Sébastien de Monfort. J'ai passé beaucoup de temps avec lui ces temps-ci, beaucoup plus qu'avant développant même pour son corps une attirance très forte. Le problème c'est que je n'ose pas lui dire et à chaque fois que je suis avec lui je me retrouve dans des situations délicate avec mon corps. Tiens d'ailleurs ça va m'arriver puisque je vais le voir là. Je monte chez lui à la fois heureux et anxieux de faire des gestes déplacés. Je secoue la tête pour m'enlever cette idée bizarre de la tête. Je frappe à la porte, un grand sourire aux lèvres pour accueillir mon grand ami. Il m'ouvre et me fait entrer, ainsi commence une longue soirée à rire et à boire un peu. Puis quand vient le temps que je parte Sébastien me sourit et me retiens.
« -Un problème Sébastien ? -Non ... enfin si ... j'ai un désir secret depuis quelques temps... -Moi aussi... »
Pas besoin de plus de mots on sait déjà où chacun de nous veut en venir. Ainsi commence caresse, baisé, enlacement et tous ce genre de geste plus ou moins sexuel. Pendant un petit moment qui me paru bien trop court, mais bon nous avons exprimé notre plaisir et nous haletons. Il est donc temps que ça s'arrêter. Je m'allonge à ses côtés reprenant mon souffle, je souris et le regarde.
«-Tu sais Sébastien ce n'est pas de l'amour ? -Je sais nous sommes seulement ami-amant. »
Je mets à rire et m'habille, je dois rejoindre Bastien qui ne va pas tarder à arriver chez moi. Je salue donc mon ami-amant et parts en courant. Je me sens bien, je me sens léger comme jamais je ne l'ai été. Et c'est dans cet état d'esprit que j'accueille mon ami, riant joyeusement. En le saluant d'une révérence comique, je le fais entrer dans mes appartements. Et le regarde, mes yeux pétillant d'impatience. Aujourd'hui j'ai été comblé charnellement et maintenant je dois être comblé psychologiquement.
« -Et puis Bastien? Allez racontes! - Angela Borromeo! »
Mon ami se met à ricaner en tombant lourdement sur mon fauteuil et moi je le regarde un peu déçu. Il vient de me résumer son séjour à Versailles avec deux mots, enfin un prénom et un nom plutôt, et il croit que ça va me suffire. Il ne faut guère plus pour que je ramène une bouteille de bon vin et que je m'installe bien confortablement pour attendre la suite de l'histoire.
« -Alors qui est cette… italienne? » - C’est la Duchesse de Ferrare… Présente à la Cours, on s’est croisé quelque fois rien que ça… - Rien que ça?! »
J'ai bien compris que ce n'est pas que ça, je sais qu'il y autre chose derrière c'est obligé sinon il n'aurait jamais retenu ce nom. Je sautille d'impatience, ma soif de connaissance n'est pas encore suffisamment abreuvé.
« -Elle est riche! Elle est influente, Duchesse italienne, mariée et euh… mais elle me fait les plus merveilleux sourires qui soit! »
Je le regarde en passant une main sur mon visage, bizarrement cette description ne m'étonne pas de lui, mais bon passons.
« -Mais encore Bastien? -Tu ne comprends pas Yvan! À Versailles tu dois avoir des contacts…Tu dois connaître des gens et tout ça… Tu imagines ce que se serait que d’avoir la Duchesse de Ferrare dans sa poche? - Dans sa poche ou sur sa couette? Et ton plan c’est de la séduire? »
Je me moque gentiment de mon ami connaissant assez bien son côté séducteur.
«- Exactement! -Et tu comptes la séduire avec ton talent de duelliste? Car du reste… »
Je me moque encore une fois de lui et je me reçois un cousin de sa part. Je ris doucement, mais quand il m'annonce qu'il a besoin de mon talent d'écrivain pour la courtiser je fais une moue boudeuse. Pourtant, j'accepte quand même et ainsi je commence à l'aider.
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 18:47, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 28.05.13 21:01 | |
| Chapitre 8
Ennemi _________________________________________________ La vie continue tandis que j'aide Bastien que je couche dans le plus grand secret avec Sebastien et je suis comédien. Tout va bien pour l'instant. Je suis même en train d'aller rejoindre mes collègues dans une taverne pour m'amuser un peu. Cette soirée tombe a pique vu que je m'ennuyai profondément chez moi. Je sautille en allant au lieu de rendez-vous. Comme d'habitude mes collègue rient un peu devant mon attitude plutôt enfantine. Soudain je m'arrête et regarde la table d'à côté, il y a un comédien - du nom de Lucas Lefebvre- de la troupe de Racine. Je n'aime pas ce type et quelque chose me dit qu'il va nous chercher des ennuis. Je m'assieds en le regardant méfiant, avant de reporter mon attention sur mes collègues.
« -Sa troupe est aussi pathétique que ses pièces, lance Lucas en ricanant, comment peut-on rire devant un si mauvais jeu d'acteur ? Molière devrait arrêter tous il n'est pas fait pour l'art du théâtre ! »
Je me lève en me tournant vers lui, il allait voir si nous étions si mauvais acteur que ça. Cette petite peste n'aurait pas dû traiter Molière, il va le payer.
«-De quel droit vous permettez vous de traiter un homme, alors que vous êtes vêtu comme un gueux et saoul ? -Mes habits sont moins ridicules que les vôtres, vous êtes-vous pris pour un arlequin ? -Dit celui qui a le bas défait, le haut taché et les cheveux en pagaille et sale ... - Lièvre va! -Moi lâche ? Et vous qu'êtes-vous donc? Vous qui insultez quelqu'un alors qu'il n'est guère présent ! -Je ne vous permet pas ! -Ah ! Alors vous avez le droit de m'insulter, mais moi non... »
Le tavernier c'est approché nous prudemment, car sans que je m'en rende compte tous la salle c'est mis à nous regarder. Quelle honte, être un spectacle à cause d'une misérable dispute de comédien, oh vraiment qu'elle honte. Je ne vais pas m'en remettre de sitôt moi. Le tavernier se met à parler de sa voix sévère :
«-Messieurs veuillez sortir, vous dérangez le reste de la clientèle ! -Oui, monsieur je sors... »
Et sur ces mots je sors sans demander mon reste, ne disant même pas au revoir à mes collègues. Je suis contrarié, je n'ai pas envie d'être gentil avec personne pour une fois. Je rentre chez moi en grognant sans arrêt. Il me le payera je le jure ! Je ferme les yeux doucement et m'endors. Ma promesse se réalise les jours qui suivent, car moi et se satané Lucas nous nous faisions coups bas sur coups bas. Nous n'avions aucune pitié l'un pour l'autre.
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 18:50, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 28.05.13 21:02 | |
| Chapitre 9
Devenir le maître _________________________________________________ Ma haine pour Lucas est sans fin, mais j'ai derrière moi des amis pour me soutenir, dont Bastien De Limoux. Tiens en parlant de lui je dois le voir, car il a un service à me demander. Je souris doucement, j'aime bien rendre service. Je vais donc le voir en courant, avec toujours cette joie qui m'entoure. Je pense que je ne sais pas être triste, que c'est trop dur pour moi d'atteindre ce genre de sentiment. Je dois essayer d'avoir toujours ce sourire accroché à mes lèvres, c'est un besoin vitale. Je passe une main dans mes cheveux et rejoins mon ami à une table de l'auberge. Ce qui est incroyable dans notre relation c'est que nos caractère si diffèrent aurait dû nous séparer, mais ça nous à finalement plus rapproché. Et je dois dire que ce n'est pas pour me déplaire, car il est très présent pour moi dans les moments où je dois faire preuve de force physique. En contrepartie de ce genre d'aide, moi je lui offre mon aide intellectuelle. Je ris intérieurement à cette pensée, car aujourd'hui il m'a appelé pour me demander de l'aider. En effet il voudrait que je lui apprenne l'art d'être un gentleman, aussi bien dans ce qu'il dit, que dans ce qu'il fait, sans hésiter j'accepte. Et ainsi commence un long jeu où je joue le maitre, le dramaturge. Je suis fier de moi, bien que parfois nos entraînements soient très tendu. Il faut dire que Bastien n'aime pas tellement recevoir des ordres, mais en même temps s'il veut séduire il doit m'écouter et cela malgré son égo. Mais bon je ne peux guère le cacher nos dispute me font mal. J'espère qu'il va devenir plus discipliné, sinon ça va être un calvaire pour lui apprendre quoi que ce soit. Bon il vrai aussi que nous rions parfois, même souvent nous avons de bonne crise d'hilarité. Et ça pour n'importe quelle raison, bien que je me doute que ce soit plus dû au fait que la fatigue nous gagne dans ces moments-là. Mais bon cela reste d'agréables moments, que je n'échangerai pour rien au monde. Soudain je sursaute, je viens de me souvenir qu'en fait c'était aujourd'hui le dernier entrainement avant qu'il retourne à Versailles : enfin dernier avant son voyage à Versailles, après il y en aura d'autre. J'espère qu'il va ça va bien se passer. Je vais au lieu de rendez-vous tranquillement, n'étant pas pressé. Je n'ai pas envie d'y aller, car après il va encore partir et je n'aime pas ça. J'arrive enfin au lieu d'entrainement qui est en fait chez, et oui je n'étais pas chez moi, mais avec Sebastien. Je souris à Bastien déjà là et le fait rentrer chez moi. La séance se passe plutôt bien, malgré le fait que Bastien bougonne à chaque fois que je lui fais une réflexion. La situation en est presque risible, mais je me retiens ne voulant pas le vexé. Je continue mon cours avec le plus de sérieux possible. Je ne perds jamais la face durant ce genre d'exercice, de quoi j'aurai l'air sinon. Par contre, Bastien lui s'énerve très vite, d'ailleurs aujourd'hui n'est pas l'exception à la règle. Il me lance furieux :
«- Pourquoi je t'écouterais et te ferais confiance d'abord hein?! » -Parce que je suis dans ton cas ce qui se rapproche à peu près le plus d'un ami... »
Ma voix est restée très calme, malgré les cris de mon ami. Je souris même doucement, tandis que mon ami me quitte en claquant la porte. Je regarde cette dernière pendant un instant, comptant à reculons, le moment où cette dernière aller se rouvrir. Je n'attends pas plus de dix secondes, que mon ami rouvre la porte et passe sa tête dans l'entrebâillement. Son regard brille, j'en suis tellement heureux. Il me lance alors tout haut d'une voix des plus joyeuses :
«-Et bien merci! Versailles nous attend! »
Je m'esclaffe tandis que ses pas s'éloigne, c'est un sacré numéro ce Bastien. Tiens en parlant de numéro, j'ai une pièce à jouer ce soir.
Dernière édition par Ivan Gaultier le 31.05.13 19:52, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 28.05.13 21:03 | |
| chapitre 10
La fouine trouve toujours _________________________________________________ Je m'en vais donc tranquillement rejoindre mes collègues, sans précipitation et sans angoisse. Je n'en vois pas l'intérêt, je suis loin d'être en retard. Je soupire de plaisir, dansant presque sous la clarté du soir naissant. Je me sens libre et plein d'espoir à distribuer autour de moi, ce soir. Mes pensées sont vagabonde est aucune n'est pour moi, je ne pense qu'au bonheur des autres : il me nourrit. Je marche donc joyeusement jusqu'au lieu de rendez-vous, mes collègues sont déjà là. Je me dépêche donc de mettre mon costume et rentre en scène. Tous se passe pour le mieux, soudain une de mes collègue m'annonce qu'il lui manque un accessoire, mais qu'elle n'a pas le temps d'aller le chercher. Je vais donc lui chercher dans les coulisse et cherche un peu partout pressé. Soudain, alors que je mets sans dessus dessous les costumes, une lettre tombe de l'un d'eux. Comme je suis curieux je la ramasse et je la lis rapidement. Son contenu semble suspect, je la mets donc dans ma poche pour la lire plus tard. J'attrape l'accessoire que je viens de retrouver, je remets tout le reste à sa place et va donner l'objet à ma collègue. Quand la pièce se termine je vais dans un endroit à l'abri des regards indiscret et j'ouvre enfin la lettre pour la lire avec plus d'attention. Son contenu me choque, je n'ai pas pensé une seconde que miss Valérie ai pu nous mentir. Et pourtant cette lettre le prouve, elle révèle même toute la vérité sur elle. Je me fige un instant essayant de réfléchir. Dois-je le dire à Monsieur Molière ? Mais si je lui annonce la vérité, ne va-t-il pas tomber en dépression ? Je crois bien que si une c'était déjà trop, alors deux n'en parlons pas. Je ne vais rien dire, car s'il tombe en dépression je n'aurai plus de travail. En effet qui dit dépression dis plus d'inspiration et sans inspiration pas de pièces, sans pièces plus de travail. Je soupire : je vais attendre le moment propice pour cette révélation. En attendant plus de confiance pour cette sale enfant. Les jours qui suivent ne font que le prouver, je suis distant avec elle voir agressif. Elle semble trouver mon comportement bizarre, mais je m'en fiche. Je ne veux pas être gentil avec elle, alors qu'elle risque de faire beaucoup de mal à Molière. De toute façon, qu'elle soit triste ne me dérange pas, ce n'est qu'une menteuse. Sa vue m'insupporte, mais je tente de l'oublier du mieux que je peux. Pour ne pas que ça déporte sur mon travail, je ne veux pas qu'à cause d'elle mon travail soit moins bien. Je ne supporterais pas de décevoir le grand Molière par sa faute. Il faut que je me calme, je frappe dans un objet en grognant. «-Qu'elle est la raison de votre colère Ivan ? »Cette voix je la reconnaît c'est celle d'Adélaïde de Vogüé, alias miss Valérie. Je pousse un soupire de mécontentement, n'ayant pas envie de lui parler. Je ferme les yeux un instant et m'assieds vite fait, car je menace de flancher. Une fois que mon expression est devenue plus apaisée, je lève la tête vers elle. «-Vous-ai je demandé quoi que ce soit miss Valérie ? » Ma voix est la fois dur, mais très posé. A vrai dire ce contraste est assez déconcertant, c'est peut-être pour ça qu'elle me regarde choqué sans oser parler pendant de longues minutes. Malheureusement elle finit par retrouver sa voix. «-Monsieur je vois bien, depuis quelque temps, que vous êtes en colère contre moi, mais je ne comprends pas pourquoi. Sachez que je vais tenter de le découvrir par tous les moyens possibles, mais le plus simple serait que vous me le disiez vous-même. -Je n'ai rien à vous dire... sur ce au revoir ! »Et sans plus de mots je m'en vais à grands pas, refusant d'obéir à ses appels pour que je m'arrête. Tant de mensonge me dégoutte, je ne supporte vraiment plus sa présence. Malgré tout je continue de me taire pour la santé mentale de Molière. Bien que la culpabilité de lui cacher cette trahison commence à m'envahir peu à peu. Des fois ça me fait tellement mal de ne pas lui dire que j'en vomis, mais j'ai besoin de ce travail, je ne veux pas le perdre pour si peu. Mais ce n'est pas grave à part ce point noir, la vie est belle les amis.
THE END
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| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 31.05.13 18:54 | |
| J'ai fini ma fiche |
| | | Philippe d'Orléans
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Il a été brisé, piétiné et maintenant celui qui était à mes côtés est devenu mon ennemi. Quelle cruelle destinée !Côté Lit: Le lit de mon palais est si confortable et accueillant !Discours royal:
ADMIN TRAVESTIE Monsieur fait très Madame
► Âge : 27 ans
► Titre : Prince de France, Monsieur le frère du Roi, Duc d'Orléans, de Chartres, d'Anjou, seigneur de Montargis
► Missives : 10014
► Date d'inscription : 03/01/2007
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 02.06.13 15:44 | |
| On ne t'oublie pas, ne t'en fais pas ! Mais entre la nouvelle version et une vie irl, personne ne s'est occupé de toi, mais l'une d'entre nous viendra sous peu |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 02.06.13 16:52 | |
| Ce n'est pas grave prenez votre temps |
| | | Paris de Longueville
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Une servante de ma connaissance...Côté Lit: la servante sus-citée l'a déserté, profitez-en!Discours royal:
ADMIN BIZUT Phoebus ৎ Prince des plaisirs
► Âge : 20ans
► Titre : Prince de Neuchâtel
► Missives : 4041
► Date d'inscription : 12/01/2010
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 04.06.13 10:18 | |
| Tu es validé(e) !
Bienvenue à
Versailles ! Ta fiche est très chouette à lire! Un style simple mais clair et concis, très peu de fautes d'orthographes (c'est parfois si rare qu'on en devient obligés de féliciter les joueurs pour ça, maintenant ) Je te valide avec plaisir, même si j'avoue rester un petit peu sur ma faim dans la première partie. En effet, j'aurais attendu un peu plus de détails sur son apprentissage avec la vieille dame, son envie de partir d'où il vient, car dans ta fiche, on ne comprend pas très bien quel talent Ivan souhaite exploiter Mais dans l'ensemble, ta fiche est très claire et tout y est, je n'ai rien de plus à ajouter, sinon de t'amuser parmi nous, d'aller nous rejoindre sur le flood (Bastien sera ravi de te voir ) et de découvrir tout le forum A très vite
|
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 04.06.13 16:59 | |
| Bienvenue! Très jolie fiche! Je passerai dans ta fiche de liens |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 04.06.13 17:05 | |
| Bienvenue à toi, Ivan, c'est toujours une excellente nouvelle que d'avoir des arrivées de comédiens ( vous pouvez admirer le fair-play de Racine ) ! Amuse toi bien parmi nous, j'ai hâte de voir évoluer Ivan dans le monde impitoyable de Versailles . A très vite ! |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 04.06.13 18:30 | |
| Merci merci merci Paris :j'avais peur que ça fasse trop long Eris : chouette Racine :Moi aussi j'ai hâte de me voir évoluer |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 04.06.13 18:52 | |
| Yeah!!!! Je suis bien content de te voir validé Ivan! Pas besoin de te dire qu'il va falloir se prévoir un petit quelque chose hein! |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 04.06.13 18:58 | |
| Merci, oui va falloir |
| | | Amy of Leeds
« s i . v e r s a i l l e s »Côté Coeur: Mère enfin apaisée et femme comblée mais pour combien de temps encore ?Côté Lit: Le Soleil s'y couche à ses côtés.Discours royal:
♠ ADMIRÉE ADMIN ♠ Here comes the Royal Mistress
► Âge : A l'aube de sa vingt septième année
► Titre : Favorite royale, comtesse of Leeds et duchesse de Guyenne
► Missives : 7252
► Date d'inscription : 10/09/2006
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 05.06.13 0:35 | |
| Sois le bienvenu sur le forum ! J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous ! Si tu as la moindre question ou le moindre soucis, surtout n'hésite pas à contacter un membre du staff. Au plaisir de te croiser en rp un de ces jours et dans le flood, viens on ne mord pas. |
| | | Invité
Invité
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 05.06.13 9:36 | |
| Merci, j'y viendrai avec joie |
| | | Silvestre de Lévis
Miaou ☀ Mais oui! Mais oui! J'ai bien vu un Gros Minet!!
► Âge : 27 ans
► Titre : Vicomte de Vauvert, Seigneur de La Voulte et Beauchastel, Commandant du Soleil Royal (marine royale)
► Missives : 232
► Date d'inscription : 28/02/2012
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. 05.06.13 16:45 | |
| Bienvenue à toi!!! Ivan a l'air d'être un personnage super intéressant |
| | | Invité
Invité
| | | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Ivan Gaultier: comédien et poète en herbe. | |
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